LES SYSTEMES A DEUX ETATS "DE L`EFFET TUNNEL A L`EFFET
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LES SYSTEMES A DEUX ETATS "DE L`EFFET TUNNEL A L`EFFET
LES SYSTEMES A DEUX ETATS "DE L'EFFET TUNNEL A L'EFFET LASER DANS UN ESPACE DE HILBERT DE DIMENSION 2" 1. Physique dans un espace de Hilbert de dimension 2 L'exemple de la molécule NH3 Un peu d'algèbre à deux dimensions... 2. La molécule NH3 dans un champ électrique Champ statique : inversion de population Champ oscillant : émission stimulée 3. Le principe du LASER et quelques applications Maser à ammoniac Quelques exemples de lasers... 1. Physique dans un espace de Hilbert de dimension 2 Retour sur la molécule NH3 Un peu d'algèbre à deux dimensions… L’opérateur « disposition » MODELE SIMPLE DE LA MOLECULE D'AMMONIAC NH3 : un atome d'azote (Z = 7), 3 atomes d'hydrogène (Z = 1) H V(x) N H H N ∆ a H a H H "ˆ 2 14 14 qi q j pi ˆ H =∑ +∑ ∑ " " i =1 j =1, j ≠i 4πε 0 | ri − rj | i =1 2 mi 14 E x Modèle de "double puits" pour la coordonnée relative x Rôle crucial de l'effet tunnel ! DOUBLE PUITS DE POTENTIEL Fonctions d'ondes symétriques (S) ou antisymétriques (A) tg(ka) 0 π 2π A E3 ± A3 ka A S A S 1 ± 2 e −κ ∆ tg( ka ) = − ka κ a * ES,A = !2 kS,A2 /(2 m) * "Clivage" des états S et A S S Pour NH3 : E2 ± A2 A E1 ± A1 2 A1 = 10-4 eV 2 A2 = 4 10-3 eV E2 - E1 = 0.12 eV NIVEAUX MOLECULAIRES Ex : molécule d'iode I2 Energie (103 cm-1) Niveaux électroniques (20000 cm-1 ou 0.5 µm, 2.5 eV, 30000 K) Niveaux de vibration (1000 cm-1 ou 10 µm, 0.15 eV, 1500 K) Niveaux de rotation (10 cm-1 ou 1 mm, 1.5 meV, 15 K) Distance internucléaire (Å) E = h c / λ = kB T NIVEAUX MOLECULAIRES Faut-il prendre en compte tous les niveaux ? Loi de Boltzmann : NA / NB = exp{-(EA - EB) / kT} A température ambiante (300K) on a kT = 25 meV : seuls les niveaux les plus bas en énergie sont peuplés NH3 : N2 / N1 = 0.008 E2 - E1 = 120 meV NA1 / NS1 = 0.996 EA1 - ES1 = 0.1 meV Couplage atome-champ (Planck - Einstein - Bohr...) : h νAB = E A - E B Excitation quasi-résonnante de E A à E B −> Approximation de « système à deux niveaux » RESTRICTION A DEUX ETATS E=0 kA "Doublet" de plus basse énergie de NH3 : EA kS # 2 π 2 8 e −κ ∆ ∆E = E A - E S = × 2 κa 2 ma ES EA - ES = #ω0, EA + ES = 0 ϕA(x) Pour les deux états A et S : x -b b ϕS(x) x -b ρA,S(x, t) = ψA,S(x, t) 2 = ϕA,S(x) 2 b Densités de probabilité * symétriques * indépendantes du temps (états stationnaires) P(droite) = P(gauche) = 1/2 ETATS "GAUCHE" ET "DROIT" ϕD(x) Etats "Droit" et "Gauche" x -b b ϕG(x) x -b Si alors ϕD = 1 (ϕS + ϕA) 2 b ψ (t=0) = ϕD = ϕG = 1 (ϕS - ϕA) 2 ne sont pas des états stationnaires ! 1 (ϕS + ϕA) 2 ES = − #ω0 /2 EA = + #ω0 /2 ψ(t) = 1 { ϕS exp(- i E t/#) + ϕA exp(- i E t/#) } A S 2 = {(ϕD + ϕG) exp(iω0t /2) + (ϕD − ϕG) exp(- iω0t /2)} / 2 = ϕD cos( ω0 t) + i ϕG sin( ω0 t) 2 2 ETATS "GAUCHE" ET "DROIT" ϕD(x) Etats "Droit" et "Gauche" x -b b ϕG(x) x -b Si b ϕD = 1 (ϕS + ϕA) 2 ϕG = 1 (ϕS - ϕA) 2 ne sont pas des états stationnaires ! ψ (t) = ϕD cos( ω0 t) + i ϕG sin( ω0 t) 2 2 Mouvement d'inversion de la molécule −> « dipôle oscillant » −> rayonnement émis ψ (t=0) = ϕD alors Comment décrire le couplage du mouvement avec un champ électrique (statique ou oscillant) ? ESPACE DES ETATS DE DIMENSION DEUX | ψ 〉 = α | ψA 〉 + β | ψS 〉 α, β coefficients complexes Dimension = 2 Ket Bra | ψ 〉 = α | ψA 〉 + β | ψS 〉 * 〈 ψ | = α* 〈 ψA | + β 〈 ψS | 〈 ψA | = 1, 0 et 〈 ψS | = 0, 1 donc 〈 ψ | = α* , β* *, * 〈 ψ|ψ〉= α β 1 | ψA 〉 = 0 0 et | ψS 〉 = 1 α donc | ψ 〉 = β α = |α| 2 + |β| 2 = 1 β * * 〈 ϕ | ψ 〉 = λ , µ* α = α λ + β µ* β Norme Produit scalaire ESPACE DES ETATS DE DIMENSION DEUX A= a b+i c b-ic d Opérateur le plus général (a, b, c, d réels) 〈 ψA | A | ψA 〉 = 1, 0 a b+ic b-ic d 〈 ψA | A | ψS 〉 = 1, 0 a b+ic b-ic d 〈 ψS | A | ψA 〉 = 0, 1 a b+ic b-ic d 〈 ψS | A | ψS 〉 = 0, 1 a b+ic b-ic d 1 =a 0 0 = b+ic 1 1 = b-ic 0 0 =d 1 ESPACE DES ETATS DE DIMENSION DEUX A= a b+i c b-ic d Opérateur le plus général (a, b, c, d réels) Exemple : Hamiltonien dans la base { | ψA 〉 , | ψS 〉 } ? | ψA 〉 , | ψS 〉 sont états propres de H avec les valeurs propres EA = #ω0 /2, ES = − #ω0 /2 donc : H NH3 = EA 0 0 ES =# ω 0 /2 0 0 - ω 0 /2 ESPACE DES ETATS DE DIMENSION DEUX | ψA 〉 , | ψS 〉 Opérateur position dans la base ∞ 〈 ψA,S | X | ψA,S 〉 = x ϕ A,S 2 ? dx = 0 (parité) -∞ ∞ 〈 ψA | X | ψS 〉 = -∞ ∞ 〈 ψS | X | ψA 〉 = ϕ *A x ϕ S dx = x0 (ϕ A(x) et ϕ S(x) réels) ϕ *S x ϕ A dx = x0 (ϕ A(x) et ϕ S(x) réels) -∞ Donc X= 0 x0 x0 0 Opérateur non diagonal Opérateur « disposition » ESPACE DES ETATS DE DIMENSION DEUX Valeurs propres et vecteurs propres de l'opérateur « disposition » ? 0 x0 x0 0 −λ x0 x0 −λ 1 2 α β =λ α β donc =0 (| ψA 〉 + | ψS 〉 ) = | ψD 〉 λ = ± x0 1 2 et α β 1 1 = 2 ±1 (| ψA 〉 - | ψS 〉 ) = | ψG 〉 ϕD(x) ϕG(x) x -b b x -b b ESPACE DES ETATS DE DIMENSION DEUX Valeur moyenne et dispersion de l'opérateur « disposition » ? X= 0 x0 x0 0 Etats | ψA 〉 , | ψS 〉 2 X = *àt=0 | ψG 〉 , | ψD 〉 0 x02 (états propres de H) 〈 ψA | X | ψA 〉 = 〈 ψS | X | ψS 〉 = 0 Etats x02 0 ∆XS,A = X2 - X 2 = x0 (états propres de X) 〈 ψD | X | ψD 〉 = x0 〈 ψG | X | ψG 〉 = - x0 ∆XG,D = X2 - X 2 = 0 La « disposition » est parfaitement connue dans les états D et G EVOLUTION AU COURS DU TEMPS On a vu que si | ψ (t=0)〉 = | ψD〉 alors : | ψ (t) 〉 = | ψD 〉 cos( ω0 t) + i | ψG 〉 sin( ω0 t) 2 2 ω0t /2) P(D) = | 〈 ψD | ψ (t) 〉 |2 = cos2(ω ω0t /2) P(G) = | 〈 ψG | ψ (t) 〉 |2 = sin2(ω 〈 ψ(t) | X | ψ(t) 〉 = x0 P(D) - x0 P(G) = x0 cos (ω0t) Exercice : montrer qu’on retrouve le même résultat avec les matrices La valeur moyenne de la disposition oscille au cours du temps : on retrouve le mouvement d'inversion de la molécule 2. La molécule NH3 dans un champ électrique statique ou oscillant Objectif : utiliser la molécule comme source de rayonnement Deux étapes : (1) communiquer de l’énergie à la molécule : * inversion de population * obtenue ici en appliquant un champ statique qui sélectionne un état moléculaire (2) extraire cette énergie sous forme de rayonnement : * émission stimulée * obtenue en appliquant un champ oscillant de fréquence ω proche de ω0 MOLECULE D'AMMONIAC DANS UN CHAMP ELECTRIQUE Champ électrique statique E Dipole électrique : H N H H N H D=qX Energie d'interaction entre le dipole et le champ électrique : W =-D.E=# H H 0 ξ/2 ξ/2 0 # ξ / 2 = - q x0 E = - d0 E HNH3 = EA 0 H = HNH3 + W 0 ES −> =# + ω 0 /2 0 0 − ω 0 /2 H= # 2 ω0 ξ ξ −ω0 MOLECULE D'AMMONIAC DANS UN CHAMP ELECTRIQUE ω0 ξ H= # 2 # ξ = - 2 d0 E #ω 0 = EA - E S ξ - ω0 Valeurs propres : ω 0 -λ ξ =0 ξ - ω 0 -λ 2 Ε±(ξ) E+ EA ξ 2 λ - ω0 - ξ = 0 2 λ ± = ± ω20 + ξ2 E± = ±# 2 #ξ/2 E− 2 ω20 + ξ ES - #ξ/2 MOLECULE D'AMMONIAC DANS UN CHAMP ELECTRIQUE Vecteurs propres : cos(θ ) = ϕ+ ω0 ω 02 + ξ 2 cos(θ / 2 ) = sin(θ / 2 ) sin(θ ) = ϕ− ξ ω 02 + ξ 2 − sin(θ / 2 ) = cos(θ / 2 ) Evolution dans le temps : ϕ (t = 0 ) = ϕ A = cos(θ / 2 ) ϕ + − sin(θ / 2 ) ϕ − ϕ (t ) = cos(θ / 2 ) e− iE +t /# ϕ + − sin(θ / 2 ) e− iE −t /# ϕ − = cos( E+2−#E− t ) ϕ A − i sin( E+2−#E− t ) (cos(θ ) ϕ A + sin(θ ) ϕ S ) Probabilité de « transition » (passage de A à S) 2 2 2 ξ t ω + ( E − E ) t ξ 0 2 2 2 + − P ( A → S ) = sin (θ ) sin = 2 sin 2 ω0 + ξ 2# 2 2. La molécule NH3 dans un champ électrique statique ou oscillant Molécules NH3 dans un champ électrique : - états propres et valeurs propres Champ statique : - potentiel sensible à l’état interne - préparation dans l’état - inversion de population Champ oscillant : - oscillations de Rabi (absorption - émission) - émission stimulée CHAMP STATIQUE INHOMOGENE y Propagation d ’un jet de molécule dans un gradient de champ électrique ? Champ électrique « quadrupolaire » : E(x = 0, y = 0) = 0 Jet de |E(x,y)| augmente molécules hors d’axe NH3 E(x,y) + − z x − + E(x,y) x x y Energie « vue » par une molécule dans l'état | ϕ Α〉 : Ε+ ≥ Ε Α y Energie « vue » par une molécule dans l'état | ϕ S 〉: E − ≤ ES Apparaît comme une énergie potentielle qui guide le mouvement ! INVERSION DE POPULATION Comment réaliser un minimum local de E (à 2 dimensions) ? Champ quadrupolaire | ϕS 〉 | ϕA 〉 y + − z x Jet de molécules NH3 − | ϕS 〉 + Les molécules dans l'état | ϕA 〉 sont guidées Les molécules dans l'état | ϕS 〉 sont éjectées En sortie le système est hors d'équilibre thermodynamique : "inversion de population" ΕA ΕS 2. La molécule NH3 dans un champ électrique statique ou oscillant Molécules NH3 dans un champ électrique : - états propres et valeurs propres Champ statique : - potentiel sensible à l’état interne - préparation dans l’état - inversion de population Champ oscillant : - oscillations de Rabi (absorption - émission) - émission stimulée CHAMP HOMOGENE OSCILLANT Energie d'interaction entre le dipole et le champ électrique : Wt = - D.E0 cos(ωt) = # H=# 0 ξ0 cos(ω t) 0 ξ0 cos(ω t) ω 0/2 ξ0 cos(ω t) ξ0 cos(ω t) − ω 0/2 # ξ0 = - d0 . E0 # ω 0 = E A- E S Equation de Schrödinger avec Hamiltonien dépendant du temps : i # d α(t) = H α(t) dt β(t) β(t) i α(t) = i β(t) = +ω 0/2 α(t) + ξ0 cos(ω t) β(t) − ω 0/2 β(t) + ξ0 cos(ω t) α(t) La méthode usuelle (trouver les états propres de H…) ne s’applique pas Que fait-on ? CHAMP HOMOGENE OSCILLANT Equation de Schrödinger avec Hamiltonien dépendant du temps : i α(t) = i β(t) = i ! d α(t) = H α(t) dt β(t) β(t) +ω 0/2 α(t) + ξ0 cos(ω t) β(t) − ω 0/2 β(t) + ξ0 cos(ω t) α(t) Principe du calcul : * Changement de variable : α(t) = α(t) e − i ω t/2 β(t) = β(t) e+i ω t/2 i α(t) = (− ω + ω 0) α(t)/2 + ξ0 (1 + e2 i ω t) β(t)/2 i β(t) = (ω − ω 0) β(t)/2 + ξ0 (1 + e- 2 i ω t) α(t)/2 Apparition du « désaccord de fréquence » δ = ω − ω0 * Quelques approximations et manipulations (hors programme…) … et on retrouve le cas statique en remplacant ω 0 par δ = ω − ω0 LA «ELECTRIQUE FORMULE DE RABI » CHAMP OSCILLANT Condition initiale : | ψ (t=0) 〉 = | ϕA 〉 ⇒ Formule de Rabi : ω = ω0 β(t) = ξ0 sin i ξ20 2 PA→S(t) = sin (ω - ω0)2+ξ20 1 1 Pmax A→S 0 ξ20 2 t PA→S(t) = 2 sin δ 2 δ (ω - ω0)2+ξ20 t 2 PA→S(t) PA→S(t) = sin2 ξ0 t 2 δ =ω - ω0, |δ| >> ξ0 (ω - ω0)2+ξ20 t 2 (ω - ω0)2+ξ20 2π ξ0 t 1 PA→S(t) 0 2π δ t ω0 ω L'EMISSION STIMULEE Molécule dans l'état d'énergie ΕA et champ oscillant de fréquence ω ≈ ω0 ΕA PA→S(t) pour ω ≈ ω0 ΕA 1 ΕS t=0 ΕS 0 2π ξ0 t t = π/ξ0 * Le champ "induit" l'émission de la molécule * La molécule cède son énergie au champ * Processus réversible si le champ est confiné dans une cavité * En fait le champ s'échappe de la cavité avec une énergie augmentée : amplification par émission stimulée de rayonnement 3. Le principe du LASER et quelques applications Maser à ammoniac Quelques exemples de lasers... Masers et Lasers Albert Einstein a découvert le principe de l’émission stimulée en 1917 (à partir d ’une étude thermodynamique détaillée de la loi de Planck) Il en résulte qu’un ensemble d’atomes convenablement préparés peuvent amplifier le rayonnement (radiofréquence ou lumineux) * Comment passer d’un amplificateur à un oscillateur ? Rétroaction ! (cf. effet Larsen...) * Méthode la plus simple : placer l’amplificateur dans une cavité résonnante Principe du MASER (micro-ondes) et du LASER (lumière) LE MASER A AMMONIAC Jet moléculaire Focalisation Inversion de population Cavité micro-onde Emission stimulée -> Oscillation auto-entretenue ! 1954 : 1014 molécules/sec, P = 10-9 W, f = 24 GHz LE MASER A AMMONIAC Charles Townes, 1954 (+Basov, Prokhorov : Nobel 1964) MASER : Microwave Amplification by Stimulated Emission of Radiation. (Means of Acquiring Support for Expensive Research !) Le premier laser... Le premier « brevet » pour fabriquer des lasers a été déposé en 1958 par Arthur Schawlow et Charles Townes … et le premier laser a été fabriqué en 1960 par Thomas Maiman Rubis: ions Cr3+ dans un cristal Al2O3 Les lasers « à gaz » Laser Helium-Neon (Ali Javan, 1960) 3s -> 3p : infra-rouge (3.39 µm) 2s -> 2p : infra-rouge proche (1.15 µm) 3s -> 2p : rouge (632.8 nm) Laser ioniques (Ar, Kr, Xe) Forte puissance (> 10 W) Très mauvais rendement (< 0.001…) Les lasers à semiconducteurs Les « diodes lasers » sont partout : - lecteurs de CD et DVD - disques durs d’ordinateur - systèmes de télécommunications... 1/10 mm Les lasers « solides » Les « diodes lasers » sont partout : pointeurs laser… (plus compliqué : conversions de fréquence !) Diode Laser : 808 nm Nd:YVO4 : 1064 nm KTP : 532 nm Les lasers géants Le plus puissant laser du monde : le laser « Mégajoule » (en construction près de Bordeaux) 300 m Les lasers géants Objectif du laser « Mégajoule » (LMJ) : expérimentations sur la fusion thermonucléaire 10 m 300 m 1 cm (D+T dans Au) 50 m Pourquoi ? - interdiction des essais thermonucléaires - nécessité de « maintenir à niveau » les armes de dissuasion - option retenue : expérimentation et modélisation intensive Les lasers Les lasers servent (presque) à tout ! * Ecouter de la musique, discuter sur internet, ou au téléphone... * Remplacer les essais nucléaires... * Outils essentiels en recherche (spectroscopie atomique et moléculaire, optique, piégeage d’atomes, de molécules, de cellules, biologie, astronomie...) * Très nombreuses applications industrielles (percage, usinage, découpage de tissus, de matières plastiques, de métaux…) * Très nombreuses applications en médecine (scalpel, chirurgie oculaire, chirurgie esthétique, diagnostics biologiques…) Bonne illustration de la complexité du chemin qui mène d ’une découverte fondamentale (1917) aux applications ( 1977 ->) PHENOMENES PHYSIQUES DECRITS DANS DES ESPACES DE DIMENSION FINIE De façon exacte : * Le moment cinétique des particules - moment cinétique "orbital" (nombres quantiques l, m ...) - moment cinétique "intrinsèque" : spin ex. d'espaces de dimension 2 : spin 1/2 (électron, proton, neutron...) polarisation du photon * La physique des "mésons neutres" étranges ou beaux : K * Les oscillations quantiques de neutrinos etc... De façon approchée : * La résonance magnétique nucléaire (RMN) * La physique de l'interaction matière rayonnement * La physique des lasers (systèmes à 2, 3, 4 niveaux...) * La liaison chimique etc...