Ne plus archiver de documents papier dans mon organisation ? Oui
Transcription
Ne plus archiver de documents papier dans mon organisation ? Oui
Ne plus archiver de documents papier dans mon organisation ? Oui ! Mais comment ? Destruction de l’original papier après numérisation Les limites légales d'une administration zéro-papier Il existe de multiples avantages à numériser des flux identifiés de documents d’une organisation : diminution du volume de papier, accessibilité de l’information, augmentation de la sécurité, réduction des coûts n’en sont que quelques exemples. Le cadre légal actuel ne comporte pas d’affirmation générale quant à la dématérialisation de l’entier des papiers d’une administration. Il est en revanche possible par différents mécanismes techniques d’augmenter la force probante d’un document numérisé. Il est important de comprendre les enjeux autour de la preuve de l’authenticité et de l’intégrité d’un titre : en cas de litige, la valeur de ce dernier pourrait être remise en cause et perdre sa valeur probante. Un document digitalisé qui ne respecterait pas certaines règles pourrait dès lors ne pas être reconnu par le juge. La réduction du risque par la réglementation interne L’organisation interne de l’administration et l’application de standards adoptés par elle influent sur la force probante du titre. Lorsqu’un document est remis en cause, ces précautions font office de mesures de prudence et diminuent ainsi de manière conséquente les risques que le juge ait des raisons de douter de l’authenticité du titre dont l’original papier a été détruit. Concrètement, cette responsabilité se traduit par l’élaboration d’une organisation interne claire et systématique. L’adoption de standards, la documentation de l’organisation du processus de dématérialisation et la mise en œuvre d’un système de contrôle qualité sont autant de mesures permettant de prévenir les doutes sur l’authenticité du titre. Il est capital d’instruire les usagers dans ce sens, en élaborant des directives internes. La destination du document La détermination de la nature du document est une étape-clé du processus. Les exigences légales étant hétérogènes, l’étape de la qualification du document à numériser doit être exempt d’erreur au risque d’y appliquer par la suite un processus erroné privant ainsi le titre de ses qualités probantes. Le droit comptable Lorsque les bases légales sur la conservation de données sont rigoureusement observées (Olico), les originaux n’ont plus la nécessité d’être conservés en format papier, à l’exception toutefois de certains documents comptables spécifiques mentionnés à l’art. 958f CO. L’authenticité La régularité du document papier Lors de la conversion d’un document, la numérisation à l’aide d’un scanner fait disparaître certaines caractéristiques techniques en matière d’authenticité et d’intégrité. La question à garder à l’esprit est celle de la destination du document. Il faut vérifier s’il y a une présence d’indice qui devrait permettre de décider du sort du document : suppression ou conservation de l’original papier. Intangibilité du document scanné Pour conserver l’intégrité d’un document, il est nécessaire que certaines étapes échappent au contrôle de l’utilisateur. Cela s’explique par le risque que ce dernier en manipule le contenu et porte ainsi atteinte à l’intégrité du titre. SCSE Le but de la loi est de fournir le cadre et les instruments permettant d’attribuer à une signature électronique (qualifiée) une valeur juridique identique à la signature manuscrite. La signature électronique doit permettre de déterminer l’origine d’un document électronique (authenticité) et de vérifier que le document n’a pas été modifié (intégrité). Il existe différents types de certificats en fonction de la nature d’un document. Correspondance Le droit comptable commercial révisé ne mentionne plus le terme « correspondance ». Néanmoins, sa conservation reste obligatoire dans deux cas de figure : Elle peut d’une part constituer une pièce comptable, en tout ou en partie. D’autre part, il se peut que la correspondance ne soit pas constitutive d’une pièce comptable, mais qu’elle soit un élément de déclaration fiscal. Le droit fiscal L’OelDl établit les qualités nécessaires à la validité d’une signature électronique. C’est cet aspect qui est fondamentalement différent de ce qui prévaut en comptabilité. En effet, il est requis une « signature électronique avancée » délivrée par un fournisseur reconnu. Lorsque les bases légales sont rigoureusement observées, les originaux n’ont plus besoin d’être conservés en format papier. Notre solution Les outils Notre solution réunit les outils spécifiques permettant la dématérialisation et la destruction d’un original papier répondant au cadre légal de l’OelDI et de l’Olico : tebifiles-DEMAT Disponibilité Assurer la disponibilité des informations (l’application est accessible en temps réel et un mécanisme de sauvegarde / restauration est mis en place et testé). Archivage Distinguer les informations archivées des informatiques actuelles (cette distinction est paramétrée à l’aide des métadonnées). Journalisation Enregistrer les consultations et les accès au système de stockage des documents. Documentation L’infrastructure, l’organisation, les compétences, les instructions de travail, les procédures et les modes d'utilisation des supports modifiables doivent être actualisées et conservés. Intégrité Le mode de tenue, de saisie et de conservation doit garantir que les livres et les pièces comptables ne puissent être modifiés sans que la modification soit apparente. Des procédés techniques sont utilisés, qui garantissent l'intégrité des informations enregistrées. Horodatage Les licences M-Files La configuration d’un plan de classement La licence ChronoScan La configuration du workflow de validation des factures fournisseurs La documentation et la formation des intervenants L’intégration à un ERP Le module Trusted Digital Signatures de MFiles Certificat Certificat avancé émanant d’un fournisseur reconnu au sens de la SCSE. Par exemple : Organisation certificate on smart card/USB proposé par SwissSign. Mesures de prudences La liste des documents qui ne peuvent être détruits est précisé dans l’Olico. Il s’agit du rapport de gestion (bilan, compte de résultat et annexes) et du rapport de révision). Il est également nécessaire de conserver les contrats. Par mesure de prudences, tout original papier contenant une signature manuscrite devrait être conservé. Il est important de documenter le processus à l’interne et d’émettre des directives à l’ensemble des collaborateurs participants à la gestion des factures fournisseurs. Le moment où les informations ont été enregistrées peut être prouvé sans possibilité de falsification. Migration Lors de chaque activité de dématérialisation, la solution crée un procès-verbal détaillé qui est ensuite archivé automatiquement. Vous voulez en savoir plus ? [email protected]