JOURNAL - CFDT Cheminots Dijon

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JOURNAL - CFDT Cheminots Dijon
N° 2016-1
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JOURNAL
FRET BFC
Janv-Fev 2016
MEILLEURS VŒUX POUR CETTE ANNEE 2016 !
EDITO :
En préambule, l’ensemble des élus, représentants et militants de la section FRET BFC vous adressent tous leurs
meilleurs vœux pour cette nouvele année 2016.
Cette année sera capitale pour l’avenir des cheminotes et cheminots des 3 EPIC en général, celles et ceux de
FRET en particulier. Le 1er juillet 2016 est normalement la date butoir fixée pour l’aboutissement des négociations
sur la Convention Collective de la Branche Ferroviaire. A ceux qui tentent par la peur d’instrumentaliser les débats
et aveugler les cheminots, la CFDT leur répond que cette convention collective doit et devra etre au minimum
au niveau du RH-0077 actuel. La CFDT et le syndicat Nationial FGAAC-CFDT n’ont pas signé la CCN FRET tant
décriée, ce n’est donc pas pour signer une CCN identique pour toute la Branche ! la CFDT et la FGAAC-CFDT
mettront tout en œuvre pour que les cheminotes et les chemiots ne soient pas sacrifiés face au rouleau
compresseur de l’UTP qui prône le dumping social comme dogme.
Au vu de la situation concernant les négos sur la CCN, il va de soi que cette date butoir ne pourra être respectée
tant la tâche est immense. Restera alors a connaître la position du gouvernement : soit il passe en force à travers
un décret, soit il prolonge la partie… nul doute que l’Euro de foot en juin et les prochaines campagnes électorales
à venir auront un impact dans sa décision…
Le changement de service est donc achevé. La charge de travail est sensiblement conforme aux prévisions à
quelques détails près. Détails qui ont une portée significative sur le déroulement des grilles. La mise en place du
contrat GEFCO ne se passe pas très bien sur le site de Montbéliard, le trafic Vallorbe est désheuré occasionnant
des journées « inut » supplémentaires, la crise des migrants sur Calais paralyse la mise en route de la deuxième
autoroute ferroviaire. La FGAAC-CFDT espère que ces problèmes seront rapidement réglés.
Bonne année à toutes et à tous.
Compte rendu des DP du 21 janvier 2016 :
Monsieur le Directeur,
La délégation CFDT cheminots adresse ses meilleurs
vœux pour l'année 2016 à l'ensemble des cheminotes
et cheminots de la DFAC, année que nous espérons
riche en reprise des trafics.
La délégation CFDT cheminots remercie à cette
occasion l'ensemble des cheminotes et cheminots qui
par leur vote ont accordé leur confiance à la CFDT et
son syndicat national la FGAAC-CFDT.
L'année 2016 sera une année capitale sur le plan de
la réforme du ferroviaire et son volet social à travers
la mise en place de la convention collective de la
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branche ferroviaire. La CFDT rappelle sa revendication
première concernant la CCN : elle doit être à minima
au niveau du RH-0077 actuel. La CFDT Cheminots
estime néanmoins que les délais impartis sont très
courts, trop courts pour arriver à décider l'UTP de
s'investir pleinement dans cette tâche avant la date
butoir du 1er juillet 2016. De plus l'euro 2016 de
football en juin, la mise en route des campagnes
électorales (présidentielles et législatives) à compter
d‘octobre ne sont jamais des moments où la sérénité
règne dans des discussions où siège l'Etat. La CFDT
cheminots mettra tout en œuvre pour que les droits
des cheminots ne soient pas sacrifiés sur l'hôtel de la
démagogie d'un côté et du manque de courage
politique de l'autre, sans oublier la position
alambiquée de notre Direction Nationale du groupe
SNCF à travers l’UTP qui persiste à maintenir des
opérateurs concurrents au sein du groupe SNCF. Si
cette posture avait permis de maintenir les parts de
marché de FRET SNCF et de VFLI, cela aurait dû se
traduire dans les bilans économiques. Or avec 40% de
parts de marchés pour les opérateurs privés, la
stratégie de groupe doit être revue et corrigée
rapidement...
Suite au changement de service SA 2016, les premiers
couacs ont apparus rapidement : cabotage intensif
sur Mulhouse entraînant une dégradation des
conditions de travail d'une partie des agents. A ce
titre, La CFDT souhaite savoir comment vous comptez
régler ce problème, quelles pistes de travail vous
envisagez. D'autre part, la situation des plus tendues
sur le site de Calais oblige l'entreprise à repousser la
mise en service de l'autoroute ferroviaire. Pouvezvous monsieur le Directeur informer les représentants
du personnel de cette instance de l’état de la
situation, quelle serait la date de mise en service de
cette autoroute ferroviaire, et quelles mesures de
compensation allez-vous mettre en place pour les
agents tributaires de ces suppressions de train ?
La délégation CFDT Cheminots a eu vent de la
distribution de listings de notation cadre et maîtrise
de la part d'une organisation syndicale via le réseau
des adresses professionnelles alors que ces listings ne
sont pas encore arrêtés. Ceux-ci n'ont pas été
distribués aux délégué de commission qui ont été
nommé seulement hier. Cette façon de faire de la part
de cette organisation syndicale cautionné par certains
membres de la direction de la DFAC est un délit
d'entrave. Ce n'est également pas la première fois
que les règles d’utilisation de la messagerie
professionnelle sont dévoyées par des OS peu
scrupuleuses du respect des règles établies. La
délégation CFDT demande que cette situation cesse
au plus vite.
Sur Miramas, le changement de service quelque peu
tendu a tout de même vu la naissance de ce
roulement, dit de fin de carrière que tous les ADC
attendaient depuis plusieurs mois maintenant.
Cependant, ce changement de service ne s'est pas fait
sans dommages collatéraux et nous le regrettons. En
effet, le départ annoncé du relais local est maintenant
acté par la direction de l'ULRM et nous ne
comprenons toujours pas comment on a pu en arriver
là. Toutefois, nous serons vigilants sur le nom de son
remplaçant. Nous vous demandons dès à présent,
afin de bénéficier d’une continuité dans le travail et
donc limiter l’impact sur la Production, qu'il
puisse être formé le temps d'un changement de
service par son prédécesseur.
D’une manière générale, les freins rencontrés sur les
parcours pro entre TA et TB, entre TB FRET et TGV
d’autre part, devraient vous inciter à réunir les
organisations syndicales afin d’étudier les possibilités,
là où cela est possible de mettre en place des
roulements de tête (ou fin de carrière) qui puissent
permettre de gommer les écarts financiers au
moment de la retraite mais également que ces
roulements permettent aux agents qui le
souhaiteraient, d’avoir une meilleur garantie sur leur
charge de travail et sur leurs conditions de travail.
C’est bien entendu un sujet éminemment important
et sensible, mais il est de notre devoir à tous de nous
pencher sérieusement dessus, si vous ne voulez pas
avoir de situations conflictuelles dans les mois à venir.
La CFDT y est prête, et vous ?
Réponses du Directeur :
Sur la question du listing notations colleporté par une OS, la Direction semble embarassée par la question. La
délégation CFDT a rappelé que des règles existent pour l’utilisation de la boite mail professionnelle à travers une
charte, et que transmettre des listings de notations avant même la clôture des listings au 31 janvier était une
dérive inacceptable et contraire aux règles Statutaires!
Il est grand temps que la Direction assainisse cette situation, la deuxième en moins d’un an.
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PROTOCOLE CONGES PROTOCOLAIRES 2015 :
Suite à la mise en place du nouveau protocole congés, la
FGAAC-CFDT souhaite faire un point d’étape après son
application lors de l’été 2015.
Nous vous demandons donc pour ceux qui le souhaitent,
de nous faire remonter les difficultés ou les souhaits
d’évolution qui vous paraîtraient nécessaires.
Merci d’indiquer votre nom afin que nous puissions le cas
échéant vous répondre de manière personnelle.
PERIODES DE MOINDRE BESOIN :
AH :
Conformément au RH-00045, FRET a déterminé que les
périodes ouvrant droit à l’indemnité pour congés pris
pendant les périodes de moindre besoin pour 2016 sont :
Suite à une question de la délégation FGAAC-CFDT, la Direction
confirme que 3 ADC sur le périmètre de l’ULPRR n’ont pas pris
leur AH, sans aucune autre précision quant aux raisons de cette
situation.
La FGAAC-CFDT rappelle que le AH est accordé aux agents ne
pouvant être en situation d’assister aux Heures d’Information
Syndicale (HIS) de part leurs contraintes horaires liées au poste
de travail.
Pour les agents de conduite, l’attribution est normalement
automatique, à vous de vérifier que l’ayez bien prise avant le
31/12, dans le cas contraire elle est perdue.
Du 4 janvier au 6 février,
Du 7 mars au 2 avril,
Du 2 mai au 5 juillet,
Du 1er septembre au 17 décembre.
Pour rappel : pour les agents des établissements
d’exploitation ainsi que pour les agents de conduite et
d’accompagnement des trains, c’est le taux « a » qui
s’applique.
APPELS D’OFFRES :
Article3 – RH-00045 : les journées de congé prises
pendant les périodes de moindre besoin en personnel,
portant sur une durée totale de 7 mois, donnent droit pour
chaque journée à partir de la 8ème au paiement d’une
indemnité dont les 2 taux « a » et « b » sont indiqués au
barême des éléments de rémunération (point 4 du chapitre
4 du RH-0372). Cette indemnité est payée avec la solde du
mois qui suit celui au cours duquel ont été pris les jours de
congé qui y donnent droit.
Depuis les dernières DP, la Direction nous communique les
éléments suivants :
CATERPILLAR : appel d’offre gagné pour 3 ans (2016-2018),
FERROPEM : AO en cours, la situation de l’usine de SJM ne
semblant pas compromettre les négociations actuelles.
NESTLE WATERS : AO en cours (Contrex et Vittel),
Taux « a » : 10,94€/jour
Le Directeur nous informe que si le démarrage du contrat GEFCO
de passe bien d’une manière générale, le site de Montbéliard
accuse des lacunes dans l’organisation de la production. Un sous
traitant de PSA (SOCORAIL-Filiale d’Europorte) rencontre des
difficultés importantes pour évacuer les rames.
Sans faire de mauvais procès, la FGAAC-CFDT a rappelé au
Directeur une situation quasi similaire de cette filiale d’Europorte
sur la raffinerie de Fos, occasionnant des retards dans la sortie
des rames, et qui ont contribué à la perte du contrat TOTAL.
Gageons que la Direction de la DFAC saura tirer les
enseignements de cette déconvenue afin de garantir à GEFCO
une production normale de ses flux.
AUTOROUTE FERROVIAIRE :
Encore aujourd’hui, la situation des migrants sur le site de
Calais paralyse le démarrage de cette nouvelle autoroute
feroviaire. La FGAAC-CFDT déplore cet état de fait, et
s’inquiète des conséquences financières pour FRET
(paiement sillons, réservation locs et wagons, perte de
chiffre d’affaire, conséquences financières pour les agents,
et menace sur l’emploi ?). Aucune date de démarrage
prévue pour le moment.
Une certitude : FRET assumera seul les frais de ce report.
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GEFCO :
TRAINS EQUIPEMENT EQT :
ECOLES TA, TA/TB et TGV:
La Direction de FRET en rêvait, RFF a froidement douché
les espoirs de la DFAC. Faute de sillons et d’infrastructures
adéquats, aucun train d’un format 850m équipé d’EQT ne
circulera en 2016 entre Woippy et Sibelin…
Si une école a bien débuté en fin d’année 2015 avec la moitié
des stagiaires prévus, la Direction nous annonce qu’aucune
école n’est à ce jour notifiée suite aux demandes faites pour
plusieurs résidences.
La FGAAC-CFDT fait une nouvelle fois le constat du retard
chronique dans l’adaptation du réseau hsitorique face aux
évolutions techniques du transport de marchandises par
fer.
Pour le bassin Dijonnais, seules les 2 écoles TA/TB pour
alimenter l’ET semblent sur les rails.
D’autres pays très voisins n’ont pas eu cette frilosité.
Aucune école TGV n’est pour le moment actée pour 2016
même si l’ET BFC a émis des demandes. Le nombre
important de départs en retraite peut rebattre les cartes. A
suivre…
ROULEMENTS DPY :
La Direction a donc autorisé le 122 sur l’axe Avignon sans aucune concertation avec les réprésentants du personnel du CHSCT
et des DP.
Pour la FGAAC-CFDT, cette décision est lourde de conséquence sur la pyramide des roulements qui doit être la plus fidèle
possible aux roulements types A-B-C afin de garantir une progressivité la plus cohérente possible.
De plus, nous avons la certitude que cette décision n’aura aucun impact positif sur le manque de vocations pour le 121B.
Afin de trouver une solution à moyen terme (le long terme n’existant plus au FRET…) la FGAAC-CFDT souhaite profiter de la
baisse annoncée de charge TGV à partir de juin 2016 sur l’ensemble du territoire national pour remettre sur les rails un
roulement de tête alternatif au parcours TGV, roulement qui serait plus attractif à la fois en termes de rémunération et de
qualité de charge de travail. La FGAAC-CFDT l’a proposé à l’ensemble des OS lors des dernières DP, cela peut être l’opportunité
de remettre de l’ordre dans des roulements qui ont de plus en plus de mal à trouver leur place dans des trafics ponctuels et de
court terme, ce qui a des conséquénces sur la gestion des agents (nombre d’agents par grille).
Une participation et un assentiment du plus grand nombre sera nécessaire pour aboutir.
Voilà le pavé est lancé. Notre position va sûrement faire couler beaucoup d’encre, mais nous avons tous à y gagner.
NEVERS :
TAC :
La Direction de souhaite toujours pas troquer les BB60000
contre des BB75000 (plus puissants et plus fiables) sur l’axe
Nevers. Pire elle ressort les BB69400…
L’été prochain, Dijon ville qui assurait une partie de ce trafic
attribué initialement au FRET, risque de plus pouvoir
l’assurer faute de condcuteurs. En effet, la Direction de la
Traction, afin de préparer au mieux l’Euro 2016, a invité
(ordre) l’ET BFC a fournir rapidos 4 détachés sur la région
Parisienne, alors que les effectifs sur DN et BN sont déjà très
tendus ! du coup, en plus de la suppression de la réserve, la
charge TAC risque de plus pouvoir ête asurée pendant la
pointe d’été…
D’autre part difficile de concevoir de tels parcours avec des
Em initialement conçus pour de la manœuvre ou de la
desserte. De plus, les conditions d’utilisation sur de longs
parcours impactent la fiabilité de ces EM.
La situation actuelle revient à tracter une caravane 2 essieux
avec une super 5 …
FOYER MULHOUSE :
La Direction confirme que la date de fermeture du foyer
serait bien le 31/12/2016.
Aucune annonce pour le moment d’une solution de
remplacement, même si radio ballast parle de l’hôtel IBIS
encore en construction.
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La FGAAC-CFDT, au niveau Régional (DN-DPY) a
rapidement mis les pieds dans le plat. Cette charge doit
rester sur le bassin d’emploi Dijonnais ! c’est donc le
message très clair qui a été adresséà la Direction de la
Traction, c’est également le même message qui a été
adressé à la DFAC. DPY peut et doit pouvoir assurer cette
charge.
La balle est donc dans le camp de la Direction, au moins elle
ne pourra pas esquiver…
TRAINS CALES :
NOTATIONS :
T3 (ADC) : 9 en octobre, 5 en novembre et 8 en décembre,
Remise de notes :
Qualif F groupe 332 le 26février de 9h30 à 12h
Qualif E groupe 242 le 26 février de 14h à 17h
Qualif D groupe 241 le 17 février de 9h30 à 12h
Qualif B et C groupe 132 le 18 février de 9h30 à 12h
Conduite TA et TB groupe 133 le 3 mars de 9h30 à 13h00
Commission de notation :
Qualif F le 17 mars de 9h30 à 12h
Qualif E le 17 mars de 14h à 17h
Qualif D le 22 mars de 9h30 à à 13h
Qualif B et C le 23 mars de 9h30 à 17h00
Conduite TA et TB le 30 mars de 9h30 à 17h
T2 (EM) : 2 en octobre, 6 en novembre et 6 en décembre.
EFFECTIFS SUR L’ULPRR :
CY : 22
HN : 23
DPY : 86
MSE : 45
EFFECTIFS SUR L’ULRM :
SIB : 53
NI : 8
AVI : 9
MAS : 53
BREVES du monde ferroviaire…
Fret ferroviaire : la ligne capillaire SaintRambert-d'Albon/Beaurepaire pourrait
rouvrir
L'année 2016 pourrait être mise à profit
pour finaliser le projet de réouverture de la
ligne capillaire entre Saint-Rambertd'Albon dans la Drôme et Beaurepaire en
Isère. Mais il faudra, au préalable, que les
industriels locaux s'engagent.
La capillaire Saint-Rambert-d'Albon/Beaurepaire fait partie de ces
lignes ferroviaires qui ont été fermées dans la plus totale discrétion.
Pourtant, cette ligne de 14,6 km voyait encore passer 50 000 tonnes
de produits agricoles par an, à raison d'un train en moyenne par
semaine. Le couperet est finalement tombé à l'été 2014, lorsque
SNCF Réseau a décidé de fermer la ligne pour cause de vétusté.
Selon les calculs du gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire, il en
aurait coûté 9 millions d'euros pour la remettre en état. Le report
modal s'est donc effectué, à ce moment-là, en faveur de la... route.
"Ce sont 2 000 à 3 000 ensembles routiers qui sont venus s'ajouter
à une voirie déjà surchargée", déplore Christian Nucci, président de
la communauté de communes et de territoire de Beaurepaire. Avant
d'ajouter que "revenir au routier n'est vraiment pas dans l'air du
temps".
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Une solution avec un OFP à l'étude
Les collectivités locales sont bien décidées à obtenir la réouverture
de la ligne. Et pour des coûts bien moindres que ceux présentés par
SNCF Réseau. Comme l'explique Philippe Mignot, maire de
Beaurepaire et en charge du dossier au sein de la communauté de
communes et de territoire de Beaurepaire, "nous travaillons à une
solution avec un opérateur ferroviaire de proximité (OFP) dans le
cadre du projet Rhône-Médian. Nous arrivons ainsi à un chiffrage de
seulement 3 M€ pour faire à nouveau rouler des trains de fret à une
vitesse comprise entre 20 et 40 km/h. Nous avons d'ores et déjà
négocié avec la Région Rhône-Alpes dans le cadre du volet de
territoire du contrat de plan État-Région couvrant la période 2015-
2020. Cela donnerait, en définitive, 1 M€ financé par l'État, un autre
million à la charge de la Région, le solde étant pris en charge par les
collectivités concernées incluant le département de l'Isère ainsi que
par les industriels actuels ou futurs utilisateurs de la ligne".
Convaincre les chargeurs
Si l'union sacrée entre les communautés de communes et de
territoire de Beaurepaire, de Porte DrômArdèche et éventuellement
du Pays Roussillonnais semble devoir, dès maintenant, exister pour
faire avancer le dossier en 2016, il appartiendra à ces mêmes
collectivités de convaincre les industriels d'apporter leur
participation financière aux travaux de rénovation de la ligne.
Aux côtés de la Coopérative agricole dauphinoise (CAD), dernier
client de la ligne, pourraient donc venir se greffer quatre à cinq
nouveaux utilisateurs du rail. C'est un trafic initial de 100 000 à
150 000 tonnes par an qui pourraient, à nouveau, transiter par une
partie de cette ancienne ligne reliant Saint-Rambert-d'Albon à
Moirans une fois les travaux effectués. Il pourrait ensuite, à terme,
évoluer dans une fourchette comprise entre 250 000 et
300 000 tonnes annuels.
Selon Christian Nucci, "SNCF Réseau, qui a beaucoup évolué sur le
dossier, serait enclin à transférer la ligne au nouvel OFP une fois les
travaux réalisés. L'OFP terminaliste en assurerait, dès lors, son
exploitation et son entretien. La ligne deviendrait alors une
installation terminale embranchée (ITE) longue".
Transport. Combiwest en redressement
judiciaire
L'entreprise de fret ferroviaire
bretonne a annoncé mercredi s'être
mise sous la protection du tribunal de
commerce de Brest.
Combiwest, créée par des agriculteurs bretons, estime « subir des
sabotages » de la part de la SNCF depuis le début de son activité, en
2011, avait alarmé son président Jean-François Jacob en septembre.
« Étiquettes de sécurité retirées d'un train, plaques éventrées sur
une caisse et pouvant frapper un autre train, mauvaise qualité des
sillons, vols de locomotives... » Il estimait alors le préjudice direct à
« plus de 10 millions d'euros ».
Ces « incidents réguliers » empêchant « le bon acheminement des
denrées alimentaires et industrielles » pourraient menacer « l'existence de Combiwest à court terme ». La société a annoncé hier avoir
demandé sa mise en redressement judiciaire. « Après plusieurs
alertes restées sans réponse, dénonçant ces manoeuvres anticoncurrentielles visant à nous empêcher de faire circuler nos trains de
fret, nous sommes contraints de nous mettre sous la protection du
tribunal de commerce de Brest. »
Adossée à la Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), premier groupement de producteurs de légumes français, Combiwest entend ainsi
« protéger ses intérêts et ceux de ses 59 salariés ». Elle « fait pleinement confiance à la justice pour éclaircir et mettre au grand jour le
contexte délictueux » qu'elle connaît depuis son démarrage.
L'opérateur privé de transport combiné, qui effectue des liaisons
quotidiennes entre la Bretagne et le Sud-Est de la France, a
acheminé l'équivalent de 30 000 caisses de camions sur les rails
l'année dernière. Une activité en augmentation constante qui, selon
lui, « confirme la pertinence d'un trafic rail-route en tant qu'outil
d'intérêt général et d'aménagement de la Bretagne, et plus
largement du Grand Ouest ».
Accord de coopération entre la SNCF et les
chemins de fer iraniens
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La SNCF et les chemins de fer iraniens
(RAI) ont signé, le 28 janvier 2016 à
Paris, un protocole de coopération
dans
quatre
domaines,
dont
l'exploitation des gares et le
développement de lignes à grande
vitesse
Les deux entreprises vont coopérer dans le développement des transports ferroviaires urbains et périurbains, le développement de lignes
longue distance à grande vitesse, le jumelage des gares françaises et iraniennes, et l'exploitation des gares, indique la SNCF dans un
communiqué.
L'accord prévoit aussi que la SNCF apporte son soutien à RAI dans son projet de réorganisation. L'accord a été signé par le président de la
SNCF Guillaume Pepy et son homologue iranien en présence du président iranien Hassan Rohani et du Premier ministre français Manuel Valls,
lors d'une rencontre organisée au siège du Medef.
"Un comité mixte entre les deux entreprises va définir les projets prioritaires, les contractualiser, puis en assurer le suivi", ajoute la SNCF dans
son communiqué. "On comprend que les investissements à long terme" de l'Iran dans les transports "seraient de 50 milliards d'euros, dont 20
milliards d'ici à 2025", dans le fret, les transports urbains et les lignes à grande vitesse, a déclaré à l'AFP Diego Diaz, directeur des projets
internationaux à la SNCF. "C'est une ouverture pour l'ingénierie française dans un marché très concurrentiel", a-t-il souligné.
Le jumelage concernera dans un premier temps "la gare de Téhéran et la gare Saint-Lazare, deux gares emblématiques", selon M. Diaz. En
juillet, Arep (filiale architecture de la SNCF) avait signé un contrat avec les chemins de fer iraniens pour la réhabilitation de trois gares en Iran,
celles de Téhéran, Mashhad et Qom.
(AFP)
Baisse de 10,5% du fret ferroviaire en Chine
en 2015, un record
Le volume total des biens
transportés par les chemins de fer
chinois a baissé de 10,5% en 2015,
le plus important repli annuel
jamais enregistré, une donnée
susceptible de raviver les craintes
sur l'ampleur du ralentissement
économique du pays.
Le volume total des biens transportés par les chemins de fer chinois
a baissé de 10,5% en 2015, le plus important repli annuel jamais enregistré, rapporte mardi le magazine professionnel Caixin, une donnée susceptible de raviver les craintes sur l'ampleur du ralentissement économique du pays.
Citant des sources de la National Railway Administration, l'opérateur ferroviaire, Caixin précise que les volumes de fret ferroviaire
sont tombés à 3,4 milliards de tonnes l'an dernier.
En 2014, le recul avait été de 4,7%.
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Les volumes de fret transportés sur le réseau ferroviaire chinois sont
considérés comme un indicateur de l'activité économique du pays.
Sous le coup d'une faiblesse de la demande intérieure comme extérieure, d'une situation de surcapacités des usines et d'une décélération des investissements, la Chine devrait afficher pour 2015 sa plus
faible croissance économique depuis 25 ans.
Le produit intérieur brut (PIB) pour l'année qui vient de se terminer
devrait ainsi ressortir à environ +7% contre +7,3% en 2014.
Certains spécialistes de la Chine, se référant notamment à la chute
des volumes de fret et à la faiblesse de la consommation d'électricité, sont d'avis que la croissance économique réelle est bien
moindre que ce que suggèrent les statistiques officielles.
Une enquête menée par Caixin auprès des directeurs d'achat a montré que l''activité manufacturière en Chine s'était contractée pour le
dixième mois de suite en décembre.
Vosges : le tronçon ferroviaire Pont-SaintVincent – Vittel en danger dans les années à
venir
Malgré des annonces encourageantes (travaux
de maintenance et réfection de tronçon
terminal en Meurthe-et-Moselle), le danger de
fermeture d’une partie de la ligne ferroviaire
Nancy – Merrey subsiste. La mise en place de
la nouvelle Région inquiète aussi.
La naissance de la Région Acal (Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine) pourrait remettre en cause des projets territoriaux et structurels. Parmi
ceux-ci figure les lignes ferroviaires nécessitant des travaux essentiels à leur survie. Pont-Saint-Vincent – Vittel notamment.
Cinq ans de combat. - La ligne 14, reliant Nancy à Merrey, se trouve sous le feu des projecteurs depuis cinq ans. « Une étude réalisée par RFF
(désormais SNCF réseau, NDLR) indiquait qu’une enveloppe de 58 millions d’euros serait indispensable pour la réfection de la ligne 14 entre
Vittel et Jarville », indiquait, en son temps, Patrick Hatzig, le vice-président de la Lorraine, chargé des transports, pressé par l’Association de
défense de la ligne ferroviaire Nancy - Merrey (ADLFNM). Depuis, les choses ont évolué mais la survie définitive de la ligne 14 n’est toujours
pas actée.
La portion ferroviaire Merrey – Vittel refaite à neuf en 2006. - En raison du fret lié à l’acheminement des bouteilles d’eau produites par Nestlé
Waters, une réfection totale de la voie ferrée (rails, traverses et ballasts) s’est faite en 2006 pour plusieurs milliers d’euros.
Le tronçon Nancy – Pont-Saint-Vincent sera réhabilité en été. - Le chantier de restauration de la partie haute de la ligne 14 débutera le lundi
27 juin pour se terminer le vendredi 2 septembre. Le montant des travaux (rails, traverses et ballasts) se chiffre à 20,53 millions d’euros pour
23,6 km. Des bus assureront le relais pendant la durée de fermeture de la voie.
La partie Vittel – Pont-Saint-Vincent nourrit de grandes inquiétudes. - Tandis que les deux extrémités de la ligne 14 seront flambant neuves
pour de nombreuses décennies, la partie centrale de la ligne 14 suscite de sérieux doutes quant à sa survie. Une grosse intervention de maintenance a mis du baume au cœur des défenseurs de la voie via une enveloppe de 7 millions d’euros. 3 000 traverses, trois courbes et du ballast
ont été disposés de manière fractionnée lors des deux années précédentes. Suffisant pour prolonger la circulation des trains mais insuffisant
pour parier sur l’avenir. La présence d’une nouvelle rame Régiolis rassure un peu ; seulement l’effort provenait de la précédente équipe régionale !
Une fermeture possible. – Une récente étude diligentée par la Région indiquait une fréquentation de 200 000 voyageurs sur la section Nancy
Pont-Saint-Vincent en un an. 45 % des voyageurs utilisent ce train entre les deux villes meurthe-et-mosellanes, 20 % pour une correspondance
avec la préfecture nancéienne, et seulement 35 % des usagers proviennent de la section vosgienne. Certes, des travaux avaient modifié défavorablement la fréquentation mais de tels chiffres aux mains de purs comptables peuvent susciter l’inquiétude. La préservation de Nancy –
Pont-Saint-Vincent s’identifiant comme un RER régional et d’un tronçon Merrey-Vittel réservé au fret peut sortir des cartons des décideurs.
Seule la mobilisation de l’ADLFMN, des élus et usagers peut protéger encore la portion Pont-Saint-Vincent – Vittel. Premier élément de réponse
avec l’arrivée des conseillers régionaux chargés du transport en février.
Vos représentants CFDT et FGAAC-CFDT à la DP3 (ULPRR –
ULRM – Siège DFAC :
Siège DFAC : Sandrine MARTINEZ et Xavier BELLET,
ULRM : Jean Christophe AMIEL (Miramas), Laurent ALOY (Avignon)
ULPRR : Florent MALAISE (Hausbergen) Laurent RAMEAU (Dijon-Perrigny),
Vos représentants FGAAC-CFDT au CHSCT de l’ULPRR
Daniel GAUQUELIN (Secrétaire), Florent MALAISE
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