LE ROI, L`EMPEREUR ET LA PENDULE

Transcription

LE ROI, L`EMPEREUR ET LA PENDULE
LE ROI,
L’EMPEREUR
ET
LA PENDULE
CHEFS-D’ŒUVRE
DES COLLECTIONS DU
MOBILIER NATIONAL
AU MUSEE DU TEMPS
DE BESANÇON
DU 12 MAI
AU 19 NOVEMBRE
2006
DOSSIER DE PRESSE
Avant-propos
Fidèle aux objectifs ambitieux qu’il s’était fixé lors de son
ouverture en 2002, aux exigences que son prestige lui confère, le
musée du Temps inaugure une exposition totalement inédite.
Besançon, longtemps capitale de l’industrie horlogère française,
n’a jamais présenté à ses visiteurs une exposition d’un tel prestige.
Sortie du très riche fonds du Mobilier national, une cinquantaine
de pendules nous donne la mesure de ce que fut dans ce domaine
la production parisienne du XIXe siècle.
D’un empire à l’autre, ces pendules retracent l’histoire politique du
siècle et évoquent les nombreux régimes qui se succédèrent :
commandes de prestige, elles contribuèrent à l’affirmation du
pouvoir de leur commanditaire.
Etonnants reflets, elles font vivre un siècle de grande curiosité, qui
trouve l’inspiration dans l’Antiquité comme dans l’histoire de
France, dans la mode et dans l’art.
Cette exposition, qui réunit dans sa réalisation le Mobilier national
et le musée du Temps, n’aurait pas été possible sans la générosité
de Bernard Schotter, administrateur général du Mobilier national,
de la Savonnerie, des Gobelins et de Beauvais. Elle a bénéficié du
savoir de Marie-France Dupuy-Baylet, inspecteur du Mobilier
national, et de la participation de toute l’équipe de cette institution.
Qu’ils en soient chaleureusement remerciés.
Jean-Louis Fousseret
Maire de Besançon
Président de la Communauté d’Agglomération
Du Grand Besançon
Sommaire
1
2
PENDULES DES COLLECTIONS ROYALES ET IMPÉRIALES
La collection de pendules du mobilier national
Une évolution mécanique au service du Temps et des arts décoratifs
L’avènement des pendules comme distinctions sociales
4
VALEURS ET SYMBOLIQUE DES THEMATIQUES
Amour et renouveau
Architecture et monuments
L’Empire triomphant
Entre art et histoire
6
PARTI PRIS MUSÉOGRAPHIQUE
7
LE MOBILIER NATIONAL
8
LE MUSÉE DU TEMPS
Un palais renaissance comme écrin
Besançon, capitale historique de l’horlogerie française
Emergence du musée du Temps
10
PROGRAMME CULTUREL
Rencontres avec les métiers d’art et ateliers
Visites guidées
Conférences
Lectures
12
PARTENARIATS ET FINANCEMENTS
13
INFORMATIONS PRATIQUES
Commissaires d’exposition
Publications
Contacts
Visuels
Dates et heures d’ouverture
Adresses
Tarifs
Plan d’accès
15
BIBLIOGRAPHIE
Pendules des collections royales et impériales
2
Cette exposition coproduite par le Mobilier national et le Musée du Temps de Besançon présente pour la
première fois une cinquantaine de chefs-d'œuvre d'horlogerie du XIXe siècle issus des collections du Mobilier
national.
LA COLLECTION DE PENDULES DU MOBILIER NATIONAL
Le Mobilier national dispose d'un fonds d’environ neuf cents pendules, cartels ou régulateurs.
Ce fonds, remarquable de qualité, s'est constitué notamment sous l'Empire, la Restauration, la monarchie de
Juillet et le Second Empire.
Pendant le XIXe siècle, le Garde-Meuble mène une politique d’achats soutenue faisant appel aux horlogers et
aux bronziers les plus illustres pour remeubler en effet les châteaux et palais, impériaux, royaux et nationaux.
Cet enrichissement s’est poursuivi au XXe siècle par des acquisitions mais surtout par des versements, souvent
précieux, de ministères, tout particulièrement ceux de la Guerre et des Finances.
La grande majorité de ces pendules est installée dans les lieux officiels dont le Mobilier national assure
l’ameublement. Elles peuvent aussi compléter des reconstitutions historiques à la demande de musées
nationaux comme ceux de Compiègne, de Fontainebleau ou de Malmaison ou être présentées dans le cadre
d'expositions temporaires, comme en témoignent les cinquante chefs-d'œuvre présentés au musée du Temps
de Besançon.
UNE EVOLUTION MECANIQUE AU SERVICES DU TEMPS ET DES ARTS DECORATIFS
La deuxième moitié du XVIIIe siècle voit naître les éléments d’une révolution dans la conception du temps. Les
tout premiers agendas sont édités, les livres de conseil sur la gestion personnelle du temps se préparent. Les
diligences prétendent à la ponctualité. L’industrialisation va bouleverser les pratiques temporelles et offrir la
possibilité de produire montres et pendules en série. Franklin pourra bientôt conclure: “Time is money” et le
Temps s’affirmer grand maître organisateur du siècle à venir.
Au XIXe siècle, il n’est donc pas étonnant que dans la société bourgeoise, la pendule dite “de cheminée”
s’impose dans tous les salons. Elle y devient un élément du décor autant qu’un instrument horaire. C’est ainsi
qu’elle reste aujourd’hui un admirable outil de compréhension d’un siècle d’histoire.
Au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les évolutions des intérieurs et des arts décoratifs entraînent
une nécessaire adaptation de la partie mécanique des pendules. La forme carrée du mécanisme, trop peu
souple pour se fondre dans le décor et s'adapter au "sujet", est remplacée par le rond: l'économie générale doit
être revue.
A Paris, haut lieu de la mode, se fixe ainsi un nouveau modèle, qui prend le nom de "mouvement de Paris".
Le mouvement de Paris est un gage de qualité: il se doit d'être à la hauteur du soin et de l'art apportés dans le
traitement des bronzes et des marbres. Les horlogers Lepaute, Bailly, Dubuc tiennent le haut du pavé. Dans
l'organisation du travail propre au domaine horloger, ils jouent le rôle du "finisseur", d'autres ouvriers réalisant
le mouvement dit "en blanc" (ou encore "ébauche"), font les ressorts, quand les ouvrières sont chargées de
fendre les roues, etc. On parle de travail “en parties brisées”.
La fabrication mécanique du mouvement en blanc démarre parallèlement à la création de l'industrie horlogère.
Au cours du XIXe siècle, quand Besançon trouve son identité dans la montre, le Pays de Montbéliard devient le
grand spécialiste de la pendule. En 1834, Japy produit 780 mouvements par mois; dès les années 1820,
l'entreprise a ouvert une maison de vente à Paris, là où se trouvent les 3/4 de ses clients.
Dans les pendules du Mobilier national, on trouve ainsi, à partir des années 1830-1840, des mouvements
estampillés Pons à Paris, Japy et Marti du Pays de Montbéliard, avec mention des prix remportés par ces
entreprises dans les expositions universelles de la capitale.
3
L’ AVENEMENT DES PENDULES COMME DISTINCTIONS SOCIALES
Dans les années qui suivirent la Révolution, les pendules connurent une vogue sans précédent. Les artistes
libérés des contraintes techniques purent donner libre cours à leur imagination et à leur fantaisie pour créer
une multitude de modèles qu’ils surent adapter à l’environnement de l’objet, à la personnalité de son
destinataire tout en se pliant aux contraintes de la mode.
Le phénomène de mode dont les pendules font l'objet crée une demande croissante d'amateurs désireux d'en
posséder et de le faire savoir. Ainsi, lorsqu'en 1804 François-André Vincent réalise le Portrait de Monsieur de
La Forest, de sa femme et de sa fille, une pendule d'un modèle connu y est justement reproduite. Nous en
retrouvons de semblables dans différents appartements de l'Empereur.
Cette clientèle, élargie et hiérarchisée, souhaite des pendules adaptées tant à son destinataire qu'à la pièce
pour laquelle elle est destinée. Car “l'élégance, la mode, veulent que la pendule du salon ne ressemble pas à
celle du boudoir, & celle de la salle où l'on mange, soit toute différente de celle de la chambre où l'on couche.
Ce n'est pas tout, il faut aussi que dans la maison d'un prélat, les pendules ne soient pas semblables à celles
qu'on voit dans la maison d'un général ; il faut que, pour chaque état, les pendules aient des ornemens
caractéristiques” indique le Journal de Paris du 4 mai 1810.
Ces exigences sont la cause d’une prodigieuse variété de modèles dont témoignent également les commandes
publiques. Du plus haut personnage de l’Etat à la petite maîtresse, la demande était alors innombrable.
Napoléon fit ainsi commander par le Garde-meuble plus de 250 pendules pour remeubler les appartements
impériaux.
Destinées à des lieux prestigieux, ces pendules sont l’œuvre des meilleurs artisans de leur époque. De grands
noms de l'horlogerie tels que Lepaute, Lépine, Le Roy, Bailly, ou Robin se lisent sur les cadrans. Les boîtes de
pendules proviennent pour la plupart, quand les auteurs nous sont connus, des meilleurs fabricants de bronzes
au nombre desquels figurent Thomire, Galle, Feuchère, Choiselat Gallien, Denière, Barbedienne ou
Charpentier.
Valeurs et symbolique des pendules
4
e
Pièces chargées de sens, les pendules entrées dans les collections royales et impériales au XIX siècle servent
l'affirmation du pouvoir tout en contribuant à former le goût du public et illustrer des valeurs politiques,
héroïques, morales ou culturelles.
Ces pendules, aux décors souvent très symboliques, sont représentatives de leur époque, du goût du moment
et des évolutions artistiques.
L’exposition s’articule autour de quatre thèmes dominants :
AMOUR ET RENOUVEAU
Aux lendemains de la Révolution, c’est une société décidée à se
reconstruire, soucieuse d’apaisement, que la symbolique de nombre de
pendules souhaite exprimer.
L'eau, élément purificateur, souvent associée à la vie et à la régénération,
est très présente, et les images de fontaine se multiplient. Cette évocation
du renouveau se lit sur plusieurs pendules dont "la fileuse assise sur une
fontaine" ou celle représentant “Zéphir couronnant Flore”, allégorie du
printemps.
Les scènes fréquentes, au caractère exemplaire, voire idéalisé, liées à
l'Amour peuvent également traduire une volonté de renouveau par la
pureté et par l'union.
La reconstruction passe aussi par le savoir. Les pendules dites à l'Etude,
thème récurrent et fréquent depuis la fin du XVIIIe siècle, développent cette
même idée.
Le goût de l'époque se plaît à figurer des scènes de la vie quotidienne avec
de nombreuses illustrations de métiers. Les pendules offrant de nouveaux
modèles d’objets mobiliers sont aussi très caractéristiques au début du
XIXe siècle. Citons enfin les lampes antiques, ces lampes qui doivent brûler
“auprès de vous toute la nuit (...) ou vous ne serez jamais, (...) une femme
à la mode” (Journal des dames et des modes 17 décembre 1803), d'après
lesquelles il est de rigueur que la pendule soit modelée.
“Zéphir couronnant Flore “ vers 1805
Mobilier national, Isabelle Bideau
ARCHITECTURE ET MONUMENTS
Les termes empruntés à l'architecture tels que pilastres, frontons,
colonnes, qui parcourent les inventaires, indiquent l'intérêt porté aux
projets et aux réalisations des architectes dont l'influence est réelle au XIXe
siècle. Certaines pendules sont d'ailleurs qualifiées d'“architecture”. Leurs
profils et leurs décors, souvent d'une grande sobriété, constituent leur
originalité et leur diversité. Les pendules en forme de “borne antique” sont
appréciées dès le début XIXe siècle, comme le sont les pendules dites en
“autel”. L'exceptionnelle “pendule-monument” conçue à la mémoire de
Frédéric II le Grand, roi de Prusse de 1740 à 1786, évoque par chaque
élément de son décor un évènement à la gloire de celui que l'on veut
célébrer.
“pendule-monument” 1806
Mobilier national, Isabelle Bideau
5
L'EMPIRE TRIOMPHANT
Sous l'Empire, les pendules ne sont pas seulement des objets utilitaires.
Elles sont aussi porteuses de sens, servent une idéologie politique et
exaltent souvent des valeurs morales exemplaires.
Les pendules choisies pour les pièces réservées à l'Empereur sont le plus
souvent ornées de trophées militaires ou d'une figure d'Etude mais avec
des références marquées au pouvoir ou à l'histoire.
Les thèmes retenus pour figurer sur ces pendules montrent à quel point ils
s’adaptent, s’ajustent pour se conformer à la personnalité de leur
destinataire.
Pour l'Impératrice, c'est une pendule ornée de la figure de Sapho, poétesse
de la Grèce antique qui sera choisie pour la chambre à coucher au palais
des Tuileries. Une pendule de voyage en acajou présentée dans son coffret
évoque ces mêmes pièces. L'Empereur avait en effet souhaité qu'il y ait
dans chacun des appartements de l'Impératrice, quel qu'en soit le palais,
une pendule de ce type à poser sur sa table de nuit.
ENTRE ART ET HISTOIRE
“Le génie de l’histoire” 1809
par Thomire Duterme
Mobilier national, Isabelle Bideau
Au XIXe siècle, unir l'art, l'histoire et le temps s'impose avec évidence. En
levant le voile sur tel ou tel personnage d'une époque révolue, les oeuvres
ont “un effet étonnant sur la mémoire ; (...) [et] condui[sent]
insensiblement à la connaissance historique de cette période de temps”
précise le Journal des dames et des modes du 10 février 1817.
Les pendules ainsi créées ont un pouvoir éducatif aux thèmes évocateurs :
“Homère chantant sur les ruines de Troie”, “Bélisaire faisant l'aumône”,
“Saint-Vincent-de-Paul sauvant des rigueurs de l'hiver des enfants
abandonnés par leurs mères”, “Anaxagore et Périclès” ou encore “Marius
méditant sur les ruines de Carthage”.
Pages d'Histoire, ces pendules sont également un moyen de vulgariser par
la copie, plus ou moins fidèle, peintures et sculptures.
Il est indéniable que, l'organisation d'expositions, l'ouverture des musées,
la gravure et les publications plus nombreuses accompagnées
d'illustrations, ont largement contribué à faire naître ce goût marqué pour
les chefs-d'oeuvre artistiques.
“Marius méditant sur les ruines de Carthage”
vers 1835
Horloger Robin
Mobilier national, Isabelle Bideau
Parti pris muséographique
6
Toutes les pièces présentées au musée du Temps ont été spécialement restaurées pour l'occasion par l'atelier
chargé de la restauration des bronzes et l'atelier d'ébénisterie du Mobilier national.
Le musée du Temps a choisi la salle de la tenture, salon d’honneur du palais Granvelle, pour présenter cette
exceptionnelle collection de pendules XIXe.
La salle de la Tenture raconte l'histoire d'une vie d'exception, celle de Charles Quint à travers sept immenses
tapisseries. Parmi celles-ci, cinq d’entre elles ont été conservées et intégrées à la scénographie des lieux
assurée par l’architecte muséographe, Didier Blin.
Dans une présentation très sobre, la mise en espace des pendules respecte les différentes thématiques qui
rythment le parcours du visiteur.
A la manière d’un trésor, elles sont toutes présentées dans des vitrines, sortes d’écrin, magnifiant la préciosité
de ces chefs-d’œuvre qui se distinguent par la somptuosité de leurs ornements, la finesse de leurs ciselures
et la richesse des messages délivrés.
Des panneaux synthétiques dégagent les grandes thématiques : vogue de l’antique, recherche d’inspiration
dans l’art, liens avec le pouvoir au travers des régimes successifs. Les textes développés présentent chaque
pendule ; si nécessaire, des gravures complètent l’information.
N’oublions pas l’heure ! Son information n’est-elle pas soumise aux caprices des artistes bronziers, jusqu’à se fondre
dans le décor ? L’horloge ne devient-elle pas un prétexte ? Ou a contrario, ne devient-elle pas omniprésente ?
Paul Réal, maître horloger, veillera à la remise en marche et en sonnerie, d’une dizaine de pendules.
Le Mobilier national
7
Héritier de l'ancien garde-meuble de la Couronne, créé en 1604 par Henri IV et réorganisé par Louis XIV en
1663, le Mobilier national est un service rattaché au ministère de la culture et de la communication.
Il conserve une collection de premier plan, issue des achats et commandes destinés, hier aux demeures royales
et impériales, aujourd'hui aux palais officiels de la République.
A ce titre, il est chargé de :
• conserver et restaurer de riches collections qui regroupent des milliers d'œuvres, reflet de quatre siècles de
création ininterrompue dans les domaines du textile, du mobilier, de la céramique et des bronzes. (Voir "Les
collections de pendules du Mobilier national " p. 2).
Pour assurer la conservation de ses collections, le Mobilier national dispose, à Paris et à Aubusson, d'ateliers
de restauration qui perpétuent une tradition d'excellence à travers les savoir-faire traditionnels de
l'ébénisterie, la bronzerie, la tapisserie et la rentraiture de tapis et tapisseries.
• créer des pièces nouvelles tissées dans les trois manufactures qui lui sont rattachées (tapisseries des
Gobelins et de Beauvais, tapis de la Savonnerie) à partir de modèles fournis par les générations successives
d'artistes :
hier Le Brun, Mignard, Boucher, Redon, Lurçat, Matisse, Picasso ;
aujourd'hui : P. Alechinsky, P. Buraglio, R. Hains, F. Rouan, J. M. Othoniel, C. de Portzamparc…
ainsi que des pièces de mobilier réalisées par l'atelier de recherche et de création (ARC), créé en 1964 à
l'initiative d'André Malraux, pour faire pénétrer le design contemporain dans les bâtiments officiels.
L’atelier réalise des meubles et objets mobiliers à partir de projets proposés par des designers : Paulin, Starck,
Wilmotte, Peduzzi, Dubuisson, Crasset, Szekely, Pillet, Arik Lévy…
• perpétuer et transmettre, notamment par des actions de formation, les techniques traditionnelles des
métiers d'art liés à ses missions, dans divers domaines tels la tapisserie, le tapis, le mobilier et le domaine de
la dentelle.
Les deux ateliers nationaux de dentelle d'Alençon et du Puy, institués en 1976, forment avant tout un
conservatoire de cet art ornemental menacé de disparition : technique de la dentelle à l'aiguille (Alençon), et
de la dentelle aux fuseaux au Puy-en-Velay.
• présenter au public son patrimoine et ses créations dans les lieux d'exposition qui lui sont rattachés :
La galerie nationale de la tapisserie à Beauvais et, à Paris, la galerie nationale des Gobelins dont la réouverture
est prévue en 2007.
Le Musée du Temps
8
UN PALAIS RENAISSANCE COMME ÉCRIN
Le palais Granvelle est d'abord l'histoire d'une illustre famille, dont la généalogie s'inscrit au cœur de la
Franche-Comté et de l’Europe. Vers 1486, naît Nicolas Perrenot, qui devient seigneur de Granvelle et, surtout,
premier conseiller et ami de l'empereur Charles Quint. Le plus illustre de ses quinze enfants, Antoine, naît en
1517 ; il travaille lui aussi au service de l'empereur et du fils de ce dernier, Philippe II d'Espagne.
Les Granvelle rassemblent dans leur résidence bisontine d'importantes collections d'art et de livres. Ces
trésors sont inventoriés au XVIIe siècle par l'abbé Boisot, qui exprime la volonté de les rendre accessibles à tous.
Ils forment la première collection publique en France, à l'origine de la bibliothèque et du musée des BeauxArts de Besançon, le “plus ancien musée de France”.
Le palais connaît les fastes tant qu'il reste la propriété de la famille. Après la conquête française de 1674, le
bâtiment est loué, puis acheté par la ville et mis à disposition des gouverneurs. Louis XIV y est accueilli en 1683,
ce qui lui vaut le titre de "Louvre" durant son séjour.
Sous la Révolution, il est vendu à un particulier et, durant le XIXe siècle, sert d'immeuble locatif. Classé
Monument Historique en 1842, il est racheté en 1864 par la municipalité. Dans les années 1950, le musée
d'histoire de la Ville s'y installe.
La dernière décennie du XXe siècle représente un véritable tournant dans la gestion et la valorisation de ce
prestigieux édifice. De 1990 à 1997, la restauration des toitures est réalisée.
En 2002, la remarquable restauration intérieure de l’aile nord permet l’ouverture d’une première tranche du
musée du Temps.
BESANÇON, CAPITALE DE L’HORLOGERIE FRANÇAISE
A la fin du XVIIIe siècle, l'industrie horlogère suisse est frappée par le chômage et ses horlogers franchissent une
frontière encore poreuse pour s'installer à Besançon. La France encourage et entérine ce mouvement d'immigration
par un décret qui, en 1793, fonde la Manufacture Française d'Horlogerie à Besançon. Le geste est politique : il vise
à accueillir des révolutionnaires suisses qui cherchent un refuge ; mais il est aussi économique, car il permet de
créer en France une industrie alors inexistante et coûteuse en devises.
La colonie suisse met près d'un siècle à s'enraciner. C'est seulement vers 1860 que l'on peut considérer la greffe
comme réussie.
A la fin du XIXe siècle, la recherche universitaire va à la rencontre des techniciens horlogers. La vocation scientifique
et technique de Besançon en matière de chronométrie se fonde alors solidement.
Un savoir scientifique se développe ainsi au sein de l'Institut de Chronométrie de Besançon. Au fil des ans, ce savoir
permet de créer un secteur de recherche autour des techniques de mesure du temps et des fréquences. Les
laboratoires sont prestigieux : LCEP, LPMO, LAB, LMA...
Aujourd'hui, Besançon est un pôle européen des microtechniques
Les industries militaires, spatiales et les télécommunications sont les commanditaires de ces recherches.
Sur le plan industriel, des entreprises très performantes se développent. Aujourd’hui, Besançon anime un pôle de
compétitivité reconnu autour des microtechniques.
9
EMERGENCE DU MUSÉE DU TEMPS
Dans les années 1980, la rencontre d'une volonté des élus et d'un projet scientifique fait alors mûrir le concept de
musée du Temps. Le thème du temps, fédérateur de l'histoire et de l'horlogerie, s'impose et pousse à la création sur ces bases - d'un nouveau musée : le musée du Temps.
Dans sa démarche, le musée du Temps se fond avec bonheur dans son bâtiment d’accueil : le palais Granvelle dont
la magnifique restauration intérieure entre en résonance avec la réflexion sur le temps. Les collections héritées des
Granvelle et la Tenture de Charles Quint rappellent cet heureux mariage. La montée dans la tour du palais, jusqu’au
belvédère qui domine la ville, en est le point d’orgue.
Le musée naît de la réunion en 1987 des collections municipales d’horlogerie et du musée d’Histoire de la Ville de
Besançon, suite à la création par ce dernier d’un département d’histoire industrielle.
Il ouvre ses portes au public en juin 2002 et propose sur 1500 m2 des collections considérablement enrichies depuis
deux décennies : au fonds de montres, de comtoises et d’outils d’horloger, sont venues s’ajouter des horloges
d’édifice, des collections scientifiques et techniques du XXe siècle, mais aussi sphères et globes représentant
l’univers, représentations sur la conception du temps, etc.
Le musée ainsi esquissé est un musée thématique. Son terrain de travail inclut l’exploration en profondeur de la
mesure du temps, de son sens tant scientifique que philosophique et social. Les hommes font avec le temps depuis
la nuit des temps. Comment s’accommoder de cet écoulement qui implique non seulement changement mais
fin, mort ? Comment apprivoiser ce temps ? Le mesurer permet-il de le domestiquer ? Quels liens unissent
les concepts d’espace et de temps ?
Le musée a pour ambition de faire émerger la réflexion à la manière d’un kaléïdoscope – avec des objets, des mots,
des images.
Sur les quatre niveaux de l’aile nord de l’édifice, les salles ouvertes proposent au visiteur :
- des lieux de rencontres et de manifestations,
- des salles qui, du XVIe au début du XVIIIe siècle, évoquent la révolution scientifique et culturelle qui fait émerger la
notion de précision, mais aussi de ponctualité. Les premières montres y trouvent leur contexte, comme la création
du concept de “pendule”.
- l’autre révolution que fut le choc électronique et l’irruption du quartz au XXe siècle fait l’objet d’une vaste salle. La
vedette du musée, la Montre la plus compliquée du monde, de 1900, est le chant de coq de l’horlogerie mécanique,
à l’aube de ce siècle de profonde mutation. Le musée montre le rôle central des techniques de mesure du temps et
des fréquences dans ce qui reste aujourd’hui encore les “nouvelles technologies”.
- le dernier étage, le grand comble, est consacré aux temporalités de la ville, à partir du cas et de l’histoire de
Besançon.
Le musée accueille régulièrement en ses murs des expositions temporaires, rend les collections accessibles à tous
par le biais d’une approche sensorielle : jeux, maquettes, vidéos, récits sonores.
Des ateliers, lectures, conférences, spectacles d’art vivant rendent le lieu très attractif en quête perpétuelle de
nouveaux horizons d’échanges et de partages.
Au final, le musée du Temps essaie de répondre au plus près des différentes sensibilités, qu’elles soient artistiques,
scientifiques ou techniques.
Programme culturel
10
Il privilégie, outre les visites guidées sous la direction d’un guide du patrimoine, les rencontres-ateliers avec
les artisans d’art (André Mouget, bronze et Marie-Odile Valot-Degeurce, dorure), des démonstrations par un
horloger autour du mouvement de pendule (Yves Péria).
Des lectures de textes en lien avec les décors des pendules (Sylvie Malissard) et des conférences sur le XIXe
(Marie-France Dupuy-Balay...) sont également programmées.
RENCONTRES AVEC LES MÉTIERS D’ART ET ATELIERS
Ces rencontres consistent en une présentation de l’exposition suivie d’un atelier de démonstration.
Autour de la dorure
Rencontre avec Marie-Odile Valot-Degueurce
Rendez-vous au musée du Temps les samedis 3 et 24 juin, 8 et 22 juillet, 9 et 23 septembre à 15h
Activités payantes proposées par l’Office du tourisme (inscriptions obligatoires)
Autour du bronze
Rencontre avec André Mouget
Rendez-vous au musée du Temps les samedis 12 août, 16 septembre, 28 octobre à 15 h
Activités payantes proposées par l’Office du tourisme (inscriptions obligatoires)
Autour de l’horlogerie
Rencontre avec Yves Péria
Rendez-vous au musée du Temps les samedis 20 mai à 21h et 14 octobre à 15h30
Les dimanches 11 et 25 juin, 9 et 23 juillet, 6 et 20 août, 3 et 24 septembre, 15 et 22 octobre, 5 et 19 novembre
à 16h30
Activités gratuites (sans inscriptions)
Autour de l’expertise horlogère
Rencontre avec les commissaires priseurs de Besançon
Rendez-vous au musée du Temps le samedi 28 octobre
Activité gratuite (sans inscriptions)
Autour du design (pour les centres de loisirs)
Rencontre avec Emilie Thomas
Rendez-vous au musée du Temps les mardis 1er, 8 et 29 août à 14h30
Les mercredis 16 et 22 août à 14h30
Activités gratuites (sans inscriptions)
11
VISITES GUIDÉES
Visiter l’exposition “le roi, l’empereur et la pendule”
avec un guide du patrimoine
Deux formules :
- Rendez-vous au musée du Temps
tous les dimanches à 15 h
Activités gratuites (sans inscriptions)
- les Jeudis 22 juin, 20 juillet, 17 août, 21 septembre, 19 octobre, 23 novembre et 21 décembre
Activités payantes proposées par l’Office de tourisme (Inscriptions obligatoires)
Visiter les traces des horlogers dans la ville
Rendez-vous au musée du Temps les Samedis 27 mai et 14 octobre à 15h
Samedis 24 juin, 22 juillet, 12 août, à 17 h
Samedis 9 septembre, 14 octobre, 16 décembre à 15h
Activités payantes proposées par l’Office de tourisme (Inscriptions obligatoires )
Un livret pédagogique intitulé “Les douze pendules de Marius” sera mis à la disposition des enseignants
pour les aider à préparer les visites de l’exposition.
Une visite guidée par un guide du patrimoine ou une rencontre avec un horloger est possible sur RV.
CONFÉRENCES
Les dates et lieux seront communiqués ultérieurement
Histoire des pendules et des arts décoratifs
La parole sera donnée à Mme Marie-France Dupuy-Baylet, spécialiste des pendules XIXe siècle, commissaire
scientifique de l’exposition et à Mr Bernard Schotter, administrateur général du Mobilier national et des
manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie.
Histoire de France,
de Napoléon Ier à Napoléon III (1804-1870)
LECTURES
Histoires et récits de l’Antiquité (avec des auteurs tels qu’Homère, Ovide, Apulée...)
Avec Sylvie Malissard
Rendez-vous au musée du Temps le samedi 20 mai de 19h à 24h et samedi 16 octobre à 16h30
Les dimanches 4 et 18 juin, 2 juillet, 17 septembre, 8 et 29 octobre, 12 et 19 novembre à 16h30
Activités gratuites (sans inscriptions)
Pour la Nuit des musées (20 mai), les Journées du patrimoine (16 et 17 septembre) et la Fête de la science
(du 9 au 15 octobre), artisans, comédiens, guides du patrimoine et conférenciers animeront le musée.
Le programme culturel sera disponible début mai sur le site www.besançon.fr
Partenariats et financements
12
Cette exposition est organisée par le musée du Temps en coproduction avec le Mobilier national, avec le
soutien de la Direction Régionale des Affaires culturelles et la Ville de Besançon, en partenariat avec les Amis
des Musées et des bibliothèques de Besançon, l’Association française des amateurs d’horlogerie ancienne, le
Cial, Seiko, le syndicat national des fabricants d’horlogerie, membre de la Chambre française d’horlogerie et
Festina. La participation financière globale s’élève à cent soixante mille euros. Qu’ils en soient vivement
remerciés
Participation institutionnelle
-------------------------------------------------------Direction Régionale
des Affaires Culturelles
-------------------------------------------------------Ville de Besançon
-------------------------------------------------------Mécénat
1
-------------------------------------------------------Les Amis des Musées
et des Bibliothèques de Besançon
-------------------------------------------------------L'Association Française
des Amateurs d'Horlogerie Ancienne
-------------------------------------------------------CIAL
-------------------------------------------------------Festina
-------------------------------------------------------Seiko
-------------------------------------------------------Syndicat National
des Fabricants d'Horlogerie
--------------------------------------------------------
Le musée du Temps remercie également chaleureusement toutes celles et ceux qui ont contribué à la
préparation et à l’organisation de cette exposition en lui consacrant temps et énergie.
Informations pratiques
13
COMMISSAIRES D’EXPOSITION
Marie-France Dupuy-Baylet,
commissaire scientifique, inspecteur artistique au Mobilier national
Joëlle Mauerhan,
commissaire générale, conservateur en chef au musée du Temps
PUBLICATIONS
Un ouvrage paraît en même temps que l'exposition sous la forme d’un livre d’art "Pendules du Mobilier national
1800 – 1870" aux éditions Faton. Il présentera une large sélection des pendules XIXe du Mobilier national parmi
lesquelles celles qui figurent dans l'exposition.
Auteur : Marie-France Dupuy-Baylet, Inspecteur de la création artistique au Mobilier national
Editions Faton, 240 p. prix : 68 1
Un Petit Journal permettra à chacun de conserver une synthèse illustrée de l’exposition. Il est réalisé en
partenariat avec l’Association des Amis des musées et de la Bibliothèque et sera vendu l’euro symbolique.
Un livret pédagogique “Les douze pendules de Marius” sera édité avec le soutien de l’Association française des
amateurs d’horlogerie ancienne (AFAHA) et de l’Education national. Il est destiné aux familles désireuses
d’expliquer l’exposition à leurs enfants
VISUELS
Des photos seront disponibles sur demande au musée du Temps (format JPEG)
Ces visuels libres de droit devront impérativement être accompagnés des mentions obligatoires
Le dossier de presse est téléchargeable (format PDF) sur le site : www.besancon.fr
DATES ET HORAIRES D’OUVERTURES
Du mardi au samedi
de 9h15 à 12h et de 14h à 18h,
Dimanche 10h-18h
Visites guidées et rencontres gratuites tous les dimanches du 14 mai au 19 novembre à 15h.
14
CONTACTS
MOBILIER NATIONAL
Véronique Leprette,
responsable de la mission communication,
[email protected]
Céline Méfret,
[email protected]
Tél. 01 44 08 53 46
VILLE DE BESANÇON
Catherine Adam,
attachée de presse
[email protected]
Tél. 03 81 61 50 88
MUSÉE DU TEMPS
Adrienne Bergelin,
chargée de communication,
[email protected]
Tél. 03 81 87 81 55
ADRESSES
MUSÉE DU TEMPS
Palais Granvelle
96, Grande rue
25000 Besançon
Tél. 03 81 87 81 50
Fax 03 81 87 81 60
[email protected]
ADRESSE ADMINISTRATIVE
4, place Granvelle
25000 Besançon
Tél. 03 81 87 81 61
Fax 03 81 87 81 60
www.besancon.fr
www.musees-franchecomte.com
TARIFS
Plein tarif : 5 1
(billet valable également au musée des Beaux-Arts de
Besançon)
Tarif réduit : 2,50 1
tous les samedis et pour les visiteurs arrivés une
heure avant la fermeture
Pour les personnes de 60 ans et +, les Amis des
musées hors de Besançon, les habitants des villes
jumelées, cartes SESAME, FRACAS, COS Ville de
Besançon.
Gratuité : tous les dimanches et jours fériés.
Pour les moins de 18 ans, les étudiants, les
détenteurs de la carte Avantage Jeunes, carte de
réduction SNCF famille nombreuse, les Amis des
musées de Besançon, les handicapés et
accompagnateurs, les membres de l’ICOM, les
journalistes, les Amis des Musées de Besançon, les
journalistes, les partenaires, les détenteurs des
cartes RMI, RMA et ANPE.
BOUTIQUE
Dans le développement des thèmes développés dans
le musée, la boutique offre aux visiteurs plus de 400
articles insolites, décoratifs ou ludiques ainsi qu’un
espace librairie avec près de 300 ouvrages.
Le lieu est agréablement mis en scène, il intègre un
mobilier inspiré des pièces les plus originales
d’horlogerie.
L’accès est libre. Horaires identiques à ceux du
musée.
Tél. 03 81 87 81 63
Fax 03 81 87 81 60
[email protected]
PLAN D’ACCES
Bibliographie
15
LA PENDULE, OBJET D’ART DÉCORATIF
THÈMES UTILISÉS PAR LES DÉCORATEURS BRONZIERS
DUGUERS L., Recueil de dessins de meubles, pendules et
candélabres composés et exécutés par L. Duguers, à l’occasion de l’exposition à Paris, s.d., édité en 1806.
HASKELL Francis, PENNY Nicholas, Pour l’amour de l’antique, la statuaire gréco-romaine et le goût européen :
1500-1900, Hachette, Paris, 1999.
DUMONTHIER E., Les bronzes du Mobilier national Pendules et cartels, Ch. Massin éd., Paris, s.d.
TARDY, Les nouveaux sujets des pendules sous le
Directoire, le Consulat et le début de l’empire, in
Horlogerie ancienne, revue de l’AFAHA (Association française des Amateurs d’Horlogerie Ancienne), n° 14, 1983.
DUPUY-BAYLET Marie-France, Les pendules “Murat” : un
enrichissement des collections, in Revue des Monuments
historiques, 1993, n° 190.
DUPUY-BAYLET, Marie-France, dans la revue
L’Estampille/L’objet d’art :
Les pendules des premières années du XIXème siècle et
leur cortège d’objets mobiliers et La pendule de la chambre à coucher de L’Empereur au palais Rohan à
Strasbourg, juin 1997, n° 314.
Les pendules des lendemains de la Révolution, une multitude de modèles, mai 1998, n° 324.
La pendule de la chambre à coucher de l’Impératrice au
Grand Trianon, juin 1998, n° 325.
Quand les pendules copiaient les oeuvres d’art, janvier
2003, n° 376.
BERTHON R., Le décor historique d’une pendule
Restauration, in L’estampille, janvier 1986, n° 188.
BLAZY G. et SÉNÉCA B., La pendule au métier du Directoire
à Louis-Philippe, in L’Estampille/L’Objet d’Art, septembre
1993.
OTTOMEYER H., PRÖSCHEL P., Vergoldete Bronzen Die
Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus ...,
München, 1986.
TARDY LENGELLE, Les Décors et les motifs de la grande
période de la pendule française, in Horlogerie ancienne,
revue de l’AFAHA, n° 27, 1990.
DANS LES MUSÉES, COLLECTIONS ET EXPOSITIONS
CHEVALLIER Bernard, SEGUIN Claude, La Mesure du
temps dans les collections du musée de Malmaison,
Editions RMN, Paris, 1991.
COLON DE CARVAJAL J. Ramon, Catalogo de relojes del
patrimonio nacional, Madrid, 1987.
GRAND PALAIS, catalogue de l’exposition Un Age d’or des
Arts décoratifs 1814 - 1848, Paris, 1991.
MUSÉE BARGOIN, catalogue de l’exposition Les fêtes de la
Révolution , Clermont-Ferrand, 1974.
MUSÉE SANDELIN, catalogue de l’exposition La pendule à
sujet, du Directoire à Louis-Philippe, Saint-Omer, 1993.
RIONNET, F.
LEDOUX-LEBARD D.,
Inventaire général du musée national de Versailles et des
Trianons, T. I, Le Grand Trianon”, Paris, 1975.
Versailles - Le Petit Trianon, Paris, 1989.
Barbedienne ou la fortune de la sculpture au XIXe siècle, in
Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. 2001,
Paris, 2002.
Barbedienne et la naissance de l’art industriel, in
Connaissance des arts, février 2004.
SAMOYAULT J.-P., Pendules et bronzes d’ ameublement
entrés sous le Premier Empire, catalogue des collections
de mobilier du musée national du Château de
Fontainebleau, Paris, 1989.
HISTOIRE DE LA PENDULE
SAN MARTINO P., Orologi negli arredi del palazzo Reale di
Torino e delle residenze sabaude, Milan, 1988.
CHAVIGNY Richard, La Pendule de Paris et sa cadette la
pendulette de voyage, in Revue de l’ANCAHA (Association
Nationale des Collectionneurs et Amateurs d’Horlogerie
Ancienne), Numéro Hors série, 2002.
KJELBERG P., Encyclopédie de la pendule française du
Moyen Age au XXème siècle, Paris, 1997.
PLANCHON Mathieu, La Pendule de Paris, Editions Les
Fabriques des Montres Zénith, Paris, 1921.
TARDY H. L., La pendule française des origines à nos jours,
2e partie, Du style Louis XVI à nos jours, Paris, 4e édition,
1975.