JOURNAL - CFDT Cheminots Dijon
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JOURNAL - CFDT Cheminots Dijon
N° 2016-1 1 JOURNAL FRET BFC Janv-Fev 2016 MEILLEURS VŒUX POUR CETTE ANNEE 2016 ! EDITO : En préambule, l’ensemble des élus, représentants et militants de la section FRET BFC vous adressent tous leurs meilleurs vœux pour cette nouvele année 2016. Cette année sera capitale pour l’avenir des cheminotes et cheminots des 3 EPIC en général, celles et ceux de FRET en particulier. Le 1er juillet 2016 est normalement la date butoir fixée pour l’aboutissement des négociations sur la Convention Collective de la Branche Ferroviaire. A ceux qui tentent par la peur d’instrumentaliser les débats et aveugler les cheminots, la CFDT leur répond que cette convention collective doit et devra etre au minimum au niveau du RH-0077 actuel. La CFDT et le syndicat Nationial FGAAC-CFDT n’ont pas signé la CCN FRET tant décriée, ce n’est donc pas pour signer une CCN identique pour toute la Branche ! la CFDT et la FGAAC-CFDT mettront tout en œuvre pour que les cheminotes et les chemiots ne soient pas sacrifiés face au rouleau compresseur de l’UTP qui prône le dumping social comme dogme. Au vu de la situation concernant les négos sur la CCN, il va de soi que cette date butoir ne pourra être respectée tant la tâche est immense. Restera alors a connaître la position du gouvernement : soit il passe en force à travers un décret, soit il prolonge la partie… nul doute que l’Euro de foot en juin et les prochaines campagnes électorales à venir auront un impact dans sa décision… Le changement de service est donc achevé. La charge de travail est sensiblement conforme aux prévisions à quelques détails près. Détails qui ont une portée significative sur le déroulement des grilles. La mise en place du contrat GEFCO ne se passe pas très bien sur le site de Montbéliard, le trafic Vallorbe est désheuré occasionnant des journées « inut » supplémentaires, la crise des migrants sur Calais paralyse la mise en route de la deuxième autoroute ferroviaire. La FGAAC-CFDT espère que ces problèmes seront rapidement réglés. Bonne année à toutes et à tous. Compte rendu des DP du 21 janvier 2016 : Monsieur le Directeur, La délégation CFDT cheminots adresse ses meilleurs vœux pour l'année 2016 à l'ensemble des cheminotes et cheminots de la DFAC, année que nous espérons riche en reprise des trafics. La délégation CFDT cheminots remercie à cette occasion l'ensemble des cheminotes et cheminots qui par leur vote ont accordé leur confiance à la CFDT et son syndicat national la FGAAC-CFDT. L'année 2016 sera une année capitale sur le plan de la réforme du ferroviaire et son volet social à travers la mise en place de la convention collective de la 1 branche ferroviaire. La CFDT rappelle sa revendication première concernant la CCN : elle doit être à minima au niveau du RH-0077 actuel. La CFDT Cheminots estime néanmoins que les délais impartis sont très courts, trop courts pour arriver à décider l'UTP de s'investir pleinement dans cette tâche avant la date butoir du 1er juillet 2016. De plus l'euro 2016 de football en juin, la mise en route des campagnes électorales (présidentielles et législatives) à compter d‘octobre ne sont jamais des moments où la sérénité règne dans des discussions où siège l'Etat. La CFDT cheminots mettra tout en œuvre pour que les droits des cheminots ne soient pas sacrifiés sur l'hôtel de la démagogie d'un côté et du manque de courage politique de l'autre, sans oublier la position alambiquée de notre Direction Nationale du groupe SNCF à travers l’UTP qui persiste à maintenir des opérateurs concurrents au sein du groupe SNCF. Si cette posture avait permis de maintenir les parts de marché de FRET SNCF et de VFLI, cela aurait dû se traduire dans les bilans économiques. Or avec 40% de parts de marchés pour les opérateurs privés, la stratégie de groupe doit être revue et corrigée rapidement... Suite au changement de service SA 2016, les premiers couacs ont apparus rapidement : cabotage intensif sur Mulhouse entraînant une dégradation des conditions de travail d'une partie des agents. A ce titre, La CFDT souhaite savoir comment vous comptez régler ce problème, quelles pistes de travail vous envisagez. D'autre part, la situation des plus tendues sur le site de Calais oblige l'entreprise à repousser la mise en service de l'autoroute ferroviaire. Pouvezvous monsieur le Directeur informer les représentants du personnel de cette instance de l’état de la situation, quelle serait la date de mise en service de cette autoroute ferroviaire, et quelles mesures de compensation allez-vous mettre en place pour les agents tributaires de ces suppressions de train ? La délégation CFDT Cheminots a eu vent de la distribution de listings de notation cadre et maîtrise de la part d'une organisation syndicale via le réseau des adresses professionnelles alors que ces listings ne sont pas encore arrêtés. Ceux-ci n'ont pas été distribués aux délégué de commission qui ont été nommé seulement hier. Cette façon de faire de la part de cette organisation syndicale cautionné par certains membres de la direction de la DFAC est un délit d'entrave. Ce n'est également pas la première fois que les règles d’utilisation de la messagerie professionnelle sont dévoyées par des OS peu scrupuleuses du respect des règles établies. La délégation CFDT demande que cette situation cesse au plus vite. Sur Miramas, le changement de service quelque peu tendu a tout de même vu la naissance de ce roulement, dit de fin de carrière que tous les ADC attendaient depuis plusieurs mois maintenant. Cependant, ce changement de service ne s'est pas fait sans dommages collatéraux et nous le regrettons. En effet, le départ annoncé du relais local est maintenant acté par la direction de l'ULRM et nous ne comprenons toujours pas comment on a pu en arriver là. Toutefois, nous serons vigilants sur le nom de son remplaçant. Nous vous demandons dès à présent, afin de bénéficier d’une continuité dans le travail et donc limiter l’impact sur la Production, qu'il puisse être formé le temps d'un changement de service par son prédécesseur. D’une manière générale, les freins rencontrés sur les parcours pro entre TA et TB, entre TB FRET et TGV d’autre part, devraient vous inciter à réunir les organisations syndicales afin d’étudier les possibilités, là où cela est possible de mettre en place des roulements de tête (ou fin de carrière) qui puissent permettre de gommer les écarts financiers au moment de la retraite mais également que ces roulements permettent aux agents qui le souhaiteraient, d’avoir une meilleur garantie sur leur charge de travail et sur leurs conditions de travail. C’est bien entendu un sujet éminemment important et sensible, mais il est de notre devoir à tous de nous pencher sérieusement dessus, si vous ne voulez pas avoir de situations conflictuelles dans les mois à venir. La CFDT y est prête, et vous ? Réponses du Directeur : Sur la question du listing notations colleporté par une OS, la Direction semble embarassée par la question. La délégation CFDT a rappelé que des règles existent pour l’utilisation de la boite mail professionnelle à travers une charte, et que transmettre des listings de notations avant même la clôture des listings au 31 janvier était une dérive inacceptable et contraire aux règles Statutaires! Il est grand temps que la Direction assainisse cette situation, la deuxième en moins d’un an. 2 PROTOCOLE CONGES PROTOCOLAIRES 2015 : Suite à la mise en place du nouveau protocole congés, la FGAAC-CFDT souhaite faire un point d’étape après son application lors de l’été 2015. Nous vous demandons donc pour ceux qui le souhaitent, de nous faire remonter les difficultés ou les souhaits d’évolution qui vous paraîtraient nécessaires. Merci d’indiquer votre nom afin que nous puissions le cas échéant vous répondre de manière personnelle. PERIODES DE MOINDRE BESOIN : AH : Conformément au RH-00045, FRET a déterminé que les périodes ouvrant droit à l’indemnité pour congés pris pendant les périodes de moindre besoin pour 2016 sont : Suite à une question de la délégation FGAAC-CFDT, la Direction confirme que 3 ADC sur le périmètre de l’ULPRR n’ont pas pris leur AH, sans aucune autre précision quant aux raisons de cette situation. La FGAAC-CFDT rappelle que le AH est accordé aux agents ne pouvant être en situation d’assister aux Heures d’Information Syndicale (HIS) de part leurs contraintes horaires liées au poste de travail. Pour les agents de conduite, l’attribution est normalement automatique, à vous de vérifier que l’ayez bien prise avant le 31/12, dans le cas contraire elle est perdue. Du 4 janvier au 6 février, Du 7 mars au 2 avril, Du 2 mai au 5 juillet, Du 1er septembre au 17 décembre. Pour rappel : pour les agents des établissements d’exploitation ainsi que pour les agents de conduite et d’accompagnement des trains, c’est le taux « a » qui s’applique. APPELS D’OFFRES : Article3 – RH-00045 : les journées de congé prises pendant les périodes de moindre besoin en personnel, portant sur une durée totale de 7 mois, donnent droit pour chaque journée à partir de la 8ème au paiement d’une indemnité dont les 2 taux « a » et « b » sont indiqués au barême des éléments de rémunération (point 4 du chapitre 4 du RH-0372). Cette indemnité est payée avec la solde du mois qui suit celui au cours duquel ont été pris les jours de congé qui y donnent droit. Depuis les dernières DP, la Direction nous communique les éléments suivants : CATERPILLAR : appel d’offre gagné pour 3 ans (2016-2018), FERROPEM : AO en cours, la situation de l’usine de SJM ne semblant pas compromettre les négociations actuelles. NESTLE WATERS : AO en cours (Contrex et Vittel), Taux « a » : 10,94€/jour Le Directeur nous informe que si le démarrage du contrat GEFCO de passe bien d’une manière générale, le site de Montbéliard accuse des lacunes dans l’organisation de la production. Un sous traitant de PSA (SOCORAIL-Filiale d’Europorte) rencontre des difficultés importantes pour évacuer les rames. Sans faire de mauvais procès, la FGAAC-CFDT a rappelé au Directeur une situation quasi similaire de cette filiale d’Europorte sur la raffinerie de Fos, occasionnant des retards dans la sortie des rames, et qui ont contribué à la perte du contrat TOTAL. Gageons que la Direction de la DFAC saura tirer les enseignements de cette déconvenue afin de garantir à GEFCO une production normale de ses flux. AUTOROUTE FERROVIAIRE : Encore aujourd’hui, la situation des migrants sur le site de Calais paralyse le démarrage de cette nouvelle autoroute feroviaire. La FGAAC-CFDT déplore cet état de fait, et s’inquiète des conséquences financières pour FRET (paiement sillons, réservation locs et wagons, perte de chiffre d’affaire, conséquences financières pour les agents, et menace sur l’emploi ?). Aucune date de démarrage prévue pour le moment. Une certitude : FRET assumera seul les frais de ce report. 3 GEFCO : TRAINS EQUIPEMENT EQT : ECOLES TA, TA/TB et TGV: La Direction de FRET en rêvait, RFF a froidement douché les espoirs de la DFAC. Faute de sillons et d’infrastructures adéquats, aucun train d’un format 850m équipé d’EQT ne circulera en 2016 entre Woippy et Sibelin… Si une école a bien débuté en fin d’année 2015 avec la moitié des stagiaires prévus, la Direction nous annonce qu’aucune école n’est à ce jour notifiée suite aux demandes faites pour plusieurs résidences. La FGAAC-CFDT fait une nouvelle fois le constat du retard chronique dans l’adaptation du réseau hsitorique face aux évolutions techniques du transport de marchandises par fer. Pour le bassin Dijonnais, seules les 2 écoles TA/TB pour alimenter l’ET semblent sur les rails. D’autres pays très voisins n’ont pas eu cette frilosité. Aucune école TGV n’est pour le moment actée pour 2016 même si l’ET BFC a émis des demandes. Le nombre important de départs en retraite peut rebattre les cartes. A suivre… ROULEMENTS DPY : La Direction a donc autorisé le 122 sur l’axe Avignon sans aucune concertation avec les réprésentants du personnel du CHSCT et des DP. Pour la FGAAC-CFDT, cette décision est lourde de conséquence sur la pyramide des roulements qui doit être la plus fidèle possible aux roulements types A-B-C afin de garantir une progressivité la plus cohérente possible. De plus, nous avons la certitude que cette décision n’aura aucun impact positif sur le manque de vocations pour le 121B. Afin de trouver une solution à moyen terme (le long terme n’existant plus au FRET…) la FGAAC-CFDT souhaite profiter de la baisse annoncée de charge TGV à partir de juin 2016 sur l’ensemble du territoire national pour remettre sur les rails un roulement de tête alternatif au parcours TGV, roulement qui serait plus attractif à la fois en termes de rémunération et de qualité de charge de travail. La FGAAC-CFDT l’a proposé à l’ensemble des OS lors des dernières DP, cela peut être l’opportunité de remettre de l’ordre dans des roulements qui ont de plus en plus de mal à trouver leur place dans des trafics ponctuels et de court terme, ce qui a des conséquénces sur la gestion des agents (nombre d’agents par grille). Une participation et un assentiment du plus grand nombre sera nécessaire pour aboutir. Voilà le pavé est lancé. Notre position va sûrement faire couler beaucoup d’encre, mais nous avons tous à y gagner. NEVERS : TAC : La Direction de souhaite toujours pas troquer les BB60000 contre des BB75000 (plus puissants et plus fiables) sur l’axe Nevers. Pire elle ressort les BB69400… L’été prochain, Dijon ville qui assurait une partie de ce trafic attribué initialement au FRET, risque de plus pouvoir l’assurer faute de condcuteurs. En effet, la Direction de la Traction, afin de préparer au mieux l’Euro 2016, a invité (ordre) l’ET BFC a fournir rapidos 4 détachés sur la région Parisienne, alors que les effectifs sur DN et BN sont déjà très tendus ! du coup, en plus de la suppression de la réserve, la charge TAC risque de plus pouvoir ête asurée pendant la pointe d’été… D’autre part difficile de concevoir de tels parcours avec des Em initialement conçus pour de la manœuvre ou de la desserte. De plus, les conditions d’utilisation sur de longs parcours impactent la fiabilité de ces EM. La situation actuelle revient à tracter une caravane 2 essieux avec une super 5 … FOYER MULHOUSE : La Direction confirme que la date de fermeture du foyer serait bien le 31/12/2016. Aucune annonce pour le moment d’une solution de remplacement, même si radio ballast parle de l’hôtel IBIS encore en construction. 4 La FGAAC-CFDT, au niveau Régional (DN-DPY) a rapidement mis les pieds dans le plat. Cette charge doit rester sur le bassin d’emploi Dijonnais ! c’est donc le message très clair qui a été adresséà la Direction de la Traction, c’est également le même message qui a été adressé à la DFAC. DPY peut et doit pouvoir assurer cette charge. La balle est donc dans le camp de la Direction, au moins elle ne pourra pas esquiver… TRAINS CALES : NOTATIONS : T3 (ADC) : 9 en octobre, 5 en novembre et 8 en décembre, Remise de notes : Qualif F groupe 332 le 26février de 9h30 à 12h Qualif E groupe 242 le 26 février de 14h à 17h Qualif D groupe 241 le 17 février de 9h30 à 12h Qualif B et C groupe 132 le 18 février de 9h30 à 12h Conduite TA et TB groupe 133 le 3 mars de 9h30 à 13h00 Commission de notation : Qualif F le 17 mars de 9h30 à 12h Qualif E le 17 mars de 14h à 17h Qualif D le 22 mars de 9h30 à à 13h Qualif B et C le 23 mars de 9h30 à 17h00 Conduite TA et TB le 30 mars de 9h30 à 17h T2 (EM) : 2 en octobre, 6 en novembre et 6 en décembre. EFFECTIFS SUR L’ULPRR : CY : 22 HN : 23 DPY : 86 MSE : 45 EFFECTIFS SUR L’ULRM : SIB : 53 NI : 8 AVI : 9 MAS : 53 BREVES du monde ferroviaire… Fret ferroviaire : la ligne capillaire SaintRambert-d'Albon/Beaurepaire pourrait rouvrir L'année 2016 pourrait être mise à profit pour finaliser le projet de réouverture de la ligne capillaire entre Saint-Rambertd'Albon dans la Drôme et Beaurepaire en Isère. Mais il faudra, au préalable, que les industriels locaux s'engagent. La capillaire Saint-Rambert-d'Albon/Beaurepaire fait partie de ces lignes ferroviaires qui ont été fermées dans la plus totale discrétion. Pourtant, cette ligne de 14,6 km voyait encore passer 50 000 tonnes de produits agricoles par an, à raison d'un train en moyenne par semaine. Le couperet est finalement tombé à l'été 2014, lorsque SNCF Réseau a décidé de fermer la ligne pour cause de vétusté. Selon les calculs du gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire, il en aurait coûté 9 millions d'euros pour la remettre en état. Le report modal s'est donc effectué, à ce moment-là, en faveur de la... route. "Ce sont 2 000 à 3 000 ensembles routiers qui sont venus s'ajouter à une voirie déjà surchargée", déplore Christian Nucci, président de la communauté de communes et de territoire de Beaurepaire. Avant d'ajouter que "revenir au routier n'est vraiment pas dans l'air du temps". 5 Une solution avec un OFP à l'étude Les collectivités locales sont bien décidées à obtenir la réouverture de la ligne. Et pour des coûts bien moindres que ceux présentés par SNCF Réseau. Comme l'explique Philippe Mignot, maire de Beaurepaire et en charge du dossier au sein de la communauté de communes et de territoire de Beaurepaire, "nous travaillons à une solution avec un opérateur ferroviaire de proximité (OFP) dans le cadre du projet Rhône-Médian. Nous arrivons ainsi à un chiffrage de seulement 3 M€ pour faire à nouveau rouler des trains de fret à une vitesse comprise entre 20 et 40 km/h. Nous avons d'ores et déjà négocié avec la Région Rhône-Alpes dans le cadre du volet de territoire du contrat de plan État-Région couvrant la période 2015- 2020. Cela donnerait, en définitive, 1 M€ financé par l'État, un autre million à la charge de la Région, le solde étant pris en charge par les collectivités concernées incluant le département de l'Isère ainsi que par les industriels actuels ou futurs utilisateurs de la ligne". Convaincre les chargeurs Si l'union sacrée entre les communautés de communes et de territoire de Beaurepaire, de Porte DrômArdèche et éventuellement du Pays Roussillonnais semble devoir, dès maintenant, exister pour faire avancer le dossier en 2016, il appartiendra à ces mêmes collectivités de convaincre les industriels d'apporter leur participation financière aux travaux de rénovation de la ligne. Aux côtés de la Coopérative agricole dauphinoise (CAD), dernier client de la ligne, pourraient donc venir se greffer quatre à cinq nouveaux utilisateurs du rail. C'est un trafic initial de 100 000 à 150 000 tonnes par an qui pourraient, à nouveau, transiter par une partie de cette ancienne ligne reliant Saint-Rambert-d'Albon à Moirans une fois les travaux effectués. Il pourrait ensuite, à terme, évoluer dans une fourchette comprise entre 250 000 et 300 000 tonnes annuels. Selon Christian Nucci, "SNCF Réseau, qui a beaucoup évolué sur le dossier, serait enclin à transférer la ligne au nouvel OFP une fois les travaux réalisés. L'OFP terminaliste en assurerait, dès lors, son exploitation et son entretien. La ligne deviendrait alors une installation terminale embranchée (ITE) longue". Transport. Combiwest en redressement judiciaire L'entreprise de fret ferroviaire bretonne a annoncé mercredi s'être mise sous la protection du tribunal de commerce de Brest. Combiwest, créée par des agriculteurs bretons, estime « subir des sabotages » de la part de la SNCF depuis le début de son activité, en 2011, avait alarmé son président Jean-François Jacob en septembre. « Étiquettes de sécurité retirées d'un train, plaques éventrées sur une caisse et pouvant frapper un autre train, mauvaise qualité des sillons, vols de locomotives... » Il estimait alors le préjudice direct à « plus de 10 millions d'euros ». Ces « incidents réguliers » empêchant « le bon acheminement des denrées alimentaires et industrielles » pourraient menacer « l'existence de Combiwest à court terme ». La société a annoncé hier avoir demandé sa mise en redressement judiciaire. « Après plusieurs alertes restées sans réponse, dénonçant ces manoeuvres anticoncurrentielles visant à nous empêcher de faire circuler nos trains de fret, nous sommes contraints de nous mettre sous la protection du tribunal de commerce de Brest. » Adossée à la Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), premier groupement de producteurs de légumes français, Combiwest entend ainsi « protéger ses intérêts et ceux de ses 59 salariés ». Elle « fait pleinement confiance à la justice pour éclaircir et mettre au grand jour le contexte délictueux » qu'elle connaît depuis son démarrage. L'opérateur privé de transport combiné, qui effectue des liaisons quotidiennes entre la Bretagne et le Sud-Est de la France, a acheminé l'équivalent de 30 000 caisses de camions sur les rails l'année dernière. Une activité en augmentation constante qui, selon lui, « confirme la pertinence d'un trafic rail-route en tant qu'outil d'intérêt général et d'aménagement de la Bretagne, et plus largement du Grand Ouest ». Accord de coopération entre la SNCF et les chemins de fer iraniens 6 La SNCF et les chemins de fer iraniens (RAI) ont signé, le 28 janvier 2016 à Paris, un protocole de coopération dans quatre domaines, dont l'exploitation des gares et le développement de lignes à grande vitesse Les deux entreprises vont coopérer dans le développement des transports ferroviaires urbains et périurbains, le développement de lignes longue distance à grande vitesse, le jumelage des gares françaises et iraniennes, et l'exploitation des gares, indique la SNCF dans un communiqué. L'accord prévoit aussi que la SNCF apporte son soutien à RAI dans son projet de réorganisation. L'accord a été signé par le président de la SNCF Guillaume Pepy et son homologue iranien en présence du président iranien Hassan Rohani et du Premier ministre français Manuel Valls, lors d'une rencontre organisée au siège du Medef. "Un comité mixte entre les deux entreprises va définir les projets prioritaires, les contractualiser, puis en assurer le suivi", ajoute la SNCF dans son communiqué. "On comprend que les investissements à long terme" de l'Iran dans les transports "seraient de 50 milliards d'euros, dont 20 milliards d'ici à 2025", dans le fret, les transports urbains et les lignes à grande vitesse, a déclaré à l'AFP Diego Diaz, directeur des projets internationaux à la SNCF. "C'est une ouverture pour l'ingénierie française dans un marché très concurrentiel", a-t-il souligné. Le jumelage concernera dans un premier temps "la gare de Téhéran et la gare Saint-Lazare, deux gares emblématiques", selon M. Diaz. En juillet, Arep (filiale architecture de la SNCF) avait signé un contrat avec les chemins de fer iraniens pour la réhabilitation de trois gares en Iran, celles de Téhéran, Mashhad et Qom. (AFP) Baisse de 10,5% du fret ferroviaire en Chine en 2015, un record Le volume total des biens transportés par les chemins de fer chinois a baissé de 10,5% en 2015, le plus important repli annuel jamais enregistré, une donnée susceptible de raviver les craintes sur l'ampleur du ralentissement économique du pays. Le volume total des biens transportés par les chemins de fer chinois a baissé de 10,5% en 2015, le plus important repli annuel jamais enregistré, rapporte mardi le magazine professionnel Caixin, une donnée susceptible de raviver les craintes sur l'ampleur du ralentissement économique du pays. Citant des sources de la National Railway Administration, l'opérateur ferroviaire, Caixin précise que les volumes de fret ferroviaire sont tombés à 3,4 milliards de tonnes l'an dernier. En 2014, le recul avait été de 4,7%. 7 Les volumes de fret transportés sur le réseau ferroviaire chinois sont considérés comme un indicateur de l'activité économique du pays. Sous le coup d'une faiblesse de la demande intérieure comme extérieure, d'une situation de surcapacités des usines et d'une décélération des investissements, la Chine devrait afficher pour 2015 sa plus faible croissance économique depuis 25 ans. Le produit intérieur brut (PIB) pour l'année qui vient de se terminer devrait ainsi ressortir à environ +7% contre +7,3% en 2014. Certains spécialistes de la Chine, se référant notamment à la chute des volumes de fret et à la faiblesse de la consommation d'électricité, sont d'avis que la croissance économique réelle est bien moindre que ce que suggèrent les statistiques officielles. Une enquête menée par Caixin auprès des directeurs d'achat a montré que l''activité manufacturière en Chine s'était contractée pour le dixième mois de suite en décembre. Vosges : le tronçon ferroviaire Pont-SaintVincent – Vittel en danger dans les années à venir Malgré des annonces encourageantes (travaux de maintenance et réfection de tronçon terminal en Meurthe-et-Moselle), le danger de fermeture d’une partie de la ligne ferroviaire Nancy – Merrey subsiste. La mise en place de la nouvelle Région inquiète aussi. La naissance de la Région Acal (Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine) pourrait remettre en cause des projets territoriaux et structurels. Parmi ceux-ci figure les lignes ferroviaires nécessitant des travaux essentiels à leur survie. Pont-Saint-Vincent – Vittel notamment. Cinq ans de combat. - La ligne 14, reliant Nancy à Merrey, se trouve sous le feu des projecteurs depuis cinq ans. « Une étude réalisée par RFF (désormais SNCF réseau, NDLR) indiquait qu’une enveloppe de 58 millions d’euros serait indispensable pour la réfection de la ligne 14 entre Vittel et Jarville », indiquait, en son temps, Patrick Hatzig, le vice-président de la Lorraine, chargé des transports, pressé par l’Association de défense de la ligne ferroviaire Nancy - Merrey (ADLFNM). Depuis, les choses ont évolué mais la survie définitive de la ligne 14 n’est toujours pas actée. La portion ferroviaire Merrey – Vittel refaite à neuf en 2006. - En raison du fret lié à l’acheminement des bouteilles d’eau produites par Nestlé Waters, une réfection totale de la voie ferrée (rails, traverses et ballasts) s’est faite en 2006 pour plusieurs milliers d’euros. Le tronçon Nancy – Pont-Saint-Vincent sera réhabilité en été. - Le chantier de restauration de la partie haute de la ligne 14 débutera le lundi 27 juin pour se terminer le vendredi 2 septembre. Le montant des travaux (rails, traverses et ballasts) se chiffre à 20,53 millions d’euros pour 23,6 km. Des bus assureront le relais pendant la durée de fermeture de la voie. La partie Vittel – Pont-Saint-Vincent nourrit de grandes inquiétudes. - Tandis que les deux extrémités de la ligne 14 seront flambant neuves pour de nombreuses décennies, la partie centrale de la ligne 14 suscite de sérieux doutes quant à sa survie. Une grosse intervention de maintenance a mis du baume au cœur des défenseurs de la voie via une enveloppe de 7 millions d’euros. 3 000 traverses, trois courbes et du ballast ont été disposés de manière fractionnée lors des deux années précédentes. Suffisant pour prolonger la circulation des trains mais insuffisant pour parier sur l’avenir. La présence d’une nouvelle rame Régiolis rassure un peu ; seulement l’effort provenait de la précédente équipe régionale ! Une fermeture possible. – Une récente étude diligentée par la Région indiquait une fréquentation de 200 000 voyageurs sur la section Nancy Pont-Saint-Vincent en un an. 45 % des voyageurs utilisent ce train entre les deux villes meurthe-et-mosellanes, 20 % pour une correspondance avec la préfecture nancéienne, et seulement 35 % des usagers proviennent de la section vosgienne. Certes, des travaux avaient modifié défavorablement la fréquentation mais de tels chiffres aux mains de purs comptables peuvent susciter l’inquiétude. La préservation de Nancy – Pont-Saint-Vincent s’identifiant comme un RER régional et d’un tronçon Merrey-Vittel réservé au fret peut sortir des cartons des décideurs. Seule la mobilisation de l’ADLFMN, des élus et usagers peut protéger encore la portion Pont-Saint-Vincent – Vittel. Premier élément de réponse avec l’arrivée des conseillers régionaux chargés du transport en février. Vos représentants CFDT et FGAAC-CFDT à la DP3 (ULPRR – ULRM – Siège DFAC : Siège DFAC : Sandrine MARTINEZ et Xavier BELLET, ULRM : Jean Christophe AMIEL (Miramas), Laurent ALOY (Avignon) ULPRR : Florent MALAISE (Hausbergen) Laurent RAMEAU (Dijon-Perrigny), Vos représentants FGAAC-CFDT au CHSCT de l’ULPRR Daniel GAUQUELIN (Secrétaire), Florent MALAISE 8