Le Fabuleux Destin d`Amélie Poulain
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Le Fabuleux Destin d`Amélie Poulain
Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est un film français réalisé par Jean-Pierre Jeunet et sorti en 2001. Il s’agit d’une comédie romantique écrite par Jeunet et Guillaume Laurant avec Audrey Tautou dans le rôle-titre. Le film est une représentation originale et parfois idéalisée de la vie contemporaine à Paris dans le quartier de Montmartre. Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain Réalisation Jean-Pierre Jeunet Acteur(s) Audrey Tautou Mathieu Kassovitz Isabelle Nanty Rufus Jamel Debbouze Yolande Moreau Dominique Pinon Ticky Holgado André Dussollier (Narrateur) Sommaire 1 Synopsis 2 Commentaires 3 Fiche technique 4 Distribution 5 Distinctions 5.1 Récompenses 5.2 Nominations (2002) 6 Autour du film 6.1 Extraits vidéo et citations picturales utilisés dans le film 6.2 Anecdotes 6.3 Titre en langues étrangères 7 Box-office 8 Influence 8.1 Publicité 8.2 Autres 9 Notes et références 10 Voir aussi 10.1 Bibliographie 10.2 Liens externes Scénario Jean-Pierre Jeunet Guillaume Laurant Musique Yann Tiersen Costumes Emma Lebail Photographie Bruno Delbonnel Montage Céline Kelepikis Producteur(s) Jean-Marc Deschamps Budget 11 400 000 € Format CinemaScope (1:2,35) Genre Comédie Durée 129 min Sortie 25 avril 2001 Synopsis Amélie Poulain grandit isolée des autres enfants car son taciturne docteur de père lui diagnostique à tort une maladie cardiaque : son père ne la touchait jamais en dehors des examens médicaux, d’où l’emballement de son pouls lorsqu’il le mesurait. Sa mère, tout aussi névrosée que son père est inhibé, Le Café des 2 Moulins à meurt alors qu’Amélie est encore jeune, écrasée accidentellement par une Paris. Québécoise qui se suicide en se jetant du haut de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Son père se renferme encore plus et dévoue sa vie à la construction d’un mausolée maniaque consacré à sa défunte épouse. Livrée à elle-même, Amélie développe une imagination étonnamment riche. Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue. Quand elle grandit, Amélie devient serveuse dans un petit café de Montmartre, le Café des 2 Moulins, tenu par une ancienne artiste du cirque et occupé par des employés et des clients hauts en couleurs. À 22 ans, Amélie mène une vie simple ; ayant abandonné toute relation sentimentale après des tentatives ratées, elle prend goût à des plaisirs simples comme faire craquer la crème brûlée avec une cuillère, faire des ricochets sur le canal Saint-Martin, essayer de deviner combien de couples parisiens avaient un orgasme à chaque instant Saint-Martin, essayer de deviner combien de couples parisiens avaient un orgasme à chaque instant (« Quinze ! », lance-t-elle à la caméra) et laisse libre cours à son imagination. Sa vie bascule le jour de la mort de la princesse Diana. Dans un enchaînement de circonstances qui suivent le choc de la nouvelle, elle découvre derrière une plinthe descellée de sa salle de bain une vieille boîte métallique remplie de souvenirs cachés par un garçon qui vivait dans son appartement plusieurs décennies avant elle. Fascinée par sa découverte, elle se met en quête de retrouver la trace de la personne maintenant adulte qui avait placé la boîte et la lui rendre, tout en établissant un marché avec elle-même : si elle le retrouve et le rend heureux, elle consacrerait sa vie à aider les autres, sinon, tant pis. Après quelques erreurs et un minutieux travail de détective (aidée par le reclus Raymond Dufayel, un peintre surnommé l’« homme de verre » à cause d’une excessive fragilité osseuse), elle met la main sur l’identité de l’ancien occupant des lieux, place la boîte dans une cabine téléphonique et la fait sonner pour l’attirer alors qu’il passe à proximité. Lorsqu’il ouvre la boîte, il subit une révélation. Tous ses souvenirs oubliés d’enfance lui reviennent soudain à la mémoire. Elle le suit de loin jusque dans un bar et l’observe sans se découvrir. En voyant les effets positifs sur lui, elle décide de répandre le bien dans la vie des autres. Amélie devient alors une sorte d’entremetteuse secrète et d’ange gardienne. Elle persuade son père de poursuivre son rêve de faire le tour du monde (avec l’aide d’un nain de jardin et d’une amie hôtesse de l’air). Elle met également son grain de sel dans la vie des gens qu'elle côtoie au travail (et s’arrange pour que deux d’entre eux tombent amoureux), de la concierge de son immeuble et de Lucien, l’employé du propriétaire brutal de l’épicerie du coin. Mais alors qu’elle s’occupe des autres, personne ne s’occupe d’elle. En aidant les autres à obtenir leur bonheur, elle se met face à sa propre vie solitaire – rendue encore plus apparente par ses relations chaotiques avec Nino Quincampoix, un jeune employé de sex-shop décalé qui collectionne les photos d’identité jetées sous les Photomatons et dont elle est tombée amoureuse -. Bien qu’elle l’intrigue avec diverses méthodes détournées pour le séduire (dont notamment une sorte de chasse au trésor pour récupérer un de ses albums photo perdu), elle reste terriblement timide et se trouve incapable de l’approcher. Elle doit recevoir les conseils de Raymond pour comprendre que l’on peut poursuivre son bonheur tout en s’assurant celui de ses amis et voisins. Commentaires Le film a été un succès populaire mais certains critiques comme Serge Kaganski des Inrockuptibles l’ont attaqué pour sa représentation irréaliste et pittoresque de la société française contemporaine dans un univers de carte postale d’une France d’autrefois avec très peu de minorités ethniques — une forme de lepénisme latent 1, 2 . Alors que Paris est une ville cosmopolite et que Montmartre, où se situe l'action, touche Barbès, quartier métissé (Barbès - Rochechouart), très peu sont visibles dans le film. Si le réalisateur avait souhaité créer une vision idyllique d’un Paris parfait, il semble qu’il a trouvé nécessaire de faire disparaître toute trace de personne de couleur pour y parvenir, ont justifié les critiques. Il est intéressant de remarquer que la seule fois où des personnes de couleur apparaissent dans le film, il s’agit de trois jeunes dans la gare, derrière Amélie. D’autres, comme David Martin-Castelnau et Guillaume Bigot, ont estimé que ces critiques étaient injustifiées et qu’il s’agissait plutôt de la « bien-pensance libérale-libertaire » qui ne pouvait que rejeter la vision bienveillante et crédible des « petites gens ». Jean-Pierre Jeunet répondit à ces critiques en rappelant que Jamel Debbouze qui joue le rôle de Lucien (un nom français) est d’origine nord-africaine. D’autres ont aussi remarqué qu’étant donné la gentrification galopante du quartier de Montmartre, une jeune serveuse comme Amélie n’aurait pas pu avoir les moyens financiers de vivre près de son lieu de travail. Le film décrit un univers invraisemblable où Amélie vit près de son lieu de travail (sans avoir recours au métro parisien ou toute autre forme de transport) et a beaucoup de temps libre en dehors de son travail. Le film étant particulièrement décalé, ces incohérences ne sont pas flagrantes. Fiche technique Titre : Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain Réalisation : Jean-Pierre Jeunet Scénario : Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant Production : Jean-Marc Deschamps Musique : Yann Tiersen (Adagio pour cordes de Samuel Barber dans la séquence vidéo avec la voix off de Frédéric Mitterrand) Photo : Bruno Delbonnel Montage : Céline Kelepikis L’épicerie de Monsieur Costume : Emma Lebail Collignon, rue des Trois Pays d’origine : France (majorité), Allemagne frères, à Paris. Format : Couleurs CinemaScope - 2,35:1 et 1,85:1 - son Dolby numérique 35 mm Genre : comédie Durée : 129 minutes Dates de sortie : Suisse : 19 avril 2001 France, Belgique : 25 avril 2001 États-Unis : 2 novembre 2001 Tous publics en France, mais interdit aux moins de 17 ans non accompagnés aux États-Unis pour « contenu sexuel » Distribution Audrey Tautou : Amélie Poulain Mathieu Kassovitz : Nino Quincampoix Rufus : Raphaël Poulain, le père d’Amélie Serge Merlin : Raymond Dufayel Jamel Debbouze : Lucien Yolande Moreau : Madeleine Wallace Loretta Cravotta : Amandine Poulain, la mère d’Amélie Artus de Penguern : Hipolito Urbain Cancelier : Collignon Dominique Pinon : Joseph Maurice Bénichou : Dominique Bretodeau Michel Robin : Le père de Collignon Claude Perron : Éva Isabelle Nanty : Georgette Clotilde Mollet : Gina Claire Maurier : Suzanne Ticky Holgado : L’homme sur une photo Frankie Pain : La femme du kiosque à journaux Armelle Lesniak : Philomène André Dussolier : Voix off Dominique Bettenfeld : L’homme de l’antenne télévision Flora Guiet : Amélie Poulain jeune Frédéric Mitterrand : Lui-même (voix off du reportage) Distinctions Le film fut sélectionné par le New York Times dans les 1 000 meilleurs films jamais réalisés 3 . Récompenses 2002 : César du meilleur film 2002 : César du meilleur réalisateur - Jean-Pierre Jeunet 2002 : César de la meilleure musique écrite pour un film - Yann Tiersen 2002 : César du meilleur décor - Aline Bonetto 2001 : Film européen de l’année 2001 : Globe de cristal au Festival international du film de Karlovy Vary 2001 : Prix du public au Festival international du film de Toronto Nominations (2002) César de la meilleure actrice - Audrey Tautou César de la meilleure actrice dans un second rôle - Isabelle Nanty César du meilleur acteur dans un second rôle - Rufus César du meilleur acteur dans un second rôle - Jamel Debbouze César du meilleur scénario original ou adaptation - Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant César de la meilleure photographie - Bruno Delbonnel César du meilleur montage - Hervé Schneid César des meilleurs costumes - Madeline Fontaine César du meilleur son - Vincent Arnardi, Gerard Hardy, Jean Umansky Oscar du meilleur film en langue étrangère Oscar du meilleur scénario original - Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant Oscar du meilleur son - Vincent Arnardi, Guillaume Leriche, Jean Umansky Oscar du cinéma de la meilleure direction artistique - Aline Bonetto Oscar du cinéma de la meilleure photographie - Bruno Delbonnel Autour du film Extraits vidéo et citations picturales utilisés dans le film Le film utilise plusieurs extraits vidéo : Une représentation télévisée de la chanteuse de gospel à la guitare sœur Rosetta Tharpe. Un extrait du documentaire Born for Hard Luck de Tom Davenport, montrant Peg Leg Sam avec une jambe de bois. Un extrait du documentaire de 1998 Seventeen Seconds to Sophie (Dix-sept secondes pour Sophie) de Bill Cote. Trois extraits du film Jules et Jim de François Truffaut : Le Déjeuner des canotiers Jules, Jim et Catherine courant sur un pont d’Auguste Renoir. La scène du baiser pendant laquelle se trouve un insecte, apparemment non remarqué des créateurs du film, rampant le long de l’écran derrière les deux amoureux et semblant entrer dans la bouche de la femme. Ce passage est détaillé par la voix off et un cercle met en évidence l’insecte durant son voyage. Un bref extrait de Catherine (Jeanne Moreau) chantant sa chanson Le Tourbillon de la vie Le tableau que peint Dufayel est Le Déjeuner des canotiers d’Auguste Renoir Le mari de la mère du légumier, poinçonne dans le jardin, les lauriers de sa femme la nuit, mais dit qu’il préfèrerait poinconner les lilas, en référence à la chanson Le Poinçonneur des lilas de Serge Gainsbourg. Anecdotes Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain fut originellement appelé « Amélie des Abbesses », mais seuls les Parisiens savaient ce qu’était la place des Abbesses à Montmartre. Jean-Pierre Jeunet se creusa alors la tête pour trouver un titre. Il pensa même à baptiser son film Les aventuriers de la chair de poule ! Le titre est quant à lui inspiré du Destin fabuleux de Désirée Clary de Sacha Guitry (1942). Les retombées financières d’Alien IV ont permis à Jean-Pierre Jeunet de réaliser un film libre de toute contrainte commerciale. Paradoxalement, il eut un immense succès. Dans ce film, Jeunet réintroduit des éléments du court-métrage Foutaises, notamment les « il aime/il n’aime pas » de la présentation des personnages. Jean-Pierre Jeunet raconte dans les commentaires DVD que l’idée de l’album photo (des photos d’identités jetées) lui vient de l’auteur français Michel Folco qui avait tenu un tel album. Le droit à la propriété intellectuelle en France a empêché Jeunet d’utiliser ledit album, ce qui l’a contraint à embaucher des figurants (et des personnes du tournage) pour être pris dans ces clichés Le film utilise des images de synthèse et des intermédiaires numériques 4 . Jeunet avait à l’origine écrit le rôle d’Amélie pour l’actrice britannique Emily Watson 5 ; dans le script original, le père d’Amélie est un britannique vivant à Londres. Cependant, le français d’Emily Watson se révéla insuffisant pour le film et à cause d’un emploi du temps incompatible avec le tournage de Gosford Park, Jeunet réécrivit le script pour une actrice française. Certains pensent que Jeunet s’est inspiré du personnage de Faye dans le film de Wong Kar-wai, Chungking Express (1994), pour une partie de l’écriture du personnage d’Amélie Poulain : Faye s’introduit dans l’appartement de l’homme qu’elle aime pour en changer des éléments, espérant ainsi lui faire oublier son excompagne. On retrouve le thème d’une personne qui s’introduit dans la vie d’une autre pour la rendre heureuse à son insu. Le film ne fut pas sélectionné au Festival de Cannes. L’absence d’Amélie Poulain souleva une controverse à cause de l’accueil enthousiaste du public et des médias français en comparaison. À noter que le précédent film de Jeunet, La Cité des enfants perdus 6 , reçut un mauvais accueil. Le président d’alors du festival jugea le film « inintéressant » 7 , bien qu’il n’eût vu qu’une version incomplète, notamment sans musique d’accompagnement. Dans la version anglaise, la concierge Madeleine Wallace est renommée Madeleine Wells. (Alors que dans la version française, Wallace fait référence aux fontaines Wallace de Paris, la version anglaise adapte le jeu de mots en comparant Wells avec water wells (puits à eau)). L’apparition à la 20e minute d’Amélie dans la station de métro de Paris Abbesses (nord de Paris) a en réalité été tourné sur un quai désaffecté de la station Porte des Lilas (est de Paris). Habitué aux tournages de films car maintenu à l’écart du public, ce quai est d’ailleurs surnommé Porte des Lilas - Cinéma, et son décor ne ressemble pas à celui de la station Abbesses. La vieille boîte de souvenirs que l'héroïne découvre fortuitement derrière une plinthe est une boîte de bergamotes de Nancy, allusion aux origines lorraines du réalisateur. Il y en a une autre dans le film : JeanPierre Jeunet s'amusait, étant petit, à faire des ricochets sur le bassin du Parc Sainte-Marie à Nancy ; dans le film Amélie Poulain reprend cette idée en s'amusant à compter les ricochets des cailloux sur le canal SaintMartin. Titre en langues étrangères Dans les autres langues, le film prend les titres suivants 8 : Allemand : Die fabelhafte Welt der Amélie (Le Fabuleux Monde d’Amélie) Anglais : Amélie from Montmartre (Amélie de Montmartre) Arabe : ( ﺍﻣﻴﻠﻲĀmīlī) Bulgare : Невероятната съдба на Амели Пулен (Neveroyatnata sâdba na Ameli Poulen) Chinois : 天使爱美丽 (Tiānshǐ Àiměilì) Croate : Amelie Espagnol : Amélie Gallois : Tynghedfen Anhygoel Amélie Poulain Grec : Αμελί (Amelí) Finnois : Amélie Hébreu : ( אמליAmily) Hongrois : Amélie csodálatos élete (La Vie Fabuleuse d’Amélie) Islandais : Hin stórkostlegu örlög Amélie Poulain Italien : Il favoloso mondo di Amélie (Le Fabuleux Monde d’Amélie) Japonais : アメリ (Ameri) Lituanien : Amelija iš Monmartro Persan : ( ﺁﻣﻠﯽʾĀmīlī) Polonais : Amelia Portugais : O Fabuloso Destino de Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain) Roumain : Amelie Russe : Амели (Ameli) Suédois : Amélie från Montmartre Turc : Amélie Ukrainien : Амелі (Ameli) Box-office Nombre d’entrées (liste non exhaustive ; pays à plus de 100 000 entrées ; par ordre alphabétique des pays) Pays Mondial Entrées 32 000 000 Unifrance (http://www.unifrance.org) entrées 282 000 entrées 3 198 000 Allemagne entrées 374 000 Argentine entrées 763 000 Australie entrées 617 000 Belgique entrées 331 000 Brésil entrées Autriche Canada 572 000 ( entrées Québec) 143 000 Colombie entrées Corée 300 000 entrées du Sud 147 000 Danemark entrées 1 714 000 Espagne entrées États- 5 931 000 Unis entrées Finlande France Hongrie Inde lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Pays Israël Italie Japon Unifrance (http://www.unifrance.org) Mexique Unifrance (http://www.unifrance.org) Norvège Payslumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Bas Entrées 177 000 entrées 1 881 000 entrées 1 038 000 entrées 254 000 entrées 160 000 entrées 345 000 entrées Source Unifrance (http://www.unifrance.org) lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Unifrance (http://www.unifrance.org) Unifrance (http://www.unifrance.org) lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Unifrance (http://www.unifrance.org) Portugal 751 000 entrées 168 000 entrées lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Unifrance (http://www.unifrance.org) République 281 000 entrées tchèque lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Unifrance (http://www.unifrance.org) Pologne Unifrance (http://www.unifrance.org) Royaume- 1 000 000 lumiere entrées (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Uni lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) 175 000 Roumanie entrées 227 000 Russie entrées 351 000 Suède entrées 206 000 entrées lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) 9 290 000 entrées 171 000 entrées 107 000 entrées lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Influence Publicité Source Unifrance (http://www.unifrance.org) lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Unifrance (http://www.unifrance.org) lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Suisse 675 285 entrées Procinema.ch (http://www.procinema.ch/f/index.html) Taïwan 107 000 entrées Unifrance (http://www.unifrance.org) Turquie 133 000 entrées lumiere (http://lumiere.obs.coe.int/web/search/) Au Québec, en 2002-2003, les restaurants McDonald’s ont utilisé, pour accroître la vente de leurs nouvelles languettes de poulet, le slogan : « Le délicieux festin d’Émilie Poulet » sur des panneaux publicitaires. Les ayant-droits du film ont réclamé 200 000 $ de dommages et intérêts pour cette allusion non autorisée au titre du film 9 . Une série de spots télévisés pour Groupama (compagnie d’assurances et services financiers) met en scène une jeune femme brune prénommé Cerise. Le style de ces publicités (réalisées par Sébastien Drhey) est une référence visiblement flagrante au film. La Fondation Groupama Gan avait soutenu le film Delicatessen de Jeunet, mais c’est sans doute sans rapport. En 2009, les publicités télévisées de l'Agence nationale des services à la personne, imaginées par Fred & Farid 10, utilisent également un ton rappelant le film 11. Autres En 2007, le groupe français Les Fatals Picards a composé une chanson intitulée Moi je vis chez Amélie Poulain dans son album Pamplemousse mécanique, chanson parodiant avec humour le monde trop parfait et trop gentil (donc ennuyeux) du film. Ils évoquent néanmoins la controverse concernant l'absence des « minorités » dans le film : « Enfin marron, façon de parler parce que si on fait un peu attention/On peut voir que les couleurs foncées, y en a pas des masses dans les environs ». En 2007 à la télévision américaine, Bryan Fuller s'inspire de ce film, qui est son préféré, pour écrire la série Pushing Daisies ; le président de la chaîne ABC, Stephen McPherson, qui avait également beaucoup aimé le film, cherchait justement un contenu qui en reprendrait l'esprit 12. En 2007, deux chercheurs ayant découvert en Équateur une nouvelle espèce de grenouille du genre Cochranella la baptisent Cochranella amelie en l'honneur d'« Amélie, la protagoniste de l'extraordinaire film Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, un film dans lequel les petits détails jouent un rôle important pour parvenir à la joie de vivre, comme le rôle important que les grenouilles Centrolenidae et tous les amphibiens et reptiles jouent dans la santé de notre planète », d'après l'article qu'ils font publier dans la revue scientifique Zootaxa pour faire part de leur découverte 13. Notes et références 1. ↑ (fr) Serge Kaganski, « Rebonds : «Amélie» pas jolie », dans Libération, 31 mai 2001 [texte intégral (http://www.liberation.fr/tribune/0101375722-amelie-pas-jolie) ] . 2. ↑ (fr) Serge Kaganski, « Pourquoi je n’aime pas Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain », dans Les Inrockuptibles, 31 mai 2001 [texte intégral (http://web.archive.org/web/*/http://www.inrocks.com/DetailArticle.cfm?iditem=98991) ]. 3. ↑ (en) The Best 1,000 Movies Ever Made (http://www.nytimes.com/ref/movies/1000best.html) , sur le site du New York Times. 4. ↑ (en) variety (http://www.variety.com/ac2005_article/VR1117915901?nav=lenser&categoryid=1804) 5. ↑ (en) contactmusic (http://www.contactmusic.com/new/xmlfeed.nsf/mndwebpages/emily%20watson%20turned%20down%20amelie) 6. ↑ (en) nytimes (http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9900EFDA1E39F937A35755C0A963958260) 7. ↑ (en) avclub (http://www.avclub.com/content/node/22708) 8. ↑ (en) « Release dates for Le fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001): Also Known As (AKA) (http://www.imdb.com/title/tt0211915/releaseinfo#akas) », sur l'Internet Movie Database. 9. ↑ (fr) Réjean Bourdeau, « Le détenteur des droits d’Amélie Poulain réclame une part du fabuleux festin », dans La Presse, 22 février 2003, p. E1, reproduit dans l'entrée « Poulain, Amélie » d'une liste d'aptonymes (http://www.uqtr.ca/~bougaief/Aptonyme/liste.html) , sur le site du Centre canadien des aptonymes. 10. ↑ (fr) GF, « Actualités / Vu à la télé : Service d'aide à la personne (http://www.snptv.org/actualites/vusalatele.php? id=1069) », Syndicat national de la publicité télévisée, 22 avril 2009. Consulté le 6 mai 2009. 11. ↑ (fr) « L’ANSP lance sa nouvelle campagne : « l’effet papillon » (http://www.servicesalapersonne.gouv.fr/lacampagne-2009-(9056).cml) », sur le site de l'ANSP. Consulté le 10 avril 2009. 12. ↑ (en) Bill Carter, « A Touching Romance, if They Just Don’t Touch », dans The New York Times, 5 juillet 2007 [texte intégral (http://www.nytimes.com/2007/07/05/arts/television/05dais.html) ] . 13. ↑ (en) Diego F. Cisneros-Heredia et Paúl Meza-Ramos, « An enigmatic new species of Glassfrog (Amphibia: o Anura: Centrolenidae) from the Amazonian Andean slopes of Ecuador », dans Zootaxa, n 1485, 28 mai 2007 (ISSN 1175-5326 (http://worldcat.org/issn/1175-5326) ) [texte intégral (http://www.puce.edu.ec/zoologia/vertebrados/publicaciones/CisnerosMeza2007.pdf) ] « The specific name—a noun in apposition—of this new species of Glassfrog is for Amelie, protagonist of the extraordinary movie “Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain”; a movie where little details play an important role in the achievement of joie de vivre; like the important role that Glassfrogs and all amphibians and reptiles play in the health of our planet. » Voir aussi Nain de jardin voyageur Bibliographie Storyboard - du dessin au film, no 1, septembre-octobre-novembre 2002, interviews et storyboard complet du film p. 25 à 191. Liens externes Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (http://french.imdb.com/title/tt0211915/combined) sur l’Internet Movie Database (fr) Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27063&nopub=1.html) sur AlloCiné (de) Site officiel allemand (http://www.die-fabelhafte-welt-der-amelie.de/) (fr+en) Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fabuleux_Destin_d%27Am%C3%A9lie_Poulain ». Dernière modification de cette page le 14 mai 2009 à 00:25. Droit d'auteur : Tous les textes sont disponibles sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL). Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.