cyber centres de strasbourg - I
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cyber centres de strasbourg - I
FICHES EXEMPLE 7 CYBERCENTRES DE STRASBOURG RESUME Les quatre cybercentres ont été conçus et mis en œuvre à partir de 1997, dans le cadre d’un dispositif municipal d’éducation populaire reposant sur la volonté politique de " recréer du lien ", " relancer la démocratie participative et l’exercice de la citoyenneté à travers l’accès au savoir, à la culture et à la formation ". S’appuyant sur les principes de la politique de la ville géographie prioritaire, accès de proximité,…- le projet a eu pour premier objectif d’initier le plus grand nombre aux TIC. Il s’est progressivement recentré sur l’utilisation des TIC au service du développement de projets collectifs. Parallèlement à cette démarche descendante et globale engagée par la ville, s’est constitué un Réseau Citoyen associant l’ensemble des centres socioculturels. Ce réseau vise au développement d’un maillage local des lieux d’accès publics à Internet et aux TIC. Un second réseau du même type réunit depuis fin 1999 l’ensemble des antennes de la Mission locale pour renforcer l’accès au Net pour les publics en difficulté. Il s’attache plus particulièrement à développer l’aspect thématique emploi/formation jusqu’alors peu présent dans les projets des points d’accès. ORIGINE / INITIATIVE / CONTEXTE Une volonté et un portage politique forts Les cybercentres ont été mis en place sous l’impulsion du maire Catherine Trautmann, lors de son deuxième mandat en 1995. La volonté politique était d’inscrire la démarche dans le cadre du dispositif municipal d’éducation populaire. Les objectifs poursuivis prenaient aussi en compte, dès 88 le départ, les principes de la politique de la ville : • en rejoignant une des priorités thématiques du contrat de ville : l’éducation, l’accès au savoir, à la culture et aux loisirs, • en veillant, de manière transversale, à l’accès aux services publics par des offres de proximité, • en fondant le projet sur une implantation des cybercentres dans les " quartiers prioritaires " au sens de la politique de la ville (le premier cybercentre a été ouvert dans le quartier du Neuhof) : ciblage des jeunes issus des quartiers défavorisés et adoption du principe de gratuité afin de faciliter l’accès à un large public. Le projet, à l’époque, se positionnait à contre courant des expériences qui existaient alors, positionnées davantage comme "des vitrines informatiques et des nouvelles technologies". Il considérait que l’accès à la connaissance est une " condition essentielle à la pratique de la démocratie et à l’exercice de la citoyenneté ". OBJECTIFS / PUBLICS VISES OBJECTIFS De l’initiation de masse au montage de projets collectifs La logique suivie par les cybercentres et poursuivie par le maillage de la ville (Réseau citoyen et antennes de la Mission locale) est guidée par les principes de l’éducation populaire : “favoriser l’accès aux savoirs et à l’éducation hors système scolaire“ en partant du postulat que " le partage des savoirs et leur acquisition à travers l’éducation, est plus que jamais une des conditions de la démocratie. Le champ de l’éducation a dépassé le cadre de l’école et de la famille, pour se développer tout au long de la vie. Il s’agit donc de donner à tous, et plus particulièrement à ceux dont les attentes n’ont pas été comblées par l’école, les moyens de continuer de se former hors école. Ce rôle incombe à l’institution publique "(1). Aujourd’hui le service JEP et la coordination du Réseau citoyen ne positionne plus l’initiation individuelle comme la vocation première des points d’accès public à Internet. Il s’agit désormais de privilégier les usages des TIC (outils parmi d’autres) dans le cadre de projets collectifs. Construction d’un maillage des points d’accès public à Internet L’accès public aux TIC s’appuie sur trois supports : • 4 cybercentres Dès le départ la volonté a été de spécialiser les cybercentres en déterminant des vocations en fonction des apports du multimédia : l’insertion professionnelle, la création artistique et culturelle, l’application didactique, la communication sociale. En juin 1997, s’ouvraient les deux premiers Cybercentres (quartier du Neuhof et Galerie à l’En-verre). Deux autres cybercentres ont été inaugurés au premier trimestre 1999 (quartier périphérique de la Meinau, et au sein de la Maison de l’image). • Le Réseau citoyen (1999) Il implique l’ensemble des centres socio culturels de la ville et plusieurs associations. La fédération des CSC, qui coordonne le Réseau citoyen avec le service JEP (éducation populaire), organise son action autour de trois objectifs : • l’initiation au multimédia (sites, " chat, " (1) Document l’éducation populaire à Strasbourg. jeux, courrier,…) qui était une priorité du démarrage du réseau, • le développement de partenariats internes à chaque CSC (entre les différents secteurs : enfance, jeunes,…), mais aussi externes (développement de réseaux avec des acteurs tels que les écoles, les associations…). • la promotion des projets de réseaux communs à tous les CSC. Par exemple, un journal en ligne est édité tous les mois par de jeunes reporters issus des différentes structures du Réseau citoyen. • 14 antennes Mission locale. Elles se donnent un double objectif : renforcer les lieux d’accès au Net pour les publics en difficulté ; développer l’aspect thématique emploi-formation peu présent jusqu’alors dans les points d’accès (site ANPE, candidatures spontanées, contacts entreprises,…). PUBLICS Tous publics CARACTERISTIQUES PILOTAGE / PARTENARIAT Le service JEP (jeunesse, éducation populaire) de la ville de Strasbourg, suivant sa logique de démocratiser l’accès à Internet cherchait à étoffer les lieux d’accueil qui permettraient d’assurer un maillage de la ville. Les bibliothèques, les centres médicosociaux, un collège ont été sollicités sans succès. Cependant, parallèlement à la démarche descendante et globale engagée par la ville de Strasbourg, deux centres socioculturels ont mis en place un point d’accueil Internet dans leurs locaux (le CSC de Koenigshoffen et le Cardek). 89 FICHES EXEMPLE 7 CYBERCENTRES DE STRASBOURG Dans le but d’optimiser ces nouvelles initiatives, différents partenaires associatifs ont décidé de mettre en œuvre un projet global coordonné par la Fédération des centres socioculturels et le service JEP. Ce réseau citoyen d’accès public à Internet a été officiellement lancé le 8 juillet 1999 par la signature d’un accord cadre par les partenaires institutionnels et financeurs : Etat, ville, CAF, FAS, Conseil régional, Conseil général, France Télécom et 16 associations. Ces 16 associations proposent de créer dans leurs murs un espace public d’accès à Internet, constitué d’au moins deux postes multimédia. Comme dans les cybercentres, l’accès à Internet fait l’objet d’un accompagnement par un animateur-initiateur recruté dans le cadre du programme emploi-jeune. L’ouverture de 16 lieux de consultation doit également favoriser de nouvelles formes d’expression citoyenne liées aux possibilités offertes par Internet (e-mail, forums,…). Un deuxième réseau du même type s’est constitué à partir de l’ensemble des antennes de la Mission locale de Strasbourg (fin 1999). ÉCHELLE / LOCALISATION Ville de Strasbourg. ANIMATION Cybercentres Un coordonnateur des cybercentres rattaché au service Jeunesse et éducation Populaire et un technicien de maintenance, 13 animateurs en technologies de l’information et de la communication. • leurs aptitudes pour l’animation, plutôt que leurs connaissances en informatique. Tous ont bénéficié d’une formation de 210 heures sur les techniques multimédia. En outre, le processus de formation est continu, puisque près d’un tiers du temps de travail est consacré à l’auto formation. Le réseau citoyen • un coordonnateur du réseau, rattaché à la fédération des CSC, • un animateur par CSC ou association au minimum. Les animateurs des espaces multimédia des CSC se sont pas des techniciens spécialistes des TIC. Ce sont avant tout des animateurs qui accompagnent le développement de projets. Ils travaillent sous la direction du coordonnateur TIC de la Fédération des CSC et n’ont pas de responsable direct dans la structure du CSC. Antennes Mission locale • un coordonnateur des bornes multimédia des antennes Mission locale rattachées à la Mission locale de Strasbourg. • des agents d’écoute et d’aide à l’insertion Les Missions Locales ont utilisé leurs ressources internes en personnel et n’ont pas procédé à un recrutement spécifique. Des agents d’écoute et d’aide à l’insertion (emploi-jeune) ont été formés au multimédia. La définition et la mise en place empirique du projet et des animateurs qui le font vivre, l’ampleur du dispositif, ont suscité le besoin de formaliser cette expérience : un titre professionnel a donc été validé, animateur en technologies de l’information et de la communication (niveau IV). La création d’un diplôme universitaire est en projet. MODALITES D’ACCES Les animateurs ont été recrutés sur trois critères : • leur appartenance à un quartier populaire • leurs difficultés d’insertion professionnelle (pendant 2 mois un conseiller Mission Locale a été détaché à mi-temps pour leur recrutement). 90 Cybercentres Le principe de gratuité a été retenu afin que l’aspect économique ne soit pas pénalisant, tant pour l’utilisation du matériel, les connexions, que l’assistance apportée par les animateurs. Le club des cybercentres, créé pour répondre aux demandes d’utilisation plus intensive, fait l’objet d’une cotisation annuelle de 60 F. La ville a positionné les cybercentres comme des espaces d’accueil du plus grand nombre, mais avec des règles de fonctionnement claires : • l’inscription et la prise de rendez-vous sont obligatoires pour pouvoir accéder aux activités des cybercentres. (une heure /semaine de réservation possible pour Internet, deux heure/semaine pour les autres activités). • un poste est réservé à la consultation de messageries électroniques (accessible sur inscription pour une durée de 20 minutes/jour) • l’impression de documents est possible (mais limitée). Réseau citoyen Certains CSC demandent un accès payant. Plusieurs d’entre eux ont positionné leur point d’accueil Internet dans la cafétéria du centre, dans le hall d’accueil ; l’objectif étant de capter la population de passage et de provoquer un effet d’appel USAGES / CONTENUS Dans les cybercentres Le cybercentre du quartier Neuhof, quartier populaire connu pour ses difficultés sociales et économiques, est intégré au sein d’une Maison de l’insertion et du développement économique et relié à un centre de formation ainsi qu’à la Mission locale. Ces caractéristiques l’orientent vers des applications relatives à l’insertion professionnelle (logiciels de bureautique, traitement de texte, modélisation de CV,…). L’équipement est utilisé par l’ANEF dans le cadre de sa mission de formation pendant les heures ouvrables. Il est affecté au cybercentre en dehors des heures d’ouverture de l’ANEL. Les enfants du quartier sont accueillis le mercredi après-midi (logiciels éducatifs). Le cybercentre de la galerie à l'En-verre dans le quartier de la gare de Strasbourg, lieu de grand passage (ligne de tramway et galerie commerciale), est orienté vers la création artistique et culturelle (outils bureautiques classiques, logiciels de graphisme et de composition musicale). Le cybercentre situé dans le quartier périphérique de la Meinau se localise dans le sous-sol de l’école de la Canardière. Il est consacré au soutien périscolaire et postscolaire. Mis à disposition des enseignants et des élèves dans la journée, il est ouvert aux habitants du quartier en dehors du temps scolaire. Ce mode de fonctionnement permet d’optimiser les compétences et de décloisonner les activités des quartiers. Le quatrième cybercentre axé sur la communication sociale, est greffé sur la Maison de l’image, ouverte en mai 1999 qui met à disposition du public les outils et moyens nécessaires à la maîtrise de l’image audiovisuelle et informatique, à l’accès à ses codes et ses modes de fabrication. La Maison de l’image dispose de compétences professionnelles, de matériel, de postes individuels de visionnage, ainsi que d’une vidéothèque et d’une petite salle de projection. Elle propose diverses formules d’initiation à la culture de l’écran, à la fabrication des images et à la réalisation de projets audiovisuels, cinématographiques et multimédia. Le fonctionnement et la pratique des animateurs des cybercentres garantit à chaque usager un accueil et une assistance personnalisée, ainsi que la régulation de l’accès et des usages (pratiques libres). Outre les initiatives individuelles, les cybercentres proposent aussi : • des initiations groupées • des “mises au Net“ qui sont des réunions d’information qui se font généralement en collaboration avec des partenaires (Chambre de consommation d’Alsace, Maison des Associations,…) (ex. commerce électronique, jeu en ligne). • des participations à des manifestations (ex. fête de l’Internet, cité jeunes). 91 FICHES EXEMPLE 7 CYBERCENTRES DE STRASBOURG Au sein du Réseau citoyen Les animateurs accompagnent des projets collectifs : création de sites Net dans le cadre du festival Strasbourg – Méditerranée, formation des associations pour la création de pages sur le web (la moitié des associations n’avaient jamais utilisé Internet). Les structures associatives se sont aussi spécialisées. Le CSC du Neudorf, par exemple, a créé un atelier de musique à partir du multimédia avec une école de musique. Le CSC du Fossé des Treize valorise les échanges culturels, notamment autour de la danse et du hip-hop avec d’autres pays (Israël,…). EFFETS / IMPACTS / QUESTIONNEMENTS ACCES DES PUBLICS Concernant les cybercentres Une analyse des publics et usages réalisée fin 1998 ainsi que de récentes observations font état d’une fréquentation très importante et de publics et d’usages différents suivant les sites. Le public touché se situe dans une tranche d’âge large (de 7 à 70 ans) avec une prépondérance pour les 8 à 22 ans. Les usages les plus fréquents restent l’initiation informatique, l’accès au Net, l’acquisition de connaissances concernant certains logiciels, l’utilisation de la bureautique (taper son C.V.…). Des dérives par rapport aux objectifs de départ sont observées dans l’utilisation de jeux et le " chat ", essentiellement par les jeunes. Quelques tensions font s’interroger les animateurs : " les mêmes ont tendance à revenir, “squattant“ le lieu ou jouant les “incrust " gênant l’accès des néophytes. (..) Jusqu’où est-on encore dans l’initiation, à partir de quand passe-t-on à un autre registre ? ". Ces tensions tiennent essentiellement au fait que les usagers passent naturellement, dès qu’ils sont initiés, d’une logique d’initiation à une logique soit de formation (notamment au Neuhof qui a une vocation à l’insertion professionnelle), soit 92 de consommation de services dont ils ont fait l’apprentissage : " On a vu le cas de cette jeune fille qui vient très fréquemment au cybercentre de la gare pour communiquer par courrier électronique avec des amis canadiens. Idem encore, au cybercentre du Neuhof, ces chômeurs qui viennent aussi souvent que possible pour se former à l’utilisation d’outils bureautiques, sans compter les scolaires qui utilisent le centre pour taper leurs devoirs ou rapports. " (4) Concernant le Réseau citoyen La mise en place de services nouveaux dans les CSC a eu pour conséquence d’élargir le public qu’ils accueillaient jusqu’alors : des jeunes qui ne venaient pas au CSC, car celui-ci représentait une image sociale peu valorisée. Entre autres effets constatés : • création de liens entre les utilisateurs de l’outil. • augmentation du nombre de ménages qui se sont équipés en matériel informatique. • tendance à utiliser le Net pour le " chat ", les jeux, le courrier électronique notamment pour les ménages qui ont de la famille à l’étranger. • phénomène d’appropriation de l’outil par des jeunes qui ne veulent pas laisser les adultes et enfants accéder aux ordinateurs (ce qui a conduit le CSC a ouvrir une autre salle). Concernant la Mission locale Elle n’observe pas d’évolution du public accueilli. Cependant, elle constate : • une augmentation du nombre d’utilisateurs, • que ce sont les jeunes les moins en difficulté qui utilisent l’outil informatique, • la valorisation du public en difficulté sociale et professionnelle à travers la maîtrise d’un outil innovant. STRUCTURE Situation observée par les cybercentres • le premier projet de Cybercentre a induit une démarche plus globale de promotion 4 " Les cybercentres de la ville de Strasbourg " juin 1998 Serge POUTS-LAJUS et Sophie THÉVANT. " Ouvrir la société de l’information à tous. Observation et analyse d’usage des réseaux. " des pratiques culturelles amateur et notamment les cultures urbaines et l’accès à la culture de l’écran • les projets cybercentres ont été un élément qui a permis de structurer le service JEP Situation observée par le Réseau citoyen • une valorisation des CSC, un changement d’image • une évolution de l’organisation et du fonctionnement des CSC, essentiellement par la mise en pratique de la notion de transversalité. Le multimédia décloisonne le fonctionnement classique des CSC par secteur (petite enfance, jeunes,…) L’animation devient commune entre différents secteurs. ACTION PUBLIQUE La démarche descendante du projet de Cybercentre a eu l’intérêt majeur du maillage rapide à l’échelle de la ville. Cependant les partenariats de terrain ont été difficiles à trouver, et restent difficiles à trouver (ex. bibliothèque, collège). Les capacités à enclencher des initiatives et dynamiques de terrain restent limitées. “cybercentre“ dans un projet global d’éducation populaire qui s’est construit de façon concomitante. Pour les cybercentres et les CSC La définition d’un profil de métier qui privilégie les compétences et la mission d’animation, outre les connaissances en informatique, a permis d’éviter une dérive technicienne au détriment du contenu du projet. D’autre part, le recrutement, la formation, la motivation et la qualité des intervenants (tant à l’échelon de la coordination, que des animateurs de terrain) ont contribué à la réussite de la démarche. Le positionnement du projet en 1996, qui bénéficiait d’un écho novateur tant auprès des politiques que des techniciens et du public. Aujourd’hui, le Net s’est banalisé et ne bénéficie plus autant d’un pouvoir de valorisation pour le jeune qui maîtrise cet outil. FREINS / DIFFICULTES LIEN SOCIAL / CITOYENNETE Pour les CSC et les antennes Mission locale Le portage politique par les directeurs de CSC et par la Mission locale n’a pas été soutenu Les responsables des Cybercentres notent un retard sur le volant de la citoyenneté. Un des objectifs poursuivis est la simplification et la facilité d’accès aux administrations, ainsi que la possibilité d’interpeller les élus. Pour les premiers, les sites sont restés des “sites vitrines“ sans réelle interaction. Pour les autres, les citoyens ont peu interpellé les élus et les élus n’utilisent pas ce média. Pour les antennes Mission locale Le personnel n’a pas été recruté spécifiquement pour assurer l’animation des lieux d’accès au Net. Ce sont les agents d’écoute et d’aide à l’insertion (emploi-jeune) qui se sont attribués une mission complémentaire à leur fonction de médiateur-conseiller. Ce qui induit une motivation plus ou moins importante selon les individus et ce qui minimise la fonction d’animateur multimédia. ENSEIGNEMENTS DE LA DEMARCHE ELEMENTS FACILITANTS Pour les cybercentres Le portage politique fort de la ville de Strasbourg et des objectifs et une politique claire : intégrer la démarche spécifique CONTACT Communauté urbaine de Strasbourg Jean-Claude BOURNEZ Tél. : 03 88 60 93 97 e-mail : [email protected] 93