French - Saskatchewan Human Rights Commission
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French - Saskatchewan Human Rights Commission
Discrimination dans le domaine de l’emploi fondée sur la nationalité ou le lieu d’origine À l’intention des employeurs et des professionnels en ressources humaines The Saskatchewan Human Rights Code (le Code des droits de la personne de la Saskatchewan) Promouvoir et protéger la dignité et l’égalité des droits de chaque personne, voilà l’objectif du Saskatchewan Human Rights Code. Il incombe à la Commission des droits de la personne de la Saskatchewan de décourager et d’éliminer toute discrimination à l’égard de toutes les personnes relevant de la sphère de compétence provinciale. En vertu des articles 16 et 19 du Code, la discrimination dans le domaine de l’emploi est interdite quant aux formulaires de demande d’emploi, aux entrevues, et aux annonces de recrutement. Le présent guide peut aider les employeurs et les professionnels en ressources humaines à définir quelles questions ils sont en droit de poser à des employés éventuels et celles qu’ils ne devraient pas aborder. Bien que non exhaustive, la liste suivante répondra à la plupart de vos questions. Pour toute autre question, veuillez communiquer avec le bureau de Regina ou de Saskatoon pour obtenir un complément d’information. Citoyenneté et emploi La majorité des employeurs savent qu’on ne peut pas refuser d’embaucher une personne à cause de son ascendance, mais beaucoup ne savent pas que le Code interdit de poser certaines questions sur des formulaires de demande d’emploi ou durant une entrevue, soit des questions qui pourraient faire en sorte qu’un employeur élimine un candidat en raison de sa nationalité ou de son pays d’origine. De toute façon, ce genre de questions n’aiderait pas les employeurs à trouver les meilleurs candidats, puisqu’elles n’ont rien à voir avec le poste. Au cours du processus d’embauche (annonces de recrutement, formulaires de demande d’emploi et entrevues), les employeurs éventuels ont le droit de demander si les postulants sont légalement autorisés à travailler au Canada mais ne peuvent pas poser de questions sur leur statut de citoyenneté ou leur lieu de naissance. Pour être « légalement autorisé à travailler au Canada », le postulant doit avoir la citoyenneté canadienne, la résidence permanente ou posséder un permis de travail ou un visa valide. En posant cette question, l’employeur éventuel s’assure que le postulant ne présente pas une demande de travail de façon illégale. Tout employé doit être légalement autorisé à travailler au Canada afin que l’employeur puisse effectuer les déductions fiscales et d’autres retenues salariales prescrites notamment l’assurance-emploi et le Régime de pensions du Canada. DÉFINITIONS - les termes suivants sont utilisés au Canada en matière d’immigration et d’emploi : Citoyenneté canadienne : est habituellement obtenue par la naissance au Canada ou la naissance à l’étranger si au moins un des parents est canadien. On peut aussi obtenir la citoyenneté grâce au processus de naturalisation. Naturalisation : fait référence aux personnes qui ont obtenu une citoyenneté différente de leur citoyenneté à la naissance. Pour être naturalisé au Canada, il faut, en plus d’être un résident permanent, avoir vécu au Canada pendant au moins trois ans au cours des quatre années qui précèdent la demande de citoyenneté. La naturalisation peut mener à une « double citoyenneté » pourvu que le pays d’origine du demandeur le permette, car le Canada n’oblige pas une personne à renoncer au statut de citoyenneté de son pays d’origine. Résident permanent : anciennement nommé « immigrant reçu », ce terme vise une personne qui n’est pas citoyen canadien, mais à qui on a accordé le droit de demeurer et de travailler au Canada sans limites de temps. Pour conserver son statut, tout résident permanent doit résider au Canada pendant 730 jours pour chaque période de cinq ans. Auparavant, un résident permanent devait résider au Canada deux années consécutives sur une période de cinq ans. Désormais, les 730 jours peuvent être accumulés de n’importe quelle façon à l’intérieur de la période de cinq ans et ne sont pas tenus d’être consécutifs. Un résident permanent possède la plupart des droits et responsabilités d’un citoyen canadien, mais il n’a pas le droit de voter ou de se présenter aux élections canadiennes et il ne peut ni posséder un passeport canadien, ni faire partie d’un jury. Questions avant l’embauche : Pendant l’entrevue d’emploi, un employeur éventuel n’a pas le droit de poser des questions en lien avec : • le lieu de naissance • la nationalité des ancêtres, de l’époux ou de l’épouse ou d’autres parents • la citoyenneté canadienne • le statut de résident permanent • la naturalisation • une demande de preuve de la citoyenneté canadienne, ou un numéro d’assurance sociale (NAS) qui pourrait comprendre des renseignements au sujet du lieu de naissance du candidat ou de son statut de citoyenneté • l’« expérience de travail au Canada » à l’égard d’un poste en particulier ce qui représente un traitement préférentiel en fonction de la nationalité ou du lieu d’origine • l’adhésion à des organismes qui sont répertoriés en fonction de motifs de distinction illicite, tel un organisme canadien-anglais. • le nom et l’emplacement des écoles fréquentées par le candidat • la langue maternelle du candidat • l’endroit ou la façon dont une autre langue a été apprise • la religion du candidat. Les questions susmentionnées sont discriminatoires en fonction de la nationalité ou du lieu d’origine. Questions après l’embauche ou l’offre d’emploi conditionnelle Bien que certaines questions ne doivent pas être posées pendant les entrevues ou sur les formulaires de demande d’emploi, il est souvent acceptable de les poser une fois que le candidat a été embauché ou qu’on lui a présenté une offre d’emploi conditionnelle. Ces questions portent sur : • la preuve que la personne est légalement autorisée à travailler au Canada; • l’extrait de naissance ou le numéro d’assurance sociale de l’employé; • la religion, pour déterminer à quelles dates les congés seront pris pour observer les fêtes religieuses. Postuler des emplois aux gouvernements fédéral et provincial • Le gouvernement du Canada peut accorder la préférence aux citoyens canadiens en vue de promouvoir la citoyenneté comme symbole unificateur pour les Canadiens et d’encourager les résidents permanents à se faire naturaliser. • Le gouvernement de la Saskatchewan n’a pas de préférence fondée sur la citoyenneté en ce qui a trait aux emplois provinciaux; on demande simplement si les postulants sont légalement autorisés à travailler au Canada. Agences de placement Les agences de placement sont également soumises au Code. Si une agence élimine un candidat en se fondant sur sa nationalité ou son lieu d’origine, elle pourrait faire l’objet de poursuite pour atteinte aux droits de la personne. Même chose si une agence pose, au cours du processus d’embauche, des questions qui sont interdites. Le processus des plaintes Si vous pensez avoir été victime de discrimination, vous pouvez déposer une plainte à la Commission. Notre fiche de renseignements intitulée, « Comment déposer une plainte » décrit la procédure relative aux plaintes. Veuillez noter que vous devez déposer une plainte dans un délai de deux ans après avoir constaté la discrimination. Vous pouvez télécharger le Saskatchewan Human Rights Code and Regulations à partir de notre site Web.