Ouest-France

Presse
Ouest-France vous donne de ses nouvelles
Journaux de l’Ouest. A la
Chevrolière est désormais imprimé
Presse-Océan (avec Vendée-Matin qui
est son titre vendéen). Les pages d’un
format plus compact avec plus de couleurs, transitent d’abord par les ordinateurs de Chantepie avant de passer
vers 1 h 30 sur les rotatives de La
Chevrolière. Le Courrier de l’Ouest et
Le Maine Libre attendant maintenant la
mise en œuvre d’une rotative de nouvelle génération Wifag capable de sortir
48 pages, dont 24 en couleur, à la vitesse de 90 000 exemplaires à l’heure.
Écriture. La rédaction en chef a
présenté aux cadres les priorités pour
l’année. Elles sont nombreuses avec
notamment les élections, la réforme des
pages locales, Internet, etc. Il a été
aussi question de l’écriture : trop souvent les journalistes utilisent dans leurs
textes des mots que les lecteurs ne
comprennent pas. Une constatation
que font les retraités qui déplorent aussi
l’utilisation de plus en plus fréquente
d’abréviations et de mots anglais.
Journalistes. Ils sont actuellement
512 à Ouest-France avec contrat à
durée indéterminée : 363 hommes, 149
femmes. L’âge moyen est de 40 ans
pour les femmes, 45 ans pour les hommes.
Jeux d’été. Pendant les sept
semaines du Grand Quiz, 228 796 personnes ont participé au tirage quotidien
par SMS, Minitel ou Audiotel, tandis
que ouest-france.fr a enregistré
35 000 connexions ; 139 000 cartes
distribuées par dimanche OuestFrance ont pris part au tirage final.
Publicité.
Le
groupe
Spir
Communications, qui est dans le groupe Ouest-France, annonce un chiffre
d’affaire en hausse de 3,4 % (soit 321,8
millions) pour le premier semestre
2006 ; une croissance dépassant 7 %
est espérée pour l’ensemble de l’année.
Rotatives. Lors de l’inauguration
des tours qui permettent d’imprimer
20 pages en couleurs au lieu de 12, le
PDG de la société Wifag, de Berne, qui
a réalisé cet équipement, a offert sept
lourdes cloches à M. Hutin. Elles ont
été accrochées aux rotatives de
Chantepie et de La Chevrolière. Elles
symbolisent les alpages suisses et ont
la réputation de protéger aussi bien
l’ouvrier qui les a fondues que le rotativiste.
Maine-et-Loire. Voilà quelques
mois, La Nouvelle République du
Centre Ouest (Tours) qui avait encore
une rédaction à Saumur (la direction
départementale d’Angers a fermé il y
déjà un moment) a définitivement quitté
le Saumurois où elle avait pourtant
A l’AG de la société Ouest-France
Lors de l’assemblée des actionnaires, M. Hutin a souligné «la situation
délicate de l’entreprise en raison de
l’augmentation continue des charges salariales». Et de souligner la
similitude de la situation dans les
autres entreprises de presse, l’évolution du coût du papier, l’augmentation
de la pagination due surtout à la publicité « qui marche bien à OF avec
4,9 % à fin mai » (+3,7 % pages contre -0,7 % pour le rédactionnel).
Les ventes continuent « à s’affaisser » avec un recul de - 0,3 %. En
revanche, le dOF est en hausse de
3 %. A fin mai, « du fait du maintien
du prix facial depuis cinq ans », le
résultat avant impôt est de 3 M d’euros
contre 6 à la même date l’an passé.
Dans le même temps, les petites
annonces glissent sur Internet et la
publicité de la grande distribution sera
autorisée à la TV dès janvier 2007.
Les journaux nationaux sont en
situation très délicate (France-Soir,
4
Le Relais 97
Libération, Le Monde). Un grand journal US s’interroge : «Serons-nous
encore imprimés dans cinq ans ? »,
cite le président.
Dans le même temps, le président se
désole « des persécutions tatillonnes
de certaines administrations. Des
dizaines de petites mesures nous rendent la vie difficile, plus précaire. Ce
n’est pas enthousiasmant. Nous
subissons des exigences considérables de l’État ». Sur ce point, Michel Le
Jeune rappelle que des aides substantielles continuent d’être prodiguées par le
même État, avec, par exemple, les aides
pour les tours couleurs.
« Le résultat total n’est guère
satisfaisant », conclut François Régis
Hutin. «De tous les côtés, nous trouvons
des
aspects
négatifs.
L’ensemble de la presse ne semble
pas avoir pris conscience de cela».
Le président souhaite « un redressement rapide sinon des mesures difficiles devront être prises ».
quelque influence, mais ce n’était plus
rentable. Jusqu’alors Ouest-France
n’ayant pas de représentation à
Saumur, les journalistes de la NR assuraient la correspondance pour les faits
importants de leur secteur ; en contrepartie de Cholet, où la NR était absente, on lui passait des nouvelles. La nouvelle situation à Saumur ne change pas
la donne : Ouest-France, en dépit des
sollicitations, refuse de s’implanter officiellement dans cette ville où Le
Courrier de l’Ouest est le seul quotidien.
Fondation. L’école supérieure de
journalisme de Lille étudie la création
d’une fondation « Médias et citoyens ».
Ouest-France a donné son accord pour
participer à cette fondation qui aurait
pour but de « mieux installer les
médias comme outils de la démocratie
locale et de la diversité culturelle ».
OJD. Cet organisme chargé de
contrôler les tirages de la presse vient
de créer OJD Internet. Depuis le mois
de novembre OF Multimédia est le
70e site français à accepter ce contrôle
d’audience.
Orientations. Devant l’ensemble
des cadres du journal et des filiales ont
été présentées les orientations 2007 du
groupe : augmenter l’audience des
journaux de 1,50 %, poursuivre la restructuration des journaux des Pays de
la Loire, accélérer le développement
sur Internet, améliorer les résultats
financiers, concevoir un quotidien d’informations pour 2010, mettre en œuvre
une gestion du groupe.
Vocabulaire. Dans « La lettre de la
Rédaction en chef », une rubrique est
consacrée à l’orthographe et au vocabulaire. On n’y a pas encore vu le mot
« polar » qui aujourd’hui qualifie un
roman ou un film policier. Or, ce mot,
qui apparaît fréquemment dans les textes et même les titres, en argot populaire n’évoque rien moins que le sexe
masculin en pleine forme…
Publicité. A la fin du mois d’octobre la
publicité à Ouest-France avait progressé
de 4,20 %, augmentation en locale de
4,80 %, baisse extra-locale de 0,30 %.
Marathon. Huit employés du journal,
dont sept membres de l’Uasof, ont participé au marathon de New York. Pas de
retraité dans le lot, mais cela pourrait
venir étant donné que les retraités sont
de plus en plus jeunes. Tous ont couvert
la distance en moins de quatre heures.