Le Fabuleux Destin d`Amélie Poulain

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Le Fabuleux Destin d`Amélie Poulain
Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est un film français
réalisé par Jean-Pierre Jeunet et sorti en 2001. Il s’agit d’une
comédie romantique écrite par Jeunet et Guillaume Laurant
avec Audrey Tautou dans le rôle-titre. Le film est une
représentation originale et parfois idéalisée de la vie
contemporaine à Paris dans le quartier de Montmartre.
Le Fabuleux Destin d’Amélie
Poulain
Réalisation
Jean-Pierre Jeunet
Acteur(s)
Audrey Tautou
Mathieu Kassovitz
Isabelle Nanty
Rufus
Jamel Debbouze
Yolande Moreau
Dominique Pinon
Ticky Holgado
André Dussollier (Narrateur)
Sommaire
1 Synopsis
2 Commentaires
3 Fiche technique
4 Distribution
5 Distinctions
5.1 Récompenses
5.2 Nominations (2002)
6 Autour du film
6.1 Extraits vidéo et citations picturales utilisés dans le
film
6.2 Anecdotes
6.3 Titre en langues étrangères
7 Box-office
8 Influence
8.1 Publicité
8.2 Autres
9 Notes et références
10 Voir aussi
10.1 Bibliographie
10.2 Liens externes
Scénario
Jean-Pierre Jeunet
Guillaume Laurant
Musique
Yann Tiersen
Costumes
Emma Lebail
Photographie
Bruno Delbonnel
Montage
Céline Kelepikis
Producteur(s)
Jean-Marc Deschamps
Budget
11 400 000 €
Format
CinemaScope (1:2,35)
Genre
Comédie
Durée
129 min
Sortie
25 avril 2001
Synopsis
Amélie Poulain grandit isolée des autres enfants car son taciturne docteur de
père lui diagnostique à tort une maladie cardiaque : son père ne la touchait
jamais en dehors des examens médicaux, d’où l’emballement de son pouls
lorsqu’il le mesurait. Sa mère, tout aussi névrosée que son père est inhibé,
Le Café des 2 Moulins à
meurt alors qu’Amélie est encore jeune, écrasée accidentellement par une
Paris.
Québécoise qui se suicide en se jetant du haut de la cathédrale Notre-Dame
de Paris. Son père se renferme encore plus et dévoue sa vie à la construction
d’un mausolée maniaque consacré à sa défunte épouse. Livrée à elle-même, Amélie développe une
imagination étonnamment riche.
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Quand elle grandit, Amélie devient serveuse dans un petit café de Montmartre, le Café des 2 Moulins, tenu par
une ancienne artiste du cirque et occupé par des employés et des clients hauts en couleurs. À 22 ans, Amélie
mène une vie simple ; ayant abandonné toute relation sentimentale après des tentatives ratées, elle prend goût à
des plaisirs simples comme faire craquer la crème brûlée avec une cuillère, faire des ricochets sur le canal
Saint-Martin, essayer de deviner combien de couples parisiens avaient un orgasme à chaque instant
Saint-Martin, essayer de deviner combien de couples parisiens avaient un orgasme à chaque instant
(« Quinze ! », lance-t-elle à la caméra) et laisse libre cours à son imagination.
Sa vie bascule le jour de la mort de la princesse Diana. Dans un enchaînement de circonstances qui suivent le
choc de la nouvelle, elle découvre derrière une plinthe descellée de sa salle de bain une vieille boîte métallique
remplie de souvenirs cachés par un garçon qui vivait dans son appartement plusieurs décennies avant elle.
Fascinée par sa découverte, elle se met en quête de retrouver la trace de la personne maintenant adulte qui
avait placé la boîte et la lui rendre, tout en établissant un marché avec elle-même : si elle le retrouve et le rend
heureux, elle consacrerait sa vie à aider les autres, sinon, tant pis.
Après quelques erreurs et un minutieux travail de détective (aidée par le reclus Raymond Dufayel, un peintre
surnommé l’« homme de verre » à cause d’une excessive fragilité osseuse), elle met la main sur l’identité de
l’ancien occupant des lieux, place la boîte dans une cabine téléphonique et la fait sonner pour l’attirer alors
qu’il passe à proximité. Lorsqu’il ouvre la boîte, il subit une révélation. Tous ses souvenirs oubliés d’enfance
lui reviennent soudain à la mémoire. Elle le suit de loin jusque dans un bar et l’observe sans se découvrir. En
voyant les effets positifs sur lui, elle décide de répandre le bien dans la vie des autres. Amélie devient alors
une sorte d’entremetteuse secrète et d’ange gardienne. Elle persuade son père de poursuivre son rêve de faire
le tour du monde (avec l’aide d’un nain de jardin et d’une amie hôtesse de l’air). Elle met également son grain
de sel dans la vie des gens qu'elle côtoie au travail (et s’arrange pour que deux d’entre eux tombent
amoureux), de la concierge de son immeuble et de Lucien, l’employé du propriétaire brutal de l’épicerie du
coin.
Mais alors qu’elle s’occupe des autres, personne ne s’occupe d’elle. En aidant les autres à obtenir leur
bonheur, elle se met face à sa propre vie solitaire – rendue encore plus apparente par ses relations chaotiques
avec Nino Quincampoix, un jeune employé de sex-shop décalé qui collectionne les photos d’identité jetées
sous les Photomatons et dont elle est tombée amoureuse -. Bien qu’elle l’intrigue avec diverses méthodes
détournées pour le séduire (dont notamment une sorte de chasse au trésor pour récupérer un de ses albums
photo perdu), elle reste terriblement timide et se trouve incapable de l’approcher. Elle doit recevoir les conseils
de Raymond pour comprendre que l’on peut poursuivre son bonheur tout en s’assurant celui de ses amis et
voisins.
Commentaires
Le film a été un succès populaire mais certains critiques comme Serge Kaganski des Inrockuptibles l’ont
attaqué pour sa représentation irréaliste et pittoresque de la société française contemporaine dans un univers de
carte postale d’une France d’autrefois avec très peu de minorités ethniques — une forme de lepénisme
latent 1, 2 . Alors que Paris est une ville cosmopolite et que Montmartre, où se situe l'action, touche Barbès,
quartier métissé (Barbès - Rochechouart), très peu sont visibles dans le film. Si le réalisateur avait souhaité
créer une vision idyllique d’un Paris parfait, il semble qu’il a trouvé nécessaire de faire disparaître toute trace
de personne de couleur pour y parvenir, ont justifié les critiques. Il est intéressant de remarquer que la seule
fois où des personnes de couleur apparaissent dans le film, il s’agit de trois jeunes dans la gare, derrière
Amélie.
D’autres, comme David Martin-Castelnau et Guillaume Bigot, ont estimé que ces critiques étaient injustifiées
et qu’il s’agissait plutôt de la « bien-pensance libérale-libertaire » qui ne pouvait que rejeter la vision
bienveillante et crédible des « petites gens ». Jean-Pierre Jeunet répondit à ces critiques en rappelant que
Jamel Debbouze qui joue le rôle de Lucien (un nom français) est d’origine nord-africaine.
D’autres ont aussi remarqué qu’étant donné la gentrification galopante du quartier de Montmartre, une jeune
serveuse comme Amélie n’aurait pas pu avoir les moyens financiers de vivre près de son lieu de travail. Le
film décrit un univers invraisemblable où Amélie vit près de son lieu de travail (sans avoir recours au métro
parisien ou toute autre forme de transport) et a beaucoup de temps libre en dehors de son travail. Le film étant
particulièrement décalé, ces incohérences ne sont pas flagrantes.
Fiche technique
Titre : Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain
Réalisation : Jean-Pierre Jeunet
Scénario : Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant
Production : Jean-Marc Deschamps
Musique : Yann Tiersen (Adagio pour cordes de Samuel Barber dans la
séquence vidéo avec la voix off de Frédéric Mitterrand)
Photo : Bruno Delbonnel
Montage : Céline Kelepikis
L’épicerie de Monsieur
Costume : Emma Lebail
Collignon, rue des Trois
Pays d’origine :
France (majorité),
Allemagne
frères, à Paris.
Format : Couleurs CinemaScope - 2,35:1 et 1,85:1 - son Dolby numérique 35 mm
Genre : comédie
Durée : 129 minutes
Dates de sortie :
Suisse : 19 avril 2001
France,
Belgique : 25 avril 2001
États-Unis : 2 novembre 2001
Tous publics en France, mais interdit aux moins de 17 ans non accompagnés aux États-Unis pour « contenu
sexuel »
Distribution
Audrey Tautou : Amélie Poulain
Mathieu Kassovitz : Nino Quincampoix
Rufus : Raphaël Poulain, le père d’Amélie
Serge Merlin : Raymond Dufayel
Jamel Debbouze : Lucien
Yolande Moreau : Madeleine Wallace
Loretta Cravotta : Amandine Poulain, la mère d’Amélie
Artus de Penguern : Hipolito
Urbain Cancelier : Collignon
Dominique Pinon : Joseph
Maurice Bénichou : Dominique Bretodeau
Michel Robin : Le père de Collignon
Claude Perron : Éva
Isabelle Nanty : Georgette
Clotilde Mollet : Gina
Claire Maurier : Suzanne
Ticky Holgado : L’homme sur une photo
Frankie Pain : La femme du kiosque à journaux
Armelle Lesniak : Philomène
André Dussolier : Voix off
Dominique Bettenfeld : L’homme de l’antenne télévision
Flora Guiet : Amélie Poulain jeune
Frédéric Mitterrand : Lui-même (voix off du reportage)
Distinctions
Le film fut sélectionné par le New York Times dans les 1 000 meilleurs films jamais réalisés 3 .
Récompenses
2002 : César du meilleur film
2002 : César du meilleur réalisateur - Jean-Pierre Jeunet
2002 : César de la meilleure musique écrite pour un film - Yann Tiersen
2002 : César du meilleur décor - Aline Bonetto
2001 : Film européen de l’année
2001 : Globe de cristal au Festival international du film de Karlovy Vary
2001 : Prix du public au Festival international du film de Toronto
Nominations (2002)
César de la meilleure actrice - Audrey Tautou
César de la meilleure actrice dans un second rôle - Isabelle Nanty
César du meilleur acteur dans un second rôle - Rufus
César du meilleur acteur dans un second rôle - Jamel Debbouze
César du meilleur scénario original ou adaptation - Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant
César de la meilleure photographie - Bruno Delbonnel
César du meilleur montage - Hervé Schneid
César des meilleurs costumes - Madeline Fontaine
César du meilleur son - Vincent Arnardi, Gerard Hardy, Jean Umansky
Oscar du meilleur film en langue étrangère
Oscar du meilleur scénario original - Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant
Oscar du meilleur son - Vincent Arnardi, Guillaume Leriche, Jean Umansky
Oscar du cinéma de la meilleure direction artistique - Aline Bonetto
Oscar du cinéma de la meilleure photographie - Bruno Delbonnel
Autour du film
Extraits vidéo et citations picturales utilisés dans le film
Le film utilise plusieurs extraits vidéo :
Une représentation télévisée de la chanteuse de gospel à la guitare sœur
Rosetta Tharpe.
Un extrait du documentaire Born for Hard Luck de Tom Davenport,
montrant Peg Leg Sam avec une jambe de bois.
Un extrait du documentaire de 1998 Seventeen Seconds to Sophie (Dix-sept
secondes pour Sophie) de Bill Cote.
Trois extraits du film Jules et Jim de François Truffaut :
Le Déjeuner des canotiers
Jules, Jim et Catherine courant sur un pont
d’Auguste Renoir.
La scène du baiser pendant laquelle se trouve un insecte, apparemment
non remarqué des créateurs du film, rampant le long de l’écran derrière les
deux amoureux et semblant entrer dans la bouche de la femme. Ce passage est détaillé par la voix off et un
cercle met en évidence l’insecte durant son voyage.
Un bref extrait de Catherine (Jeanne Moreau) chantant sa chanson Le Tourbillon de la vie
Le tableau que peint Dufayel est Le Déjeuner des canotiers d’Auguste Renoir
Le mari de la mère du légumier, poinçonne dans le jardin, les lauriers de sa femme la nuit, mais dit qu’il
préfèrerait poinconner les lilas, en référence à la chanson Le Poinçonneur des lilas de Serge Gainsbourg.
Anecdotes
Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain fut originellement appelé « Amélie des Abbesses », mais seuls les
Parisiens savaient ce qu’était la place des Abbesses à Montmartre. Jean-Pierre Jeunet se creusa alors la tête
pour trouver un titre. Il pensa même à baptiser son film Les aventuriers de la chair de poule ! Le titre est
quant à lui inspiré du Destin fabuleux de Désirée Clary de Sacha Guitry (1942).
Les retombées financières d’Alien IV ont permis à Jean-Pierre Jeunet de réaliser un film libre de toute
contrainte commerciale. Paradoxalement, il eut un immense succès.
Dans ce film, Jeunet réintroduit des éléments du court-métrage Foutaises, notamment les « il aime/il n’aime
pas » de la présentation des personnages.
Jean-Pierre Jeunet raconte dans les commentaires DVD que l’idée de l’album photo (des photos d’identités
jetées) lui vient de l’auteur français Michel Folco qui avait tenu un tel album. Le droit à la propriété
intellectuelle en France a empêché Jeunet d’utiliser ledit album, ce qui l’a contraint à embaucher des
figurants (et des personnes du tournage) pour être pris dans ces clichés
Le film utilise des images de synthèse et des intermédiaires numériques 4 .
Jeunet avait à l’origine écrit le rôle d’Amélie pour l’actrice britannique Emily Watson 5 ; dans le script
original, le père d’Amélie est un britannique vivant à Londres. Cependant, le français d’Emily Watson se
révéla insuffisant pour le film et à cause d’un emploi du temps incompatible avec le tournage de Gosford
Park, Jeunet réécrivit le script pour une actrice française.
Certains pensent que Jeunet s’est inspiré du personnage de Faye dans le film de Wong Kar-wai, Chungking
Express (1994), pour une partie de l’écriture du personnage d’Amélie Poulain : Faye s’introduit dans
l’appartement de l’homme qu’elle aime pour en changer des éléments, espérant ainsi lui faire oublier son excompagne. On retrouve le thème d’une personne qui s’introduit dans la vie d’une autre pour la rendre
heureuse à son insu.
Le film ne fut pas sélectionné au Festival de Cannes. L’absence d’Amélie Poulain souleva une controverse à
cause de l’accueil enthousiaste du public et des médias français en comparaison. À noter que le précédent
film de Jeunet, La Cité des enfants perdus 6 , reçut un mauvais accueil. Le président d’alors du festival jugea
le film « inintéressant » 7 , bien qu’il n’eût vu qu’une version incomplète, notamment sans musique
d’accompagnement.
Dans la version anglaise, la concierge Madeleine Wallace est renommée Madeleine Wells. (Alors que dans la
version française, Wallace fait référence aux fontaines Wallace de Paris, la version anglaise adapte le jeu de
mots en comparant Wells avec water wells (puits à eau)).
L’apparition à la 20e minute d’Amélie dans la station de métro de Paris Abbesses (nord de Paris) a en réalité
été tourné sur un quai désaffecté de la station Porte des Lilas (est de Paris). Habitué aux tournages de films
car maintenu à l’écart du public, ce quai est d’ailleurs surnommé Porte des Lilas - Cinéma, et son décor ne
ressemble pas à celui de la station Abbesses.
La vieille boîte de souvenirs que l'héroïne découvre fortuitement derrière une plinthe est une boîte de
bergamotes de Nancy, allusion aux origines lorraines du réalisateur. Il y en a une autre dans le film : JeanPierre Jeunet s'amusait, étant petit, à faire des ricochets sur le bassin du Parc Sainte-Marie à Nancy ; dans le
film Amélie Poulain reprend cette idée en s'amusant à compter les ricochets des cailloux sur le canal SaintMartin.
Titre en langues étrangères
Dans les autres langues, le film prend les titres suivants 8 :
Allemand : Die fabelhafte Welt der Amélie (Le Fabuleux Monde d’Amélie)
Anglais : Amélie from Montmartre (Amélie de Montmartre)
Arabe : ‫( ﺍﻣﻴﻠﻲ‬Āmīlī)
Bulgare : Невероятната съдба на Амели Пулен (Neveroyatnata sâdba na Ameli Poulen)
Chinois : 天使爱美丽 (Tiānshǐ Àiměilì)
Croate : Amelie
Espagnol : Amélie
Gallois : Tynghedfen Anhygoel Amélie Poulain
Grec : Αμελί (Amelí)
Finnois : Amélie
Hébreu : ‫( אמלי‬Amily)
Hongrois : Amélie csodálatos élete (La Vie Fabuleuse d’Amélie)
Islandais : Hin stórkostlegu örlög Amélie Poulain
Italien : Il favoloso mondo di Amélie (Le Fabuleux Monde d’Amélie)
Japonais : アメリ (Ameri)
Lituanien : Amelija iš Monmartro
Persan : ‫( ﺁﻣﻠﯽ‬ʾĀmīlī)
Polonais : Amelia
Portugais : O Fabuloso Destino de Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain)
Roumain : Amelie
Russe : Амели (Ameli)
Suédois : Amélie från Montmartre
Turc : Amélie
Ukrainien : Амелі (Ameli)
Box-office
Nombre d’entrées (liste non exhaustive ; pays à plus de 100 000 entrées ; par ordre alphabétique des pays)
Pays
Mondial
Entrées
32 000 000
Unifrance (http://www.unifrance.org)
entrées
282 000
entrées
3 198 000
Allemagne entrées
374 000
Argentine entrées
763 000
Australie entrées
617 000
Belgique entrées
331 000
Brésil entrées
Autriche
Canada
572 000
(
entrées
Québec)
143 000
Colombie entrées
Corée 300 000
entrées
du Sud
147 000
Danemark entrées
1 714 000
Espagne entrées
États- 5 931 000
Unis
entrées
Finlande
France
Hongrie
Inde
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
Pays
Israël
Italie
Japon
Unifrance (http://www.unifrance.org)
Mexique
Unifrance (http://www.unifrance.org)
Norvège
Payslumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Bas
Entrées
177 000
entrées
1 881 000
entrées
1 038 000
entrées
254 000
entrées
160 000
entrées
345 000
entrées
Source
Unifrance (http://www.unifrance.org)
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
Unifrance (http://www.unifrance.org)
Unifrance (http://www.unifrance.org)
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
Unifrance (http://www.unifrance.org)
Portugal
751 000
entrées
168 000
entrées
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
Unifrance (http://www.unifrance.org)
République 281 000
entrées
tchèque
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
Unifrance (http://www.unifrance.org)
Pologne
Unifrance (http://www.unifrance.org)
Royaume- 1 000 000 lumiere
entrées
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
Uni
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
175 000
Roumanie entrées
227 000
Russie
entrées
351 000
Suède
entrées
206 000
entrées
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
9 290 000
entrées
171 000
entrées
107 000
entrées
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
Influence
Publicité
Source
Unifrance (http://www.unifrance.org)
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
Unifrance (http://www.unifrance.org)
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
Suisse
675 285
entrées
Procinema.ch
(http://www.procinema.ch/f/index.html)
Taïwan
107 000
entrées
Unifrance (http://www.unifrance.org)
Turquie
133 000
entrées
lumiere
(http://lumiere.obs.coe.int/web/search/)
Au Québec, en 2002-2003, les restaurants McDonald’s ont utilisé, pour accroître la vente de leurs nouvelles
languettes de poulet, le slogan : « Le délicieux festin d’Émilie Poulet » sur des panneaux publicitaires. Les
ayant-droits du film ont réclamé 200 000 $ de dommages et intérêts pour cette allusion non autorisée au titre
du film 9 .
Une série de spots télévisés pour Groupama (compagnie d’assurances et services financiers) met en scène une
jeune femme brune prénommé Cerise. Le style de ces publicités (réalisées par Sébastien Drhey) est une
référence visiblement flagrante au film. La Fondation Groupama Gan avait soutenu le film Delicatessen de
Jeunet, mais c’est sans doute sans rapport.
En 2009, les publicités télévisées de l'Agence nationale des services à la personne, imaginées par Fred &
Farid 10, utilisent également un ton rappelant le film 11.
Autres
En 2007, le groupe français Les Fatals Picards a composé une chanson intitulée Moi je vis chez Amélie
Poulain dans son album Pamplemousse mécanique, chanson parodiant avec humour le monde trop parfait et
trop gentil (donc ennuyeux) du film. Ils évoquent néanmoins la controverse concernant l'absence des
« minorités » dans le film : « Enfin marron, façon de parler parce que si on fait un peu attention/On peut voir
que les couleurs foncées, y en a pas des masses dans les environs ».
En 2007 à la télévision américaine, Bryan Fuller s'inspire de ce film, qui est son préféré, pour écrire la série
Pushing Daisies ; le président de la chaîne ABC, Stephen McPherson, qui avait également beaucoup aimé le
film, cherchait justement un contenu qui en reprendrait l'esprit 12.
En 2007, deux chercheurs ayant découvert en Équateur une nouvelle espèce de grenouille du genre
Cochranella la baptisent Cochranella amelie en l'honneur d'« Amélie, la protagoniste de l'extraordinaire film
Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, un film dans lequel les petits détails jouent un rôle important pour
parvenir à la joie de vivre, comme le rôle important que les grenouilles Centrolenidae et tous les amphibiens et
reptiles jouent dans la santé de notre planète », d'après l'article qu'ils font publier dans la revue scientifique
Zootaxa pour faire part de leur découverte 13.
Notes et références
1. ↑ (fr) Serge Kaganski, « Rebonds : «Amélie» pas jolie », dans Libération, 31 mai 2001 [texte intégral
(http://www.liberation.fr/tribune/0101375722-amelie-pas-jolie) ] .
2. ↑ (fr) Serge Kaganski, « Pourquoi je n’aime pas Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain », dans Les Inrockuptibles,
31 mai 2001 [texte intégral (http://web.archive.org/web/*/http://www.inrocks.com/DetailArticle.cfm?iditem=98991) ].
3. ↑ (en) The Best 1,000 Movies Ever Made (http://www.nytimes.com/ref/movies/1000best.html) , sur le site du New
York Times.
4. ↑ (en) variety (http://www.variety.com/ac2005_article/VR1117915901?nav=lenser&categoryid=1804)
5. ↑ (en) contactmusic
(http://www.contactmusic.com/new/xmlfeed.nsf/mndwebpages/emily%20watson%20turned%20down%20amelie)
6. ↑ (en) nytimes (http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9900EFDA1E39F937A35755C0A963958260)
7. ↑ (en) avclub (http://www.avclub.com/content/node/22708)
8. ↑ (en) « Release dates for Le fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001): Also Known As (AKA)
(http://www.imdb.com/title/tt0211915/releaseinfo#akas) », sur l'Internet Movie Database.
9. ↑ (fr) Réjean Bourdeau, « Le détenteur des droits d’Amélie Poulain réclame une part du fabuleux festin », dans La
Presse, 22 février 2003, p. E1, reproduit dans l'entrée « Poulain, Amélie » d'une liste d'aptonymes
(http://www.uqtr.ca/~bougaief/Aptonyme/liste.html) , sur le site du Centre canadien des aptonymes.
10. ↑ (fr) GF, « Actualités / Vu à la télé : Service d'aide à la personne (http://www.snptv.org/actualites/vusalatele.php?
id=1069) », Syndicat national de la publicité télévisée, 22 avril 2009. Consulté le 6 mai 2009.
11. ↑ (fr) « L’ANSP lance sa nouvelle campagne : « l’effet papillon » (http://www.servicesalapersonne.gouv.fr/lacampagne-2009-(9056).cml) », sur le site de l'ANSP. Consulté le 10 avril 2009.
12. ↑ (en) Bill Carter, « A Touching Romance, if They Just Don’t Touch », dans The New York Times, 5 juillet 2007
[texte intégral (http://www.nytimes.com/2007/07/05/arts/television/05dais.html) ] .
13. ↑ (en) Diego F. Cisneros-Heredia et Paúl Meza-Ramos, « An enigmatic new species of Glassfrog (Amphibia:
o
Anura: Centrolenidae) from the Amazonian Andean slopes of Ecuador », dans Zootaxa, n 1485, 28 mai 2007
(ISSN 1175-5326 (http://worldcat.org/issn/1175-5326) ) [texte intégral
(http://www.puce.edu.ec/zoologia/vertebrados/publicaciones/CisnerosMeza2007.pdf) ]
« The specific name—a noun in apposition—of this new species of Glassfrog is for Amelie, protagonist of the extraordinary movie
“Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain”; a movie where little details play an important role in the achievement of joie de vivre; like
the important role that Glassfrogs and all amphibians and reptiles play in the health of our planet. »
Voir aussi
Nain de jardin voyageur
Bibliographie
Storyboard - du dessin au film, no 1, septembre-octobre-novembre 2002, interviews et storyboard complet du
film p. 25 à 191.
Liens externes
Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (http://french.imdb.com/title/tt0211915/combined) sur
l’Internet Movie Database
(fr) Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
(http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27063&nopub=1.html) sur AlloCiné
(de) Site officiel allemand (http://www.die-fabelhafte-welt-der-amelie.de/)
(fr+en)
Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fabuleux_Destin_d%27Am%C3%A9lie_Poulain ».
Dernière modification de cette page le 14 mai 2009 à 00:25.
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