Paris, capitale européenne de l`agriculture

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Paris, capitale européenne de l’agriculture
Comme tous les deux ans, la tenue
simultanée du SIMA (du 4 au 8 mars) et du
SIA (du 3 au 11 mars) va, quelques jours
durant, transformer Paris en véritable capitale
européenne, voire mondiale, de l’agriculture.
Nombreux sont les agriculteurs belges qui
ne voudraient pour rien au monde rater cet
évènement qui se déroule à notre porte.
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Rappelons une fois encore
que SIA et SIMA sont depuis
maintenant des lustres deux
manifestations complètement
autonomes, se déroulant à des
endroits différents, avec des
jours d’ouverture différents et
des approches du public tout
aussi différentes. Lorsqu’on
évoque le « Salon de Paris », il
importe donc de savoir de quoi
on cause ! Il est cependant indéniable que les deux salons
bénéficient des synergies pouvant exister entre eux, spécialement sur le plan international.
L’addition des deux manifestations fait en effet de Paris un
rendez-vous incontournable
des décideurs agricoles.
Synergies SIA/SIMA
Le SIA,ou Salon International
de l’Agriculture, se tient tous
les ans à la Porte de Versailles. Il
accueille bon an mal an environ
500.000 visiteurs dont plus des
trois quarts sont des personnes
n’ayant aucun rapport avec notre profession.A ce titre, il s’agit
donc d’une extraordinaire
opération de relation publique
de l’agriculture française et, de
façon plus générale, du monde
rural à l’égard des citadins
qui bien souvent n’ont plus la
moindre idée de ce qu’est de-
(+
Machines et animaux
Lorsque le SIMA s’est séparé
du SIA pour migrer vers le parc
des expositions de Paris-Nord
Villepinte, il s’appelait alors
« Salon International de la
Machine Agricole ». Près de
vingt ans plus tard, il est indéniable que le machinisme reste
le point fort du SIMA. Paris dis-
Au Sima, plus d’un visiteur sur 20 est Belge
venue la réalité agricole.
A travers les produits agroalimentaires locaux et l’agritourisme, les différentes Régions
de France y mettent en valeur
leurs activités agricoles. Mais
il est évident que l’autre grand
volet du Salon, à savoir l’élevage, constitue aussi un pôle
d’attraction très important
auprès du grand public. Les
bovins, ovins, porcins et caprins
mais aussi les équidés et même
les chiens sont en effet présents
en masse. Outre l’exposition
permanente, il faut également
épingler le Concours Général
Agricole qui durant toute la
semaine verra défiler plus de
1500 animaux présentés par
900 éleveurs.
Le SIA ouvrira ses portes le
samedi 3 mars pour les refermer le dimanche 11 mars.
pute d’ailleurs à l’Agritechnica
de Francfort le titre de premier
salon mondial du machinisme
agricole. Mais depuis maintenant des années, les organisateurs se démènent pour tenter
de développer la branche « élevage » de leur manifestation.
Ceci explique que l’appellation du Sima s’est rapidement
muée de « Salon International
de la Machine agricole » en
« Mondial des fournisseurs de
l’agriculture et de l’élevage ».
Contrairement au SIA, le
SIMA est résolument axé vers
les visiteurs professionnels.
Agriculteurs mais aussi entrepreneurs de travaux agricoles
et marchands-réparateurs de
matériel agricole constituent
donc l’essentiel des 200.000
visiteurs qu’attire ce salon tous
les deux ans.
Du dimanche 4 au jeudi 8
mars inclus, pas moins d’un
millier d’exposants, dont la
moitié d’étrangers, occuperont
les quelques 22 hectares du
Parc des expositions de Paris
Nord Villepinte. Il faut y ajouter les quelques 200 éleveurs
en provenance de 10 pays qui
présenteront plus de 500 bovins. Comme de coutume, les
leaders mondiaux de l’équipement agricoles seront présents
en force, à commencer bien sûr
par les tractoristes, mais aussi
les producteurs d’équipement
de récolte, de travail du sol, de
semis, de manutention, etc.
Certains profiteront certainement de l’occasion pour dévoiler l’une ou l’autre première
mondiale. C’est ainsi que l’on
pourra y découvrir une nouveauté « made in Belgium », à
savoir l’ensileuse automotrice
FR de New Holland.
Mais à côté des ces « mastodontes » de l’industrie du
machinisme disposant d’emplacements fastueux, une
multitude de fabricants locaux
présentent également des
stands qui méritent que l’on s’y
attarde. Les secteurs d’amont
et d’aval seront bien entendu
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Simagena, la section élevage du Sima, réunira notamment 500
bovins d’élite, tant en race laitière que viandeuse
de la partie, qu’il s’agisse de
sociétés commerciales, d’entreprises de service ou encore
d’organismes d’encadrement.
Les Belges en tête
Alors que les frontières s’estompent et que la circulation
des biens et des personnes
de par le monde s’accélère, la
dimension internationale du
Sima s’amplifie à chaque édition. Non seulement la moitié
des exposants sont étrangers,
en provenance de 40 pays
mais aussi 25% des visiteurs. Il
en vient de tous les pays et de
tous les continents avec, depuis
quelques années, un fort développement du visitorat en provenance des Pays de l’Est. Par
leur besoin en équipement et la
taille de leurs exploitations, ce
sont évidemment des visiteurs
très courtisés. Surtout quand
ils sont solvables ! Le plus fort
contingent de visiteurs internationaux est toutefois issu des
pays avoisinants, à commencer bien sûr par la Belgique. A
raison de 11.000 belges qui
effectuent le déplacement,
notre pays est en fait le mieux
représenté au Sima, après la
France bien entendu. Il faut
bien dire que le nord de Paris
est bien plus proche et plus facile d’accès pour nous que pour
pas mal d’agriculteurs français
eux-mêmes. De surcroît, le fait
qu’il n’y ait pas l’obstacle de
la langue constitue, pour les
visiteurs wallons du moins, un
atout indéniable comparativement à d’autres manifestations
internationales.
Le Sima en pratique
Alors qu’il avait été avancé
à février depuis quelques éditions, le prochain Sima ouvrira
ses portes le dimanche 4 mars
à 9 heures pour les refermer le
jeudi 8 mars à 18 heures. Il nous
avait cependant été expliqué il
y a quelques années que le début mars ne satisfaisait guère
les exposants car trop tardive
pour les investissements.
Le Sima se tiendra au parc
d’Expositions de Paris-Nord
Villepinte. Pour ceux qui ne
connaissent pas l’endroit, précisons que, venant de Belgique,
il est très facile d’accès, tant
en voiture qu’en train. Si vous
vous déplacez en voiture, depuis Mons ou Lille, peu après
l’aéroport Roissy-Charles de
Gaule, quittez l’autoroute A1 et
empruntez la A104 en suivant
les indications «Parc des expositions». De vastes parkings
sont disponibles à proximité
immédiate. Si vous préférez le
train, deux possibilités s’offrent
à vous. La plus rapide consiste à
emprunter un Thalys faisant arrêt à la gare de Roissy-Charles
de Gaule (1h 16’ depuis
Bruxelles!). Le RER (direction
Paris) vous emmènera en 5
minutes au Parc d’exposition.
L’autre solution consiste à aller
jusqu’à la gare du Nord, également en Thalys, puis prendre la
ligne B du RER en direction de
Roissy jusqu’à la sortie «Parc
des expositions» (19’ depuis la
gare du Nord).
Le prix d’entrée est de 20
euros mais l’accès est gratuit pour les visiteurs professionnels munis d’une carte
d’invitation. Pour les visiteurs
belges, celle-ci peut être obtenue sur simple demande
adressée à Promosalons
Belgique, Tél 02/534.98.98,
E-mail [email protected]. Tenant compte des
délais postaux, ne tardez pas
à les contacter si vous n’avez
pas encore votre invitation
personnelle. A votre arrivée au
salon, vous pourrez échanger
cette carte d’invitation contre
un badge d’accès. Toutefois, si
vous avez accès à Internet, la
formule préconisée consiste à
vous inscrire à l’avance sur le
site www.simaonline.com pour
obtenir votre badge visiteurs à
l’avance. Vous devrez pour cela
rentrer le code d’accès figurant
sur la carte d’invitation que
vous a adressée Promosalons.
Précisons que le code étant
unique, une carte d’invitation
ne peut donc servir qu’une
seule fois.