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archipel
festival des musiques d'aujourd'hui
4-13 avril 2008, Genève
Atelier cosmopolite
Tribune des jeunes
musiciens
programme du dimanche 6 avril 17h
Studio Ansermet
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Atelier cosmopolite
Comme toute activité humaine, la musique a été profondément ébranlée par le processus
de mondialisation qui a suivi la chute du Mur. Une multitude de jeunes compositeurs
viennent aujourd'hui de pays dont on ne connaissait pas il y a dix ans la créativité. Ce
sang neuf, issu de traditions musicales autrefois confinées à leur région d'origine, irrigue
maintenant la création. La musique contemporaine, comme art exclusivement occidental,
n'existe plus.
Enfin, cette musique qui n'est plus occidentale, est également de moins en moins
destinée au concert. On assiste à un brassage des genres, à l'émergence de nouvelles
formes résultant de l'abolition des différences entre les arts. Que ce soit le fait de
plasticiens qui s'emparent du son comme objet de leur sculpture, de dramaturges qui
utilisent la musique comme élément scénique, de vidéastes qui composent en images, ou
de musiciens qui se tournent vers les installations sonores, le théâtre musical ou l'art
multimédia, cette convergence est nouvelle, massive, renforcée encore par la
communauté des outils informatiques utilisés en musique, peinture ou cinéma.
«L'Atelier Cosmopolite» est le lieu de ce brassage. On découvrira cette année une
pléïade de jeunes artistes internationaux : les chorégraphes Ouamba, Dreux, Young Doo,
le vidéaste Bailly-Basin, les plasticiens Thierry, Fabre, Guigny, la metteur en scène Maya
Bösch, les compositeurs Agostini, Combier, Schuler, Dayer, Schlaepfer, Smolka,
Alessandrini, Corrales, Ghisi, Bravi, Bongcam, Mihaylov, Lupone, Castaños, Nordin,
Velickovic.
Marc Texier
directeur d'Archipel
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dimanche 6 avril - 17h
Studio Ansermet
Concert - durée environ: 90'
Tribune des jeunes musiciens
Xavier Dayer
Suisse *1972
Ceneri (2008) #12'
pour quatuor de guitares
Commande du Festival Archipel et d'Aleph
guitarrenquartett avec le soutien de la ville de
Karlsruhe
Martin Smolka
République Tchèque *1959
Huit Pièces (2005) #18'
pour quatuor de guitares
Beat Furrer
Suisse-Autriche *1954
Fragmentos de un libro Futuro (2007) #9'
pour soprano et quatuor de guitares
Georges Aperghis
Grèce-France *1945
Cinq Calme-plats (1992) #10'
pour soprano solo
soprano
Petra Hoffmann
Aleph Gitarrenquartett
Andrés Hernández Alba, Wolfgang Sehringer,
Hubert Steiner, Klara Tomljanovic
Émission publique en direct sur la RSR-Espace 2
Production Yann Nehring, présentation Anne Gillot
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Oeuvres
Xavier Dayer: «Ceneri» (2008) #12' - création mondiale
Sans cesse, l'image de cendres emportées par le vent m'accompagnait durant cette
composition. Ainsi, les quatre guitares dessinent musicalement des lignes circulaires,
le moindre changement de direction de l'une des voix peut avoir des conséquences
imprévisibles sur les autres. Ce qui les dirige toutes aimerait être comme un souffle.
« Rien ne repose, mais tout tourne et tournoie
Autant qu'au ciel et sous le ciel on voit.
Toute chose se meut, en haut ou en bas,
Bien qu'elle soit longue ou brève,
Ou pesante ou légère ;
...
Qu'une même partie
Tantôt retombe, tantôt remonte,
Et le même tournoiement
Donne au tout
Tous les mouvements possibles. »
Giordano Bruno « l'infini, l'univers et les mondes », traduction B. Levergeois.
Xavier Dayer
Martin Smolka: «Huit Pièces» (2005) #18' - première suisse
8 pièces pour quatuor de guitares est basé sur le paradoxe acoustique de la guitare :
plus l'on joue piano, plus les possibilités de modulations et de richesses tonales sont
grandes.
En conséquence, avec les dynamiques, je diminue au niveau presque zéro de
nombreux autres paramètres musicaux. Huit mouvements courts reconstituent les
éléments basiques de l'identité musicale, tels que la mélodie, le rythme, la répétition
et l'harmonie.
Les variations ont lieu sur :
Une seule note (en la courbant doucement - No. II)
Un seul accord (No. IV)
Quelques notes répétées (les montrant dans de différentes couleurs délicates - No. V,
VII)
Une mesure (changeant sa structure interne - No. VI)
Une courte mélodie (la chantonnant chaque fois de manière différente - No. VII)
Un arpège (No. VIII)
L'idée de diminution concerne aussi l'ensemble (les quatre guitares sonnent souvent
comme un instrument), une étendue (avec une exception, les deux cordes basses ne
jouent jamais), etc. La pièce toute entière est comme ascétique.
Bien que son ambitus émotionnel soit restreint, la pièce est riche en nuances subtiles,
de même qu'est riche la couleur de la guitare lorsqu'elle est jouée piano.
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Beat Furrer: «Fragmentos de un libro Futuro» (2007) #9' - première suisse
Me cruzas, muerte, con tu enorme manto
de enredaderas amarillas.
Me miras [fijamente].
Desde antiguo
me conoces y yo a ti.
Lenta, muy lenta, muerte, en la belleza
tan lenta del otoño.
Si ésta fuese la hora
dame la mano [muerte, para entrar contigo en el dorado reino de las sombras].
José Ángel Valente
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Auteurs
Georges Aperghis (Grèce-France, 1945)
Compositeur
Georges Aperghis, compositeur grec, né à Athènes le 27 décembre 1945. Son père,
Achille Aperghis, sculpteur, et sa mère, Irène, peintre, lui procurent un fort
environnement artistique et militant dans la Grèce d'après-guerre et une grande
liberté qui sont sans aucun doute à l'origine de son parcours original et indépendant.
Son éducation est principalement autodidacte : il partage une double passion pour la
peinture (il exposera ses oeuvres dès l'âge de douze ans) et la musique qu'il
découvre grâce à la radio et le piano qui lui est enseigné par une amie de la famille. À
Athènes, il n'a que peu d'information sur l'avant-garde européenne, mais se nourrit de
la lecture de partitions du répertoire, entend quelques pages de Schoenberg, Bartok
et Stravinsky et reçoit comme un choc les premières expériences concrètes de Pierre
Schaeffer et Pierre Henry. En 1963, il s'installe à Paris pour y poursuivre ses études
musicales et décide définitivement d'abandonner la peinture. Il y rencontre le milieu
de la création par l'intermédiaire du Domaine Musical et des concerts à la Maison de
la Radio. Ses premières oeuvres sont ainsi marquées d'une part par le sérialisme et
d'autre part par les recherches de Xenakis (Antistixis pour trois quatuors à cordes,
Anakroussis pour sept instruments, 1967, Bis pour deux orchestres, 1968). Qualifiant
lui-même ces toutes premières pièces d'études, il ressent la nécessité d'approfondir
un langage plus libre et plus personnel, davantage en rapport avec ses convictions
qui le font rencontrer les univers de John Cage et de Mauricio Kagel, et celui du
théâtre qu'il découvre des coulisses suite à son mariage avec la comédienne Edith
Scob.
En 1971, Georges Aperghis compose La tragique histoire du nécromancien
Hiéronimo et de son miroir (pour deux voix de femmes : chantée et parlée, un luth, un
violoncelle) : c'est sa première pièce de théâtre musical, à l'origine d'une grande
partie de ses investigations désormais largement tournées vers les rapports de la
musique au texte, de la musique à la scène. Il participe ainsi à la grande aventure du
théâtre musical qui débute en France au Festival d'Avignon : il y crée successivement
à cette époque La tragique histoire... (1971), Vesper (1972), Pandæmonium (1973),
Histoire de loups (opéra, 1976)... A partir de 1976, Georges Aperghis va partager son
travail en trois grands domaines : en premier lieu, le théâtre musical avec la création
de l'Atelier Théâtre et Musique (ATEM) installé à Bagnolet, en banlieue parisienne
jusqu'en 1991, puis au Théâtre des Amandiers de Nanterre, structure avec laquelle il
renouvelle complètement sa pratique de compositeur. Faisant appel à des musiciens
aussi bien qu'à des comédiens, les spectacles de Georges Aperghis avec l'ATEM
sont inspirés de quotidien, de faits sociaux transportés vers un monde poétique,
souvent absurde et satyrique, créé au fur et à mesure des répétitions. Tous les
ingrédients (vocaux, instrumentaux, gestuels, scéniques...) sont traités également et
contribuent - en dehors d'un texte préexistant - à la dramaturgie des spectacles. De
1976 (La bouteille à la mer ) à 1997, date à laquelle il quitte l'ATEM, on compte au
total plus d'une vingtaine de spectacles, dont Conversations (1985), Enumérations
(1988), Jojo (1990), H (1992), Sextuor (1993), Commentaires (1996). Après 1997,
Georges Aperghis poursuit son travail sur le théâtre musical de manière plus
versatile, avec notamment Zwielicht (1999), Machinations (2000) et Paysage sous
surveillance (2002, sur le texte d'Heiner Müller).
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Une grande série de pièces pour instruments ou voix solistes (dont les
incontournables Récitations, 1978), introduisant suivant les cas des aspects
théâtraux, parfois purement gestuels, peut faire le lien avec le deuxième volet de son
travail : la musique de chambre et pour orchestre, vocale ou instrumentale, riche de
nombreuses oeuvres pour des effectifs très variés. Il n'y abandonne pas son goût
pour l'expérience et une certaine provocation (Die Wände haben Ohren, pour grand
orchestre,1972), mais à la différence du théâtre musical, rien n'est à vocation
proprement scénique et tout est déterminé par l'écriture. Elle est rythmiquement
complexe, toujours chargée d'une vigoureuse énergie qu'il obtient en traitant les
limites (tessitures, nuances, virtuosité), les alliages (voix + instrument / cordes +
percussion / son + bruit, etc.). Ce domaine de la composition, partiellement
abandonné dans les années quatre-vingt au profit du théâtre musical, est redevenu
dans les années quatre-vingt-dix un terrain particulièrement fertile pour Georges
Aperghis. L'oratorio Hamlet Maschine (2001, d'après Heiner Müller) en est l'illustration
la plus magistrale.
L'opéra, troisième domaine, peut être considéré comme une synthèse : ici, le texte est
l'élément fédérateur et déterminant. La voix, le principal vecteur de l'expression.
Georges Aperghis a composé sept ouvrages lyriques à partir de Jules Verne
(Pandæmonium, 1973), de Diderot (Jacques le fataliste, 1974), de Freud (Histoire de
loups, 1976), d'Edgar Poe (Je vous dis que je suis mort, 1978), d'une lettre de Bettina
Brentano à Goethe (Liebestod, 1981), de l'Echarpe rouge d'Alain Badiou (1984) et
des Tristes tropiques de Lévi-Strauss (1996).
Compositeur prolixe, Georges Aperghis construit, avec une invention jamais tarie, une
oeuvre personnelle qui défie les classifications : sérieuse et empreinte d'humour,
attachée à la tradition autant que libre des contraintes institutionnelles, il sait ouvrir
des horizons inespérés de vitalité et d'aisance à ses interprètes et réconcilie
habilement le sonore et le visuel.
Antoine Gindt
Xavier Dayer (Suisse, 1972)
Compositeur
Xavier Dayer est né à Genève en 1972. Il étudie la composition dans sa ville natale
avec Eric Gaudibert, puis avec Tristan Murail et Brian Ferneyhough à Paris (Ircam et
Fondation Royaumont).
Il a également obtenu un diplôme de guitare classique avec Matthias Spaeter au
Conservatoire de Fribourg en 1995.
Il est lauréat de plusieurs prix de composition dont le prix de la fondation Bürgi-Willert
décerné par Heinz Holliger et le prix FEMS de la fondation Sandoz décerné par Henri
Dutilleux.
Il a reçu de nombreuses commandes pour le Grand Théâtre de Genève, l'Orchestre
de la Suisse Romande, le SWR-Vokalensemble de Stuttgart, l'Ensemble
Contrechamps, l'Ensemble Collegium Novum de Zürich, les Neue Vocalsolisten de
Stuttgart, Le Niew Ensemble d'Amsterdam, l'Orchestre de chambre de Lausanne, le
Festival Archipel...
Le Festival d'Automne à Paris lui consacre deux concerts portraits, en 2004 et en
2007. Son opéra Mémoires d'une jeune fille triste est créé au Grand Théâtre de
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Genève en mai 2005. L'Atelier Lyrique de l'Opéra National de Paris lui commande un
nouvel opéra de chambre Les Aveugles créé en juin 2006. En mai 2007, Delights
pour huit voix, ensemble et électronique, commandée par l'Ircam, est créée à la Cité
de la Musique à Paris par l'Ensemble Intercontemporain.
Il enseigne la composition et la théorie à la Haute école des arts de Berne (HKB /
HEAB) ainsi qu'au Conservatoire Populaire de Musique et au Conservatoire de
Neuchâtel.
Il sera pensionnaire de la villa Médicis à Rome en 2008/2009.
Sa musique est éditée aux éditions Papillon.
Beat Furrer (Suisse-Autriche, 1954)
Compositeur
Né en 1954 à Schaffhouse, Beat Furrer suit des cours de piano à l'école municipale
de musique. Après son immigration à Vienne en 1975, il étudie à la Haute Ecole de
Musique et suit les cours de direction avec Otmar Suitner et de composition avec
Roman Haubenstock-Ramati.
En 1985, il crée le Klangforum Wien. Sur commande de l'Opéra National de Vienne, il
écrit son premier opéra Die Blinden (inspiré de la pièce de Maurice Maeterlinck) qui
est monté pour la première fois en 1989 au Théâtre Odéon lors du festival Wien
Modern. Sa pièce Trace de la Chaleur pour flûte et orchestre est recréée en 1991 au
Musikverein sous la baguette de Claudio Abbado.
Depuis cette année, Beat Furrer enseigne la composition à la Haute Ecole de
Musique et d'Art de Graz.
En octobre 1994, il crée son opéra Narcissus dans le cadre des « Steirischen
herbstes » à l'Opéra de Graz. Puis dans l'été 1996, plusieurs compositions sont
jouées pour la première fois : le concerto Nuun pour deux pianos et orchestre pendant
le Festival de Salzburg, Composer in residence au festival d'été de Lucerne,
Stimmen pour choeur et quatre percussions. En 1998, on note la création de Spur
pour piano et quatuor à cordes à Vienne et Still pour ensemble et piano à Zurich. En
1999, ce sont les créations de Stimme allein à Bohn et des pièces Quartett pour
quatre percussions à Dusseldorf. En 2001, sont créés la pièce pour orchestre
Orpheus' Bücher à Donaueschingen et l'opéra Begehren à Graz. Il y fera la création
scénique en 2003. A Fribourg, en 2004, son opéra invocation et le concerto pour
violon andere stimmen sont joués avec Ernst Kovacic et l'Orchestre Philharmonique
de Vienne. En 2005, FAMA est créé à Donaueschingen et le compositeur recevra
pour sa pièce, un lion d'or de Venise en 2006.Beat Furrer enseigne actuellement à la
Haute Ecole de Musique de Francfort.
Martin Smolka (République Tchèque, 1959)
Compositeur
Né le 11 Août 1959 à Prague, Martin Smolka étudie la composition à l'Académie des
Arts performants de Prague et avec Marek Kopelent.
Son travail est reconnu aussi bien localement qu'à l'étranger. En 1983, il co-fonde
Agon, un ensemble spécialisé dans le présent et le passé d'une musique
d'avant-garde et y est directeur artistique et joueur de piano préparé jusqu'en 1998.
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Dans le cadre des projets Agon, il travaille sur des réalisations de partitions
graphiques et de concepts, et avec Petr Kofro, il publie un livre et un CD intitulé
Grafické partitury a koncepty (Partitions graphiques et concepts).
Partant de deux différents points, le webernisme et la musique répétitive, Martin
Smolka atteint une sonorité concrète et travaille avec des sons instrumentaux
ressemblant aux sons de notre environnement. Ces ressemblances sonores
déterminent l'expression de sa musique, souvent nostalgique, parfois grotesque.
Après 1998, il modifie son style en utilisant des sonorités liées à la hauteur, incluant
même des éléments traditionnels tels que l'accord mineur ou la cantilène des cordes,
déformés par des micro-intervalles et une méthode de collage.
Depuis 2000, Martin Smolka se tourne vers la musique vocale et plus particulièrement
l'opéra. Nagano (opéra sur hockey sur glace), écrit sur commande du théâtre national
de Prague, gagne le prix national Alfred Radok en 2004.
Martin Smolka écrit pour des festival internationaux prestigieux, tels que le Festival
d'Automne, Varsovie, Donaueschinger Musiktage, Musik-Biennale, Berlin,
Nov-Antiqua, Cologne, Festival Eclat, Stuttgart, Bang-on-a-can-Marathon de New
York, Wittener Tage für neue Kammermusik, Musica Viva, Munich, Velvet Curtain,
Cracovie, Prague Spring Festival, Festival Rümlingen, Klangspuren Schwaz, etc. Il
compose pour d'autres institutions et musiciens : Ministère Français de la Culture
pour l'Ensemble 2e2m, Paris, Musik der Jahrhunderte Stuttgart pour les Neue
Vocalsolisten et l'Arditti Quartet, le Théâtre National de Prague et le Staatstheater de
Nürnberg.
L'ensemble Agon a exécuté sa musique dans différents lieux, comme les Berliner
Festwochen, Budapest Spring Festival, South Bank Centre London, Musique Actuelle
Victoriaville Canada, Rotefabrik Zurich, Melos Ethos Bratislava, Music Festivals à
Vilnius, Tallin, Reykjavik, Paris et ailleurs.
De nombreuses pièces de chambre ont été enregistrées par Agon pour Arta Records
et Audio ego. Walden, The Distiller of Celestial Dews a été sélectionné par Col Legno
pour les disques publiés annuellement par les Donaueschinger Musiktage. Depuis
2000, les partitions de Martin Smolka sont publiées chez Breitkopf und Härtel,
Wiesbaden.
La composition de pièces de concert et d'opéras est l'activité principale de Martin
Smolka, mais de 1983 à 1986 puis de 2002 à 2005, il travaille aussi en tant
qu'improvisateur pour le Théâtre de Vizita et pour le studio théâtral Cisté radosti. Il fût
arrangeur et musicien du groupe dirigé par le chanteur chinois Feng-jün Song. Il
composa aussi pour le théâtre et pour le cinéma. La musique pour le film Kousek
nebe fût nominée pour le prix annuel de la Czech Film Academy en 2005.
Ces dernières années, il est actif en tant que critique de son travail, dans des
universités et écoles de musique à Montréal, Prague, Brno, Zurich, Winterthur,
Würzburg, Katowice, Cracovie. Il enseigne aussi la composition à de jeunes
compositeurs à Ostrava, Trstènice et Ceský Krumlov. En 1999, il travaille en tant que
membre du jury du Serocki International Composition Contest organisé par la section
polonaise des ISCM. En 2006, il est membre du jury de la première Alexander
Moyzes International Competition for Composers. Depuis 2003, il enseigne la
composition à la Janácek Academy of Performing Arts à Brno.
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Interprètes
Petra Hoffmann
soprano
Petra Hoffmann se forme auprès du professeur Elsa Cavelti à Francfort am Main. Elle
complète sa formation avec Charles Spencer, Paul Esswood et Sir John Eliot
Gardiner. Elle a chanté de nombreux rôles : Blondchen (L'Enlèvement au sérail),
Frasquita (Carmen), Lenio (La passion du christ), Zerlina (Don Giovanni), la reine de
la nuit (La flûte enchantée) dans de nombreux pays, notamment à l'Opéra de la
Monnaie à Bruxelles, le Théâtre de Bâle, l'Opéra Real Madrid, le Théâtre National de
Sao Carlos à Lisbonne, l'Opéra de Stuttgart, l'Opéra de Bavière Marstall et le Théâtre
La Fenice de Venise.
Elle est souvent invitée en tant qu'interprète de musique contemporaine dans de
nombreux festivals internationaux comme le festival de Salzburg, la Biennale de
Venise, Steirischer Herbst, le festival d'été de Lucerne, Wien Modern, Musica viva à
Munich, Ruhrtriennale à Milan et au Japon.
Ses grandes qualités l'ont amené à une collaboration artistique avec Maurizio Pollini
et avec l'Orchestre Symphonique de la radio bavaroise, l'Orchestre de jeunes
Gustave Mahler, le Klangforum de Vienne, l'Ensemble Modern de Tonhalle
l'Orchestre de Zurich, le choeur de la radio ouest-allemande (WDR) et l'ensemble
Recherche, avec des chefs d'orchestre tels que Claudio Abbado, Michael Gielen, Ingo
Metzmacher, Peter Eötvös, Frieder Bernius, Antonio Pappano, Kwame Ryan, Emilio
Pomarico, Silvain Cambreling et Marc Foster.
De nombreuses productions radiophoniques, télévisuelles et sur supports CD
documentent le vaste répertoire de la soprano.
Aleph Gitarrenquartett
Aleph Gitarrenquartett est un ensemble de musique contemporaine dont la démarche
artistique originale et la distribution hors paire posent les jalons d'un nouvel univers
sonore.
De nombreux compositeurs écrivent spécialement pour l'ensemble. Ces coopérations
donnent naissance à un nouveau répertoire qui vient enrichir celui de la musique
classique actuelle.
Le quatuor sollicite également des compositeurs afin de réaliser des arrangements de
pièces traditionnelles. La mise en relation de nouvelles musiques et d'arrangements
permet aux interprètes de proposer un programme original et surprenant.
L'ambition et la sensibilité que montrent Klara Tomljanovic, Andrés Hernández Alba,
Hubert Steiner et Wolfgang Sehringer lors des concerts confèrent un caractère
exclusif à l'Ensemble Aleph.
Fondé en 1993, Aleph Gitarrenquartett remporte le premier prix du Karlsruher
Kammermusikwettbewerb. En plus des nombreux prix, le quatuor est invité à deux
reprises à la Villa Massimo à Rome. Il est aussi membre de la Stiftung Podium junger
Künstler et obtient des bourses de la Ernst von Siemens Musikstiftung et de la
fondation suisse pour la culture Pro Helvetia.
Les quatre guitaristes jouent régulièrement dans les festivals de Musiques Nouvelles
en Allemagne, en Europe et en Asie et coopèrent avec des radios nationales et
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internationales. Aleph Gitarrenquartett est soutenu par la ville de Karlsruhe et le land
de Baden-Württemberg.
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Prochains événements
Bar et restauration
Installation - 4 » 13.4 8h » 20h
Halles de l'île
Anges & rumeurs
Oeuvre d'Agostini
1h avant chaque spectacle, Cathy Enz de
«La cerise sur le gâteau» vous propose des
boissons et des délices sucrés et salés
maison... Un bar est également proposé au
Grütli pendant les heures d'ouverture de la
médiathèque
Concert - lu 7.4 20h
Palladium
Le bruit des ondes
Oeuvres de: Stockhausen
Lieux d'Archipel
Atelier-concert - ma 8.4 18h
Théâtre du Grütli
Play In C
Oeuvres de: Guigny/Riley
Alhambra
rue de la Rotisserie, 10
Bus 2, 7, 9, 20, 29, 36: Molard
Tram 12, 16, 17: Molard
Concert - ma 8.4 20h
Théâtre du Grütli
Flash-back
Oeuvres de: Alessandrini, Bongcam, Bravi,
Corrales, Ghisi, Mihaylov
Théâtre du Grütli
rue du Général-Dufour 16
Bus 3, 5: Bovy-Lysberg - 1, 32: Cirque
Tram 13, 15: Cirque - 12: place Neuve
Halles de l'île
place de l'île
Tram 12, 17: Bel air (cité) - 13, 14, 15, 16:
Stand
Atelier-concert - me 9.4 18h
Théâtre du Grütli
Play In C
Oeuvres de: Guigny/Riley
Palladium
rue du Stand 3bis
Bus 2, 10, 19, 20, D, K, L: Palladium
Concert - me 9.4 20h
Alhambra
Le chant de la matière
Oeuvres de: Lupone, Stockhausen
Médiathèque - Théâtre du Grütli, 2e étage
ve 11.4 16h » 20h, sa 12.4 14h » 20h, di 13
11h » 16h
Un espace de rencontre, d'écoute et de
lecture proposé par Michel Pavillard de
Plain Chant et Alain Berset des Éditions
Héros-Limite.
Studio Ansermet
2 passage de la Radio
Bus 1: École de Médecine
Pentagone de verre, toit du théâtre
Saint-Gervais
rue du Temple 5
Bus 7: Isaac-Mercier
Tram 13, 15, 16: Isaac-Mercier
Festival Archipel
rue de la Coulouvrenière 8
T. +41 22 329 42 42
F. +41 22 329 68 68
[email protected] / www.archipel.org
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