Premier assureur de responsabilité civile médicale en France
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Premier assureur de responsabilité civile médicale en France
Premier assureur de responsabilité civile médicale en France Dossier de presse Février 2012 CONTACTS PRESSE Kaélia Nathalie Cayuela : 04 72 00 35 85 / 06 34 23 05 90 - [email protected] Pauline Garin : 04 72 00 46 54 / 06 98 42 03 57 - [email protected] SOMMAIRE Sham en un clin d’œil p. 03 Sham face aux enjeux d’un environnement complexe p. 05 1. Un système de santé en plein bouleversement 2. L’évolution des établissements de santé 3. L’essor du secteur médico-social 4. Du patient au consommateur de soins 5. La spécificité de l’assurance Responsabilité Civile Médicale 6. Les contraintes de la réglementation Solvabilité 2 Sham, partenaire des acteurs de la santé et du médico-social p. 15 1. Partenaire dans le management des risques 2. Au service des acteurs de la santé, du social et du médico-social 3. Sens et pérennité de l’engagement mutualiste 4. L’expertise d’un spécialiste 5. L’enjeu majeur de la prévention 6. Organisation et ressources humaines 7. Gouvernance 8. Sham, capital investisseur 9. Sham, entreprise engagée Annexes p. 29 Les membres du Conseil d’Administration de Sham Dominique Godet, Directeur Général de Sham Jean-Luc Chassaniol, Président de Sham Les grandes étapes de la vie de Sham Dossier de presse - Sham – février 2012 EN UN CLIN D’OEIL Créée en 1927, Sham est une société d’assurance mutuelle, régie par le Code des Assurances, spécialisée dans l’assurance des risques de l’ensemble des acteurs de la santé, du social et du médico-social : établissements, organisations et professionnels. Sham s’engage à sécuriser l’activité de ses clients sociétaires en leur proposant l’ensemble des solutions - identification, évaluation, prévention, couverture, gestion et indemnisation - nécessaires au pilotage pérenne et optimal de leurs risques. Deux domaines de compétences : • L’assurance des responsabilités, des biens et des personnes, pour les risques professionnels et privés : Responsabilité Civile Médicale et Générale, Multirisques, Construction, Automobile, Pertes financières, Santé, Prévoyance, Épargne-Retraite*, Protection Juridique. • Le conseil et les services en management des risques : Prévention, Formation, Assistance juridique, Assistance communication de crise . Faits et chiffres clés Répartition du chiffre d’affaires 2010 • Plus de 80 ans d’expérience • 270 collaborateurs • 5 947 sociétaires (3 966 personnes morales et 1 981 personnes physiques) • 1er assureur de responsabilité civile médicale FACE AUX ENJEUX France (80 % des établissements publics D’UN / ENVIRONNEMENT 27% des établissements privés) COMPLEXE • Sham assure 2 accouchements sur 3 en en France (50 % de parts de marché) • Sham assure plus de 60 % des lits MCO en France • Sham assure 50 % des maisons de retraite publiques • 290,2 M€ de CA en 2010 (+ 5,5 % par rapport à 2009) • Résultat excédentaire 2010 : 13,2 M€ • Capitaux propres : 171,3 M€ • Charge totale des sinistres 2010 : 251,6 M€ • Provisions techniques : 1 568,7 M€ • Placements : 1 400,5 M€ • Taux de frais généraux / CA : 14,7 % • Marge de solvabilité : 317 % * Via des partenariats. FACE AUX ENJEUX D’UN ENVIRONNEMENT COMPLEXE 1. Un système de santé en plein bouleversement À l’instar de tous les pays développés, la France enregistre depuis plusieurs décennies une progression permanente de ses dépenses de soins et de biens médicaux, qui atteignent aujourd’hui 11 % du PIB, soit plus de 175 milliards d’euros et, en moyenne pour chaque Français, 2 709 € par an (source : IRDES). Répartition des dépenses de santé en 2008 (Source IRDES) Cette évolution a permis une augmentation tout à fait notable de l’espérance de vie dans notre pays : près de 15 ans gagnés depuis 1950. Les explications de cette hausse constante sont plurifactorielles : richesse, évolutions démographiques et épidémiologiques, progrès technique, pratiques des professionnels de santé…, avec une difficulté à hiérarchiser précisément ces facteurs entre eux. Le progrès technique a d’ailleurs des impacts assez contrastés sur les dépenses de santé. C’est un facteur clé de leur augmentation en raison du coût des innovations. Mais il contribue aussi à générer des économies à plus long terme grâce notamment aux techniques de prévention et de dépistage. Que ce soit, donc, sous l’angle du volume global des dépenses de santé, ou encore sous celui du nombre d’emplois relatifs à la production de soins en France (près d’un million), l’environnement de la santé constitue à l’évidence un secteur clé de l’économie française. Avec un taux de progression de ces dépenses compris entre 3 % et 4 % par an ces dernières années en France, leur croissance s’affiche de façon récurrente comme plus rapide que celle du PIB, conduisant de fait à une équation de plus en plus complexe en matière de financement de notre système de santé. L’assurance maladie contribue pour 77 % à la couverture de ces dépenses mais enregistre année après année d’importants déficits, plus de 11 milliards d’euros en 2009 et en 2010 (estimation), deux années certes pénalisées par la baisse des ressources liées à la crise. Cette problématique de financement engage l’ensemble des acteurs de la santé et du médico-social dans une dynamique d’optimisation des dépenses et les décideurs publics dans une recherche urgente de nouvelles sources de financement. Des évolutions qui bouleversent largement organisations et pratiques - pratiques médicales, de management, d’achat - afin de sortir d’un inévitable effet de ciseau entre des dépenses et des besoins d’investissements qui augmentent, et des ressources qui n’augmentent pas aussi rapidement et sont en outre fragilisées en période de crise. Dossier de presse - Sham – février 2012 2. L’évolution des établissements de santé Dans ce contexte, l’hôpital, qui, avec 75 milliards d’euros, représente près de la moitié des dépenses d’assurance maladie, est impliqué au premier chef dans l’évolution globale du système de production de soins. Depuis 2002, trois plans principaux ont ainsi rythmé l’évolution hospitalière, avec successivement le plan Hôpital 2007 puis le plan Hôpital 2012 et enfin la loi dite HPST (« Hôpital, Patients, Santé, Territoire »). Parmi les principales mesures mises en oeuvre, la nouvelle gouvernance hospitalière sous l’œil des ARS et la tarification à l’activité - la T2A - constituent des pivots. En matière de gouvernance, l’évolution essentielle concerne la mise en place des pôles d’activité : les services hospitaliers, qui sont déjà un regroupement d’unités médicales, vont à leur tour se réunir au sein de pôles. Cette nouvelle organisation de l’hôpital répond avant tout à une logique économique, visant à mutualiser les ressources afin d’optimiser les dépenses. De son côté, la T2A vise à médicaliser le financement tout en équilibrant l’allocation des ressources et en responsabilisant les acteurs de santé. Dans une logique très éloignée de celle du budget global qui régissait le fonctionnement de l’hôpital public depuis 1983, ce sont désormais les recettes issues des activités hospitalières qui déterminent les dépenses et non l’inverse. L’objectif affiché de ces réformes est de ramener les hôpitaux publics à l’équilibre budgétaire à l’horizon 2012, les réductions significatives des déficits observées depuis 2008 laissant penser que les choses sont aujourd’hui sur une bonne voie. Dans cet effort de rationalisation des dépenses, tous les fournisseurs sont concernés et la question de l’assurance des risques comme du coût des primes d’assurance ne fait pas exception. Les établissements examinent aujourd’hui ces postes dans une optique de recherche permanente du meilleur coût, avec un recours de plus en plus systématique aux procédures d’appels d’offres. Dossier de presse - Sham – février 2012 6 7 3. L’essor du secteur médico-social Autre phénomène structurel, le développement d’un secteur social et médico-social, souvent situé à la périphérie de l’univers hospitalier. Avec près de 35 000 établissements ou services sociaux et médico-sociaux au sens du Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF), c’est-à-dire des établissements autorisés et tarifés, ce secteur représente aujourd’hui plus de 1,5 million de places. Ces établissements forment un secteur hétérogène, au carrefour de logiques et réglementations sanitaires, fortement encadrées et faisant intervenir des professions réglementées, et de l’univers de l’action sociale où les règles et méthodes de fonctionnement sont plus récentes et les professions concernées issues de la santé ou non. Leur financement est assuré par l’État, les départements, la Sécurité sociale ou les personnes accueillies. Les champs d’implication des établissements sociaux et médico-sociaux sont nombreux et très cloisonnés, au service de populations bien définies selon chaque structure : • aide sociale à l’enfance, • petite enfance handicapée, • enfance handicapée et inadaptée, • handicap mental ou physique des adultes, • personnes âgées dépendantes, • traitement des addictions, • hébergement et réinsertion sociale… En fonction des cas, les prestations proposées peuvent aller de soins de santé intensifs aux apports éducatifs, en passant par la protection sociale, l’assistance technique, l’aide psychologique, l’aide à la décision et la gestion de la vie quotidienne, ou encore l’aide à l’insertion sociale. Le développement de ce secteur est tout particulièrement lié au vieillissement de la population et au recours de plus en plus fréquent au maintien à domicile. La France compte ainsi aujourd’hui près de 1,1 million de personnes de plus de 85 ans, ce chiffre devrait passer à 2 millions dans 10 ans et 4 millions dans 30 ans… dont 1,5 million pourraient être dépendantes et nécessiter une assistance ou un hébergement spécialisé. Compte tenu de sa diversité et de ses enjeux très spécifiques – populations dépendantes, stress au travail pour les personnels, attentes des familles, contexte émotionnel des relations… –, le secteur médico-social exige une approche totalement dédiée de spécialistes en matière de management des risques. Dossier de presse - Sham – février 2012 4. Du patient au consommateur de soins Pour les établissements, le comportement des patients a largement évolué dans le sens d’une exigence toujours plus grande de transparence et d’efficience. Les progrès remarquables de la médecine depuis plusieurs décennies et la guérison de maladies autrefois mortelles avaient entraîné la prééminence du concept de la maladie sur celui du malade. Les besoins psychiques, comportementaux et socioculturels de l’individu ont été, à tort, considérés comme secondaires. Depuis quelques années, un revirement s’est opéré, avec une meilleure prise en considération du statut et des droits du malade. Parallèlement, les progrès de la médecine ont entraîné, de la part du public, une revendication sécuritaire de l’acte médical, d’autant plus forte que des drames sanitaires récents ont provoqué une crise de confiance globale vis-à-vis de la médecine et des médecins. En médecine comme ailleurs, la judiciarisation des relations avec les usagers va croissant, favorisée par la possibilité d’indemnisation, non plus fondée seulement sur la faute, mais parfois sur le risque. La prise en compte de la difficulté de l’acte médical a disparu avec la banalisation de celui-ci par les médias, dans le cadre d’une aversion au risque qui caractérise aujourd’hui l’ensemble de la société. En cela, de plus en plus informé, au fait des évolutions techniques médicales, le patient s’est progressivement mué en un véritable consommateur de soins. Dans l’esprit du public, aléa médical et faute ne font désormais plus qu’un. L’obligation de moyens tend à devenir une obligation de sécuritérésultat avec une extension de la notion de responsabilité médicale. Dossier de presse - Sham – février 2012 8 9 FOCUS – Panorama du risque médical des établissements de santé – édition 2011 Pour la septième année consécutive, Sham publie son Panorama du risque médical des établissements de santé qui rassemble les données de la Responsabilité Civile Médicale (RCM) issues des établissements assurés par Sham. Avec cette initiative, Sham vise à sensibiliser les acteurs de la santé sur la nature et les évolutions des risques liés à leur activité, à les informer sur les causes des accidents médicaux et leur coût, et enfin à partager les constats issus des visites de risques menées par les experts Sham au sein des établissements. L’année 2010 confirme la tendance inflationniste de l’assurance de responsabilité médicale engagée depuis plusieurs années. Jamais les réclamations corporelles enregistrées par Sham sur un an n’ont été aussi importantes, que ce soit en termes de fréquence ou de coût. Pour autant, dans plus de 9 dossiers sur 10, la position défendue par Sham (règlement amiable, absence de responsabilité de l’assuré...) se trouve confirmée à l’issue de la gestion du sinistre. Et la proportion entre les décisions retenant la responsabilité de nos sociétaires (45%) et celles les mettant hors de cause (55%) demeure stable. Chiffres clés du Panorama pour l’année 2010 : • Réclamations liées à des préjudices corporels et matériels : 12 207 pour un coût de 202 M€. • Réclamations liées à des préjudices corporels : 5242 dont 90 % avec une cause médicale pour origine pour un coût de 199,6 M€. • Part issue de la saisine d’une Commission Régionale de Conciliation et d’Indemnisation : 38 %. • Nombre de dossiers corporels et matériels clos : 11 700 dont 4 896 corporels. • Nombre de décisions des juridictions administratives et judiciaires : 898 dont 404 condamnations (responsabilité des établissements retenue). Dossier de presse - Sham – février 2012 5. La spécificité de l’assurance Responsabilité Civile Médicale Le secteur de l’assurance de responsabilité médicale est régi par les spécificités du risque garanti : • Le risque est très concentré sur quelques spécialités, notamment la chirurgie obstétrique. De fait, une très forte segmentation s’effectue par le marché. Le rapport entre la prime pour un généraliste et celle pour un chirurgien peut ainsi aller de 1 à 100. • Le risque est extrêmement volatil, quelques sinistres très graves pouvant rapidement bouleverser les équilibres techniques ; certains sinistres atteignent 7 M€ d’indemnisation en France. • Le risque est dit « long » car une réclamation peut intervenir plusieurs années après l’acte médical et le règlement du dossier se dérouler sur plusieurs années, notamment si l’indemnisation est viagère 10 (ex : les sinistres d’obstétrique). • Le risque est de faible fréquence mais de forte intensité, nécessitant ainsi l’immobilisation de capitaux propres importants. Au début des années 2000, l’assurance de responsabilité médicale a connu plusieurs crises de nature différente, liées à l’aggravation de la jurisprudence et à la montée des réclamations, des débats autour de l’indemnisation de l’aléa thérapeutique. Cette situation a abouti à la mise en place d’un nouveau cadre avec la loi du 4 mars 2002, à l’inflation drastique du coût des sinistres et au désengagement de certains acteurs. Le marché a depuis retrouvé un équilibre, mais celui-ci reste précaire compte tenu de la volatilité et de la hausse permanente des coûts d’indemnisation liée à l’inflation des dépenses de santé et aux revendications croissantes des tiers payeurs. La fréquence des demandes d’indemnisation augmente aujourd’hui de 5 % par an environ, alors que l’inflation des indemnisations a atteint 34 % sur les 5 dernières années. Dossier de presse - Sham – février 2012 11 Chiffres clés sur le marché de la Responsabilité Civile Médicale (RCM) • En 2009, le marché de l’assurance de responsabilité civile médicale en France s’élève à 478 M€. • Les primes se répartissent à raison de 60 % pour les établissements de santé et 40 % pour les professionnels de santé. • La RCM représente 15 % de la responsabilité civile dans son ensemble (cette dernière totalisant à peine 5 % de l’assurance non-vie en France). • Deux types d’acteurs coexistent sur le segment de la RCM : des mutuelles spécialisées pour qui elle constitue l’activité de base, telle Sham, et des assureurs généralistes pour lesquels la RCM représente une activité marginale. • On recense en France près de 12 000 réclamations suite à des actes médicaux (pour 500 millions d’actes et 25 millions d’hospitalisations), dont un quart à un tiers donnent lieu à une indemnisation. Dossier de presse - Sham – février 2012 FOCUS - Sham et la réforme de la Responsabilité Civile des professionnels de santé Dans la foulée des rapports de Gilles Johanet de juillet 2010 et janvier 2011, les pouvoirs publics s’étaient engagés à mettre en place un dispositif permettant de répondre aux inquiétudes des professionnels de santé, en ce qui concerne le risque d’un recours de l’ONIAM à leur encontre, en cas d’insuffisance des montants de leur garantie d’assurance responsabilité civile professionnelle ou en cas de réclamation postérieure à l’expiration de celle-ci. Le vote en juillet dernier, de la proposition de loi Fourcade avait conduit à l’élaboration d’un dispositif de mutualisation du risque. Il répondait à l’inquiétude des professionnels sur le risque d’épuisement des montants de garanties d’assurance sans remettre en question l’offre apportée par les assureurs. Car ce fonds de garantie, géré par la Caisse Centrale de Réassurance (CCR), prenait le relais des assureurs uniquement en cas de sinistre dépassant 8 millions d’euros. Mais dans sa décision du 4 août 2011, le Conseil Constitutionnel a censuré plusieurs dispositions de la loi Fourcade, et notamment le dispositif de mutualisation des risques pour des raisons de forme (cavalier législatif). Prenant acte de la décision du Conseil Constitutionnel, le gouvernement avait aussitôt indiqué que les dispositions annulées seraient à nouveau soumises au Parlement à l’occasion de l’examen des textes financiers de l’automne 2011 pour une application au 1er janvier 2012. C’est chose faite avec l’article 60 du projet de loi de finances pour 2012 qui reprend le principe d’un fonds de garantie, géré par la CCR, et alimenté par une contribution forfaitaire des professionnels de santé libéraux (comprise entre 15 et 25€), pour couvrir leur responsabilité civile en cas d’épuisement des montants de garantie d’assurance obligatoires, ainsi qu’en cas d’expiration de la garantie subséquente de 10 ans. Sham se félicite de l’émergence de ce dispositif et tient à préciser qu’elle avait devancé l’action des pouvoirs publics. En effet, la mutuelle avait entendu les doléances des professionnels de santé et apporté sa réponse en relevant dès le 1er janvier 2011 les plafonds de garantie de ses contrats à 8 millions d’euros par sinistre et à 16 millions par année d’assurance afin de couvrir les sinistres les plus lourds connus à ce jour, et en proposant la prolongation de leur garantie subséquente. Dossier de presse - Sham – février 2012 12 13 6. Les contraintes de la réglementation Solvabilité 2 Solvabilité 2 demeure un projet significatif pour chaque entreprise d’assurances. La phase de calibration préliminaire des modèles de calculs est maintenant achevée, avec l’analyse des résultats de QIS 5 par l’EIOPA. Les prochaines étapes, structurantes pour Sham, porteront à la fois sur les éléments définitifs de calcul de solvabilité mais également sur la gestion des risques, la gouvernance et la communication des informations au superviseur, comme au public. Un nombre important de précisions reste à venir de la part du régulateur, par le biais de l’EIOPA (European Insurance and Occupational Pensions Authority). Ces précisions pourront intervenir soit avant l’entrée en vigueur de Solvabilité 2, le 1er janvier 2013, soit après par le biais de mesures de transition. Les principaux enjeux à ce jour peuvent être résumés ainsi : • Pilier 1 : le ratio de solvabilité Les règles détaillées relatives au calcul du ratio de solvabilité ne seront pas finalisées avant décembre 2011. Au 31 décembre 2009, avec les règles fixées par le QIS5, Sham affichait un ratio de solvabilité de 146 %. Cependant, les calculs du QIS5 ont fait ressortir un certain nombre d’insuffisances dans les données de calcul de ce ratio. Les Autorités travaillent donc à nouveau sur les méthodes de calcul et sur leur calibrage, notamment pour les risques longs. La modification de ces règles pourrait faire évoluer de façon importante ce ratio, à la hausse comme à la baisse. Il convient également de noter que, compte tenu des modèles actuels, ce ratio de solvabilité est très volatil en raison de sa dépendance aux conditions des marchés financiers et notamment du niveau des taux. • Pilier 2 : la gestion des risques, l’ORSA (système de gestion des risques et de la solvabilité) PARTENAIRE Sham a déjà mis en place un système de Contrôle Interne et enrichit DE cette année avec la DES ACTEURS LAce dispositif SANTÉ mise en place de l’Audit Interne et ce, afin de répondre notamment aux exigences de Solvabilité 2. ET DU auxquels MÉDICO-SOCIAL La Directive prévoit par ailleurs la formalisation des risques est soumise l’entreprise ainsi et la gouvernance que des niveaux de risques. Ce chantier est en cours. Cette formalisation sera la première étape de la mise en place de l’ORSA. • Pilier 3 : la communication aux Autorités de contrôle et au Public À ce stade, le contenu des rapports à destination du public et du superviseur ne sont qu’à l’état de projet. Le nombre d’informations requises est très important. Sham poursuivra son travail de veille sur ces sujets au cours de l’exercice 2011. La Directive Solvabilité 2 votée en 2009 s’enrichit de la Directive Omnibus 2 qui apporte des compléments, notamment sur les mesures de transition. Dossier de presse - Sham – février 2012 PARTENAIRE DES ACTEURS DE LA SANTÉ ET DU MÉDICO-SOCIAL 1. Partenaire dans le management des risques « Notre environnement est en pleine mutation, toutes les lignes bougent », souligne Dominique Godet, Directeur Général de Sham. Soumise à des règles financières toujours plus contraignantes, dans un contexte de crise qui requiert une gestion des fonds toujours plus fine, aux côtés d’établissements hospitaliers eux-mêmes contraints de s’adapter à de nouvelles règles d’organisation et de gestion, face à des patients toujours plus exigeants et intolérants au risque… Sham tire sa force de sa connaissance pointue du marché et de la gestion des risques – de son expérience donc – et de sa particularité – son statut de société d’assurance mutuelle : « Nous n’avons pas d’objectif de rentabilité autre que celui de conforter notre niveau de solvabilité », rappelle Dominique Godet. Créée pour proposer des solutions d’assurance inédites à des professionnels de santé qui en étaient démunis, au fil du temps, Sham a évolué pour proposer aujourd’hui aux acteurs de la santé et du médico-social de sécuriser leur activité. C’est-à-dire leur proposer l’ensemble des solutions – identification, évaluation, prévention, couverture, gestion et indemnisation – nécessaires au pilotage pérenne et optimal de l’ensemble de leurs risques. Partenaire dans la durée, partenaire dans la difficulté le cas échéant, Sham incarne ainsi pleinement au quotidien sa dimension mutualiste, empreinte de responsabilité et de solidarité, en se positionnant comme un véritable partenaire de performance pour ses clients dans le management de leurs risques. PARTENAIRE DES ACTEURS DE LA SANTÉ ET DU MÉDICO-SOCIAL Dossier de presse - Sham – février 2012 2. Au service des acteurs de la santé, du social et du médico-social L’utilité de Sham, créée en 1927 par des directeurs d’hôpitaux pour les hospitaliers, n’a jamais été démentie. Sham continue d’affirmer son rôle de partenaire global auprès des établissements, organisations et professionnels du secteur. Trois catégories d’acteurs sociétaires : • Des établissements de santé publics, privés à but non lucratif (ESPIC) et commerciaux. • Des établissements médico-sociaux : établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), maisons de retraite, foyers de logement, établissements d’éducation spécialisée, foyers d’hébergement d’enfants ou d’adultes handicapés, établissements de réinsertion professionnelle, établissements et services d’aide par le travail (ESAT), structures 16 de maintien à domicile. 17 • Des professionnels de santé : libéraux exerçant en établissement de santé, praticiens hospitaliers, salariés, personnel infirmier. 3. Sens et pérennité de l’engagement mutualiste Depuis sa création, Sham reste fidèle à son pacte fondateur : pallier les insuffisances du système assurantiel au bénéfice de ses sociétaires. De cet objectif elle a su faire une différence en construisant progressivement une offre élargie qui couvre à la fois l’assurance et le pilotage du risque. Une expertise qui lui permet aujourd’hui de perpétuer son engagement mutualiste en intégrant les PARTENAIRE DES ACTEURS DE LA SANTÉ Fière de ce statut, Sham prône une mise en pratique moderne des valeurs mutualistes. Solidarité, ET DU MÉDICO-SOCIAL compréhension et indépendance encadrent l’activité du personnel. Les équipes sont présentes aux nombreuses évolutions du secteur et de ses acteurs : garantir à ses sociétaires le meilleur service au plus juste prix dans la durée. côtés de leurs clients à toutes les étapes de la gestion de leurs risques, elles s’investissent auprès de leurs interlocuteurs dans le cadre d’une relation de confiance conjuguant proximité au quotidien et fidélité dans le temps. Dossier de presse - Sham – février 2012 4. L’expertise d’un spécialiste Avec plus de 80 années d’existence, Sham a progressivement développé une analyse et une connaissance sans égales des problématiques des acteurs de la santé et du médico-social. Sham construit aujourd’hui son offre autour de deux métiers dont la complémentarité permet un accompagnement optimal des problématiques du risque en santé et médico-social : d’une part, l’assurance des risques professionnels et vie privée (biens et personnes), d’autre part, le conseil et les services en management des risques. Sur ces deux domaines de compétences, Sham a développé un large panel de solutions, lui permettant de se positionner aujourd’hui comme un expert de l’environnement de la santé et du médico-social, avec une offre globale. Assurance des biens et des personnes en matière de risques professionnels et privés : • La responsabilité civile médicale : couverture de la responsabilité des professionnels ou des établissements à l’égard des tiers dans leurs activités de prévention, de diagnostic, de soins et pour l’ensemble de leurs risques d’exploitation. • La protection juridique : prise en charge de la défense pénale de l’établissement, de la protection des collaborateurs dans l’exercice de leurs fonctions, de la défense des intérêts de l’assuré, des frais d’assistance et de représentation dans le cadre d’une procédure amiable ou judiciaire et de la protection des intérêts de l’établissement en cas de litige. • Les dommages aux biens : couverture des biens, y compris le matériel spécifique, contre tous les dommages, avec les garanties multirisques, bris de machine et risques informatiques. • Les pertes financières : couverture des pertes financières consécutives à un dommage aux biens PARTENAIRE • Les assurances de personnes : couvreACTEURS les risques du personnel et laLA prévoyance collective DES DE SANTÉ (accident de travail, maladie, maternité, décès, frais médicaux, hospitalisation…). ET DU MÉDICO-SOCIAL • Il existe également des produits spécifiques tel le contrat Protect’Directeurs qui apporte une assurés. protection personnelle aux directeurs des structures hospitalières ou du secteur médico-social (responsabilité civile personnelle, protection juridique vie professionnelle, assistance psychologique et revenu de substitution). • L’assurance automobile : couverture de la flotte automobile (véhicules de service mais également prêt de véhicule, contrôle sécurité, etc. et garanties d’assistance) et couverture auto-mission (utilisation des véhicules personnels des collaborateurs pour les besoins de l’activité professionnelle). • L’assurance construction : couvre les dommages-ouvrages en cas de construction, aménagement, entretien, garantie décennale, dommages immatériels et aux existants… et tous risques chantier lors de dégâts aux existants, responsabilité civile du maître d’ouvrage. • L’épargne-retraite : ce produit est distribué par sa filiale Sham Services et via des partenariats. Dossier de presse - Sham – février 2012 Conseil et services en management des risques : • La prévention : Sham et ses experts proposent une série de services personnalisés destinés à mieux anticiper et gérer les risques liés à l’activité : élaborer un projet « Qualité et gestion des risques en interne », cartographier les risques, analyser les risques ciblés sur un domaine particulier. • L’assistance juridique : Sham est reconnue pour son expertise juridique et en fait bénéficier ses sociétaires : au-delà du traitement des dossiers, les juristes sont à la disposition des sociétaires pour répondre à toute question relative au droit des assurances, aux responsabilités de l’établissement et des collaborateurs, à la protection juridique. • La formation professionnelle : en lien avec la gestion et la prévention des risques, Sham propose plus de 60 thèmes de formation, en présentiel et e-learning, animés par des spécialistes de la santé et 18 de l’assurance. • La communication de crise : lorsque survient une crise, médiatisée ou susceptible de l’être, la maîtrise des réponses publiques est indispensable pour gérer et limiter les retombées qui peuvent se révéler néfastes pour l’établissement et/ou les praticiens. Grâce à la cellule d’assistance à la communication de crise de Sham joignable 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, les sociétaires peuvent disposer de conseils pour appréhender la gravité de la crise, acquérir les premiers réflexes de communication, apprendre à élaborer des messages circonstanciés ou s’entraîner à la prise de parole devant les journalistes. PARTENAIRE DES ACTEURS DE LA SANTÉ ET DU MÉDICO-SOCIAL Dossier de presse - Sham – février 2012 19 5. L’enjeu majeur de la prévention Piloter le risque, c’est aussi en limiter les sources. Dans l’intérêt de ses sociétaires et surtout dans l’intérêt des patients, Sham déploie toute son énergie pour accompagner ses clients dans la diminution voire la suppression de leur exposition au risque. Ses équipes développent et implémentent ainsi de nombreuses stratégies préventives afin que les acteurs de santé et du médicosocial exercent leur métier le plus sereinement possible. Dans cette perspective, Sham intervient très en amont et propose différents services et approches méthodologiques pour évaluer et maîtriser sur le long terme la charge des sinistres. • Les visites de risques Depuis mars 2005, Sham réalise des visites de risques au sein des établissements pour leur proposer des mesures de prévention afin de faire face aux risques liés à leurs activités de soins. Ces visites d’analyse de risques s’appuient sur des référentiels spécifiques, construits à partir d’une triple analyse : de la sinistralité globale des établissements sociétaires, de la sinistralité liée aux spécialités à risque et enfin, de la sinistralité de chaque établissement visité. • Le Conseil Médical Sham Sham est mobilisée aux côtés des praticiens et des établissements sur le front de la prévention et de la gestion médico-légale. Avec son Conseil Médical, composé de médecins pluridisciplinaires et qui produit des recommandations à l’intention des établissements et professionnels, Sham est particulièrement active en matière de recherche, afin de mieux comprendre l’origine médicale des PARTENAIRE DES ACTEURS DE LA SANTÉ ET DU MÉDICO-SOCIAL dommages. Dans le domaine de l’obstétrique par exemple, ces actions permettent de mieux identifier les dommages résultant de phénomènes anténataux et ceux imputables à une faute médicale lors de la naissance. Cf. Annexes - page 30 : les membres du Conseil Médical Sham. • L’offre conseil « Cartorisk » Sham accompagne les établissements dans l’élaboration de la cartographie de leurs risques : identification et évaluation objective des risques, priorisation des actions à mener à l’aide d’une méthodologie et d’outils d’analyse. L’offre Cartorisk permet d’accompagner chaque établissement de façon personnalisée en s’appuyant sur la réalité du terrain et l’analyse des processus. Engager une telle démarche permet aux établissements de mieux maîtriser les risques de leurs activités et, grâce à cette prévention, de réduire ces risques et d’améliorer la sécurité des patients. Dossier de presse - Sham – février 2012 • Les opérations de mécénat et sponsoring Sham soutient financièrement des initiatives et projets en faveur de la prévention des risques et de l’amélioration de la sécurité des soins, notamment au travers de : l’organisation annuelle des Prix Sham visant à récompenser un établissement sanitaire et un établissement médico-social pour une initiative visant à prévenir les risques ; le sponsoring des Prix de la Communication hospitalière organisés chaque année par la FHF (Fédération Hospitalière de France) ; le sponsoring des Prix de la Communication en Gestion des risques de la SOFCOT (Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique ; le sponsoring des Prix du Collègue National des Gynécologues Obstétriciens Français récompensant les travaux de jeunes gynécologues obstétriciens. 20 • Le site Internet dédié à la prévention et au partage d’expérience 21 Le site www.shamprevention.fr a pour ambition de promouvoir une culture commune de la prévention des risques auprès de l’ensemble des acteurs de la santé et du médico-social, et d’encourager les retours d’expérience. Il propose ainsi des articles médico-juridiques de fond, des actualités, des cas pratiques et donne la parole aux professionnels de la santé. • Le Panorama annuel du risque médical Depuis sept ans, Sham publie les résultats du risque médical des établissements de santé qu’elle assure. Sham entend ainsi sensibiliser les acteurs de santé sur la nature des risques inhérents à leur activité et répondre à leurs interrogations. Elle souhaite également partager, en toute transparence, les constats et recommandations de ses experts afin d’accompagner les établissements et leurs professionnels de la santé dans leurs démarches de prévention. (NB : publication consultable et téléchargeable en ligne sur www.sham.fr) • Sham, organisme de formation professionnelle Sham propose plus de soixante formations dont les thèmes portent, entre autres, sur le droit et les pratiques, la gestion des risques, les assurances, la sécurité-sûreté-environnement... Plus de 60 modules sont accessibles en formation présentielle et 30 en e-learning. Dossier de presse - Sham – février 2012 6. Organisation et ressources humaines Les métiers de l’assurance dans l’univers de la santé, notamment la RC médicale compte tenu de sa complexité, exigent de mobiliser des expertises pointues et diversifiées. Sham emploie aujourd’hui 270 personnes conjuguant des compétences et des savoir-faire complémentaires : • médecins-conseils, • cadres de santé, • qualiticiens • ingénieurs, • juristes, • gestionnaires, • risk managers, • actuaires, • inspecteurs commerciaux, • chargés d’études marketing… Sham s’appuie également sur un réseau de près de 500 partenaires externes : médecins-conseils et avocats. L’organisation de la mutuelle est construite autour de trois directions clients : • la Direction Établissements publics de santé, • la Direction Établissements privés et professionnels de santé, • la Direction Établissements d’hébergements médico-sociaux, et ce, afin de développer la meilleure écoute possible des sociétaires et de mieux connaître leurs attentes. L’objectif est de leur proposer des solutions le plus justement dimensionnées, adaptées à leurs besoins de garanties et de services. Dossier de presse - Sham – février 2012 7. Gouvernance Le schéma de gouvernance institutionnelle de Sham est le reflet de son statut mutualiste. Société de personnes et non de capitaux, elle vise à la satisfaction de ses sociétaires, qui sont les premiers décisionnaires, et non la rémunération des capitaux engagés. Il en découle un fonctionnement démocratique fondé sur les Sociétaires. LES SOCIÉTAIRES Ce sont des personnes morales ou physiques. Ils sont répartis par groupements, au nombre de six : • Établissements publics de santé dont le budget est supérieur à 59 millions d’euros, • Établissements publics de santé dont le budget est inférieur à 59 millions d’euros, 22 • Établissements d’hébergement publics, 23 • Établissements de santé et d’hébergement privés, • Autres personnes morales, • Personnes physiques. LES DÉLÉGUÉS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE L’Assemblée Générale est composée de 75 à 150 délégués (actuellement 124) élus pour trois ans par les Sociétaires dans chaque groupement. Ils se réunissent 1 fois par an. L’Assemblée Générale approuve le bilan, le compte de résultat de l’exercice écoulé et les rapports des commissaires aux comptes. Elle prend toutes les décisions qui s’imposent sur proposition du Conseil d’Administration. LES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Cf. Annexes - page 37 : liste des membres. Le Conseil d’Administration est actuellement composé de 19 membres, nommés par l’Assemblée Générale parmi les Sociétaires, outre 1 administrateur élu par les salariés de Sham. Le Président du Conseil d’Administration organise et dirige les travaux du Conseil, veille au bon fonctionnement de la société et rend compte à l’Assemblée Générale Le Conseil d’Administration détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre, procède aux contrôles et vérifications et peut décider de la création de comités spécialisés. Les Administrateurs personnes morales ont un représentant permanent, en général le Directeur ou le Directeur Général de l’établissement. Dossier de presse - Sham – février 2012 Les 4 Comités spécialisés du Conseil d’administration sont composés d’administrateurs et de personnes qualifiées. • Comité stratégique et de rémunération en charge de l’étude et du suivi des grandes orientations de la société et de la fixation de la rémunération du Directeur Général et des indemnités allouées aux Administrateurs. • Comité technique en charge des orientations tarifaires et des questions techniques relatives à la prévention et à la gestion des risques, aux conditions de souscription et de garantie, et au provisionnement des sinistres. • Comité financier chargé d’instruire l’allocation stratégique d’actifs et de suivre la mise en œuvre de la gestion financière. • Comité d’audit en charge du suivi des questions relatives à l’élaboration et au contrôle des informations comptables et financières, et de l’organisation du contrôle interne avec la possibilité de diligenter des audits. Il assure également le suivi de la politique, des procédures et des systèmes de gestion des risques (article 29 de la loi du 22 octobre 2010). Dossier de presse - Sham – février 2012 8. Sham, capital investisseur Le capital investissement : une activité de valeur(s) et de proximité Sham gère 1,4 Md€ de fonds. L’objectif est que 72 % soient placés sur des produits obligataires, 15 % dans l’immobilier, le solde étant investi en produits de diversification. La gestion est, pour 90 % des fonds, assurée en direct par une équipe dédiée. Sept personnes sont affectées à la gestion financière, dont cinq gérants. « Sham est ainsi en mesure de contrôler la gestion de son portefeuille de placements, de choisir ses investissements et d’entretenir un lien direct avec ses participations, dans un environnement très volatile qui requiert une grande réactivité », explique Olivier Szymkowiak, Directeur des Investissements à Sham. « Nous menons une politique de gestion indépendante, conduite par des gérants disposant d’une expertise reconnue. » 24 Pour une partie importante de ses investissements « de diversification », Sham a choisi d’opter pour une politique originale en menant une activité de capital investisseur, consacrant 7 % de ses actifs à des actions d’entreprises cotées et non cotées. Elle dispose ainsi d’environ 100 M€ qu’elle alloue progressivement à des sociétés innovantes, principalement, mais non exclusivement, du secteur de la santé. Elle prend des participations dans de jeunes entreprises innovantes à leurs débuts (capital amorçage / capital risque) ou pour soutenir leurs projets de croissance (capital développement, sociétés cotées). « Sham, en ligne avec ses valeurs mutualistes, veut tenir un rôle, notamment dans son écosystème, en soutenant la création de valeur, l’économie, la création d’emplois, tout en gérant ses fonds de manière professionnelle, responsable et performante », souligne Olivier Szymkowiak. Sham intervient auprès de (jeunes) sociétés innovantes avec des tickets de 1 à 3 M€ dans le cas de sociétés non cotées et jusqu’à 7 M€ pour les sociétés cotées. Elle prend ainsi une part du capital qui oscille entre 5 et 30 % selon les opérations. Elle investit seule ou aux côtés d’autres fonds, de family offices… toujours en s’appuyant sur son réseau et ses experts pour l’analyse des dossiers. La durée de sa présence au capital des sociétés est en lien avec les besoins propres de chaque entreprise. « Nous sommes prêts à les accompagner dans la durée, tant qu’elles créent de la valeur, sans leur imposer d’excessives contraintes d’agenda de sortie », assure Olivier Szymkowiak. Depuis 2006, 18 M€ ont été investis dans douze sociétés non cotées et un montant plus important dans des sociétés cotées. Sham soutient ainsi les projets d’entreprises de biotechnologies, d’informatique médicale, de bio-production, de dispositifs médicaux, de « drug delivery » (dispositifs de formulation et libération des actifs thérapeutiques)… qui proposent une rupture technologique. Dossier de presse - Sham – février 2012 25 Pour l’heure, les investissements sur les sociétés non cotées ont été réalisés en France mais Sham réfléchit à l’élargissement de son champ d’intervention, dès 2012, à d’autres pays européens. Les investissements dans des entreprises cotées, quant à eux, s’effectuent sur des valeurs européennes et nord-américaines. Sham a effectué sa première cession de participation non cotée (Laboratoires Narval / RESMED) en 2009. Sham détient notamment des participations dans les entreprises suivantes : VOLUNTIS NOKAD OREGA BIOTECH EKKYO ALIZE PHARMA I et II PHARMAXON ADOCIA EYE TECH CARE BIOMUP GLYCODE NUTRIONIX www.voluntis.com www.nokad-technology.com www.orega-biotech.com www.ekkyo.com www.alz-pharma.com www.pharmaxon.com www.adocia.com www.eyetechcare.com www.biomup.com www.glycode.fr www.nutrionix.com Sham, investie sur le territoire lyonnais La mutuelle du secteur médical s’impose comme un acteur clé du marché immobilier lyonnais, avec un patrimoine (résidentiel et tertiaire) de près de 150 millions d’euros. Sham vise un portefeuille de 200 millions d’euros d’ici 5 ans. Sham vient de livrer l’Atrium Gerland dont elle est le seul propriétaire (construit par le promoteur DCB International). Il accueille désormais la Direction régionale de Pôle Emploi. Particularité de cet investissement de 35 millions d’euros, il concerne le premier immeuble de cette taille (8 523 m² de SHON, 7 niveaux avec un parking de 140 places) à Lyon à bénéficier du nouveau label Performance énergétique PEQA-BBC. Son prochain projet concerne un programme d’envergure : près de 12 000 mètres carrés en bureaux (commerces et banques) à La Buire dans le quartier de la Part-Dieu. Cet investissement de près de 37 millions d’euros est en cours de commercialisation pour une livraison début 2013. Sham a progressivement fait évoluer sa stratégie, comme l’explique Olivier Szymkowiak: « pendant longtemps, nous nous sommes concentrés sur le résidentiel. C’est en 2005, au moment de l’achat de notre nouveau siège social, rue Rochet dans le 8e arrondissement de Lyon, que nous avons réorienté notre stratégie pour diversifier nos choix. L’immobilier tertiaire, avec son fort potentiel économique, est désormais devenu une cible prioritaire. Nous sommes régulièrement sollicités par des promoteurs : sur la dizaine de projets sérieux reçus chaque année, nous n’en sélectionnons qu’un seul pour rester en phase avec nos exigences d’investisseur responsable sur le long terme ». Dossier de presse - Sham – février 2012 Sham, partenaire de Lyonbiopôle et du CEPPRAL Sham collabore avec deux structures majeures de l’innovation et de la dynamique économique lyonnaise. Pôle de compétitivité mondial, spécialisé dans la lutte contre les maladies infectieuses, Lyonbiopôle a développé un grand programme autour du Sepsis (état infectieux sévère) et des maladies nosocomiales, auquel Sham s’associe notamment pour établir des recommandations auprès des hôpitaux et éviter ainsi la survenue d’infections à l'origine du Sepsis. Le CEPPRAL est la Coordination pour l’Évaluation des Pratiques Professionnelles en santé en Rhône-Alpes. Cette structure créée en 2005 participe au déploiement de l’Évaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) et à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins en Rhône Alpes. Sham a instauré un partenariat avec la commission d’évaluation qui apporte sa méthodologie dans l’analyse et l’évaluation des dossiers de sinistres médicaux. 26 27 Dossier de presse - Sham – février 2012 9. Sham, entreprise engagée En toute cohérence avec sa mission, Sham soutient financièrement les initiatives et projets en faveur de la prévention des risques et de l’amélioration de la sécurité des soins. Elle organise notamment tous les ans les Prix Sham, qui comportent deux concours distincts : l’un s’adresse aux établissements d’hébergement, l’autre aux établissements de santé. Ils sont chacun dotés d’un prix de 8 000€. Les actions éligibles doivent faire l’objet d’une mise en place effective dans l’établissement et viser à l’amélioration de la sécurité des personnes hébergées et soignées. L’action récompensée doit : • donner lieu à un engagement actif du personnel, • présenter une efficacité mesurée par des indicateurs de suivi, • être susceptible d’être mise en oeuvre dans d’autres structures sous réserve d’adaptation. Enfin, la dotation allouée par Sham doit être utilisée pour la gestion des risques. En 2011, 38 dossiers de candidature ont été adressés à Sham et examinés par le Comité de Sélection. Le Prix Sham de la catégorie « Établissements d’hébergement » a ainsi été décerné à l’EHPAD St Jacques St Christophe de Cesny-Bois-Halbout (14). Son projet portait sur la mise en place de nouvelles technologies d’appel malade prenant en compte l’être humain et son environnement. La dotation versée par Sham permettra à l’EHPAD de modifier l’outil de réception des appels malade et d’aide entre agents en acquérant des DECT à la place des BIP actuels. Le Prix Sham de la catégorie « Établissements de santé » a été décerné à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest d’Angers. Le projet portait sur la mise en place d’une cellule de retour d’expérience (CREX) en oncologie chirurgicale. La dotation du prix Sham servira à mettre en place le même dispositif dans d’autres départements de l’institut. Dossier de presse - Sham – février 2012 Les membres du Conseil d’Administration Sham • Président M. CHASSANIOL, Centre Hospitalier Sainte-Anne de Paris • Vice-Président M. SEGADE, Assistance Publique-Hôpitaux Publics de Marseille • Administrateurs - Centre Hospitalier d’Avignon, représenté par M. DECOUCUT - Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux, représenté par M. HERIAUD - Centre Hospitalier Universitaire de Clermont-Ferrand, représenté par M. MEUNIER - Centre Hospitalier de Gonesse, représenté par M. BURNIER - Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble, représenté par M. PENAUD - Centre Hospitalier de La Ciotat, représenté par M. LAPINA - Hospices Civils de Lyon, représentés par M. MOINARD - Centre Hospitalier Saint Joseph - Saint Luc de Lyon, représenté par Mme MONTEGU - Fédération Hospitalière de France, représentée par M. VINCENT - Centre Hospitalier de Roanne, représenté par Mme BOURRACHOT - Centre Hospitalier de Saint Brieuc, représenté par M. BRIANT - Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, représenté par M.BOIRON - Maison de Retraite Départementale de la Loire à St Just-St Rambert, représentée par M. DADON - Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, représentés par M. LANOT - Centre Hospitalier Universitaire de Tours, représenté par M. ROEHRICH - M. le Docteur DUCREUX - Administrateur élu par les salariés : M. CURTIS Dossier de presse - Sham – février 2012 Les membres du Conseil Médical Sham - Dr André Boibieux, Médecin infectiologue, Lyon - Dr Jean-Claude Ducreux, Président, Médecin anesthésiste- réanimateur, Médecin légiste, Roanne - Dr Jean-Jacques Lalain, Chirurgien orthopédiste, Lyon - Pr Jean-Nicolas Munck, Médecin cancérologue, Saint-Cloud - Dr Georges Viguier, Gynécologue-obstétricien, Blois - Dr Jacques Ragni, Médecin anesthésiste, Marseille 30 Dominique Godet, Directeur Général de Sham 31 Un parcours • 46 ans • Dominique Godet est titulaire du DESCF (Diplôme d’Études Supérieures Comptables et Financières), de l’Université Paris-Dauphine et de l’EM Lyon. En 1990, il débute sa carrière chez Mazars comme auditeur puis Directeur des activités pour la République Tchèque et la Slovaquie. En 1998, il intègre la SFP (Société Française de Production) en qualité de Directeur Financier. Trois ans plus tard, il rejoint April Group et y occupe plusieurs postes de direction au sein de filiales avant d’être nommé, en 2003, Directeur Financier d’April Group et Directeur des Participations Assurance • En janvier 2010, il intègre Sham en qualité de Directeur Général Délégué et, le 19 avril 2010, est nommé Directeur général. Des convictions • « Si Sham n’existait pas… il faudrait l’inventer. Sham a toujours eu une vraie utilité sociale et porte de vraies valeurs dans son univers. » • « Il s’agit pour nous aujourd’hui de reformuler l’entreprise pour qu’elle exprime pleinement ses valeurs auprès de ses sociétaires et qu’elle les développe encore, pour eux. » • « Je suis à la tête d’une équipe de direction ; nous portons collectivement ce projet, avec un très haut niveau d’exigence. » Dossier de presse - Sham – février 2012 Jean-Luc Chassaniol, Président de Sham Un parcours • 58 ans • Diplômé de l’Institut d’Études Politiques, Jean-Luc Chassaniol a suivi la formation de directeur d’hôpital à l’École Nationale de la Santé Publique Directeur adjoint à la Direction de la Stratégie à l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (1987-1989), il exerce ensuite les fonctions de conseiller technique auprès du Directeur des Hôpitaux au ministère de la Santé pendant quatre ans. Arrivé au Centre National d’Expertise Hospitalière en 1993, il dirige le département Stratégies Hospitalières, avant d’en assurer la direction générale de novembre 1995 à septembre 1999. A cette date, il prend la direction du Centre hospitalier Sainte-Anne à Paris. • Jean-Luc Chassaniol fait partie du Conseil d’Administration de Sham depuis 2005. Il a été nommé Vice-Président en 2009 avant de prendre la présidence en 2011. Des convictions • « Les valeurs de solidarité et de mutualité constituent des points d’ancrage plus que jamais indispensables dans la période de crise morale et financière que nous traversons. » • « J’ai la volonté d’accompagner Sham dans ses défis avec une priorité : être au plus près des exigences de ses clients. » • « Au-delà de l’assurance, je suis attaché au développement de la politique d’investissement qui fait de Sham un partenaire d’importance auprès des entreprises de santé innovantes. » Dossier de presse - Sham – février 2012 Les grandes étapes de la vie de Sham • 1927 : création de la Société Hospitalière d’Assurances Mutuelles 20 établissements hospitaliers se rapprochent des Hospices Civils de Lyon pour créer une mutuelle spécialisée dans la couverture des Accidents de Travail du personnel hospitalier. Extension de l’activité à la Responsabilité Civile hospitalière en 1932. • 1933 : création d’une deuxième société : la Société Hospitalière d’Assurances Mutuelles contre l’Incendie. Société Hospitalière d’Assurances Mutuelles et Société Hospitalière d’Assurances Mutuelles contre l’Incendie fusionneront en 1940. • 1934 : création de la revue La Mutualité hospitalière Qui deviendra la Revue Hospitalière de France en 1936. Sham en assurera la gestion et la publication 32 pendant près de 15 ans. 33 • 1945 : développement de l’activité avec la branche Automobile. • 1948 : modification des statuts Les statuts permettent désormais de couvrir les risques personnels des administrateurs, du personnel médical et administratif des hôpitaux, et de s’ouvrir vers les organismes d’HLM. • 1952 : création d’une Association de Prévoyance des praticiens hospitaliers pour délivrer des garanties décès, incapacité temporaire et permanente aux assurés. • 1959 - 1961 : mise en place de contrats types agréés par la Fédération Hospitalière de France (FHF). • 1970 : Sham institue des journées annuelles d’études sur l’assurance hospitalière dans les CHR pour permettre aux responsables hospitaliers de définir leurs besoins en assurance. • 1971 : Sham organise son premier colloque sur la responsabilité hospitalière. • 1978 : après un demi-siècle d’existence, Sham est l’assureur de 3 447 sociétaires, dont 960 établissements hospitaliers, et gère plus de 10 000 sinistres par an. Elle emploie 60 personnes. • 1979 : Sham s’engage sur la voie de la formation permanente. L’objectif est de développer la prévention des accidents hospitaliers et d’informer les dirigeants hospitaliers sur l’assurance et la responsabilité à l’hôpital. • 1986 : premier numéro de Sham Contact, Bulletin de liaison avec les Sociétaires. Dossier de presse - Sham – février 2012 1987 : Sham noue des contacts avec la Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Assistance Privés à but non lucratif (FEHAP) et s’ouvre à de nouveaux sociétaires. • 1988 : le Conseil d’Etat crée une présomption de faute des Hôpitaux publics en raison désinfections nosocomiales. • 1989 : refonte des contrats d’assurance Responsabilité hospitalière et Multirisques Un contrat Bris de Machines vient compléter la gamme de produits. • 1990 : Sham organise un colloque sur l’indemnisation de l’aléa thérapeutique, sujet qui depuis quelques années donne lieu à de nombreux travaux de commissions, de juristes, de parlementaires, afin de répondre aux attentes d’associations de victimes. Malgré l’évolution de la jurisprudence des juridictions civiles et judiciaires en faveur des malades, il faudra attendre 2002 pour que soit mis en place un système d’indemnisation des accidents thérapeutiques. Des groupes de travail, chargés d’étudier les systèmes d’indemnisation, écrivent de multiples rapports et propositions de lois jusqu’à ce que la loi du 4 mars 2002 soit votée. • 1992 : une Assemblée Générale est convoquée selon le nouveau dispositif légal des Sociétés d’Assurances Mutuelles. Elle est désormais constituée par des délégués élus par les Sociétaires. • 1992 - 1993 : évolution marquée de la jurisprudence administrative en faveur des victimes. - Arrêt du Conseil d’Etat du 10 avril 1992 : abandon de la nécessité pour la victime de prouver une faute lourde s’agissant d’un acte médical. - Avis du Conseil d’Etat du 9 avril 1993 : arrêt Bianchi. L’aléa thérapeutique peut être indemnisé dans certains cas par la reconnaissance de la responsabilité sans faute de l’hôpital public. • 1995 : Sham se lance dans une démarche de prévention - Le service de gestion des risques médicaux est créé afin de sensibiliser les établissements à la gestion des risques et de la qualité, et de mettre en oeuvre une méthodologie et des outils directement utilisables par les établissements hospitaliers. • 1996 : l’ordonnance Juppé met en place l’accréditation des établissements et ouvre la voie à la gestion des risques. • 1996 : Sham rejoint Europa Medica - Europa Medica est un groupe de 7 organisations d’assurances européennes spécialistes des professions de santé. L’objectif de cette association est de mener des travaux d’études et de recherches et favoriser leur coopération. • 1997 : Sham assure 1 397 établissements publics et privés à but non lucratif (plus d’un établissement public de santé sur deux), et emploie 110 collaborateurs. Dossier de presse - Sham – février 2012 1998 : le décret du 27 février met en conformité le code des marchés avec les directives européennes sur les services d’assurance et modifie les modalités de souscription par les collectivités et les établissements publics de leurs contrats d’assurance. Ce décret transforme radicalement la relation de Sham avec les établissements de santé qui sont tenus désormais d’organiser des mises en concurrence selon les règles du Code des marchés publics. • 1998 : Sham fête ses 70 ans d’existence. • 1999 : Sham organise Les rencontres de l’hôpital avec Décision Santé et le concours de plusieurs Centres Hospitaliers Universitaires : à Marseille « La responsabilité médicale et l’aléa thérapeutique », à Lille « L’information du patient et le consentement », à Strasbourg « Les nouveaux risques », à Rennes « Gestion et prévention des plaintes », etc. • 2001 : lancement des Prix Sham récompensant une action destinée à améliorer la sécurité 34 des personnes hospitalisées. 35 • 2001 : Sham est certifiée ISO 9001, version 2000, par BVQI (Bureau Véritas) pour ses activités d’assurances, de formation et de gestion des risques. • 2002 : la loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades (loi Kouchner), révolutionne la responsabilité médicale et met un terme à plus de quinze ans d’atermoiements sur l’indemnisation de l’aléa thérapeutique qui relève de la solidarité nationale. La loi du 30 décembre 1992 (loi About) modifie le droit du contrat d’assurance de RC médicale (législation des contrats en base « réclamations »). • 2003 : création des offres « Global Sham EHPA » et « Global Sham MEDICO SOCIAL », des solutions d’assurance spécifiquement adaptées aux acteurs de l’hébergement et du médicosocial. • 2003 : lancement du contrat CLINIQUE ADAPTASSUR pour les établissements de santé privés commerciaux. • 2004 : Sham est l’assureur RCM de référence des établissements de santé avec une part de marché MCO (Médecine-Chirurgie-Obstétrique) de 73 % des établissements publics, de 27 % des établissements privés à but non lucratif, et de 22 % des établissements privés commerciaux. • 2005 : Alain Hériaud, Directeur Général du CHU de Bordeaux, est élu Président du Conseil d’Administration. • 2005 : Sham emploie 250 collaborateurs. • 2005 : Sham publie pour la première fois son Panorama du Risque Médical des Etablissements de Santé qui rassemble les différents aspects de la sinistralité en responsabilité civile médicale. Dossier de presse - Sham – février 2012 Depuis, le Panorama, édité chaque année, est devenu un véritable outil de connaissance du risque médical en France. 2005 : généralisation des premières visites de risques au sein des établissements de santé ayant une activité de Médecine-Chirurgie-Obstétrique. Ces visites ont pour objectif d’identifier et d’évaluer les risques des établissements. Lorsque les sociétaires appliquent les recommandations proposées par Sham, ils bénéficient d’une réduction de leur cotisation d’assurance Responsabilité Civile Médicale. • 2005 : Sham est notée pour la première fois par Standard and Poors, BBB+. • 2006 : Création de Sham Vie, filiale Assurance vie de Sham. • 2006 : Sham étend son offre d’assurances RC aux professionnels de santé libéraux. • 2009 : le Parlement Européen vote la Directive Solvabilité 2 émise par la Commission européenne : réforme réglementaire européenne concernant la solvabilité des sociétés d’assurances. • 2009 : Sham lance son site d’information et de prévention des risques www.shamprevention.fr, dédié à l’ensemble de la communauté médicale et médico-sociale. • 2010 : Sham lance Sham Protect’Directeurs, une solution d’assurance sur mesure pour protéger les directeurs d’établissements d’hébergement et médico-sociaux. • 2010 : Dominique Godet est nommé Directeur Général. • 2010 : Sham lance Global Sham A’Dom, un produit d’assurance spécifiquement adapté aux besoins des structures du maintien à domicile. • 2011 : Jean-Luc Chassaniol est nommé Président de Sham. • 2011 : Sham lance sa nouvelle identité visuelle accompagnée d'une nouvelle signature « Partageons plus que l’assurance » Dossier de presse - Sham – février 2012