Rapport d`activité
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t eil e u c l D’ac amilia e r t f Lys ien Cen s t e e tr ndr d’en Fla 0 2 5 1 Ra d’a ppo r ct ivi t té L e centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys a été créé en 1999 ; son objectif est de renforcer les compétences des familles à résoudre les difficultés de relations intra-familiales. Au cours de l’année 2015 : 107 familles ont contacté notre centre, 87 familles ont été accompagnées soit 235 personnes différentes (153 parents et 82 enfants) accompagnées 52 familles sont venues pour la première fois. 305 entretiens honorés (209 en 2014) 2 E R I A MM SO OBJECTIFS4 ACTIVITÉ7 LE 1ER ACCUEIL LES ENTRETIENS FAMILIAUX LES GROUPES DE PAROLE ACTIONS COLLECTIVES VIGNETTE CLINIQUE SYLVIE ET SA FAMILLE 8 12 19 19 20 21 22 PARTENARIAT23 DYNAMIQUE PARTENARIALE MOYENS HUMAINS EQUIPE INVESTIE 24 27 28 CONCLUSION30 3 OB 4 JEC TIF S Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys a comme objectif principal de renforcer les compétences des familles à résoudre les difficultés de relations intra-familiales. De cela découlent des objectifs déterminant les différents axes de travail du centre : OBJECTIFS GÉNÉRAUX Renforcer et développer les compétences des familles à résoudre les difficultés des relations intra-familiales Prévenir les addictions par un accompagnement à la parentalité Accompagner, informer et conseiller les professionnels OBJECTIFS QUANTITATIFS Accompagner 80 familles en entretiens familiaux et/ou conjugaux Réaliser 200 entretiens de thérapie familiale Mettre en place deux groupes de paroles pour 10 séances par an Accueillir 40 personnes dans ces groupes Associer 10 partenaires qui s'investissent dans l'action Intervenir auprès de 10 professionnels du secteur OBJECTIFS QUALITATIFS Dresser une typologie du public accueilli Identifier la problématique et/ou difficultés intra familiales Identifier la problématique et/ou difficulté liée aux enfants Identifier les problématiques addictives au sein de la famille Analyser les modalités de prise en charge Identifier les familles dont l'accompagnement est arrivé à terme et les effets de l'accompagnement (Pour le dossier 2016) réaliser questionnaire d'évaluation par les familles cf remarques 2016 5 OBJECTIFS GÉNÉRAUX RENFORCER LES COMPÉTENCES DES FAMILLES À RÉSOUDRE LES DIFFICULTÉS DE RELATIONS INTRAFAMILIALES En effet, nous pensons qu’aider des familles en difficulté a une efficacité en terme : De prévention d’une part : permettre que le dialogue reprenne dans une famille, aider les différents membres de la famille à mieux se comprendre, débloquer des situations familiales en impasse, éviter que des troubles se pérennisent ; cela réduit le risque d’aboutir à des conduites déviantes pour les uns (ex. : conduites addictives) ou à une pathologie psychiatrique pour les autres (ex. : dépression). De soin d’autre part : quand existe une conduite déviante ou une pathologie d’un des membres de la famille avec des répercussions sur les autres membres, l’accompagnement de cette famille en thérapie familiale l’aide à mieux comprendre le sens et la fonction du problème, ceci permet de diminuer la souffrance et de trouver une solution plus adaptée au système familial. PRÉVENIR LES ADDICTIONS PAR UN ACCOMPAGNEMENT À LA PARENTALITÉ Le choix du Cèdre Bleu d’adosser à l’activité du CSAPA (Centre de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) un centre d’accueil et d’entretien familial est cohérent avec les objectifs cités ci-dessus. 6 En aidant les familles à développer leurs compétences (travail de prévention), pour certaines cela évitera de voir apparaître en leur sein des pathologies qui pourraient être du domaine de l’addiction ; on connaît, en effet, la très grande fréquence d’antécédents familiaux problématiques dans la population toxicomane. Pour d’autres, qui présentent des difficultés liées à des pratiques addictives d’un de ses membres, la thérapie familiale permettra de parler du problème en famille, pour mieux en comprendre le sens, pour ensuite s’en décentrer afin d’aider chacun à retrouver sa place et des relations plus saines, ce qui ne pourra qu’être aidant pour la personne en souffrance (travail de thérapie). En conséquence, développer une activité d’accueil et d’entretien familial dans un CSAPA permet à la fois : -- un travail de prévention des conduites addictives auprès de familles souffrant de dysfonctionnement familial et, -- un travail de soin pour les familles concernées par les questions d’addiction. QUATRE AXES D’ACTION -- Accueil et conseils aux familles et aux parents, -- Thérapie familiale -- Groupes de parole, -- Rencontres débats sur la parentalité et l’adolescence, A I T C TÉ I V 7 LE 1ER ACCUEIL L es entretiens familiaux s’adressent à tout couple, toute famille ou tout membre d’un couple ou d’une famille qui ressent le besoin d’une aide que cela soit pour un conseil, une écoute ou une thérapie familiale dès lors que cette famille est en souffrance. Les personnes prennent contact avec le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys soit en venant directement au centre, soit par téléphone, soit par courriel. N’ayant pas de secrétaire, les thérapeutes prennent les messages téléphoniques eux-mêmes et laissent donc le répondeur en service lors des entretiens familiaux afin de ne pas perturber les séances. En cas d’indisponibilité des thérapeutes, les personnes sont donc invitées à laisser leur coordonnées sur le répondeur téléphonique ; elles sont rappelées ensuite pour évaluer la demande. Une fiche « premier contact » est alors renseignée. En 2015, au moins 107 personnes différentes (public, professionnels) ont fait appel à notre centre : Essentiellement par téléphone (92% des cas), Le plus souvent en laissant un message sur le répondeur (80% des cas), Dans 5% des cas la personne s’est déplacée au centre, Et 3 familles nous ont contactés par courriel sur la boite mail du centre. LES ENTRETIENS SONT GRATUITS ; C’EST UNE VOLONTÉ POUR LE CENTRE D’ACCUEIL ET D’ENTRETIEN FAMILIAL FLANDRES LYS DE PERMETTRE À TOUTE FAMILLE, QUELLES QUE SOIENT SES CONDITIONS FINANCIÈRES, DE BÉNÉFICIER DE NOS SERVICES. 8 A -Modalités de prise de rendezvous Un rendez-vous est donné ensuite avec un ou deux thérapeutes, dans des délais assez rapides (quelques jours) si les personnes sont libres en semaine, avec plus de délais (quelques semaines) si elles souhaitent un rendez-vous le soir ou le samedi matin. Malheureusement, ces délais se rallongent d’attente de 15 à 20 familles en permanence) : (liste les moyens humains sont insuffisants pour répondre aux demandes nous devons faire face une augmentation de demandes venant d’autres secteurs débordés (en particulier les Établissements Publics de Santé Mentale et aussi le secteur privé, cliniques psychiatriques de la métropole lilloise). Notre centre commence donc à avoir de la difficulté à répondre rapidement aux demandes d’accompagnement (en 2015, 26 familles ont abandonné leur demande du fait des délais trop longs). Cette tendance préoccupante soulève la nécessité de renforcer l’équipe de thérapeutes familiaux. Les entretiens peuvent se faire dans deux lieux : Dans les locaux du Cèdre Bleu au 7 rue Sadi Carnot à Armentières, A Bailleul, dans une salle du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) que la municipalité met à notre disposition. En 2015, tous les entretiens ont eu lieu à Armentières. B -Secteur géographique des personnes s’adressant au centre 1. Selon les secteurs géographiques des EPSM : Secteur géographique EPSM Lille Métropole EPSM des Flandres Bien souvent lorsque le motif d’appel concerne un enfant, cet enfant cristallise sur lui la problématique familiale, c’est ce que nous appelons l’enfant symptôme. 2. Selon différents cantons : Nombre de contacts 52 (45 en 2014) = 49% 4 (3 en 2014) = 4% 9 (16 en 2014) = 8% 42 (37 en 2014) = 39% Total 107 D. Problèmes évoqués concernant l’enfant « symptôme » Des difficultés relationnelles : 71% des premiers contacts (72% en 2014) La proportion de familles venant d’un secteur éloigné du lieu des entretiens montre comment notre centre est repéré par un public et des partenaires d’un secteur plus large. 3. Détails pour 3 cantons : Armentières, Merville et Bailleul (65 familles en 2015, 64 en 2014) : Depuis 2014, l’action de notre centre est inscrite dans le CLS (Contrat Local de Santé) d’Armentières, Merville et Bailleul Canton d’Armentières Armentières Bois Grenier Capinghem La Chapelle d’Armentières Erquinghem lys Frelinghien Houplines Prémesques Total Canton de Merville Merville Le Doulieu - Estaires La Gorgue Haverskerque Neuf Berquin Total Canton de Bailleul Bailleul Nieppe Saint Jans Capelle Steenwerck Berthen Flêtre Merris Meteren Vieux berquin Total Un problème concernant un enfant : 30 cas sur 107 soit 28% (36% en 2014) Difficulté de la relation parent-enfant : 43 cas sur 107 soit 40% (33% en 2014) Nombre des contacts 70 (57 en 2014) = 65% 16( 28 en 2014) = 15% Canton Canton d’Armentières Canton de Merville Canton de Bailleul Autres cantons soit 46% (55% en 2014) Un mal-être, des difficultés psychologiques : 47% (32% en 2014) Un problème en rapport avec la scolarité : 24% (10% en 2014) Des conduites addictives : 15% (15% en 2014) Un passage à l’acte : 18% (10% en 2014) Autres : 12% (15% en 2014) En 2015, nous notons une augmentation des demandes d’aide pour des difficultés psychologiques et autres (inceste, victime de violence, trouble des conduites alimentaires, mesure de placement en accueil provisoire). Nombre de contacts 26 1 1 11 2 5 5 1 52=49% des contacts Nombre de contacts 1 2 1 4 = 4% des contacts Nombre de contacts 3 4 1 1 9 = 8% des contacts Dans 56% des cas, l’enfant « symptôme » est une fille (38% en 2014). La moyenne d’âge de ces enfants « symptôme » est de 15 ans. E - Objet de la première demande Demande de rendez-vous : 90% des premiers contacts Demande de conseil : 10% (7% en 2014) Demande d’information sur l’association :6% Demande d’information sur un thème précis : 3% Demande d’écoute : 2% Appel en situation de crise : 1% C. Motifs évoqués de la demande d’aide lors du 1er contact Une problématique de couple : 49 cas sur 107 9 F - Réponse du centre au 1er contact Proposition de rappel pour fixer un rdv : 80% des premiers contacts (81% en 2014) Prise de rendez-vous, 53% des familles qui ont contacté le centre ont obtenu un rendez-vous (78% en 2014) Entretien téléphonique : 10% Orientation vers un autre service : 14% (9% en 2014) Information sur le centre : 5% Quand le 1er contact téléphonique est l’objet d’un entretien téléphonique et d’orientation vers une autre structure, cela demande plus de temps de réponse aux professionnels (au moins 10 à 15 minutes d’entretien contre 5mn lors d’une évaluation de la demande pour prise de rendez-vous). En 2015, 26 familles n’ont pas donné suite : Il n’est pas facile de faire une demande d’aide familiale, il faut pour cela réussir à mobiliser les deux membres du couple en cas de thérapie conjugale ou toute la famille pour une thérapie familiale. Les délais pour avoir un rendez-vous étaient trop longs pour certaines familles ou compliqués à programmer du fait de leurs demandes (soir ou samedi). En cas d’orientation vers un autre service, les personnes ont été adressées : Au CSAPA le Cèdre Bleu pour 2 situations, Vers un thérapeute familial libéral pour 4 familles dont les horaires ne correspondaient pas avec nos disponibilités du moment, Vers une médiation familiale pour 2 familles, Vers un CMP (Centre Médico-Psychologique) pour adultes pour 2 familles, Vers un CMP Enfant pour 2 familles, Vers deux associations d’aides aux victimes de violence conjugales pour 2 familles, Vers un médecin généraliste pour 1 famille, Vers le groupe de soutien de l’entourage pour 1 famille. G - La demande est le plus souvent portée Par une femme (épouse ou mère) - 76% des appels (76% en 2014), Que par un homme (époux ou père) - 14% des appels (15% en 2014), Les 10% restants correspondent aux appels faits par un autre membre de la famille (4%) ou un professionnel (6%) - souvent des assistantes sociales ou éducateurs spécialisés. 10 H - Mode de recrutement des personnes s’adressant au centre Avec 34% (30% en 2014) des demandes (EPSM, psychothérapeutes libéraux, autre centre de thérapie familiale et clinique des 4 Cantons), les professionnels de la santé mentale sont les premiers à nous adresser des couples ou familles. Notre centre est repéré comme un service complémentaire à la prise en charge individuelle qu’ils proposent à leurs patients, dès lors qu’il existe une problématique familiale ou conjugale ou une répercussion de la problématique individuelle sur la famille. Les UTPAS nous ont adressé plus de familles en 2015 : 14% (12% en 2014, 4% en 2013). 12% des demandes sont faites spontanément (9% en 2014). Cette augmentation traduit la reconnaissance de notre structure par le public. D’année en année, les médecins généralistes continuent à nous adresser leurs patients : 11% en 2015, 20,5% en 2014. Ces médecins de famille sont en effet bien à même dans leur pratique de repérer les dysfonctionnements conjugaux et/ou familiaux de leurs patients. 7% des demandes (11% en 2014) nous ont été adressées via les CSAPA. La diversité des structures ou personnes adressant les familles au centre, témoigne du travail de réseau avec les partenaires. Effectif 32 : % 30% Personnes ou structures ayant adressé la famille EPSM (Etablissement Public de Santé mentale) : 15 14% UTPAS (Unité Territoriale de Prévention et d’Action Sociale) 13 12% Connaissances hors réseau de professionnels (3 familles se sont renseignées sur internet) 12 11% Médecins généralistes 7 : 7% CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) : 3 2 3% 2% Association Culture et Liberté Centre hospitalier : Centre hospitalier d’Armentières 2 2% Psychiatre, Psychothérapeute libéral 2 2% Cliniques privées : Clinique des 4 Cantons 2 2% La Sauvegarde du Nord 2 2% Services Judiciaires 2 1 2% 1% Ecoles, collèges et lycées Autre centre de thérapie familiale 1 1% SSEEPAD (Service de Soutien Enfant et Parent à Domicile) de la Maison de l’Enfance et de la Famille des Flandres Intérieures 1 1% AGSS de l’UDAF 1 1% Centre Social Honoré Declercq de Bailleul 1 1% MSA 1 1% Planning Familial 1 1% ARPEJ 1 1% Association Brunehaut 1 1% Association de Réinsertion 27 5 6 1 4 - EPSM Lille Métropole : secteur adulte : 23, secteur pédiatrique : 4 - EPSM des Flandres : secteur adulte : 2, secteur pédiatrique : 3 - Le Cèdre Bleu - Le Sémaphore (Alcoologie à Hazebrouck) Non renseigné 11 LES ENTRETIENS FAMILIAUX En 16 années d’existence, le Centre d’Accueil et d’Entretien Familial Flandres Lys a reçu 1019 familles différentes dont 52 nouvelles familles en 2015. Le COUPLE, LES PARENTS Au cours de l’année 2015, 87 familles ont été accompagnées pour un total de 305 entretiens de 45 à 75 minutes chacun. Nous avons distingué les situations où l’homme et la femme vivent en couple (mariés, pacsés ou en concubinage), les personnes vivant séparées ou divorcées, les familles « mosaïque » dites aussi recomposées qui se sont reformées après la séparation ou le divorce de l’un ou des deux conjoints et les situations de veuvage : Sur ces 87 familles reçues, par rapport à leur problématique : -- 19 soit 22% sont actuellement suivies par un travailleur social, -- 10 avaient déjà fait dans le passé une démarche auprès d’un professionnel de santé (dont 6 non satisfaisantes, 4 satisfaisantes), -- 39 soit 45% sont actuellement suivies par un professionnel de santé, -- 11 soit 13% ont déjà fait appel à un thérapeute familial (accompagnement satisfaisant pour 10 familles et non satisfaisant pour 1 famille). Ces chiffres montrent que beaucoup de familles ont une prise en charge par plusieurs professionnels ; les actions des uns et des autres sont complémentaires (par exemple : un membre d’un couple peut être en soins en alcoologie et le couple suivi en thérapie conjugale). 10 familles suivies en 2015 avaient déjà été accompagnées par notre centre auparavant et s’adressaient à nouveau d’elle mêmes pour une nouvelle thérapie. 12 a) La situation matrimoniale Parents vivants en couple : 52% Les familles monoparentales : 19% Les familles recomposées : 26% Situation matrimoniale En couple Séparés ou divorcés Famille recomposée Veuf ou veuve Célibataire TOTAL Effectifs % 2015 % 2014 45 12 23 4 3 87 52% 14% 26% 5% 57% 21,5% 16% 4% b) Age des parents Situation d’emploi des Hommes La date de naissance des parents n’a pas toujours été renseignée, c’est pourquoi l’effectif des hommes et des femmes diffère du nombre de familles reçues. 1 9 TOTAL 60 ans et plus 50 à 59 ans 40 à 49 ans 0 1 1 84 79 Belle Mère 6 Père 1 3 28 0 30 à 39 ans 20 à 29 ans 0 0 1 4 Agriculteurs Artisans, commerçants Chefs d’entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés qualifiés Employés de services, de commerce Ouvriers qualifiés Ouvriers non qualifiés Aucune Etudiant Non renseigné Total Mère 21 19 Effectifs % 58 0 11 4 5 5 3 86 67 0 13 5 6 6 3 100 % Effectifs % 2 6 3 16 2 7 3 19 13 10 8 10 7 4 0 7 86 15 12 9 12 8 5 0 8 100 % Profession des hommes Beau-Père 0 1 Actif Foyer Chômage Retraite Maladie Autre Non Précisé Total 34 21 25 7 La tranche d’âge la plus représentée est celle de 40 à 49 ans pour les mères et les pères. C) Situation sociale des parents Nous avons recensé pour ces familles des difficultés sociales : -- D’isolement pour 13 personnes, -- De précarité pour 16 personnes, -- De logement pour 3 personnes. Ce sentiment d’isolement est : -- Perçu pour 3 hommes et 7 femmes, -- Evoqué pour 7 hommes et 5 femmes, -- Insistant pour 4 homme et 3 femmes. Profession des femmes Agricultrice Artisans, Commerçants Chefs d’entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés qualifiés Employés de services, de commerce Ouvriers qualifiés Ouvriers non qualifiés Etudiante Aucune Non renseigné Total Effectifs % 0 0 0 6 0 0 0 7 26 21 14 1 0 1 13 4 86 30 25 16 1 0 1 15 5 100 % Situation d’emploi des femmes Actif Foyer Chômage Retraite Maladie Autre Total Effectifs % 56 14 6 1 8 1 86 65 16 7 1 9 1 100 % 13 PROBLÉMATIQUE DE LA FAMILLE d) Les crises du cycle de vie familiale concernent 50 familles : Les 87 familles reçues au centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys, au cours de l’année 2015, y sont venues pour des motifs différents, avec des attentes différentes et parfois plusieurs problèmes… Il y a d’abord le motif officiel pour lequel la famille consulte, puis d’autres aspects se révèlent au cours des entretiens. Nous avons ici rassemblé les différentes problématiques que présentaient ces familles ; elles sont classées de manière simplement descriptive. Ces moments de perturbations de l’équilibre familial, de modifications de la composition familiale sont une occasion de plus en plus fréquente de demande d’aide ; les familles apparaissent alors en difficulté pour s’adapter à ces changements d’équilibre. Il s’agit de difficultés suite : -- A une séparation ou un divorce pour 12%, -- A une maladie d’un de ses membres pour 10%, -- A une naissance ou une adoption pour 10%, -- A des problèmes professionnels pour 8%, a) Lors du 1er entretien, la demande initiale des 87 familles reçues est centrée sur : -- A la recomposition familiale pour 7%, -- Le couple pour 46% (51% en 2014), -- Au départ des enfants du foyer familial pour 3%, -- L’enfant pour 36% (29% en 2014), -- 18% des familles présentaient une crise du cycle de vie familial pour d’autres motifs moins représentés (problème d’alcool du père, problème d’addiction de la mère, anorexie mentale de la fille, placement d’un enfant, stérilité du couple, inceste et suspicion d’inceste, incarcération, déménagement, décès du père, meurtre de la grand-mère...). -- La relation Parent-Enfant pour 45% (36% en 2014), -- Une demande personnelle pour 5%. Cette demande est un peu différente de celle annoncée lors du 1er contact : couple 46%, enfant 28%, relation parent-enfant 40%. b) Les difficultés familiales présentées sont : e) Difficultés de santé des parents : -- Des problèmes de communication pour 47% des familles (34% en 2014), -- Dépression pour 16% des pères et 39% des mères (33% en 2014), -- De l’agressivité, de la violence verbale : 24% (14% en 2014), -- Problèmes psychiques pour 11% des pères et 15% des mères, -- Un problème de non-respect des cadres, des limites, de l’autorité : 22%, -- Problèmes psychiatriques pour 1% des mères, 1% des mères, -- De la violence physique : 10% (6% en 2014), -- Suivi psychologique régulier pour 15% des pères et 17% des mères, -- Une rupture totale de la communication : 5%, -- De la violence sexuelle : 4% (apparu en 2015), -- De la jalousie : 2%. En regroupant les différentes difficultés, il apparait que : -- 52% des familles (41% en 2014) viennent pour des difficultés de communication, c) Les problématiques conjugales pour 58% des 87 familles reçues, représentent une grande part de demande d’aide, que cela soit : -- Des difficultés de communication et d’entente conjugale, -- Un moment de crise, souvent suite à la découverte d’une relation extraconjugale d’un des conjoints, -- Des couples en rupture demandant alors une aide à cette séparation, -- Un problème de violence conjugale, -- De la jalousie, -- Des difficultés liées à une mixité culturelle, -- Une difficulté à trouver le juste équilibre entre conjugalité et parentalité : en effet beaucoup de couples « se perdent » dans la parentalité, se consacrant uniquement à leurs enfants et oubliant alors de prendre du temps pour leur couple. 14 -- A un décès pour 8%, -- Traitement psychotrope en cours pour 11% des pères et 12% des mères, -- Antécédents de tentatives de suicide pour 1% des pères et 9% des mères, -- Maladie somatique grave pour 8% des pères et 12% des mères, -- Invalidité pour 7% des pères et 4% des mères. On note une augmentation des psychiatriques des parents en 2015. problématiques PROBLÉMATIQUES ADDICTIVES Chiffrer le nombre de familles reçues dans notre centre et concernées par les problèmes d’addiction est difficile. En 2015, sur les 87 familles ayant eu un rendez-vous, nous avons recensé 41 familles concernées par des pratiques addictives (47 %). Ce qui représente 53 personnes : En thérapie systémique, nous travaillons avec ce que la famille nous amène. 24 pères Notre but est d’aider les familles à quitter un état d’équilibre insatisfaisant pour trouver un état d’équilibre plus confortable et satisfaisant pour chacun de ses membres. 19 enfants Pour ce faire, nous n’avons pas besoin de tout savoir sur chacun des membres concernés ; nous ne sommes donc pas dans un interrogatoire exhaustif des problèmes ; nous ne répertorions que les problématiques énoncées par les familles ou évidentes à l’observation du thérapeute. En conséquence, le chiffrage des problématiques addictives est peut-être sous-estimé. ADDICTIONS DES PARENTS Suivi actuel dans un CSAPA Sans produit actuel Sans produit dans le passé Substances psychoactives actuelle Substances psychoactives dans le passé Alcool actuel Alcool dans le passé 4% 4% 13% 13% Consommation problématique de médicaments 0 3% 3% Mères en 2014 Mères en 2015 Pères en 2014 4% 2% 4% 7% 3% 5% 0 Troubles alimentaires 0 0% 1% 1% 4% 6% En comparant ces données de celles de 2014, nous remarquons que les problèmes addictifs sont en augmentation (34% en 2014). ADDICTIONS DES ENFANTS 0 0% 3% 3% 5% 2% 10 mères Usage problématique du virtuel Pères en 2015 Autres drogues Opiacés 11% 11% Alcool 16% 22% Cannabis 1% 0% 2014 0% % des fratries 2015 1% 0% 1% 3% 2% 6% 5% 20% 23% 15 LES ENFANTS reçues, y compris ceux des couples qui sont parfois plus âgés avec de grands enfants. - 36% des familles sont venues en 2015 pour un problème concernant leur enfant (29 % en 2014), - 45% pour une difficulté de la relation ParentEnfant (36% en 2014). Nous avons étudié les fratries des 87 familles venues consulter en 2015, ce qui représente 236 enfants ; tous ne sont pas venus en entretien puisque nous avons reçu des couples en thérapie conjugale. Nous avons reçus 82 enfants accompagnés de l’un ou des deux parents. Bien souvent la problématique de l’enfant est liée à celle de la famille ; l’enfant prend alors une position particulière, il fait parler de lui, il cristallise sur lui la problématique familiale et d’une certaine manière « amène » sa famille en thérapie : il est ce que nous appelons alors « l’enfant symptôme » ou aussi « l’enfant désigné ». En 2015, nous avons eu 56 enfants symptômes, soit 24% des fratries (18% en 2014). a) Situation couple parental Effectifs 140 78 16 2 236 c) Suivis médicaux des fratries -- 10% des enfants ont eu un suivi psychologique régulier dans le passé, -- 15% des enfants ont un suivi psychologique actuel. d) Mesures judiciaires -- 6% des enfants ont une AEMO (Action Éducative en Milieu Ouvert) - 6% en 2014, -- 5% des enfants sont placés (8% en 2014). e) Difficultés relationnelles des enfants Parmi ces enfants reçus, 4 étaient adoptés. Parents vivants En couple Séparés ou divorcés Veuvage Non précisé TOTAL La moitié des enfants vivent avec leurs deux parents. -- Agressivité, violence verbale vis-à-vis de la famille : 11% -- Timidité, difficulté à entrer en contact : 4%, -- Agressivité, violence l’extérieur : 3%, verbale vis-à-vis -- Isolement, peu d’amis, solitude : 3%. f) Difficultés psychologiques, mal être du jeune -- Anxiété, émotivité, stress, angoisse : 6%, -- Problème d’estime d’affirmation : 6 %, de soi, d’identité, -- Instabilité, agitation, irritabilité : 5%, % / Total 59% 33% 7% 1% En 2014 100% 100% 59% 37% 3% 1% -- Déprime, état dépressif : 6%, -- Pathologie mentale diagnostiquée : 1%. g) Rapport à l’école, à la scolarité, au monde du travail -- Difficultés d’apprentissage : 6%, -- Absence de travail, décrochage, refus : 6%, Plus de la moitié des enfants appartiennent à une famille où leurs deux parents vivent ensemble en couple. -- Opposition, provocation, insolence : 3%, b) Lieu de vie des enfants -- Problème d’intégration : 3%. Enfants vivants Avec la mère seule Avec le père seul Avec les 2 parents En famille recomposée En garde classique En alternance chez le père puis la mère Dans un foyer éducatif En famille d’accueil Dans une autre famille Autonomes Non renseigné TOTAL En 2014 Effectifs % / Total 25 5 117 12 11% 2% 50% 5% 11% 10 7 4% 3% 6% 4% 3 1% 1% 3 3 1% 1% 2% 2% 48 3 236 20% 1% 17% 100% 1% 50% 2% 4% 100% Le nombre important d’enfants autonomes tient au fait que nous avons étudié tous les enfants des familles 16 de -- Stress scolaire, surinvestissement : 1%, LA QUESTION DE LA VIOLENCE Les problèmes de violence concernent 26% des 87 familles reçues, qu’il s’agisse de violence verbale, physique, psychologique et sexuelle (19% en 2014). Nous avons recherché les violences passées et actuelles, données et subies chez les parents des 87 familles reçues : Pères 2015 Auteur de violence 14% passée Auteur de violence 8% actuelle Victime de 6% violence passée Victime de 2% violence actuelle Pères 2014 17% Mères Mères 2015 2014 7% 3% 7% 7% 1% 6% 23% 24% 3% 7% 7% Nous avons recherché si les enfants avaient été ou sont victimes de violences : -- 14 enfants soit 6% des enfants ont été victimes de violences psychologiques intrafamiliales (6% en 2014), -- 2 enfants soit 1% des enfants ont été victimes de violences physiques intrafamiliales (2% en 2014), -- 5 enfants soit 2% des enfants ont été victimes de violences sexuelles intrafamiliales (5% en 2014). Deux familles ont été accompagnées pour une problématique de violence sexuelle intrafamiliale (pour les deux cas, d’un frère sur un ou plusieurs autres membres de la fratrie). LES SECRETS DE FAMILLE 9% des familles ont un secret de famille (secret sur une filiation, sur un suicide….). Faits particuliers en 2015 Le 23/11/2015, deux thérapeutes qui accompagnent une maman et son fils, ont participé avec son accord, à une synthèse organisée par le service du CSM de Pédopsychiatrie et l’UTPAS de Bailleul. MODE DE PRISE EN CHARGE DES FAMILLES LES THÉRAPEUTES Ils interviennent soit en monothérapie, soit en cothérapie, c’est-à-dire à deux thérapeutes, notamment pour le travail avec les couples : 54% des familles ont été suivies en monothérapie (64% en 2014), 46% des familles ont bénéficié d’une co-thérapie (36% en 2014). LES ENTRETIENS Au cours de l’année 2015, l’équipe du centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys a assuré 305 entretiens de 45 à 75mn chacun (le plus souvent 1h par entretien). QUI VIENT AUX ENTRETIENS ? La présence des différents membres de la famille dépend de la problématique familiale mais aussi de la possibilité de réunir ou non tous ses membres. Nous invitons aux séances tous les membres de la famille qui vivent sous le même toit. Lorsque la problématique de la famille paraît particulièrement complexe, ou quand l’origine de la demande d’aide n’est pas très claire, nous proposons lors de la première rencontre de recevoir la famille ainsi que le professionnel qui adresse la famille ; ceci permet de bien préciser les attentes des uns et des autres et de bien mettre en place le cadre thérapeutique. Pour une famille en 2015, ce premier entretien a été réalisé avec la présence de l’assistante maternelle qui accueille le fils. Sur les 305 entretiens réalisés en 2015 : 78% ont réuni les deux conjoints ou la famille complète 52% ont été des entretiens de couples 39% des entretiens familiaux 7% des entretiens individuels Pour les personnes reçues de manière individuelle, le travail se fait cependant dans un esprit systémique (prenant en compte la personne et les différents systèmes auxquels elle appartient que cela soit le couple, la famille, le travail…). Il s’agit souvent de personnes (5 en 2015, 6 en 2014) ayant terminé une thérapie de couple ou de famille dans notre centre et souhaitant poursuivre le travail avec le thérapeute qui les a accompagné ; il s’agit aussi parfois d’un temps plus spécifique avec un des membres de la famille pour aborder des questions plus personnelles au cours de la thérapie familiale. Nous refusons régulièrement des demandes initiales d’aide individuelle car ce n’est pas la mission de notre centre et réorientons alors ces personnes vers les Centres Médico-Psychologiques ou vers des thérapeutes individuels libéraux. LE NOMBRE DES ENTRETIENS En 2015, pour les 87 familles, 397 entretiens ont été programmés, 305 entretiens ont été honorés et 92 rendez-vous pris n’ont pas eu lieu dont : 45 ont été reportés, 21 ont été annulés sans report, 26 n’ont pas été honorés et les thérapeutes se sont déplacées pour rien. Le faible effectif de thérapeutes nous contraint à travailler aussi en mono thérapie afin de satisfaire le plus de demandes d’aide possible. 17 Le fait de venir en thérapie familiale n’est pas facile pour tous ; réunir toute une famille n’est pas toujours simple ; bien souvent quand la famille arrive, le travail thérapeutique est déjà en cours car il a été nécessaire de mobiliser chacun des membres de la famille et donc de communiquer sur le sens de cette démarche ! Ceci nécessite parfois du temps ! Nombre d’entretiens Plus de 10 2% 6 à 10 25% pas satisfaites ou que l’accompagnement ne leur semblait plus nécessaire, 4 familles ont insatisfaction, souhaité arrêter le suivi pour 3 familles ont été réorientées. 6 familles ont souhaité faire une pause 2 ont arrêté pour d’autres motifs (séparation du couple, déménagement). 1 11% Au cours de l’accompagnement, il arrive que soit suggérée une orientation complémentaire de membres de la famille. Ainsi ont été proposées : Pour deux familles, une orientation d’un enfant vers une thérapie individuelle en CMP Pédiatrique, 2 22% Pour trois couples, d’élargir la thérapie à toute la famille avec leurs enfants en thérapie familiale, Pour 16 familles, de recevoir le couple de parents en thérapie conjugale, Pour une famille une orientation vers ARPEJ, 3 9% 4à5 31% Et pour un couple l’intégration au GSE Groupe de Soutien de l’Entourage. Au total : 33% des familles sont venues une à deux fois en entretien (38% en 2014), LA DURÉE DE L’ACCOMPAGNEMENT 67% des familles sont venues plus de deux fois (62% en 2014). 1 à 3 séances pour une aide, des conseils ou un recadrage par rapport à un problème ponctuel, soit 2 à 4 mois, Cependant le nombre d’entretiens n’est pas un bon indicateur du travail réalisé avec ces familles : si certaines familles interrompent la thérapie car elle ne leur convient pas, pour d’autres une prise en charge rapide est possible quand il s’agit d’un conseil, d’une écoute ou d’un simple recadrage des relations intrafamiliales. Ces accompagnements plus rapides correspondent souvent à une aide à la parentalité, à une guidance parentale ; l’objectif est d’aider les parents à assumer leur rôle de parents pour éviter la « parentification » d’un de leurs enfants ; nous sommes bien alors dans le domaine de la prévention. LE SUIVI Sur les 87 familles qui ont eu un rendez-vous au cours de l’année 2015 : 40 familles continuent la prise en charge en 2016, et s’inscrivent dans un travail psychothérapique pour évoluer et résoudre leur problématique, 20 familles ont psychothérapique, mené à terme le travail 12 familles ont interrompu la prise en charge sans prévenir, sans que l’on puisse savoir si elles n’étaient 18 Elle est variable, de l’ordre de : 3 à 10 séances (parfois plus) quand ces familles s’engagent dans une thérapie familiale qui peut alors s’étaler sur plusieurs années. Le recours au centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys se fait dans la durée ; à savoir certaines familles viennent à un moment donné de leur histoire, puis interrompent le suivi quand le problème est résolu et reprennent contact avec nous lors de la survenue d’une autre difficulté… En particulier, nous voyons des familles qui avaient interrompu la prise en charge sans explication, faire à nouveau une demande d’aide quelques mois, voire quelques années après, soit parce qu’une nouvelle difficulté était apparue, soit qu’il avait fallu ce temps de maturation pour permettre à la famille de s’inscrire dans un processus de changement, d’évolution. De même, certaines familles venues une première fois à la demande d’un travailleur social, et qui n’avaient pas donné suite à l’accompagnement, reviennent ensuite d’elles même quelques mois plus tard, avec une demande d’aide qui est devenue la leur. Pour rappel, 10 familles déjà suivies auparavant dans notre centre, ont été à nouveau reçues en 2015. LES GROUPES DE PAROLE L es groupes de parole sont animés par un ou deux thérapeutes du centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys, qui se déplacent dans les locaux des associations. L’ASSOCIATION « CULTURE ET LIBERTÉ » L’association nous a sollicité depuis septembre 2008 pour animer un groupe de parole de parents et d’adolescents « Atelier Parents Enfants » à Armentières. En 2015, 10 séances de 2h30 le mercredi après-midi ont réuni de 9 à 17 personnes selon les rencontres. Des bénévoles de « Culture et liberté » assurent une garderie pour les enfants ; ce qui permet aux parents d’assister sereinement au groupe de parole. Les familles sont orientées par le Cèdre Bleu, le SSEEPAD, le Centre de Santé Mentale Erasme, l’UTPAS, le DRE (Dispositif de Réussite Educative) ou sont issues des ateliers de « Culture et Liberté ». Ces rencontres ont eu lieu au pavillon 6 de l’EPSM Lille Métropole à Armentières dans les locaux de « Culture et Liberté ». Les séances ont été encadrées par Marie-Christine Blanquart, coordinatrice du centre et Françoise Duthoit, thérapeute familiale du centre avec la participation de Carole Montmartin, référente famille de « Culture et Liberté » et également thérapeute familiale dans notre centre. Les sujets, choisis par les familles, ont été les suivants : le 14 janvier : «la place du père» avec la présence de 13 personnes, Le 14 octobre : «comprendre les addictions » avec la participation de 13 personnes, Le 3 novembre : «la famille et l’école» avec la présence de 13 personnes, Le 16 décembre : «bilan de l’année» avec la présence de 17 personnes. Au total, en 2015, 35 personnes différentes ont assisté à ces groupes de parole. 10 mamans ont été présentes 5 séances ou plus, et 3 ont participés à au moins 9 séances sur 10 ! Il s’agit d’un groupe intergénérationnel avec la participation au cours de l’année de 26 mères, 3 pères, 5 grand-mères et une adolescente. Ce groupe de parole se poursuit en 2016. Un questionnaire de satisfaction a été proposé à la séance de décembre ; il en ressort que les participantes sont satisfaites. Les mamans nous disent que ce groupe facilite leurs relations avec leurs enfants et leur conjoint, qu’elles y trouvent un soutien et de l’aide par rapport aux questions de parentalité, qu’elles abordent des sujets non abordés par ailleurs et qu’elles se sentent mieux depuis qu’elles y participent. Voici quelques questionnaire : commentaires recueillis dans le -- «C’est un espace convivial pour ne plus se sentir seul avec les soucis de parents» Le 11 février : «les violences familiales et conjugales» avec la présence de 11 personnes, -- «on n’est pas obligé de parler, mais se sentir écouté, ça fait du bien» Le 25 mars : «être femme aujourd’hui» avec la présence de 14 personnes, -- «C’est un moment pour soi et retrouver confiance en soi.» Le 15 avril : «l’adolescence» avec la présence de 12 personnes, En effet, ces groupes de parole permettent aux familles en grande précarité sociale d’accéder à une démarche de soin. La mise en confiance par ce moyen du groupe de parole est pour plusieurs mamans le préalable à une demande d’accompagnement individuel ou familial : c’est au bout de plusieurs années de rencontres que nous commençons à avoir des demandes d’aide aussi bien individuelles (au centre médico-psychologique Erasme, ou au CSAPA Le Cèdre Bleu) que familiale à notre centre (pour 3 familles en 2015). Le 20 mai : «comment aider son enfant ?» Avec la présence de 13 personnes, Le 24 juin : «comment occuper ses enfants ?» Avec la présence de 10 personnes, Le 16 septembre : «l’impact de ce que nos enfants entendent et voient» avec la présence de 9 personnes, 19 GROUPE DE SOUTIEN DE L’ENTOURAGE (GSE) Ce groupe de parole, démarré en décembre 2014, s’adresse à l’entourage (un parent, un conjoint, un membre de la fratrie, un enfant majeur, un membre de la famille élargie) d’une personne touchée par une conduite à risque (consommations de produits licites ou illicites, jeux vidéo, jeux de hasard et d’argent…). L’objectif de ces GSE est : De rencontrer d’autres personnes confrontées aux mêmes difficultés, centrale sur le secteur d’activité des deux centres. A la demande des participants, pour plus de facilités d’accès pour chacun, les séances se sont relocalisées sur Bailleul à partir de novembre. Le maire de la ville de Bailleul met à notre disposition une salle de la ferme de La Hulotte (278 rue de Lille). Il y a eu 11 séances en 2015, avec la présence de deux à cinq personnes à chaque séance. Sept personnes différentes participent à ce groupe : trois mères, deux conjointes, une sœur et un beau-père de personne en difficulté avec une addiction. De se sentir écouté, considéré et soutenu, Deux personnes ont participé aux 11 séances et quatre personnes ont participé à au moins six séances. De bénéficier de la présence de professionnels à même d’accompagner leur réflexion et de répondre à leurs questions, Ce groupe continue en 2016. De pouvoir évoluer dans un cadre garantissant la confidentialité des échanges. Le GSE permet de sortir de l’isolement, de reprendre de l’énergie, Le GSE est co-animé par François Flon, psychologue de la Rose des Flandres et Marie-Christine Blanquart, médecin et thérapeute familiale pour le Centre d’Accueil et d’Entretien Familial Flandres Lys. Le GSE est un repère pour s’accrocher, pour partager nos peines pour nous soulager, Les rencontres sont mensuelles, le troisième mardi du mois de 17 à 19h. C’est un moment où l’on peut se poser. Quelques témoignages : Cela permet de rencontrer des personnes à qui on ose parler de « cela » (la toxicomanie), Elles ont d’abord eu lieu à Merville (au centre social 62 ter rue Gambetta), ville choisie par sa position géographique ACTIONS COLLECTIVES LES FORMATIONS ET COLLOQUES a. éminaire «Pratiques addictives et travail S social» Marie-Christine Blanquart est intervenue le 18/03/15 pour un atelier de 3 heures à Lille regroupant 25 étudiants de deuxième année (éducateurs spécialisés, assistants de service social, éducateurs de jeunes enfants, conseillers en économie sociale et familiale) sue le thème « Addictions et Entourage familial ». b. lémence Maillet, chargée de projet à l’association C santé au cœur des monts de Flandre, a organisé avec la Rose des Flandres et Le Cèdre Bleu un cycle de formation en trois demies journées sur le thème de « l’accueil d’une personne en difficulté avec une consommation de substances psychoactives » pour des professionnels, des bénévoles et des élus du territoire. Marie-Christine Blanquart est intervenue le 13 octobre sur «La relation d’aide» 20 avec la présence de 14 personnes (6 professionnels d’UTPAS, 4 bénévoles, 4 élus). c. Participation de Marie-Christine Blanquart aux Journées Nationales de la Fédération Addiction des 4 et 5/6/16 à Lille. E T T E E N U G IQ I V N I L C 21 SYLVIE ET SA FAMILLE V oici une vignette illustrant l’intérêt d’un centre de thérapie familial adossé à un CSAPA dans l’accompagnement d’un patient addicte. C’est aussi toute la famille qui a eu du mal à se réorganiser après ce départ ; ceci correspond à une crise du cycle de vie familiale où chacun des membres d’une famille doit retrouver un nouvel équilibre lors d’un changement de composition familiale. Sylvie (prénom modifé), âgée de 28 ans, vient depuis 5 ans au CSAPA pour une polytoxicomanie. Ces séances de thérapie familiale ont donc permis une autre lecture de la problématique : Son accompagnement est difficile, avec des périodes de grandes crises où Sylvie se met en danger avec hospitalisations répétées pour overdose, tentatives de suicide ou sevrage. d’une part pour l’équipe des professionnels du CSAPA qui a pu réorienter l’accompagnement (travail sur le sentiment d’abandon, sur la confiance en soi, développer les compétences psychosociales), Un diagnostic de maladie bipolaire est posé devant les troubles psychiatriques. C’est l’occasion de rencontrer une première fois Sylvie avec sa maman pour expliquer sa problématique. Le comportement d’addiction s’aggrave au fil des mois. Malgré cela, le lien se maintient toujours avec les professionnels du CSAPA. Après une mise en danger nécessitant à nouveau un séjour hospitalier en réanimation qui alarme tous les soignants, l’équipe du CSAPA décide de mobiliser la famille de Sylvie et propose une première séance de thérapie familiale. De janvier à mai 2015, nous recevrons quatre fois Sylvie et ses parents en thérapie familiale et une fois ses parents en thérapie conjugale. Ces rencontres ont complètement changé la donne, permettant à chacun d’exprimer son ressenti et de comprendre ce que vivaient les uns et les autres. Du symptôme « addiction », c’est la problématique de la place de chacun dans cette famille avec la question centrale du manque qui a été révélée ! Il s’avère que Sylvie est jumelle ; sa sœur et elle-même vivaient en grande fusion qui a cessé brutalement quand sa sœur est partie vivre avec un compagnon. Sylvie a alors compensé l’absence de sa sœur et le sentiment d’abandon très douloureux par la prise de produits. 22 d’autre part, pour les parents de Sylvie redécouvrant leur fille au-delà des comportements d’addiction, réussissant à lui dire leur amour, et capable aussi de se recentrer sur leur couple, mais aussi pour Sylvie qui a pu comprendre qu’elle avait une place dans sa famille et qu’elle comptait pour ses parents. Cette accompagnement complémentaire par les deux services, CSAPA et centre d’Accueil et d’Entretien Familial Flandres Lys, facilité par la proximité des lieux et la connaissance mutuelle des équipes a permis de débloquer une situation difficile, et d’ouvrir les champs du possible. PA E T R R A N T A I 23 DYNAMIQUE PARTENARIALE LE CENTRE D’ACCUEIL ET D’ENTRETIEN FAMILIAL FLANDRES LYS EST BIEN INSCRIT DANS LE RÉSEAU DE PARTENAIRES ET RENCONTRE RÉGULIÈREMENT DES PROFESSIONNELS. INTERVISIONS Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys participe avec l’équipe du Cèdre Bleu, le service d’Alcoologie du Centre Hospitalier d’Hazebrouck et l’association Trèfles et G et T 59/62, à l’animation d’intervisions. Il s’agit de rencontres de différents professionnels du soin pour partager autour de situations d’addictologie. C’est un lieu de partage d’expérience, d’harmonisation des prises en charge, de formation et de ressourcement pour les professionnels. En 2015 : six intervisions ont eu lieu dans les locaux du Cèdre Bleu à Armentières (les 16/1, 13/3, 17/4, 26/6, 9/10 et 11/12/15), une réunion de travail pour organiser ces intervisions, le 23/10/15 avec le Docteur Evelyne Caron de G et T 59/62, Nouvelles Pratiques en Médecine Générale, Vincent Bertheloot chef de service du CSAPA Le Cèdre Bleu d’Armentières, Laetitia Buseyne de l’association Trèfles et Marie-Christine Blanquart. Marie-Christine Blanquart a participé avec le Docteur Evelyne Caron, à la réunion de l’association G et T 59/62 à Lille le 12/12/15, sur ce thème des intervisions, le pôle d’Armentières étant un exemple d’intervisions efficaces et bien actives sur la région. LE RÉSEAU « VIOLENCES CONJUGALES » Ce réseau informel démarré en 2008, continue de se développer avec des professionnels toujours plus nombreux et de champs très variés (médical, psychiatrique, éducatif, social, judiciaire, scolaire…). L’objectif de ce réseau est de développer nos connaissances sur la problématique des violences 24 conjugales, de connaître et d’identifier les fonctions de chaque institution et professionnels afin d’améliorer les pratiques, le travail en partenariat et l’orientation des personnes suivies. A chaque réunion : soit un professionnel présente son institution et une situation de violences conjugales et les membres du réseau interagissent ensuite sur la situation évoquée et sur les axes d’amélioration possibles, soit une formation sur ce sujet des violences conjugales est apportée par un des participants. Delphine Bernard, Assistante Sociale au CHA (Centre Hospitalier d’Armentières) prend en charge les invitations, la logistique des réunions et la rédaction des comptes rendus. Marie-Christine Blanquart assure l’animation des rencontres. Plusieurs thérapeutes du centre y participent (Dominique Crépin, Chantal Elsiny). Il y a eu 5 rencontres en 2015, au CHA ou à la maison de cure médicale à Armentières : Le 12 février, Présentation de l’exposition itinérante, réalisée par l’UTPAS de Seclin, sur le thème des Violences Conjugales, avec la présence de 20 professionnels, Le 23 avril, Présentation d’une situation clinique par Marie-Christine Blanquart puis intervention par Abla Koumdadji juriste de l’association Louise Michel sur la législation (ordonnance de protection…), avec la présence de 29 professionnels, Le 4 juin, fin de la présentation sur la législation par l’association Louise Michel, Le 17 septembre, «Le téléphone grave danger» présentation par Gaëlle CARRETTE, juriste AIAVM (Association d’aide aux victimes), avec la présence de 29 professionnels, Le 5 novembre, «L’hébergement d’urgence et l’accès au logement des femmes victimes de violences conjugales» présenté par Sandrine Ballonet, référente départementale Violences conjugales et directrice de l’association Louise MICHEL, avec la présence de 22 professionnels. AUTRES SERVICES DU CÈDRE BLEU Stéphanie Lienard psychologue et Lucie Delliaux assistante sociale, du Pôle Ressources Jeux du Cèdre Bleu, sont venues présenter leur mission autour du «jeux pathologique» le 16/1/15, à l’équipe de thérapeutes du centre, Le service ARPEJ : rencontre avec la chef de service, Céline Descamps, à Lille, le 10/12/15, pour échanger sur nos missions respectives et envisager des actions communes, Groupe de travail « Entourage-famille » les 24/4 et 15/9/15 à Lomme, avec la direction et les représentants des différents services du Cèdre Bleu accueillant l’entourage de patients addictes : le centre d’Accueil et d’Entretien Familial Flandres Lys (Françoise Duthoit et Marie-Christine Blanquart), ARPEJ, le CSAPA de Lomme, le CSAPA d’Armentières et le Centre d’Information, de Prévention et de Soins de Villeneuve d’Ascq. L’objectif de ce groupe de travail étant rendre plus visible cette volonté et cette implication du Cèdre Bleu de prendre en compte l’entourage du patient toxicomane dans son accompagnement, d’échanger sur nos pratiques, de réfléchir sur nos valeurs et nos spécifiés propres à chaque service et à nos missions communes. Conseil d’administration du Cèdre Bleu : Marie-Christine Blanquart a fait le point sur les missions et l’activité du Centre d’Accueil et d’Entretien Familial Flandres Lys devant les membres du conseil d’administration le 13/3/15, à Lomme. COMITÉ DE PILOTAGE RÔLE DU COMITÉ DE PILOTAGE Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys a mis en place un comité de pilotage de l’action afin : d’améliorer et échanger les connaissances des publics et de leurs problématiques de présenter l’activité de l’année, d’en échanger afin de mettre en place les ajustements nécessaires de coordonner et d’apporter de la cohérence dans le parcours des personnes COMPOSITION DU COMITÉ DE PILOTAGE Nom prénom Structure Fonction Chargée de Prévention Lille Flandres Intérieure THOMAS Audrey ARS LOURME Laurent ARS MAILLET Clémence Ass. Santé au cœur des Monts des Flandres Hazebrouck Chargée de projet Santé LENNE Anne-Sopjie SPSH ville d’Armentières Référente Santé JARASKIEWICZ Corinne UTPAS Armentières Chef de service SSD CARON Evelyne Médecin Généraliste Houplines VERHAEGHE Valérie CSM Pédiatrique EPSM des Flandres DEHEM Anne CCAS-Foyer Logement Personnes Agées Nieppe Directrice DECOBERT Maurine CCAS Ville de Merville PRUVOST Karine Service Prévention Santé UTPAS Hazebrouck Chef de service DEVILLERS Annick Centre de Planification Conseillère conjugale DESCAMPS Céline ARPEJ Cèdre Bleu Chef de service VILLEZ Marie Cèdre Bleu Directrice DELIGNE Laurent Cèdre Bleu Directeur adjoint BERTELOOT Vincent CSAPA Cèdre Bleu Armentières Chef de service Cadre infirmière DUTHOIT Françoise CAEFFLys Thérapeute familiale BLANQUART Marie-Christine CAEFFLys Coordinatrice 25 PARTENARIATS Nom prénom Montmartin Carole Structure Association «Culture et Liberté» Objet 1) Atelier Parents-Enfants à Armentières Modalités 10 séances le mercredi de 2h30 de groupe de parole dans les locaux de «Culture et liberté» à Armentières, animées par deux thérapeutes du CAEFFLys (Françoise Duthoit et Marie-Christine Blanquart) 2) Renforcer l’équipe de thérapeutes Participation de Carole Montmartin, en tant que familiaux du CAEFFLys thérapeute familiale, à l’activité du CAEFFLys Anne Schaubroeck , directrice François Flon, psychologue Alexandre Vervacke, éducateur Association La Rose des Flandres Animation conjointe par François Flon, psychologue et Marie-Christine Blanquart d’un groupe de parole 1) Groupe de Soutien de l’Entourage destiné à l’entourage de personnes touchées par une conduite à risque, une fois par mois le mardi de 17à19h à Bailleul. Participation conjointe des professionnels des deux structures, à une formation organisée par l’association Santé au cœur des Monts des Flandres à Steenvoorde pour des professionnels médico sociaux et des élus sur les conduites addictives, en trois demies journées en octobre 2015 Maillet Clémence, chargée de projet Santé Association Santé au cœur des Monts des Flandres 2) Formations Docteur Lajugie, chef de service Service de psychiatrie Adulte EPSM Lille Métropole 1) travail en partenariat pour accompagner les personnes addictes rencontre interservice le 27/01/15 pour présenter nos et/ou en souffrance psychique et missions respectives, au CSM Erasme à Armentières leur entourage Participation bénévole du docteur Stéphanie Plaisir 2) Renforcer l’équipe de thérapeutes sur son temps de tavail d’intérêt général, en tant que familiaux du CAEFFLys thérapeute familiale à l’activité du CAEFFLys Docteur Stéphanie Plaisir 1) Comité de pilotage le 02/02/2015 ( deux assistantes sociales du CHA et trois thérapeutes du CAEFFLys) Bernard Delphine, Brossart Charlotte Centre Hospitalier d’Armentières CHA Réseau « Violences conjugales» 2) Gestion de ce réseau avec Delphine Bernard pour le secrétariat et la logistique, et Marie-Christine Blanquart pour l’animation des réunions. Thibaut Suzanne, assistantes sociales Molmy Lucie, chef de service, CSAPA Le Sémaphore et la Cadre du service Hazebrouck travail en partenariat pour rencontre interservice le 10/02/15 pour présenter nos accompagner les personnes addictes missions respectives, au Sémaphore à Hazebrouck et leur entourage Docteur Caron Evelyne Généralistes et toxicomanies 59/62 Buseyne Laetitia Association Trèfles Berteloot Vincent CSAPA Le Cèdre Bleu Armentières Docteur Andrzejewski Richard CSAPA Le Sémaphore Docteur Gilliot Thierry Clinique La Mitterie Verhaeghe Valérie, cadre infirmière CSM Pédiatrique EPSM des Flandres Travail en partenariat pour rencontre le 23/10/2015 pour présenter nos missions accompagner les jeunes addictes et/ respectives et conforter la participation de Nadine ou en souffrance psychique et leur Allègre en tant que thérapeute familiale à l’activité du entourage CAEFFLys EPSM des Flandres Participation de deux thérapeutes familiales salariées de l’EPSM des Flandres à l’activité du CAEFFLys: Partenariat entre les deux Nadine Allègre du CSM Pédiatrique Bailleul établissements, l’EPSM des Flandres Cousin Annie de la CMP adulte d’hazebrouck et le Cèdre Bleu Rencontre avec Mr Lekczynski le 27/10/2015 à l’EPSM des Flandres à Bailleul Lekczynski Directeur du service de soins infirmiers Intervisons pour améliorer organisation et participation aux 6 séances de 2 h l’accompagnement par les différents réunissants autour d’une situation complexe les professionnels, des personnes différents professionnels concernés par cette situation addictes et leur entourage Maire de la ville de Bailleul : mise à disposition d’une salle pour le GSE. ARS / RPSM Réseau Précarité Santé Mentale de la Flandre Intérieure animé par le coordinateur Laurent Reynaert, réunion du réseau le 16/3/15 à l’EPSM des Flandres à Bailleul sur la présentation de l’EPSM 26 S N E S Y O N I M A M HU 27 EQUIPE INVESTIE Ce sujet des moyens humains devient préoccupant : au fil des années le nombre de thérapeutes diminue, non pas tant la part des thérapeutes bénévoles mais plutôt celle des thérapeutes détachés de leur employeur ; c’est un effet indirect des restrictions budgétaires que subissent toutes les structures avec moins de personnels dans les services et donc plus de difficultés à se détacher. L’équipe du centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys compte fin 2015, 10 thérapeutes familiales dont la coordinatrice du centre - 1,27 équivalent temps plein - toutes formées à la thérapie familiale et systémique, venant d’horizons divers. 4 thérapeutes interviennent manière bénévole : de -- Dominique Crépin, thérapeute familiale libérale, -- Françoise Duthoit, infirmière en retraite, cadre -- Chantal Elsiny, thérapeute familiale libérale, -- Emmanuelle Hauw, éducatrice spécialisée. Nous avons de plus en plus de demandes de stage pour des étudiants en thérapie familiale ou en psychologie, révélant comment notre centre est reconnu des professionnels et des intervenants en thérapie familiale. Ainsi en 2015, nous avons accueilli 4 stagiaires en thérapie familiale et systémique : -- Aliénore Mayaud, conjugale, AU TERME DE SEIZE ANNÉES DE PRATIQUE, LE BILAN DU CENTRE D’ACCUEIL ET D’ENTRETIEN FAMILIAL FLANDRES LYS AVEC LE NOMBRE IMPORTANT DE FAMILLES REÇUES, LA DIVERSIFICATION DES ACTIONS ET LE RÉSEAU ACTIF DE PARTENAIRES, EST POSITIF ET ENCOURAGE À POURSUIVRE L’OBJECTIF. 5 thérapeutes interviennent en partenariat avec leur employeur : * Pour l’EPSM des Flandres : -- Nadine Allègre, infirmière en pédopsychiatrie au centre médico-psychologique enfant de Bailleul, -- Annie Cousin, infirmière du service de psychiatrie du Docteur Notardonato. * Pour l’EPSM Lille Métropole : -- Stéphanie Plaisir, psychiatre dans le service du Docteur Lajugie, qui intervient bénévolement sur son temps de travail d’intérêt général. * Pour La sauvegarde du Nord : -- Lucile Flon, éducatrice spécialisée. * Pour l’association Culture et Liberté : -- Carole Montmartin, référente famille 28 Marie-Christine Blanquart, Médecin, est la coordinatrice du centre et est salariée à temps partiel du Cèdre Bleu pour cette tâche. conseillère -- Lada Caudron, (jusque mars 2015). familiale et psychologue -- Céline Douche, Assistante sociale -- Marie Révillon, Assistante sociale de l’EPSM des Flandres. Ces stagiaires apprécient le travail auprès des familles de notre centre et sont nombreux à s’engager ensuite comme thérapeutes dans notre association. En plus du temps consacré au travail direct avec les familles, l’équipe des thérapeutes familiales se réunit une fois par mois pour réfléchir sur sa pratique et sur les nouvelles actions à mettre en place. Les thérapeutes bénéficient de supervision avec Sandrine Picard, psychologue et thérapeute familiale ; ces séances ont eu lieu les 23 janvier, 27 mars, 24 avril, 22 mai, 26 juin, 18 septembre, 13 novembre, 11 décembre. Répartition du temps de travail de la coordonnatrice du dispositif 0,34 ETP réunion équipe 6% supervision 3% séances de thérapie familiale 54% suivi de l'activité (dossiers des familles, saisies des données, téléphone, gestion des RDV) 16% travail administratif (bilans, rapport d'activités, courriers) 6% partenariat (rencontre, réunions, interventions) 4% animation groupe de paroles 11% Bénévoles, mises à dispositions Nom prénom Structure d’origine Modalités Crépin dominique Bénévole Duthoit françoise Bénévole Elsiny chantal Bénévole Hauw emmanuelle Bénévole Convention d’intervention avec l’epsm des flandres Convention d’intervention avec l’epsm des flandres Convention de participation à l’activité du centre d’entretiens familiaux Convention d’intervention Convention mise à disposition tig Allègre nadine Epsm des flandres Cousin Annie Flon Lucille Association la sauvegarde du nord Montmartin Carole Association culture et liberté Plaisir Stéphanie Epsm lille métropole Profession H/mois Thérapeute familiale libérale Retraitée (cadre infirmière EPSM) Retraitée infirmière EPSM 13 Educatrice spécialisée 8 Infirmière en pédopsychiatrie 17 Infirmière en psychiatrie 8 Éducatrice spécialisée Référente famille Psychiatre 9 20 15,167 12 17,32 Stagiaires en formation de thérapie familiale (environ trois par an) 21 Total 140,487 En etp 0,93 29 CO 30 NC LU SIO N Points forts Freins/ difficultés mises à dispositions et bénévolat adossement au CSAPA reconnaissance par les partenaires pertinence du Centre quant aux demandes, au public, au territoire inscription dans la durée financement non perenne précarité des mises à disposition et du bénévolat charge administrative et de pilotage forte augmentation de la demande délai d’attente croissant situations de plus en plus difficiles mobiliser du temps pour le partenariat Perspectives 2016 travail sur des indicateurs mesurant des «effets» maintien de l’activité stabiliser les groupes de paroles Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys existe grâce à la volonté des différents partenaires à qui nous exprimons notre reconnaissance et nos remerciements : L’EPSM Lille Métropole, L’EPSM des Flandres, L’ADSSEAD, l’Association Culture et Liberté, La municipalité de Bailleul, Les municipalités d’Armentières, Merville et Nieppe qui ont inscrit notre action dans leur CLS (Contrat Local de Santé) dans le projet « Addiction et Famille », L’ARS (Agence Régionale de Santé), Et surtout l’équipe des thérapeutes : que toutes soient remerciées pour leur confiance, leur engagement, leurs compétences et leur professionnalisme ! 31 Siège social et service administratif 11 rue Eugène Varlin – 59160 Lomme Tél : 03 20 08 16 60 - Fax : 03 20 08 16 69 [email protected] www.cedre-bleu.fr LE CENTRE D’ACCUEIL ET D’ENTRETIEN FAMILIAL FLANDRES LYS 7 rue Sadi Carnot - 59280 Armentières Tél : 03 20 77 68 60 - Fax : 03 20 35 02 68 [email protected] 32