Incontinence urinaire et fécale. Rééducation pelvi
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Incontinence urinaire et fécale. Rééducation pelvi-périnéale A. Watier et G. Valancogne Les programmes de rééducation du plancher pelvien sont très hétérogènes, variables et peu comparables entre eux, à la fois dans leurs méthodes de réalisation et dans les objectifs de traitement. La rééducation apporte un bénéfice symptomatique chez les malades qui souffrent d’une incontinence fécale, mais aucune technique de rééducation n’a une efficacité supérieure aux autres. Dans le traitement de l’incontinence fécale, il est possible que la rééducation avec support physique (manuel, instrumental) n’offre pas de bénéfice par rapport à des conseils d’hygiène défécatoire et à une régularisation du transit. La rééducation a globalement une efficacité démontrée dans la prise en charge thérapeutique de l’incontinence urinaire d’effort et dans l’incontinence urinaire mixte. INCONTINENCE FÉCALE Plusieurs approches ont été proposées dans le traitement de l’incontinence fécale (1). L’utilisation d’un traitement conservateur, les médicaments, la rééducation pelvi-périnéale, le biofeedback (BFB), la stimulation électrique et même le traitement chirurgical ont tous leur importance. Une meilleure connaissance de la physiopathologie de l’incontinence fécale grâce au développement des explorations fonctionnelles, permet une approche thérapeutique plus adaptée et efficace. La rééducation de l’incontinence fécale doit s’inscrire dans une approche globale, pelvi-périnéologique (2). Il est classiquement admis que 70 à 80 % des patients ne savent pas utiliser leur région périnéale : la prise de conscience de la région pelvi-périnéale et l’apprentissage des mouvements volontaires de contraction et de défécation sans poussée sont donc des étapes essentielles du traitement de l’incontinence fécale. Techniques de rééducation proposées Les techniques manuelles permettent d’évaluer la tonicité, la puissance, la durée, la résistance, et enfin la fatigabilité d’une contraction. Elles sont le meilleur moyen de contrôle de l’activité musculaire. Elles sont particulièrement efficaces pour la prise de conscience du mouvement adapté, c’est-à-dire sans participation des muscles parasites ou antagonistes tels que les adducteurs ou les fessiers, et sans apnée. Elles permettent le travail des différents types de fibres (type I, type II) et l’application d’une résistance ; elles sont ainsi utilisées tout au long du traitement, à la fois pour évaluer les progrès, adapter le protocole selon les résultats et favoriser le travail grâce à son effet proprioceptif. Le strech-reflex est aussi utilisé comme technique de facilitation musculaire par la mise en jeu d’un réflexe déclenché par un étirement bref de l’anus avec l’index. La réponse précède et améliore la contraction volontaire par le recrutement d’un plus grand nombre d’unités motrices. Une contraction sphinctérienne, quelle que soit sa puissance, n’est utile et efficace que si elle peut être utilisée dans les différentes situations de risques d’incontinence : lors d’une envie de gaz ou de selles, lors d’efforts tels que la toux, les éternuements, la marche. La rééducation pelvipérinéale doit s’effectuer dans différentes positions : allongée au début, puis assise, debout et enfin dans les positions correspondantes à chaque cas particulier selon sa profession, ses activités 128 Pelvi-périnéologie privées, gymniques et sportives. Ces changements de circonstances participent au travail d’automatisation des contractions lors des efforts, c’est-à-dire du verrouillage à l’effort. Il n’existe actuellement pas de consensus quant au type d’exercices à utiliser (3). Une revue du Medline et du Cinahl des vingt dernières années ne privilégie de façon factuelle aucune technique par rapport aux autres (4). Si, dans tous les cas, le travail à domicile est indispensable pour assurer les chances de réussite du traitement, il n’y a pas de programme optimal d’exercices du plancher pelvien ni de comparaison entre divers programmes d’exercices (4). La motivation et la participation du patient constituent d’ailleurs l’une des limites d’efficacité de la rééducation. On établit une fiche individuelle reprenant les exercices appris pendant la séance en indiquant chacun des exercices, les séries et leur progression. Biofeedback On utilise depuis longtemps comme traitement de l’incontinence fécale la rééducation instrumentale active par biofeedback dont le principe est d’effectuer des exercices musculaires périnéauxsphinctériens sous contrôle visuel et/ou auditif. Le BFB permet une prise de conscience rapide du mouvement et, par conséquent, une participation plus efficace du patient et un gain de temps. Son intérêt ne réside cependant pas dans une utilisation exclusive. Les capteurs sont de différents types : électromyogrammes (EMG) de surface, sondes EMG ou sondes de pression. Le type de travail à réaliser doit être déterminé par un bilan préalable qui précise les anomalies à rééduquer, et ce, même si les paramètres manométriques, tels que le tonus de repos et la contraction volontaire ne sont pas des facteurs prédictifs de l’efficacité du BFB (5). La technique nécessite une préparation tant physique que psychologique ainsi qu’une installation particulière. La motivation du patient est un facteur important de succès. Le déroulement de chaque séance est basé sur un échange particulier avec le patient d’autant plus que celui-ci peut être jeune ou fragilisé par des expériences traumatisantes antérieures. Le praticien doit être explicatif et enseigner le plus simplement possible la façon de corriger le trouble mis en évidence par le système de visualisation du signal. Le BFB périnéal vise surtout à renforcer la contraction volontaire, donc la contraction du sphincter anal externe (6). Initialement, on insiste sur la qualité et sur les différents types de contractions (toniques + phasiques), on travaille par la suite de façon graduelle sur la puissance de la contraction, sur sa résistance et sur sa fatigabilité (7, 8). Le BFB doit s’intéresser non seulement aux incontinences d’origine anale par le travail de la musculature pelvienne, mais aussi aux incontinences d’origine rectale. Il doit améliorer la perception du besoin exonérateur en tentant d’obtenir une discrimination au plus petit volume (9). Il doit aussi obtenir une réponse sphinctérienne anale adéquate en réponse à ce besoin (rééducation du réflexe recto-sphinctérien) (10). L’utilisation de distension rectale progressive peut, dans certains cas, s’avérer nécessaire (perte de capacité rectale et de compliance) (11-13). Le BFB pré- et postopératoire peut s’avérer fort utile dans certains cas, tels que les anastomoses colo- ou iléo-anales (14) et confirme la nécessité d’une complémentarité rééducation/chirurgie dans le traitement de l’incontinence. Données publiées disponibles Si l’on analyse les études comparant rééducation et traitement médical avec conseils hygiéno-diététiques, une seule montre la supériorité de la rééducation sur le traitement médical seul (15). Lors de l’analyse systématique de 13 études sur le BFB entre 1974 et 1990, Enk (16), avait conclu à une amélioration clinique de 50 à 90 %. Dans un même esprit d’analyse, mais sur une période plus tardive (1988-1997), Rao (17) note une amélioration dans 40 à 100 % des cas. Heymen (18) a comparé les résultats des techniques de rééducation dans une analyse exhaustive de la littérature y compris pédiatrique (35 études) : aucune différence de résultat n’était observée en fonction de la méthode utilisée pour la rééducation. Norton et Kamm enfin (20) ont évalué de façon systématique 46 études d’impact thérapeutique du BFB dans l’incontinence fécale (1 364 cas) : 49 % des malades traités ont été guéris, 72 % ont été guéris ou améliorés. L’analyse comparative des données est rendue difficile par l’absence de clarté des objectifs, la variabilité de méthodes utilisées, du suivi et globalement la grande hétérogénéité des publications dans le domaine. Facteurs pronostiques L’hypotonie anale est un facteur de mauvais pronostic. Il n’y a pas de consensus sur la nécessité d’avoir une intégrité sphinctérienne (12, 21, 22), ou une absence de neuropathie du nerf pudendal Incontinence urinaire et fécale. Rééducation pelvi-périnéale 129 (20, 22). La manométrie anorectale initiale n’a pas de valeur prédictive (5, 22, 24-27), mais la sensibilité à la distension semble importante. La diminution du seuil de sensibilité semble l’élément primordial à corriger par le BFB (9, 22, 24, 25, 28). L’amélioration de la pression de base ou de la contraction volontaire ne s’accompagne pas nécessairement d’une amélioration clinique (6, 21). En revanche, l’amélioration de la durée de la contraction volontaire aurait un rôle pronostique intéressant (7, 8). Enfin, Norton et al. (29) rapportent une étude chez 171 malades avec incontinence fécale. Elle compare après randomisation l’efficacité de quatre modes de prise en charge : prise en charge médicale standard non ciblée sur la continence (placebo), même prise en charge avec conseils verbaux axés sur les exercices sphinctériens, BFB à l’hôpital, EMG à l’hôpital et BFB-EMG à domicile. Les résultats étaient évalués par le calendrier des selles, un questionnaire des symptômes, le score de continence, les scores globaux et spécifiques de qualité de vie, l’évaluation du statut psychologique et la manométrie anorectale. Globalement à 1 an, 75 % des patients étaient améliorés et 5 % guéris. Les résultats étant identiques quel que soit le type de traitement. L’efficacité à long terme du BFB est améliorée par des séances d’entretien (30) vraisemblablement à six semaines, trois et six mois et aussi par la poursuite d’exercices appris pendant la rééducation (15, 30, 31). une période plus ou moins longue durant laquelle les lésions sphinctériennes et musculo-aponévrotiques resteront silencieuses, on assistera à une altération progressive de la qualité des tissus. Cette décompensation survient plus ou moins rapidement en fonction de facteurs de risque surajoutés ou cumulés : obésité, modifications de la statique lombo-pelvienne, efforts mal gérés, activités gymniques ou professionnelles mal adaptées, constipation ou dyschésie rectale, toux chronique, ménopause, etc. Une rééducation systématique après l’accouchement apparaît donc nécessaire avec comme objectifs : l’amélioration de la tonicité et de la puissance des muscles du canal anal et plus généralement du plancher pelvien, l’automatisation du verrouillage périnéosphinctérien lors des efforts, l’acquisition d’une synergie abdomino-périnéale protectrice et la gestion des efforts qui seront effectués lors des activités personnelles, gymniques ou sportives. Par ailleurs, un protocole de rééducation de la constipation terminale s’avère un élément majeur dans la prévention à long terme des incontinences anales. La dyssynergie recto-sphinctérienne et l’hypertonie anale sont souvent mises en cause dans la dyschésie. L’utilisation de méthodes visant à corriger ces anomalies fonctionnelles et faciliter la dynamique de défécation paraît logique (38). Électrostimulation L’évaluation des méthodes de rééducation dans le traitement de l’incontinence urinaire est également difficile parce que, face à des troubles fonctionnels de mécanismes physiopathologiques différents, la rééducation est souvent utilisée de façon complémentaire dans un schéma thérapeutique à multiples composantes. L’évaluation objective et scientifique apparaît là aussi difficile sur le plan factuel. Peu d’études sont randomisées, la sélection des patients est variable, les objectifs à atteindre ne sont souvent pas mentionnés. La préférence de certains choix thérapeutiques par les auteurs est très variable et, selon leur champ d’intérêt, vient même biaiser les résultats. Trois équipes ont fait un travail de synthèse d’évaluation de l’efficacité de la rééducation périnéale dans le traitement de l’incontinence urinaire et d’évaluation critique de la littérature des différentes techniques de rééducation périnéale : L’électrostimulation est une technique classique de rééducation périnéale proposée dans le traitement de l’incontinence fécale (32-35). Une revue, Cochrane, de 2001 (35) suggère qu’il n’y a pas actuellement de données formelles supportant l’efficacité de l’électrostimulation dans le traitement de l’incontinence anale, et ce, même si celle-ci semble avoir un effet thérapeutique (36). Place des méthodes rééducatives dans la prévention des troubles de la continence fécale Un nombre important de femmes ayant accouché présentent des lésions sphinctériennes à l’échographie endo-anale (37), mais la moitié d’entre elles sont totalement asymptomatiques. Après INCONTINENCE URINAIRE 130 Pelvi-périnéologie Grosse et Sengler en 1998 (39) ont fait une évaluation critique de la littérature. Un groupe d’experts a réalisé avec l’ANAES un travail sur les bilans et les techniques de rééducation pour le traitement de l’incontinence urinaire chez la femme, aboutissant à des recommandations pour la pratique clinique (40). Un travail similaire a été présenté lors de la deuxième consultation internationale en incontinence à Paris en 2002 (41). Méthodes de rééducation L’évaluation précise de la plainte urinaire est fondamentale si l’on souhaite analyser l’efficacité d’une rééducation. Parmi les outils disponibles, les plus classiques sont l’évaluation manuelle de la musculature périnéale, la mesure de l’incontinence urinaire (pad-test, échelle CMU, calendrier mictionnel) et la mesure de la qualité de vie (échelle CONTILIFE et échelle Ditrovie). Techniques de kinésithérapie du plancher pelvien L’information aux patients est un temps essentiel de la rééducation périnéale. Elle permet de s’assurer de la motivation du patient et d’insister sur l’importance du travail personnel. Instruction verbale, travail manuel et exercices du plancher pelvien La simple instruction verbale n’est probablement pas le moyen idéal d’apprentissage de la contraction correcte du plancher pelvien. Trente à cinquante pour cent des femmes sont incapables de contracter correctement leur plancher pelvien sur simple instruction verbale et/ou écrite (42, 43). Le travail manuel est remarquable pour son aspect proprioceptif, pour faciliter l’apprentissage d’une contraction correcte du plancher pelvien et pour localiser le travail sur des faisceaux musculaires spécifiques. Les techniques manuelles permettent un travail contre-résistance de la musculature périnéale alors qu’il n’y a pas de gain thérapeutique à utiliser des appareils intravaginaux pour ce travail contre résistance. Hann (44) a montré l’efficacité du travail endocavitaire en le comparant avec un groupe contrôle. Bo (45) et De Gregorio (46) ont noté avec le travail manuel une diminution des fuites évaluées au pad-test. Une étude de Berstein (47), comparant l’épaisseur des muscles du plancher pelvien mesurée par ultrasonographie chez un groupe de femmes incontinentes et deux groupes de femmes continentes, montre l’efficacité de l’entraînement des muscles. Le travail manuel est différemment utilisé dans les différents pays, selon la culture et l’évolution des pratiques. La méthode peut s’avérer efficace dans 50 à 60 % des cas (19 études) (39, 45, 46). Les exercices du plancher pelvien sont effectués pendant la séance avec un rééducateur et seule à domicile ou lors d’activités. Les exercices concernent l’ensemble des fibres musculaires : les fibres phasiques par des contractions rapides et puissantes, et les fibres toniques par des contractions peu puissantes et maintenues de quatre à dix secondes. Il apparaît qu’un programme « intensif » de rééducation est plus efficace qu’un programme dit « standard ». Il existe beaucoup de littérature (48, 49) quant à l’utilisation des exercices du plancher pelvien dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort (50) et d’impériosité (51). Ces exercices augmentent la force de la musculature pelvienne et sont efficaces (56-77 %) (52, 53), et ce, même à long terme (54). Berghmans (55) a analysé de façon critique les études cliniques randomisées (11 études) portant sur l’efficacité des exercices des muscles du plancher pelvien avec/sans modalités complémentaires sur l’incontinence urinaire d’effort chez la femme. L’utilisation seule de la rééducation périnéale s’avère le traitement de choix (60-90 %) (56-60). Les exercices du plancher pelvien peuvent diminuer la symptomatologie d’urgence mictionnelle et prévenir l’incontinence urinaire par instabilité vésicale (61-65). Ces mêmes exercices peuvent être combinés au BFB avec ou sans électrostimulation sphinctérienne (ESF) (66, 67). Le rapport de l’ANAES rappelle que l’efficacité des résultats dans le temps dépend de l’assiduité des patientes à poursuivre le travail du plancher pelvien et dépend également du suivi mis en place par le thérapeute pour inciter celles-ci à poursuivre leur auto-prise en charge (40). Il y a malheureusement peu de consensus quant à l’utilisation d’un programme optimal d’exercices et il existe beaucoup de variations cliniques dans l’application de ces programmes (45, 68, 69, 70). Biofeedback Le biofeedback ou biorétroaction permet d’objectiver la contraction et aide les patientes à la corriger et à l’optimiser. Les capteurs sont électromyographiques externes ou endocavitaires ou Incontinence urinaire et fécale. Rééducation pelvi-périnéale manométriques. De très bons résultats sont décrits dans l’utilisation du BFB musculaire (71), mais les populations étudiées sont très hétérogènes et/ou ont des traitements associés. Le BFB représente une information plus efficace que la main du thérapeute, en permettant une réponse plus rapide et de meilleure qualité. L’étude de Burgio démontre l’efficacité du BFB instrumental par rapport au BFB manuel (79,5 % vs 51 %) (61). Le BFB instrumental améliore le contrôle de la miction chez des patientes présentant une IUE ou mixte. Le BFB joue aussi un rôle important dans le traitement de l’incontinence urinaire par impériosité, en facilitant l’apprentissage d’une contraction efficace pour déclencher le réflexe périnéo-détrusorien inhibiteur. L’addition bénéfique du BFB aux exercices périnéaux reste controversée (59, 72). Le BFB pourrait s’avérer utile chez les patientes sans proprioception périnéale (58, 73). Le BFB pourrait probablement apporter une amélioration plus rapide s’il complète un programme d’exercices périnéaux (73, 74). Électrostimulation L’utilisation de l’électrostimulation a différents objectifs : un aspect proprioceptif avec une aide à la prise de conscience du mouvement et facilitation de la contraction, une aide au renforcement musculaire, des effets antalgiques et l’inhibition vésicale. Il est clair qu’une électrostimulation active, c’est-à-dire accompagnée d’une contraction volontaire de la patiente pendant les impulsions, est plus efficace qu’une pseudo-stimulation. Sa supériorité est démontrée par rapport à une stimulation placebo (75). Il ne semble pas y avoir d’avantages significatifs à y associer des exercices périnéaux (59, 60, 76-80). Cependant, Bo montre que l’électrostimulation seule ne suffit pas et que les exercices périnéaux sont plus efficaces (78). L’électrostimulation de longue durée fait état de 92 à 95 % (34 études) de résultats favorables dans le traitement de l’instabilité vésicale, mais l’applicabilité de ces protocoles est irréaliste (39, 81-83). Cônes vaginaux L’objectif premier des cônes vaginaux est de développer les contractions réflexes lors des 131 efforts. Leur efficacité n’est pas prouvée (84) ; ils ne sont pas une alternative sérieuse à la rééducation périnéale. CONCLUSION La rééducation pelvi-périnéale a certainement sa place dans le traitement de l’incontinence fécale et urinaire. Son avenir passe incontestablement par la mise en place et l’évaluation de protocoles intensifs, randomisés, standardisés, bien structurés, et par la réalisation d’études coût/impact social, et coût/qualité de vie. Références 1. Rao SSC (1999) Fecal incontinence. Clinical Perspectives in Gastroenterology 2 (5): 277-88 2. Valancogne G, Cargill G, Watier A (2002) Pelvic floor reeducation in bowel diseases. In: Pelvic Floor Disorders. 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