Rapport d`activité

Transcription

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té
L
e centre d’accueil et
d’entretien familial Flandres Lys
a été créé en 1999 ; son objectif est
de renforcer les compétences des familles à
résoudre les difficultés de relations intra-familiales.
Au cours de l’année 2015 :
107
familles ont contacté notre centre,
87
familles ont été accompagnées
soit 235 personnes différentes
(153 parents et 82 enfants) accompagnées
52
familles sont venues pour la première fois.
305
entretiens honorés (209 en 2014)
2
E
R
I
A
MM
SO
OBJECTIFS4
ACTIVITÉ7
LE 1ER ACCUEIL
LES ENTRETIENS FAMILIAUX
LES GROUPES
DE PAROLE
ACTIONS COLLECTIVES
VIGNETTE CLINIQUE
SYLVIE ET SA FAMILLE
8
12
19
19
20
21
22
PARTENARIAT23
DYNAMIQUE PARTENARIALE
MOYENS HUMAINS
EQUIPE INVESTIE
24
27
28
CONCLUSION30
3
OB
4
JEC
TIF
S
Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys a comme objectif principal de renforcer
les compétences des familles à résoudre les difficultés de relations intra-familiales.
De cela découlent des objectifs déterminant les différents axes de travail du centre :
OBJECTIFS GÉNÉRAUX
ƒƒ Renforcer et développer les compétences des familles à résoudre les difficultés des
relations intra-familiales
ƒƒ Prévenir les addictions par un accompagnement à la parentalité
ƒƒ Accompagner, informer et conseiller les professionnels
OBJECTIFS QUANTITATIFS
ƒƒ Accompagner 80 familles en entretiens familiaux et/ou conjugaux
ƒƒ Réaliser 200 entretiens de thérapie familiale
ƒƒ Mettre en place deux groupes de paroles pour 10 séances par an
ƒƒ Accueillir 40 personnes dans ces groupes
ƒƒ Associer 10 partenaires qui s'investissent dans l'action
ƒƒ Intervenir auprès de 10 professionnels du secteur
OBJECTIFS QUALITATIFS
ƒƒ Dresser une typologie du public accueilli
ƒƒ Identifier la problématique et/ou difficultés intra familiales
ƒƒ Identifier la problématique et/ou difficulté liée aux enfants
ƒƒ Identifier les problématiques addictives au sein de la famille
ƒƒ Analyser les modalités de prise en charge
ƒƒ Identifier les familles dont l'accompagnement est arrivé à terme et les effets de l'accompagnement
ƒƒ (Pour le dossier 2016) réaliser questionnaire d'évaluation par les familles cf remarques 2016
5
OBJECTIFS GÉNÉRAUX
RENFORCER LES COMPÉTENCES DES FAMILLES À
RÉSOUDRE LES DIFFICULTÉS DE RELATIONS INTRAFAMILIALES
En effet, nous pensons qu’aider des familles en difficulté
a une efficacité en terme :
ƒƒ De prévention d’une part : permettre que le dialogue
reprenne dans une famille, aider les différents membres
de la famille à mieux se comprendre, débloquer
des situations familiales en impasse, éviter que des
troubles se pérennisent ; cela réduit le risque d’aboutir
à des conduites déviantes pour les uns (ex. : conduites
addictives) ou à une pathologie psychiatrique pour les
autres (ex. : dépression).
ƒƒ De soin d’autre part : quand existe une conduite
déviante ou une pathologie d’un des membres de
la famille avec des répercussions sur les autres
membres, l’accompagnement de cette famille en
thérapie familiale l’aide à mieux comprendre le sens
et la fonction du problème, ceci permet de diminuer la
souffrance et de trouver une solution plus adaptée au
système familial.
PRÉVENIR LES ADDICTIONS PAR UN ACCOMPAGNEMENT
À LA PARENTALITÉ
Le choix du Cèdre Bleu d’adosser à l’activité du CSAPA
(Centre de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en
Addictologie) un centre d’accueil et d’entretien familial
est cohérent avec les objectifs cités ci-dessus.
6
En aidant les familles à développer leurs compétences
(travail de prévention), pour certaines cela évitera de
voir apparaître en leur sein des pathologies qui pourraient
être du domaine de l’addiction ; on connaît, en effet,
la très grande fréquence d’antécédents familiaux
problématiques dans la population toxicomane.
Pour d’autres, qui présentent des difficultés liées à des
pratiques addictives d’un de ses membres, la thérapie
familiale permettra de parler du problème en famille,
pour mieux en comprendre le sens, pour ensuite s’en
décentrer afin d’aider chacun à retrouver sa place et
des relations plus saines, ce qui ne pourra qu’être aidant
pour la personne en souffrance (travail de thérapie).
En conséquence, développer une activité d’accueil et
d’entretien familial dans un CSAPA permet à la fois :
-- un travail de prévention des conduites addictives
auprès de familles souffrant de dysfonctionnement
familial et,
-- un travail de soin pour les familles concernées par
les questions d’addiction.
QUATRE AXES D’ACTION
-- Accueil et conseils aux familles et aux parents,
-- Thérapie familiale
-- Groupes de parole,
-- Rencontres débats sur la parentalité et
l’adolescence,
A
I
T
C
TÉ
I
V
7
LE 1ER ACCUEIL
L
es entretiens familiaux s’adressent à tout couple,
toute famille ou tout membre d’un couple ou d’une
famille qui ressent le besoin d’une aide que cela soit
pour un conseil, une écoute ou une thérapie familiale
dès lors que cette famille est en souffrance.
Les personnes prennent contact avec le centre d’accueil
et d’entretien familial Flandres Lys soit en venant
directement au centre, soit par téléphone, soit par
courriel.
N’ayant pas de secrétaire, les thérapeutes prennent les
messages téléphoniques eux-mêmes et laissent donc le
répondeur en service lors des entretiens familiaux afin de
ne pas perturber les séances.
En cas d’indisponibilité des thérapeutes, les personnes
sont donc invitées à laisser leur coordonnées sur le
répondeur téléphonique ; elles sont rappelées ensuite
pour évaluer la demande.
Une fiche « premier contact » est alors renseignée.
En 2015, au moins 107 personnes différentes (public,
professionnels) ont fait appel à notre centre :
ƒƒ Essentiellement par téléphone (92% des cas),
ƒƒ Le plus souvent en laissant un message sur le
répondeur (80% des cas),
ƒƒ Dans 5% des cas la personne s’est déplacée au centre,
ƒƒ Et 3 familles nous ont contactés par courriel sur la
boite mail du centre.
LES ENTRETIENS SONT
GRATUITS ; C’EST UNE VOLONTÉ
POUR LE CENTRE D’ACCUEIL
ET D’ENTRETIEN FAMILIAL
FLANDRES LYS DE PERMETTRE
À TOUTE FAMILLE, QUELLES
QUE SOIENT SES CONDITIONS
FINANCIÈRES, DE BÉNÉFICIER DE
NOS SERVICES.
8
A -Modalités de prise de rendezvous
Un rendez-vous est donné ensuite avec un ou deux
thérapeutes, dans des délais assez rapides (quelques
jours) si les personnes sont libres en semaine, avec plus
de délais (quelques semaines) si elles souhaitent un
rendez-vous le soir ou le samedi matin.
Malheureusement, ces délais se rallongent
d’attente de 15 à 20 familles en permanence) :
(liste
ƒƒ les moyens humains sont insuffisants pour répondre aux
demandes
ƒƒ nous devons faire face une augmentation de demandes
venant d’autres secteurs débordés (en particulier les
Établissements Publics de Santé Mentale et aussi le
secteur privé, cliniques psychiatriques de la métropole
lilloise).
Notre centre commence donc à avoir de la difficulté à
répondre rapidement aux demandes d’accompagnement
(en 2015, 26 familles ont abandonné leur demande
du fait des délais trop longs). Cette tendance
préoccupante soulève la nécessité de renforcer l’équipe
de thérapeutes familiaux.
Les entretiens peuvent se faire dans deux lieux :
ƒƒ Dans les locaux du Cèdre Bleu au 7 rue Sadi Carnot à
Armentières,
ƒƒ A Bailleul, dans une salle du CCAS (Centre Communal
d’Action Sociale) que la municipalité met à notre
disposition.
En 2015, tous les entretiens ont eu lieu à Armentières.
B -Secteur géographique des
personnes s’adressant au centre
1. Selon les secteurs géographiques des EPSM :
Secteur géographique
EPSM Lille Métropole
EPSM des Flandres
Bien souvent lorsque le motif d’appel concerne un enfant,
cet enfant cristallise sur lui la problématique familiale,
c’est ce que nous appelons l’enfant symptôme.
2. Selon différents cantons :
Nombre de contacts
52 (45 en 2014) = 49%
4 (3 en 2014) = 4%
9 (16 en 2014) = 8%
42 (37 en 2014) = 39%
Total
107
D. Problèmes évoqués
concernant l’enfant
« symptôme »
ƒƒ Des difficultés relationnelles :
71% des premiers contacts (72% en 2014)
La proportion de familles venant d’un secteur éloigné
du lieu des entretiens montre comment notre centre est
repéré par un public et des partenaires d’un secteur plus
large.
3. Détails pour 3 cantons : Armentières, Merville et
Bailleul (65 familles en 2015, 64 en 2014) :
Depuis 2014, l’action de notre centre est inscrite dans
le CLS (Contrat Local de Santé) d’Armentières, Merville
et Bailleul
Canton d’Armentières
Armentières
Bois Grenier
Capinghem
La Chapelle d’Armentières
Erquinghem lys
Frelinghien
Houplines
Prémesques
Total
Canton de Merville
Merville
Le Doulieu - Estaires
La Gorgue
Haverskerque
Neuf Berquin
Total
Canton de Bailleul
Bailleul
Nieppe
Saint Jans Capelle
Steenwerck
Berthen
Flêtre
Merris
Meteren
Vieux berquin
Total
ƒƒ Un problème concernant un enfant : 30 cas sur 107
soit 28% (36% en 2014)
ƒƒ Difficulté de la relation parent-enfant : 43 cas sur
107 soit 40% (33% en 2014)
Nombre des contacts
70 (57 en 2014) = 65%
16( 28 en 2014) = 15%
Canton
Canton d’Armentières
Canton de Merville
Canton de Bailleul
Autres cantons
soit 46% (55% en 2014)
ƒƒ Un mal-être, des difficultés psychologiques :
47% (32% en 2014)
ƒƒ Un problème en rapport avec la scolarité :
24% (10% en 2014)
ƒƒ Des conduites addictives :
15% (15% en 2014)
ƒƒ Un passage à l’acte :
18% (10% en 2014)
ƒƒ Autres : 12% (15% en 2014)
En 2015, nous notons une augmentation des demandes
d’aide pour des difficultés psychologiques et autres
(inceste, victime de violence, trouble des conduites
alimentaires, mesure de placement en accueil provisoire).
Nombre de contacts
26
1
1
11
2
5
5
1
52=49% des contacts
Nombre de contacts
1
2
1
4 = 4% des contacts
Nombre de contacts
3
4
1
1
9 = 8% des contacts
Dans 56% des cas, l’enfant « symptôme » est une fille
(38% en 2014).
La moyenne d’âge de ces enfants « symptôme » est de
15 ans.
E - Objet de la première demande
ƒƒ Demande de rendez-vous : 90% des premiers contacts
ƒƒ Demande de conseil : 10% (7% en 2014)
ƒƒ Demande d’information sur l’association :6%
ƒƒ Demande d’information sur un thème précis : 3%
ƒƒ Demande d’écoute : 2%
ƒƒ Appel en situation de crise : 1%
C. Motifs évoqués de la demande
d’aide lors du 1er contact
ƒƒ Une problématique de couple :
49
cas
sur
107
9
F - Réponse du centre au 1er
contact
ƒƒ Proposition de rappel pour fixer un rdv : 80% des
premiers contacts (81% en 2014)
ƒƒ Prise de rendez-vous, 53% des familles qui ont
contacté le centre ont obtenu un rendez-vous (78% en
2014)
ƒƒ Entretien téléphonique : 10%
ƒƒ Orientation vers un autre service : 14% (9% en 2014)
ƒƒ Information sur le centre : 5%
Quand le 1er contact téléphonique est l’objet d’un
entretien téléphonique et d’orientation vers une autre
structure, cela demande plus de temps de réponse aux
professionnels (au moins 10 à 15 minutes d’entretien
contre 5mn lors d’une évaluation de la demande pour
prise de rendez-vous).
En 2015, 26 familles n’ont pas donné suite :
ƒƒ Il n’est pas facile de faire une demande d’aide
familiale, il faut pour cela réussir à mobiliser les deux
membres du couple en cas de thérapie conjugale ou
toute la famille pour une thérapie familiale.
ƒƒ Les délais pour avoir un rendez-vous étaient trop longs
pour certaines familles ou compliqués à programmer
du fait de leurs demandes (soir ou samedi).
En cas d’orientation vers un autre service, les personnes
ont été adressées :
ƒƒ Au CSAPA le Cèdre Bleu pour 2 situations,
ƒƒ Vers un thérapeute familial libéral pour 4 familles
dont les horaires ne correspondaient pas avec nos
disponibilités du moment,
ƒƒ Vers une médiation familiale pour 2 familles,
ƒƒ Vers un CMP (Centre Médico-Psychologique) pour
adultes pour 2 familles,
ƒƒ Vers un CMP Enfant pour 2 familles,
ƒƒ Vers deux associations d’aides aux victimes de violence
conjugales pour 2 familles,
ƒƒ Vers un médecin généraliste pour 1 famille,
ƒƒ Vers le groupe de soutien de l’entourage pour 1 famille.
G - La demande est le plus
souvent portée
ƒƒ Par une femme (épouse ou mère) - 76% des appels
(76% en 2014),
ƒƒ Que par un homme (époux ou père) - 14% des appels
(15% en 2014),
ƒƒ Les 10% restants correspondent aux appels faits par
un autre membre de la famille (4%) ou un professionnel
(6%) - souvent des assistantes sociales ou éducateurs
spécialisés.
10
H - Mode de recrutement des
personnes s’adressant au centre
Avec 34% (30% en 2014) des demandes (EPSM,
psychothérapeutes libéraux, autre centre de thérapie
familiale et clinique des 4 Cantons), les professionnels
de la santé mentale sont les premiers à nous adresser des
couples ou familles. Notre centre est repéré comme un
service complémentaire à la prise en charge individuelle
qu’ils proposent à leurs patients, dès lors qu’il existe une
problématique familiale ou conjugale ou une répercussion
de la problématique individuelle sur la famille.
Les UTPAS nous ont adressé plus de familles en 2015 : 14%
(12% en 2014, 4% en 2013).
12% des demandes sont faites spontanément (9% en
2014). Cette augmentation traduit la reconnaissance de
notre structure par le public.
D’année en année, les médecins généralistes continuent
à nous adresser leurs patients : 11% en 2015, 20,5% en
2014. Ces médecins de famille sont en effet bien à même
dans leur pratique de repérer les dysfonctionnements
conjugaux et/ou familiaux de leurs patients.
7% des demandes (11% en 2014) nous ont été adressées
via les CSAPA.
La diversité des structures ou personnes adressant les familles au centre, témoigne du travail de réseau avec les
partenaires.
Effectif
32 :
%
30%
Personnes ou structures ayant adressé la famille
EPSM (Etablissement Public de Santé mentale) :
15
14%
UTPAS (Unité Territoriale de Prévention et d’Action Sociale)
13
12%
Connaissances hors réseau de professionnels (3 familles se sont renseignées sur internet)
12
11%
Médecins généralistes
7 :
7%
CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) :
3
2
3%
2%
Association Culture et Liberté
Centre hospitalier : Centre hospitalier d’Armentières
2
2%
Psychiatre, Psychothérapeute libéral
2
2%
Cliniques privées : Clinique des 4 Cantons
2
2%
La Sauvegarde du Nord
2
2%
Services Judiciaires
2
1
2%
1%
Ecoles, collèges et lycées
Autre centre de thérapie familiale
1
1%
SSEEPAD (Service de Soutien Enfant et Parent à Domicile) de la Maison de l’Enfance et de la
Famille des Flandres Intérieures
1
1%
AGSS de l’UDAF
1
1%
Centre Social Honoré Declercq de Bailleul
1
1%
MSA
1
1%
Planning Familial
1
1%
ARPEJ
1
1%
Association Brunehaut
1
1%
Association de Réinsertion
27
5
6
1
4
- EPSM Lille Métropole : secteur adulte : 23, secteur pédiatrique : 4
- EPSM des Flandres : secteur adulte : 2, secteur pédiatrique : 3
- Le Cèdre Bleu
- Le Sémaphore (Alcoologie à Hazebrouck)
Non renseigné
11
LES ENTRETIENS
FAMILIAUX
En 16 années d’existence, le Centre d’Accueil et
d’Entretien Familial Flandres Lys a reçu 1019 familles
différentes dont 52 nouvelles familles en 2015.
Le COUPLE, LES PARENTS
Au cours de l’année 2015, 87 familles ont été
accompagnées pour un total de 305 entretiens de 45 à
75 minutes chacun.
Nous avons distingué les situations où l’homme et
la femme vivent en couple (mariés, pacsés ou en
concubinage), les personnes vivant séparées ou divorcées,
les familles « mosaïque » dites aussi recomposées qui se
sont reformées après la séparation ou le divorce de l’un
ou des deux conjoints et les situations de veuvage :
Sur ces 87 familles reçues, par rapport à leur
problématique :
-- 19 soit 22% sont actuellement suivies par un
travailleur social,
-- 10 avaient déjà fait dans le passé une démarche
auprès d’un professionnel de santé (dont 6 non
satisfaisantes, 4 satisfaisantes),
-- 39 soit 45% sont actuellement suivies par un
professionnel de santé,
-- 11 soit 13% ont déjà fait appel à un thérapeute
familial (accompagnement satisfaisant pour 10
familles et non satisfaisant pour 1 famille).
Ces chiffres montrent que beaucoup de familles ont
une prise en charge par plusieurs professionnels ; les
actions des uns et des autres sont complémentaires (par
exemple : un membre d’un couple peut être en soins en
alcoologie et le couple suivi en thérapie conjugale).
10 familles suivies en 2015 avaient déjà été accompagnées
par notre centre auparavant et s’adressaient à nouveau
d’elle mêmes pour une nouvelle thérapie.
12
a) La situation matrimoniale
ƒƒ Parents vivants en couple : 52%
ƒƒ Les familles monoparentales : 19%
ƒƒ Les familles recomposées : 26%
Situation
matrimoniale
En couple
Séparés ou divorcés
Famille recomposée
Veuf ou veuve
Célibataire
TOTAL
Effectifs
% 2015
% 2014
45
12
23
4
3
87
52%
14%
26%
5%
57%
21,5%
16%
4%
b) Age des parents
Situation d’emploi des Hommes
La date de naissance des parents n’a pas toujours été
renseignée, c’est pourquoi l’effectif des hommes et des
femmes diffère du nombre de familles reçues.
1
9
TOTAL
60 ans et plus
50 à 59 ans
40 à 49 ans
0
1
1
84
79
Belle Mère
6
Père
1
3
28
0
30 à 39 ans
20 à 29 ans
0
0
1
4
Agriculteurs
Artisans, commerçants
Chefs d’entreprise
Cadres et professions intellectuelles
supérieures
Professions intermédiaires
Employés qualifiés
Employés de services, de commerce
Ouvriers qualifiés
Ouvriers non qualifiés
Aucune
Etudiant
Non renseigné
Total
Mère
21
19
Effectifs
%
58
0
11
4
5
5
3
86
67
0
13
5
6
6
3
100 %
Effectifs
%
2
6
3
16
2
7
3
19
13
10
8
10
7
4
0
7
86
15
12
9
12
8
5
0
8
100 %
Profession des hommes
Beau-Père
0
1
Actif
Foyer
Chômage
Retraite
Maladie
Autre
Non Précisé
Total
34
21
25
7
La tranche d’âge la plus représentée est celle de 40 à 49
ans pour les mères et les pères.
C) Situation sociale des parents
Nous avons recensé pour ces familles des difficultés
sociales :
-- D’isolement pour 13 personnes,
-- De précarité pour 16 personnes,
-- De logement pour 3 personnes.
Ce sentiment d’isolement est :
-- Perçu pour 3 hommes et 7 femmes,
-- Evoqué pour 7 hommes et 5 femmes,
-- Insistant pour 4 homme et 3 femmes.
Profession des femmes
Agricultrice
Artisans, Commerçants
Chefs d’entreprise
Cadres et professions intellectuelles
supérieures
Professions intermédiaires
Employés qualifiés
Employés de services, de commerce
Ouvriers qualifiés
Ouvriers non qualifiés
Etudiante
Aucune
Non renseigné
Total
Effectifs
%
0
0
0
6
0
0
0
7
26
21
14
1
0
1
13
4
86
30
25
16
1
0
1
15
5
100 %
Situation d’emploi des femmes
Actif
Foyer
Chômage
Retraite
Maladie
Autre
Total
Effectifs
%
56
14
6
1
8
1
86
65
16
7
1
9
1
100 %
13
PROBLÉMATIQUE DE LA
FAMILLE
d) Les crises du cycle de vie familiale concernent 50
familles :
Les 87 familles reçues au centre d’accueil et d’entretien
familial Flandres Lys, au cours de l’année 2015, y sont
venues pour des motifs différents, avec des attentes
différentes et parfois plusieurs problèmes… Il y a d’abord
le motif officiel pour lequel la famille consulte, puis
d’autres aspects se révèlent au cours des entretiens.
Nous avons ici rassemblé les différentes problématiques
que présentaient ces familles ; elles sont classées de
manière simplement descriptive.
Ces moments de perturbations de l’équilibre familial,
de modifications de la composition familiale sont une
occasion de plus en plus fréquente de demande d’aide ;
les familles apparaissent alors en difficulté pour s’adapter
à ces changements d’équilibre.
Il s’agit de difficultés suite :
-- A une séparation ou un divorce pour 12%,
-- A une maladie d’un de ses membres pour 10%,
-- A une naissance ou une adoption pour 10%,
-- A des problèmes professionnels pour 8%,
a) Lors du 1er entretien, la demande initiale des 87
familles reçues est centrée sur :
-- A la recomposition familiale pour 7%,
-- Le couple pour 46% (51% en 2014),
-- Au départ des enfants du foyer familial pour 3%,
-- L’enfant pour 36% (29% en 2014),
-- 18% des familles présentaient une crise du
cycle de vie familial pour d’autres motifs moins
représentés (problème d’alcool du père, problème
d’addiction de la mère, anorexie mentale de la
fille, placement d’un enfant, stérilité du couple,
inceste et suspicion d’inceste, incarcération,
déménagement, décès du père, meurtre de la
grand-mère...).
-- La relation Parent-Enfant pour 45% (36% en
2014),
-- Une demande personnelle pour 5%.
Cette demande est un peu différente de celle annoncée
lors du 1er contact : couple 46%, enfant 28%, relation
parent-enfant 40%.
b) Les difficultés familiales présentées sont :
e) Difficultés de santé des parents :
-- Des problèmes de communication pour 47% des
familles (34% en 2014),
-- Dépression pour 16% des pères et 39% des mères
(33% en 2014),
-- De l’agressivité, de la violence verbale : 24%
(14% en 2014),
-- Problèmes psychiques pour 11% des pères et 15%
des mères,
-- Un problème de non-respect des cadres, des
limites, de l’autorité : 22%,
-- Problèmes psychiatriques pour 1% des mères, 1%
des mères,
-- De la violence physique : 10% (6% en 2014),
-- Suivi psychologique régulier pour 15% des pères et
17% des mères,
-- Une rupture totale de la communication : 5%,
-- De la violence sexuelle : 4% (apparu en 2015),
-- De la jalousie : 2%.
En regroupant les différentes difficultés, il apparait que :
-- 52% des familles (41% en 2014) viennent pour des
difficultés de communication,
c) Les problématiques conjugales pour 58% des 87
familles reçues, représentent une grande part de
demande d’aide, que cela soit :
-- Des difficultés de communication et d’entente
conjugale,
-- Un moment de crise, souvent suite à la découverte
d’une relation extraconjugale d’un des conjoints,
-- Des couples en rupture demandant alors une aide
à cette séparation,
-- Un problème de violence conjugale,
-- De la jalousie,
-- Des difficultés liées à une mixité culturelle,
-- Une difficulté à trouver le juste équilibre entre
conjugalité et parentalité : en effet beaucoup
de couples « se perdent » dans la parentalité, se
consacrant uniquement à leurs enfants et oubliant
alors de prendre du temps pour leur couple.
14
-- A un décès pour 8%,
-- Traitement psychotrope en cours pour 11% des
pères et 12% des mères,
-- Antécédents de tentatives de suicide pour 1% des
pères et 9% des mères,
-- Maladie somatique grave pour 8% des pères et 12%
des mères,
-- Invalidité pour 7% des pères et 4% des mères.
On note une augmentation des
psychiatriques des parents en 2015.
problématiques
PROBLÉMATIQUES ADDICTIVES
Chiffrer le nombre de familles reçues dans notre centre
et concernées par les problèmes d’addiction est difficile.
En 2015, sur les 87 familles ayant eu un rendez-vous, nous
avons recensé 41 familles concernées par des pratiques
addictives (47 %).
Ce qui représente 53 personnes :
En thérapie systémique, nous travaillons avec ce que la
famille nous amène.
ƒƒ 24 pères
Notre but est d’aider les familles à quitter un état
d’équilibre insatisfaisant pour trouver un état d’équilibre
plus confortable et satisfaisant pour chacun de ses
membres.
ƒƒ 19 enfants
Pour ce faire, nous n’avons pas besoin de tout savoir sur
chacun des membres concernés ; nous ne sommes donc
pas dans un interrogatoire exhaustif des problèmes ; nous
ne répertorions que les problématiques énoncées par les
familles ou évidentes à l’observation du thérapeute. En
conséquence, le chiffrage des problématiques addictives
est peut-être sous-estimé.
ADDICTIONS DES PARENTS
Suivi actuel dans un
CSAPA
Sans produit actuel
Sans produit dans le
passé
Substances
psychoactives actuelle
Substances
psychoactives dans le
passé
Alcool actuel
Alcool dans le passé
4%
4%
13%
13%
Consommation
problématique de
médicaments
0
3%
3%
Mères en 2014
Mères en 2015
Pères en 2014
4%
2%
4%
7%
3%
5%
0
Troubles alimentaires
0
0%
1%
1%
4%
6%
En comparant ces données de celles de 2014, nous
remarquons que les problèmes addictifs
sont en
augmentation (34% en 2014).
ADDICTIONS DES ENFANTS
0
0%
3%
3%
5%
2%
ƒƒ 10 mères
Usage problématique
du virtuel
Pères en 2015
Autres drogues
Opiacés
11%
11%
Alcool
16%
22%
Cannabis
1%
0%
2014
0%
% des fratries
2015
1%
0%
1%
3%
2%
6%
5%
20%
23%
15
LES ENFANTS
reçues, y compris ceux des couples qui sont parfois plus
âgés avec de grands enfants.
-
36% des familles sont venues en 2015 pour un
problème concernant leur enfant (29 % en 2014),
-
45% pour une difficulté de la relation ParentEnfant (36% en 2014).
Nous avons étudié les fratries des 87 familles venues
consulter en 2015, ce qui représente 236 enfants ; tous
ne sont pas venus en entretien puisque nous avons reçu
des couples en thérapie conjugale.
Nous avons reçus 82 enfants accompagnés de l’un ou
des deux parents.
Bien souvent la problématique de l’enfant est liée à
celle de la famille ; l’enfant prend alors une position
particulière, il fait parler de lui, il cristallise sur lui la
problématique familiale et d’une certaine manière
« amène » sa famille en thérapie : il est ce que nous
appelons alors « l’enfant symptôme » ou aussi « l’enfant
désigné ».
En 2015, nous avons eu 56 enfants symptômes, soit 24%
des fratries (18% en 2014).
a) Situation couple parental
Effectifs
140
78
16
2
236
c) Suivis médicaux des fratries
-- 10% des enfants ont eu un suivi psychologique
régulier dans le passé,
-- 15% des enfants ont un suivi psychologique
actuel.
d) Mesures judiciaires
-- 6% des enfants ont une AEMO (Action Éducative en
Milieu Ouvert) - 6% en 2014,
-- 5% des enfants sont placés (8% en 2014).
e) Difficultés relationnelles des enfants
Parmi ces enfants reçus, 4 étaient adoptés.
Parents vivants
En couple
Séparés ou divorcés
Veuvage
Non précisé
TOTAL
La moitié des enfants vivent avec leurs deux parents.
-- Agressivité, violence verbale vis-à-vis de la
famille : 11%
-- Timidité, difficulté à entrer en contact : 4%,
-- Agressivité, violence
l’extérieur : 3%,
verbale
vis-à-vis
-- Isolement, peu d’amis, solitude : 3%.
f) Difficultés psychologiques, mal être du jeune
-- Anxiété, émotivité, stress, angoisse : 6%,
-- Problème
d’estime
d’affirmation : 6 %,
de
soi,
d’identité,
-- Instabilité, agitation, irritabilité : 5%,
% / Total
59%
33%
7%
1%
En 2014
100%
100%
59%
37%
3%
1%
-- Déprime, état dépressif : 6%,
-- Pathologie mentale diagnostiquée : 1%.
g) Rapport à l’école, à la scolarité, au monde du
travail
-- Difficultés d’apprentissage : 6%,
-- Absence de travail, décrochage, refus : 6%,
Plus de la moitié des enfants appartiennent à une famille
où leurs deux parents vivent ensemble en couple.
-- Opposition, provocation, insolence : 3%,
b) Lieu de vie des enfants
-- Problème d’intégration : 3%.
Enfants vivants
Avec la mère seule
Avec le père seul
Avec les 2 parents
En famille
recomposée
En garde classique
En alternance chez
le père puis la mère
Dans un foyer
éducatif
En famille d’accueil
Dans une autre
famille
Autonomes
Non renseigné
TOTAL
En
2014
Effectifs
% / Total
25
5
117
12
11%
2%
50%
5%
11%
10
7
4%
3%
6%
4%
3
1%
1%
3
3
1%
1%
2%
2%
48
3
236
20%
1%
17%
100%
1%
50%
2%
4%
100%
Le nombre important d’enfants autonomes tient au
fait que nous avons étudié tous les enfants des familles
16
de
-- Stress scolaire, surinvestissement : 1%,
LA QUESTION DE LA VIOLENCE
Les problèmes de violence concernent 26% des 87
familles reçues, qu’il s’agisse de violence verbale,
physique, psychologique et sexuelle (19% en 2014).
Nous avons recherché les violences passées et actuelles,
données et subies chez les parents des 87 familles
reçues :
Pères
2015
Auteur de violence 14%
passée
Auteur de violence 8%
actuelle
Victime de
6%
violence passée
Victime de
2%
violence actuelle
Pères
2014
17%
Mères Mères
2015 2014
7%
3%
7%
7%
1%
6%
23%
24%
3%
7%
7%
Nous avons recherché si les enfants avaient été ou sont
victimes de violences :
-- 14 enfants soit 6% des enfants ont été victimes
de violences psychologiques intrafamiliales (6%
en 2014),
-- 2 enfants soit 1% des enfants ont été victimes de
violences physiques intrafamiliales (2% en 2014),
-- 5 enfants soit 2% des enfants ont été victimes de
violences sexuelles intrafamiliales (5% en 2014).
Deux familles ont été accompagnées
pour une
problématique de violence sexuelle intrafamiliale (pour
les deux cas, d’un frère sur un ou plusieurs autres
membres de la fratrie).
LES SECRETS DE FAMILLE
9% des familles ont un secret de famille (secret sur une
filiation, sur un suicide….).
Faits particuliers en 2015
ƒƒ Le 23/11/2015, deux thérapeutes qui accompagnent
une maman et son fils, ont participé avec son accord,
à une synthèse organisée par le service du CSM de
Pédopsychiatrie et l’UTPAS de Bailleul.
MODE DE PRISE EN CHARGE
DES FAMILLES
LES THÉRAPEUTES
Ils interviennent soit en monothérapie, soit en cothérapie, c’est-à-dire à deux thérapeutes, notamment
pour le travail avec les couples :
ƒƒ 54% des familles ont été suivies en monothérapie (64%
en 2014),
ƒƒ 46% des familles ont bénéficié d’une co-thérapie (36%
en 2014).
LES ENTRETIENS
Au cours de l’année 2015, l’équipe du centre d’accueil et
d’entretien familial Flandres Lys a assuré 305 entretiens
de 45 à 75mn chacun (le plus souvent 1h par entretien).
QUI VIENT AUX ENTRETIENS ?
La présence des différents membres de la famille dépend
de la problématique familiale mais aussi de la possibilité
de réunir ou non tous ses membres. Nous invitons aux
séances tous les membres de la famille qui vivent sous
le même toit.
Lorsque la problématique de la famille paraît
particulièrement complexe, ou quand l’origine de la
demande d’aide n’est pas très claire, nous proposons lors
de la première rencontre de recevoir la famille ainsi que
le professionnel qui adresse la famille ; ceci permet de
bien préciser les attentes des uns et des autres et de
bien mettre en place le cadre thérapeutique. Pour une
famille en 2015, ce premier entretien a été réalisé avec
la présence de l’assistante maternelle qui accueille le
fils.
Sur les 305 entretiens réalisés en 2015 :
ƒƒ 78% ont réuni les deux conjoints ou la famille
complète
ƒƒ 52% ont été des entretiens de couples
ƒƒ 39% des entretiens familiaux
ƒƒ 7% des entretiens individuels
Pour les personnes reçues de manière individuelle,
le travail se fait cependant dans un esprit systémique
(prenant en compte la personne et les différents systèmes
auxquels elle appartient que cela soit le couple, la
famille, le travail…). Il s’agit souvent de personnes (5 en
2015, 6 en 2014) ayant terminé une thérapie de couple
ou de famille dans notre centre et souhaitant poursuivre
le travail avec le thérapeute qui les a accompagné ; il
s’agit aussi parfois d’un temps plus spécifique avec un
des membres de la famille pour aborder des questions
plus personnelles au cours de la thérapie familiale.
Nous refusons régulièrement des demandes initiales
d’aide individuelle car ce n’est pas la mission de notre
centre et réorientons alors ces personnes vers les
Centres Médico-Psychologiques ou vers des thérapeutes
individuels libéraux.
LE NOMBRE DES ENTRETIENS
En 2015, pour les 87 familles, 397 entretiens ont été
programmés, 305 entretiens ont été honorés et 92
rendez-vous pris n’ont pas eu lieu dont :
ƒƒ 45 ont été reportés,
ƒƒ 21 ont été annulés sans report,
ƒƒ 26 n’ont pas été honorés et les thérapeutes se sont
déplacées pour rien.
Le faible effectif de thérapeutes nous contraint à
travailler aussi en mono thérapie afin de satisfaire le plus
de demandes d’aide possible.
17
Le fait de venir en thérapie familiale n’est pas facile
pour tous ; réunir toute une famille n’est pas toujours
simple ; bien souvent quand la famille arrive, le travail
thérapeutique est déjà en cours car il a été nécessaire
de mobiliser chacun des membres de la famille et donc
de communiquer sur le sens de cette démarche ! Ceci
nécessite parfois du temps !
Nombre d’entretiens
Plus de 10
2%
6 à 10
25%
pas satisfaites ou que l’accompagnement ne leur
semblait plus nécessaire,
ƒƒ 4 familles ont
insatisfaction,
souhaité
arrêter
le
suivi
pour
ƒƒ 3 familles ont été réorientées.
ƒƒ 6 familles ont souhaité faire une pause
ƒƒ 2 ont arrêté pour d’autres motifs (séparation du
couple, déménagement).
1
11%
Au cours de l’accompagnement, il arrive que soit
suggérée une orientation complémentaire de membres
de la famille. Ainsi ont été proposées :
ƒƒ Pour deux familles, une orientation d’un enfant vers
une thérapie individuelle en CMP Pédiatrique,
2
22%
ƒƒ Pour trois couples, d’élargir la thérapie à toute la
famille avec leurs enfants en thérapie familiale,
ƒƒ Pour 16 familles, de recevoir le couple de parents en
thérapie conjugale,
ƒƒ Pour une famille une orientation vers ARPEJ,
3
9%
4à5
31%
ƒƒ Et pour un couple l’intégration au GSE Groupe de
Soutien de l’Entourage.
Au total :
ƒƒ 33% des familles sont venues une à deux fois en
entretien (38% en 2014),
LA DURÉE DE L’ACCOMPAGNEMENT
ƒƒ 67% des familles sont venues plus de deux fois (62%
en 2014).
ƒƒ 1 à 3 séances pour une aide, des conseils ou un
recadrage par rapport à un problème ponctuel, soit 2
à 4 mois,
Cependant le nombre d’entretiens n’est pas un bon
indicateur du travail réalisé avec ces familles : si
certaines familles interrompent la thérapie car elle ne
leur convient pas, pour d’autres une prise en charge
rapide est possible quand il s’agit d’un conseil, d’une
écoute ou d’un simple recadrage des relations intrafamiliales.
Ces accompagnements plus rapides correspondent
souvent à une aide à la parentalité, à une guidance
parentale ; l’objectif est d’aider les parents à assumer
leur rôle de parents pour éviter la « parentification »
d’un de leurs enfants ; nous sommes bien alors dans le
domaine de la prévention.
LE SUIVI
Sur les 87 familles qui ont eu un rendez-vous au cours de
l’année 2015 :
ƒƒ 40 familles continuent la prise en charge en 2016,
et s’inscrivent dans un travail psychothérapique pour
évoluer et résoudre leur problématique,
ƒƒ 20 familles ont
psychothérapique,
mené
à
terme
le
travail
ƒƒ 12 familles ont interrompu la prise en charge sans
prévenir, sans que l’on puisse savoir si elles n’étaient
18
Elle est variable, de l’ordre de :
ƒƒ 3 à 10 séances (parfois plus) quand ces familles
s’engagent dans une thérapie familiale qui peut alors
s’étaler sur plusieurs années.
Le recours au centre d’accueil et d’entretien familial
Flandres Lys se fait dans la durée ; à savoir certaines
familles viennent à un moment donné de leur histoire,
puis interrompent le suivi quand le problème est résolu
et reprennent contact avec nous lors de la survenue
d’une autre difficulté…
En particulier, nous voyons des familles qui avaient
interrompu la prise en charge sans explication, faire
à nouveau une demande d’aide quelques mois, voire
quelques années après, soit parce qu’une nouvelle
difficulté était apparue, soit qu’il avait fallu ce temps de
maturation pour permettre à la famille de s’inscrire dans
un processus de changement, d’évolution.
De même, certaines familles venues une première fois à
la demande d’un travailleur social, et qui n’avaient pas
donné suite à l’accompagnement, reviennent ensuite
d’elles même quelques mois plus tard, avec une demande
d’aide qui est devenue la leur.
Pour rappel, 10 familles déjà suivies auparavant dans
notre centre, ont été à nouveau reçues en 2015.
LES GROUPES
DE PAROLE
L
es groupes de parole sont animés par un ou deux
thérapeutes du centre d’accueil et d’entretien
familial Flandres Lys, qui se déplacent dans les
locaux des associations.
L’ASSOCIATION « CULTURE ET
LIBERTÉ »
L’association nous a sollicité depuis septembre 2008 pour
animer un groupe de parole de parents et d’adolescents
« Atelier Parents Enfants » à Armentières.
En 2015, 10 séances de 2h30 le mercredi après-midi
ont réuni de 9 à 17 personnes selon les rencontres.
Des bénévoles de « Culture et liberté » assurent une
garderie pour les enfants ; ce qui permet aux parents
d’assister sereinement au groupe de parole. Les familles
sont orientées par le Cèdre Bleu, le SSEEPAD, le Centre
de Santé Mentale Erasme, l’UTPAS, le DRE (Dispositif
de Réussite Educative) ou sont issues des ateliers de
« Culture et Liberté ». Ces rencontres ont eu lieu au
pavillon 6 de l’EPSM Lille Métropole à Armentières dans
les locaux de « Culture et Liberté ».
Les séances ont été encadrées par Marie-Christine
Blanquart, coordinatrice du centre et Françoise Duthoit,
thérapeute familiale du centre avec la participation de
Carole Montmartin, référente famille de « Culture et
Liberté » et également thérapeute familiale dans notre
centre.
Les sujets, choisis par les familles, ont été les suivants :
ƒƒ le 14 janvier : «la place du père» avec la présence de
13 personnes,
ƒƒ Le 14 octobre : «comprendre les addictions » avec la
participation de 13 personnes,
ƒƒ Le 3 novembre : «la famille et l’école» avec la
présence de 13 personnes,
ƒƒ Le 16 décembre : «bilan de l’année» avec la présence
de 17 personnes.
Au total, en 2015, 35 personnes différentes ont assisté à
ces groupes de parole.
10 mamans ont été présentes 5 séances ou plus, et 3 ont
participés à au moins 9 séances sur 10 !
Il s’agit d’un groupe intergénérationnel avec la
participation au cours de l’année de 26 mères, 3 pères,
5 grand-mères et une adolescente.
Ce groupe de parole se poursuit en 2016.
Un questionnaire de satisfaction a été proposé à la
séance de décembre ; il en ressort que les participantes
sont satisfaites.
Les mamans nous disent que ce groupe facilite leurs
relations avec leurs enfants et leur conjoint, qu’elles y
trouvent un soutien et de l’aide par rapport aux questions
de parentalité, qu’elles abordent des sujets non abordés
par ailleurs et qu’elles se sentent mieux depuis qu’elles
y participent.
Voici quelques
questionnaire :
commentaires
recueillis
dans
le
-- «C’est un espace convivial pour ne plus se sentir
seul avec les soucis de parents»
ƒƒ Le 11 février : «les violences familiales et conjugales»
avec la présence de 11 personnes,
-- «on n’est pas obligé de parler, mais se sentir
écouté, ça fait du bien»
ƒƒ Le 25 mars : «être femme aujourd’hui» avec la
présence de 14 personnes,
-- «C’est un moment pour soi et retrouver confiance
en soi.»
ƒƒ Le 15 avril : «l’adolescence» avec la présence de 12
personnes,
En effet, ces groupes de parole permettent aux familles
en grande précarité sociale d’accéder à une démarche
de soin. La mise en confiance par ce moyen du groupe
de parole est pour plusieurs mamans le préalable à
une demande d’accompagnement individuel ou familial
: c’est au bout de plusieurs années de rencontres que
nous commençons à avoir des demandes d’aide aussi bien
individuelles (au centre médico-psychologique Erasme,
ou au CSAPA Le Cèdre Bleu) que familiale à notre centre
(pour 3 familles en 2015).
ƒƒ Le 20 mai : «comment aider son enfant ?» Avec la
présence de 13 personnes,
ƒƒ Le 24 juin : «comment occuper ses enfants ?» Avec la
présence de 10 personnes,
ƒƒ Le 16 septembre : «l’impact de ce que nos enfants
entendent et voient» avec la présence de 9 personnes,
19
GROUPE DE SOUTIEN DE
L’ENTOURAGE (GSE)
Ce groupe de parole, démarré en décembre 2014,
s’adresse à l’entourage (un parent, un conjoint, un
membre de la fratrie, un enfant majeur, un membre
de la famille élargie) d’une personne touchée par une
conduite à risque (consommations de produits licites ou
illicites, jeux vidéo, jeux de hasard et d’argent…).
L’objectif de ces GSE est :
ƒƒ De rencontrer d’autres personnes confrontées aux
mêmes difficultés,
centrale sur le secteur d’activité des deux centres. A la
demande des participants, pour plus de facilités d’accès
pour chacun, les séances se sont relocalisées sur Bailleul
à partir de novembre. Le maire de la ville de Bailleul met
à notre disposition une salle de la ferme de La Hulotte
(278 rue de Lille).
Il y a eu 11 séances en 2015, avec la présence de deux à
cinq personnes à chaque séance.
Sept personnes différentes participent à ce groupe : trois
mères, deux conjointes, une sœur et un beau-père de
personne en difficulté avec une addiction.
ƒƒ De se sentir écouté, considéré et soutenu,
Deux personnes ont participé aux 11 séances et quatre
personnes ont participé à au moins six séances.
ƒƒ De bénéficier de la présence de professionnels à même
d’accompagner leur réflexion et de répondre à leurs
questions,
Ce groupe continue en 2016.
ƒƒ De pouvoir évoluer dans un cadre garantissant la
confidentialité des échanges.
ƒƒ Le GSE permet de sortir de l’isolement, de reprendre
de l’énergie,
Le GSE est co-animé par François Flon, psychologue
de la Rose des Flandres et Marie-Christine Blanquart,
médecin et thérapeute familiale pour le Centre d’Accueil
et d’Entretien Familial Flandres Lys.
ƒƒ Le GSE est un repère pour s’accrocher, pour partager
nos peines pour nous soulager,
Les rencontres sont mensuelles, le troisième mardi du
mois de 17 à 19h.
ƒƒ C’est un moment où l’on peut se poser.
Quelques témoignages :
ƒƒ Cela permet de rencontrer des personnes à qui on ose
parler de « cela » (la toxicomanie),
Elles ont d’abord eu lieu à Merville (au centre social 62 ter
rue Gambetta), ville choisie par sa position géographique
ACTIONS
COLLECTIVES
LES FORMATIONS ET COLLOQUES
a.
éminaire «Pratiques addictives et travail
S
social» Marie-Christine Blanquart est intervenue
le 18/03/15 pour un atelier de 3 heures à Lille
regroupant 25 étudiants de deuxième année
(éducateurs spécialisés, assistants de service
social, éducateurs de jeunes enfants, conseillers
en économie sociale et familiale) sue le thème «
Addictions et Entourage familial ».
b.
lémence Maillet, chargée de projet à l’association
C
santé au cœur des monts de Flandre, a organisé
avec la Rose des Flandres et Le Cèdre Bleu un cycle
de formation en trois demies journées sur le thème
de « l’accueil d’une personne en difficulté avec
une consommation de substances psychoactives
» pour des professionnels, des bénévoles et des
élus du territoire. Marie-Christine Blanquart est
intervenue le 13 octobre sur «La relation d’aide»
20
avec la présence de 14 personnes (6 professionnels
d’UTPAS, 4 bénévoles, 4 élus).
c.
Participation de Marie-Christine Blanquart aux
Journées Nationales de la Fédération Addiction
des 4 et 5/6/16 à Lille.
E
T
T
E
E
N
U
G IQ
I
V N
I
L
C
21
SYLVIE ET SA
FAMILLE
V
oici une vignette illustrant l’intérêt d’un centre
de thérapie familial adossé à un CSAPA dans
l’accompagnement d’un patient addicte.
C’est aussi toute la famille qui a eu du mal à se réorganiser
après ce départ ; ceci correspond à une crise du cycle de
vie familiale où chacun des membres d’une famille doit
retrouver un nouvel équilibre lors d’un changement de
composition familiale.
Sylvie (prénom modifé), âgée de 28 ans, vient depuis 5
ans au CSAPA pour une polytoxicomanie.
Ces séances de thérapie familiale ont donc permis une
autre lecture de la problématique :
Son accompagnement est difficile, avec des périodes
de grandes crises où Sylvie se met en danger avec
hospitalisations répétées pour overdose, tentatives de
suicide ou sevrage.
ƒƒ d’une part pour l’équipe des professionnels du CSAPA
qui a pu réorienter l’accompagnement (travail sur
le sentiment d’abandon, sur la confiance en soi,
développer les compétences psychosociales),
Un diagnostic de maladie bipolaire est posé devant les
troubles psychiatriques.
C’est l’occasion de rencontrer une première fois Sylvie
avec sa maman pour expliquer sa problématique.
Le comportement d’addiction s’aggrave au fil des mois.
Malgré cela, le lien se maintient toujours avec les
professionnels du CSAPA.
Après une mise en danger nécessitant à nouveau un
séjour hospitalier en réanimation qui alarme tous les
soignants, l’équipe du CSAPA décide de mobiliser la
famille de Sylvie et propose une première séance de
thérapie familiale.
De janvier à mai 2015, nous recevrons quatre fois Sylvie
et ses parents en thérapie familiale et une fois ses
parents en thérapie conjugale.
Ces rencontres ont complètement changé la donne,
permettant à chacun d’exprimer son ressenti et de
comprendre ce que vivaient les uns et les autres.
Du symptôme « addiction », c’est la problématique de
la place de chacun dans cette famille avec la question
centrale du manque qui a été révélée ! Il s’avère que
Sylvie est jumelle ; sa sœur et elle-même vivaient en
grande fusion qui a cessé brutalement quand sa sœur est
partie vivre avec un compagnon.
Sylvie a alors compensé l’absence de sa sœur et le
sentiment d’abandon très douloureux par la prise de
produits.
22
ƒƒ d’autre part, pour les parents de Sylvie redécouvrant
leur fille au-delà des comportements d’addiction,
réussissant à lui dire leur amour, et capable aussi de se
recentrer sur leur couple,
ƒƒ mais aussi pour Sylvie qui a pu comprendre qu’elle
avait une place dans sa famille et qu’elle comptait
pour ses parents.
Cette accompagnement complémentaire par les deux
services, CSAPA et centre d’Accueil et d’Entretien
Familial Flandres Lys, facilité par la proximité des lieux
et la connaissance mutuelle des équipes a permis de
débloquer une situation difficile, et d’ouvrir les champs
du possible.
PA
E
T
R
R
A
N
T
A
I
23
DYNAMIQUE
PARTENARIALE
LE CENTRE D’ACCUEIL ET D’ENTRETIEN FAMILIAL
FLANDRES LYS EST BIEN INSCRIT DANS LE RÉSEAU DE
PARTENAIRES ET RENCONTRE RÉGULIÈREMENT DES
PROFESSIONNELS.
INTERVISIONS
Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres
Lys participe avec l’équipe du Cèdre Bleu, le service
d’Alcoologie du Centre Hospitalier d’Hazebrouck et
l’association Trèfles et G et T 59/62, à l’animation
d’intervisions.
Il s’agit de rencontres de différents professionnels du
soin pour partager autour de situations d’addictologie.
C’est un lieu de partage d’expérience, d’harmonisation
des prises en charge, de formation et de ressourcement
pour les professionnels.
En 2015 :
ƒƒ six intervisions ont eu lieu dans les locaux du Cèdre
Bleu à Armentières (les 16/1, 13/3, 17/4, 26/6, 9/10
et 11/12/15),
ƒƒ une réunion de travail pour organiser ces intervisions,
le 23/10/15 avec le Docteur Evelyne Caron de G et
T 59/62, Nouvelles Pratiques en Médecine Générale,
Vincent Bertheloot chef de service du CSAPA Le Cèdre
Bleu d’Armentières, Laetitia Buseyne de l’association
Trèfles et Marie-Christine Blanquart.
ƒƒ Marie-Christine Blanquart a participé avec le Docteur
Evelyne Caron, à la réunion de l’association G et T
59/62 à Lille le 12/12/15, sur ce thème des intervisions,
le pôle d’Armentières étant un exemple d’intervisions
efficaces et bien actives sur la région.
LE RÉSEAU « VIOLENCES
CONJUGALES »
Ce réseau informel démarré en 2008, continue de
se développer avec des professionnels toujours
plus nombreux et de champs très variés (médical,
psychiatrique, éducatif, social, judiciaire, scolaire…).
L’objectif de ce réseau est de développer nos
connaissances sur la problématique des violences
24
conjugales, de connaître et d’identifier les fonctions de
chaque institution et professionnels afin d’améliorer les
pratiques, le travail en partenariat et l’orientation des
personnes suivies.
A chaque réunion :
ƒƒ soit un professionnel présente son institution et une
situation de violences conjugales et les membres du
réseau interagissent ensuite sur la situation évoquée et
sur les axes d’amélioration possibles,
ƒƒ soit une formation sur ce sujet des violences
conjugales est apportée par un des participants.
Delphine Bernard, Assistante Sociale au CHA (Centre
Hospitalier d’Armentières) prend en charge les
invitations, la logistique des réunions et la rédaction
des comptes rendus. Marie-Christine Blanquart assure
l’animation des rencontres. Plusieurs thérapeutes du
centre y participent (Dominique Crépin, Chantal Elsiny).
Il y a eu 5 rencontres en 2015, au CHA ou à la maison de
cure médicale à Armentières :
ƒƒ Le 12 février, Présentation de l’exposition itinérante,
réalisée par l’UTPAS de Seclin, sur le thème des
Violences Conjugales, avec la présence de 20
professionnels,
ƒƒ Le 23 avril, Présentation d’une situation clinique par
Marie-Christine Blanquart puis intervention par Abla
Koumdadji juriste de l’association Louise Michel sur
la législation (ordonnance de protection…), avec la
présence de 29 professionnels,
ƒƒ Le 4 juin, fin de la présentation sur la législation par
l’association Louise Michel,
ƒƒ Le 17 septembre, «Le téléphone grave danger»
présentation par Gaëlle CARRETTE, juriste AIAVM
(Association d’aide aux victimes), avec la présence de
29 professionnels,
ƒƒ Le 5 novembre, «L’hébergement d’urgence et l’accès
au logement des femmes victimes de violences
conjugales» présenté par Sandrine Ballonet, référente
départementale Violences conjugales et directrice de
l’association Louise MICHEL, avec la présence de 22
professionnels.
AUTRES SERVICES DU CÈDRE
BLEU ƒƒ Stéphanie Lienard psychologue et Lucie Delliaux
assistante sociale, du Pôle Ressources Jeux du Cèdre
Bleu, sont venues présenter leur mission autour
du «jeux pathologique» le 16/1/15, à l’équipe de
thérapeutes du centre,
ƒƒ Le service ARPEJ : rencontre avec la chef de service,
Céline Descamps, à Lille, le 10/12/15, pour échanger
sur nos missions respectives et envisager des actions
communes,
ƒƒ Groupe de travail « Entourage-famille » les 24/4 et
15/9/15 à Lomme, avec la direction et les représentants
des différents services du Cèdre Bleu accueillant
l’entourage de patients addictes : le centre d’Accueil et
d’Entretien Familial Flandres Lys (Françoise Duthoit et
Marie-Christine Blanquart), ARPEJ, le CSAPA de Lomme,
le CSAPA d’Armentières et le Centre d’Information, de
Prévention et de Soins de Villeneuve d’Ascq. L’objectif
de ce groupe de travail étant rendre plus visible cette
volonté et cette implication du Cèdre Bleu de prendre
en compte l’entourage du patient toxicomane dans
son accompagnement, d’échanger sur nos pratiques,
de réfléchir sur nos valeurs et nos spécifiés propres à
chaque service et à nos missions communes.
ƒƒ Conseil d’administration du Cèdre Bleu : Marie-Christine
Blanquart a fait le point sur les missions et l’activité
du Centre d’Accueil et d’Entretien Familial Flandres
Lys devant les membres du conseil d’administration le
13/3/15, à Lomme.
COMITÉ DE PILOTAGE
RÔLE DU COMITÉ DE PILOTAGE
Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys a
mis en place un comité de pilotage de l’action afin :
ƒƒ d’améliorer et échanger les connaissances des publics
et de leurs problématiques
ƒƒ de présenter l’activité de l’année, d’en échanger afin
de mettre en place les ajustements nécessaires
ƒƒ de coordonner et d’apporter de la cohérence dans le
parcours des personnes
COMPOSITION DU COMITÉ DE PILOTAGE
Nom prénom
Structure
Fonction
Chargée de Prévention Lille Flandres
Intérieure
THOMAS Audrey
ARS
LOURME Laurent
ARS
MAILLET Clémence
Ass. Santé au cœur des Monts des Flandres
Hazebrouck
Chargée de projet Santé
LENNE Anne-Sopjie
SPSH ville d’Armentières
Référente Santé
JARASKIEWICZ Corinne
UTPAS Armentières
Chef de service SSD
CARON Evelyne
Médecin Généraliste Houplines
VERHAEGHE Valérie
CSM Pédiatrique EPSM des Flandres
DEHEM Anne
CCAS-Foyer Logement Personnes Agées Nieppe Directrice
DECOBERT Maurine
CCAS Ville de Merville
PRUVOST Karine
Service Prévention Santé UTPAS Hazebrouck
Chef de service
DEVILLERS Annick
Centre de Planification
Conseillère conjugale
DESCAMPS Céline
ARPEJ Cèdre Bleu
Chef de service
VILLEZ Marie
Cèdre Bleu
Directrice
DELIGNE Laurent
Cèdre Bleu
Directeur adjoint
BERTELOOT Vincent
CSAPA Cèdre Bleu Armentières
Chef de service
Cadre infirmière
DUTHOIT Françoise
CAEFFLys
Thérapeute familiale
BLANQUART Marie-Christine
CAEFFLys
Coordinatrice
25
PARTENARIATS
Nom prénom
Montmartin Carole
Structure
Association «Culture et
Liberté»
Objet
1) Atelier Parents-Enfants à
Armentières
Modalités
10 séances le mercredi de 2h30 de groupe de parole
dans les locaux de «Culture et liberté» à Armentières,
animées par deux thérapeutes du CAEFFLys (Françoise
Duthoit et Marie-Christine Blanquart)
2) Renforcer l’équipe de thérapeutes Participation de Carole Montmartin, en tant que
familiaux du CAEFFLys
thérapeute familiale, à l’activité du CAEFFLys
Anne Schaubroeck , directrice
François Flon, psychologue
Alexandre Vervacke,
éducateur
Association La Rose des
Flandres
Animation conjointe par François Flon, psychologue
et Marie-Christine Blanquart d’un groupe de parole
1) Groupe de Soutien de l’Entourage destiné à l’entourage de personnes touchées par une
conduite à risque, une fois par mois le mardi de 17à19h
à Bailleul.
Participation conjointe des professionnels des deux
structures, à une formation organisée par l’association
Santé au cœur des Monts des Flandres à Steenvoorde
pour des professionnels médico sociaux et des élus sur
les conduites addictives, en trois demies journées en
octobre 2015
Maillet Clémence, chargée
de projet Santé
Association Santé au
cœur des Monts des
Flandres
2) Formations
Docteur Lajugie, chef de
service
Service de psychiatrie
Adulte EPSM Lille
Métropole
1) travail en partenariat pour
accompagner les personnes addictes rencontre interservice le 27/01/15 pour présenter nos
et/ou en souffrance psychique et
missions respectives, au CSM Erasme à Armentières
leur entourage
Participation bénévole du docteur Stéphanie Plaisir
2) Renforcer l’équipe de thérapeutes
sur son temps de tavail d’intérêt général, en tant que
familiaux du CAEFFLys
thérapeute familiale à l’activité du CAEFFLys
Docteur Stéphanie Plaisir
1) Comité de pilotage le 02/02/2015 ( deux assistantes
sociales du CHA et trois thérapeutes du CAEFFLys)
Bernard Delphine,
Brossart Charlotte
Centre Hospitalier
d’Armentières CHA
Réseau « Violences conjugales»
2) Gestion de ce réseau avec Delphine Bernard pour le
secrétariat et la logistique, et Marie-Christine Blanquart
pour l’animation des réunions.
Thibaut Suzanne, assistantes
sociales
Molmy Lucie, chef de service, CSAPA Le Sémaphore
et la Cadre du service
Hazebrouck
travail en partenariat pour
rencontre interservice le 10/02/15 pour présenter nos
accompagner les personnes addictes
missions respectives, au Sémaphore à Hazebrouck
et leur entourage
Docteur Caron Evelyne
Généralistes et
toxicomanies 59/62
Buseyne Laetitia
Association Trèfles
Berteloot Vincent
CSAPA Le Cèdre Bleu
Armentières
Docteur Andrzejewski
Richard
CSAPA Le Sémaphore
Docteur Gilliot Thierry
Clinique La Mitterie
Verhaeghe Valérie, cadre
infirmière
CSM Pédiatrique EPSM
des Flandres
Travail en partenariat pour
rencontre le 23/10/2015 pour présenter nos missions
accompagner les jeunes addictes et/ respectives et conforter la participation de Nadine
ou en souffrance psychique et leur Allègre en tant que thérapeute familiale à l’activité du
entourage
CAEFFLys
EPSM des Flandres
Participation de deux thérapeutes familiales salariées
de l’EPSM des Flandres à l’activité du CAEFFLys:
Partenariat entre les deux
Nadine Allègre du CSM Pédiatrique Bailleul
établissements, l’EPSM des Flandres
Cousin Annie de la CMP adulte d’hazebrouck
et le Cèdre Bleu
Rencontre avec Mr Lekczynski le 27/10/2015 à l’EPSM
des Flandres à Bailleul
Lekczynski Directeur du
service de soins infirmiers
Intervisons pour améliorer
organisation et participation aux 6 séances de 2 h
l’accompagnement par les différents
réunissants autour d’une situation complexe les
professionnels, des personnes
différents professionnels concernés par cette situation
addictes et leur entourage
ƒƒ Maire de la ville de Bailleul : mise à disposition d’une salle pour le GSE.
ƒƒ ARS / RPSM Réseau Précarité Santé Mentale de la Flandre Intérieure animé par le coordinateur Laurent Reynaert,
réunion du réseau le 16/3/15 à l’EPSM des Flandres à Bailleul sur la présentation de l’EPSM
26
S
N
E S
Y
O
N
I
M
A
M
HU
27
EQUIPE INVESTIE
Ce sujet des moyens humains devient préoccupant : au fil
des années le nombre de thérapeutes diminue, non pas
tant la part des thérapeutes bénévoles mais plutôt celle
des thérapeutes détachés de leur employeur ; c’est un
effet indirect des restrictions budgétaires que subissent
toutes les structures avec moins de personnels dans les
services et donc plus de difficultés à se détacher.
L’équipe du centre d’accueil et d’entretien familial
Flandres Lys compte fin 2015, 10 thérapeutes familiales
dont la coordinatrice du centre - 1,27 équivalent
temps plein - toutes formées à la thérapie familiale et
systémique, venant d’horizons divers.
4 thérapeutes interviennent
manière bénévole :
de
-- Dominique Crépin, thérapeute
familiale libérale,
-- Françoise
Duthoit,
infirmière en retraite,
cadre
-- Chantal Elsiny, thérapeute
familiale libérale,
-- Emmanuelle Hauw, éducatrice
spécialisée.
Nous avons de plus en plus de demandes de stage pour
des étudiants en thérapie familiale ou en psychologie,
révélant comment notre centre est reconnu des
professionnels et des intervenants en thérapie familiale.
Ainsi en 2015, nous avons accueilli 4 stagiaires en
thérapie familiale et systémique :
-- Aliénore Mayaud,
conjugale,
AU TERME DE SEIZE ANNÉES DE
PRATIQUE, LE BILAN DU CENTRE
D’ACCUEIL ET D’ENTRETIEN
FAMILIAL FLANDRES LYS
AVEC LE NOMBRE IMPORTANT
DE FAMILLES REÇUES, LA
DIVERSIFICATION DES ACTIONS
ET LE RÉSEAU ACTIF DE
PARTENAIRES, EST POSITIF ET
ENCOURAGE À POURSUIVRE
L’OBJECTIF.
5 thérapeutes interviennent en
partenariat avec leur employeur :
* Pour l’EPSM des Flandres :
-- Nadine Allègre, infirmière en pédopsychiatrie au
centre médico-psychologique enfant de Bailleul,
-- Annie Cousin, infirmière du service de psychiatrie
du Docteur Notardonato.
* Pour l’EPSM Lille Métropole :
-- Stéphanie Plaisir, psychiatre dans le service du
Docteur Lajugie, qui intervient bénévolement sur
son temps de travail d’intérêt général.
* Pour La sauvegarde du Nord :
-- Lucile Flon, éducatrice spécialisée.
* Pour l’association Culture et Liberté :
-- Carole Montmartin, référente famille
28
Marie-Christine Blanquart, Médecin, est la coordinatrice
du centre et est salariée à temps partiel du Cèdre Bleu
pour cette tâche.
conseillère
-- Lada
Caudron,
(jusque mars 2015).
familiale
et
psychologue
-- Céline Douche, Assistante sociale
-- Marie Révillon, Assistante sociale
de l’EPSM des Flandres.
Ces stagiaires apprécient le travail
auprès des familles de notre centre
et sont nombreux à s’engager
ensuite comme thérapeutes dans
notre association.
En plus du temps consacré au
travail direct avec les familles,
l’équipe
des
thérapeutes
familiales se réunit une fois par
mois pour réfléchir sur sa pratique
et sur les nouvelles actions à mettre en place.
Les thérapeutes bénéficient de supervision avec Sandrine
Picard, psychologue et thérapeute familiale ; ces séances
ont eu lieu les 23 janvier, 27 mars, 24 avril, 22 mai, 26
juin, 18 septembre, 13 novembre, 11 décembre.
Répartition du temps de travail de
la coordonnatrice du dispositif 0,34 ETP
réunion équipe
6%
supervision
3%
séances de thérapie
familiale
54%
suivi de l'activité
(dossiers des familles,
saisies des données,
téléphone, gestion des
RDV)
16%
travail administratif
(bilans, rapport
d'activités, courriers)
6%
partenariat (rencontre,
réunions, interventions)
4%
animation groupe de
paroles
11%
Bénévoles, mises à dispositions
Nom prénom
Structure d’origine
Modalités
Crépin dominique
Bénévole
Duthoit françoise
Bénévole
Elsiny chantal
Bénévole
Hauw emmanuelle
Bénévole
Convention
d’intervention avec
l’epsm des flandres
Convention
d’intervention avec
l’epsm des flandres
Convention de
participation à
l’activité du centre
d’entretiens familiaux
Convention
d’intervention
Convention mise à
disposition tig
Allègre nadine
Epsm des flandres
Cousin Annie
Flon Lucille
Association la
sauvegarde du nord
Montmartin Carole
Association culture et
liberté
Plaisir Stéphanie
Epsm lille métropole
Profession
H/mois
Thérapeute familiale
libérale
Retraitée (cadre infirmière
EPSM)
Retraitée infirmière EPSM
13
Educatrice spécialisée
8
Infirmière en
pédopsychiatrie
17
Infirmière en psychiatrie
8
Éducatrice spécialisée
Référente famille
Psychiatre
9
20
15,167
12
17,32
Stagiaires en formation
de thérapie familiale
(environ trois par an)
21
Total
140,487
En etp
0,93
29
CO
30
NC
LU
SIO
N
Points forts
Freins/
difficultés
ƒƒ mises à dispositions et bénévolat
ƒƒ adossement au CSAPA
ƒƒ reconnaissance par les partenaires
ƒƒ pertinence du Centre quant aux
demandes, au public, au territoire
ƒƒ inscription dans la durée
ƒƒ financement non perenne
ƒƒ précarité des mises à disposition et
du bénévolat
ƒƒ charge administrative et de pilotage
ƒƒ forte augmentation de la demande
ƒƒ délai d’attente croissant
ƒƒ situations de plus en plus difficiles
ƒƒ mobiliser du temps pour le partenariat
Perspectives 2016
ƒƒ travail sur des indicateurs
mesurant des «effets»
ƒƒ maintien de l’activité
ƒƒ stabiliser les groupes de paroles
Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys existe
grâce à la volonté des différents partenaires à qui nous exprimons
notre reconnaissance et nos remerciements :
ƒƒ L’EPSM Lille Métropole, L’EPSM des Flandres, L’ADSSEAD,
l’Association Culture et Liberté, La municipalité de Bailleul,
Les municipalités d’Armentières, Merville et Nieppe qui ont
inscrit notre action dans leur CLS (Contrat Local de Santé)
dans le projet « Addiction et Famille », L’ARS (Agence
Régionale de Santé),
ƒƒ Et surtout l’équipe des thérapeutes : que toutes soient
remerciées pour leur confiance, leur engagement, leurs
compétences et leur professionnalisme !
31
Siège social et service administratif
11 rue Eugène Varlin – 59160 Lomme
Tél : 03 20 08 16 60 - Fax : 03 20 08 16 69
[email protected]
www.cedre-bleu.fr
LE CENTRE D’ACCUEIL
ET D’ENTRETIEN FAMILIAL
FLANDRES LYS
7 rue Sadi Carnot - 59280 Armentières
Tél : 03 20 77 68 60 - Fax : 03 20 35 02 68
[email protected]
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