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République du Mali
Un Peuple-Un But-Une Foi
MINISTÈRE DE l’ÉDUCATION NATIONALE
UNIVERSITÉ DE BAMAKO
Faculté de Médecine de Pharmacie et D’Odonto-Stomatologie
ANNEE : 2001-2002
Thèse Nº………..
Etude des aspects épidémiologiques lésionnels
et thérapeutiques des traumatismes ostéoarticulaires de janvier à décembre 2005.
A propos de 5127 cas
Thèse présentée et soutenue publiquement le …..
Faculté de Médecine de Pharmacie et D’Odonto-Stomatologie
Par Monsieur Neguesson Diarra
Pour obtenir le grade de Docteur en Médecine (Diplôme d’Etat)
JURY :
Président:
Membre:
Pr Mamadou Lamine Traoré
Hamadoun Sangho
Co-directeur de thèse :
Directeur de thèse :
Dr Ibrahim Alwata
Pr Abdou Alassane Touré
1
A notre Maître et juge de thèse
Docteur Hamadoun SANGHO
Spécialiste en santé publique,
Assistant chef de clinique en santé publique à la faculté de Médecine
de Pharmacie et d’Odontostomatologie du MALI ;
chef du département de recherche au CREDOS .
Cher Maître vous nous faites un grand honneur en acceptant d’être
parmi nos juges .
Homme courageux, pragmatique ; votre compétence votre dévouement
pour la recherche font de vous un homme admiré de tous .
Veuillez accepter notre profonde reconnaissance .
1
I-
INTRODUCTION
1- DEFINITION
Les lésions traumatiques se définissent comme les lésions organiques
provoquées par des violences accidentelles ou intentionnelles.
Le traumatisme est l’ensemble des lésions d’un tissu, d’un organe, d’un
viscère ou d’un segment du membre provoqué accidentellement par un
agent externe avec des troubles qui en résultent.
En 1993 le docteur Hiroshi NAKAJIMA (Ex Directeur général de l’OMS)
disait qu’environ trois millions d’habitants de notre planète meurent
chaque année des suites de traumatismes entraînés par ces violences
accidentelles ou intentionnelles [1] .
Elles représentent la cinquième cause de mortalité chez les personnes âgées
dans le monde [2]
En Afrique plus particulièrement au Mali ; le traumatisme
ostéo-articulaire avait constitué le premier motif d’admission dans le centre
hospitalo-universitaire HGT avec 89,1% [3]. Même constatation dans le
CHU de Youpogon en Cote d’Ivoire avec 92% [4].
Selon Sztarkf [5] l’étiologie la plus dominante est celle des accidents de la
voie publique suivie de coups et blessures volontaires avec respectivement
66,7% et 14,5% .
Les accidents de la route malgré le développement
considérable des
progrès scientifiques et techniques constituent un véritable fléau pour
l’humanité .
Ils représentent une cause majeure de mortalité et morbidité dans le monde
entier .
Il existe une relation étroite entre le développement socio-économique d’un
pays et la morbidité et la mortalité liées aux accidents de la route .
2
En effet plus un pays se développe plus le nombre de véhicules s’accroît et
plus le nombre d’accidents de la route augmente.
Aux USA : une étude faîte en 1990 [6] (une enquête réalisée par le Center
Disease Control d’Atlanta ) affirme que la voiture est la première cause de
décès des moins de 19ans totalisant à eux seuls 47% des accidents mortels
parmi ces victimes .
Selon cette étude :
59% sont les conducteurs
33% les passagers
8% les piétons
En Afrique : la Côte d’Ivoire et le Nigeria sont les pays où les accidents de
la route sont particulièrement nombreux et graves.
Au Mali : selon la direction nationale des transports (DNT) pour le seul
District de Bamako 3763 accidents de la voie publique ont été recensés entre
1983-1986.
En 1999, 1144 cas d’accidents de la voie publique ont été recensés par suite
de collision entre auto-moto.
Entre 1990 et 1997 on a recensé 5628 cas d’accidents de la voie publique .
D’ailleurs ces chiffres sont au dessous de la réalité car au niveau du District
de Bamako tous les accidents de la circulation ne sont pas recensés par la
DNT , la police et la gendarmerie .
La fréquence des coups et blessures volontaires est très élevée aussi
bien dans les pays riches que dans les pays pauvres. Les coups et
blessures volontaires constituent la deuxième cause d’hospitalisation
dans le service d’orthopédie traumatologie de l’Hôpital Gabriel
Touré après les accidents de la voie publique.
3
En Afrique , au Sénégal, Diaw M [7] dans sa thèse sur les traumatismes
physiques par agression sur une période de 12 mois a recensé 114 cas de
coups et blessures volontaires.
Au Mali Kanté D [8] dans sa thèse s’étendant sur 6 mois a recensé 106 cas
d’octobre 1998 à mars 1999 avec une fréquence élevée au mois de décembre
, soit 22,4% .
Bien que ces accidents constituent un véritable fléau, peu de travaux ont été
jusqu’ici consacrés à ce sujet d’où l’intérêt de notre travail.
Nous proposons dans ce travail une étude globale des lésions traumatiques
prises dans leur ensemble dans le service de chirurgie orthopédique et
traumatologique de l’HGT de Janvier à Décembre 2000 .
4
OBJECTIFS
Objectif général
Etudier les aspects épidémiologiques des traumatismes ostéoarticulaires dans le service de chirurgie orthopédique et de
traumatologie de l’Hôpital Gabriel Touré durant l’année 2000.
Objectifs spécifiques
Déterminer la fréquence de ces lésions
Dégager les différentes causes du traumatisme ostéo-articulaire
Décrire les lésions corporelles provoquées par ces accidents
Préciser les attitudes thérapeutiques observées.
Formuler quelques recommandations en vue d’une prévention
efficace.
5
GENERALITES
6
II-
GENERALITES
A - DESCRIPTION DES LESIONS TRAUMATIQUES
Les lésions cranio-encéphaliques
Elles provoquent à elles seules le tiers (1/3) des décès .Dans un autre tiers ,
ces lésions sont d’autant plus
graves lorsqu’elles sont associées à des
atteintes thoraciques.
En dehors des fractures, les lésions observées sont des plaies, des
hématomes et des atteintes provoquées par la décélération brutale de la
masse encéphalique.
Le déplacement de l’encéphale vers le point du choc produit une brutale
dépression controlatérale qui peut aller jusqu’au décollement du cortex
(cavitation) qui va revenir brutalement au contact de la boîte crânienne
quelques millièmes de secondes plus tard.
Les fractures du crâne demeurent très fréquentes au cours de ces accidents.
Les lésions rachidiennes
Les fractures peuvent siéger à tous les niveaux et elles s’exposent à une
double erreur de diagnostic, d’une part méconnaître totalement la lésion
vertébrale chez un accidenté dans le coma, d’autre part, méconnaître une
double fracture atteignant deux niveaux rachidiens parfois distants l’un de
l’autre .
7
Les lésions de la colonne cervicale
Ces lésions produites par des mécanismes variés, la forme la plus commune
est produite par extension de la tête et du cou après un impact facial où à la
suite d’un choc en arrière en l’absence d’appui-tête.
La mise en tension du ligament vertébral antérieur va arracher l’angle
antérieur et inférieur d’un corps vertébral. Dans ce mécanisme l’impact
facial est bas situé (menton par exemple) et les forces sont dirigées vers le
haut et vers l’arrière ; quand elles sont encore plus verticalisées, elles
provoquent une fracture des pédicules de C2 (axis). Si un impact au niveau
du front créé une extension de la tête et une compression de la colonne
cervicale, l’appui des épineuses les unes sur les autres va provoquer des
fractures à ce niveau particulièrement axis et C7 (septième vertèbre
cervical).
Si la compression est plus axiale les corps vertébraux peuvent subir des
tassements ainsi que les masses latérales de l’atlas. Puis rarement une
fracture sera provoquée par une flexion antérieure de la colonne cervicale
associée à une compression ; elle est alors bas située .
(C5-C6 : cinquième et sixième vertèbre cervical le plus souvent).
Les fractures de l’odontoïde sont produites par les efforts appliqués
horizontalement dans la région médio-faciale [9].
Les lésions des membres
Ce sont les fractures du fémur et du bassin qui ont été l’objet des études
biomécaniques , les plus nombreuses étant donné la fréquence élevée
des lésions provoquées par des impacts des genoux sous les tableaux de
bord , si les forces exercent dans l’axe du fémur la fracture siège le plus
souvent au niveau des tiers inférieur du fémur ou au niveau de la rotule.
8
B - Etiologies : ce sont
-
des accidents de la voie publique
-
des accidents du travail
-
des accidents domestique
-
des accidents du sport
-
des coups et blessures volontaires
ACCIDENTS DE LA VOIE PUBLIQUE
Définition :
Selon le ministère français de l’équipement il s’agit des accidents corporels
de la circulation routière ; ils doivent survenir sur la voie publique,
impliquer au moins un véhicule et provoquer un traumatisme corporel
nécessitant un traitement médical avec ou sans hospitalisation[10].
Selon Wallar : un accident arrive lorsqu’il y a un déséquilibre entre le
potentiel de l’organisme et les exigences de l’environnement , ce potentiel
peut être insuffisant par rapport à l’environnement normal ou
à une
situation inhabituelle.
Selon Norman : un accident de la route est rarement dû à une cause
unique , il réside dans le comportement du complexe conducteur du
véhicule milieu au cours des quelques instants qui précèdent l’événement.
9
ACCIDENTS DU TRAVAIL
Définition
Les accidents du travail constituent des évènements qui ont des
conséquences sociales sérieuses pour les travailleurs et leur famille. Ils sont
responsables d’une grande morbidité , d’invalidité, et coûtent chers pour
l’employeur et pour la collectivité, ils demeurent alors un véritable
problème de santé publique.
Le code de prévoyance sociale (CPS) du Mali précise en son article 70
définit comme suit : « l’accident du travail « est considéré comme accident
de travail quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à
l’occasion du travail à toute personne salariée exerçant son activité
professionnelle dans la République du Mali ou pour le compte d’un
employeur domicilié au Mali ».
L’article 71 du même code poursuit « sont également considérés comme
accident du travail, l’accident survenu à un travailleur pendant son trajet de
sa résidence au lieu du travail et vice versa dans la mesure où le parcours
n’a pas été interrompu ou détourné pour un motif dicté par intérêt
personnel ou indépendant de son emploi, et l’accident survenu pendant les
voyages dont les frais sont à la charge de l’employeur.
Epidémiologie des accidents du travail
Ils font environ 180.000 morts et 110 millions de blessés chaque année dans
le monde. Certains sont mortels, d’autres ont comme suite une incapacité
permanente, totale ou partielle. Ainsi selon les estimations de l’OIT, le bilan
du travail dans les pays en développement (sans la Chine) aurait été en
1980, d’environ 33.000 morts et 8 millions de blessés dans le seul secteur
agricole qui emploie près de la moitié de leur population active.
10
En Europe, il y a environ 10 millions d’accidents de travail par an dont
20000 environ sont mortels.
Au Mali de 1959 à 1998 on a enregistré 50990 cas d’accidents de travail
déclarés dont 1611 cas d’accidents graves et 523 cas d’accidents mortels,
avec en moyenne 1275 cas d’accidents du travail par an.
Ces chiffres sont de loin en deçà de la réalité, car les accidents du travail
survenus dans le secteur informel non déclarés à l’INPS, échappent à toute
statistique. Les accidents du travail restent encore une préoccupation
majeure dans notre pays, du fait de leur nombre 1275/an et de leur gravité.
11
COUPS ET BLESSURES VOLONTAIRES
Définition
Les coups et blessures volontaires peuvent se définir comme étant le
résultat des agressions physiques portées intentionnellement sur le corps
d’autrui.
Le coup est toute impression faite sur le corps humain par un contact direct,
ou un choc donné à un organisme par un objet.
La blessure est une lésion produite dans l’organisme par un coup ; la lésion
peut être externe ou interne.
Selon la cour de cassation en France « la blessure comprend nécessairement
les lésions externes et internes ».
Il y a agression chaque fois qu’un individu ou un groupe d’individu essaye
de contraindre un autre individu à se soumettre à ses désirs.
Les coups et blessures volontaires constituent un phénomène de société très
répandu, ils peuvent être occasionnés essentiellement par deux types
d’armes : les armes blanches et les armes à feu. Mais notre étude ne nous
permet pas de classer ces différents types d’armes.
12
ACCIDENTS DOMESTIQUES
Définition
Il se définissent comme des évènements fortuits, dommageables survenant
brutalement au domicile des victimes ou dans les environs.
Epidémiologie
Les accidents domestiques constituent un problème de santé publique avec
une incidence élevée dans la population en particulier chez les enfants et les
adolescents. Ils touchent les enfants à travers le monde.
Deux enquêtes européennes sur les accidents domestiques et de loisirs
rapportées par Duval et Al [11] ont enregistré de juillet 1986 à juillet 1990
26952 cas d’accidents domestiques chez les enfants de moins de 7 ans et 280
cas d’accidents de chute à partir de lits superposés de 1986-1991.
En Côte d’Ivoire au service de pédiatrie du CHU de Yopougon, du 1er
janvier au 31 décembre 1986, Koffi A et al [12] ont enregistré 92 dossiers
d’enfants âgés de 1 mois à 15 ans hospitalisés pour intoxications aiguës
dont 64% auraient donner moins de 5 ans et le pétrole était mis en cause
dans 25 cas sur 92.
Au Mali selon Ouologuem B en 1998 [13] , 43 ,8% des 433 enfants admis
aux S.U.C de HGT pour brûlure intoxication et corps étranger étaient des
cas d’accidents domestiques .
Selon la thèse de SOGODOGO[14]
les principales causes d’admission
étaient les brûlures, les chutes, les corps étrangers et les intoxications.
Les cas de traumatismes ont été l’objet de notre étude, car les autres lésions
sont référées soit vers la pédiatrie, en chirurgie infantile nous recevons en
particulier les cas de traumatisme , parmis lesquels les chutes représentent
la fréquences la plus élevée.
13
ACCIDENTS DU SPORT
Notion générale
Le sport est une des activités socio-économiques les plus mobilisantes de
notre époque aussi tous les pays doivent s’efforcer de donner une audience
plus large au sport en appliquant davantage les médias.
Cependant la fréquence des traumatismes accidentels n’a pas augmenté de
façon marquante ce qui redeviendrait à signifier que ces traumatismes sont
prévenus par la méthodologie améliorée de l’entraînement ainsi que
l’amélioration de l’équipement. La pratique sportive est très bénéfique, elle
n’est pas sans dommage pour l’organisme (possibilités de traumatisme
laissant des séquelles définitives ou pouvant entraîner la mort en
pratiquant peu d’études ont été fait sur les accidents de sports au mali.
Les lésions de l’appareil locomoteur
Les traumatismes induits au cours des accidents de sport sont classés en
deux groupes :
Traumatismes violents
Traumatismes minimes ou microtraumatismes.
Les Traumatismes violents
Les uniques générateurs d’un délabrement dans la congruence articulaire
les causes sont classiques souvent ce sont des impulsions : réception au saut
, accélération ou décélération brutale à la course tirs violents , axe de
course , mouvement contrarié ou mouvement forcé ou alors chute sur une
partie du corps .
Les lésions musculaires sont classées en deux tableaux cliniques .
Les accidents musculaires avec lésion anatomique : ils sont les plus
rencontrés dans les macro-taumatismes .
14
Plaie : il s’agit d’une solution de continuité au niveau d’un tissu cutaneomusculaire elle est provoquée par un agent extrinsèque
Contusion : l’ensemble des lésions produites par un choc brutal sur des
téguments entraînant une attrition des tissus sans qu’il y ait une plaie.
Claquage : c’est un accident qui survient sans l’action d’un agent extérieur,
seules quelques fibrilles musculaires sont rompus .
La déchirure musculaire
C’est un degré de claquage
un peu plus grave car ici de nombreuses
fibrilles musculaires sont rompues . On note même l’apparition d’un
hématome et ecchymose au niveau de la lésion .
Rupture musculaire
C’est le stade le plus grave car le chef musculaire désinséré se rétracte
constituant une tuméfaction au-dessus de l’encoche ou coups de hache qui
traduit la situation de continuité musculaire .
Les lésions ostéo-articulaire
Entorse : du latin introrquère (tordre) nous en distinguons deux types :
Entorse simple : sans lésion de rupture mais avec élongation des ligaments
traduite par l’atteinte du système nerveux avec prédominance du trouble
vasomoteur ,le ligament est tiré violemment ne prend jamais sa valeur
anatomique c’est l’entorse « physio-patogenique »
-
Entorse compliquée :
Une rupture partielle ou totale d’un ou de plusieurs faisceaux ligamentaires
et s’y adjoint souvent une atteinte capsulaire et synoviale dans certains cas
le ligament ne cédant pas , arrache son insertion osseuse c’est l’entorse
grave .
15
-
Luxation : du latin luxare (déboîter)
C’est le déboîtement ou le déplacement des surfaces articulaires
normalement en contact.
Suivant l’importance du déplacement on parle de luxation complète quand
les surfaces articulaires perdent tout rapport entre elles.
Incomplète ou subluxation quand elles ont encore un point de contact .
-
Fracture
Solution de continuité osseuse ; elle peut se localiser aux insertions
tendineuses ou ligamentaires , dans certains cas il s’agit de fracture de
l’extrémité ou de véritable décollement épiphysaire.
Fractures –luxations :
Pathologie invalidante pour le sportif , elle a peu de chance de reprendre
sa place par la seule réduction orthopédique .
Les accidents musculaires sans lésions anatomiques :
Les
Crampes
contraction
musculaire
involontaire
paroxystique
et
douloureuse.
Elongation : il s’agit d’une douleur soudaine entraînant une impotence
fonctionnelle modérée .
Examen physique : le muscle est sensible plus douloureux sur toute la
totalité de sa longueur sans qu’il existe de maximum précis de sensibilité,
le muscle est indolore au repos , la douleur
n’apparaît qu’avec la
mobilisation active .
Contracture : exagération d’un phénomène banal dû à un travail excessif :
la courbature.
Le muscle est effectivement contractile , sensible à la palpation et surtout
douloureux et peu efficace au moment de l’activité sportive .
16
Les lésions tendineuses et ligamentaires :
Tendinite ,périostose : J genety [15]c’est une réaction ostéopériostée parfois
appelée
périostite
elle
est
d’origine
traumatique
choc
direct
ou
indirect ;irritation des insertions aponévrotiques lors de certains efforts.
Syndrome de flabella décrit par flabella douleur dans le creux poplité au
repos disparaissent dès la reprise de l’activité, l’inflammation dans
l’insertion musculaire au niveau de l’os sésamoïde de flabella c’est la cause
évoquée.
Syndrome musculaire par J genety [15]il apparaît rarement avant 15ans .
Syndrome méniscal évolue par crise séparée avec des intervalles libres de
guérison apparente comme l’ulcère d’estomac : plus le ménisque est atteint
plus le diagnostic est évident.
Les manœuvres de Mac Murray , le grinding test d’appley sont
douloureux ; le cri méniscal de Oudart est présent .
Les microtraumatismes
Agressions légères incapables d’être immédiatement vulnérables.
Le traumatisme n’est donc pas nécessairement caractérisé par une cause
violente , une action mécanique de faible portée , mais répétée comme se
définit le microtraumatisme ; pouvant provoquer des effets qui par la suite
d’un mécanisme cumulatif appartient au domaine des traumatismes.
17
METHODOLOGIE
18
III- METHODOLOGIE
1- Matériel
1-1 Cadre d’étude
Notre étude s’est effectuée dans le service de chirurgie orthopédique et
traumatologique de l’HGT de Bamako.
1-1-1 Situation géographique
L’hôpital Gabriel Touré se trouve au centre administratif de la ville de
Bamako. Il est limité :
-
à l’Est par le quartier de Médina-coura
-
à l’Ouest par l’école nationale d’ingénieur (ENI)
-
au Nord par l’Etat Major de l’Armée de terre
-
au Sud par le Tranimex
dans l’enceinte de l’hôpital, on retrouve à l’extrême Nord et au rez-dechaussée du pavillon INPS, le service de chirurgie orthopédique et
traumatologique :le bâtiment principal et un bâtiment annexe situé à l’étage
du service de réanimation adulte dans la partie Sud de HGT
1-1-2 Les locaux
Le service d’orthopédie-traumatologie de l’HGT comprend :
-
un bureau pour le professeur, chef de service
-
trois bureaux pour les assistants chefs de clinique
-
une salle de consultation
-
une salle de kinésithérapie
-
un bureau pour le Major du bâtiment principal , un autre pour celui
du bâtiment annexe
-
une salle de soins
-
une salle de plâtre
-
un bloc opératoire
19
-
une salle de garde des infirmiers
-
une salle de garde pour les internes
-
un secrétariat
-
des salles d’hospitalisation, réparties comme suit :
Au niveau de la traumatologie annexe
. deux petites salles à un seul lit
. deux salles moyennes de trois lits
. deux salles moyennes de six lits
Au niveau de la traumatologie principale
. une salle moyenne de cinq lits.
. deux grandes salles de douze lits
. trois salles à quatre lits
. trois salles à deux lits
Soit un total de 67 lits d’hospitalisation .
1-1-3 Le personnel :
Il est composé de :
-
un professeur de chirurgie orthopédique et traumatologique, chef du
service,
-
trois assistants chefs de clinique
-
des médecins en spécialisation
-
neuf kinésithérapeutes dont deux détachés dans la salle de plâtrage
un en chirurgie générale
-
un neurochirurgien coopérant
-
quatre techniciens supérieurs santé dont deux assurent l’un le rôle
du Major l’autre la fonction d’aide au bloc opératoire
-
sept infirmiers d’état
-
quatre aide-soignants
- quatre manœuvres
20
Des étudiants de 6ème et 7ème année de médecine faisant fonction d’interne et
y travaillent sur leurs thèses.
Le service reçoit également des étudiants stagiaires de la Faculté de
Médecine, du CSTS, de l’ESS, de l’EIPC, de la Croix Rouge Malienne.
1-1-4 Les activités
Les consultations externes ont lieu du lundi au jeudi. Les interventions
chirurgicales sont effectuées tous les lundi, mardi, mercredi, jeudi.
Les activités de plâtrage ont lieu tous les jours ouvrables et un service
d’astreinte pendant les week-end et les jours fériés.
Les activités de rééducation ont lieu tous les jours ouvrables.
Chaque jour a lieu une visite des malades hospitalisés
Une visite générale dirigée par le professeur s’effectue tous les vendredi.
Un service d’astreinte est assuré par semaine par un assistant. Les
traumatologues assurent également avec les autres chirurgiens les gardes
du service des urgences chirurgicales.
2- Méthode
Notre étude est rétrospective et étendue sur 12 mois . Nous avons collecté
5127 cas.
2- 1 Notre support du travail
-
Le registre d’admission des urgences chirurgicales
-
Le dossier des malades
-
Le registre de la salle de plâtre
-
Le registre de l’unité de kinésithérapie
2-2 Variables étudiées
-
âge
-
sexe
-
ethnie
21
-
profession
-
motif d’admission
-
étiologie
-
les organes traumatisés
-
les aspects lésionnels
-
les aspects thérapeutiques
2-3 Critères d’inclusion
Tout patient traumatisé par suite d’accidents de la voie publique, de coups
et blessures volontaires, d’accidents de travail, d’accidents de sport,
d’accidents domestiques, suivis et traités dans le service de chirurgie
orthopédique et traumatologique de l’HGTde janvier 2000 à décembre 2000.
Critères de non inclusion
Sont exclus de notre étude tout malade traumatisé ayant fait la décharge
(refus du traitement médical au profit du traitement traditionnel ) les cas de
maladies infectieuses et inflammatoires.
Les patients traumatisés reçus dans le service de chirurgie orthopédique et
de traumatologie en dehors de notre période d’étude.
Les malades aux dossiers incomplets.
La saisie et l’analyse des données ont été effectuées sur logiciel Epi-info
(6.0) .
Les tableaux ont été effectués sur Windows version 2000 .
22
RESULTATS
23
Tableau I : Répartition des malades selon le motif d’admission
Motif d’admission
Effectif
Pourcentage
5127
86,03
Autres*
833
13,97
Total
5960
100
Traumatisme
ostéo-articulaire
*Autres : brûlure , gangrènes, brides cicatricielles.
Les traumatismes ostéo-articulaires ont constitué 86,02% des motifs
d’admission dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique
de l’HGT.
24
Tableau II : Répartition des malades selon le sexe :
Sexe
Fréquence
Pourcentage
Masculin
3498
68,25
Féminin
1629
31,75
Total
5127
100
Dans ce tableau le sexe masculin est dominant avec 68,25% contre 31,75%
du sexe féminin, soit 2,14 de sexe ratio en faveur des hommes.
25
Tableau III : Répartition selon la profession :
Profession
Effectif
Pourcentage
Elève
1427
27,83
Ouvrier
942
18,40
Fonctionnaire
885
17,26
Ménagère
630
12,30
Commerçant
567
11,05
Sans profession
331
6,45
Cultivateur
93
1,81
Chauffeur
74
1,44
Maçon
54
1,05
Mécanicien
33
0,64
Apprenti chauffeur
31
0,60
Menuisier
26
0,50
Tailleur
15
0,30
Electricien
11
0,21
Soudeur
5
0,10
Peinturier
3
0,06
5127
100
Total
Dans ce tableau les scolaires et les ouvriers ont été les plus nombreux avec
respectivement 27,83% et 18,38%.
26
Tableau IV : Répartition selon l’ethnie
Ethnie
Effectif
Pourcentage
Bambara
2019
39,40
Peulh
1186
23,13
Malinké
1172
22,85
Sarakolé
221
4,31
Sonrhaï
128
2,50
Dogon
69
1,34
Sénoufo
58
1,13
Bobo
26
0,50
Bozo
23
0,44
Autres *
225
4,40
Total
5127
100
*Autres : minianka, kassongué, toucouleur, tamachek, étranger
Les bambaras ont été l’ethnie la plus représentée avec 39,37% suivis des
peulhs et malinkés avec respectivement 23,1% et 22,85% des cas.
27
Tableau V : Répartition selon l’âge
Tranche d’âge (ans)
Effectif
Pourcentage
0-10
269
5,24
11-20
664
12,95
21-30
2472
48,21
31-40
1322
25,80
41-50
186
3,62
51-60
99
1,93
60 et plus
115
2,25
Total
5127
100
La tranche d’âge 21-30 ans est la plus représentée avec 48,21% des cas.
28
Tableau VI : Répartition selon le type d’accidents (étiologie)
Type d’accidents
Effectif
Pourcentage
Accidents de la voie publique
3036
59,21
Coups et blessures volontaires
1299
25,33
Accidents domestiques
362
7,06
Accidents de sports
225
4,40
Accidents de travail
204
4
Total
5127
100
Les accidents de la voie publique sont les plus nombreux avec 59,21%,
suivis des coups et blessures volontaires avec 25,33%.
29
Tableau VII: Répartition selon le
Type d’accidents de la
type d’accidents de la voie publique
Effectif
Pourcentage
Auto-Moto
1164
38,53
Auto-Piéton
1099
36,37
Moto-Piéton
227
7,52
Renversement de
175
5,79
Auto-Vélo
125
4,22
Chute de sa monture
96
3,23
Auto-Auto
68
2,25
Moto-Moto
44
1,34
Véhicule-Objet
10
0,33
Moto-Vélo
9
0,29
Vélo-Piéton
4
0,13
3021
100
voie publique
Véhicule
(moto)
Total
Le type de collision auto-moto est le plus dominant avec 38,53% et motopiéton avec 36,37%.
30
Tableau VIII : répartition des lésions selon le siège .
effectif
fréquence
pourcentage
siège
crâne
1533
29,60%
jambe
603
11,64%
épaule
504
9,73%
Poignet + main
429
8,28%
Avant-bras
377
7,28%
pied
342
6,60%
genou
287
5,54%
cuisse
259
5%
199
3,84%
183
3,53%
bassin
180
3,47%
cheville
175
3,37%
coude
Région dorsolombaire
Bras
111
Cou
Total
2,14%
107
2,12%
5178
100%
Les lésions du crâne ont été les plus fréquentes avec 29,60% des cas .
31
Tableau IX : Répartition des
Lésions
malades selon les lésions du crâne
Effectif
Pourcentage
Commotion cérébrale
647
42,20
Plaie du cuir chevelu
469
30,59
Plaie de la face
362
23,63
Fracture des os du crâne
55
3,58
1533
100
Total
La commotion cérébrale est la plus représentée avec 42,20%, suivie de plaie
du cuir chevelu et de la face 30,59 et 23,63%.
Tableau X : Répartition des malades selon les lésions du cou
Lésions
Effectif
Pourcentage
Contusion simple
65
60,70
Plaies
26
24,29
Fracture étage inférieur
10
9,34
Fracture étage supérieur
6
5,64
Luxation C2-C3
1
0,23
107
100
Total
Les contusions et les plaies sont les plus fréquentes avec une fréquence de
60,70 % et 24,29%.
32
Tableau XI : Répartition des malades selon les lésions de l’épaule
Lésion de l’épaule
Effectif
Pourcentage
Fracture de la clavicule
158
31,35
Contusion simple
130
25,79
Plaies
105
20,83
Fracture de l’extrémité
53
10,51
Luxation
51
10,13
Fracture de l’omoplate
7
1,39
504
100
supérieure de l’humérus
Total
La fracture de la clavicule est la plus représentée avec 31,35%
33
Tableau XII : Répartition des
Lésions du coude
malades selon les lésions du coude
Effectif
Pourcentage
Contusions
96
48,24
Luxation
37
18,60
Plaies
28
14,07
Fracture de l’extrémité
23
11,56
9
4,52
6
3,01
199
100
inférieure de l’humérus
Fracture de la tête
radiale
Fracture de l’Olécrane
Total
L’atteinte des parties molles est la plus fréquente avec 48,24% des
contusions.
Tableau XIII : Répartition des malades selon les lésions du bras
Lésions
Fréquences
Pourcentage
Contusion simple
40
36,04
Plaies
37
33,33
Fracture de diaphyse
34
30,63
111
100
humérale
Total
Dans ce tableau l’atteinte des parties molles contusions simples et plaies ont
dominé avec 36,04% et 33,33%
34
Tableau XIV : Répartition des malades selon les lésions de l’avant-bras
Lésions avant-bras
Effectif
Pourcentage
Contusion simple
118
31,20
Fracture du cubitus
85
22,54
Plaies
72
19,21
Fracture du radius
70
18,57
Fracture des deux os
32
8,48
Total
377
100
isolée
isolée
Dans ce tableau la contusion simple est la plus représentée avec 31,20%
suivie de la fracture isolée du cubitus avec 22,54%
35
Tableau XV : Répartition des
malades selon les lésions de la main
et du poignet .
Lésions main-poignet
Effectif
Pourcentage
Plaies
205
47,78
Contusion simple
151
35,20
Fractures des phalanges
24
5,59
Fracture des os du
19
4,43
18
4,20
12
2,80
429
100
poignet
Fracture des métacarpes
Luxation
metacarpophalangienne
et inter phalangienne
Total
L’atteinte des parties molles est la plus fréquente avec respectivement
47,78% de plaies contre 35,20% de contusions.
Tableau XVI: Répartition des malades selon les lésions
dorso-lombaires
Lésions dorso-lombaires
Effectif
Pourcentage
Contusions simple
119
64,32
Plaies
43
23,24
Fractures des vertèbres
12
6,48
9
5,96
183
100
dorsales
Fracture des vertèbres
lombaires
Total
L’atteinte des parties molles a dominé ce tableau avec respectivement
64,32% de contusions contre 23,24% de plaies.
36
Tableau XVII :Répartition des malades selon les lésions du bassin .
Lésions du bassin
Effectif
Pourcentage
Contusions simples
93
51,66
Fractures des os du bassin
36
20
Plaies
34
18,88
Luxation de la hanche
17
9,46
Total
180
100
La contusion simple du bassin a prédominé ce tableau avec 51,66% suivie
de fractures des os du bassin avec 20% des cas.
Tableau XVIII : Répartition des malades selon les lésions de la cuisse
Lésions de la cuisse
Effectif
Pourcentage
Contusions simples
66
25,48
Fractures du fémur
169
65,25
Plaies
24
9,32
Total
259
100
Dans ce tableau la fracture du fémur a été la plus représentée avec 65,25%.
37
Tableau XIX : Répartition des malades selon les lésions du genou .
Lésions du genou
Effectif
Pourcentage
Entorse
177
61,67
Plaies
100
34,85
Fractures de la rotule
8
2,78
Luxation
2
0,69
287
100
Total
L’atteinte des parties molles (contusions et plaies) est la plus représentée
avec respectivement 61,67% contre 34,84% des cas.
Tableau XX : Répartition des malades selon les lésion de la jambe
Lésions de la jambe
Effectif
Pourcentage
Fractures des 2 os de la jambe
214
35,48
Contusions simples
211
34,99
Plaies
115
19,07
Fracture isolée du péroné
35
5,82
Fracture isolée du tibia
28
4,64
Total
603
100
Dans ce tableau la fracture des 2 os de la jambe est la plus représentée avec
35,48% des cas, suivie de l’atteinte des parties molles.
38
Tableau XXI : Répartition des
malades selon les lésions de la
cheville
Lésions cheville
Effectif
Pourcentage
Entorse
83
47,42
Plaies
33
18,85
Fractures bi-malléolaire
15
8,57
Fracture malléole externe
24
13,71
Fracture malléole interne
13
7,45
Luxations
7
4
175
100
Total
Dans ce tableau les contusions et les plaies sont les plus représentées avec
47,42% contre 18,85% de plaie.
Tableau XXII : Répartition selon les lésions du pied .
Lésions du pied
Effectif
Pourcentage
Contusions simples
161
47,07
Plaies
98
28,65
Fracture des métatarsiens
63
18,42
Luxation métatarso-phalange
13
3,82
Fractures du calcanéum
7
2,04
342
100
Total
Dans ce tableau l’atteinte des parties molles (contusions et plaies) est la plus
représentée avec 47,07% et 28,65% suivie de la fracture des métatarsiens
avec 18,42% des cas.
39
Tableau XXIII : Répartition des
Siège fractures
fractures ouvertes selon le siège .
Effectif
Pourcentage
Jambe
125
60,09
Pied
28
13,46
Genou
16
7,69
Avant-bras
14
6,73
Cuisse
12
5,76
Bras
7
3,36
Main
5
2,43
Coude
1
0,48
208
100
ouvertes
Total
Dans ce tableau la fracture ouverte de la jambe est la plus fréquente avec
60,09%, suivie de celle du pied avec 13,46%
40
Tableau XXIV : Répartition des malades selon les luxations
Luxation
Effectif
Pourcentage
Epaule
51
44,73
Coude
37
32,45
Hanche
17
14,93
Cheville
7
6,14
Genou
2
1,75
114
100
Total
Dans ce tableau la luxation de l’épaule est la plus représentée avec
44,73%, suivie de celle du coude avec 32,45% .
41
Tableau X XV : Répartition des lésions selon leur nature .
Lésion/Nature
Effectif
Pourcentage
Plaie
1839
31,70
Contusion simple
1782
30,79
Fracture fermée
1197
20,68
Commotion cérébrale
647
11,18
Fracture ouverte
208
3,59
Luxation + entorse
114
1,96
Total
5787
100
Dans ce tableau l’atteinte des parties molles plaies et contusions est la plus
fréquente avec respectivement 31,70% et 30,79 % des cas.
42
Tableau XXVI : Répartition des malades selon le traitement .
Traitement
Effectif
Pourcentage
Médical
2917
56,90
Orthopédique
1051
20,50
Kinési-thérapie
954
18,60
Chirurgical
205
4
Total
5127
100
Seuls 4% des malades reçus ont été opérés
20,50% ont bénéficié du traitement orthopédique tandis que plus de
la moitié des malades ont reçu un traitement médical soit 56,90% et 18,66%
ont bénéficié de kinésithérapie.
43
Tableau XXVII a : Répartition des malades selon le type d’intervention.
Matériels
Effectif
Pourcentage
172
83,90%
25
12,19
6
2,92
2
0,99
205
100
Siège
Fémur : enclouage
centro-médullaire
Fémur et Tibia :plaque
visée
Fémur 1/3supérieur et
1/3 inférieur
Embrochage pouce
+gros orteil
Total
Le type d’intervention la plus pratiquée a été l’enclouage centro-médullaire
avec 83,90% du fémur .Au cours de notre étude nous avons pas eu de
complications liées aux différentes types d’interventions chirurgicales
pratiquées.
44
COMMENTAIRES
ET
DISCUSSIONS
45
V - COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1- Fréquence
Dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique de l’hôpital
Gabriel Touré, le traumatisme ostéo-articulaire avait une fréquence de
86,02% et a constitué le premier motif d’admission.
Cette fréquence élevée de traumatisme ostéo-articulaire s’explique par
l’augmentation du parc automobile , la croissance démographique, le non
respect du code de la route, le manque de mesures de prévention des
accidents du travail. Ce résultat est comparable à celui de AMONKOU A et
al [4] qui avaient trouvé 92% de motifs d’admission dus aux traumatismes
dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologie du CHU de
Yopougon.
TIMBO M [3] avait fait les mêmes constations avec 89,1% de motifs
d’admission dus au traumatisme ostéo-articulaire.
Par rapport dans la bibliographie nous avons pas trouvé d ‘auteurs ayant
écrit sur le traumatisme ostéo-articulaire de façon globale
2- Caractéristiques socio-démographiques
2-1- Selon le sexe
Dans notre étude 68,22% des hommes ont été victimes de traumatismes
ostéo-articulaires contre 31,75% de femmes soit 2,14 de sexe ratio en faveur
des hommes.
Cette prédominance masculine pourrait s’expliquer par le fait que les
hommes constituent la couche sociale la plus mobile et la plus exposée aux
différents accidents.
Nos résultats sont conforment à ceux de :
-
46
-
VARANGO G. et al [16] qui ont trouvé 68,9% pour les hommes contre
31,1% pour les femmes ;
-
THIAM SM [17] , DIARRA BM [18] ont trouvé respectivement un
sexe ratio de 2,06 et 2,98 en faveur des hommes ;
-
LERAT JL et al [19] ont fait les mêmes constatations.
2-2-
Selon la profession
Notre étude montre que les scolaires et les ouvriers sont les plus exposés
aux accidents avec respectivement 27,8% et 18,37%. Ceci s’explique par le
fait
que
les
scolaires
et
les
ouvriers
constituent
la
couche
socioprofessionnelle la plus active, et la plus nombreuse, donc la plus
soumise aux accidents.
2-3- Selon l’ethnie
Dans notre étude nous avons trouvé 39,37% de bambaras, suivis de peulhs
23,13% et de malinkés 22,85%. Ceci pouvant s’expliquer par le fait que les
bambaras constituent l’ethnie la plus nombreuse de notre pays. Nos
résultats sont comparables à ceux de DIARRA S [20] qui avait trouvé 32,3%
pour les bambaras, 22,5% pour les peulhs et 20% pour les malinkés.
2-4- Selon l’âge
La tranche d’âge 21-30 ans était la plus concerné avec 48,21% dans notre
étude. Cette fréquence élevée s’explique par le fait que la population
malienne est majoritairement jeune et constitue la couche la plus mobile
donc la plus exposée aux accidents [4, 21, 22].
47
DIOMBANA ML [23] au Mali, MOSHY J. [24] en Tanzanie ,ABIOSE
O [25] au Nigeria. et KOUAME AE [26] en Cote d’Ivoire ont fait les mêmes
constatations.
3- Etiologie
Dans notre étude les accidents de la voie publique sont l’étiologie la plus
fréquente avec 59,21% . Cette fréquence élevée pourrait s’expliquer par un
accroissement de la population jeune, l’augmentation du parc automobile,
le non respect du code de la route. La consommation abusive d’alcool et de
stupéfiants.
C’est ainsi que TERMON Y [27] dans une étude analytique et statistique sur
les traumatismes fermés de l’abdomen a écrit « la traumatologie routière
pose aujourd’hui l’un des problèmes les plus alarmants de notre époque .
Elle constitue la cause la plus lourde de mortalité des adultes jeunes car elle
tue les hommes de 25 ans dans la pleine force d’âge ».
Un bon nombre d’auteurs ont trouvé cette fréquence élevée des accidents
de la voie publique :
-
VARANGO G et al [16] avaient trouvé 68% ;
-
COULIBALY B [28] avait trouvé 56% des accidents de la voie
publique contre 25,3% des coups et blessures volontaires ;
-
AMONKOU A [4] avait trouvé 78% des accidents de la voie publique,
-
N’GUETSA NGOUNE CH [29] avait trouvé 45,3% des accidents de la
voie publique ;
-
SZ TARK F et al [5] avaient trouvé 66,7% d’accidents de la voie
publique.
4- Type d’engin d’accident de la voie publique
Dans notre étude le type d’accident le plus fréquent a été la collision entre
auto-moto avec une fréquence de 38,33% .
48
Ceci
peut
s’expliquer
par
la diversification de la tranche d’âge
concernée par des accidents 21-30 cas [23].
5- Selon le siège du traumatisme
Notre étude montre que tous les organes peuvent être lésés avec
prédominance des lésions du crâne . Ceci s’explique par le fait que le crâne
peut être concerné dans beaucoup de mécanismes possibles de
traumatismes [30,31,32] , parmis lesquels la commotion célébrale
avait
occupé le premier rang avec une fréquence de 42,20%.
Ce résultat est comparable à celui de TRAORE M [31] qui avait trouvé
28,67% de traumatisme cranio-encéphalique.
6- Nature des lésions
Les lésions de toutes natures ont été observées dans notre étude, les parties
molles (contusion et plaies) 62,49% des cas sont les plus fréquentes car elles
sont les lésions les plus vulnérables. Ce résultat est conforme à celui de
VARANGO G et al [16] qui ont trouvé 68,4% des contusions et plaies.
7- Selon le type et le siège des fractures
7-1- Fractures ouvertes et siège
La fracture ouverte de la jambe avait été la plus fréquente avec 60,09% des
cas dans notre étude. Cela s’explique par la situation superficielle des os de
la jambe.
Elle est due le plus souvent à des traumatismes violents avec souvent perte
de substances cutanées osseuses et émaillées de complications infectieuses ;
elles trouvent leur traitement dans l’indication de fixateurs externes [33].
Elles peuvent se rencontrer dans les différents types d’accidents [34]
49
8- Siège des luxations
La luxation de l’épaule avait été la plus fréquente dans notre étude avec
44,73%, suivie du coude 32,45%.
Cela pourrait s’expliquer par la situation anatomique de cette articulation :
-
c’est l’articulation la plus mobile du corps humain,
-
la faible musculature de cette articulation.
Ce résultat est comparable à celui de HOWELL et al [35] qui avaient trouvé
38,9% de luxation de l’épaule.
9- Traitement
Au cours de notre étude, le traitement médical a prévalu avec 56,89% et
faisait
appel
myorelaxant),
aux
(antalgique,
20,49%
des
anti-inflammatoire,
malades
ont
bénéficié
antibiotique
du
et
traitement
orthopédique, 3,99% des malades ont reçu un traitement chirurgical et
18,68% de traitement par kinésithérapie. Cette fréquence élevée de
traitement médical pourrait s’expliquer par le fait que beaucoup de nos
malades étaient des blessés légers.
VARANGO G et al [16] trouvent que 50,9%des lésions traumatiques du
corps
humain
se
traitent
médicalement,
44,5%
se
traitent
chirurgicalement et 24,6% des lésions se traitent orthopédiquement
-
La basse prévalence du traitement chirurgical s’explique par le
manque de matériels pendant la période de notre étude .
50
CONCLUSION
ET
RECOMMANDATIONS
51
1- CONCLUSION
Notre étude a porté sur 5127 patients traumatisés admis au service des
urgences chirurgicales et au service de chirurgie orthopédique et de
traumatologie de l’H.G.T. Elle nous a permis de cerner certains aspects de
la traumatologie à l’HGT.
fréquence élevée du traumatisme 86,02% ;
Le sexe masculin était le plus touché 68,22% ;
La fréquence des adultes jeunes atteints 21-30 ans étaient de 48,2%.
L’étiologie est dominée par les accidents de la voie publique 59,21%,
suivie de CBV 25,33%.
Le traumatisme crânien était le plus retrouvé et la lésion des parties
molles était la plus fréquente 70,61%.
La luxation de l’épaule était la plus fréquente avec 44,73%.
Parmis les fractures ouvertes observées celles de la jambe avait été la
plus fréquente avec 60,09%.
Le traitement le plus sollicité avait été le traitement médical avec
56,89% suivi du traitement orthopédique avec 20,49%.
Nous déplorons une déperdition importante des malades relative à notre
structure hospitalière (15 salles pour 67 lits ) ; le nombre pléthorique des
blessés de la route , la tenue incorrecte des registres ,la recrudescences du
nombre des tradi-thérapeutes ,des consultations externes non enregistrées .
52
2- RECOMMANDATIONS
Aux autorités publiques
Une vulgarisation des mesures de prévention des accidents de la voie
publique et du travail ;
Lutter contre la délinquance l’alcool et la drogue.
Créer des unités médico-légales pour les victimes de CBV permettant
une meilleure collaboration entre médecin et magistrat ;
Le respect obligatoire des codes de la route.
Renforcer les mesures de sécurité aux frontières en vue d’assurer un
meilleur contrôle du trafic des armes légères .
Aux autorités sanitaires
Mettre sur pied des équipes de spécialistes fonctionnant 24/24 heures
pour la prise en charge des sujets victimes de ces accidents
Assurer une meilleure prise en charge des blessés victimes de ces
accidents sur le plan psychologique afin d’assurer leur réinsertion
sociale.
Le médecin ou infirmier doit tenir un registre de déclaration
d’accident pour un suivi correct de ces blessés.
La mise sur place de structures spécialisées assurant le ramassage des
patients.
Aux personnels de santé
La formation et le recyclage du personnel de santé
53
Aux usagers
Respect du code de la route
Sécurité des portières de véhicule et le port obligatoire des ceintures
de sécurité
La vérification périodique et inopinée du système de freinage, des
pneus et des phares.
Exigence catégorique dans la délivrance des permis de conduire.
Exiger le contrôle de l’alcool et de la drogue en cas d’accident
54
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
55
VII- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1 - NAKAJINA.
Discours attention, une vie fragile, refusons la violence et la négligence.
Mag OMS, Santé Monde, 1993 ; 1.
2 - HAMMOND Y, WARD C.G.
Institution : department of surgery univerty of Miami school of medecin,
Flatitle: Buns in octogenarians.
Souther med Jr, 1981, 84.
3 - TIMBO M.
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traumatisme ostéo-articulaire à l’HGT sur 18 mois.
Mémoire, Bamako, 2000-2001.
4 - AMONKOU A et al
Traumatologie
routière
en
Côte
d’Ivoire
(Yopougon) :
incidence
économique.
2ème journées de la SARANF 3,4 et 5 Décembre : 133-149.
5 - ZTARK F, TENTILLER E, THICORPI M, LASSIE P, PETIT JEAN
M.E, MASSON F, MAZIORE J, DABADIE P.
Epidémiologie et prise en charge initiale de 382 traumatismes thoraciques.
37èm Congrès de la SFAR.
6 - SHORT
Les accidents de la circulation routière : étude du center for disease
d’Atlanta .Paris Match 1990.
56
7 - DIAW M.
Les traumatismes physiques par agression au Sénégal : aspects cliniques,
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Etude médico-légale des coups et blessures volontaires dans le service de
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9 - GOT Cl
Les lésions de la pathologie routières aspect anatomo-pathologique
Hôpital Raymond Poincaré 104 boulevard Raymond Poincaré 92380
Garches N° 92 Mars-avril 76
10 - VALLIN CHESNAIS
Législation routière code de procédure pénale.
Paris France 1967.
11 - DUVAL et AL :
Enquête européenne sur les accidents domestiques et loisirs , accidents
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57
12 - Koffi et AL : adénis LY TIMIT KONAN AM YEBOUET Y EHUA
AMANGOUA ES CAMARA COULIBALY
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ASSI MH IMBERV
Les intoxications , cyanhydriques par ingestion d’amande amère mise au
point à propos d’un cas réa soins intensif Med
d’urgence 12P-149-
153 - 1996 .
13 - OUOLOGUEM .B
Epidémiologie des urgences pédiatriques au service des urgences réa de
l ‘HGT thèse Med Bko 1997-98 N°36
14 - SOGODOGO ; A
Les accidents domestiques chez les enfants de o à 12ans au service des urgences chirurgicales
de l’HGT thèse Med Bko 2000-2001 à propos de 157 cas.
15 - Genety J et Brunet GUELYZ
Traumatismes sportifs et pratique courante. Vigot Editions . Paris 1980. collection sport et
enseignement . DP 26, 29,PP 280 281.
16 - VARANGO G et al.
Chirurgie orthopédique et ambulatoire, aspects lésionnel et thérapeutique.
Rev Marociane Chir Orth et Trauma 1997; 6.
17 - THIAM S.M.
Les aspects, le traitement et l’évolution des complications du traitement
traditionnel des fractures, à propos de 98 cas, à l’hôpital national de Kati.
These Med, Bamako, 1999. N°12.
58
18 - DIARRA B.M.
Orthopédie-traumatologie traditionnelle au Mali : des techniques
thérapeutiques aux complications.
Thèse Med, Bamako, 1979. N°28.
19 - LERAT J.L et col.
Fractures luxations tarsométatarsiennes et phalangiennes.
Rev Prat 1983.
20 - DIARRA S.
Etude des traumatismes abdominaux à propos de 40 cas observés au
« Point G ».
Thèse Med, Bamako, 1980. N°183.
21 - BARSOTTI J, DU JARDDIN C, CANCEL J.
Guide pratique de traumatologie.
Edit Masson (Paris) ; 1995. 272.
22 - DIARRA E.
Aspects épidémiologiques et cliniques des amputations effectuées dans le
service de traumatologie de l’HGT.
Thèse Med, Bamako, 2000.
23 - DIOMBANA M.L, ;
Trauma cranio-maxillo-faciaux dans le service de stomatologie de l’Hôpital
de Kati (Mali), à propos de 78 cas.
Med Afr Noire 1994 : 89 : 475-475.
59
24 - MOSHY J, MOSHAHY, LENAPA.
Prévalence of maxillo mandular fracture en mainland.
Tanzanie ESAT Afr Med Jr 1986; 73: 172-175.
25 - ABIOSE B O.
The incidence and management of the middle third facial fracture at
univerty college hospital Ibadan Nigearia East Afr Med Jr 1981; 3 : 164-173.
26 - KOUAME A E.
Morbidité hospitalière par traumatisme en ORL, à propos de 200 cas
colligés dans le service ORL du CHU de Cocody sur 5 ans 1983-1988
These Med, Abidjan, 1989.
27 - TERNON Y.
Trauma abdominal et ses effets. Mécanisme anatomie pathologie et gravité.
Rev Prat 1963 ; 13 : 26-53
28 - COULIBALY B.
Etude des traumatismes du thorax dans les service des urgences et de
traumatologie de l’HGT.
These Med, bamako, 2000. N°65.
29 - N’GUETSA N, GOUNE Ch.
Entorse de la cheville dans le service de traumatologie et de chirurgie
orthopédique à propos de 86 cas.
These Med, Bamako, 2001. N°57
60
30 - ASCOFARE Ick
Etude épidémiologique des comas dans le service des urgences
réanimations de l’Hôpital Gabriel Touré.
These Med , Bamako, 1992. N°49.
31 - TRAORE. M
Contribution à l’étude des traumatismes cranioencéphaliques à l’HGT, à
propos de 60 cas. Thèse Med, Bamako, 1986.
32 - TOUNKARA C.
Problèmes posés à l’anesthésie réanimation face aux poly-traumatismes à
l’HGT.
These Med, Bamako, 1989. N°30.
33 - PATELA.
Abrégé de traumatologie.
Paris, 1983.
34 - ZAHLAOUI Y, WITVOETY.
Fracture de jambe.
EMC, (Paris), App locomoteur, 9-1981, 14-086A.
35 - HOWEL S.M., GALINAT B.J.
Clinique orthopédique.
EMC, 1989. 243-122.
61
ANNEXES
62
Fiche d ‘enquête
I- IDNETIFICATION DU MALADE
Nom :
Age :
Profession :
Prénom :
Sexe :
Ethnie :
II- Les causes traumatiques
Accidents de la voie publique
Coups et blessures volontaires
Accidents du travail
Accidents domestiques
Accidents du sport
Les lésions traumatiques
A-Crâne et Face
Traumatisme crânien :
Les fractures des os de la face
et avec PCI
*maxillaire supérieur O
et F
*maxillaires inférieur
et F
*orbitaire O
Les fractures des os du Crâne :
* frontale O
et F
et F
* Pariétale O
et F
*Occipitale O
et F
*Temporale O
et F
Plaie : * Cuir chevelu
* Face
B – Rachis cervical
Luxation
Conclusion
Fractures
Plaie
63
C – MEMBRE SUPERIEUR
Ceinture scapulaire
Luxation acromio-claviculaire
Luxation gléno huméral
Fractures : * clavicules O
et F
* omoplate O
* humérus
et F
O
et F
* acromion O
et F
* apophyse coracoïde O
Conclusion
et F
Plaie
1- coude
- Luxation
- Fractures O
- Conclusion
- Plaie
et F
O
2 – Avant bras
- Radiers
- Luxation
- Ulna
- Fractures
Ou (cubitus)
O
et F
- Contusion
- Plaie
3 – Les os du carpes
- Fractures
et F
- Contusion
- Luxation
- Plaie
4 – Métacarpes et les phalanges
- Luxation
- Fractures O
- Contusion
- Plaie
et F
F – REGION DORSO- LOMBEUR
- Fractures
- Contusion
- Luxation
- Plaie
64
LE BASSIN
- Fractures O
et F
Luxation
Plaie
- Contusion
G – MEMBRES INFERIEURS
1 – Cuisse
- Fractures
O et F
- Contusion
Plaie
2 - Genou
-Luxation
Fracture de la rotule O
Plaie
et contusion
3 - Jambe
- Fractures
O
- Contusion
et F
- Plaie
4 - Cheville
- Luxation
- Plaie
- Fractures
- Contusion
5 - Pied
- Fractures
Torse
- Luxation
métatarse
Phalange
- Contusion
- Plaie
VI TRAITEMENT
Médicale
Orthopédique
Chirurgie
Kinésithérapie
et F
1
FICHE SIGNALETIQUE
TITRE DE LA THESE
Etudes des aspects épidémiologiques lésionnels et thérapeutiques des
traumatismes ostéo articulaires à l’ HGT
Auteur : Nom Diarra
Prénom : Néguésson
Année :Janvier 2000 à Decembre 2000 ville de soutenance :Bamako
Pays d’origine :Mali *
Lieu de dépôt :Bibliothèque de la faculté de medecine ;de la pharmacie et
d’odonto stomatologie du Mali
Secteurs d’intérêt :Urgences chirurgicales ;service de chirurgie
orthopédiques et traumatologiques
Le but de notre travail tait l’étude des aspects épidémiologiques ,
lésionnels et thérapeutiques du traumatismes ostéo-artculaire à l’HGT.
Cette étude s’est deroulée au service des urgences chirurgicales et au
service de chirurgie orthopédique et traumatologie de l ‘HGT sur une
période de 12 mois.
Les hommes ont été les plus touchés , l’étiologie reste dominée par les
accidents de la voie publique ,les parties molles ont été les plus lésées , le
crâne a été le plus traumatisé et le traitement médicale a été le plus utilisé .
Les mots clés : traumatisme , traumatologique , orthopédie .

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