Notre Dame de Pieta de Biran Notre Dame des Roses à Jégun
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Notre Dame de Pieta de Biran Notre Dame des Roses à Jégun
Notre Dame de Pieta de Biran Situation Biran est un village féodal situé entre Auch et VicFezensac. Au sortir d’Auch, prendre la direction Mont-de- Marsan (N 124). 14 km après, tourner à gauche. Historique Au midi du village, la chapelle du pèlerinage, devenue aussi église paroissiale, possède un magnifique retable en pierre du pays. L’autel est gardé par quatre belles statues de pierre et surmonté d’un médaillon représentant la Piéta. Ici encore du merveilleux. D’après la légende, une statuette de Marie fut découverte, radieuse, sur un ormeau. L’histoire est plus précise au XVIIème siècle. Deux pèlerins rapportent d’Espagne une statue Notre Dame del Pilar pour l’église paroissiale primitive. Le 23 juillet 1663, Mgr de la Mothe Houdancour, archevêque d'Auch, autorise la translation de cette image dans la chapelle du pèlerinage. Le lundi de Pentecôte était grand jour de pèlerinage. Jusqu’en 1945, on demandait la protection des fruits et des moissons contre les orages et la grêle. Sept messes se succédaient dites par les prêtres des paroisses voisines. Les fidèles arrivaient à pied en joyeuses processions. L'église paroissiale primitive était située à l'entrée nord du village, près de la tour qui sert encore de clocher. Aujourd'hui Le lundi de Pentecôte, une importante messe chantée perpétue le souvenir de ce culte ancestral. D’autre part le sanctuaire est honoré à Noël et au mois de Mai par des concerts classiques. L'église est ouverte tous les jours. On vient y prier devant l’étonnant retable et demander des grâces. Notre Dame des Roses à Jégun Situation Jégun se trouve à proximité de la route d'Auch à Condom. A quelques centaines de mètres au midi du village, au sommet d’une gracieuse colline, on aperçoit les ruines d’un vieux monastère et une fontaine. Historique Les faits remonteraient à la fin du XIVème siècle. Le lieu où se trouvait l’antique chapelle était tout d’abord inculte et couvert de ronces. Sur ce lieu avait poussé un rosier sauvage dont les branches formaient une croix. Ce rosier était vénéré. Une fois desséché, on le remplaça par une belle croix. On fit des fouilles et on trouva une petite Piéta en bois noir. On la nomma d'abord Notre Dame de la Croix. Mais le souvenir du rosier amena la foule à donner à cet oratoire le nom de chapelle des Roses. Autre légende, la petite statue en bois aurait été trouvée au pied d’un rosier couvert de fleurs. Durant les années 1653-1654, la peste ravageait la Gascogne. Les populations affolées tournèrent leurs regards vers Notre Dame des Roses. On fit des processions vers la sainte colline, aussitôt la peste cessa. Au service des pèlerins, le sanctuaire a connu des ermites, puis des chapelains et, en 1678, des religieux Recollets (de l’ordre de saint François d'Assise). Les religieux opérèrent des merveilles et attirèrent pendant longtemps jusqu’à la Révolution un grand concours de pèlerins à la dévote chapelle. En savoir plus De tout temps, la fontaine des Roses fut efficace pour guérir les enfants et les adultes des "maux de roses" que le langage vulgaire appelait "cristailles". Aujourd'hui La statue d’origine a été volée. Une copie existe. Elle sort de l’église en procession lors d’un pèlerinage au mois de mai.