Synopsis - Maison de l`Architecture de Haute

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14 Rencontres Internationales d’Annecy Cinéma & Architecture
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14e Rencontres Internationales d’Annecy Cinéma & Architecture
PARCOURS…
21 et 22 novembre 2013
Cinéma de la MJC NOVEL
Entrée libre et gratuite
Projections de 9 heures à 22 heures
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Synopsis des films
6 LONG-METRAGES
L’Orchidoclaste
2013, 52’
de Laetita Masson, Cité de l’Architecture et du Patrimoine Productions
« Quand j’ai rencontré Rudy Ricciotti, la première fois, j’ai su qu’il était pour moi. »
Loin du registre documentaire, ce film inédit de Laetitia Masson, réalisé dans le cadre de l’exposition « Ricciotti,
architecte », est un portrait subjectif et romanesque, esthétique, politique, et poétique, quasi fictionnel.
« Non pas un film sur Ricciotti mais un film de Laetitia Masson sur Ricciotti. […] Filmer un architecte comme on
filme un personnage de fiction, et filmer l’architecture comme un enjeu majeur du monde et du mode de vie
contemporain. Ne pas le figer dans un cadre, ne pas le mettre en scène, mais au contraire réussir à saisir sa
puissance créatrice et combattante. […] Le cinéma sert aussi à cela, à dévoiler des dispositifs à l’œuvre dans la
société, et l’architecture de Ricciotti est de cet ordre-là. »
Odile Decq at work
52’, 2009
de Martine Gonthié, coproduction la Huit et Groupe Galactica
Pour qui ne la connaît pas, Odile Decq c’est d’abord un « look ». A sa première apparition, on pense égérie néopunk. Mais cet aspect extérieur ne cacherait-il pas l’essentiel ?
La dame est architecte.
Odile Decq construit en France, mais surtout à l’étranger où sa notoriété est grandissante. Dans son agence de
Paris, où les concours s’enchaînent, les bâtiments prennent forme sous ses doigts qui froissent du papier, les
idées s’échangent en chuchotant, et Odile Decq pilote son équipage de ses mots. Sur l’unité de temps du
concours pour une gare près de Naples, l’agence comme port d’attache, les protagonistes du lieu donnent à
percevoir, dans l’action et en temps réel, la naissance d’une architecture. Derrière les apparences, une façon
d’explorer dans l’action, la pensée d’une architecte qui, comme les rockeurs qui ont accompagné ses débuts,
dit « que pour créer il faut avoir de la colère ».
Le nouveau refuge du Goûter
52’, 2013
de Bernard Germain, coproduction MC4 et MONTAGNE TV
Le nouveau refuge du Goûter rêvé et réalisé par la Fédération française des clubs alpins et de montagne. Gravir
le mont Blanc est un rêve d’alpinistes, y construire un refuge est un défi de bâtisseurs. Il faut croiser le regard
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14 Rencontres Internationales d’Annecy Cinéma & Architecture
brillant des maîtres d’ouvrage, architectes et maîtres d’œuvre, ingénieurs, contremaîtres, chef de chantier,
guides et travailleurs du vide, pour comprendre « comment et pourquoi » cette bâtisse des cimes prolonge la
hardiesse des pionniers du mont Blanc et des premières cabanes en bois. Ce refuge fait appel aux meilleures
technologies maîtrisées. Concept architectural visionnaire, il se résume par le vieil adage « l’exemple doit venir
d’en haut ». Ce refuge-modèle suscite l’exaltation qui accompagne l’innovation. Tout y a été pensé pour être à
la fois durable et réversible – tel un vaisseau spatial se pose et repart après avoir laissé un message utile et
symbolique aux habitants de la planète. La montagne n’est pas inquiète de cette présence car sa réalisation a
été pensée pour respecter son environnement, son harmonie et son imposante sérénité. C’est un œuf qui
féconde les rêves d’alpinistes…
Mon Louvre à moi, le chantier
52’, 2011
de Pascal Goethals et Rémi Vouters, Les films du tambour de soie production
«Mon Louvre à moi» constitue une série de 3 films indépendants autour de l'installation du Louvre à Lens.
« Le chantier » est le 2ème volet. En 2010, la construction démarre vraiment. L'ancien carreau de la mine est
déchiré par les pelleteuses. La terre au cœur noir est à nouveau foulée et retournée par des hommes. «Mon
Louvre à moi, le chantier» marque cette étape : la fin du Louvre virtuel mais aussi la reprise des fantasmes.
C'est moment idéal et nécessaire pour reprendre contact avec nos témoins privilégiés lensois, découvrir ce qui
a bougé, ce qui a changé et pourquoi. Certains des personnages du 1er film sont toujours présents, témoins
fidèles de cet avènement. Avec de nouveaux personnages, ils font le voyage à Metz, là où le Centre Pompidou
est la première institution culturelle nationale à avoir proposé une unité décentralisée.
Diller Scofidio + Renfro, Reimagining Lincoln Center and the High Line
54’ 2012
de Muffie Dunn et Tom Piper, Checkerboard Foundation, Inc production
Fondée en 1979, l’agence interdisciplinaire new-yorkaise Diller Scofidio + Renfro se distingue par son approche
décloisonnée de l’architecture. En 1999, ses fondateurs ont reçu le prestigieux prix de la Fondation MacArthur.
Avec l’achèvement presque simultané de deux de ses réalisations d’envergure à New York, soit la réaffectation
de la High Line, et la revitalisation et l’expansion du Lincoln Center for the Performing Arts, Diller Scofidio +
Renfro a enthousiasmé les citoyens. Entre 2004 et 2011, l’agence a converti une voie ferrée abandonnée du
West Side en un parc suspendu. Parallèlement, DS +R a également rénové la salle Alice Tully du Lincoln Center
et la Juillard School, conçu un spectaculaire pavillon abritant un restaurant recouvert d’un toit vert et modifié
les espaces publics reliant les bâtiments existants du complexe. Aux images et aux commentaires éclairés
d’Elizabeth Diller, de Ricardo Scofidio et de Charles Renfro s’ajoutent ceux d’urbanistes, de critiques et de
théoriciens.
Espaces intercalaires
52’, 2012
de Damien Faure, coproduction aaa production et France O,
Le corbeau, le maître de Tokyo, est capable d’appréhender la ville dans sa globalité puis la parcourir dans ses
plus petits interstices. Au début, le champ urbain se voit comme un espace à trois dimensions, puis en
prolongeant le regard, de nouveaux lieux apparaissent. Tokyo se métamorphose. Ces espaces nous révèlent
une vision différente de la cité, peuplée d’architectures singulières et de personnages qui habitent la ville
autrement.
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9 COURTS-METRAGES
Parpaing
25’, 2008
de Patrice Goasduff, Vivement lundi ! productions
Aujourd’hui en France, sept maisons sur dix sont construites en parpaings, soit une production annuelle de 14
millions de tonnes de ce parallélépipède. La ville comme la vie est gigantesque chantier qu’il convient à chacun
de diriger. Quand une forme simple et apparemment pauvre révèle certaines aspirations d’une société.
Le projet Navarra
26’, 2007
de Joël Yvon, Monkey Bay production
Rudy Ricciotti, architecte, Grand Prix National d'architecture 2006, s'entretient avec les ingénieurs Mouloud
Behloud et Romain Fabio Ricciotti de la construction de la galerie d'Art Contemporain d'Enrico Navarra au Muy.
Ce projet de conception révolutionnaire fabriqué en Béton ductal est une première mondiale.
Après un rêve
27’, 2012
de Louise Narboni et Julie Desprairies, Les films de l’air production
« Après un rêve » n’est ni une fiction, ni un documentaire, c’est un film-danse.
Il n’est pas exactement porté par une narration, mais par un parcours. Il n’a pas de protagoniste, mais une
énergie qui se déplace. Il n’y a pas non plus de personnages, mais des rencontres. C’est le suivi du corps d’une
danseuse dans le corps de la ville. Cela tient de la performance, du poème visuel, c’est un essai de réenchantement. Le film se déroule dans le quartier de la Villeneuve, banlieue difficile de Grenoble, qui a aussi
été le lieu d’une utopie urbaine et architecturale dans les années 1970. Elise, une jeune danseuse, déambule
d’un pas allant d’un lieu à un autre, d’espace ouvert en bâtiment, de groupe en groupe, de terrasse en jardin,
de couleur en couleur. Elle rencontre comme par hasard les habitants des lieux. Parfois, s’esquissent des bribes
de conversations, des chants et des danses.
L'égout et les valeurs
26’, 2013
d’Adrien Rivollier, Cocottesminutes productions
Ce film nous fait plonger dans les profondeurs de la ville et nous propose, entre documentaire et fiction, une
visite accompagnée des égouts de Lyon. L’Égout et les Valeurs traite d’un sujet universel et peut être vecteur
d’une prise de conscience par le public des problèmes liés à cet environnement inconnu.
Le Rolex Learning Center
26’, 2012
de Juliette Garcias, Arte F production
Construit près de Lausanne (Suisse), le Rolex Learning Center, est un lieu à nul autre pareil, grand geste
plastique d’architecte, qui révolutionne notre conception de l’espace, et propose une expérience physique
totalement inédite.
La citadelle des loisirs . le centre social Pompeia de Sao Paulo
26’, 2012
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de Richard Copans, coproduction les films d'ici et Arte F
Dans le quartier de Palmeiras à Sao Paulo, une ancienne usine aligne ses ateliers du début du 20ème siècle
avec d’étranges blocs de béton qui se dressent face à la ville et à ses tours. Un centre social et culturel destiné
aux employés du commerce. Son architecte Lina Bo Bardi préfère parler d’une « citadelle du loisir », tout un
symbole, à la fois reconversion d’un lieu de travail et affirmation d’une alternative devant la Métropole. Une
œuvre majeure de l’« Architettura Povera ».
Mur
10’, 2007
de Benjamin d'Aoust, Lemurian production
Un enfant joue, seul, avec une balle contre un mur immense...et l'écho...
Défense d'Afficher
8’, 2012
webdocumentaire écrit par Sidonie Garnier, François Le Gall & Jeanne Thibord
Mis en forme par Greg Mignolini et Adrian Gandour
Coproduction la maison du directeur et France télévision
« Défense d’afficher » se dit dans toutes les langues.
Pourtant, dans tous les pays, graffeurs et street artistes passent outre cette interdiction. Qu’ont-ils donc de si
important à dire ? Quel est le sens véritable de leur geste ?
Sélection de 2 épisodes :
BOGOTA – artiste : Bastardilla – réalisatrice : Lionel Rossini
Le street art est généralement l’apanage des hommes. Mais il existe des exceptions.
A Bogota, Bastardilla, une jeune femme de 28 ans, se rend dans les quartiers les plus pauvres de la ville pour y
dessiner.
SAO PAULO – artiste : Alexandre Orian – réalisatrice : Pedro Watanabe
São Paulo, 18 millions d’habitants, des embouteillages légendaires, un taux de pollution largement supérieur à
la moyenne… Bref, une ville pas forcément accueillante au premier abord.
Jouant de la provocation comme à son habitude, Alexandre Orion a choisi de traverser São Paulo à pied.
Semant le désordre, il interroge la place du piéton dans la ville.
Ecole des Fins, Annecy
2013
de Martine Roux et SilRève Image&Son
Création de la compagnie Martine Roux dans les locaux de l'école des Fins à Annecy. Semainier de la vie
scolaire.
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6 TRES COURTS
This is where we live
2’47, 2013
Coproduction Apt Studio and Asylum Films
Le film a été réalisé en stop-motion en trois semaines à l'automne 2008. Chaque scène a été tournée sur un
chariot fait maison.
Mobius, Federation Square
1,20’, 2011
de Benjamin Ducroz, par Enees
Vingt-et-un grands triangles animés par la ville de Melbourne, tout au long de la Federation Square. MÖBIUS
est une sculpture qui peut être configurée en plusieurs tendances cycliques et de se comporter comme si elle
se mangeait elle-même, tandis qu’elle s'enfonce dans le sol. Le résultat est une illusion d'optique et un timelapse de personnes qui interagissent avec la sculpture et en se déplaçant à travers des lieux historiques de
Melbourne tout au long de la journée.
Le Mur de l'école spéciale 2013 Thérapicturale
1,51’, 2013
de l’école spéciale d’architecture
Sur une proposition du BDE avec Stanislas Skotnicki et Thomas Hostache ainsi que Alexandre Pacchiaudi, architecte DESA.
Créé en 2009, La Thérapicturale est un collectif de cinq artistes issus de domaines variés qui se retrouvent à
travers le graffiti, la peinture, la photographie et le graphisme.
Habiter demain
2012
de Pascal Goblot, réalisation et production Cité des Sciences,
L'avenir de l'habitat est à la croisée d'enjeux humains, sociétaux et planétaires. Comment assurer un logement
sain et confortable à une population toujours croissante tout en préservant la planète ?
Bonjour chez vous
4’
L'évolution de notre habitat est le reflet des évolutions sociétales.
Nos modes de vie changent et les façons d'occuper l'espace de notre habitat aussi. Démonstration dans un
appartement situé dans un immeuble des années 70.
Techniques au logis
4’
Comment les matériaux de demain vont changer notre quotidien.
Béton intégrant des fibres végétales, murs autocicatrisants, revêtements photovoltaïques, tapisseries à fibres
optiques… La science met au point de nouveaux matériaux qui transforment l’habitat, et bientôt nos modes de
vie !
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Ecole Jean Moulin
2’55, 2013
Prinvault Architectes
En 2009, un incendie criminel a détruit l'école primaire Jean Moulin à Bernay (Normandie). En 2012, le cabinet
parisien Prinvault Architectes reconstruit cette école en utilisant une construction à ossature bois et bardage
de couleur. Pendant la construction, les architectes ont invités les élèves à visiter le site. Une fois que l'école a
été reconstruite, ils ont suggéré aux élèves de faire un film. Communication et jeu sont alors devenus les outils
pour oublier les flammes et pour surmonter les traumatismes
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