28 TRAITÉ DU ROSIER. la botanique de M. DE CANDOLLE , et

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28 TRAITÉ DU ROSIER. la botanique de M. DE CANDOLLE , et
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T R A I T É DU ROSIER.
la botanique de M . D E CANDOLLE , et dans l'ouvrage de M . M I K BEL, qui en adonné un tableau colorié très curieux.
On dit, en termes généraux, que les pétales offrent deux ou
trois couleurs sur une même face, ce qui s'exprime par bicolor
ou tricolor; discolor se dit de deux couleurs différentes sur chacune des deux faces du pétale, tel qu'on le voit dans le Rosier
pumila; enfin, le terme concolor s'emploie pour exprimer que
ce même pétale offre la même couleur sur les deux faces.
Dans un petit nombre de cas, les pétales sont rayés, striés,
panachés, etc., circonstances qu'on rend par ces termes :
Linea, raie; il se dit des bandes longitudinales et étroites. Ces
raies ont été nommées des stries par quelques auteurs.
Fascia, bandelette ; on emploie ce terme pour désigner une
ligne large et colorée.
Macula, tache.
Punctum, point.
Marginatus, coloré sur le bord.
Variegatus, panaché.
Enfin le terme mutabilis s'emploie pour exprimer que telles
corolles sont sujettes à changer de nuances.
Les couleurs se définissent aussi par des comparaisons : c'est
ainsi que l'on a dit : rosier indica cerasi coloris, pour exprimer
que la couleur des pétales est à peu près semblable à celle du
fruit du cerisier, etc.
Le docteur Clarck, de Cambridge, a découvert que le fer
constitue le coloris des roses ; il à constaté sa présence dans
les pétales des roses rouges, et c'est à ce métal qu'il attribue les
vertus médicinales assignées aux préparations faites avec ces
fleurs.
C. Odeurs. Presque toutes les roses flattent l'odorat par une
odeur plus ou moins subtile, plus ou moins suave. Jusqu'à présent, on n'a reconnu l'odeur fétide que dans le Rosier eglanteria de Linné et dans ses variétés. Il n'est pas commun de trouver des roses absolument inodores.
Si les naturalistes sont parvenus à décrire, quoique imparlai-

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