collectif vivre, decider et travailler en bretagne

Transcription

collectif vivre, decider et travailler en bretagne
COLLECTIF VIVRE, DECIDER ET
TRAVAILLER EN BRETAGNE
Lundi, 26 octobre 2016
COMMUNIQUE DE PRESSE
Les Bonnets rouges : deux ans déjà !
Le 26 octobre 2013, agriculteurs, transporteurs, artisans, commerçants, mais aussi
pêcheurs, chefs d’entreprise, salariés de l’agroalimentaire et du para-agricole manifestaient
contre l’écotaxe, pour la troisième fois, à hauteur du portique de Pont-de-Buis, aujourd’hui
disparu.
Ce jour là vit naître un nouveau symbole, celui du bonnet rouge, en mémoire à la révolte de
1675. Les manifestants, à la manière de leurs lointains ancêtres qui ont lutté contre
l’oppression du pouvoir parisien, ont porté ce jour-là le fameux bonnet rouge, symbole du
refus du racket fiscal et de la solidarité bretonne.
L’écotaxe a été enterrée en septembre 2014. Mais en est-on certain, au regard des
annonces de certains candidats aux régionales à Paris ou dans l’Est de la France ? Qu’on se
le dise, l’écotaxe n’est pas passée en Bretagne et ne passera pas en Bretagne !
Le 26 octobre 2013, c’est aussi le souvenir de réactions disproportionnées des forces de
l’ordre et la perte d’une main pour un jeune homme, Mickael Cueff. Equipé désormais d’une
prothèse myoélectrique grâce aux nombreux soutiens et à l’association « Main dans la
Main », il attend toujours que la responsabilité de l’Etat soit jugée, deux ans après les faits…
Plusieurs rassemblements de masse ont été organisés en 2013 et 2014 dans le calme et
dans la dignité. Les besogneux ont mis de côté leurs différences et leurs différents pour
porter le même bonnet rouge. Il est devenu le symbole plus global du refus du déclin de la
Bretagne. Il proclame notre volonté de Travailler, Vivre et Décider au pays ! Depuis la
société civile bretonne s’organise, inspirée par ce qu’ont su réaliser les Bonnets rouges.
Aujourd’hui, malgré la suppression de l’écotaxe, qui n’était que « la goutte d’eau qui a fait
déborder le vase », les distorsions de concurrence demeurent dans toutes les branches de
l'agriculture, de l’agro-alimentaire, du transport, des PME, de l’artisanat et du commerce, etc.
L’emploi continue de se tarir. Malgré les avertissements de longue date et les promesses
des politiques, la situation de l’économie productive s’aggrave. Tant que Paris continuera de
décider pour nous, la survie des besogneux est en danger. Le déclin de nos territoires ruraux
est annoncé.
La charte des Bonnets rouges est toujours d’actualité. Nos quatre revendications demeurent
vives : maintenir la gratuité des routes en Bretagne, en finir avec les distorsions de
concurrence et le dumping social, libérer les énergies et simplifier les contraintes
administratives, relocaliser les décisions nous concernant. Ces quatre revendications et les
onze propositions tirées des doléances doivent inspirer les candidats aux élections
régionales. Quelle que soit la liste et l’issue du scrutin, plus il y aura de Bonnets rouges élus
au Conseil régional, meilleure devrait se porter la Bretagne.
Rejoignez-nous : Site internet : http://bonnetsrougesbzh.eu
Twitter : @BonnetRougeBZH et Facebook : http://www.facebook.com/BonnetsRougesOfficiel.

Documents pareils