rapport annuel 2013 rév0

Transcription

UIOM de Besançon et sa région
Rapport annuel d’activité 2013
(Article 11 de l’arrêté préfectoral du 1er septembre 2004)
•
1 / Secteur Géographique desservi par l’usine d’incinération
•
2 / Tonnages des réceptions effectuées
•
3 / Flux moyens annuels
•
4 / Informations concernant les déchets produits par l’unité
•
5 / Disponibilité de l’installation
•
6 / Taux de valorisation
•
7 / Bilan de fonctionnement de l’installation et incidents
•
8 / Demandes exprimées auprès de l’exploitant
•
9 / Bilan annuel des rejets défini par l’arrêté ministériel du 24/12/2002
•
•
•
•
•
•
Annexe
Annexe
Annexe
Annexe
Annexe
Annexe
n°
n°
n°
n°
n°
n°
1
2
3
4
5
6
:
:
:
:
:
:
Rejets atmosphériques- Calcul détaillé des flux
Récapitulatif des analyses mâchefers
Bilan de la valorisation mâchefers
Calcul de la performance énergétique
Gestion des eaux
Synthèse – suivi environnemental
1/ SECTEUR GEOGRAPHIQUE DESSERVI PAR L’USINE D’INCINERATION DU SYBERT
Le SYBERT a traité en 2013 les ordures ménagères de ses collectivités adhérentes :
- la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon (CAGB),
- la Communauté de Communes d’Amancey Loue Lison (CCALL),
- la Communauté de Communes du Canton de Quingey (CCCQ),
- la Communauté de Communes du Pays d’Ornans (CCPO),
- la Communauté de Communes des Rives de l’Ognon (CCRO)
- la Communauté de Communes de Vaîte Aigremont (CCVA)
- la Communauté de Communes du Val de la Dame Blanche (CCVDB),
- la Communauté de Communes du Val Saint Vitois (CCVSV)
Le SYBERT regroupe ainsi 198 communes, correspondant à une population totale
d’environ 228 617 habitants (population municipale, 2013) ; les secteurs correspondants
sont visualisés sur la carte suivante :
Rapport annuel d’activité 2013- UIOM de Besançon
2
2/ TONNAGES DES RECEPTIONS EFFECTUEES
2.1 Tonnages produits
2013 : déchets reçus
Quantité (t)
Ratio (kg/hab/an)
Evolution
2013 / 2012
en %
Déchets des communautés adhérentes
29 540
159
-10,90 %
485
128
-23,04 %
CCALL
1 085
122
-1,71 %
CCCQ
1 696
152
-15,13%
CCPO
545
130
-24,13%
CCRO
679
97
-5,80 %
CCVA
818
123
-1,30 %
1 393
141
-25,30%
36 241
159
-11,65%
CAGB
CCVDB
CCVSV
Total
Autres déchets
Refus de tri
Incinérables de déchetterie
Déchets assimilés
Services Ville Besançon
Service Assainissement Ville Besançon
Total
Boues d’épuration
Déchets exportés
Total traité (hors boues)
2 427
717
6 750
1 007
601
11 502
+ 16,36 %
27
1 830
45 913
- 9,80 %
En tendance annuelle, la variation entre 2012 et 2013 du tonnage entrant des ordures
ménagères résiduelles est de -11,65 % avec des fluctuations saisonnières. Elle était de 8,17 % entre 2011 et 2012.
En 2013, l’unité de valorisation énergétique du SYBERT a traité 45 912,85 tonnes de
déchets sur les 47 742,83 tonnes produites soit 77,03 % de sa capacité nominale.
Pour ce qui concerne les ratios ils sont établis avec la population municipale 2013 et sur
la base des quantités entrantes.
Suite à la mise en place de la redevance incitative, les ratios de déchets traités ont
évolué ainsi que le PCI qui s’est élevé (21 % des déchets entrants sont à haut PCI) :
3
Ratios des déchets traités
14%
7%
3%
76%
OM
Déchets municipaux
Incinérables de déchetteries et refus de tri
DIB
Le SYBERT n’a procédé à aucun refus d’admission de déchets, aucune benne n’a été
détecté radioactive.
2.2 Tonnages traités :
Tonnages de déchets en stock au 31/12/2011
644 t
Tonnages réceptionnés en fosse en 2013
45 913 t
Balles de déchets produites en 2013
1 251 t
Balles traitées en 2013
1 067 t
Balles de déchets en stock au 31/12/2013
828 t
Tonnages traités en 2013
45 729 t
Tonnages en stock au 31/12/2013
828 t
3 / CALCUL SUR LA BASE DE LA MOYENNE ANNUELLE DES VALEURS MESUREES ET DU
TONNAGE TRAITE AU COURS DE L’ANNEE 2012 :
Nota : les ratios sont calculés sur la base des tonnages traités soit 45 729 tonnes.
3.1 Des flux moyens annuels de substances faisant l’objet de limites de rejet
4
3.1.1 Rejets atmosphériques
Les teneurs ont été mesurées par CME : 2 campagnes de mesures par ligne ont été
réalisées :
- pour le premier contrôle le 04 et le 11 avril sur les 2 lignes ;
- pour le second contrôle (contrôle inopiné déclenché par la DREAL) le 12
novembre 2013 sur la ligne de 1976 et les 30 et 31 décembre 2013 sur la ligne
de 2002, la ligne étant en arrêt en novembre lors de la première intervention de
l’organisme de contrôle.
Depuis 2007, la 2ème campagne de mesures a été réalisée dans le cadre d’un contrôle
inopiné, déclenché par la DREAL sans que l’exploitant en soit préalablement informé.
•
Les résultats de ces mesures sont précisés dans le tableau suivant :
Ligne de 1976 Teneur
moyenne mesurée en
2013
Ligne de 2002 Teneur
moyenne mesurée en
2013
Unité
Valeur AE du
1/09/04
CO
mg/Nm3
50
24,15
7,55
COT
mg/Nm3
10
0,87
0,55
3
50
1,85
5,14
3
SO2
mg/Nm
HCl
mg/Nm
10
6,31
6,03
HF
mg/Nm3
1
0,10
0,05
3
NOx
mg/Nm
200
153,75
141,60
NH3
mg/Nm3
30
24,09
2,91
3
10
0,52
0,34
mg/Nm
0,5
0,016
0,010
mg/Nm3
0,05
0,002
0,001
3
Poussières
Pb+Cr+Cu+Mn+Ni+As+Sb+Co+V
Cd+Tl
mg/Nm
3
Hg
mg/Nm
0,05
0,0031
0,0026
Dioxines et furanes
ng/Nm3
0,1
0,0355
0,0083
(à 11% O2 sur gaz sec)
Toutes les teneurs sont conformes
Les comparaisons graphiques des rejets atmosphériques par rapport aux valeurs
réglementaires pour chaque ligne sont présentées ci-après :
5
- Ligne de 1976 :
Ligne de 1976- Rejets atmosphériques : comparaison des valeurs moyennes mesurées à l'émission par rapport aux valeurs réglementaires
100%
90%
80% 50 mg/Nm3
0,05 mg/Nm3
200 mg/Nm3
50 mg/Nm3
70%
10 mg/Nm3
1 mg/Nm3
10 mg/Nm3
0,1 ng/Nm3
0,05 mg/Nm3
10 mg/Nm3
0,5 mg/Nm3
30 mg/Nm3
60%
50%
40%
30%
20%
10%
es
g
ra
n
H
D
io
xi
ne
s
et
fu
C
d+
Tl
C
o+
V
Pb
+C
r+
C
u+
M
Po
CO =monoxyde de carbone
COT = carbone organique total
SO2 = dioxyde de soufre
HCl = acide chloridrique
HF = acide fluoridrique
NOx = oxyde d'azote
NH3 = ammoniac
Cd+Ti = cadmium et titane
Hg = mercure
n+
N
i+
As
+S
b+
N
H
us
si
èr
e
s
3
N
ox
H
F
l
H
C
2
SO
C
O
C
O
T
0%
valeurs réglementaires
valeurs moyennes mesurées en 2013
- Ligne de 2002 :
Ligne de 2002- Rejets atmosphériques : comparaison des valeurs moyennes mesurées à l'émission par rapport aux valeurs réglementaires
100%
90%
80%
70%
10 mg/Nm3
200 mg/Nm3
1mg/Nm3
50 mg/Nm3
0,05 mg/Nm3
0,05 mg/Nm3
30 mg/Nm3
50 mg/Nm3
0,5mg/Nm3
0,1 ng/Nm3
10 mg/Nm3
10 mg/Nm3
60%
50%
40%
30%
20%
10%
ur
an
es
g
H
d+
Tl
D
io
xin
es
et
f
C
r+
C
Po
us
s
Pb
+C
CO =monoxyde de carbone
COT = carbone organique total
SO2 = dioxyde de soufre
HCl = acide chloridrique
HF = acide fluoridrique
NOx = oxyde d'azote
NH3 = ammoniac
Cd+Ti = cadmium et titane
Hg = mercure
u+
M
n+
N
i+
As
+S
b+
Co
+V
iè
re
s
3
NH
x
O
N
HF
l
C
H
2
SO
T
O
C
CO
0%
valeurs réglementaires
valeurs moyennes mesurées en 2012
6
•
Les flux afférents :
-
Ligne de 1976 :
Flux moyen
horaire en g/h
Valeur
réglementaire
en g/h
Flux annuel
limite en
kg/an
Flux annuel
en kg/an
Conformité
Conformité
COT
13,70
200
oui
109
1 600
oui
SO2
29,80
1 000
oui
238
8 000
oui
HCl
101,65
200
oui
810
1 600
oui
HF
1,50
20
oui
12
160
oui
Nox
2 453
4 000
oui
19 550
32 000
oui
NH3
384,65
600
oui
3 066
4 800
oui
Poussières
8,45
200
oui
67
1 600
oui
Pb+Cr+Cu+Mn+Ni+As
+Sb+Co+V
Cd+Tl
0,25
10
oui
2,02
80
0,032
1
oui
0,26
8
oui
Hg
0,048
1
oui
0,38
8
oui
oui
Flux moyen
horaire en ng/h
Valeur
réglementaire
en ng/h
Conformité
Flux annuel
en mg/an
Flux annuel
limite en
mg/an
Conformité
645
2000
oui
5,14
16
oui
Dioxines et furanes
Sur la base de 7970 heures de fonctionnement
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
es
ra
n
+
Tl
Hg
fu
et
s
Di
ox
in
e
+
Sb
+
+
As
Pb
+
Cr
+
Cu
+
M
n+
Ni
Cd
Co
+
V
re
s
ss
iè
Po
u
NH
3
No
x
HF
HC
l
2
SO
CO
T
0%
Flux annue ligne de 1976l
Flux annuel limite ligne de 1976
7
-
Ligne de 2002
Flux moyen
horaire en
g/h
Valeur
réglementaire
en g/h
Conformité
COT
13,63
220
oui
SO2
126,35
1 100
oui
HCl
148,44
220
oui
HF
Flux annuel
en kg/an
Flux annuel
limite en
kg/an
80
1 760
oui
741
8 800
oui
871
1 760
oui
Conformité
1,28
22
oui
8
176
oui
Nox
3 490,87
4 400
oui
20 474
35 200
oui
NH3
73,54
660
oui
431
5 280
oui
8,49
220
oui
50
1 760
oui
Pb+Cr+Cu+Mn+Ni+As+Sb+Co+
V
Cd+Tl
0,236
11
oui
88
oui
0,030
1,1
oui
0,18
8,8
oui
Hg
0,063
1,10
oui
0,37
8,80
oui
Poussières
Dioxines et furanes
1
Flux moyen
horaire en
ng/h
Valeur
réglementaire
en ng/h
Conformité
Flux annuel
en mg/an
Flux annuel
limite en
mg/an
Conformité
178,85
2 200
oui
1,05
17,60
oui
Sur la base de 5 806 heures de fonctionnement
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
ne
s
ur
a
+T
l
Hg
et
f
ne
s
Di
ox
i
As
+
Ni
+
Pb
+
Cr
+
Cu
+
M
n+
Cd
Sb
+
Co
+
V
siè
re
s
Po
us
NH
3
No
x
HF
HC
l
2
SO
CO
T
0%
Flux annuel ligne de 2002
Flux annuel limite ligne de 2002
8
-
Flux global de l’unité :
Flux moyen
horaire en
g/h
Valeur
réglementaire
en g/h
Flux annuel
limite en
kg/an
Flux annuel
en kg/an
Conformité
Conformité
COT
27,33
420
oui
189
3 360
oui
SO2
156,15
2 100
oui
979
16 800
oui
HCl
250,09
420
oui
1 681
3 360
oui
2,78
42
oui
19
336
oui
Nox
5 943,87
8 400
oui
40 024
67 200
oui
NH3
458,19
1 260
oui
3 497
10 080
oui
16,94
420
oui
117
3 360
oui
3
168
oui
oui
HF
Poussières
Pb+Cr+Cu+Mn+Ni+As+S
b+Co+V
Cd+Tl
0,49
21
oui
0,062
2,1
oui
0,43
16,8
Hg
0,111
2,1
oui
0,75
16,8
Dioxines et furanes
oui
Flux moyen
horaire en
ng/h
Valeur
réglementaire
en ng/h
Conformité
Flux annuel
en mg/an
Flux annuel
limite en
mg/an
Conformité
824,15
4 200
oui
6,19
33,6
oui
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
es
ra
n
+
Tl
Hg
fu
et
s
Di
ox
in
e
+
Sb
+
+
As
Pb
+
Cr
+
Cu
+
M
n+
Ni
Cd
Co
+
V
re
s
ss
iè
Po
u
NH
3
No
x
HF
HC
l
2
SO
CO
T
0%
Flux total UVE
Flux total limite UVE
Le détail des calculs de flux est présenté en annexe n°1.
9
3.1.2 Rejets aqueux
Unité
Flux annuel
ratio / tOM traité
Débit
m3
pH
unité pH
6,83<<7,42
Température
°C
14,2<<17,6
DCO
kg
kg
kg
kg
kg
kg
kg
kg
mg
kg
kg
kg
kg
kg
kg
kg
kg
kg
DBO5
MEST
COT *
FCN libres
HC totaux
AOX
Dioxines et furanes
Hg
Cd
Tl
As
Pb
Cr
Cu
Ni
Zn
692,78
0,015
91,73
0,002
2,08
0,00005
13,99
0,0003
2,82
0,00006
0,40
0,000009
0,007
0,0000002
0,22
0,000005
0,47
0,00001
0,0101
0,0000002
0,0003
0,000000006
0,004
0,0000001
0,056
0,000001
0,007
0,0000002
0,010
0,0000002
0,007
0,0000002
0,014
0,0000003
0,009
0,0000002
0,032
0,000001
Le COT est une mesure complémentaire à la surveillance en continu des effluents
aqueux.
3.2 / Des flux moyens annuels produits de déchets issus de l’incinération
énumérés à l’article 32.4, par tonne de déchets incinérés :
2009
2010
2012
2011
2013
Produits
REFIOM
Métaux ferreux
extraits des
mâchefers
Métaux non
ferreux extraits
des mâchefers
Mâchefers
quantité
en t
ratio en
kg / tOM
quantité
en t
ratio en
kg / tOM
quantité
en t
ratio en
kg / tOM
quantité
en t
ratio en
kg / tOM
quantité
en t
ratio en
kg / tOM
1 732
33,04
1 749
33,09
1 570
30,58
1 575,8
30,98
1466,02
32,06
1 775
33,86
1 397
26,44
1 145
22,31
1 098,1
21,59
895,06
19,57
52
0,99
75
1,41
44
0,86
44,3
0,87
70,60
1,54
10 362
197,66
10 417
197,10
9 198
179,19
8 751,1
172,03
7 704,68
168,49
L’observation et l’analyse de ces ratios permettent de contrôler le bon fonctionnement
des installations.
La baisse continue du tonnage de ferreux peut s’expliquer par le déploiement de la
collecte sélective des emballages métalliques sur l’agglomération bisontine en 2009 et un
report des apports de petits encombrants en déchetterie avec la redevance incitative.
10
Consommables
2013
Bicarbonate de sodium en t
Charbon actif en t
Urée en m3
Eau en m3
Ratio 2013
599
13,11 kg/tOM
47
1,03 kg/tOM
190
4,146 l/tOM
20 663
451,86 l/tOM
Gaz en MWh PCS
2 091
45,73 kWh/tOM
Electricité (achetée réseau EDF) en Mwhe
1 571
34,35 kWh/tOM
La consommation d’eau pour 2013 s’apparente à celle de 2012. Elle est conforme aux
prescriptions réglementaires mais plus élevée qu’au cours des années 2008-2011 et
liée :
- aux fuites sur la chaudière sur la ligne de 2002- (30 m3 d’eau traitée à chaque
vidange)
- à une perte de condensats retournés de la buanderie (environ 600 m3)
- une défaillance de la pompe alimentaire de la bâche occasionnant une surverse
vers la fosse de décantation.
Pour palier aux fuites sur le réseau de chauffage, un compteur sera mis en place sur les
canalisations de retour des condensats à l’entrée de l’UVE afin d’effectuer un double
comptage (sortie buanderie et entrée UVE) et ainsi détecter les pertes. Pour ce qui
concerne les surverses, Il sera mis en place des pompes et un ballon sur le circuit des
condensats vapeur de la ligne de 2002.
Pour ce qui concerne la dérive des consommations d’eau des années 2012-2013, on peut
considérer qu’elles ne sont qu’ « accidentelles » puisque liées à des incidents particuliers
qui ont donné et donneront lieu à d’importants travaux qui ne peuvent être classés en
opérations courantes de maintenance. Les procédures et le suivi des relevés des
compteurs seront modifiés. Il sera en effet déterminer des seuils d’alerte de
consommation journalière sur les compteurs principaux afin de détecter plus rapidement
les dérives.
4 / INFORMATIONS CONCERNANT LES DECHETS PRODUITS PAR L’UNITE D’INCINERATION
VISEES A L’ARTICLE 32.4 :
4.1 Les mâchefers
Depuis le 1er juillet 2012, les mâchefers sont gérés conformément à l’arrêté ministériel
du 18 novembre 2011. Le bilan pour l’année 2013 des analyses de mâchefers est
présenté en annexe n° 2.
Le tableau ci- dessous précise la gestion des mâchefers :
11
Mâchefers
Quantité (en t)
Produits en 2012 et en stock au 01/01/2013
3 344,0
Valorisés en 2013 dont
7 795,9
Produits en 2012 3 344,0
Produits en 2013 4 451,9
Evacués en ISD en 2013
0,0
Produits en 2013 et en stock au 01/01/2014
3 252,7
Le détail de la mise en oeuvre est présenté en annexe n° 3.
4.2 Les Métaux :
4.2.1 Les ferrailles :
895,06 tonnes de ferrailles ont été valorisés au cours de l’année 2012 avec un taux de
valorisation après cisaillement de 99 %, étant précisé que le tonnage produit correspond
sensiblement au tonnage valorisé (1 enlèvement par semaine).
Les ferrailles sont reprises par une société de la Moselle du groupe Arcelor- Mittal.
4.2.2 Les non ferreux :
70,60 tonnes de non ferreux ont été valorisées en 2012 avec un taux de valorisation
moyen des métaux après traitement de 44 %, étant précisé que le tonnage valorisé ne
correspond pas au tonnage produit ; 3 enlèvements par an, il y a donc un effet stock
important.
Les non ferreux sont repris par une société du nord de la France : Baudelet Métaux.
4.3 Les résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères
Les REFIOM, 1 466,02 tonnes produites en 2013, sont enfouies après stabilisation dans
un centre de stockage des déchets dangereux et spéciaux à Vaivre et Montoille (Haute
Saône). Le ratio de production de REFIOM est de 3,2 % du tonnage de déchets traités.
Ce ratio est usuellement compris entre 2,5 % et 4 %. Il est en hausse en 2013 et suit la
consommation de réactifs du traitement de fumées.
12
5/ DISPONIBILITE DE L’INSTALLATION :
Four de 1976
Four de 2002
Turbo alternateur
Heures théoriques de marche
8 760
8 760
8 760
Heures réelles de marche
7 970
5 865
5 708
790
2 895
3 052
91 %
67 %
65 %
Heures d'arrêt
Disponibilité
D’importants problèmes en chaudière et l’incident de novembre 2013 sont à l’origine du
faible taux de disponibilité de la ligne de 2002 et du turbo alternateur.
6 / TAUX DE VALORISATION ANNUEL DE L’ENERGIE RECUPEREE ET BILAN ENERGETIQUE
GLOBAL PRENANT EN COMPTE LES FLUX DE DECHETS ENTRANTS, L’ENERGIE SORTIE
CHAUDIERE ET L’ENERGIE VALORISEE SOUS FORME THERMIQUE OU ELECTRIQUE ET
EFFECTIVEMENT CONSOMMEE OU CEDEE A UN TIERS.
Le taux de valorisation est calculé conformément à l’arrêté du 03 août 2010, repris dans
l’arrêté complémentaire d’autorisation d’exploiter du 24 juillet 2012.
Unité
Energie potentielle des déchets avec PCI générique de 2
044 th/t
MWh
Production d'énergie
Achat d'energie
105 176
63 204
Energie valorisée
Vapeur valorisée sur le réseau en MWh
MWh
Autoconsommation en MWh
Energie électrique produite
Energie externe (gaz)
Electricité achetée
Taux de valorisation
55 307
7 897
Mwhe
3 372
Mwh
2 091
MWhe
1 571
%
69%
Le détail du calcul est joint en annexe n°4
7/ RAPPEL DES INCIDENTS OU ACCIDENTS SURVENUS AU COURS DE LA PERIODE ECOULEE
ET TOUTE INFORMATION JUGEE UTILE SUR LE FONCTIONNEMENT DES INSTALLATIONS :
13
7.1 Bilan global :
Dépassement seuil des conditions
T2S
Dépassement annuel cumulé T2S
Four de 1976
Four de 2002
0
0
17 h 20
(0,22 % du temps de
fonctionnement)
Dépassement moyenne semi horaire
(hors CO)
32h 30
(0,55 % du temps de
fonctionnement)
39
39
% moyenne 10 min CO
99,7%
99,3%
Cumul dépassement seuil de 60 h
20 h 20
21 h 00
Indisponibilité analyseur
Compteur 60h/4h
34 h 30
32 h 30
7.2 Température de la chambre de combustion :
Réglementaire : 850 °C
Température moyenne dans le foyer (T2S)
Ligne de 1976
Ligne de 2002
janv.-13
987,5
958,50
févr.-13
1000,58
1 010,57
mars-13
1002,31
1 035,60
avr.-13
1000,85
1 021,17
1 014,47
mai-13
992,37
juin-13
991,4
998,71
juil.-13
986,78
1 025,28
août-13
981,98
1 037,31
sept.-13
978,7
1 043,16
oct.-13
974,54
975,60
nov.-13
972,82
1 043,97
déc.-13
1006,68
1 066,33
Moyenne annuelle
989,71
1 019,22
Cumul annuel T2S <850 °C
17h20
32h30
Temps de fonctionnement
7970
5865
% du temps où T2S >850 °C
99,78%
99,45%
14
Suivi de la température de la chambre de combustion
1100
1050
1000
950
900
850
800
janv-13
févr-13
mars-13
avr-13
mai-13
juin-13
Ligne de 1976
juil-13
août-13
Ligne de 2002
sept-13
oct-13
nov-13
déc-13
T2S
7.3 Incidents d’exploitation :
7.3.1 Dépassements des valeurs de rejets atmosphériques
•
Dépassements de la moyenne journalière et d’une moyenne semihoraire en HCl le 10 janvier sur la ligne de 1976
Au cours de la journée du 10 janvier et surtout à partir de 19 h, plusieurs pointes
successives on fait augmenter la moyenne journalière sans qu'il soit possible de
rattraper l'écart avec la VLE. Un seul dépassement de la VLE 30 minutes a cependant été
enregistré sur cette journée à 22 h 30 : 68,85 mg/Nm3 pour un seuil à 60 mg/Nm3. Des
réglages sur la conduite du four ont été immédiatement effectués : ralentissement de
l'allure de marche dans le but de contenir la valeur d'HCl.
Des investigations ont donc été menées pour comprendre le phénomène :
•
•
•
Analyse des apports de déchets des jours précédant l'incident : aucun apport
particulier n'a été relevé.
Contrôle mécanique du poste de préparation de bicarbonate : aucune anomalie
mécanique n'a été détectée.
Contrôle électrique du poste de préparation de bicarbonate : il a été constaté que
la sortie automate fixant la consigne de vitesse du sélecteur est défaillante. La
valeur restait figée sur sa constante minimum ce qui entrainait une vitesse de
rotation insuffisante du sélecteur et un mauvais broyage du bicarbonate. La
granulométrie du bicarbonate injecté n'était pas optimum d'où une mauvaise
performance du traitement de l'HCl.
15
La carte de l'automate a été remplacée. La semaine suivante (du 11/01 au 18/01), une
diminution de la moyenne journalière en HCl a été constatée, un fonctionnement normal
a été retrouvé.
•
Dépassements en HCl le 18 janvier sur la ligne de 1976
Le 18 janvier à 5h30, un dépassement de la moyenne semi-horaire en HCl de 71,37
mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3 a été enregistré suite à un mauvais brassage des
déchets lié au stock en fosse.
•
Dépassement d’une moyenne semi-horaire en HCl le 15 avril sur la
ligne de 1976
Le 15 avril à 4h00 un dépassement de la moyenne semi-horaire en HCl de 60,20
déchets et des problèmes de combustion.
•
Dépassements en HCl le 3 juin sur la ligne de 1976
Le 03 juin à 20 h et 20h30, deux dépassements de la moyenne semi-horaire en HCl de
63,75 et 60,63 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3 ont été enregistrés suite à un
mauvais brassage des déchets et des problèmes de combustion (bouchage des cônes
sous chaudière et vibrant).
•
Dépassement de la moyenne semi-horaire en COT les 19 juin sur la
ligne 1976
Le 19 juin à 15h30 un dépassement de la moyenne semi-horaire en COT 25,54 mg/Nm3
pour un seuil de 20 mg/Nm3 a été enregistré suite à un incident après ilotage. En effet,
en sortie d’ilotage, la synchronisation entre les différents organes électriques et le
couplage de retour avec le réseau EDF se sont avérés difficiles (arrêt en manuel du
groupe électrogène), la micro coupure a eu pour conséquence la relance complète de la
ligne.
•
Dépassement d’une moyenne semi-horaire en HCl le 1er août sur la
ligne de 1976
Le 1er août à 23h00 et 23h30, deux dépassements de la moyenne semi-horaire en HCl
de 101,91 et 78,97 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3 ont été enregistrés suite à un
mauvais brassage des déchets et des problèmes de combustion liés au bouchage du
vibrant.
•
Dépassements en COT les 28 et 29 août sur la ligne de 1976
Le 28 août à 21h puis le 29 août à 3h, deux dépassements de la moyenne semi-horaire
en COT de 22,96 et 20,05 mg/Nm3 pour un seuil de 20 mg/Nm3 ont été enregistrés suite
à un des problèmes de combustion liés à des fuites en chaudière. Le four a été arrêté.
•
Dépassement de la moyenne semi-horaire en HCl le 14 septembre sur
la ligne 1976
16
Le 14 septembre à 4h, un dépassement de la moyenne semi-horaire en HCl 64,31
déchets.
•
Dépassements des moyennes semi-horaires en COT sur la ligne de 1976
le 11 octobre
Quatre dépassements de la moyenne semi-horaire en COT ont été enregistrés le 11
octobre entre 2h30 et 3h30 suite à une disjonction sur le TGBT de la ligne. La ligne s’est
mise en arrêt sécurité. Un certain laps de temps est nécessaire pour relancer les
équipements d’où le dépassement de la moyenne semi-horaire en COT.
•
Dépassements en HCl le 14 octobre sur la ligne de 1976
Le 14 octobre entre 6h30 et 8h30, quatre dépassements de la moyenne semi-horaire en
HCl ont été enregistrés : de 21,23 à 35,91 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3.
L’injection de réactifs s’effectuait difficilement suite à un bourrage au niveau de la trémie
d’injection du bicarbonate. Celle-ci a été débouchée.
•
Dépassement de la moyenne semi-horaire poussières le 14 octobre sur
la ligne 1976
Le 14 octobre à 19h30, un dépassement de la moyenne semi-horaire en poussières de
67,63 mg/Nm3 pour un seuil de 30 mg/Nm3 a été enregistré suite un mauvais brassage
des déchets lié au stock en fosse en raison de l’arrêt technique sur la ligne de 2002.
•
Dépassements en COT les 15 et 18 octobre sur la ligne 1976
Lors de l’arrêt du four le 15 octobre et de sa remise en service le 18 octobre, quatre
moyennes semi-horaires en COT ont été dépassées. Lors des arrêts et redémarrages le
four est en phase transitoire ce qui impacte la combustion et génère du COT.
•
Dépassements du 21 octobre en HCl sur la ligne 1976
Le 21 octobre entre 13h et 16h30 six dépassements de la moyenne semi-horaire en HCl
ont été enregistrés de 65,86 à 111,32 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3. Suite à un
incident mécanique sur le poste de préparation des réactifs, l’injection de bicarbonate a
été passée en « mode dégradé » et maintenue le temps de la réparation de poste, la
ligne restant en fonctionnement. Puis le système a été réactivé en mode normal.
•
Dépassements du 04 novembre en COT sur la ligne 1976
Le 04 novembre à 23h30 un dépassement de la moyenne semi-horaire en COT de 23,87
déchets et des problèmes de combustion.
17
•
Dépassements du 13 novembre en HCl sur la ligne 1976
Le 13 novembre entre 14h30 et 15h deux dépassements de la moyenne semi-horaire en
HCl de 83,39 et 75,63 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3 ont été enregistrés suite à
un mauvais brassage des déchets lié à une fosse haute et des problèmes de combustion.
•
mg/Nm3 pour un seuil de 20 mg/Nm3 a été enregistré suite des problèmes de
combustion liés au bouchage de l’extracteur. Le brûleur de soutien s’étant mis en défaut,
il n’a pas été possible d’abattre le pic.
•
mg/Nm3 pour un seuil de 20 mg/Nm3 a été enregistré suite des problèmes de
combustion liés au bouchage de l’extracteur et au blocage de la grille haute.
•
mg/Nm3 pour un seuil de 20 mg/Nm3 a été enregistré lors de la phase d’arrêt du four.
•
Dépassements du 02 décembre en HCl sur la ligne 1976
Le 02 décembre à 20h30 un dépassement de la moyenne semi-horaire en HCl de 60,09
déchets lié à une fosse haute.
•
Dépassement de la moyenne semi-horaire en COT les 21 et 30 janvier
sur la ligne 2002
Lors des redémarrages, notamment après des travaux ou lorsque la chaudière est
« propre » (réfection du réfractaire et premier parcours décrassé), l’énergie issue de la
combustion est absorbée rapidement par la chaudière. Ce phénomène ne facilite pas la
montée en température ce qui impacte la combustion et génère du CO et du COT.
•
Dépassements du 1er avril sur la ligne de 2002 :
Le 1er avril à 6h30, 3 dépassements simultanés des moyennes semi-horaires en COT,
SO2 et NOx ont été enregistrés : COT 34,72 mg/Nm3 pour un seuil de 20 mg /Nm3, SO2
533,10 mg/Nm3 pour un seuil de 200 mg /Nm3 et NOx 450,87 mg /Nm3 pour un seuil à
400 mg/ Nm3. Nous étions en phase de test pour les encombrants, un objet volumineux
a du perturber la combustion (four très chaud 1 100°C) et provoquer ces pics
instantanés.
18
•
Dépassements de la moyenne semi horaire en COT le 19 avril sur la
ligne de 2002
Le 19 avril entre 16 h et 17 h 2 dépassements de la moyenne semi horaire en COT ont
été enregistrés : 33,80 mg/Nm3 et 38,71 mg/Nm3 pour un seuil de 20 mg/Nm3 lors de la
remise en service du four. Lors des redémarrages, notamment après des travaux ou
lorsque la chaudière est « propre » (réfection du réfractaire et premier parcours
décrassé), l’énergie issue de la combustion est absorbée rapidement par la chaudière. Ce
phénomène ne facilite pas la montée en température ce qui impacte la combustion et
génère du CO et du COT.
•
Dépassements de la moyenne semi horaire en HCl le 28 avril sur la
ligne de 2002
Le 28 avril à 10 h30 et 11 h, deux dépassements de la moyenne semi-horaire en HCl de
163,84 et 196,44 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3 ont été enregistrés suite à un
mauvais brassage des déchets. Il était alors effectué la montée en charge de
l’incinération des encombrants issus de déchetterie. La situation est à présent stabilisée,
ce flux de déchets est mieux appréhendé.
•
Dépassement de la moyenne semi horaire en COT le 13 juin sur la ligne
de 2002
Suite à une fuite en chaudière, le four a été arrêté pour réparation le 9 juin. Le 13 juin, il
est redémarré. En fin de procédure de redémarrage, les brûleurs de maintien et
allumage se mettent en défaut, ce qui oblige l’exploitation a arrêté de nouveau la ligne.
Or, conformément à la réglementation, les analyseurs sont en fonctionnement alors que
le four n’est encore qu’en phase transitoire, phase propice à la production de COT, d’où
l’enregistrement de 2 moyennes semi-horaires en COT 33,92 mg/Nm3 et 56,79 mg/Nm3
pour un seuil de 20 mg/Nm3.
•
Dépassement le 25 juin de la moyenne semi horaire en HCl sur la ligne
de 2002
Le 25 juin à 22h30, un dépassement de la moyenne semi-horaire en HCl de 62,28
déchets en fosse haute.
•
Dépassements de la moyenne semi horaire en HCl le 11 juillet sur la
ligne de 2002
Le 11 juillet à 8h, un dépassement de la moyenne semi horaire en HCl est enregistré :
70,42 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3. Il est alors constaté que des blocs de
bicarbonate sont présents dans la goulotte d’alimentation du traitement de fumée. Ceuxci sont issus du décollement d’une partie du croutage du silo de stockage.
19
•
Dépassements de la moyenne semi horaire en HCl
juillet sur la ligne de 2002
les 22, 26 et 29
Le 22 à 14h30, le 26 à 21h et le 29 à 5h30 et 6h, un dépassement de la moyenne semihoraire en HCl de respectivement 175,51, 96,97, 116,22 et 240,28 mg/Nm3 pour un seuil
de 60 mg/Nm3 ont été enregistrés suite à un mauvais brassage des déchets ayant pour
conséquence des températures hautes dans le foyer.
•
Dépassement de la moyenne semi horaire en HCl le 25 juillet sur la
ligne de 2002
Le 25 juillet à 1h30, un dépassement de la moyenne semi horaire en HCl est
enregistré : 139,6 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3. Il est alors constaté que le
bicarbonate présent dans la gaine est très humide et s’agglomère. Les blocs formés
sont à l’origine d’un défaut mécanique constaté sur la vis.
•
Dépassement le 1eraoût de la moyenne semi horaire en HCl sur la ligne
de 2002
Le 1er août à 21h30, un dépassement de la moyenne semi horaire en HCl est
enregistré : 74,38 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3. Celui –ci résulte d’une
mauvaise combustion des déchets liée à un problème sur les gradins de la grille.
•
Dépassement le 3 août de la moyenne semi horaire en HCl sur la ligne
de 2002
Le 3 août à 23h, un dépassement de la moyenne semi horaire en HCl est enregistré :
75,29 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3. Ce pic a été enregistré au moment du
ramonage de la chaudière. Ce phénomène aléatoire demande une phase d’observation
pour mieux en cerner les causes.
•
de 2002
Le 16 août à 18h30, un dépassement de la moyenne semi horaire en HCl est
enregistré : 139,34 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3. Ce pic a été enregistré suite à
un défaut électrique sur le sélecteur du broyeur de bicarbonate.
•
de 2002
Le 30 août à 16h30, un dépassement de la moyenne semi horaire en HCl est
enregistré : 70,06 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3. Celui –ci résulte d’une
mauvaise combustion des déchets suite à un mauvais brassage des déchets.
20
•
Dépassement les 16 et 24 septembre de la moyenne semi horaire en
HCl sur la ligne de 2002
Le 16 à 21h et le 24 à 10h30, un dépassement de la moyenne semi horaire en HCl est
enregistré : respectivement 76,01 et 136,71 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3.
Ceux–ci résulte d’une mauvaise combustion des déchets suite à un mauvais brassage
des déchets.
•
Dépassement le 17 septembre des moyennes semi horaires en HCl, COT
et NOx sur la ligne de 2002 entre 10h30 et 11h30.
Le 17 septembre entre 10h30 et 11h30, l’unité est « passée dans le noir » suite à une
disjonction sur le TGBT. La ligne s’est mise en arrêt sécurité. Un certain laps de temps
est nécessaire pour relancer tous les équipements d’où le dépassement des moyennes
semi-horaires en HCl, COT et NOx.
•
Dépassement le 21 septembre d’une moyenne semi horaires en HCl, sur
la ligne de 2002
Le 21 septembre à 2h, un dépassement de la moyenne semi horaire en HCl est
enregistré : 60,19 mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3. Il est alors constaté que des
blocs de bicarbonate sont présents dans la goulotte d’alimentation en bicarbonate.
•
Dépassements du 24 octobre en HCl sur la ligne 2002
Le 24 octobre à 19h un dépassement de la moyenne semi-horaire en HCl de 134,34
mg/Nm3 pour un seuil de 60 mg/Nm3 a été enregistré lors de la remise en service du
four après l’arrêt technique.
•
Dépassements du 24 et 29 octobre en COT sur la ligne 2002
Le 24 à 19 h30 et le 29 à 6h lors du redémarrage et de l’arrêt du four des dépassements
de la moyenne semi-horaire en COT ont été enregistrés de 53,71 mg/Nm3 pour un seuil
de 20 mg/Nm3 et 34,41 mg/Nm3 pour un seuil de 20 mg/Nm3.
Lors des redémarrages, notamment après des travaux ou lorsque la chaudière est
« propre » (réfection du réfractaire et premier parcours décrassé), l’énergie issue de la
combustion est absorbée rapidement par la chaudière. Ce phénomène ne facilite pas la
montée en température ce qui impacte la combustion et génère du CO et du COT.
Lors des arrêts également, le four en phase transitoire est impacté au niveau de sa
combustion et génère du COT.
•
mg/Nm3 pour un seuil de 20 mg/Nm3 a été enregistré lors de la phase d’arrêt du four.
21
•
Le 14 novembre à 20h un dépassement de la moyenne semi-horaire en COT de 58,52
mg/Nm3 pour un seuil de 20 mg/Nm3 a été enregistré lors de la phase d’arrêt du four
après l’explosion du guide latéral.
•
Dépassement CO le 14 septembre sur la ligne de 1976 :
Depuis 1h du matin le 14 septembre, des difficultés de combustion sont constatées. Elles
sont dues à des problèmes sur l’extracteur à mâchefers (bouchage lié à la présence de
ferrailles et d’imbrûlés). Ces difficultés vont entraîner 10 dépassements de la moyenne
10 min en CO. Le seuil réglementaire des 95 % est enfreint : 93 % des moyennes 10
min en CO < 150 mg/Nm3.
•
Dépassement CO le 23 novembre 2013 sur la ligne de 1976
Le 23 novembre le dépassement de la moyenne journalière en CO 10 min a été
enregistré : 93,8 % des moyennes 10 min < 150 mg/Nm3 pour un seuil à 95 % soit 9
moyennes 10 min invalides pour la période 0h à 3h30. Depuis 21h00 le 22 novembre,
suite à des difficultés de combustion, le four de 1976 était conduit « en manuel » pour
mieux gérer la combustion. La combustion est de plus en plus difficile à maîtriser
entraînant des pics de CO. La procédure d’arrêt est lancée à 2h 00 et le four est vidangé.
La grille a été vérifiée, la chaudière contrôlée ainsi que le réchauffeur d’air : le
ventilateur et la batterie de réchauffage d’air étaient encrassés.
La « teneur 24h » n’a pas dépassée le seuil de la VLE de 50 mg/Nm3 : 48,57 mg/Nm3.
Deux moyennes 10 min ont été portées au compteur de dépassement 4h/60h.
•
Dépassement CO le 11 novembre 2013 sur la ligne de 2002
Le 11 novembre le dépassement de la moyenne journalière en CO 10 min a été
enregistré : 88,9 % des moyennes 10 min < 150 mg/Nm3 pour un seuil à 95 % soit 16
moyennes 10 min invalides pour la période 0h à 22h30. Une mauvaise combustion des
déchets a entrainé des pics de CO qui n’ont pu être maîtrisés. En effet, les déchets
restant bloqués au niveau des gradins n°1 & 2, la grille se découvre ce qui entraine des
pics de CO. Le four a été arrêté, des fuites sur le circuit de refroidissement identifiées.
La « teneur 24 h » n’a pas dépassée le seuil de la VLE de 50 mg/Nm3 : 13,40 mg/Nm3.
Neuf moyennes 10 min ont été portées au compteur de dépassement 4h/60h.
7.3.2 Dépassements des valeurs de rejets aqueux
Aucun dépassement en 2013
7.4 Incidents radiologiques :
Aucun incident en 2013
22
7.5 Indisponibilités des analyseurs :
• Indisponibilité de févier et mars 2013
•
Par deux fois en février et en mars, l’acquisition des données des analyseurs par le
logiciel Winscan s’est mise en défaut. Des investigations au niveau du programme du
logiciel ainsi qu’au niveau du courant ondulé sont actuellement mené pour comprendre
le phénomène. Les conclusions seront transmises ultérieurement à l’inspection.
• Indisponibilité d’avril 2013
Sur la ligne de 1976, le 16 avril, l’acquisition des données des analyseurs par le logiciel
Winscan s’est interrompue pendant 2 h suite à un problème sur l’onduleur dédié. Lors de
la coupure électrique, l’onduleur n’a pas pris le relais. Si l’analyseur multi-gaz a continué
à fonctionner en autonome (mesures acquises en HCl, SO2, HF, COT, NOx, CO), il y a eu
perte des données sur la T2S, les poussières et le débit, d’où l’indisponibilité de la
mesure par manque partiel de données.
• Indisponibilité de décembre 2013
Du jeudi 19 décembre 0h00 au vendredi 20 décembre 9h00 (heure d’intervention
d’Environnement SA), les rapports journaliers ont été édités avec des valeurs
manquantes sur les 2 lignes d’incinération. A l’édition systématique journalière, le
système d’acquisition des mesures considérait les 2 lignes en arrêt alors que les données
en temps réel sur le poste DREAL étaient correctement renseignées ; il n’y avait pas de
distorsion entre les valeurs du poste de suivi des rejets atmosphériques et les données
de supervision.
L’inhibition de l’analyseur titulaire de la ligne de 2002 a permis un retour à la normale
des enregistrements sur les 2 lignes. L’intervention sur site n’a pas permis de récupérer
toutes les données. Les heures sans données enregistrées ont été comptabilisées en
« défaut du système d’acquisition / transmissions de données » pour les 2 lignes (Cf.
tableaux indisponibilités 4h/60h).
Nous avons interrogé par écrit Environnement SA, constructeur des appareils, afin de
comprendre et de remédier au phénomène constaté. Les boitiers de communication ont
été changés. Les liaisons entre les analyseurs, ces boitiers et la « centrale de données »
ont été modifiées : les liaisons filaires ont été réduites au maximum et les liaisons RJ 45
étendues.
7.5 Mesures en semi continu des dioxines :
La directive européenne 2000/76/EC transcrite en droit français par l’arrêté du 20
septembre 2002 donne une valeur limite d’émission de dioxines et furanes de 0,1
ng/Nm3 TEQ lors de période d’échantillonnage comprise entre 6 et 8 heures, mesures
réalisés semestriellement. La révision de l’arrêté impose à compter du 1er juillet 2014
une mesure des dioxines et furanes en semi-continu. En 2009, le SYBERT a décidé de
mettre en place une mesure des dioxines et furanes en semi-continu à titre
expérimentale sur la ligne de 2002. Le procédé retenu est le système AMESA. L’année
2010 a été consacrée à sa mise en service. Depuis 2011 le système est en
fonctionnement industriel.
23
Résultats :
800
0,12
700
0,1
600
0,089
0,08
500
400
0,06
300
0,04
0,034
200
0,022
100
0,02
0,015
0,02
0,016
0,014
0,009
0,006
0,003
0
janv.-13
févr.-13
mars-13
avr.-13
587
287
696
382,5
0,022
0,015
0,009
0,003
Tps de fctmt en h
Mesures en ng/Nm3
0,001
mai-13
juin-13
696,5
474
0,001
0,089
Tps de fctmt en h
juil.-13
août-13
sept.-13
oct.-13
nov.-13
déc.-13
672
632
165,5
270,5
368,5
0,014
0,006
0,016
0,034
0,02
Mesures en ng/Nm3
Commentaires :
Suite à un problème sur le circuit de refroidissement de l’échantillon, il n’y a pas eu de
mesure en juillet. Le « groupe froid » a été remplacé par un appareil plus puissant. Son
déplacement est également à l’étude. Les mesures ont repris le 22 juillet 2013.
La mesure de décembre 2013 peut être considéré comme non représentative d’un
fonctionnement en marche nominale. En effet, cette cartouche a été mise en place le 14
novembre vers 13 h et le four s’est arrêté sur incident vers 20h. Le prélèvement s’est
déroulé sur une période courte de 7h. Afin de ne pas bouleverser le planning de
prélèvement fixé à 4 semaines, le changement de cartouche s’est effectué normalement
le 9 décembre 2013.
7.6 Démarche QSE :
La norme ISO 14001 est un référentiel sur lequel se fonde la certification des systèmes
de management environnementaux. C’est une norme reconnue internationalement et
une démarche volontaire. Elle confère à l’installation de :
- assurer l’amélioration permanente de la protection de l’environnement pour
l’installation par les éléments suivants : concevoir, mettre en pratique, surveiller,
évaluer et améliorer systématiquement tous les processus et les produits dans
l’objectif d’une utilisation plus économe des matières premières et d’une limitation
des émissions et des risques ;
- renforcer la responsabilité écologique propre de l’installation ;
- réaliser une politique d’information ouverte sur la protection de l’environnement.
24
0
C’est aussi une démarche dynamique puisqu’elle demande des améliorations continues
du système. Le SYBERT pourra ainsi, en s’appuyant sur cette démarche, améliorer le
suivi environnemental, les consommations en eau...
L’unité de valorisation énergétique du SYBERT est certifiée iso 14001 depuis le 22
décembre 2010. Elle a obtenu son renouvellement en octobre 2013.
L’unité est également certifiée ISO 9001(2008) pour la qualité et ILO-OSH (2001) pour la
sécurité depuis le 14 octobre 2013.
8/ PORTE A CONNAISSANCE DES DEMANDES EVENTUELLES EXPRIMEES AUPRES DE
L’EXPLOITANT PAR LE PUBLIC, LES ELUS :
Un arrêté modifiant certaines conditions d’exploitation fixées par l’arrêté
préfectoral d’autorisation d’exploiter de septembre 2004 a été notifié au SYBERT
le 26 juillet 2012. Ce nouvel arrêté prend en compte les nouvelles dispositions
introduites par l’arrêté ministériel du 03 août 2010 et celui du 18 novembre 2011.
La commission locale d’information et de surveillance (CLIS) est devenue
la commission de suivi de site (CSS). Cette commission est présidée par Monsieur
le Préfet du Doubs ou son représentant. Elle est composée de 5 collèges :
Collège des administrations de l’Etat
Collège des collectivités territoriales et établissement publics de
coopération intercommunale
Collège des riverains et
associations de protection de
l’environnement
Collège de l’exploitant
Collège des salariés
La CSS a pour objet de promouvoir l’information au public sur le fonctionnement
de l’installation notamment en ce qui concerne l’environnement et la santé
humaine. La CSS se réunie au moins une fois par an.
Il n’y pas eu de commission de suivi de site en 2013.
-
Bilan de gestion des eaux : Cf. annexe 4.
Document de synthèse du suivi environnemental : Cf. annexe 5.
9/ BILAN ANNUEL DES REJETS DEFINI PAR L’ARRETE MINISTERIEL DU 24 DECEMBRE 2002
Le bilan annuel sera envoyé avant le 01 avril 2014 par voie électronique conformément
aux procédures en vigueur, pour les résultats se conférer au paragraphe 3.1 ci- dessus.
25

rapport annuel 2013 rév0

Transcription

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