théodore strawinsky (1907-1989) exposition
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théodore strawinsky (1907-1989) exposition
THÉODORE STRAWINSKY (1907-1989) EXPOSITION-VENTE DE DESSINS PLEXUS ART GALLERY, FRIBOURG 29 AOÛT-26 SEPTEMBRE 2009 La musique sur la cheminée III, non daté, plume et lavis sur papier, 30 x 21 cm Fondation Théodore Strawinsky Rue de Jargonnant 2 1207 Genève Tél. 022-786.13.42/Fax 022-786.13.74 E-mail : [email protected] www.theodorestrawinsky.ch Horaires en page 11 Plexus Art Gallery Rte Saint Nicolas de Flue 8 1700 Fribourg Tél. 026-321.54.35 E-Mail : [email protected] www.galleryplexus.ch Horaires en page 3 TABLE DES MATIERES L'exposition p. 2 Théodore Strawinsky et son art p. 4 Sa perception de l'art sacré p. 5 Le cardinal Charles Journet et le peintre croyant p. 5 Les liens de l'artiste avec Fribourg p. 6 Le catalogue raisonné des œuvres p. 7 Principales expositions p. 8 Repères biographiques : de Saint-Petersbourg à Genève p. 9 La Fondation Théodore Strawinsky p. 11 Extraits de presse p. 12 Repères bibliographiques, ouvrages parus p. 13 2 L'EXPOSITION Conçue en trois parties, l’exposition-vente présente le peintre de chevalet, le croyant et l’homme. Elaborée comme une rétrospective, la première partie présente près de quatre-vingt œuvres au crayon réalisées entre 1927 et 1975. Cette technique était très utilisée par Théodore Strawinsky pour les esquisses et les études, qui lui servaient de références indispensables pour les tableaux qu’il exécutait ensuite dans son atelier. "Pour le Chaland à Syracuse, j’ai travaillé une demi-heure sur place, le résultat de ce travail m’a servi de point de départ pour réaliser le tableau, lequel va plus loin sur le plan de la construction, de la recherche" Le chaland à Syracuse, graphite sur papier, 21 x 29 cm L’art monumental, autre sujet de prédilection du peintre, figure le deuxième volet de cette expositionvente. Fribourg abrite deux superbes exécutions en dalles de verre de l’artiste, l’une au sein de l’église du Christ-Roi, "cet immense catéchisme en lumière", ainsi que le qualifiait le cardinal Charles Journet. L’autre orne la chapelle de l’Evêché. Travaux préparatoires et photographies illustrent ces deux réalisations. Le troisième volet présente l’homme et sa famille à travers photographies et objets personnels. Le but de cette exposition-vente est de contribuer à la réalisation du catalogue raisonné des travaux de Théodore Strawinsky, dont l’aboutissement sera la publication d’un ouvrage de référence, la «bible» de l’artiste. Contact : Bernard Chassot Plexus Art Gallery Rte Saint Nicolas de Flue 8 1700 Fribourg Horaires : Tél. 026-321.54.35 E-mail : [email protected] www.galleryplexus.ch lundi à jeudi 15h-19h vendredi 15h-20h samedi 10h-12h/14h-18h Dimanche, uniquement sur rendez-vous 3 THÉODORE STRAWINSKY ET SON ART Très jeune déjà, Théodore Strawinsky dessine, peint, encouragé par René Auberjonois et Alexandre Cingria. Il cherche avant tout, et avec une grande persévérance, à acquérir un solide métier et un dessin rigoureux. Celui qu'il appelle son "maître", Georges Braque, suit de très près le jeune homme. André Derain lui apprend à manier la matière picturale, à préparer sa palette, à mélanger ses couleurs, et jusqu'à préparer ses toiles. Pablo Picasso veut lui apprendre à regarder : "avant tout va au Louvre", dit-il, ou encore : "le blanc est le grand maître de la couleur". Sur un plan théorique, Théodore Strawinsky fréquente l'académie André Lhote à Paris, de 1930 à 1932. Le classicisme et le cubisme lui apportent certains éléments du langage qui devient le sien, l'imprégnant de leur esprit. Il dit : "Je prends là où je sens que cela renvoie à quelque chose qui est déjà en moi. Les liens et les affinités de l'artiste avec des expressions picturales d'autres époques sont des racines indispensables avec le passé car elles assurent la continuité". Il insiste : "Je ne peins pas comme je vois, je peins comme je regarde". Il est très tôt peintre dans toute l'acception du terme. Il restera toute sa vie peintre de chevalet, comme il demeurera peintre d'art mural. Les deux expressions de son art toujours s'impliqueront et jamais ne se nuiront. Ses origines slave et orthodoxe, ainsi que sa vaste culture seront déterminantes dans le développement de sa personnalité et peut-être de manière plus évidente encore dans son œuvre religieuse. Le Cap Nègre, 1965, graphite sur papier, 25 x 33,5 cm 4 SA PERCEPTION DE L'ART SACRÉ L'espace architectural pose des impératifs que le peintre ne doit pas perdre de vue; il doit tenter de réussir l’union PEINTURE-ARCHITECTURE, quelque soit la technique choisie. Et la lumière ! Théodore Strawinsky se sent guidé par elle, lui attribuant une part créatrice dans son œuvre, en construisant la composition, les formes et les couleurs. Il trouve ces approches et ces contraintes passionnantes. Une préoccupation majeure l’habite, comme à chaque fois qu’il débute un nouveau travail : réunir dans un même élan la PLASTIQUE de la décoration et la dimension SPIRITUELLE exigée par la fonction du lieu. Et, comme il le dit : "(…) Il y a le respect, dans mon esprit, du THÈME qui prend, dans l'art mural, une importance particulière, surtout dans une église. Là il faut, et pour moi cela est essentiel, qu'il porte le fidèle à la prière, qu'il soutienne sa méditation et sa contemplation des mystères; il va de soi que l'œuvre doit être, à la fois, plastiquement valable et décorativement adaptée. Il s'agit, à mes yeux, d'incorporer les valeurs authentiques d'aujourd'hui à celles de l'art religieux chrétien depuis son origine(…)". A la question souvent posée de savoir s’il fallait être croyant pour peindre des sujets religieux, Théodore Strawinsky répond : "Non, il n'est pas nécessaire de croire pour peindre un sujet religieux, mais bien pour créer une œuvre religieuse. Je pense, et mon père le pensait aussi, qu'il faut avoir la foi pour produire une œuvre réellement religieuse… mais la foi ne remplace pas le talent". Théodore Strawinsky réalisant une maquette à l’échelle d’exécution pour la coupole de l’église du Christ-Roi, Fribourg. 1969 LE CARDINAL CHARLES JOURNET ET LE PEINTRE CROYANT 1935. Théodore et Denise Strawinsky se rencontrent à Meudon, chez Jacques et Raïssa Maritain, dont le cardinal Charles Journet est un intime. Celui-ci devient dès lors, selon les propres termes de la jeune femme "un guide spirituel et un ami vénéré". Les drames familiaux vécus par Théodore Strawinsky (décès de sa sœur Ludmilla, puis de sa mère Catherine) trouvent un écho personnel chez Charles Journet qui a traversé les mêmes épreuves et lui permettent de trouver les mots qui apaisent et réconfortent. Il accompagnera le peintre dans sa recherche spirituelle, le soutenant dans sa conversion au catholicisme, en 1940. Imprégnée de la philosophie de Maritain, pour qui le spirituel doit s’insérer dans le temporel, la collaboration de l’artiste et de 1960 Musée de l'Athénée, Genève l’ecclésiastique témoigne de leur parfait accord, l’un illustrant la vision de l’autre en images lumineuses, réalisant un "catéchisme en lumière" dira même le cardinal. 5 LES LIENS DE L'ARTISTE AVEC FRIBOURG L'organisation de cette exposition-vente à Fribourg est, pour la Fondation Théodore Strawinsky, l'occasion de souligner le lien très fort entre l'artiste, la ville et le canton. Le premier contact de Théodore Strawinsky avec la terre fribourgeoise fut le résultat d'un triste évènement, le décès de Gaston Favarel, mandaté pour une série de vitraux en l'église Saint-Sulpice de Siviriez. Sa disparition en 1946 laissa ce travail inachevé. Théodore Strawinsky reprit le flambeau et termina les cinq vitraux manquants. Cette circonstance marque aussi le début d'une collaboration fructueuse avec les maîtres-verriers Herbert Fleckner et Michel Eltschinger, qui se s'achève en 1983 avec la réalisation des vitraux en la chapelle de l'hôpital de la Broye, à Estavayer-le-Lac. En ville de Fribourg, deux magnifiques ouvrages témoignent de l'investissement artistique et religieux du peintre. L'église du Christ-Roi, dans le quartier de Pérolles, abrite le "plus vaste ensemble biblique figuré de Fribourg, un immense catéchisme en lumière ", selon les termes du cardinal Charles Journet. La collaboration de Théodore Strawinsky pour la décoration intérieure de l’église du Christ-Roi a duré près de 20 ans et ne s’est pas résumée à la création des vitraux de la nef, du chœur et de la coupole. En effet, le Conseil de paroisse a approché le peintre dès 1964 en vue d’une réflexion globale sur les vitraux. Le projet s’est concrétisé en 1967 lorsque l’artiste s’est vu confier l’étude du thème général de l’ensemble des vitraux de l’église et des chapelles, selon un cahier des charges très précis : Elaboration de la composition générale des vitraux de l’église et des deux chapelles en termes de couleurs : déterminer les valeurs de l’ensemble des vitraux, et pour chaque vitrail dans quelle gamme sera menée l’étude de détail, dans une "symphonie en ors", tonalité donnant le plus de luminosité Illustration des thèmes définis par le cardinal Charles Journet Proposition du matériau à utiliser Supervision des décorations ultérieurement exécutées par d’autres artistes (dans les deux chapelles) Les vitraux, exécutés en dalles de verre, sont posés successivement en 1971 (église), en 1977 (chapelles, réalisations de Yoki et Bernard Schorderet) et en 1981 (arc de lumière au-dessus de l'orgue). Lorsqu'on demande à Théodore Strawinsky ce que signifie pour lui l'œuvre réalisée en l'église du Christ-Roi, il répond : "Elle signifie pour moi l'occasion exceptionnelle d'un échange sur une vaste échelle entre architecture et verre coloré. Là était le problème. Il était pour moi impressionnant, intimidant et exaltant de travailler dans une architecture où tout avait été pensé, y compris le rôle de l'élément lumière couleur." En 1974, l'Evêché lui commande deux vitraux pour sa chapelle, L'Annonciation et Les clés de Saint-Pierre. Les clés de Saint-Pierre, 1974 Dalle de verre, 207 x 122 c m Evêché de Fribourg «AUTOUR DU CHRIST-ROI», SOUS LA CONDUITE DU MAITREVERRIER MICHEL ELTSCHINGER POUR UNE VISITE DE SON ATELIER, PUIS DU CHRIST-ROI AVANT DE TERMINER LA VISITE A LA GALERIE. LE 19 SEPTEMBRE A 15 HEURES, A L’ATELIER DE MICHEL ELTSCHINGER, ROUTE DE MATRAN 4, VILLARSSUR-GLANE 6 LE CATALOGUE RAISONNÉ DES ŒUVRES La Fondation Théodore Strawinsky commémorera en 2014 le 25e anniversaire de la disparition de Théodore Strawinsky. A cette occasion, la Fondation souhaite rendre hommage au talent du peintre en publiant le catalogue raisonné de ses œuvres. Ce projet répond au vœu très cher de Denise Strawinsky, épouse du peintre. Le catalogue raisonné des œuvres de Théodore Strawinsky constituera un outil de travail fondamental pour l'œuvre de l'artiste, car il permettra, par cet ouvrage de référence, d'avoir une vision la plus complète possible de sa production et la fixera dans l'art et dans le temps. Dans ce but, la Fondation a commencé, dès 2008 à rassembler toutes les données existantes sur ses travaux et recherche tout propriétaire d’œuvre. Le repérage et l’identification des œuvres de l’artiste comportent plusieurs phases. Les données existantes dans l’inventaire de la Fondation, telles que carnets de commande et de vente, catalogues d'exposition annotés, listes dressées lors de déménagements, sont complétées par les informations que les collectionneurs communiquent. Une fiche de renseignements-type permet de guider les personnes concernées et de cibler plus précisément les informations souhaitées. Cette fiche est disponible au téléchargement sur le site Internet de la Fondation, rubrique NEWS. (http://www.theodorestrawinsky.ch) Les détails rattachés à une œuvre sont très importants car ils permettent de mieux comprendre l’artiste et les circonstances de la création de l’œuvre. Les anecdotes, les conditions d’acquisition ou les contacts que les collectionneurs ont pu avoir avec Théodore Strawinsky ou son entourage peuvent se révéler être une "mine d'or". La Fondation est aussi intéressée par la correspondance échangée avec l'artiste. Les lettres indiquent souvent des évènements particuliers comme les dates de ses changements de domicile, ses voyages, ses lieux de séjour, ses relations personnelles et aident à l’identification ainsi qu’à la datation de certaines œuvres. Les informations collectées sont destinées à l’usage exclusif de la Fondation. Celle-ci s’engage à ne pas divulguer, céder, vendre, louer, commercialiser, donner, ou prêter à des tiers les coordonnées des collectionneurs ou toute autre information personnelle ou professionnelle, dans le respect de la loi sur la protection des données (LPDP). Denise Strawinsky, 1935, huile sur toile, 81 x 65 cm 7 PRINCIPALES EXPOSITIONS Environ soixante expositions personnelles marquent la carrière de Théodore Strawinsky de 1927 à 1989, auxquelles s'ajoutent 10 expositions posthumes organisées par la Fondation Théodore Strawinsky. Il fut régulièrement exposé à Genève, Paris, Neuchâtel, Montreux, Fribourg, mais également à New-York, Londres, Rome ou Milan. Nu, non daté, plume et lavis, 22,5 x 16 cm Quelques expositions à titre d'exemple : 1927 1933 1942 1945 1950 1959 1966 1974 1977 1983 1988 Paris, galerie Quatre Chemins Genève, Musée de l'Athénée Zürich, galerie Aktuaryus Berne, Kunsthalle Fribourg, Musée d'Art et d'Histoire Rome, galerie l'Obelisco Fribourg, Musée d'Art et d'Histoire (Rétrospective, catalogue) Neuchâtel, Musée d'Art et d'Histoire Le Mans, Musée de Tessé Paris, galerie Suisse Neuchâtel, Musée d'Art et d'Histoire (Rétrospective, catalogue) 1993 1995 1999 2003 2005 2005 Genève, Musée de l'Athénée (Hommage) Romont, Musée du Vitrail Montreux, Maison Visinand (catalogue) Paris, Espace Châtelet Victoria Genève, galerie Horizon Montreux Art Gallery (exposition collective, invité d'honneur) 2006 Musée Neuhaus, Bienne (Rétrospective, monographie) 2009 Fondation 2 du Montreux Jazz Festival, château de Chillon (décors de Petrouchka) 8 REPÈRES BIOGRAPHIQUES : DE SAINT-PETERSBOURG À GENÈVE Théodore Strawinsky voit le jour le 24 mars 1907 à Saint-Petersbourg, fils aîné du compositeur Igor Strawinsky et de Catherine, née Nossenko. 1910-1914 Installation de ses parents à Montreux pour l'hiver, l'été se passe dans la propriété d'Oustiloug, en Ukraine 1914-1920 Déclaration de la 1ère guerre mondiale, la famille reste en Suisse. Perte de la nationalité russe et installation à Morges 1920 Départ définitif de Suisse. Installation à Garches, chez Coco Chanel 1921-1924 Eté, installation à Anglet, Pyrénées-Atlantiques. A l'automne, déménagement à Biarritz 1925-1931 Installation à Nice 1927 Première exposition personnelle à Paris, galerie Quatre-Chemins. Dès lors, 53 expositions personnelles, en Suisse, en Europe et à New-York, lui seront consacrées jusqu'à son décès Igor Strawinsky, père du peintre, 1925, huile sur toile, 46 x 38 cm 1930-1932 Suit les cours de l'Académie André Lhote à Paris 1931-1934 La famille déménage à Voreppe, près de Grenoble 1932 Premiers décors de théâtre pour Loire, d'André Obey, Paris, théâtre du Vieux Colombier. S'ensuivront 13 autres commandes pour des costumes et décors, en France et en Suisse 1935-1939 Installation de la famille à Paris Premières illustrations de livre pour Les fourberies de Scapin, de Molière, Paris. Éd. G.L.M. (Guy Levis-Mano). 16 autres travaux figureront dans divers ouvrages 1936 Catherine Strawinsky, mère du peintre, 1925, huile sur toile, 46 x 38 cm Epouse Denise Guerzoni, fille du peintre Stéphanie Guerzoni, élève de Hodler 1940-1942 Séjour au Mans, puis installation du couple en Haute-Garonne. En 1941, Théodore est interné au camp de Recebedou pendant quelques mois. A l'automne, arrivée en Suisse. 9 1946 Théodore et Denise accueillent dans leur foyer leur nièce Catherine, dont les parents Ludmilla et Youri Mandelstamm-Strawinsky sont décédés. Adoption en 1952 1948 Première commande pour une œuvre monumentale, cinq vitraux pour l'église paroissiale de Siviriez, Fribourg. 36 autres réalisations, peintures murales, vitraux, dalles de verre, mosaïque, tapisserie de haute-lisse, gravure sur marbre se poursuivront jusqu'en 1983 Publication de son livre Le message d'Igor Strawinsky - Lausanne, éd. F. Rouge (première édition) 1973 Publication de son livre Catherine and Igor Stravinsky a Family Album - Londres, éd. Boosey & Hawkes 1976 Reçoit la médaille d'argent Arts, Sciences, Lettres décernée par l'Académie française 1977 Promu Commandeur de l'Ordre de St-Grégoire le Grand pour "services rendus à l'église par son art" par le Pape Paul VI 1987 Réalise sa dernière œuvre et pose ses pinceaux, atteint par la cécité 1989 Décès le 16 mai à Genève. Repose au cimetière russe de Sainte-Geneviève des Bois (France). Page de dessins I, non daté, graphite sur papier, 36 x 31 cm 10 Les deux branches, non daté, graphite sur papier, 14,5 x 19,5 cm LA FONDATION THÉODORE STRAWINSKY La Fondation Théodore Strawinsky est une fondation à but non lucratif, créée le 22 novembre 1991 à Genève. Sa mission première est de promouvoir l'œuvre de Théodore Strawinsky. Elle autorise et favorise des expositions et des catalogues, des publications de livres et d'écrits. Depuis 1992, elle décerne annuellement le Prix Théodore Strawinsky, destiné à récompenser, sur concours, un jeune diplômé de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Genève. Le Conseil de Fondation, composé de huit membres, gère également le patrimoine issu de l'héritage de Théodore Strawinsky regroupé dans un fonds constitué de l'œuvre pictural de Théodore Strawinsky : huiles, pastels, aquarelles, gouaches, lithographies, gravures, mines de plomb. S'y ajoutent une bibliothèque, les écrits de l'artiste, ainsi qu'une importante collection de photographies, dont celles de son père Igor Strawinsky. La quasi-totalité des maquettes et travaux d'approche de son œuvre religieuse (vitrail, fresque, mosaïque) a fait l'objet d'un don au musée Suisse du Vitrail à Romont en 1995. En 1997, la Commune de Montreux en Suisse et la Fondation Théodore Strawinsky ont conclu un accord de dépôt pour l'ensemble de ce patrimoine dans les Archives de Montreux, assurant ainsi la pérennité et la sécurité de l'œuvre du peintre. Théodore Strawinsky, 1985 Contact : Sylvie Visinand, archiviste de la Fondation Fondation Théodore Strawinsky Rue de Jargonnant 2 1207 Genève Tél. 022-786.13.42 / Fax 022-786.13.74 E-mail : [email protected] www.theodorestrawinsky.ch Horaires : lundi-mercredi 9h-17h jeudi 8h-12h 11 EXTRAITS DE PRESSE SCHNORF, Mireille, "Dessins de Théodore Stravinski à Montreux : Le cercle des parents et amis" (…) Ses paysages de maisons et d'arbres romains, ses ports aquarellés ont une grâce immédiate et l'on s'attache à certain rivage marin dont l'extrême sobriété du crayon rend à merveille l'atmosphère d'infini paisible. (…) GIULIANI, Jean-Pierre, Le Nouvelliste, "Un Stravinski pour les yeux", 16.06.2000 (…) Son œuvre est unique d'authenticité. Il nous révèle la plénitude d'un art de l'homme fait pour dieu. CHAUVY, Laurence, Le Temps, "Strawinsky, peintre sensible", 01.02.2001 (…) Les peintures et dessins se font plus ou moins cubistes, à la manière d'André Lhote, dont Strawinsky fut l'élève à Paris, et plus ou moins libres et légers. Les aquarelles dénotent une facilité et une liberté particulières, la délicatesse des coloris se voyant harmonisée à la finesse du dessin premier (Saint-Tropez, maison rose ou Bord du lac, ou encore ces Jeux de branchages dont il nous semble entendre le tapotement contre la fenêtre). PELLET, Claude, Accrochages, "Théodore Strawinsky artiste aux multiples facettes", n° 24, fév. 2004 (…) Le noyau familial et l'environnement où grandit l'artiste l'ont conduit à choisir parmi d'illustres exemples pour la conquête de son propre style. Il a emprunté aux impressionnistes et aux cubistes. Son génie s'est assimilé cette conjugaison qui détermine son expression indépendante de toute école. Le jeune peintre se rend compte que la grande révolution du cubisme est terminée. Il faut en garder l'essentiel sans se compromettre avec ses excès. La personnalité de Théodore Strawinsky est assez forte pour s'opposer à ce qui ne deviendra que mode et dépassement de la nature. (…) CAMUS, Brigitte, Antiquaires contact, "Théodore Strawinsky, Mozart de la peinture"; 01.11.2003 (…) Certes, la mémoire de Picasso et de Cézanne habitent le jeune créateur et imprègne ses grands compositions cubistes colorées à la fois lyriques et construites mais lorsque l'on ouvre les cartons qui contiennent ses dernières aquarelles, des paysages peints durant les années qui précédèrent sa mort on constate qu'il s'est affranchi de tout. Quelques taches et des lignes épurées nous jouent sur le papier la petite musique divine de celui qui aimait dire "je ne peins par comme je vois mais comme je regarde". Celui que Braque qualifiait de "terriblement doué" sait faire transparaître "l'âme des choses" et des êtres dans ses portraits -souvent tristes- alors que la joie prédomine dans les paysages et ses natures mortes "terriblement vivantes" de par leur mouvement. (…) D.R., Tribune de Genève, "Théodore Strawinsky", 06.10.2005 (…) Très apprécié dans les années 40 e 50, son œuvre semble au purgatoire. La Galerie Horizon s'appliquera dès dimanche à l'en sortir, direction paradis. F.R., Le Journal du JuraI, "Jeux de lumière d'un cubiste progressiste", 19.10.2006 (…) La lumière est l'élément central qui caractérise son œuvre, dessinant le contour de ses modèles, définissant la profondeur d'une toile. (…) 12 CHW, Le Quotidien jurassien, "Le Musée Neuhaus présente une vaste rétrospective…", 20.10.2006 (…) Les œuvres exposées, regroupées par périodes et par thèmes, montrent toutefois un artiste polyvalent, qui excelle dans toutes les techniques qu'il pratique, et éclaire la cohérence de son évolution. (…) SAP, Der Bund, "Zeitlebens Kubist und Klassizist", 04.11.2006 (…) Stets ist Strawinskys Arbeit einem harmonischen Dazwischen, einem wohltemperierten Ausgleich verpflichtet : Als Kubist und Realist zugleich schuf er Werke, die das Spannungsfeld zwischen diesen Kontrasten ausloten und sich schwerelos zwischen kubistisch geprägter Abstraktion und einem manchmal veristischen Realismus bewegen. REPÈRES BIBLIOGRAPHIQUES A.C., "En marge d'une exposition à l'Athénée. Théodore Strawinsky n'e s'est jamais révolté contre son père", Tribune de Genève, 25-26.02.1964 Fondation Théodore Strawinsky, COR 04, correspondance Denise et Théodore Strawinsky/Charles Journet, 1934-1975 Fondation Théodore Strawinsky, OM 03, correspondance 1964-1982 au sujet du Christ-Roi, Fribourg Fondation Théodore Strawinsky, TRAV 01, curriculum-vitae "religieux", en vue d’une audience avec Paul VI et la décoration reçue en 1977 GIRARD, Benoît, "Théodore Strawinsky musicien de la couleur", L'Echo Illustré n° 49, Genève, 8.12.1979 http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Journet IVERNOIS, Roger d', "Le portrait de la semaine. Un peintre qui dit "non" à la peinture abstraite", Journal de Genève, 13-14.10.1984 MAGNENAT, François, "…de l’huile et du pastel.. !", Radio Suisse Romande, 03.11.1979 MAGNENAT, François, "Interview de Théodore Strawinsky pour le centième anniversaire de la naissance d’Igor Strawinsky", Réalités, Radio Suisse Romande 2, 17.06.1982 M.D., "Le Lavandou. Les vacances de Théodore Strawinsky : "Se laisser vivre tout en travaillant", NiceMatin, 31.07.1976 Les verrières de Théodore Strawinsky : Eglise du Christ-Roi Fribourg, Fribourg : paroisse du Christ-Roi, 1974 Vie paroissiale du Christ-Roi, bulletins 1968-1971 ZERMATTEN, Maurice, Théodore Strawinsky : L’œuvre monumentale, Anzola d’Ossola : Fond. Arch. Enrico Monti, 1990 OUVRAGES PARUS Théodore Strawinsky, texte de Maurice Zermatten, Paris : éd. Galerie Suisse, 1984, 157 p., ill. coul. Théodore Strawinsky : L’œuvre monumentale, texte de Maurice Zermatten, Anzola d’Ossola : Fond. Arch. Enrico Monti, 1990, 165 p., ill. coul. STRAWINSKY, Théodore, Le message d’Igor Strawinsky, Lausanne, éd. de l’Aire 1980 (réédition), 127 p. Les dessins de Théodore Strawinsky, textes de Denise Strawinsky et Edith Carey, 1999 (catalogue d’exposition), 64 p., ill. coul. Théodore Strawinsky, textes de Sylvie Visinand et Margrith Fornaro, 2006 (monographie élaborée en complément de l’exposition rétrospective au Musée Neuhaus, Bienne), 158 p., ill. coul. et photos n/b 13