DANIÈLE KERGOAT - Institut Émilie du Châtelet

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DANIÈLE KERGOAT - Institut Émilie du Châtelet
L’Institut Émilie du Châtelet a le plaisir de vous inviter à la
prochaine séance de son cycle de conférences :
« Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre »
DANIÈLE KERGOAT
Sociologue, directrice de recherche émérite au CNRS
retracera son parcours de recherche en l'éclairant d'analyses de son champ scientifique.
Danièle Kergoat est directrice de recherche émérite au CNRS, dans l’équipe Genre, travail et mobilité du
CRESPPA. Elle a été à l’initiative de la création en 1983 du Groupe d’études sur la division sociale et sexuelle
du travail (Gedisst), premier laboratoire du CNRS dont les recherches portent de façon centrale sur les rapports
sociaux de sexe. Elle a fondé le RT 24 de l’Association française de sociologie, « Genre, classe, race. Rapports
sociaux et construction de l’altérité », dont elle aujourd’hui la présidente d’honneur.
Sociologue du travail, ses recherches portent principalement sur les dominations et leur intrication, la centralité
du travail, l’émancipation des femmes. Elle a réalisé de nombreux travaux de terrain auprès des ouvrières et des
travailleuses peu qualifiées, ainsi que sur les mouvements sociaux féminins, notamment les infirmières. Son
objectif est de « débusquer les blocages qui empêchent l’émergence des collectifs, de rendre visibles les
résistances et les révoltes là où elles pourraient passer inaperçues et de mettre en valeur des expériences qui
bousculent l’ordre imposé des choses ». Elle est l’auteure d’une théorie matérialiste de la division sexuelle du
travail et de la consubstantialité des rapports sociaux, c’est-à-dire de la manière dont les rapports de genre, de
race et de classe se coproduisent et se reproduisent.
Elle a publié Les Ouvrières (Sycomore, 1982), de nombreux travaux et articles et a co-dirigé notamment Les
Infirmières et leur coordination (Lamarre, 1982) ; L’Inversion du genre. Quand les métiers se conjuguent au
féminin, et réciproquement (Presses universitaires de Rennes, 2008) ; Chemins de l’émancipation et rapports
sociaux de sexe (La Dispute, 2009) ; ou encore Le Genre au cœur de la mondialisation. Genre, classe, race et
nouvelle division du travail (Presses de la FNSP, 2010).
Son dernier ouvrage, Se battre, disent-elles est paru au début de l’année 2012 (La Dispute).
Le samedi 5 mai 2012, de 14h à 16h
Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier
21 rue de l’École de Médecine 75005 Paris
Métro : Odéon
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Prochaine conférence :
* 2 juin : Sandra Boehringer (Université de Strasbourg) et Violaine Sebillotte Cuchet (Université Paris 1),
pour leur ouvrage Hommes et femmes dans l'Antiquité grecque et romaine. Le genre : méthode et documents
(Armand Colin, 2011). Discutante : Laurie Laufer (Université Paris Diderot-Paris 7)
Programme complet sur www.mnhn.fr/iec

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