gazette no 36 mars 2012
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gazette no 36 mars 2012
CCVN Club Ciné Vidéo Nyon ________________________ N° 36 – MARS 2012 ________________________ Séances deux fois par mois dans notre local à l’École des Tattes d’Oie Nyon Rédaction : Paul-Emile Muller Email : [email protected] Mise en page : Nelly Thiébaud Email : [email protected] LE BONJOUR D'ESTHER Chères Amies, chers Amis et membres du Club, Je suis particulièrement fière d’être la présidente du CCVN pendant l’année 2012 et de célébrer avec vous les 50 ans de notre club. Quelques-uns de nos membres actifs se souviennent bien de ses débuts alors que son fondateur, Bernard Jaques, nous a malheureusement déjà quittés. Que tous soient ici remerciés d’avoir créé un club comme le nôtre en mettant leur passion et connaissances à disposition. C’est un anniversaire qui mérite une belle fête, non ? Et qui dit fête dit aussi organisation, publicité et sponsors. Le comité d’organisation, constitué de 14 personnes, s’est dépensé sans compter les heures pendant une année afin de vous présenter un projet concret que vous trouvez dans la plaquette (ou livret de fête) que vous avez tous déjà reçue. Vous y trouverez le programme des 10 et 11 mars 2012 ainsi que nos sponsors et quelques articles intéressants. NRTV, la presse locale, quelques lettres par-ci et par-là ont fait que nos frais sont couverts et que nous aurons la chance de projeter 26 films de personnes inconnues de l’arc lémanique lors du Festival OPEN. La cérémonie officielle, avec la participation de M. Christian Puhr, Président du Conseil Communal de la Ville de Nyon, et du Président de notre Fédération Swiss.Movie, Rolf Diehl, aura lieu samedi dans le cadre du Festival Régional 2012. Comme il y aura à voir, à manger et à boire, j’espère que vous serez tous sur place le week-end du 10 et 11 mars 2012. Lors de notre prochaine séance du 6 mars 2012 (voir invitation du 23 février), vous allez encore contribuer à la meilleure marche possible de ce week-end. Merci à toutes et à tous ! Cordialement Esther 2 NOUVELLES DES MEMBRES L e 10 de ce mois, j’ai rencontré chez lui notre membre Gabriel Alcaraz qui vous fait bien saluer. Il a malheureusement eu un assez grave accident qui l’a retenu hospitalisé quatre mois au début de l’année passée et, depuis, ses charges de famille ont augmenté à tel point qu’il ne peut pas être assidu au Club. Pour votre information, Gabriel, en plus d’être représentant de matériel audiovisuel, possède une très importante collection de machines à écrire… J’y pense soudain, quelqu'un souhaiterait-il faire un bout de film à ce sujet ? Tout de bon Gabriel, et bonne continuation. Ne nous oublie pas totalement ! PEM CHRONIQUE DES SÉANCES Séance du 6 février S oirée « invité », mais quel invité ! René Wiedmer et son épouse, MarieJosé, qui nous ont présenté, chacun à sa manière, le résultat de leur voyage au Yukon – pour ceux qui n’étaient pas là, dommage pour eux, le Yukon se situe au nord du Canada, juste à côté de l’Alaska ! En première partie, Marie-José nous projette un diaporama sur la Dempster Highway, route mythique des chercheurs d’or. En quelques minutes, les l’émotion est là et nous transporte déjà de l’autre côté de l’Atlantique. C’est alors que René enchaîne avec « Et à l’Or ? » (vous voyez le jeu de mot…), et nous partons carrément. Grâce à un commentaire passionnant, dit par plusieurs interprètes, à des images sublimes et à l’insertion, en vignette, de passages d’un documentaire sur la ruée vers l’or, René a su faire l’impossible : un film sur une région où, hormis la beauté de la nature et une faune qu’il faut chercher, rien ne se passe aujourd’hui ! Voilà la force d’un cinéaste : imaginer une histoire avec des images. Bravo René, bravo Marie-José et merci pour cette belle soirée ! Nelly 3 Séance du 21 février JVC, J’AI VU CA ! C e soir-là, nous avons eu le plaisir de recevoir Monsieur Frédéric Bischoff, de JVC Professional Europe Ltd venu tout spécialement de Bâle pour nous présenter les produits haut de gamme de la marque. En premier lieu, nous avons été très impressionnés par le nouveau projecteur DLA-RS 55, que nous avons testé avec des images de Claude Bussard, tournées avec une Canon HV 40 d’un prix de moins de 1'500 francs, et utilisant des minicassettes. Ce projecteur sera en service au Festival Régional le 10 mars prochain. Alain Gonthier, qui anime cette séance, profite de nous parler des caméscopes exposés dans notre local et nous observons sur l’un d’eux qu’il possède une oreillette incorporée pour le contrôle du son… Enfin une marque qui attache autant d’importance au son qu’à l’image ! Frédéric Bischoff enchaîner avec la présentation d’un caméscope de poing enregistrant en 3D, mais qui peut être converti pour tourner en HDV. Bien que la mini-cassette ait encore de beaux jours devant elle, comme le précise notre Bubus national, la carte mémoire prend une telle importance que nous découvrons un caméscope qui accepte deux cartes, ce qui lui permet une importante autonomie face au choix des gigas. Mais ce qui est le plus impressionnant, c’est lorsque l’on apprend qu’il existe maintenant la 4K qui offre une image 3840 lignes sur 2160, donc 4 fois plus performante. Ceci nous laisse songeurs sur l’équipement à acquérir, et surtout sur la somme à investir… Toutefois, nous sommes immédiatement rassurés lorsque Sylvain Argenton nous propose de visionner un petit reportage tourné à Château-d’Oex, enregistré avec le même caméscope que Claude, images pourtant converties en DV, et qui peuvent facilement rivaliser avec celles que nous envoie la Télévision. La présentation d’un DVD Blu-ray professionnel qui termine cette très enrichissante séance n’a pas occulté aux quinze membres présents les images de nos deux amateurs. Ainsi, n’ayons pas honte de notre matériel actuel, mais n’oublions pas de garder un œil sur l’avenir, qui pourrait bien se nommer JVC. Raymond Brussino 4 50e ANNIVERSAIRE DU CCVN 50 ans, ça se fête évidemment : un demicentenaire en plus ! Tout est prêt pour ce grand jour, le dimanche 11 mars au Théâtre de Marens. Comment allons-nous célébrer cela ? secret… le comité nous l’a promis ! C’est un Donc, pour donner un bon départ, notre Fred a fouillé dans les archives et retrouvé le portrait d’un des anciens présidents, en fait une présidente qui a laissé son empreinte dans notre club. Venez nombreux, amenez vos proches, vos amis, vos connaissances, vos voisins… au FESTIVAL OPEN le Dimanche 11 mars PEM SAVOIR SE PROTÉGER L ’autre jour, j’entendais un ami cinéaste me dire, concernant son emploi du temps : « Je fais ceci, je fais cela, je m’occupe, ça passe le temps, en fait, je tue le temps». Et je me rappelle cette phrase de Thomas Edison : « J’ai tellement de choses à faire, et il ne me reste plus assez de temps pour tout faire ». Pensées que l’on peut analyser de différentes façons, bien sûr. Puis je tombe sur la conclusion de l’ouvrage récent de Pascal Bruckner, « Le fanatisme de l’Apocalypse », page 274, qui dit : « La vraie vie est dans l’intensité, non dans la durée. Tant qu’on aime, qu’on étudie, qu’on s’étonne, on est immortel jusqu’à notre dernier jour » ! J’en viens aussi à me demander s’il ne devient pas nécessaire de se protéger des médias qui nous submergent comme le dit l’article suivant : « A l’ère nouvelle des « digital natives » (natifs numériques) de la génération de 5 jeunes ayant grandi avec les médias numériques, le fait d’être joignable à tout moment et d’avoir accès aux données indépendamment du lieu et des appareils est considéré comme quelque chose de naturel. Chaque nouveau terminal est encore mieux adapté aux besoins individuels des utilisateurs. Les frontières entre la vie professionnelle et la vie privée devenant de plus en plus floues, les collaborateurs veulent utiliser leur gadget bien aimé également dans l’infrastructure de l’entreprise tout en acceptant de vérifier aussi leurs e-mails rapidement pendant leur loisir et même d’y répondre. plus devoir se rendre au bureau pour chaque petit travail et de pouvoir accomplir ses tâches indépendamment du lieu et de l’appareil. De l’autre, cette façon de vivre et de travailler demande en même temps la faculté de pouvoir se relaxer et se ménager un peu de temps pour soi-même et pour son repos. Cette mutation sociale et le développement technique représentent un grand défi pour l’informatique de l’entreprise et pour chacun d’entre nous. Tandis que pour l’informatique de l’entreprise, c’est surtout la sécurité des données et de l’infrastructure de l’entreprise qui compte parmi les grands défis, chacun d’entre nous doit réorganiser son quotidien entre la vie professionnelle et la vie privée. D’un côté, il est sans doute très utile de ne Heureusement, ce domaine a lui aussi connu une certaine autorégulation. Il existe déjà un groupe toujours croissant de personnes qui renoncent délibérément et de manière cohérente à l’information illimitée pendant une période plus ou moins longue. Le plaisir de ne pas être joignable et de renoncer à être inondé d’informations prend une place de plus en plus importante et c’est l’individu qui décide de l’importance et de l’intérêt de telle ou telle information. » Il faut du courage pour choisir délibérément de ne pas être joignable de temps en temps et de se consacrer à son hobby, mais c’est la seule façon de conserver sa capacité productive pour pouvoir suivre la cadence de travail sans cesse croissante. PEM NE REFAIS PAS SON FILM OU TON FILM… L orsque nous prenons la parole pour critiquer le « chef d’œuvre » du copain, l’on a souvent tendance à restructurer sa réalisation selon notre idée qui n’est pas forcément la sienne. Il s’agit d’un petit péché mignon qui n’est pas bien grave auquel nous nous laissons souvent piéger. Il serait souhaitable alors de nous arrêter uniquement sur les bases cinématographiques qui, elles, sont immuables. S’il est vrai qu’il y a eu une importante évolution dans le septième art, il n’en est pas moins vrai que les règles de base ont toujours les mêmes valeurs, au même titre que l’orthographe et la syntaxe dans la littérature. Ces règles sont les suivantes : Caméra fixe (sur trépied), Cadrage et Changement de plan, ceci étant la règles des « trois C ». Si l’on y ajoute deux autres C, nous avons Champ et Contrechamp. Enfin n’oublions pas le moindre, le langage cinématographique qui veut qu’il y ait toujours une introduction, un 6 déroulement et une conclusion. En respectant ces règles, vous n’avez pas forcément la faveur des jurés, mais vous avez la certitude de plaire au public comme c’est le cas pour une bonne chanson qui est refusée par certains éditeurs et qui, acceptée par un autre se vend à 20 millions d’exemplaires… Enfin, après avoir reçu tous ces conseils, n’essayez pas trop de corriger votre film, mais essayez de les appliquer dans le prochain, qui sera de toutes façons critiqué Raymond Brussino UNE NOUVEAUTÉ POUR LES FANAS DU REPORTAGE 7 LES CASSETTES DE NETTOYAGE L ’on est étonné lorsque certains de nos amis cinéastes nous disent avoir des problèmes avec leur caméscope, tout en avouant n’avoir jamais utilisé les cassettes de nettoyage. Voici un rappel tel qu’il est indiqué sur ces dernières, en toutes petites lettres je veux bien, mais… toutefois, cependant, malgré tout, néanmoins…cela peut vraiment vous aider ! La cassette de nettoyage TDK peut être utilisée dans les enregistreurs Mini DV. MÉTHODE D’UTILISATION : 1. Introduisez la cassette de nettoyage dans l’enregistreur Mini DV. 2. Appuyez sur la touche PLAY ou START. 3. Au bout de 10 secondes, appuyez sur la touche STOP. 4. Enlevez la cassette de nettoyage sans rembobiner. 5. Vérifiez la qualité du nettoyage en faisant un enregistrement et une lecture sur une cassette mini DV normale de TDK Si la qualité n’est pas satisfaisante, répétez les étapes 1 à 5. Si vous ne constatez aucun changement après 3 cycles de nettoyage, le problème peut avoir une autre origine. PRÉCAUTIONS D’EMPLOI 1. Attendez que la cassette soit arrivée en fin de bande avant de la rembobiner, pas après chaque utilisation. 2. L’intégralité de la bande ne peut être utilisée que deux fois, soit environ 100 cycles de nettoyage. N’utilisez pas cette cassette de nettoyage pour l’enregistrement. PEM ENRICHISSEZ VOTRE VOCABULAIRE ! Aujourd’hui : « Prendre une cuite » et ses compléments d’objet direct. P rendre une caisse - Prendre une biture Se payer une camphrée - Sacrifier à Bacchus Prendre une nautique - Saluer ses aïeux - Pagayer dans le brouillard - Imiter les essuie-glaces - Etre en roue libre Compter les pas perdus - Jouer les revenants Donner des bises au vent - Danser la carmagnole Embrasser les candélabres - Chausser les souliers à bascule - Récurer le bitume Froisser le goudron - Arrondir les angles - Tutoyer les corbeaux Tenir tout le trottoir - Croire à l’esprit de vin - Se moucher dans les nuages Marcher sur son ombre - Invectiver les étoiles Etre aimanté par la lune - Injurier le sommeil - Chercher des trèfles à quatre pattes - Et ça fait déjà un joli voyage - 8 LE COIN DU GÉOLOGUE L’indium est un métal blanc, mou et ductile, nous dit le dictionnaire. C’est un métal voisin de l’aluminium que l’on ne trouve pas à l’état natif dans la nature. L’indium est aujourd’hui très utilisé pour les batteries de nos caméscopes ainsi que pour les cellules solaires, les écrans de nos portables, les diodes électroluminescentes et les écrans plats. C’est dire si ça nous touche. Lorsque l’on plie une plaque d’indium, celle-ci émet des « petits cris » dus aux cristaux qui se frottent les uns contre les autres. Ah, j’oubliais… Il fut longtemps utilisé dans l’art dentaire, donc gardez vos plombages qui tombent… On ne sait jamais : ça peut servir ! PEM PETITS RÉBUS 1. Pourquoi l’air que l’on souffle par la bouche est-il froid et que l’air que l’on exhale la bouche ouverte est chaud ? 2. Dans quel sens un ballon d’enfant attaché au sol de la voiture va-t-il se déplacer lorsque la voiture démarre ? 3. Quelle est la pression d’un cylindre de 200 grammes muni d’une pointe absolument conique reposant sur une surface d’acier absolument plate ? Réfléchissez, informez-vous, vous avez un mois pour trouver. En cas de doute, les réponses seront dans notre prochaine Gazette. 9 COIN PHILOSOPHIQUE L e verbe « AIMER » est difficile à conjuguer : -son passé n’est pas simple -son présent n’est qu’indicatif -son futur est toujours conditionnel. Jean Cocteau L e mariage, c’est l’union qui permet à deux personnes de supporter des choses qu’elles n’auraient jamais eu besoin de supporter si elles étaient restées seules. Auteur inconnu