English Baroque Soloists - Médiathèque de la Cité de la musique
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English Baroque Soloists - Médiathèque de la Cité de la musique
7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 1 VENDREDI 16 FÉVRIER – 20H SAMEDI 17 FÉVRIER – 20H Jean-Philippe Rameau Castor et Pollux Tragédie lyrique en cinq actes sur un livret de Pierre-Joseph Bernard Version révisée de 1754, éditée par Graham Sadler Acte I Acte II Acte III Acte IV Acte V Anders Dahlin, haute-contre (Castor) Laurent Naouri, basse (Pollux) Sophie Daneman, soprano (Télaïre) Jennifer Smith, soprano (Phébé) Julia Doyle, soprano (une Suivante d’Hébé) Miriam Allan, soprano (une Ombre) Katharine Fuge, soprano (Cléone) Matthew Brook, basse (Jupiter) Tom Raskin, haute-contre (un Athlète) Marc Molomot, haute-contre (Mercure) Nicholas Mulroy, haute-contre (un Spartiate) Samuel Evans, baryton (le Grand Prêtre) English Baroque Soloists Monteverdi Choir Sir John Eliot Gardiner, direction Version de concert surtitrée. Enregistré par France Musique, ce concert sera diffusé le 19 février à 20h. Fin du concert vers 22h45. English Baroque Soloists Vendredi 16 et samedi 17 février entracte 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 2 Argument Acte I Filles du Soleil, Télaïre et sa sœur Phébé sont éprises de Castor, mais Télaïre doit épouser son jumeau immortel, Pollux, roi de Sparte (Castor et Pollux sont tous deux fils de Léda, mais seul Pollux a pour père Jupiter). Castor voue un amour sans espoir à Télaïre et veut s’exiler. Magnanime, Pollux renonce à Télaïre. En vain : la jalouse Phébé a réclamé l’aide de Lincée qui tente d’enlever Télaïre. Castor meurt au combat, Pollux court le venger. Acte II Les Spartiates, qui pleurent devant le tombeau de Castor, sont rejoints par Télaïre éplorée. Arguant de ses pouvoirs magiques, Phébé propose à sa sœur de ressusciter Castor, à condition qu’elle renonce à lui. On entend des chants de victoire : Pollux a vaincu Lincée et vengé son frère. C’est lui qui ira chercher Castor aux Enfers. Acte III Pollux implore Jupiter dans son temple. Celui-ci annonce l’arrêt du Destin : pour sauver Castor de la mort, Pollux devra prendre sa place aux Enfers et renoncer à l’immortalité. Malgré les efforts d’Hébé, déesse de la Jeunesse, Pollux persiste à se sacrifier. Acte IV Devant l’entrée des Enfers, vomissant feux et flammes, Phébé cherche à pénétrer dans le séjour des morts, mais c’est Pollux, aidé de Mercure, qui la devance pour sauver Castor. De désespoir, Phébé se précipite dans l’abîme. Dans le paysage éthéré des Champs-Élysées où dansent les Ombres heureuses, Castor pense à Télaïre. Lorsque Pollux lui propose de prendre sa place, Castor refuse d’abord, puis accepte pour un seul jour, afin d’adresser à son amante un dernier adieu. Il est emporté par Mercure. Acte V Télaïre essaie de retenir Castor, tandis que les Spartiates se réjouissent de leur mariage. On entend le tonnerre de Jupiter. Télaïre s’évanouit. Jupiter, cependant, relève Castor de sa promesse et annonce le retour de Pollux. Les jumeaux et Télaïre sont élevés au rang de constellations et participent à une grande fête astronomique, où l’on voit le Soleil parcourir sur son char les différentes étapes du Zodiaque. 2 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 3 VENDREDI 16 ET SAMEDI 17 FÉVRIER Jean-Philippe Rameau Castor et Pollux Tragédie lyrique en cinq actes sur un livret de Pierre-Joseph Bernard Dans ses deux versions (1737 et 1754), Castor et Pollux nous apparaît comme l’une des tragédies en musique de Rameau dont l’histoire semble le plus étroitement liée à celle de l’œuvre théorique du compositeur. Sacrifiant à la mode du newtonisme et de la physique expérimentale, tout en restant fidèle à la logique cartésienne qui lui a permis de clarifier considérablement les règles de l’harmonie, Rameau livre en 1737 un savant traité, La Génération harmonique, dans lequel il entreprend de fonder l’art musical sur le phénomène physique de la résonance. Pourtant, si Rameau voit dans l’art des sons une science « physico-mathématique », il ajoute à cette définition, en musicien profondément baroque, que « sa fin est de plaire et d’exciter en nous diverses passions ». Tout le savoir du théoricien est placé au service des prestiges du théâtre musical, pour rendre l’illusion plus forte, l’émotion plus juste, le spectacle plus enchanteur. Le livret écrit par le poète Gentil-Bernard offre à Rameau tous les ingrédients de la tragédie en musique à la française, si favorables aux trouvailles du musicien. Les personnages sont peu nombreux, l’intrigue est simple mais les passions sont fortes et variées, s’exprimant dans des monologues émouvants (« Tristes apprêts » de Télaïre, « Séjour de l’éternelle paix » de Castor), où une sobre déclamation se déploie avec noblesse sur un riche accompagnement orchestral. Les éléments proprement tragiques de cette histoire d’amour et de mort se combinent avec le merveilleux inhérent à l’ascendance divine des personnages (Pollux est fils de Jupiter, Télaïre et Phébé filles du Soleil) et à la présence en scène de dieux tels Jupiter, Mercure ou Apollon. Ce trait spécifique de l’opéra français permet au musicien de brosser de grandes fresques chorales et chorégraphiques, se déployant devant des décors somptueux et faisant appel à des machineries extraordinaires. Dans chacun des cinq actes, un « divertissement » dansé convoque des personnages collectifs dont les sentiments viennent contrepointer ceux des protagonistes : parmi les plus impressionnants, la solennelle et poignante pompe funèbre en hommage à Castor, les effrayantes apparitions des monstres gardiens des Enfers tentant vainement d’empêcher Pollux d’y pénétrer, ou le ballet éthéré des Ombres heureuses entourant Castor aux Champs-Élysées. L’œuvre se termine par une grande fête astronomique qui consacre l’apothéose des héros. Elevés au rang de constellations, ils prennent place dans le Zodiaque que parcourt le char du Soleil, tandis que dansent planètes et étoiles : référence à l’antique doctrine de l’harmonie des sphères mais aussi, pour le public du temps, allusion transparente aux découvertes de Newton. Dans la chaconne, vaste danse où Rameau déploie tous les prestiges de son orchestre, les planètes évoluent en un étonnant ballet, parfois traversé par la brève apparition d’une étoile filante… 3 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 4 En 1754, Castor et Pollux, profondément remanié, est monté en pleine querelle des Bouffons, opposant les tenants de la musique italienne aux amateurs d’opéra français. Rousseau a publié un véritable brûlot, la Lettre sur la musique française, où il a réduit à néant le style français ; Rameau lui a répondu en défendant l’art hérité de Lully, dans ses Observations sur notre instinct pour la musique. Ses arguments théoriques sont confirmés par l’éclatant triomphe de Castor et Pollux, consacrant, pour un temps encore, le goût du public pour la tragédie en musique. Allégée de son prologue, plus resserrée dans son intrigue, cette version de 1754 est moins connue aujourd’hui des mélomanes : c’est elle cependant qui obtint le plus vif succès auprès des spectateurs du temps des Lumières. Raphaëlle Legrand 4 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 5 VENDREDI 16 ET SAMEDI 17 FÉVRIER Audition des Ier et IIe actes de Castor et Pollux, sous la direction de Vincent d’Indy (…) On sait l’influence de Gluck sur la musique française, influence qui ne put se manifester que grâce à l’intervention de la Dauphine Marie-Antoinette (Autrichienne) – aventure assez semblable à celle de Wagner, qui dut la représentation du Tannhäuser à Paris à la puissance de Mme de Metternich (Autrichienne). Pourtant, le génie de Gluck trouve dans l’œuvre de Rameau de profondes racines. Castor et Pollux contient en raccourci les esquisses premières que Gluck développera plus tard ; on peut faire de singuliers rapprochements, qui permettent d’affirmer que Gluck ne put prendre la place de Rameau sur la scène française qu’en s’assimilant et rendant siennes les belles créations de ce dernier. Au nom de quoi la tradition de Gluck est-elle encore vivante ? La façon pompeuse et fausse de traiter le récitatif en témoigne suffisamment, s’il n’y avait encore cette habitude d’interrompre impoliment l’action, ainsi que fait Orphée ayant perdu son Eurydice, par une romance qui n’indique pas précisément un si lamentable état d’âme… Seulement, c’est Gluck !… et l’on s’incline. Pour Rameau, il n’avait qu’à se faire naturaliser ! C’est bien sa faute ! Nous avions pourtant une pure tradition française dans l’œuvre de Rameau, faite de tendresse délicate et charmante, d’accents justes, de déclamation rigoureuse dans le récit, sans cette affectation à la profondeur allemande, ni au besoin de souligner à coups de poing, d’expliquer à perdre haleine, qui semble dire : « Vous êtes une collection d’idiots particuliers, qui ne comprenez rien, si on ne vous force pas d’avance à prendre des “vessies pour des lanternes”. » On peut regretter tout de même que la musique française ait suivi, pendant trop longtemps, des chemins qui l’éloignaient perfidement de cette clarté dans l’expression, ce précis et ce ramassé dans la forme, qualités particulières et significatives du génie français. – Je connais fort bien la théorie du libre-échange en art, et ce qu’elle a donné de résultats appréciables. Cela ne peut excuser d’avoir oublié à ce point la tradition inscrite dans l’œuvre de Rameau, remplie de trouvailles générales, presque uniques… Claude Debussy, article paru dans Gil Blas le 2 février 1903. 5 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev Anders Dahlin Le jeune ténor suédois Anders Dahlin a étudié le chant au Conservatoire de musique de Falun, à l’Académie de musique d’Oslo et à l’Académie d’art lyrique de Copenhague. Anders Dahlin a travaillé avec des chefs de l’envergure de Christophe Rousset, Hervé Niquet, William Christie, Frans Brüggen, Philippe Herreweghe, Alessandro De Marchi, Adam Fischer, Robert King, Manfred Honeck, Philip Pickett, Stephen Layton, Iona Brown, Erik Eriksson, Tõnu Kaljuste, Philippe Pierlot, Andreas Spering, Christoph Spering, Eric Hull et Roy Goodman. Ses engagements l’ont conduit en Suède, en Norvège, au Danemark, en France, Allemagne, Italie, Espagne, Autriche, Suisse, aux Pays-Bas, en Belgique, Slovénie, République tchèque, Pologne, aux États-Unis, au Maroc et au Japon. Anders Dahlin collabore régulièrement avec les plus grands orchestres européens. En tant que concertiste, il s’est produit à la Tonhalle de Zurich, au Konzerthaus de Berlin, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, au Concertgebouw d’Amsterdam, au De Doelen de Rotterdam, à la Salle Gaveau (Paris), au Festspielhaus de BadenBaden, à St. John’s, Smith Square (Londres), au Philharmonic Hall de Liverpool, au Dome de Brighton, au Teatro de la Maestranza (Séville), à l’Auditorium de Saragosse, au Teatro Cervantes de Málaga, à l’Opéra de La Coruña, à l’Auditorium de Lyon, à l’église de la Madeleine (Besançon), à l’Opéra royal de Versailles, à l’Opéra de Varsovie, au Konserthus d’Oslo, à la Salle Berwald de Stockholm et à la Radio danoise. Renommé pour ses interprétations de l’Évangéliste dans les 9/02/07 15:47 Page 6 Passions de Bach, de la Sérénade pour ténor, cor et cordes de Britten et plus généralement de la musique du baroque tardif français, Anders Dahlin a également remporté un important succès dans un programme de mélodies de Dowland et de Monteverdi. Il a chanté le rôle-titre dans Zoroastre de Rameau à Amsterdam et au Théâtre du Château de Drottningholm (Stockholm), Atis dans Les Paladins de Rameau en tournée européenne, Oberon, un Chinois et Phœbus dans The Fairy Queen de Purcell à Bilbao, à Málaga et à Salamanque, Coridon et un Insulaire dans Roland de Lully à l’Opéra de Lausanne mais aussi lors de concerts à Amsterdam, Bruxelles et Montpellier, la Nourrice dans Le Couronnement de Poppée à Toulouse, un Habitant et un Plaisir dans Vénus et Adonis d’Henry Desmarets à l’Opéra de Nancy, Lucano et le Premier Soldat dans Le Couronnement de Poppée à l’Opéra de Lyon, le rôle-titre dans Platée de Rameau à l’Opéra de Kiel, Don Carlos et Tacmas dans Les Indes galantes de Rameau en Hollande et en Italie, Corinthien I, Captif de l’Amour III et un Démon dans Médée de Charpentier à Metz, à Lyon, à Versailles et à Rouen, Tom Wingfield dans La Ménagerie de verre d’Antonio Bibalo à l’Opéra d’Oslo, et Abel lors de la création mondiale de Sera (Henrik Hellstenius) à Bergen. On aura prochainement l’occasion de l’entendre dans Sémélé de Marin Marais (rôle d’Adraste) à l’Opéra de Montpellier, dans La Création et la Messe Nelson de Haydn au Mans avec Hervé Niquet et dans la Messe en sol mineur de Bach avec Lars Ulrik Mortensen. Sous la direction de Christophe Rousset, il chantera également Castor et Pollux 6 (un Athlète et Mercure) à l’Opéra d’Amsterdam et à La Monnaie de Bruxelles, Le Retour d’Ulysse dans sa patrie (Télémaque) à Paris et à Leipzig, la Pastorale de Noël de Charpentier à Hambourg et à Braunschweig ainsi que la Passion de Brockes de Keiser à Paris (Théâtre des Champs-Élysées). Parmi ses nombreux autres projets, on peut mentionner les rôles de Lucano, un Soldat et un Tribun dans Le Couronnement de Poppée à l’Opéra des Pays-Bas et La Création de Haydn sous la direction de Frans Brüggen. Laurent Naouri Ancien élève de l’École Centrale, Laurent Naouri décide de se consacrer à l’art lyrique en 1986 et complète sa formation à la Guildhall School of Music and Drama de Londres. Très rapidement, il est engagé en France ainsi qu’à l’étranger dans un répertoire allant de Monteverdi aux compositeurs contemporains, entre autres dans les rôles-titres de Christophe Colomb (Milhaud), d’Eugène Onéguine (Tchaïkovski) et de Roland (Lully), ainsi que dans les rôles de Guglielmo (Così fan tutte), Tarquinus (Le Viol de Lucrèce), Bottom (Le Songe d’une nuit d’été) sous la direction de chefs tels que Maurizio Benini, William Christie, René Jacobs, Marc Minkowski ou Kent Nagano. Laurent Naouri fait ses débuts à l’Opéra Garnier dans le rôle de Thésée (Hippolyte et Aricie). Il reprend ensuite Eugène Onéguine à l’Opéra de Nancy, interprète à l’Opéra Bastille les rôles du Comte Des Grieux dans Manon de Massenet et de Figaro dans Les Noces de Figaro, et, à l’Opéra de Lyon et au Grand Théâtre de Genève, le rôle de Jupiter dans Orphée aux Enfers 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 7 VENDREDI 16 ET SAMEDI 17 FÉVRIER d’Offenbach sous la direction de Marc Minkowski. Il interprète alors pour la première fois le rôle de Don Giovanni à l’Opéra de Metz, rôle repris ensuite à l’Opéra royal de Wallonie, et participe à plusieurs productions à l’Opéra de Paris : L’Enfant et les Sortilèges de Ravel, Platée, Alcina et Les Indes galantes de Rameau. Il incarne le rôle de Méphisto dans La Damnation de Faust aux Chorégies d’Orange, rôle qu’il reprend à Toulouse et à Madrid sous la direction de Michel Plasson. Il est ensuite invité par le London Symphony Orchestra pour le rôle de Fieramosca dans Benvenuto Cellini sous la direction de Sir Colin Davis. L’Opéra d’Anvers l’engage pour les rôles de baryton des Contes d’Hoffmann. Invité par l’Orchestre National de France, Laurent Naouri interprète pour la première fois le rôle de Golaud dans Pelléas et Mélisande, sous la direction de Bernard Haitink, aux côtés d’Anne Sofie von Otter. Il reprend ce rôle à l’Opéra d’Anvers. Laurent Naouri a été le Comte dans Les Noces de Figaro au Festival d’Aix-en-Provence, production reprise à Baden-Baden et à Tokyo, Eugène Onéguine au Grand Théâtre de Genève ainsi qu’Escamillo (Carmen), rôle qu’il a chanté pour la première fois au Festival de Glyndebourne. Il interprète Les Contes d’Hoffmann, Juliette ou la Clef des Songes de Martinu, Les Boréades de Rameau à l’Opéra de Paris et Les Troyens sous la direction de Sir John Eliot Gardiner au Théâtre du Châtelet, Benvenuto Cellini avec l’Orchestre National de France sous la direction de John Nelson, puis reprend le rôle d’Agamemnon (La Belle Hélène) et chante Les Paladins de Rameau au Théâtre du Châtelet. En 2004, il a fait ses débuts dans le rôle-titre de Falstaff à l’Opéra national de Lyon et a chanté Escamillo et Golaud à Berlin, puis le rôle de Bottom au Théâtre de La Monnaie. Plus récemment, il chante Le Roi malgré lui (Fritelli) de Chabrier à l’Opéra national de Lyon, Les Contes d’Hoffmann aux Chorégies d’Orange, à l’Opéra de Lyon et au Teatro Real de Madrid, le rôle du Duc de Nottingham (Roberto Devereux, Donizetti) à l’Opéra de Lyon et au Théâtre des Champs-Élysées, Golaud à Glasgow, Don Giovanni (rôle-titre) à l’Opéra national du Rhin, L’Elisir d’amore à l’Opéra de Paris, Escamillo à Santa Fe. Il a chanté à Berlin dans L’Enfant et les Sortilèges avec la Philharmonie de Berlin sous la direction de Sir Simon Rattle, à Boston le rôle d’Hérode dans L’Enfance du Christ de Berlioz avec le Boston Symphony Orchestra, à Radio France La Reine morte de Daniel-Lesur, à Cleveland Le Rossignol de Stravinski et La Création de Haydn au Festival de Saint-Denis. Il était très récemment (janvier-février 2007) à Covent Garden pour interpréter le rôle d’Escamillo (Carmen). Parmi ses projets, citons les rôles de Michele (Il Tabarro, Puccini) et Splendiano (Djamileh, Bizet) à l’Opéra de Lyon, Golaud au Théâtre des Champs-Élysées et au Theater an der Wien, Nick Shadow (The Rake’s Progress) et Belcore (L’elisir d’amore) à l’Opéra de Paris, Fieramosca (Benvenuto Cellini) au Festival de Salzbourg, le rôletitre de Falstaff au Festival de Santa Fe… Sophie Daneman Sophie Daneman a étudié la musique à la Guildhall School of Music de Londres avec Johanna Peters. Elle s’est fait connaître avec un répertoire qui va de 7 Monteverdi et Haendel à Schönberg et Berg. Elle donne régulièrement des récitals au Wigmore Hall et au Queen Elizabeth Hall de Londres, en France ou en Italie, et l’on a pu l’entendre aux festivals de Cheltenham, de Belfast et de Saintes avec Julius Drake, Roger Vignoles, Graham Johnson, Eugene Asti et Imogen Cooper. Sophie Daneman s’est illustrée dans le rôle de Mélisande à l’Opéra-Comique avec Georges Prêtre et dans les rôles-titres de Rodelinda (aux Pays-Bas et au Broomhill Opera), Arianna (Festival Haendel de Göttingen avec Nicholas McGegan) et Theodora de Haendel (New York, Paris et Salzbourg avec William Christie). Elle a incarné Servilia dans La Clémence de Titus avec l’Orchestre symphonique de Barcelone et Christopher Hogwood, Eileen Sherwood dans Wonderful Town de Bernstein au Grange Park Opera, et Euridice dans L’anima del filosofo de Haydn à l’Opéra de Lausanne mais aussi dans l’Orfeo de Monteverdi à la Bayerische Staatsoper (où elle a en outre chanté dans Didon et Énée de Purcell). Spécialiste de l’interprétation de la musique ancienne, Sophie Daneman a énormément tourné avec William Christie et Les Arts Florissants. Elle s’est produite avec des chefs comme Christopher Hogwood, Sir Neville Marriner, Gérard Lesne, JeanClaude Malgoire, Marcus Creed, Philippe Herreweghe, Robert King, Paul Daniel ou Richard Hickox, avec des formations comme le Freiburger Barockorchester, l’Orchestre philharmonique de Berlin ou le RIAS Kammerchor, et dans des festivals comme le Festival Haendel de Halle ou le Festival de Beaune. Elle a également chanté L’Allegro de Haendel avec le Scottish Chamber Orchestra, 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev le Requiem de Fauré avec l’Orchestre symphonique du Colorado, Apollon et Daphné au Mai musical florentin, Les Saisons de Haydn à Saint Louis (États-Unis) et The Fairy Queen de Purcell avec William Christie à Lyon. La discographie de Sophie Daneman comprend notamment Rodelinda de Haendel avec Nicholas Kraemer (Virgin Classics), Ottone in villa de Vivaldi avec Richard Hickox (Chandos), un programme de lieder de Schumann avec Julius Drake (EMI), les Lieder de Mendelssohn avec Nathan Berg et Eugene Asti (Hyperion) ainsi que différentes œuvres de Charpentier, Couperin, Mondonville, Montéclair et Purcell. Elle a participé à de nombreux enregistrements avec William Christie et Les Arts Florissants, parmi lesquels les Grands Motets de Rameau (Gramophone Award du Meilleur enregistrement de musique vocale baroque en 1995), Les Fêtes d’Hébé (Gramophone Award du Meilleur enregistrement d’opéra ancien en 1998) et Acis et Galatée de Haendel (Gramophone Award du Meilleur enregistrement de musique vocale baroque en 2000). Elle a récemment fait ses débuts dans le rôle de Suzanne (Les Noces de Figaro) au Grange Park Opera et l’on aura bientôt l’occasion de la découvrir dans Giulio Cesare (rôle de Cléopâtre) au Festival Haendel de Göttingen avec Nicholas McGegan. Jennifer Smith Jennifer Smith a participé à plus de cinquante enregistrements d’œuvres de Monteverdi à Stravinski, en passant par Mozart, Berlioz ou Schubert, sous la direction de chefs tels que Frans Brüggen (Messe en si de Bach), Michel 9/02/07 15:47 Page 8 Corboz (madrigaux de Monteverdi, Messe en si de Bach, Jephte de Carissimi), Sir John Eliot Gardiner (Les Boréades de Rameau, Hercules de Haendel, The Fairy Queen, The Indian Queen et King Arthur de Purcell), Sir Charles Mackerras (Les nuits d’été de Berlioz), Nicholas McGegan (Alfred de Thomas Arne, Naïs de Rameau et Serse de Haendel), Sir Simon Rattle (Pulcinella de Stravinski et El Retablo de Maese Pedro de Falla), Jean-Claude Malgoire (Le Messie de Haendel) et Jean-François Paillard (Les Indes galantes de Rameau). Parmi ses enregistrements sous la direction de Marc Minkowski figurent La Résurrection de Haendel, Alcyone de Marin Marais, Titon et l’Aurore de Mondonville, Phaëton de Lully, Orphée aux Enfers d’Offenbach, des cantates françaises de Blamont et de Stuck, et Platée de Rameau. Elle a participé avec Graham Johnson à l’enregistrement chez Hyperion des mélodies complètes de Fauré (elle chante, entre autres, Le Jardin clos et La Chanson d’Ève). À l’opéra, elle a été Ellen Orford (Peter Grimes de Britten) à l’Opéra du Rhin, Iphigénie (Iphigénie en Tauride de Gluck) lors du Festival Bach à Covent Garden et au théâtre d’Herodes Atticus à Athènes, Cybèle (Atys de Lully), La Comtesse (Les Noces de Figaro) au Welsh National Opera, au Kent Opera et au Scottish Opera, Marcellina (Les Noces de Figaro), Alphise (Les Boréades) et Diane (Hippolyte et Aricie) au Festival d’Aix-enProvence, La Musica (L’Orfeo) avec l’English National Opera, la Reine de la Nuit (La Flûte enchantée) avec Opera Atelier au Canada, Phèdre (Hippolyte et Aricie) aux Proms de Londres, La Folie (Platée) au Théâtre Tivoli 8 de Lisbonne, Aminta (Il Re pastore de Mozart) à la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, Praskovia Ossipovna et la Vendeuse de Bretzels (Le Nez de Chostakovitch) à l’Opéra de Lausanne et à l’Opéra d’Angers/Nantes, et la Femme du forestier (La Petite Renarde Rusée de Janáček) à Covent Garden. Elle se produit en récital avec Geoffrey Parsons, Roger Vignoles et András Schiff. Elle a participé à un film de Tony Palmer sur Henry Purcell (England, My England). 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 9 VENDREDI 16 ET SAMEDI 17 FÉVRIER Sir John Eliot Gardiner Sir John Eliot Gardiner est l’un des chefs les plus polyvalents de notre temps. Considéré comme un acteur majeur du renouveau de la musique ancienne, il est le fondateur et le directeur artistique du Monteverdi Choir, des English Baroque Soloists et de l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique. En marge de ses activités à la tête de ses propres ensembles, il se produit régulièrement en tant que chef invité avec des orchestres symphoniques européens de premier plan comme le Philharmonique de Vienne, le Philharmonique de Berlin et le London Symphony Orchestra. Avec plus de deux cent cinquante références inscrites au catalogue des plus grandes maisons de disques européennes (en particulier Deutsche Grammophon et Philips Classics), la discographie de Sir John Eliot Gardiner témoigne de l’ampleur de son répertoire. Nombre de ses disques ont reçu des récompenses internationales et il a, au cours de sa carrière, remporté plus de prix Gramophone que n’importe quel autre artiste. Ses enregistrements comprennent notamment les six dernières messes de Haydn ainsi qu’un disque sorti chez Emarcy en complément à la série de concerts qu’il a donnés pendant l’été 2004 sur la route du pèlerinage à Saint-Jacquesde-Compostelle : Santiago a Cappella. Plus récemment, il a réalisé, pour son propre label (Soli Deo Gloria), un enregistrement public des cantates de Bach dont il a dirigé l’intégrale lors du Pèlerinage Bach 2000. Ce disque lui a rapporté un nouveau Prix Gramophone. John Eliot Gardiner a fait récemment ses débuts à La Scala dans Katia Kabanova (Janácek) et s’est produit à Covent Garden dans La Finta Giardiniera au début de la saison. Il y reviendra prochainement pour diriger Simon Boccanegra. Il continue en outre de collaborer avec le London Symphony Orchestra tout en dirigeant régulièrement le Philharmonique de la République tchèque et le Symphonique de Chicago en tant que chef invité. En 2006, il a participé, avec The Monteverdi Choir, aux manifestations organisées dans le cadre du 250e anniversaire de la naissance de Mozart : ils ont commencé par effectuer une longue tournée sur la côte est et la côte ouest des États-Unis, ont fait plusieurs apparitions dans de grands festivals d’été européens comme le Festival de Salzbourg et ont donné des galas d’opéra à Londres, Paris, Pise et Madrid. En décembre 2006, il était en tournée avec The Monteverdi Choir et The English Baroque Soloists (cantates de Bach). Plusieurs tournées sont en prévision : Les Saisons de Haydn au mois de mars, la musique orchestrale de Brahms avec l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique ainsi que la musique de la famille Bach. En 1987, Sir John Eliot Gardiner s’est vu décerner un doctorat honoris causa de l’université de Lyon. Cinq ans plus tard, il est devenu membre honoraire du King’s College de Londres et de la Royal Academy of Music avant d’être promu, en 1996, au grade de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres. Il a également été fait Chevalier à l’occasion de l’anniversaire de la Reine Elizabeth II en 1998. En octobre 2006, il a été nommé docteur honoris causa de l’université de Crémone, la ville de naissance de Monteverdi. 9 English Baroque Soloists Les English Baroque Soloists ont été créés par Sir John Eliot Gardiner en 1978. En près de 30 ans d’existence, ils se sont imposés comme un orchestre de chambre absolument incontournable dans le domaine de l’interprétation de la musique baroque sur instruments d’époque. Ils se sont produits dans les lieux les plus prestigieux : La Scala de Milan, Concertgebouw d’Amsterdam, Théâtre du Châtelet, Opéra de Sydney, Lincoln Center et Avery Fisher Hall de New York, Philharmonie de Berlin, basilique Saint-Marc de Venise, etc. Ils ont fait leurs débuts au Festival de Salzbourg en 1990 et se sont produits depuis à Vienne, à Innsbruck et à nouveau à Salzbourg plusieurs fois. En 1990, ils ont entamé une série de représentations au cours desquelles ils ont joué les sept derniers opéras de Mozart à travers toute l’Europe (cette tournée a culminé à Londres, en 1995, avec La Flûte enchantée). Ils ont également enregistré ces mêmes opéras ainsi que les dernières symphonies, le Requiem, la Messe en ut mineur et la première intégrale des concertos pour piano de Mozart sur instruments d’époque. En 2000, à l’occasion du 250e anniversaire de la mort de Bach, ils ont participé avec Sir John Eliot Gardiner et The Monteverdi Choir au projet le plus important jamais initié par un ensemble baroque : l’interprétation des 198 cantates de Bach dans plus de 60 églises européennes (chaque cantate a été chantée le dimanche ou le jour saint pour lequel elle a été écrite). Lors des dernières saisons, Les English Baroque Soloists ont énormément tourné en Europe, en Extrême-Orient et aux États-Unis. En 2006, on a pu 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev les entendre en Espagne, en Autriche, en Italie, en Allemagne et au RoyaumeUni, où ils ont joué Il Re Pastore de Mozart (avril) et La Finta Giardiniera (septembre) à Covent Garden. En 2007, ils entreprendront une longue tournée européenne avec un programme d’œuvres de la famille Bach et Les Saisons de Haydn (avec Sir John Eliot Gardiner et The Monteverdi Choir). Flûtes Rachel Beckett Christine Garratt Hautbois Michael Niesemann Molly Marsh Bassons Jane Gower Györgyi Farkas Zoe Shevlin Siona Crosdale Trompette Neil Brough Timbales et percussions Robert Kendell 9/02/07 15:47 Violons II Anne Schumann (principal) Roy Mowatt Jayne Spencer Håkan Wikstrom Jane Gillie Hildburg Williams Altos Annette Isserlis (principal) Lisa Cochrane Katie Heller Alfonso Leal del Ojo Rachel Stott Daniel Shilladay Violoncelles Daniel Yeadon Catherine Rimer Olaf Reimers Harriet Cawood Penny Driver Catherine Jones Gabriel Amherst Jennifer Morsches Contrebasses Valerie Botwright Cecelia Bruggemeyer Clavecin Silas Standage Howard Moody Violons I Kati Debretzeni (leader) Nadja Zwiener Nicolette Moonen Catherine Martin Sarah Bealby-Wright Jean Paterson Iona Davies Sarah Moffat 10 Page 10 Monteverdi Choir Le Monteverdi Choir a été créé il y a 41 ans par Sir John Eliot Gardiner pour interpréter les Vêpres de Monteverdi à la chapelle du King’s College de Cambridge. Il était à l’origine supposé se consacrer exclusivement au répertoire baroque, mais sa notoriété grandissante l’a rapidement amené à mettre son chant dévoué et passionné au service d’autres langages et d’autres styles musicaux. The Monteverdi Choir a participé à des tournées tout à fait novatrices dans leur conception. La plus ambitieuse d’entre elles était incontestablement le Pèlerinage Bach 2000, au cours duquel il a interprété les 198 cantates de Johann Sebastian Bach dans plus de 60 églises européennes pour commémorer le 250e anniversaire de la mort du compositeur. Pendant l’été 2004, il a entrepris une autre tournée sur la plus ancienne et la plus fameuse route de pèlerinage, celle de Saint-Jacques-de-Compostelle, où il a donné 14 concerts a cappella dans différentes églises. Dans le cadre de sa collaboration avec le Théâtre du Châtelet, The Monteverdi Choir a chanté les parties de chœur dans Falstaff (Verdi) en 2001 et dans Oberon (Weber) en 2002. En 2003, il a également participé à la première représentation intégrale des Troyens de Berlioz (la mise en scène a reçu le Grand Prix de l’Union des journalistes français). La discographie du Monteverdi Choir comprend plus de cent références ; un bon nombre d’entre elles ont été récompensées par des prix. En 2006, The Monteverdi Choir a célébré le 250e anniversaire de la naissance de Mozart en chantant le Requiem et la Messe en ut mineur en tournée européenne – on a 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 11 VENDREDI 16 ET SAMEDI 17 FÉVRIER aussi pu l’entendre à l’occasion de galas d’opéras de Mozart à Madrid, Londres, Pise et Paris. Il a également interprété des cantates de Bach en tournée au mois de décembre avec Sir John Eliot Gardiner et les English Baroque Soloists. Il sera prochainement en tournée avec Les Saisons de Haydn ainsi qu’avec des œuvres de la famille Bach. Basses Matthew Brook* Paul Charrier Julian Clarkson Robert Davies Samuel Evans* Lawrence Wallington * solistes Sopranos Miriam Allan* Elenor Bowers-Jolley Donna Deam Julia Doyle* Juliet Fraser Katharine Fuge* Alison Hill Kirsty Hopkins Charlotte Mobbs Belinda Yates Mezzo-sopranos Carol Hall Frances Jellard Hautes-contre Mark Chambers Andrew Radley Richard Wyn Roberts Marc Molomot* Nicholas Mulroy* Concert enregistré par France Musique Ténors Andrew Busher Vernon Kirk Adam Tunnicliffe Paul Tindall Tom Raskin* Salle Pleyel Président : Laurent Bayle Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Correcteurs : Jean-Guillaume Lebrun, Angèle Leroy Maquettiste : Elza Gibus 11 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 12 Afin de dynamiser la vie musicale parisienne, le ministre de la culture et de la communication a souhaité que la Salle Pleyel retrouve, après rénovation, sa vocation à accueillir les plus grandes formations symphoniques françaises et étrangères, à travers une programmation ouverte à toutes les formes de musique. À cet effet, la Cité de la musique, établissement public placé sous la tutelle du ministère de la culture et de la communication, a pris à bail la Salle Pleyel pour une durée de cinquante ans. Désormais, la Cité de la musique assure la gestion de la Salle Pleyel par l’intermédiaire d’une filiale associant la Ville de Paris. La saison 2006/2007 comprend cent cinquante concerts. Quatre-vingts d’entre eux sont programmés par la filiale de la Cité de la musique et couvrent un large spectre (baroque, symphonique, opéra en concert, musique de chambre, jazz, musique du monde, variétés…). L’Orchestre de Paris, résident permanent, présente pour sa part ses cinquante concerts parisiens et l’Orchestre Philharmonique de Radio France propose une vingtaine de programmes. La filiale de la Cité de la musique est subventionnée par le ministère de la culture et de la communication ainsi que par la Ville de Paris. Elle reçoit également le soutien de mécènes privés. La Société Générale est son partenaire principal. 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 13 Salle Pleyel Prochains concerts DU DIMANCHE 18 FÉVRIER AU VENDREDI 9 MARS DIMANCHE 18 FÉVRIER, 20H VENDREDI 2 MARS, 20H LUNDI 5 MARS, 20H John Dowland Songs from the Labyrinth Felix Mendelssohn Concerto pour violon Hector Berlioz Symphonie fantastique Antonín Dvořák Symphonie n° 7 en ré mineur op. 70 Thomas Adès Tevot (création française) Leoš Janáček Sinfonietta op. 60 MARDI 20 FÉVRIER, 20H Sergueï Prokofiev Symphonie classique op. 25 Concerto pour violon n° 1 Gustav Mahler Symphonie n° 1 « Titan » Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg Yuri Temirkanov, direction Sayaka Shoji, violon SAMEDI 24 FÉVRIER, 20H Istanbul, le dialogue des musiques Chants orthodoxes, musiques et danses soufies Orchestre Philharmonique de Radio France Myung-Whun Chung, direction Vadim Repin, violon Berliner Philharmoniker Sir Simon Rattle, direction Coproduction Radio France, Salle Pleyel. Avec le soutien de la Deutsche Bank. DIMANCHE 4 MARS, 17H Gustav Mahler Symphonie n° 2 « Résurrection » Berliner Philharmoniker Chœur de Radio France Sir Simon Rattle, direction Sir Simon Rattle, direction Matthias Brauer, directeur musical (chœur de Radio France) Simon Halsey, chef de chœur invité Dorothea Röschmann, soprano Bernarda Fink, mezzo-soprano VENDREDI 9 MARS, 20H Maurice Ravel Ma Mère L’Oye (ballet complet) Concerto pour la main gauche Igor Stravinski Le Sacre du printemps Orchestre Philharmonique de Radio France Myung-Whun Chung, direction Georges Pludermacher, piano Coproduction Radio France, Salle Pleyel. Ensemble vocal byzantin Derviches tourneurs mevlevis d’Istanbul Le bar du hall est ouvert une heure avant le début du concert et pendant l’entracte. Le bar du foyer, en fond de parterre, est ouvert pendant l’entracte. Un point de vente harmonia mundi vous accueille dans le hall. Il est ouvert une heure avant le concert, pendant l’entracte et à l’issue du concert. Les partenaires média de la Salle Pleyel en 7503078, cours Photo couverture © Tiphaine Treins | Imprimeur SIC | Imprimeur Gerfau | Licences n° 7503079, 7503080 Sting, voix Edin Karamazov, luth 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 14 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 15 7-02-16 CASTOR ET POLLUX:PLeyel Castor 16 fev 9/02/07 15:47 Page 16