Article Paris Normandie - Pupilles de l`Enseignement Public (76)

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Article Paris Normandie - Pupilles de l`Enseignement Public (76)
Paris Normandie
Dieppe : les travaux du nouvel institut thérapeutique, éducatif et
pédagogique ont démarré
Publié le 11/03/2016 á 22H53
Social.
Les travaux de construction du nouvel institut thérapeutique éducatif et pédagogique, à
Janval, ont démarré. La structure ouvrira en début d’année prochaine.
La première pierre de l’itep a été posée vendredi, en fin de journéeen fin de journée
Le futur Itep (institut thérapeutique éducatif et pédagogique) sera implanté à l’angle des rues du
Docteur Cassel et de Dijon, juste à côté de l’Opad (Office pour personnes âgées de Dieppe). JeanMarc Rimbert, le directeur général de l’association les PEP 76 (Pupilles de l’enseignement public),
fait le point sur ce chantier qui avance à grands pas.
Où en sont les travaux de ce futur établissement ?
Ils ont démarré tout début janvier. Les fondations sont terminées, les premiers murs sont en train
de se monter, ça prend forme ! Nous avons organisé, symboliquement, la pose de la première
pierre hier, afin de marquer une étape dans ce chantier, avec tous les partenaires qui ont participé
à ce projet. La livraison du bâtiment est fixée à décembre, pour une ouverture quelques semaines
plus tard, en début d’année 2017.
Comment sera organisé cet Itep ?
Trois structures seront accueillies dans ces nouveaux locaux. Un établissement avec hébergement
d’abord, qui comptera quinze places (dix pour des internes et cinq en accueil de jour) et
s’adressera à des jeunes âgés de 6 à 16 ans, voire un peu plus car nous avons l’agrément jusqu’à
20 ans. L’offre de soin comptera trois volets : éducatif, pédagogique et thérapeutique. Un
deuxième service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) disposera de cinq places et
aura vocation à laisser les enfants dans leur milieu de vie ordinaire. Ce sont les professionnels qui
se déplaceront. Enfin, le Sessad Beethoven de Rouen, dont l’antenne dieppoise est actuellement
installée à l’école Louis-de-Broglie, intégrera également les locaux. Ce service prend en charge des
enfants sourds, ayant des troubles du langage et de l’apprentissage. Pour cette dernière structure,
il s’agit donc d’un transfert à une nouvelle adresse.
Les enfants qui seront suivis par les deux premiers services sont-ils déjà connus ?
Cet Itep constitue une offre nouvelle et répond à un besoin sur ce territoire. Jusqu’à présent, les
jeunes du secteur étaient pris en charge, au plus près, à Rouen. Les enfants que nous accueillerons
seront orientés vers nous par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) en
fin d’année. Notre nombre de places, excepté pour les internes, peut légèrement varier : nous
avons l’autorisation d’accueillir deux ou trois jeunes supplémentaires. Enfin, je rappelle que cet
établissement a pour objectif de permettre à ces élèves de retourner en milieu ordinaire. Nous
n’avons pas vocation à les accompagner durant toute leur enfance ou toute leur adolescence.
Toutefois, nous serons en mesure de trouver une solution, à Rouen cette fois-ci, pour les
personnes qui n’auront pas de solution à la sortie de l’Itep.
Comment sera constituée l’équipe de professionnels ?
Elle sera composée d’une vingtaine de spécialistes, dont quatorze seront à temps plein. Certains
personnels viendront d’un établissement situé à Rieux et qui fait, actuellement, l’objet d’une
restructuration. Et nous recruterons, en interne, mais pas seulement. Les enfants seront pris en
charge par des éducateurs spécialisés, des moniteurs éducateurs, des infirmiers, psychologues,
orthophonistes, psychomotricien. Nous recherchons également un médecin psychiatre mais nous
ne nous faisons pas d’illusion : avec la pénurie de médecins sur le secteur, nous misons sur un
rapprochement avec le secteur libéral ou sanitaire qui nous permettrait d’avoir un intervenant
régulier. Deux enseignants de l’Éducation nationale feront également partie de l’équipe. Sans
oublier le personnel administratif et les services généraux. Nous n’allons pas créer beaucoup
d’emplois mais cet établissement apportera, néanmoins, de l’activité sur le territoire.
PROPOS RECUEILLIS PAR B. H.
Sur le même site que l’Itep, le bailleur social Habitat 76 construit 46 logements sociaux. Le chantier
de construction a débuté en janvier, rue du Docteur Cassel. Il est mené par Eiffage construction
pour Eiffage Immobilier. La société les revend ensuite à Habitat 76. « En tout, deux T5, dix T4, vingt
T3 et quatorze T2 vont être construits dans deux immeubles de trois étages. Ils seront desservis par
un ascenseur », détaille Jean-Michel Renault, directeur du territoire des pays de Bray et Caux.
PRATIQUE
Afin de mixer les populations, quatre types de loyer seront proposés : prêt locatif aidé
d’intégration (PLAI) pour les personnes en grandes difficultés, prêt locatif à usage social (PLUS)
pour les logements sociaux classiques... « Nous avons différents taux de loyers, des superficies
différentes, ce qui permet toutes les compositions familiales et un niveau de ressources diversifié.
Aujourd’hui, plus de 70 % de la population peut prétendre à un logement social. »
Tous les logements sont adaptés aux personnes à mobilité réduite.
L’opération coûte 6,4 millions d’euros.

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