Untitled - Union des Industries Textiles

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Untitled - Union des Industries Textiles
SOMMAIRE
LʼUIT
P.2
L’ÉQUIPE UIT
MESSAGE DU PRÉSIDENT
FAITS MARQUANTS EN 2006
COMPÉTENCES
PROFIL
P.7
L’Union des Industries Textiles (UIT)
réunit les groupements professionnels
patronaux de ce secteur, par section,
branche et région.
Elle représente la majorité des 947 entreprises textiles actives en France qui
mobilisent 86 000 collaborateurs.
UNE DÉMARCHE D’ACTIONS
AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT
DES COMPÉTENCES
COMPÉTITIVITÉ
P.11
RENDRE LES ENTREPRISES DU SECTEUR
TEXTILE ENCORE PLUS COMPÉTITIVES ET
ASSURER LEUR AVENIR
DYNAMIQUE DES MARCHÉS
P.15
LE COMMERCE MONDIAL DU TEXTILE-HABILLEMENT
CHIFFRES CLÉS
P.19
LA FRANCE EN CHIFFRES
LE TEXTILE-HABILLEMENT EUROPÉEN
LE COMMERCE MONDIAL
PROFILE
The Union of Textile Industries (UIT) is
composed of professional groups of
employers by section, branch and
region.
It represents the bulk of the 947 textile
firms active in France which counts
86 000 direct employees.
L’UIT a quatre priorités :
The UIT has four priorities
• Définir la stratégie et conduire
la politique de lobbying de la
profession.
• Construire un environnement
favorable à l’activité textile.
• Développer les compétences et
promouvoir la formation au sein des
entreprises.
• Être le porte-parole de l’industrie
auprès des décideurs.
• To define the strategy and to conduct
the lobbying policy of the industry.
L’UIT est membre du MEDEF, du Groupement des Fédérations Industrielles
(GFI), du Comité de Liaison des Industries de Main-d’Oeuvre (CLIMO) et
d’Euratex.
• To build an environment that favours
the textile industry.
• To develop skills and promote
company-based vocational training
programs.
• To act as industry advocate vis-à-vis
decision makers.
UIT is a member of the MEDEF,
the Groupement des Fédérations
Industrielles (GFI), the Comité de Liaison
des Industries de Main-d’Oeuvre
(CLIMO) and Euratex.
Conception-réalisation : Expertise Textile, L. Bazin • Crédit photos : 3 Pommes (p. 15, 18) – Airbus (P.16) – Anita Classic
(p. 14) – Arabesco (p. 9) – Blue Bird (p. 15) – British Eccentric (p. 11) – Deveaux (p. 3, 4, 7) – EADS (p. 15) – Fatex (couv.,
p. 2, 7, 9, 11) – Forthac par S. Dondicol et N. Waltefaugle (p. 8, 9, 12) – Frémeaux (couv., p. 6, 7, 9) – Futex (p. 8) – Gareth
Trading (p. 16) – IFTH (p. 12) – KBC (p. 16) – Lejaby (p. 7) – Lisa Spa (p. 8) – Lise Charmel (p. 16, 20) – Lyon Mode
City – Première Vision (p. 5, 15) – Rossignol par JC Castelbaljac et E Pucci (p. 10) – Roxy (couv., 19, 20, 22) – Salon
International de la Lingerie & Lyon Mode City par C. Pedrotti et JM Blache – Sunset Beach (p. 11) – Synamap (couv.,
p. 14, 22) – Teenie Wahine (couv.) – Timberland (p. 11) – Tissu Premier (p. 13, 26) – Tonickx (p. 2) – Toyoshima (Couv.).
LʼUIT
Conseil dʼAdministration
PRÉSIDENT
LINGERIE & BALNÉAIRE
MIDI PYRÉNÉES
Lucien DEVEAUX
Deveaux SA
Philippe GRODNER
Simone Pérèle
Michel BRUNEL
VIC
VICE-PRÉSIDENTS
CE-PRÉSIDENTS
Jean
ean-Bernard
an-Bernard DEVERNOIS
DEVERN
Devvernois
nois SA
Yves DUBIEF
Tentho
horey
Jean-P
Pierre GRILLON
Dominiique JACOMET
Devanla
ay SA
Christoph
phe LAMBERT
TDV Indusstries
Etienne WIBAUX
Subrenat
Branches et Sections
professionne
nelles
Président FITS
Philippe BERTHAUX
Empreinte
N
NORD
MAILLE
An
ndré BEIRNAERT
Lucien DEVEAUX
Deveaux SA
Dominique JACOMET
Devanlay SA
Patrice KRETZ
Chantelle
SOIERIE, MOULINAGE
ET VOILAGE
Jean-Claude MONTAGNON
Chamatex
Guy QUEMENER
Textiles de la Dunière
DENTELLES & BRODERIES
Prés
ésident UIT Nord
Guy D
DUMORTIER
GD Entre
reprises
Gérard LOI
OINGEVILLE
Jean-Marc WILLE
ILLEFERT
Ets Antoine Mortelecque
cque
NORMANDIE
Jean-Jacques GASLY
Gamatex
PICARDIE
TEXTILES ARTIFICIELS
& SYNTHÉTIQUES
Yves BENOIT
Jean GUILLOU
Ets Benoit
Jean-Jacques GASLY
Gamatex
Régions
RHÔNE-ALPES
LAINE / COTON
AISNE
Bruno BACUS
Broderies Bacus
ENNOBLISSEMENT
Camille AMALRIC
Président FFILC
Antoon VANDEGINSTE
Del
elcar Industrie
Olivier BOCHARD
Trouillet et Cie
ALSACE
CE
Pierre BRUN
Ets Brun De Vian Tiran
Benoît HACOT
Hacot-Colombier
Christophe LAMBERT
TDV Industries
Martine MUTTERER
MU
SIAT et LANG
G
CHAMPAGNE
Jean-Dominique
REGAZZONI
EMO SA
LIN
LORRAINE
Alain BREUVART
Ets Alfred Breuvart
Yves DUBIEF
Tenthorey
Lʼéquipe de lʼUIT
DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL
PROMOTION INTERNATIONALE
Thierry NOBLOT
Tél.: 01 47 56 31 20
E-mail : [email protected]
Brigitte LEGAL
Tél.: 01 47 56 31 61
E-mail : [email protected]
AFFAIRES SOCIALES
François PENARD
Tél.: 01 47 56 31 17
E-mail : [email protected]
FORMATION
Xavier ROYER
Tél.: 01 47 56 31 38
E-mail : [email protected]
AFFAIRES FISCALES
Marie-Noëlle ROUSSEAU
Tél.: 01 47 56 60 32
E-mail : [email protected]
DÉVELOPPEMENT DURABLE
ET NORMALISATION
AFFAIRES INTERNATIONALES
ET ÉCONOMIQUES
Karine SFAR
Tél 0
Tél.:
01 47 56 31 70
E-mail : [email protected]
Emmanuelle BUTAUD-STUBBS
Tél.: 01 47 56 31 25
E-mail : [email protected]
DROIT ÉCONOMIQUE
ET INFORMATION
Joëlle DA FONSECA
Tél.: 01 47 56 30 43
E-mail : [email protected]
Hubert du POTET
Tél.: 01 47 56 31 49
E-mail : [email protected]
Jean-Bernard DEVERNOIS
Devernois SA
Jean-Charles POTELLE
Boldoduc
Membres désignés
Denis PLOUVIER
Porthault
Norbe
orbert BLANC
Saic Velcorex
rex
François DELESALLE
Ets Bruneel
2
MESSAGE DU PRESIDENT
LUCIEN DEVEAUX
Pour la troisième année consécutive, la croissance
mondiale a été soutenue, tirée par lʼAsie et
lʼAmérique. Une fois encore lʼEurope reste
en retrait et la France aura enregistré une
croissance inférieure à la moyenne européenne.
Cʼest dire la nécessité et lʼurgence des réformes
à décider et à entreprendre pour que notre
pays, en particulier lʼindustrie, retrouve une
croissance plus soutenue quʼaujourdʼhui.
Dans lʼindustrie textile, 2006 a marqué une
reprise. La consommation a été correcte, les
exportations ont augmenté et le chiffre dʼaffaires
a globalement progressé avec de fortes disparités
dʼévolution entre les secteurs et les entreprises.
3
Toutefois, la production a ralenti sur notre
territoire et l’emploi a régressé.
Comment voyez-vous l’année
2007 ?
En France, l’année 2007 sera une année
de transition économique, comme chaque
fois que se tiennent des élections aussi
stratégiques qu’une élection présidentielle,
suivie d’élections législatives.
Nous tablons cependant sur une nouvelle
croissance de la consommation, en France
et en Europe et sur une nouvelle progression de nos ventes à l’étranger, notamment
vers les pays émergents et l’Amérique du
Nord.
Nos entreprises poursuivront leurs programmes d’adaptation, de mutation, de
modernisation, engagés depuis la fin des
accords textiles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Et ce ne sont pas les mesures temporaires
de marché prises à l’égard de la Chine par
de nombreux pays – Union européenne,
Etats-Unis, Turquie, Brésil, Afrique du Sud…
- qui doivent en ralentir l’application. Bien
au contraire, nous devons continuer et, si
possible, accélérer nos restructurations et
redéploiements car, contrairement à ce
que l’on pense trop souvent dans notre
pays, le monde ne nous attend pas.
Quels sont les atouts dont nous
disposons dans le Textile ?
J’en considère trois comme essentiels :
NOTRE CAPACITÉ À CRÉER ET À INNOVER pour
renouveler l’offre textile sur les marchés.
N OTRE RÉACTIVITÉ,
dans la mesure où de
plus en plus, il s’agit
de proposer plusieurs
fois par an, des nouveautés à nos clients
industriels et distributeurs pour qu’ils séduisent les consommateurs
qui ont envie de mode.
DES TECHNOLOGIES ET UN SAVOIRFAIRE de pointe, pour satisfaire de
nouvelles attentes du marché, notamment
dans les textiles très techniques destinés à
prendre place dans les avions, les trains,
les voitures, les bâtiments, etc…
En second lieu, nos entreprises disposent
d’un réseau d’outils collectifs de grande
qualité : les trois pôles de compétitivité
que nous pilotons, l’Institut Français du Textile et de l’Habillement (IFTH, Centre Technique de nos industries), l’Institut Français
de la Mode (IFM) et le réseau des écoles d’ingénieurs et de création, le Forthac
pour l’ingénierie et le financement de la
formation professionnelle et l’acquisition
des compétences-clés pour nos métiers,
les grands salons professionnels que nous
maitrisons encore et qui sont souvent n° 1
ou 2 mondial dans leurs spécialités.
En conclusion, nos marchés et nos métiers
évoluent vite. Nos entreprises, pour l’essentiel des PME, anticipent et s’adaptent
à ces évolutions. Nos professions et les
outils collectifs qu’elles déploient, se mettent au diapason pour les accompagner et
leur fournir les ressources collectives dont
elles ont besoin.
2006 marked a recovery in the textile
industry. Consumption was satisfactory
and there was an increase in exports
and turnover in general, although performance varied considerably between
different sectors and companies. On
the other hand, domestic production
slowed and employment declined.
What do you expect in 2007?
In France, 2007 will be a transitional year from an
economic point of view, as is always the case with
elections as strategic as the presidential elections, followed
by a general election.
However, we are counting on new consumption growth in France
and Europe and on renewed growth in foreign sales, particularly to
emerging countries and North America.
Which strengths can we offer in the Textile industry?
I think we have three core strengths:
• Our capacity to create and innovate to renew the textile offer in
the markets.
• Our reactivity: increasingly, this involves offering our industrial
and retail customers new products several times a year, enabling
them to seduce consumers, who are on the look out for
fashion.
• Cutting-edge technologies and know-how to satisfy new market
requirements, particularly as regards highly technical textiles for
use in planes, trains, cars, buildings, etc…
Secondly, our companies have a network of excellent collective
tools: the three competitive clusters that we coordinate, the Institut
Français du Textile et de l’Habillement (the IFTH or French Textile
and Apparel Institute – the technical hub of our industries), the
Institut Français de la Mode (IFM or French Fashion Institute) and
the network of engineering and design schools, the Forthac for
engineering and financing professional training and acquiring key
skills in our different areas of expertise, major trade shows for
which we are still a reference, our shows are often ranked first or
second in the world in their specialist fields.
4
UIT 2006
Faits marquants
de l’action professionnelle
ÉCONOMIE
Fonds de lʼUIT et de lʼEtat
pour accompagner lʼeffort
dʼinvestissement des PME
textiles avec OSEO
Après plusieurs mois de discussions
entre l’Etat et l’UIT, F. Loos, Ministre
Délégué à l’Industrie a donné son
accord pour que l’Etat, l’UIT et OSEO
mettent en place un fonds de surgarantie, logé chez OSEO, pour faciliter
l’accès des PME textiles aux crédits
bancaires destinés à l’investissement.
Ainsi, la garantie d’OSEO pourra
atteindre jusqu’à 70%.
Ouverture dʼune antenne UIT
à Shanghai
A l’invitation des industries textiles
d’Allemagne, de Suisse et d’Autriche,
l’UIT a décidé de participer à une
5
gislative visant la création d’un tarif de retour d’ajustement de marché (TARTAM) pour
l’électricité. 82 entreprises textiles ont été
concernées par le plan d’action UIT/GDF
pour optimiser leurs contrats gaz.
Textile et Europe : une présence permanente de lʼUIT à Bruxelles
antenne professionnelle à Shanghai.
Cette antenne ouverte aux adhérents
de l’UIT leur donne accès à plusieurs
services sur place : mise en relation
avec des entreprises chinoises, veille et
études du marché, conseils juridiques…
L’UIT finance la part française des coûts
d’exploitation partagés entre les quatre
industries. Une étude de faisabilité est
lancée sur un projet similaire à Moscou.
Plan dʼaction UIT sur les prix
de lʼélectricité et du gaz
Face à la flambée des prix du gaz et
de l’électricité, l’UIT a décidé d’intervenir auprès des dirigeants d’EDF et de
GDF. Des interventions ont été effectuées auprès des membres des Commissions Economiques et des Finances
de l’Assemblée Nationale et du Sénat
à l’été et à l’automne 2006.
L’UIT a suivi de très près l’évolution lé-
L’UIT a exercé à Bruxelles auprès d’Euratex
(lobby textile européen), de la Commission
et du Parlement européen, une présence et
une influence quasi permanentes : politique
industrielle et Groupe Textile de Haut Niveau, négociations de l’OMC, évolution de
la législation REACH, monitoring de l’accord
textile UE/Chine, évolution des prix de l’énergie, Plateforme Technologique européenne
du secteur…
Le plafond européen dʼaides
dʼEtat de minimis porté à
200 000 €
En étroite liaison avec F. Loos
et ses services, l’UIT a
contribué activement à ce
que le plafond européen
d’aides d’Etat de minimis
soit doublé et porté à
200 000 €, à compter du
1.1.2007. Ce doublement
aura un impact positif sur
le montant du crédit d’impôt
collection et du crédit d’impôt de taxe
professionnelle.
Réforme de la taxe
professionnelle
Après avoir obtenu le plafonnement
effectif de la cotisation de taxe professionnelle, à compter de 2007 à
3,5% de la valeur ajoutée, l’UIT n’a
pas baissé les bras et son objectif
demeure la réforme en profondeur de
cet impôt qui ne devrait plus frapper
directement l’investissement. Elle a fait
des propositions en ce sens qui ont été
relayées par le Groupe des Fédérations Industrielles (GFI).
SOCIAL & FORMATION
SALONS, INNOVATION ET R&D
Accord paritaire sur les salaires
minima signé le 20 novembre
2006
Salons professionnels textilesmode : des initiatives stratégiques
L’UIT a négocié avec les organisations
syndicales de salariés de la branche,
les conditions d’un accord paritaire sur
les salaires minima. En définitive, FO,
CFDT, CFTC, CGC ont signé l’accord
le 20 novembre 2006. Cet accord
concrétise une mise à niveau des minima du secteur textile, notamment par
rapport au SMIC du 1er juillet 2006.
Convention UIT/Education
Nationale pour la collecte de la
taxe dʼapprentissage
L’UIT a décidé de renouveler la
Convention
avec
l’Education
Nationale pour la collecte de la taxe
d’apprentissage. - 900 entreprises
sont concernées pour un montant de
6 millions d’€. Le Forthac est chargé
de la collecte, par délégation de l’UIT.
Accord cadre pilote pour
la formation et lʼemploi
signé le 16.01.06 par lʼUIT
et M. LARCHER
17 Conventions régionales ont été
conclues pour la mise en œuvre de
cet accord-pilote. Ces conventions
mobilisent les fonds de formation de
la profession gérés par le Forthac, des
fonds publics et des fonds européens.
En 2006, 1300 salariés textiles auront
bénéficié de formations longues avec
un financement pour l’entreprise de
70% à 80% des coûts complets de ces
formations.
Mise en place dʼun contrat de
professionnalisation "recherche"
Le Forthac a mis en place un contrat
de professionnalisation "recherche"
permettant à de jeunes ingénieurs
textiles (ENSAIT, ITECH) d’intégrer des
entreprises textiles pour contribuer à
la réalisation de projets de recherche
de ces entreprises.
Première Vision et Eurovet organisent en France
des salons leaders mondiaux/européens
dans le textile et la mode. Les deux acteurs
ont décidé d’unir leurs visions et leurs moyens
pour garder un leadership sur le marché
global des salons professionnels du textile et
de la mode.
Forte activité des trois pôles textiles
de compétitivité
l’Institut Français du Textile et de l’Habillement (IFTH) et du Réseau de l’Innovation
Industrielle Textile/Habillement (R2ITH). Les
projets concernent par exemple la customisation de l’offre textile (UP-Tex), les nontissés (UP-Tex), les textiles en 3D (Techtera),
les nanoparticules (Techtera), 3D Child
(Pôle Enfant Ouest) et Dec’Autex (Pôle
automobile Alsace).
Elaboration dʼun agenda
de R&D Textile pour le 7ème
Programme Cadre de Recherche et
Développement européen (PCRD)
Les pôles UP-Tex (Nord-Pas-de-Calais),
Techtera (Rhône-Alpes) et Fibres (Grand
Est) ont démarré leurs travaux et leurs projets, avec à leur tête, des représentants de
la profession : A. Beirnaert, Président d’UITNord à UP-TEX, J.C. Potelle, PDG de Boldoduc à Techtera et F. Vandamme, PDG
des Filatures et Tissages de Saulxures, pour
le Pôle Fibres.
Mise en place fin 2005, la Plateforme
Technologique européenne Textile-Habillement a travaillé en 2006 pour élaborer
l’agenda européen de recherche pour le
secteur Textile-Habillement. Plus de 50 entreprises et experts du textile français y ont
activement contribué.
Les pôles de compétitivité ont élaboré plusieurs grands projets qui ont été labellisés
en cours d’année. Près de 80 entreprises
textiles y participent avec le concours de
La profession est donc en ordre de marche pour déposer dès Mai/Juin 2007, des
projets européens de R&D financés sur les
fonds du 7ème PCRD.
6
COMPÉTENCES
U
NE DÉMARCHE D’ACTIONS
au service du développement
des compétences.
Une volonté forte de lʼUIT : accompagner le
développement des compétences des entreprises.
Dans cet esprit, est mise en œuvre une large
palette d’actions, dont l’élaboration et la mise en
place opérationnelle a été essentiellement confiée
au Forthac.
7
INTERVIEW
Jean-Pierre Grillon
Vice-Président de l’UIT,
en charge du Droit du Travail, de la
Protection Sociale et de la Formation.
UIT vice-president in charge
of labour relations, social protection
and training.
Dans quel contexte s’inscrit la
politique que vous entendez
mener ?
On peut dire que la donnée la plus
sûre caractérisant le contexte
dans lequel nos entreprises vont
évoluer – et plus généralement
notre environnement – est "l’incertitude".
Quels sont les principaux
enjeux ?
Nous sommes entrés dans l’ère
de l’immatériel. Si le "matériel" est
toujours présent, la "matière grise"
est de plus en plus une donnée
fondamentale de notre économie.
Aux enjeux majeurs d’innovation,
de création, de marketing, de
développement international, fait
écho la compétence nécessaire
des hommes et des femmes devant relever ces défis.
Alors "formation" ou
"compétence" ?
Pas d’opposition ; la formation
est au service des compétences
indispensables pour répondre à
tous ces défis. Ne nous y trompons pas : ce n’est pas un effet
de mode ; c’est un véritable enjeu
de société.
Quels sont les publics prioritaires
visés par un tel objectif ?
Tous ; et à tous niveaux : des
savoir-faire du personnel ouvrier
aux qualités de management de
l’encadrement intermédiaire, et
des capacités de haut niveau
de nos ingénieurs et cadres à
la vision stratégique des chefs
d’entreprises.
Comment la profession entendelle y répondre ?
En accompagnant le développement des compétences par tout
un ensemble d’actions que je résumerai en quelques termes : anticiper, valider les acquis, innover,
professionnaliser, certifier ; et que
nous avons illustré par un tableau
– ci-après – essayant d’en montrer
la cohérence d’ensemble.
Avec qui ?
Avec la mobilisation de tous. Le
Forthac bien sûr – qui est l’OPCA
chargé de gérer nos fonds de
formation – mais tout notre "appareil" : écoles, CFA, centres de
formation continue, IFTH, Espace
Textile…
Evoquer la mise en œuvre d’actions amène aussi à évoquer leur
financement…
Là, bien sûr, nos entreprises
s’appuient essentiellement sur le
Forthac au travers des dispositifs
qu’il gère. C’est également l’Accord pilote de formation signé en
2006 avec l’Etat, et actuellement
décliné dans 17 régions, qui permet de mobiliser, en complément,
des fonds de l’Etat, de l’Europe et
des Régions pour aider au développement des formations dans
les entreprises. L’objectif de cet
Accord national est de viser 6500
salariés sur 3 ans. Déjà, dans le
textile, plus de 1200 salariés ont
été concernés en 2006.
Et que dire à ceux qui n’en sont
pas encore convaincus ?
Mon directeur de la formation m’a
donné la réponse en paraphrasant
une citation d’Abraham Lincoln :
si vous trouvez que la compétence coûte cher ou n’est pas utile,
essayez donc l’ignorance !
What is the context of the
policies that you intend to
implement?
The clearest factor that sums up
the context in which our companies will continue to develop – and
more generally our environment
– is “uncertainty”.
Does anything else stand out?
We have entered the immaterial
era. Although “material” elements
are still present, “grey matter” is an
increasingly fundamental element
of our economy. Key areas, such
as innovation, creation, marketing
and international development, are
dependant on the skills of the men
and women required to meet these
challenges.
Is it about “training” or “skills”?
There’s no reason to separate the
two; training helps create the skills
required to provide an optimal response to these challenges. Make no
mistake about it: this is not a fleeting
trend; it’s a veritable requirement for
our society.
Which are the main audiences
targeted by an objective of this
type?
Everyone; and at all levels: from the
know-how of manual workers to the
management skills of middle management, the expertise of engineers
and executives to the strategic vision
of company directors.
How does the industry intend to
respond?
By accompanying skills development through a whole range of actions that can be summed up in a
few words: anticipation, validation of
existing expertise, innovation, “professionalisation”, certification; as illustrated in the chart shown, which
is designed to demonstrate the
overall harmony of the approach.
Who’s involved?
We need to encourage everyone to
be mobilized. The Forthac, of course
(the accredited fund-collecting
agency (OPCA) responsible for managing training resources) but also
the “machine” as a whole: schools,
apprentice-training and continuing
education centres, the IFTH, Espace
Textile, etc.
8
Observatoire des métiers
Statistiques et fiches métiers du Textile
Diagnostics GPEC
PMQ : + de 1000 salariés du Textile
VAE : Accord avec le Ministère
de l’Emploi du 15/02/07
Charte GPEC Textile du 18/10/06
AIDE À LA RÉFLEXION AMONT
AIDE AU DIAGNOSTIC
COMPÉTENCES RESSOURCES
AIDE À LA RECONNAISSANCE
PAR LA CERTIFICATION
Diplômes, Titres,
CQP Textiles (ex.: "contrôleur-visiteur")
CQP Inter-Industries en process, logistique,
maintenance (250 délivrés en avril 2007)
9
Logique métiers
Compétences
AIDE À LA
PROFESSIONNALISATION
Cursus de formation "labellisé"
Contrat de professionnalisation "recherche".
Actions expérimentales GPEC en région...
Développement des compétences, les entreprises témoignent
Le Certificat de Qualification
Professionnelle (CQP) dans
le textile
Face à une population compé«tente
techniquement, mais d’un
niveau de formation initiale
faible, nous avons engagé
une politique de formation
active, basée en particulier
sur la démarche des Parcours
Modulaires Qualifiants en vue
d’obtenir les CQP mis en place
récemment.
Pour nos salariés, c’est
l’occasion de revisiter et de formaliser des savoir-faire
acquis par l’expérience et donc de
prendre du recul sur leur pratique. En
donnant plus de sens à leurs gestes, ils
sont plus à l’aise pour analyser, structurer un raisonnement et travailler en
mode projet.
Motivation des équipes par la valorisation des acquis, développement des
compétences… l’activité de l’entreprise
y gagne en efficacité.
convient parfaitement : c’est l’occasion
de rajeunir la pyramide des âges et de
répondre à un marché en croissance
avec des jeunes motivés qui montent en compétence par le biais
de la formation. Plus de 10%
de l’effectif est actuellement
en contrat de formation
en alternance, avec, à la
clé, une embauche en CDI
dans la majorité des cas.
Et pour leur offrir une
reconnaissance, nous
avons décidé de
valider leurs
acquis grâce
aux
nouveaux Certificats de Qualification Professionnelle Inter-Industries
(CQPI) mis en œuvre par la branche.
7 jeunes ont déjà reçu leur diplôme
dans le cadre d’une opération
expérimentale. C’est une démarche
gagnant-gagnant : l‘entreprise gagne
en performance et les jeunes en
employabilité.
»
»
Ludivine Petit
Nylstar
Valérie Crand
Holding Textile Hermès
Le CQP Inter-Industries
face à un besoin impor«tantPouren faire
personnel qualifié, nous avons
engagé une politique d’embauche en
alternance par le biais des contrats de
professionnalisation. La formule nous
Le Contrat de
professionnalisation
Recherche
«
Lorsque la branche nous a proposé
d’embaucher deux jeunes diplômés (ingénieurs matériaux et génie civil), complétant leur formation en textile dans
le cadre du contrat de professionnalisation recherche, nous avons été immédiatement séduits par le principe.
L’intérêt du cursus est évident : intégrer
et former des personnes polyvalentes,
bénéficier d’un regard extérieur neuf
et composer des équipes pluridisciplinaires indispensables à l’évolution de
nos métiers.
Grâce à leur travail de recherche,
ils contribuent à accélérer la mise en
œuvre de solutions innovantes que l’on
n’aurait pu approfondir aussi rapidement par manque de ressources.
Au total, c’est une opportunité à saisir
qui permet d’attirer de très bons éléments issus de multiples disciplines et
donc de contribuer à l’avenir du Textile.
»
Jacques Tankéré
Texinov
Le Cursus de formation
"Labellisé"
Notre volonté stratégique était
«d’accroître
le niveau de qualification de l’encadrement de
proximité. Le cursus "Technique de
management de l’encadrement
de premier niveau" a été pour nous
une formation sur-mesure combinant
modules de gestion et d’économie,
techniques de communication et
de relations sociales dans l’environnement de la filière. L’objectif fixé est atteint, au delà
de l’intérêt et de l’implication des salariés qui en ont bénéficié, nous avons pu
mesurer une réelle prise de conscience
de leur rôle. Ils sont désormais plus armés pour gérer leurs ateliers comme
de véritables centres de profits et s’affirmer comme le premier échelon de la
direction de l’entreprise.
»
Philippe Terride
Filav
Une action expérimentale
de préservation et de
valorisation des savoir-faire
Au sein de notre entreprise, la pro«blématique
de la transmission des
connaissances est une préoccupation permanente. Comment repérer des savoirs
complexes acquis par
la pratique, comment
recueillir, formaliser et
préserver les données
pour être capable
d’avoir toujours à
disposition les compétences de l’entreprise ? D’où
notre implication
dans l’opération
collective engagée
en la matière en Midi-Pyrénées.
»
Nicole Diroux
Michel Thierry
10
COMPÉTITIVITÉ
R
ENDRE LES ENTREPRISES
du secteur textile encore plus
compétitives et assurer leur avenir.
Une fiscalité qui stimule l’industrie
Alléger la taxation des coûts de production
• Proposer une réforme en profondeur de la taxe professionnelle. Des progrès ont été
constatés pour les entreprises les plus taxées, grâce au plafonnement effectif de la cotisation à 3,5% de la valeur ajoutée. L’UIT propose une taxe assise sur la valeur ajoutée
à taux national (maximum de 1,5 à 2%) et affectée aux collectivités locales en fonction
des effectifs et des surfaces occupées localement par les entreprises assujetties.
• Avoir des incitations fiscales sur l’énergie et l’environnement qui dissuaderaient les
entreprises de produire ailleurs.
• S’affranchir de tout système qui aurait pour effet de transférer, sans contrepartie, les
tâches de l’administration fiscale et les responsabilités y afférentes sur les entreprises
(retenues à la source sur salaires, responsabilité en matière de TVA…).
11
Améliorer le crédit dʼimpôt
recherche pour favoriser la
création de valeur en France
• Simplifier le régime en remplaçant le CIR
en accroissement par une augmentation
du CIR en volume.
• Appliquer les nouveaux seuils européens
de minimis dès le CIR 2006, imputables en
2007.
• Insérer dans le CIR, à l’instar des dépenses
de défense de brevets, les dépenses de
défense de dessins et modèles, quel que
soit le secteur concerné et sans limitation.
• Faire entrer explicitement certaines dépenses liées au règlement européen REACH
dans les dépenses de veille technologique et supprimer le plafond de prise en
compte de ces dernières. Ces dépenses
devraient être retenues que l’entreprise ait
ou non un "projet de recherche".
Un système social adapté à
un monde économique ouvert
INTERVIEW
• Avoir des coûts du travail compétitifs par rapport aux autres pays de
l’OCDE. Cela suppose de maintenir
les allégements de charges sociales
actuels, et d’éviter tout coup de pouce
sur le SMIC.
• Assouplir la réglementation des horaires pour que les entreprises puissent
s’adapter aux évolutions des marchés.
Le secteur textile est en effet caractérisé par une très forte saisonnalité couplée avec un raccourcissement marqué
des séries de production.
• Permettre aux entreprises de financer
à la fois leurs coûts de restructuration
et les investissements liés au redéploiement de leurs activités. Les coûts de
restructuration sont fortement augmentés en raison des délais de procédure
de licenciements. Ces coûts assèchent
de facto les capacités d’investissement
des entreprises.
• Accompagner les mutations industrielles en mobilisant les fonds existants
– notamment le Fonds Européen d’Ajustement à la Mondialisation – au profit
des salariés dont l’emploi est fragilisé.
• Renforcer et décentraliser le dialogue
social au niveau des branches et des
entreprises, afin de permettre aux acteurs sociaux de trouver les solutions
les mieux adaptées, pour les entreprises et pour les salariés.
plutôt que de taxer l’investissement à un taux
élevé. Sans investissement, il n’y a pas de valeur ajoutée, donc pas de croissance et donc pas
d’emplois.
Le crédit d’impôt recherche n’est-il pas déjà
suffisamment performant ?
C’est parce que c’est un très bon système que
son champ doit être élargi et son taux relevé.
Yves Dubief
Vice-Président de l’UIT,
en charge de la Fiscalité
et des Finances.
PDG de Tenthorey.
UIT vice-president in charge
of fiscal and finance policy.
CEO of Tenthorey.
En effet, pourquoi met-on en France et en Europe,
l’accent sur la recherche et l’innovation ? Parce
que c’est créateur de valeur ajoutée. On doit élargir le CIR à certaines dépenses qui ont, par nature,
un effet multiplicateur et dynamisant sur la création de valeur.
Is extensive reform of business tax realistic?
La réforme en profondeur de la
TP est-elle réaliste ?
If we don’t hurry up, there will be no industry left
in France to witness this reform.
Si on ne la fait pas rapidement,
il n’y aura plus d’industriel pour
assister à cette réforme en
France.
If the aim is to create added value in France, is
it not paradoxal to propose a reform of business
tax that taxes this very value?
Les travaux de la Commission
Fouquet ont montré l’importance de la TP dans la décision
d’investissement et dans le
choix du lieu de fabrication des
nouveaux produits.
Economics show has shown that it is better to
impose a moderate tax on added value than a high
tax on investment. Without investment, there is no
added value and therefore no growth or jobs.
Are R&D tax credits not sufficiently effective?
Si vous voulez créer de la
valeur ajoutée en France, n’estil pas paradoxal de proposer
une réforme de la TP qui taxe
cette valeur ?
Les études économiques montrent qu’il est préférable de
taxer la VA à un taux modéré
It’s a great system and that’s precisely why its
scope needs to be extended and the level raised.
Why do you think we promote research and
innovation in France and Europe? Because that’s
what creates added value. We need to extend
R&D tax credits to non technical innovation
expenditures.
12
Un développement
économique, socialement
et environnementalement
durable
• Favoriser des matières premières écologiquement plus "correctes" et créer
de nouvelles fibres plus biodégradables, recyclables et issues de ressources renouvelables.
• Réduire, voire supprimer les substances
chimiques indésirables (pesticides, colorants azoïques, formaldéhyde, métaux
lourds, chlore…) dans les produits finis et
tout au long du cycle de vie du produit (règlement REACH, labels écologiques…).
• Limiter les déchets à toutes les étapes
de fabrication.
INTERVIEW
Christophe Lambert
Vice-Président de l’UIT, en charge des
Affaires Industrielles.
PDG de TDV Industries.
UIT vice-president in charge of
Industrial Affairs.CEO of TDV Industries.
Notre filière textile-habillement
construit son avenir et son développement sur des valeurs
matérielles et immatérielles à
renforcer. Plusieurs modèles
économiques distincts cohabitent au sein de l’UIT. Les industriels textiles de l’UIT proposent un modèle économique,
qui permet une transformation
textile, au cœur du Marché final auquel s’adresse la filière.
La pérennité du textile européen passe-t-elle par la croissance ?
Oui, et la croissance passe par
la redynamisation d’un tissu industriel européen qui garantisse emplois et pouvoir d’achat.
Le concept de réindustrialisation réapparaît dans certains
nouveaux postulats intégrés
dans les politiques économiques occidentales. Le Japon
en prend la voie, pour protéger la rentabilisation de ses
brevets, les USA pourrait les
imiter demain, l’Europe après
demain.
Certains économistes de renom, se basant sur des motifs
liés à l’épuisement des res-
13
sources mondiales en énergies
non renouvelables, évoquent
d’ailleurs d’ores et déjà de nécessaires relocalisations industrielles.
Comment se différentier
durablement ?
Performante, fiable, innovante,
notre activité doit se construire
socialement responsable.
Toute la filière textile-habillement, j’en suis persuadé, doit
donc participer dès maintenant
à la création de plus-values
sociales, environnementales et
culturelles.
nent et la concurrence fait rage
à chaque maillon. Elle ne doit
sans doute pas nous empêcher de construire l’ensemble
de la chaîne au service de nos
clients finaux et du renforcement de nos entreprises textiles. Au final, nous ne pouvons
que tous nous rejoindre sur
l’intérêt de tirer notre activité
vers le haut.
Our textile-apparel industry is
constructing its future and its
development on a number of
material and immaterial values that need to be reinforced.
Several distinct economic
models coexist within the UIT
(Union des Industries Textiles). The textile manufacturers
which belong to the UIT offer
an economic model, which allows textiles to be transformed,
within the end market targeted
by the sector.
Is growth the key to safeguarding the long-term future of European textiles?
Elle devra très vite, par conviction, par obligation et par intérêt modérer son empreinte
écologique depuis l’amont jusqu’à l’aval.
Yes, and the key to growth is to
re-establish the dynamism of
Europe’s industrial fabric which
guarantees employment and
spending power.
Le fabricant de tissus doit permettre, à ses clients, de trouver
et de s’approprier, pour leur offre propre, tout ce que leur demande le marché : constance
qualitative, traçabilité complète,
proximité et réactivité, sécurisation et garanties éthiques,
contribution forte au Développement Durable….
The concept of re-industrialisation is reappearing in a number
of new postulates integrated
into Western economic policies. Japan is using this method to protect the profitability of
its patents, the USA is likely to
mirror this move and Europe
will follow suit.
Nos stratégies nous appartien-
A number of renowned economists are starting to talk about
the necessity of industrial relocalisation, basing their theories
on motives linked to the exhaustion of worldwide resources in non-renewable energies.
How can we differentiate ourselves in the long-run?
Effective, reliable and innovative, our activity needs to establish itself as socially responsible.
I’m convinced that the textile-apparel sector as a whole
needs to participate, without
delay, in creating social, environmental and cultural benefits.
Very soon, it will be forced whether on the basis of convictions, obligations or perceived
interest - to reduce its ecological impact from upstream
through to downstream.
Fabrics manufacturers need
to offer their customers everything that the market demands
and allow them to appropriate
these elements into their own
offer: consistent quality, full
traceability, proximity and reactivity, security and ethical guarantees, a strong contribution to
Sustainable Development….
Our strategies belong to us
and although we are assailed
by competitors every step of
the way, they shall not prevent us from constructing the
whole chain to help serve our
end customers and reinforce
our textile companies. At the
end of the day, we cannot fail
to agree on the importance of
driving our business activities
onwards and upwards.
• Créer de nouveaux process moins
gourmands en eau, en énergie, en matières premières non renouvelables.
• Intégrer le management de la qualité,
de l’environnement et du social (normes
ISO 9001, ISO 14000, SA 8000, AA
1000…).
• Améliorer les conditions d’hygiène et
de sécurité des travailleurs.
• Adopter un comportement social responsable vis-à-vis de l’ensemble de ses
parties prenantes, et notamment de ses
sous-traitants et fournisseurs (exigences
basées sur les textes de l’OIT, sur la
Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme, et sur la convention des Nations unies sur les droits des enfants…).
• Contribuer au développement de
l’économie de sa région au travers de
ses emplois, de ses impôts et des commandes aux entreprises locales…
• Transformer les contraintes en avantages.
• Privilégier le "mieux disant" sur le "moins
disant".
Face à une concurrence internationale
exacerbée, à des législations sociales
très avancées et à des réglementations
environnementales très contraignantes,
le développement durable est désormais devenu, en Europe et notamment en
France, une réalité incontournable et un
puissant levier de développement car il
répond aux aspirations de notre société.
Non seulement parce que le consommateur fait de plus en plus attention aux
valeurs intrinsèques des produits (les
produits que j’achète sont-ils bons pour
ma santé, pour ma sécurité ? Ont-ils été
fabriqués dans des conditions éthiques
correctes ? …), mais aussi parce que la
plus-value sociale ou environnementale
justifie un prix plus élevé. Le véritable défi
des entreprises est aujourd’hui d’atteindre l’équilibre entre la performance et la
responsabilité pour maintenir leur place,
leur utilité, leur légitimité en tant qu’acteurs économiques.
Une protection de la création
plus efficace
Lutter contre la contrefaçon
Une nouvelle fois, les dernières statistiques publiées par les douanes françaises
ont révélé une hausse de 6,4% du nombre des saisies d’articles contrefaisants en
2006 à l’entrée sur le territoire français
(6 millions d’articles saisis contre 5,5 millions en 2005). Les produits du textilehabillement (vêtements, accessoires du
vêtement, linge de maison) représentent
encore 15% sur l’ensemble des saisies.
La Chine demeure le principal pays de
production des contrefaçons. Rappelons
qu’il est recommandé aux entreprises
textiles de déposer, à titre préventif, une
demande d’intervention auprès des services douaniers.
Protéger ses droits de propriété
industrielle
L’ensemble des entreprises textiles, y
compris les PME, doit faire les démarches
nécessaires pour protéger ses droits de
propriété industrielle : marques, dessins
et modèles (possibilité d’un dépôt simplifié
et moins onéreux mais valable 3 ans) et
brevets au niveau national, européen
ou international. Il existe notamment la
possibilité de protéger une marque ou un
dessin et modèle dans les 27 pays de l’UE
au moyen d’un seul dépôt directement
auprès de l’Office de l’Harmonisation
du Marché Intérieur (OHMI) à Alicante
ou par l’intermédiaire de l’INPI. Il est
intéressant de préciser qu’il existe le dessin
et modèle communautaire non enregistré
qui assure une protection aux entreprises,
sans aucune formalité, mais limitée à 3 ans.
Toutes ces formalités entraînent des coûts
que les entreprises, et en particulier les
PME, doivent intégrer dans leur stratégie
budgétaire, notamment dans le cadre du
CIR.
Harmoniser et renforcer
les législations aux niveaux
européen et international
La législation française, qui repose
sur le code de la propriété
intellectuelle modifié de
façon substantielle par
la loi du 5 février
1994, est l’une des
meilleures
du
monde ; ce qui
n’est pas toujours le cas
dans d’autres
pays européens
et
chez certains pays
tiers comme la Chine. La situation devrait
évoluer, au niveau européen, avec la
transposition de la Directive européenne
du 29 avril 2004 (Directive 2004/48/CE
du P.E. et du Conseil relative au respect
des DPI) dans l’ensemble des 27 pays de
l’UE qui assurera un niveau équivalent de
protection de la propriété intellectuelle
au sein du marché intérieur.
DYNAMIQUE
DES MARCHÉS
L
E COMMERCE MONDIAL
de textile-habillement continue de progresser alors que
les flux à l’intérieur des zones préférentielles ont tendance
à décliner du fait de la poussée de l’Asie.
L’internationalisation des entreprises françaises se poursuit
et l’organisation professionnelle textile accompagne ce
mouvement.
Un commerce mondial en croissance
qui voit la part de l’Asie se conforter
Le commerce mondial d’articles de textile-habillement (chapitres 50 à 63 du SH) continue
à croître à un rythme soutenu (+5% en 2005 selon l’OMC). La fin des quotas au 01/01/05
n’a pas cependant conduit à un accroissement spectaculaire car les exportations des pays
en développement dépendent essentiellement de l’évolution du pouvoir d’achat aux EtatsUnis, dans l’UE et au Canada (plus de 50% des importations mondiales d’habillement).
La Chine conforte son statut de 1er exportateur mondial (24%) suivie par l’UE, Hong Kong,
la Turquie, le Mexique…
L’Asie accroît fortement ses performances de premier fournisseur de l’UE grâce à un dollar toujours faible et une spécialisation textile confortée par des investissements toujours
très significatifs.
L’UE a vu son déficit commercial s’approfondir en 2006 du fait d’un regain d’importations
de vêtements. La France enregistre également une détérioration du solde de sa balance
commerciale.
INTERVIEW
Dominique Jacomet
Vice-Président de l’UIT, en charge
des Affaires Internationales.
Membre du Board d’Euratex.
Membre du Directoire de Devanlay.
UIT vice-president in charge of
international affairs.
Member of Euratex’ Board.
Member of Devanlay’s Executive Board.
Quelles ont été les évolutions
les plus marquantes du
commerce mondial textilehabillement en 2006 ?
S’agissant des échanges, on
constate une dynamique de
croissance,
principalement
portée par l’Asie, et notamment par la Chine qui a encore
conforté son rang de premier
exportateur mondial. L’Union
européenne, pénalisée par
une poussée des importations
d’habillement, a vu son solde
commercial se détériorer alors
que ses exportations progressent sur les pays émergents en
dépit du niveau élevé de l’euro.
Sur le plan des négociations
multilatérales, les négociations
du Cycle de Doha ont été suspendues en juillet et les écarts
demeurent importants entre
les positions des principales
puissances commerciales tant
sur l’agriculture que sur les produits industriels. Cette pause
du multilatéralisme relance les
accords de libre-échange du
côté de l’Union européenne
(Mercosur, Conseil de coopération du Golfe, Inde, Corée du
Sud, Asean…).
Comment les entreprises
françaises ont-elles tiré parti
de cette situation ?
techniques ont également tiré leur épingle du jeu. Mode, luxe,
technologie, développement durable, l’industrie française utilise tous ces atouts pour séduire ses clients parce qu’elle est
une industrie créative. En 2006, les exportations des adhérents de l’UIT ont progressé.
What were the most important developments in the worldwide textile-apparel trade in 2006?
We’ve observed dynamic growth in trade, principally driven by
Asia, and China in particular, which has reinforced its position
as the world’s number one exporter once again. Penalized by
a surge in apparel imports, the European Union has watched
its trade balance deteriorate, while exports to emerging countries increased, despite the high level of the euro.
As regards multilateral negotiations, the Doha Round trade
Elles continuent leurs muta- talks were suspended in July and major discrepancies persist
tions et parachèvent, pour cer- between the positions of the main commercial powers, as retaines, leurs restructurations gards both agriculture and industrial products. Time-out from
avec un transfert de produc- multilateral progress has given fresh impetus to free-trade
tion dans des pays aux coûts agreements involving the European Union (Mercosur, Gulf
de revient industriels attractifs Cooperation Council, India, South Korea, Asean, etc.).
qu’ils soient proches ou lointains. Les équipes commer- How did French companies make the most of this situation?
ciales s’internationalisent. Les
réseaux d’agents se densifient. They continue to develop and a number of them are finalizLa participation aux salons in- ing new organisational structures, transferring production to
ternationaux en France et à countries which offer attractive industrial costs, whether close
l’étranger s’accroît et contri- at hand or further afield. Commercial teams are increasingly
bue au rayonnement du textile international, networks of agents are ever more concentrated.
français dans le monde.
More and more companies are participating at international
trade shows in France and abroad, contributing to promoting
the reputation of French textiles throughout the world.
Y a-t-il une demande pour les
produits français ?
Oui, indéniablement. Cette demande concerne, au premier
chef, les marques à forte notoriété de prêt-à-porter notamment féminin, de lingerie, et de
linge de maison. Elle émane
aussi bien des pays riches
(Etats-Unis, Japon…) que des
pays émergents (Russie, Chine,
Inde, Brésil, Emirats et Arabie
Saoudite…) Mais, les producteurs de tissus et de textiles
Un statu quo en matière
de protection
Les négociations du Cycle de Doha (OMC)
ont été suspendues en Juillet 2006, du fait de
désaccords persistants entre l’UE, les EtatsUnis et les pays du G20. Les discussions ont
fait l’objet d’une relance politique en Février
2007 mais l’accord-cadre sur les modalités
annoncées à Hong Kong (décembre 2005)
n’a cependant pas pu être finalisé. La négociation sur les produits non agricoles achoppe
toujours sur plusieurs sujets :
• niveau des coefficients à appliquer,
• modalités d’une mise en exception des produits sensibles,
• compensation à apporter aux pays préférentiels.
D’où le maintien d’un niveau de droits de
douane élevé dans le monde (hors UE et Japon).
Is there demand for French products?
Yes, undeniably. There is mainly a demand for high-profile
ready-to-wear brands, principally ladies’ clothing, lingerie and
household linen. This involves both rich countries (the US, Japan, etc.) and emerging countries (Russia, China, India, Brazil,
the United Arab Emirates and Saudi Arabia, etc.). However,
technical textiles and fabrics producers have also played their
cards well. Resolutely creative, French industry is relying on
its key strengths - fashion, luxury, technology and sustainable
development - to seduce customers. UIT members’ exports
increased in 2006.
16
instruments de défense commerciale. Cette consultation vise à évaluer la nécessité
de modifier les procédures actuelles en
matière d’antidumping, d’anti-subvention
et de clause de sauvegarde. Plusieurs
propositions dangereuses sont contenues
dans le questionnaire (modification du
seuil de représentativité, test de l’intérêt
communautaire préalable à l’enquête…).
Une internationalisation
croissante des entreprises
de textile-habillement
Les entreprises textiles françaises poursuivent leur mouvement d’internationalisation. Leur taux d’exportation(1) s’établit en
moyenne à 40%.
Pour la première fois depuis 2000, les
exportations textiles ont progressé en
2006 de 2% dont une augmentation de
3% vers les pays de l’UE 25 et de 1% vers
les pays hors UE 25.
Les opérations de délocalisation de la
production se sont poursuivies et quelques entreprises ont noué des partenariats stratégiques avec des entreprises
asiatiques (Inde, Pakistan ou Chine).
L’avenir des règles
d’origine préférentielle
La Commission européenne a publié un
Livre vert sur l’avenir des règles d’origine
dans les régimes préférentiels. Elle pour1)
17
Rapport entre les exportations et le chiffre d’affaires hors taxes (SESSI).
suit les objectifs suivants :
• Simplification des règles d’origine,
• Meilleure efficacité des procédures de
gestion et de contrôle,
• Meilleur suivi du respect de leurs obligations par les pays bénéficiaires.
Cette réforme des règles d’origine
concerne dans un premier temps le régime préférentiel dans le cadre de l’accord
UE/SPG mais elle a vocation à s’étendre
à l’ensemble des régimes préférentiels.
Dans la filière, l’obtention de l’origine
préférentielle serait basée sur un critère
de Valeur Ajoutée plutôt que sur des critères d’ouvraison.
La Commission européenne
lance une consultation sur
les instruments de défense
commerciale (IDC)
La Commission européenne a lancé en
décembre 2006 une consultation sur les
La mobilisation des secteurs industriels
(acier, minerais et métaux non ferreux,
chimie, plasturgie, textile…) utilisant ces
procédures pour lutter contre des pratiques commerciales déloyales est donc
très forte tant au plan national qu’au
plan communautaire pour contrecarrer
toute dénaturation des IDC.
La politique d’accès
au marché de l’UIT
L’organisation professionnelle textile relaie
les préoccupations de ses membres en
matière d’accès aux marchés. En coordination avec Euratex, elle a continué à
dénoncer les obstacles tarifaires et non
tarifaires qui persistent sur des marchésclients importants ou en croissance. Ce
travail d’identification des obstacles prend
une dimension particulière pour l’Inde, la
Corée du Sud et les pays de l’ASEAN(2)
alors que la Commission européenne envisage de lancer en 2007 des négociations d’accords de libre-échange.
Sur le plan opérationnel, l’UIT offre à
ses membres depuis le 01/04/06 l’accès
à une antenne de services à Shanghai
2)
Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam.
(China Europe Textile Alliance) qu’elle
partage avec ses homologues en Allemagne, en Suisse et en Autriche. Compte
tenu d’une première année d’exercice satisfaisante, une structure similaire pourrait
être installée à Moscou d’ici le 01/01/08
avec les mêmes partenaires.
Des actions à l’export ciblées
et offensives
Le développement à l’exportation constitue l’une des préoccupations majeures
de la Profession et a mobilisé tous les
opérateurs, partenaires de l’UIT : Eurovet,
Première Vision, Espace Textile, Tisslaine,
qui ont mené un nouveau programme
d’actions renforcé en 2006 dans le cadre des PASES, sous la coordination de
l’UIT et avec le soutien d’Ubifrance.
Les multiples actions réalisées par secteurs de produits ont été concentrées sur
les pays prioritaires très porteurs ou de
nouveaux marchés émergents à fort potentiel :
Italie
Février et Septembre 06 : Pavillons français à Moda In (Milano Unica).
Russie / Roumanie
Mars 06 : Pavillons français à Intertstoff
Rossija - Moscou.
Juillet et Septembre 06 : Missions
commerciales tissus ameublement Moscou.
Octobre 06 : Lancement de Première
Vision Moscou.
Octobre/Novembre 06 : Missions commerciales tissus habillement - Bucarest.
USA
Janvier et Juillet 06 : European Preview
- New York.
Avril et Octobre 06 : Pavillons français
au Los Angeles Textile Show.
Chine / Inde
Février et Mars 06 : Smatchindiatex,
mission européenne.
Avril et Octobre 06 : Première Vision
Shanghai.
Mai et Novembre 06 : Séminaires d’information.
Juillet et Septembre 06 : Missions en
Chine (dont 1 textiles techniques).
Octobre 06 : Lancement Shanghai
Mode Lingerie.
INTERVIEW
Etienne Wibaux
Vice-Président de l’UIT, en charge
des Nouvelles Technologies.
Président de l’IFTH et de Subrenat.
UIT vice-president in charge
of New Technologies.
CEO of the French Textile
and Apparel Institute (IFTH)
and Subrenat.
On constate une légère embellie
en France du marché en 2006.
Comment expliquez-vous cette
tendance ?
Face à une concurrence internationale toujours plus forte du commerce, un véritable changement
culturel s’opère, accompagné de
nouvelles méthodes. Le travail en
réseau s’est mis en place depuis
quelques années, a stimulé la
recherche et s’intensifie dans le
cadre du 7ème PCRD. Il se vérifie
au niveau des projets développés
dans les pôles de compétitivité
(dont les pôles textiles : Techtera,
Up-Tex et Fibres Naturelles Grand
Est) et le R2ith. De plus, l’évolution des méthodes de travail a
permis aux entrepreneurs du secteur textile, grâce au concours de
la région, de l’Etat et de l’Europe,
des universités, des centres de
recherche et de technologie d’entrer dans l’ère du savoir et de la
connaissance.
Quelles sont les conditions de
succès du textile de demain et
quels sont les principaux axes
de développement privilégiés par
l’IFTH ?
La définition de nouveaux marchés
cibles, qui ne sont plus purement
habillement et linge de maison,
over the last few years which
have stimulated research and
these have been developed further within the framework of the
European Platform and preparations for the 7th FRDP. This can
be seen at the level of the projects developed by competitiveness clusters (including the textile-focused Techtera, Up-Tex
and Fibres Naturelles Grand Est)
and the R2ith. Moreover, changes in working methods have allowed professionals in the textile
sector - with the help of regional,
national and European bodies,
universities, research and technology centres - to enter a new
era of knowledge and expertise.
pourrait se décliner sous le nouveau concept plus large du “génie
textile”. Ils sont constitués, par
exemple, des axes du transport
(automobile, aéronautique, ferroviaire, maritime), de la santé (ser- What are the conditions for sucvice hospitalier, aide à la personne, cess for tomorrow’s textiles and
hygiène & cosmétique), du bâti which are the key areas of devel(bâtiment, décoration, génie ci- opment favoured by the IFTH?
vil)... ce qui favorise le lancement
The definition of new target marde travaux transversaux novakets which are no longer purely
teurs. Les nouveaux enjeux sont,
focused on apparel and houseaujourd’hui, de développer des hold textiles could be translated
textiles fonctionnels qui, dans ces into a new, wider concept of
secteurs, apporteront confort et “textile engineering”. This would
bien-être (du corps, dans l’espace, involve domains relating to
dans l’habitat) ou polysensorialité transport (automotive, aeronau(esthétique, toucher, odeurs) par tic, rail, maritime), health (hosexemple, en prenant compte des pitals, personal care, hygiene
besoins de la personne, de l’in- &
cosmetics),
construction
dividu dans son environnement (buildings, interior design, civil
particulier. Les champs de déve- engineering) for example and
loppement sont considérables et encourages the launch of innoprometteurs d’avenir.
vative transversal projects. The
new challenges are to develop
functional textiles which will ofWe noticed a slight improvefer these sectors comfort and
ment in the french market in
well-being (for the body, space
2006. How do you explain this
or dwelling) or polysensoriality
new trend?
(aesthetic, touch, fragrances) for
Faced with ever stronger inter- example, taking into account the
national competition in trading, needs of the person, the individa veritable cultural change is ual in their specific environment.
taking place, accompanied by There is considerable scope for
new strategies. Networked col- development which augurs well
laborations have been set up for the future.
18
LA FRANCE EN CHIFFRES
L’INDUSTRIE TEXTILE EN 2006
Source : Sessi/UIT (entreprises de plus de 20 personnes)
Entreprises
Emplois
dont salariés Ouvriers : 53%
Salariés ETAM : 34%
Salariés Cadres : 13%
Chiffre d’affaires (millions d’€)
Exportations (millions d’€)
Investissements (millions d’€)
947
86 070
45 617
29 264
11 189
14 600
8 400
330
EXPORTATIONS
TEXTILES EN 2006
8,4 milliards d’€
19
RÉPARTITION DES SALARIÉS TEXTILES
PAR RÉGION EN 2006 - Source : Forthac
Rhône-Alpes
Nord-Pas-de-Calais
Ile-de-France
Champagne-Ardenne
Alsace
Auvergne
Picardie
Lorraine
Pays de la Loire
Midi-Pyrénées
Bourgogne
Centre
Bretagne
Languedoc-Roussillon
Provence-Côte-d’Azur
Basse-Normandie
Aquitaine
Haute Normandie
Poitou-Charentes
Franche-Comté
Limousin
TOTAL
Nombre
de salariés
Part en %
du total
18 787
16 501
6 356
5 652
4 826
4 285
4 237
3 816
3 703
3 654
2 681
1 833
1 825
1 384
1 167
1 153
991
983
944
818
474
86 070
22%
19%
7%
7%
6%
5%
5%
4%
4%
4%
3%
2%
2%
2%
1%
1%
1%
1%
1%
1%
1%
100%
DIX PREMIERS PAYS
P
CLIENTS DE LA FRANCE
IMPORTATIONS
IM
TEXTILES
TEX
EXTILES EN 2006
12,6
12
2,6 milliards d’€
DIX PREMIERS PAYS FOURNISSEURS DE LA FRANCE
(en
n millions d’€) - Source : UIT/Douane
(en millions d’€) - Source : UIT/Douane
LES
MARCHÉS
29,3
mrds d’€
CONSOMMATION TEXTILE-HABILLEMENT EN 2006
(en millions d’€) - Source : IFM
PRÊT-À-PORTER FEMME PAR CIRCUIT
DE DISTRIBUTION EN 2005 (en % des valeurs)
Source : IFM
ÉVOLUTION DES PRIX À LA CONSOMMATION / MARCHÉS
Source : Euratex
2003
2004
2005
Prêt-à-porter femme
-4%
-5,2%
-3,4%
Petites pièces femme
-4%
-8,7%
+1,1%
Lingerie femme
-1,9%
0%
-0,9%
Prêt-à-porter homme
+1,1%
-6,2%
-0,5%
Petites pièces homme
-3,9%
+1,3%
-3,2%
Total habillement
-2,2%
-4,4%
-2,3%
LINGERIE FÉMININE PAR CIRCUIT DE DISTRIBUTION
EN 2005 (en % des valeurs)
Source : IFM
20
R&D ET INNOVATION
L’INNOVATION TEXTILE EN FORTE
CROISSANCE CHEZ OSEO EN 2006
LA PLATEFORME TECHNOLOGIQUE EUROPÉENNE
DU SECTEUR
• 96 projets textiles approuvés en 2006 contre 90 en 2005.
• Organisée et pilotée par EURATEX, organisation européenne
du secteur textile-habillement à Bruxelles.
• 315 décisions positives d’Oseo entre 2003 et 2006 et 30 Moi d’euros
d’appui financier dont :
- 40% de projets "développement",
- 32% de projets "faisabilité",
- 25% d’aides au recrutement de personnels hautement qualifiés,
- 71% du total des projets s’effectuent avec des partenaires, dont
24% avec l’IFTH et 16% avec un laboratoire public.
• 50% des projets concernent les textiles innovants / très innovants :
transports/loisirs/médical/protection/bâtiments.
• 2 régions textiles en tête : Nord-Pas-de-Calais / Rhône Alpes.
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE PROJETS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ
Source : OSEO
2004
2005
• 3 grands domaines d’action :
- Vers la production "customisée",
- Vers les nouvelles applications textiles,
- Du produit standard au produit spécifique à
valeur ajoutée.
• 9 groupes thématiques européens, associant
55 entreprises françaises, ont travaillé en 2006.
• 1 agenda stratégique européen de Recherche
créé en 2006 pour le secteur.
• 1 ERA-NET textile créé en 2006.
• 4 collaborations cross-sectorielles lancées
en 2006/2007 :
- Manufuture TP (Manutex),
- Suschem (chimie-biochimie),
- Sécurité industrielle,
- Construction et offre d’eau.
2006
TROIS PÔLES TEXTILES
DE COMPÉTITIVITÉ
• 3 régions textiles mobilisées :
Nord-Pas-de-Calais – UP-TEX, Rhône-Alpes
– TECHTERA et Grand Est – FIBRES.
• 3 pôles textiles animés et pilotés par des
professionnels.
• + 10 projets lancés/labellisés en 2006/2007 : de la
customisation du produit textile au nanomatériau textile.
• + 120 entreprises textiles et d’autres secteurs impliqués
dans les projets.
• 3 coopérations européennes en cours de finalisation.
22
LE TEXTILE / HABILLEMENT EUROPÉEN
PANORAMA DE L’INDUSTRIE EUROPEENNE
DE TEXTILE / HABILLEMENT EN 2005
Source : Euratex
Entreprises
92 511
Emplois (000 personnes)
2 013,3
Source : IFM
France
Allemagne
Chiffre d’affaires (milliards d’€)
160,1
Investissements (milliards d’€)
4,8
Royaume-Uni
Investissements (% du CA total)
3%
Italie
CA Export (% du CA total)
23,1%
ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION INDUSTRIELLE
DE FIBRES TEXTILES EN EUROPE (000 tonnes)
Source : CIRFS
23
TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN DE
LA CONSOMMATION D’HABILLEMENT (en valeur)
2005/2004
2006/2005
2007/2006
-0,1%
1,1%
0,8%
-2%
0,5%
-0,5%
3%
2,5%
2,5%
0,4%
0,7%
0,5%
Espagne
4,4%
3%
2,5%
Moyenne des 5 pays
0,8%
1,4%
1%
PART DE MARCHE DE LA DISTRIBUTION EN RESEAU EN 2005
Source : IFM
Investissement
total de l’UE
3 169
millions d’€
ÉLECTRICITÉ : PRIX MOYEN UNITAIRE EN 2005 (cts d’€ / kWh)
Source : Euratex
GAZ : PRIX MOYEN UNITAIRE EN 2005 (cts d’€ / kWh)
INVESTISSEMENTS TEXTILES DE L’UE EN 2005
Source : Euratex
RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS MONDIAUX EN 2005
Source : IFM
Source : Euratex
EUROPE
Filature : 3%
Tissage : 9%
AMÉRIQUES
M
QUES
S
Filature
ture
ure
re
e : 1%
1
Tissage : 3%
AFRIQUE
Filature : <1%
Tissage : 1%
CHINE
Filature : 64%
Tissage : 61%
INDE
Filature : 13%
Tissage : 9%
ASIE-OCÉANIE
Filature : 19%
Tissage : 17%
Livraisons en nombre de machines installées / ITMF 2005.
Filature traditionnelle : fibres courtes-tissages, métiers sans navette.
24
LE TEXTILE / HABILLEMENT EUROPÉEN
EXPORTATIONS TEXTILES DE L’UE À 25
MAILLE ET CHAÎNE & TRAME (millions d’euros)
Source : IFM
2004
2005
IMPORTATIONS TEXTILES DE L’UE À 25
MAILLE ET CHAÎNE & TRAME (millions d’euros)
Source : IFM
2006
2004
2005
2006
22 mrds d’€
+3%
22 mrds d’€
+9%
EXPORTATIONS D’HABILLEMENT DE L’UE À 25
MAILLE ET CHAÎNE & TRAME (millions d’euros)
Source : IFM
2004
2005
Source : IFM
2004
2006
15 mrds d’€
+8%
25
IMPORTATIONS D’HABILLEMENT DE L’UE À 25
MAILLE ET CHAÎNE & TRAME (millions d’euros)
2005
2006
59 mrds d’€
+11%
COMMERCE MONDIAL
LES GRANDS FLUX COMMERCIAUX DE TEXTILE EN 2005
Source : OMC / IFM
ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION MONDIALE DE LAINE,
DE COTON ET DE FIBRES CHIMIQUES (000 tonnes)
Source : CIRFS
1,7 Mds $
4,9 Mds $
19,1 Mds $
30,2 Mds $
ASIE
45,6 Mds $
+5%
Ö
Ö
Ö
Ö
Ö
AMÉRIQUES
14,5 Mds $
+3%
Ö
6,1 Mds $
EUROPE
69,8 Mds $
-4%
1,6 Mds $
MONDE
203 Mds $
+4%
Les chiffres en milliards de dollars désignent le commerce intra zone (cercles) et inter zones (flèches).
Les pourcentages indiquent le taux de croissance à l’intérieur des zones de 2004 à 2005.
PRINCIPAUX EXPORTATEURS TEXTILES MONDIAUX EN 2005
Source : OMC/UIT
PRINCIPAUX IMPORTATEURS TEXTILES MONDIAUX EN 2005
Source : OMC/UIT
26
UNION DES INDUSTRIES TEXTILES
37/39 rue de Neuilly - BP 121 - 92110 Clichy - France
Tél. : +33 (0) 1 47 56 31 00 - Fax : +33 (0) 1 47 30 25 28
E-mail : [email protected] - Web : www.textile.eu - www.textile.fr