English Baroque Soloists - Médiathèque de la Cité de la musique

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English Baroque Soloists - Médiathèque de la Cité de la musique
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VENDREDI 16 FÉVRIER – 20H
SAMEDI 17 FÉVRIER – 20H
Jean-Philippe Rameau
Castor et Pollux
Tragédie lyrique en cinq actes sur un livret de Pierre-Joseph Bernard
Version révisée de 1754, éditée par Graham Sadler
Acte I
Acte II
Acte III
Acte IV
Acte V
Anders Dahlin, haute-contre (Castor)
Laurent Naouri, basse (Pollux)
Sophie Daneman, soprano (Télaïre)
Jennifer Smith, soprano (Phébé)
Julia Doyle, soprano (une Suivante d’Hébé)
Miriam Allan, soprano (une Ombre)
Katharine Fuge, soprano (Cléone)
Matthew Brook, basse (Jupiter)
Tom Raskin, haute-contre (un Athlète)
Marc Molomot, haute-contre (Mercure)
Nicholas Mulroy, haute-contre (un Spartiate)
Samuel Evans, baryton (le Grand Prêtre)
English Baroque Soloists
Monteverdi Choir
Sir John Eliot Gardiner, direction
Version de concert surtitrée.
Enregistré par France Musique, ce concert sera diffusé le 19 février à 20h.
Fin du concert vers 22h45.
English Baroque Soloists Vendredi 16 et samedi 17 février
entracte
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Argument
Acte I
Filles du Soleil, Télaïre et sa sœur Phébé sont éprises de Castor, mais Télaïre doit épouser
son jumeau immortel, Pollux, roi de Sparte (Castor et Pollux sont tous deux fils de Léda,
mais seul Pollux a pour père Jupiter). Castor voue un amour sans espoir à Télaïre et veut
s’exiler. Magnanime, Pollux renonce à Télaïre. En vain : la jalouse Phébé a réclamé l’aide
de Lincée qui tente d’enlever Télaïre. Castor meurt au combat, Pollux court le venger.
Acte II
Les Spartiates, qui pleurent devant le tombeau de Castor, sont rejoints par Télaïre éplorée.
Arguant de ses pouvoirs magiques, Phébé propose à sa sœur de ressusciter Castor, à
condition qu’elle renonce à lui. On entend des chants de victoire : Pollux a vaincu Lincée et
vengé son frère. C’est lui qui ira chercher Castor aux Enfers.
Acte III
Pollux implore Jupiter dans son temple. Celui-ci annonce l’arrêt du Destin : pour sauver
Castor de la mort, Pollux devra prendre sa place aux Enfers et renoncer à l’immortalité.
Malgré les efforts d’Hébé, déesse de la Jeunesse, Pollux persiste à se sacrifier.
Acte IV
Devant l’entrée des Enfers, vomissant feux et flammes, Phébé cherche à pénétrer dans
le séjour des morts, mais c’est Pollux, aidé de Mercure, qui la devance pour sauver Castor.
De désespoir, Phébé se précipite dans l’abîme. Dans le paysage éthéré des Champs-Élysées
où dansent les Ombres heureuses, Castor pense à Télaïre. Lorsque Pollux lui propose de
prendre sa place, Castor refuse d’abord, puis accepte pour un seul jour, afin d’adresser
à son amante un dernier adieu. Il est emporté par Mercure.
Acte V
Télaïre essaie de retenir Castor, tandis que les Spartiates se réjouissent de leur mariage.
On entend le tonnerre de Jupiter. Télaïre s’évanouit. Jupiter, cependant, relève Castor
de sa promesse et annonce le retour de Pollux. Les jumeaux et Télaïre sont élevés au rang
de constellations et participent à une grande fête astronomique, où l’on voit le Soleil
parcourir sur son char les différentes étapes du Zodiaque.
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Jean-Philippe Rameau
Castor et Pollux
Tragédie lyrique en cinq actes sur un livret de Pierre-Joseph Bernard
Dans ses deux versions (1737 et 1754), Castor et Pollux nous apparaît comme l’une des
tragédies en musique de Rameau dont l’histoire semble le plus étroitement liée à celle
de l’œuvre théorique du compositeur.
Sacrifiant à la mode du newtonisme et de la physique expérimentale, tout en restant fidèle
à la logique cartésienne qui lui a permis de clarifier considérablement les règles de
l’harmonie, Rameau livre en 1737 un savant traité, La Génération harmonique, dans lequel
il entreprend de fonder l’art musical sur le phénomène physique de la résonance.
Pourtant, si Rameau voit dans l’art des sons une science « physico-mathématique »,
il ajoute à cette définition, en musicien profondément baroque, que « sa fin est de plaire
et d’exciter en nous diverses passions ». Tout le savoir du théoricien est placé au service
des prestiges du théâtre musical, pour rendre l’illusion plus forte, l’émotion plus juste,
le spectacle plus enchanteur.
Le livret écrit par le poète Gentil-Bernard offre à Rameau tous les ingrédients de
la tragédie en musique à la française, si favorables aux trouvailles du musicien.
Les personnages sont peu nombreux, l’intrigue est simple mais les passions sont fortes
et variées, s’exprimant dans des monologues émouvants (« Tristes apprêts » de Télaïre,
« Séjour de l’éternelle paix » de Castor), où une sobre déclamation se déploie avec
noblesse sur un riche accompagnement orchestral.
Les éléments proprement tragiques de cette histoire d’amour et de mort se combinent
avec le merveilleux inhérent à l’ascendance divine des personnages (Pollux est fils de
Jupiter, Télaïre et Phébé filles du Soleil) et à la présence en scène de dieux tels Jupiter,
Mercure ou Apollon. Ce trait spécifique de l’opéra français permet au musicien de brosser
de grandes fresques chorales et chorégraphiques, se déployant devant des décors
somptueux et faisant appel à des machineries extraordinaires. Dans chacun des cinq actes,
un « divertissement » dansé convoque des personnages collectifs dont les sentiments
viennent contrepointer ceux des protagonistes : parmi les plus impressionnants,
la solennelle et poignante pompe funèbre en hommage à Castor, les effrayantes
apparitions des monstres gardiens des Enfers tentant vainement d’empêcher Pollux d’y
pénétrer, ou le ballet éthéré des Ombres heureuses entourant Castor aux Champs-Élysées.
L’œuvre se termine par une grande fête astronomique qui consacre l’apothéose des héros.
Elevés au rang de constellations, ils prennent place dans le Zodiaque que parcourt le char
du Soleil, tandis que dansent planètes et étoiles : référence à l’antique doctrine de
l’harmonie des sphères mais aussi, pour le public du temps, allusion transparente aux
découvertes de Newton. Dans la chaconne, vaste danse où Rameau déploie tous les
prestiges de son orchestre, les planètes évoluent en un étonnant ballet, parfois traversé
par la brève apparition d’une étoile filante…
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En 1754, Castor et Pollux, profondément remanié, est monté en pleine querelle des
Bouffons, opposant les tenants de la musique italienne aux amateurs d’opéra français.
Rousseau a publié un véritable brûlot, la Lettre sur la musique française, où il a réduit à
néant le style français ; Rameau lui a répondu en défendant l’art hérité de Lully, dans ses
Observations sur notre instinct pour la musique. Ses arguments théoriques sont confirmés
par l’éclatant triomphe de Castor et Pollux, consacrant, pour un temps encore, le goût du
public pour la tragédie en musique.
Allégée de son prologue, plus resserrée dans son intrigue, cette version de 1754 est moins
connue aujourd’hui des mélomanes : c’est elle cependant qui obtint le plus vif succès
auprès des spectateurs du temps des Lumières.
Raphaëlle Legrand
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Audition des Ier et IIe actes de Castor et Pollux, sous la direction de Vincent d’Indy
(…) On sait l’influence de Gluck sur la musique française, influence qui ne put se
manifester que grâce à l’intervention de la Dauphine Marie-Antoinette (Autrichienne) –
aventure assez semblable à celle de Wagner, qui dut la représentation du Tannhäuser à
Paris à la puissance de Mme de Metternich (Autrichienne). Pourtant, le génie de Gluck
trouve dans l’œuvre de Rameau de profondes racines. Castor et Pollux contient en
raccourci les esquisses premières que Gluck développera plus tard ; on peut faire de
singuliers rapprochements, qui permettent d’affirmer que Gluck ne put prendre la place
de Rameau sur la scène française qu’en s’assimilant et rendant siennes les belles créations
de ce dernier. Au nom de quoi la tradition de Gluck est-elle encore vivante ? La façon
pompeuse et fausse de traiter le récitatif en témoigne suffisamment, s’il n’y avait encore
cette habitude d’interrompre impoliment l’action, ainsi que fait Orphée ayant perdu son
Eurydice, par une romance qui n’indique pas précisément un si lamentable état d’âme…
Seulement, c’est Gluck !… et l’on s’incline. Pour Rameau, il n’avait qu’à se faire naturaliser !
C’est bien sa faute !
Nous avions pourtant une pure tradition française dans l’œuvre de Rameau, faite de
tendresse délicate et charmante, d’accents justes, de déclamation rigoureuse dans le récit,
sans cette affectation à la profondeur allemande, ni au besoin de souligner à coups de
poing, d’expliquer à perdre haleine, qui semble dire : « Vous êtes une collection d’idiots
particuliers, qui ne comprenez rien, si on ne vous force pas d’avance à prendre des
“vessies pour des lanternes”. » On peut regretter tout de même que la musique française
ait suivi, pendant trop longtemps, des chemins qui l’éloignaient perfidement de cette
clarté dans l’expression, ce précis et ce ramassé dans la forme, qualités particulières et
significatives du génie français. – Je connais fort bien la théorie du libre-échange en art,
et ce qu’elle a donné de résultats appréciables. Cela ne peut excuser d’avoir oublié à
ce point la tradition inscrite dans l’œuvre de Rameau, remplie de trouvailles générales,
presque uniques…
Claude Debussy, article paru dans Gil Blas le 2 février 1903.
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Anders Dahlin
Le jeune ténor suédois Anders Dahlin
a étudié le chant au Conservatoire
de musique de Falun, à l’Académie
de musique d’Oslo et à l’Académie d’art
lyrique de Copenhague. Anders Dahlin
a travaillé avec des chefs de l’envergure
de Christophe Rousset, Hervé Niquet,
William Christie, Frans Brüggen, Philippe
Herreweghe, Alessandro De Marchi,
Adam Fischer, Robert King, Manfred
Honeck, Philip Pickett, Stephen Layton,
Iona Brown, Erik Eriksson, Tõnu
Kaljuste, Philippe Pierlot, Andreas
Spering, Christoph Spering, Eric Hull
et Roy Goodman. Ses engagements
l’ont conduit en Suède, en Norvège,
au Danemark, en France, Allemagne,
Italie, Espagne, Autriche, Suisse,
aux Pays-Bas, en Belgique, Slovénie,
République tchèque, Pologne,
aux États-Unis, au Maroc
et au Japon. Anders Dahlin collabore
régulièrement avec les plus grands
orchestres européens. En tant que
concertiste, il s’est produit à la Tonhalle
de Zurich, au Konzerthaus de Berlin,
au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles,
au Concertgebouw d’Amsterdam, au De
Doelen de Rotterdam, à la Salle Gaveau
(Paris), au Festspielhaus de BadenBaden, à St. John’s, Smith Square
(Londres), au Philharmonic Hall
de Liverpool, au Dome de Brighton,
au Teatro de la Maestranza (Séville),
à l’Auditorium de Saragosse, au Teatro
Cervantes de Málaga, à l’Opéra de
La Coruña, à l’Auditorium de Lyon,
à l’église de la Madeleine (Besançon),
à l’Opéra royal de Versailles, à l’Opéra
de Varsovie, au Konserthus d’Oslo,
à la Salle Berwald de Stockholm et
à la Radio danoise. Renommé pour ses
interprétations de l’Évangéliste dans les
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Passions de Bach, de la Sérénade pour
ténor, cor et cordes de Britten et plus
généralement de la musique du
baroque tardif français, Anders Dahlin
a également remporté un important
succès dans un programme de mélodies
de Dowland et de Monteverdi. Il a
chanté le rôle-titre dans Zoroastre de
Rameau à Amsterdam et au Théâtre du
Château de Drottningholm (Stockholm),
Atis dans Les Paladins de Rameau en
tournée européenne, Oberon, un Chinois
et Phœbus dans The Fairy Queen
de Purcell à Bilbao, à Málaga et à
Salamanque, Coridon et un Insulaire
dans Roland de Lully à l’Opéra de
Lausanne mais aussi lors de concerts
à Amsterdam, Bruxelles et Montpellier,
la Nourrice dans Le Couronnement
de Poppée à Toulouse, un Habitant et
un Plaisir dans Vénus et Adonis d’Henry
Desmarets à l’Opéra de Nancy,
Lucano et le Premier Soldat dans
Le Couronnement de Poppée à l’Opéra
de Lyon, le rôle-titre dans Platée de
Rameau à l’Opéra de Kiel, Don Carlos
et Tacmas dans Les Indes galantes
de Rameau en Hollande et en Italie,
Corinthien I, Captif de l’Amour III et
un Démon dans Médée de Charpentier
à Metz, à Lyon, à Versailles et à Rouen,
Tom Wingfield dans La Ménagerie de
verre d’Antonio Bibalo à l’Opéra d’Oslo,
et Abel lors de la création mondiale de
Sera (Henrik Hellstenius) à Bergen.
On aura prochainement l’occasion de
l’entendre dans Sémélé de Marin Marais
(rôle d’Adraste) à l’Opéra de Montpellier,
dans La Création et la Messe Nelson
de Haydn au Mans avec Hervé Niquet
et dans la Messe en sol mineur de Bach
avec Lars Ulrik Mortensen. Sous la
direction de Christophe Rousset,
il chantera également Castor et Pollux
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(un Athlète et Mercure) à l’Opéra
d’Amsterdam et à La Monnaie de
Bruxelles, Le Retour d’Ulysse dans sa
patrie (Télémaque) à Paris et à Leipzig,
la Pastorale de Noël de Charpentier à
Hambourg et à Braunschweig ainsi que
la Passion de Brockes de Keiser à Paris
(Théâtre des Champs-Élysées). Parmi
ses nombreux autres projets, on peut
mentionner les rôles de Lucano,
un Soldat et un Tribun dans Le
Couronnement de Poppée à l’Opéra
des Pays-Bas et La Création de Haydn
sous la direction de Frans Brüggen.
Laurent Naouri
Ancien élève de l’École Centrale,
Laurent Naouri décide de se consacrer
à l’art lyrique en 1986 et complète sa
formation à la Guildhall School of Music
and Drama de Londres. Très rapidement,
il est engagé en France ainsi qu’à
l’étranger dans un répertoire allant
de Monteverdi aux compositeurs
contemporains, entre autres dans
les rôles-titres de Christophe Colomb
(Milhaud), d’Eugène Onéguine
(Tchaïkovski) et de Roland (Lully),
ainsi que dans les rôles de Guglielmo
(Così fan tutte), Tarquinus (Le Viol de
Lucrèce), Bottom (Le Songe d’une nuit
d’été) sous la direction de chefs tels que
Maurizio Benini, William Christie,
René Jacobs, Marc Minkowski ou Kent
Nagano. Laurent Naouri fait ses débuts
à l’Opéra Garnier dans le rôle de Thésée
(Hippolyte et Aricie). Il reprend ensuite
Eugène Onéguine à l’Opéra de Nancy,
interprète à l’Opéra Bastille les rôles
du Comte Des Grieux dans Manon de
Massenet et de Figaro dans Les Noces
de Figaro, et, à l’Opéra de Lyon et
au Grand Théâtre de Genève, le rôle
de Jupiter dans Orphée aux Enfers
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d’Offenbach sous la direction de Marc
Minkowski. Il interprète alors pour
la première fois le rôle de Don Giovanni
à l’Opéra de Metz, rôle repris ensuite
à l’Opéra royal de Wallonie, et participe
à plusieurs productions à l’Opéra
de Paris : L’Enfant et les Sortilèges
de Ravel, Platée, Alcina et Les Indes
galantes de Rameau. Il incarne le rôle
de Méphisto dans La Damnation de
Faust aux Chorégies d’Orange, rôle
qu’il reprend à Toulouse et à Madrid
sous la direction de Michel Plasson.
Il est ensuite invité par le London
Symphony Orchestra pour le rôle de
Fieramosca dans Benvenuto Cellini sous
la direction de Sir Colin Davis. L’Opéra
d’Anvers l’engage pour les rôles de
baryton des Contes d’Hoffmann.
Invité par l’Orchestre National de
France, Laurent Naouri interprète pour
la première fois le rôle de Golaud dans
Pelléas et Mélisande, sous la direction
de Bernard Haitink, aux côtés d’Anne
Sofie von Otter. Il reprend ce rôle à
l’Opéra d’Anvers. Laurent Naouri a été
le Comte dans Les Noces de Figaro au
Festival d’Aix-en-Provence, production
reprise à Baden-Baden et à Tokyo,
Eugène Onéguine au Grand Théâtre
de Genève ainsi qu’Escamillo (Carmen),
rôle qu’il a chanté pour la première
fois au Festival de Glyndebourne.
Il interprète Les Contes d’Hoffmann,
Juliette ou la Clef des Songes
de Martinu, Les Boréades de Rameau
à l’Opéra de Paris et Les Troyens sous
la direction de Sir John Eliot Gardiner
au Théâtre du Châtelet, Benvenuto
Cellini avec l’Orchestre National de
France sous la direction de John Nelson,
puis reprend le rôle d’Agamemnon
(La Belle Hélène) et chante Les Paladins
de Rameau au Théâtre du Châtelet.
En 2004, il a fait ses débuts dans le
rôle-titre de Falstaff à l’Opéra national
de Lyon et a chanté Escamillo et Golaud
à Berlin, puis le rôle de Bottom au Théâtre
de La Monnaie. Plus récemment,
il chante Le Roi malgré lui (Fritelli)
de Chabrier à l’Opéra national de Lyon,
Les Contes d’Hoffmann aux Chorégies
d’Orange, à l’Opéra de Lyon et au Teatro
Real de Madrid, le rôle du Duc de
Nottingham (Roberto Devereux,
Donizetti) à l’Opéra de Lyon et au
Théâtre des Champs-Élysées, Golaud
à Glasgow, Don Giovanni (rôle-titre) à
l’Opéra national du Rhin, L’Elisir d’amore
à l’Opéra de Paris, Escamillo à Santa Fe.
Il a chanté à Berlin dans L’Enfant et
les Sortilèges avec la Philharmonie de
Berlin sous la direction de Sir Simon
Rattle, à Boston le rôle d’Hérode
dans L’Enfance du Christ de Berlioz
avec le Boston Symphony Orchestra,
à Radio France La Reine morte
de Daniel-Lesur, à Cleveland Le Rossignol
de Stravinski et La Création de Haydn
au Festival de Saint-Denis. Il était très
récemment (janvier-février 2007) à
Covent Garden pour interpréter le rôle
d’Escamillo (Carmen). Parmi ses projets,
citons les rôles de Michele (Il Tabarro,
Puccini) et Splendiano (Djamileh, Bizet) à
l’Opéra de Lyon, Golaud au Théâtre
des Champs-Élysées et au Theater
an der Wien, Nick Shadow (The Rake’s
Progress) et Belcore (L’elisir d’amore) à
l’Opéra de Paris, Fieramosca (Benvenuto
Cellini) au Festival de Salzbourg, le rôletitre de Falstaff au Festival de Santa Fe…
Sophie Daneman
Sophie Daneman a étudié la musique à
la Guildhall School of Music de Londres
avec Johanna Peters. Elle s’est fait
connaître avec un répertoire qui va de
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Monteverdi et Haendel à Schönberg et
Berg. Elle donne régulièrement des
récitals au Wigmore Hall et au Queen
Elizabeth Hall de Londres, en France
ou en Italie, et l’on a pu l’entendre
aux festivals de Cheltenham, de Belfast
et de Saintes avec Julius Drake, Roger
Vignoles, Graham Johnson, Eugene Asti
et Imogen Cooper. Sophie Daneman
s’est illustrée dans le rôle de Mélisande
à l’Opéra-Comique avec Georges Prêtre
et dans les rôles-titres de Rodelinda
(aux Pays-Bas et au Broomhill Opera),
Arianna (Festival Haendel de Göttingen
avec Nicholas McGegan) et Theodora de
Haendel (New York, Paris et Salzbourg
avec William Christie). Elle a incarné
Servilia dans La Clémence de Titus avec
l’Orchestre symphonique de Barcelone
et Christopher Hogwood, Eileen
Sherwood dans Wonderful Town
de Bernstein au Grange Park Opera,
et Euridice dans L’anima del filosofo
de Haydn à l’Opéra de Lausanne mais
aussi dans l’Orfeo de Monteverdi à
la Bayerische Staatsoper (où elle a
en outre chanté dans Didon et Énée de
Purcell). Spécialiste de l’interprétation
de la musique ancienne, Sophie
Daneman a énormément tourné avec
William Christie et Les Arts Florissants.
Elle s’est produite avec des chefs
comme Christopher Hogwood, Sir
Neville Marriner, Gérard Lesne, JeanClaude Malgoire, Marcus Creed, Philippe
Herreweghe, Robert King, Paul Daniel
ou Richard Hickox, avec des formations
comme le Freiburger Barockorchester,
l’Orchestre philharmonique de Berlin
ou le RIAS Kammerchor, et dans
des festivals comme le Festival Haendel
de Halle ou le Festival de Beaune. Elle a
également chanté L’Allegro de Haendel
avec le Scottish Chamber Orchestra,
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le Requiem de Fauré avec l’Orchestre
symphonique du Colorado, Apollon
et Daphné au Mai musical florentin,
Les Saisons de Haydn à Saint Louis
(États-Unis) et The Fairy Queen de
Purcell avec William Christie à Lyon.
La discographie de Sophie Daneman
comprend notamment Rodelinda
de Haendel avec Nicholas Kraemer
(Virgin Classics), Ottone in villa de
Vivaldi avec Richard Hickox (Chandos),
un programme de lieder de Schumann
avec Julius Drake (EMI), les Lieder
de Mendelssohn avec Nathan Berg
et Eugene Asti (Hyperion) ainsi que
différentes œuvres de Charpentier,
Couperin, Mondonville, Montéclair et
Purcell. Elle a participé à de nombreux
enregistrements avec William Christie
et Les Arts Florissants, parmi lesquels
les Grands Motets de Rameau
(Gramophone Award du Meilleur
enregistrement de musique vocale
baroque en 1995), Les Fêtes d’Hébé
(Gramophone Award du Meilleur
enregistrement d’opéra ancien en 1998)
et Acis et Galatée de Haendel
(Gramophone Award du Meilleur
enregistrement de musique vocale
baroque en 2000). Elle a récemment
fait ses débuts dans le rôle de Suzanne
(Les Noces de Figaro) au Grange Park
Opera et l’on aura bientôt l’occasion de
la découvrir dans Giulio Cesare (rôle
de Cléopâtre) au Festival Haendel de
Göttingen avec Nicholas McGegan.
Jennifer Smith
Jennifer Smith a participé à plus de
cinquante enregistrements d’œuvres
de Monteverdi à Stravinski, en passant
par Mozart, Berlioz ou Schubert, sous
la direction de chefs tels que Frans
Brüggen (Messe en si de Bach), Michel
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Corboz (madrigaux de Monteverdi,
Messe en si de Bach, Jephte de
Carissimi), Sir John Eliot Gardiner
(Les Boréades de Rameau, Hercules
de Haendel, The Fairy Queen, The Indian
Queen et King Arthur de Purcell),
Sir Charles Mackerras (Les nuits d’été
de Berlioz), Nicholas McGegan (Alfred
de Thomas Arne, Naïs de Rameau et
Serse de Haendel), Sir Simon Rattle
(Pulcinella de Stravinski et El Retablo
de Maese Pedro de Falla), Jean-Claude
Malgoire (Le Messie de Haendel)
et Jean-François Paillard (Les Indes
galantes de Rameau). Parmi ses
enregistrements sous la direction
de Marc Minkowski figurent
La Résurrection de Haendel, Alcyone
de Marin Marais, Titon et l’Aurore de
Mondonville, Phaëton de Lully, Orphée
aux Enfers d’Offenbach, des cantates
françaises de Blamont et de Stuck, et
Platée de Rameau. Elle a participé avec
Graham Johnson à l’enregistrement
chez Hyperion des mélodies complètes
de Fauré (elle chante, entre autres,
Le Jardin clos et La Chanson d’Ève).
À l’opéra, elle a été Ellen Orford (Peter
Grimes de Britten) à l’Opéra du Rhin,
Iphigénie (Iphigénie en Tauride de Gluck)
lors du Festival Bach à Covent Garden et
au théâtre d’Herodes Atticus à Athènes,
Cybèle (Atys de Lully), La Comtesse
(Les Noces de Figaro) au Welsh National
Opera, au Kent Opera et au Scottish
Opera, Marcellina (Les Noces de
Figaro), Alphise (Les Boréades) et Diane
(Hippolyte et Aricie) au Festival d’Aix-enProvence, La Musica (L’Orfeo) avec
l’English National Opera, la Reine de la
Nuit (La Flûte enchantée) avec Opera
Atelier au Canada, Phèdre (Hippolyte
et Aricie) aux Proms de Londres,
La Folie (Platée) au Théâtre Tivoli
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de Lisbonne, Aminta (Il Re pastore
de Mozart) à la Fondation Gulbenkian
de Lisbonne, Praskovia Ossipovna
et la Vendeuse de Bretzels (Le Nez de
Chostakovitch) à l’Opéra de Lausanne et
à l’Opéra d’Angers/Nantes, et la Femme
du forestier (La Petite Renarde Rusée
de Janáček) à Covent Garden. Elle se
produit en récital avec Geoffrey
Parsons, Roger Vignoles et András
Schiff. Elle a participé à un film de Tony
Palmer sur Henry Purcell (England,
My England).
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Sir John Eliot Gardiner
Sir John Eliot Gardiner est l’un des chefs
les plus polyvalents de notre temps.
Considéré comme un acteur majeur du
renouveau de la musique ancienne, il est
le fondateur et le directeur artistique du
Monteverdi Choir, des English Baroque
Soloists et de l’Orchestre Révolutionnaire
et Romantique. En marge de ses activités
à la tête de ses propres ensembles, il se
produit régulièrement en tant que chef
invité avec des orchestres symphoniques
européens de premier plan comme
le Philharmonique de Vienne,
le Philharmonique de Berlin et le
London Symphony Orchestra. Avec
plus de deux cent cinquante références
inscrites au catalogue des plus grandes
maisons de disques européennes
(en particulier Deutsche Grammophon
et Philips Classics), la discographie
de Sir John Eliot Gardiner témoigne
de l’ampleur de son répertoire. Nombre
de ses disques ont reçu des récompenses
internationales et il a, au cours de
sa carrière, remporté plus de prix
Gramophone que n’importe quel
autre artiste. Ses enregistrements
comprennent notamment les six
dernières messes de Haydn ainsi
qu’un disque sorti chez Emarcy en
complément à la série de concerts
qu’il a donnés pendant l’été 2004 sur
la route du pèlerinage à Saint-Jacquesde-Compostelle : Santiago a Cappella.
Plus récemment, il a réalisé, pour
son propre label (Soli Deo Gloria),
un enregistrement public des cantates
de Bach dont il a dirigé l’intégrale lors
du Pèlerinage Bach 2000. Ce disque
lui a rapporté un nouveau Prix
Gramophone. John Eliot Gardiner a fait
récemment ses débuts à La Scala
dans Katia Kabanova (Janácek) et s’est
produit à Covent Garden dans La Finta
Giardiniera au début de la saison. Il y
reviendra prochainement pour diriger
Simon Boccanegra. Il continue en
outre de collaborer avec le London
Symphony Orchestra tout en dirigeant
régulièrement le Philharmonique de la
République tchèque et le Symphonique
de Chicago en tant que chef invité. En
2006, il a participé, avec The Monteverdi
Choir, aux manifestations organisées
dans le cadre du 250e anniversaire de la
naissance de Mozart : ils ont commencé
par effectuer une longue tournée sur la
côte est et la côte ouest des États-Unis,
ont fait plusieurs apparitions dans de
grands festivals d’été européens comme
le Festival de Salzbourg et ont donné
des galas d’opéra à Londres, Paris, Pise
et Madrid. En décembre 2006, il était en
tournée avec The Monteverdi Choir et
The English Baroque Soloists (cantates
de Bach). Plusieurs tournées sont
en prévision : Les Saisons de Haydn
au mois de mars, la musique orchestrale
de Brahms avec l’Orchestre
Révolutionnaire et Romantique ainsi
que la musique de la famille Bach.
En 1987, Sir John Eliot Gardiner s’est vu
décerner un doctorat honoris causa de
l’université de Lyon. Cinq ans plus tard,
il est devenu membre honoraire du
King’s College de Londres et de la Royal
Academy of Music avant d’être promu,
en 1996, au grade de Commandeur
de l’Ordre des Arts et des Lettres. Il a
également été fait Chevalier à l’occasion
de l’anniversaire de la Reine Elizabeth II
en 1998. En octobre 2006, il a été
nommé docteur honoris causa de
l’université de Crémone, la ville de
naissance de Monteverdi.
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English Baroque Soloists
Les English Baroque Soloists ont été
créés par Sir John Eliot Gardiner en
1978. En près de 30 ans d’existence, ils
se sont imposés comme un orchestre
de chambre absolument incontournable
dans le domaine de l’interprétation de
la musique baroque sur instruments
d’époque. Ils se sont produits dans
les lieux les plus prestigieux : La Scala
de Milan, Concertgebouw d’Amsterdam,
Théâtre du Châtelet, Opéra de Sydney,
Lincoln Center et Avery Fisher Hall
de New York, Philharmonie de Berlin,
basilique Saint-Marc de Venise, etc.
Ils ont fait leurs débuts au Festival de
Salzbourg en 1990 et se sont produits
depuis à Vienne, à Innsbruck et à
nouveau à Salzbourg plusieurs fois.
En 1990, ils ont entamé une série de
représentations au cours desquelles
ils ont joué les sept derniers opéras de
Mozart à travers toute l’Europe (cette
tournée a culminé à Londres, en 1995,
avec La Flûte enchantée). Ils ont
également enregistré ces mêmes opéras
ainsi que les dernières symphonies,
le Requiem, la Messe en ut mineur et
la première intégrale des concertos
pour piano de Mozart sur instruments
d’époque. En 2000, à l’occasion du 250e
anniversaire de la mort de Bach, ils ont
participé avec Sir John Eliot Gardiner et
The Monteverdi Choir au projet le plus
important jamais initié par un ensemble
baroque : l’interprétation des 198
cantates de Bach dans plus de 60
églises européennes (chaque cantate
a été chantée le dimanche ou le jour
saint pour lequel elle a été écrite).
Lors des dernières saisons, Les English
Baroque Soloists ont énormément
tourné en Europe, en Extrême-Orient
et aux États-Unis. En 2006, on a pu
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les entendre en Espagne, en Autriche,
en Italie, en Allemagne et au RoyaumeUni, où ils ont joué Il Re Pastore de
Mozart (avril) et La Finta Giardiniera
(septembre) à Covent Garden. En 2007,
ils entreprendront une longue tournée
européenne avec un programme
d’œuvres de la famille Bach et Les
Saisons de Haydn (avec Sir John Eliot
Gardiner et The Monteverdi Choir).
Flûtes
Rachel Beckett
Christine Garratt
Hautbois
Michael Niesemann
Molly Marsh
Bassons
Jane Gower
Györgyi Farkas
Zoe Shevlin
Siona Crosdale
Trompette
Neil Brough
Timbales et percussions
Robert Kendell
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Violons II
Anne Schumann (principal)
Roy Mowatt
Jayne Spencer
Håkan Wikstrom
Jane Gillie
Hildburg Williams
Altos
Annette Isserlis (principal)
Lisa Cochrane
Katie Heller
Alfonso Leal del Ojo
Rachel Stott
Daniel Shilladay
Violoncelles
Daniel Yeadon
Catherine Rimer
Olaf Reimers
Harriet Cawood
Penny Driver
Catherine Jones
Gabriel Amherst
Jennifer Morsches
Contrebasses
Valerie Botwright
Cecelia Bruggemeyer
Clavecin
Silas Standage
Howard Moody
Violons I
Kati Debretzeni (leader)
Nadja Zwiener
Nicolette Moonen
Catherine Martin
Sarah Bealby-Wright
Jean Paterson
Iona Davies
Sarah Moffat
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Monteverdi Choir
Le Monteverdi Choir a été créé il y a
41 ans par Sir John Eliot Gardiner pour
interpréter les Vêpres de Monteverdi à
la chapelle du King’s College de
Cambridge. Il était à l’origine supposé se
consacrer exclusivement au répertoire
baroque, mais sa notoriété grandissante
l’a rapidement amené à mettre son
chant dévoué et passionné au service
d’autres langages et d’autres styles
musicaux. The Monteverdi Choir a
participé à des tournées tout à fait
novatrices dans leur conception.
La plus ambitieuse d’entre elles était
incontestablement le Pèlerinage Bach
2000, au cours duquel il a interprété les
198 cantates de Johann Sebastian Bach
dans plus de 60 églises européennes
pour commémorer le 250e anniversaire
de la mort du compositeur. Pendant
l’été 2004, il a entrepris une autre
tournée sur la plus ancienne et la plus
fameuse route de pèlerinage, celle
de Saint-Jacques-de-Compostelle, où
il a donné 14 concerts a cappella dans
différentes églises. Dans le cadre de
sa collaboration avec le Théâtre du
Châtelet, The Monteverdi Choir a chanté
les parties de chœur dans Falstaff
(Verdi) en 2001 et dans Oberon (Weber)
en 2002. En 2003, il a également
participé à la première représentation
intégrale des Troyens de Berlioz
(la mise en scène a reçu le Grand Prix
de l’Union des journalistes français).
La discographie du Monteverdi Choir
comprend plus de cent références ;
un bon nombre d’entre elles ont été
récompensées par des prix. En 2006,
The Monteverdi Choir a célébré le 250e
anniversaire de la naissance de Mozart
en chantant le Requiem et la Messe en
ut mineur en tournée européenne – on a
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aussi pu l’entendre à l’occasion de galas
d’opéras de Mozart à Madrid, Londres,
Pise et Paris. Il a également interprété
des cantates de Bach en tournée au
mois de décembre avec Sir John Eliot
Gardiner et les English Baroque Soloists.
Il sera prochainement en tournée avec
Les Saisons de Haydn ainsi qu’avec des
œuvres de la famille Bach.
Basses
Matthew Brook*
Paul Charrier
Julian Clarkson
Robert Davies
Samuel Evans*
Lawrence Wallington
* solistes
Sopranos
Miriam Allan*
Elenor Bowers-Jolley
Donna Deam
Julia Doyle*
Juliet Fraser
Katharine Fuge*
Alison Hill
Kirsty Hopkins
Charlotte Mobbs
Belinda Yates
Mezzo-sopranos
Carol Hall
Frances Jellard
Hautes-contre
Mark Chambers
Andrew Radley
Richard Wyn Roberts
Marc Molomot*
Nicholas Mulroy*
Concert enregistré par France Musique
Ténors
Andrew Busher
Vernon Kirk
Adam Tunnicliffe
Paul Tindall
Tom Raskin*
Salle Pleyel
Président : Laurent Bayle
Notes de programme
Éditeur : Hugues de Saint Simon
Rédacteur en chef : Pascal Huynh
Rédactrice : Gaëlle Plasseraud
Correcteurs : Jean-Guillaume Lebrun,
Angèle Leroy
Maquettiste : Elza Gibus
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Afin de dynamiser la vie musicale parisienne, le ministre de la culture et
de la communication a souhaité que la Salle Pleyel retrouve, après rénovation,
sa vocation à accueillir les plus grandes formations symphoniques françaises
et étrangères, à travers une programmation ouverte à toutes les formes
de musique. À cet effet, la Cité de la musique, établissement public placé
sous la tutelle du ministère de la culture et de la communication, a pris à bail
la Salle Pleyel pour une durée de cinquante ans.
Désormais, la Cité de la musique assure la gestion de la Salle Pleyel
par l’intermédiaire d’une filiale associant la Ville de Paris.
La saison 2006/2007 comprend cent cinquante concerts. Quatre-vingts d’entre
eux sont programmés par la filiale de la Cité de la musique et couvrent un large
spectre (baroque, symphonique, opéra en concert, musique de chambre, jazz,
musique du monde, variétés…). L’Orchestre de Paris, résident permanent,
présente pour sa part ses cinquante concerts parisiens et l’Orchestre
Philharmonique de Radio France propose une vingtaine de programmes.
La filiale de la Cité de la musique est subventionnée par le ministère
de la culture et de la communication ainsi que par la Ville de Paris.
Elle reçoit également le soutien de mécènes privés.
La Société Générale est son partenaire principal.
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Salle Pleyel Prochains concerts
DU DIMANCHE 18 FÉVRIER AU VENDREDI 9 MARS
DIMANCHE 18 FÉVRIER, 20H
VENDREDI 2 MARS, 20H
LUNDI 5 MARS, 20H
John Dowland
Songs from the Labyrinth
Felix Mendelssohn
Concerto pour violon
Hector Berlioz
Symphonie fantastique
Antonín Dvořák
Symphonie n° 7 en ré mineur op. 70
Thomas Adès
Tevot (création française)
Leoš Janáček
Sinfonietta op. 60
MARDI 20 FÉVRIER, 20H
Sergueï Prokofiev
Symphonie classique op. 25
Concerto pour violon n° 1
Gustav Mahler
Symphonie n° 1 « Titan »
Orchestre Philharmonique
de Saint-Pétersbourg
Yuri Temirkanov, direction
Sayaka Shoji, violon
SAMEDI 24 FÉVRIER, 20H
Istanbul, le dialogue des musiques
Chants orthodoxes, musiques et
danses soufies
Orchestre Philharmonique
de Radio France
Myung-Whun Chung, direction
Vadim Repin, violon
Berliner Philharmoniker
Sir Simon Rattle, direction
Coproduction Radio France, Salle Pleyel.
Avec le soutien de la Deutsche Bank.
DIMANCHE 4 MARS, 17H
Gustav Mahler
Symphonie n° 2 « Résurrection »
Berliner Philharmoniker
Chœur de Radio France
Sir Simon Rattle, direction
Sir Simon Rattle, direction
Matthias Brauer, directeur musical
(chœur de Radio France)
Simon Halsey, chef de chœur invité
Dorothea Röschmann, soprano
Bernarda Fink, mezzo-soprano
VENDREDI 9 MARS, 20H
Maurice Ravel
Ma Mère L’Oye (ballet complet)
Concerto pour la main gauche
Igor Stravinski
Le Sacre du printemps
Orchestre Philharmonique
de Radio France
Myung-Whun Chung, direction
Georges Pludermacher, piano
Coproduction Radio France, Salle Pleyel.
Ensemble vocal byzantin
Derviches tourneurs mevlevis d’Istanbul
Le bar du hall est ouvert une heure avant le début du concert et pendant l’entracte. Le bar du foyer, en fond de parterre,
est ouvert pendant l’entracte. Un point de vente harmonia mundi vous accueille dans le hall. Il est ouvert une heure avant
le concert, pendant l’entracte et à l’issue du concert.
Les partenaires média de la Salle Pleyel
en 7503078,
cours
Photo couverture © Tiphaine Treins | Imprimeur SIC | Imprimeur Gerfau | Licences n°
7503079, 7503080
Sting, voix
Edin Karamazov, luth
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