Lettre interne n°28 - Office Intercommunal de Tourisme de Mimizan

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Lettre interne n°28 - Office Intercommunal de Tourisme de Mimizan
EN DIRECT DE
L’OIT…
L’actualité de l’OIT
N°28– Janvier 2011
Le Président, le vice Président, le comité de direction et l’ensemble
de l’équipe de l’Office Intercommunal de Tourisme de Mimizan vous
présentent leurs meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Offre touristique, services, moyen d’informations
nde
La piste cyclable de l’océan se refait une 2 jeunesse : la piste cyclable qui part de la maison forestière
de Leslurgues en direction de la plage de Lespecier puis de Contis va être élargie et mise en sécurité. Le
projet de piste cyclable entre Mimizan Bourg et Bias suit son court freiné toutefois par des questions
d’acquisition de terrain.
Un nouveau sentier pédestre de la Mailloueyre : l’ONF a travaillé tout au long de l’année 2010 à la
réhabilitation du site de la Mailloueyre dans le cadre de la création d’une réserve biologique domaniale et
site natura 2000. Le tracé du sentier est modifié : il continue de passer le long du petit étang, au bord duquel
est érigé un observatoire tandis qu’un belvédère a été implanté sur la dune afin d’avoir une vue sur tout le
site. Le tracé est prolongé « au nord » autour de l’espace gemmage. L’ouverture officielle au public est
prévu au printemps 2011.
Le dépliant des sentiers pédestres de Pontenx les Forges et Bias : la nouvelle édition du topoguide des
sentiers de l’Etang du Bourg Vieux à Bias et du Courant des Forges à Pontenx les Forges vient de sortir.
Conçu sur le même principe que les précédentes éditions, ce topoguide est gratuit sera disponible courant
février à l’OIT. Des exemplaires seront déposés dans certains hébergements lors de la livraison de dépliants
d’avril prochain.
Le golf 9 trous a ouvert ses portes début janvier : après de longs et lourds travaux, le nouveau golf de
Mimizan et ses 9 trous est fin prêt pour accueillir les passionnés de golf mais aussi les compétitions
officielles. L’agrandissement du golf a également été l’occasion d’une restructuration du parcours. Une
inauguration officielle est prévu au printemps.
Les démonstrations de gemmage continuent… : Grâce à la volonté des membres de l’ASEM
Archéologie, soucieux de perpétuer le métier de résinier, les démonstrations de gemmage continuent en
2011 : le jeudi du 17 mars au 29 septembre, à 10h30, à la maison forestière de Leslurgues à Mimizan
Plage. La Maison du Patrimoine, gérée par l’ASEM Archéologie, est l’interlocutrice pour tout renseignement
(05 58 09 00 61)
er
Le site mobile mimizan.mobi : L’OIT se met à l’heure de la mobilité en mettant en service au 1 mars
2011, son site mobile. On y retrouvera les principales fonctions de ce type de support : météo, web cam,
animations, hébergements, restaurants, activités, avec une fonction de géolocalisation.
www.mimizan-tourisme.com en espagnol : Après avoir ouvert une version du site internet en anglais et
allemand en 2010, la version espagnole sera opérationnelle début février 2011. Cette action de
communication à destination des espagnols sera confortée par d’autres actions sur ce marché en 2011 : en
partenariat avec les offices de tourisme de la région des grands lacs (Sanguinet, Biscarrosse et Parentis),
l’OIT de Mimizan va communiquer dans le supplément du Diaro Vasco – Diaro de Navarra (concerne les
régions de San Sébastien) qui paraîtra avant la Semaine Sainte (du 9 au 17 avril) et participer aux salons de
San Sebastian et / ou de Bilbao.
L’OIT sur Facebook : Depuis le début de l’année, l’OIT de Mimizan possède sa page sur facebook
permettant ainsi de communiquer ses actualités ainsi que celles du territoire, les animations, les vidéos.
N’hésitez pas, rejoignez-nous et devenez fan ! Nom de la page : Office de Tourisme de Mimizan
On ne maudira plus nos amis à 4 pattes… : A compter de l’été 2011, des distributeurs de sacs hygiène
canine seront implantés à Mimizan Plage et Bourg. Les 1ers points d’implantation des distributeurs seront
les sites très appréciés des chiens et de leur maître : à Mimizan Plage : la corniche, l’OIT ; à Mimizan Bourg,
le jardin public, la place des Ormes.
D’autres nouveautés dans la prochaine lettre de l’OIT…
Une recette en progression
Le montant de la recette 2010 de la taxe de séjour a été d’un peu plus de 367 000 € soit une progression de +
12% par rapport à l’an dernier (327 000 €). Les données fournies par le service taxe de séjour de la
Communauté de Communes de Mimizan nous permettent d’établir le commentaire suivant.
Tout d’abord, la recette a augmenté pour l’ensemble des hébergements, de manière inégale toutefois,
selon les types d’hébergement. La plus forte augmentation a été réalisée par les résidences de tourisme avec
+ 68% : rappelons que la saison 2010 a été plutôt bonne pour les résidences de tourisme dont le remplissage
fut élevé sur toute la période de perception. En hôtellerie, la recette a augmenté de + 18%, en agence
immobilière de + 16% et + 6% chez les propriétaires de meublés ou chambres. En camping, la hausse n’est
que + 4% : le bilan de la saison touristique dressé par l’OIT (cf lettre interne n°27) avait montré qu e 2010
n’avait pas été un bon cru pour les campings notamment en emplacement :cette forme d’hébergement peu
onéreuse attire notamment des clients dont les revenus peuvent être faibles. En période de crise économique,
ces clients figurent parmi les plus touchés par la baisse du pouvoir d’achat.
Ensuite, l’essentiel de la recette est générée par les campings avec 53% de la recette totale comme le
montre le tableau de gauche ci dessous ; la part relative représentée par les résidences de tourisme
augmente pour s’établir en 2010 à 11% contre 8% en 2009.
Ensuite, cette hausse de la recette de taxe de séjour a été constatée sur les 5 communes mais de façon
inégale selon la commune : Aureilhan enregistre la plus forte progression de la saison : on retrouve là l’effet
de l’installation de la résidence de tourisme sur la commune. A l’inverse, Bias et St Paul en Born enregistrent
une baisse de leur recette de taxe de séjour de l’ordre de 30%. Tandis qu’à Bias, la baisse proviendrait des
campings et de la réouverture tardive du village vacances à St Paul il s’agirait des meublés.
Enfin, la recette est générée principalement par les mois de juillet et août (près des 2/3) mais on constate
que la part relative de juillet et août a baissé au profit des mois d’avril, mai, juin et septembre :
2009
2010
Avril
6,9%
7,2%
Mai
4,2%
5,4%
Juin
8,5%
10%
Juillet
27,5%
30,1%
Août
43,2%
36,2%
Septembre
9,7%
11,1%
Ce tableau appelle 2 commentaires :
- l’augmentation de la part des mois d’avril et mai 2010 peut être dû à une meilleure perception de la
taxe en 2010. En effet, l’allongement de la période de perception en 2009 n’avait pas pu être
appliquée systématiquement à la clientèle car tous les hébergements n’avaient pas eu le temps d’en
informer leur clientèle dans les délais
- l’augmentation de la part des mois dits de moyenne ou hors saison, conforte le constat fait dans le
bilan de saison, selon lequel la fréquentation progresse sur les ailes de saison.
Répartition de la recette de taxe de séjour par
type d'hébergements en 2010
Résidences
Particuliers
de
16%
tourisme /
Villages
Vacances
11%
Agences
immo
13%
Campings
53%
Hôtels
7%
Comparaison recettes taxe de séjour et
nuitées touristiques en 2010
septembre
11,10%
7,80%
43,30%
36,20%
31,40%
30,10%
aout
juillet
juin
mai
avril
0,00%
6,50%
8,40%
4,40%
4,20%
6,60%
7,20%
10,00
%
20,00
%
% nbre nuitées /
mois
% recette TS /
mois
30,00
%
40,00
%
50,00
%
Le tourisme en marche
Influencer la décision d’un consommateur…
Extrait d’un article de veille touristique du Québec
La nature humaine étant ce qu’elle est… Une multitude de facteurs peuvent influencer le processus de
décision du consommateur (son âge, sa culture, son style de vie, son éducation, le type de produit, le prix,
la publicité, etc.). Comment raisonne-t-il quand il prend une décision? Robert B. Cialdini a étudié les facteurs
influençant le comportement du consommateur et a déterminé 6 principes qui modèlent le comportement du
consommateur. Stratégies à ne pas utiliser pour berner le consommateur car, à terme, cela est nocif pour
l’entreprise mais à mettre à profit dans l’optique d’une utilisation positive.
La réciprocité : On se sent redevable envers une personne qui nous donne un cadeau, qui nous rend un
service ou qui nous porte une attention particulière. Un sentiment de culpabilité s’installe lorsque l’on reçoit
et que l’on ne donne rien en retour. Pour persuader les gens de répondre à un sondage marketing, un mot
écrit sur un post-it a été envoyé avec le sondage à un tiers de l’échantillon, un autre tiers a reçu le post it
laissé volontairement en blanc dans le but d’attirer l’attention et le dernier tiers, aucune note. Résultats : le
taux de réponse du groupe ayant reçu la note manuscrite a été de 69% – les réponses ont été jugées de
meilleure qualité, les gens ayant été sensibles à l’attention qu’on leur avait portée –, celui de la note laissée
en blanc, 43%, et l’absence de note, 34%.
La réciprocité explique pourquoi offrir une gratuité, un échantillon, un cadeau, une information privilégiée,
une expérience hors du commun, une attention particulière, de l’aide ou encore poser un geste inattendu
incite le client, qui se sent redevable, à revenir dans un établissement, à acheter un produit, à donner un
meilleur pourboire… C’est donnant, donnant et on a intérêt à faire les premiers pas.
L’engagement et la cohérence : Engagement rime avec cohérence. Ceci est d’autant plus vrai chez les
personnes plus âgées. Une fois qu’une personne s’est engagée, elle reste habituellement cohérente avec
son engagement. On peut en tirer profit de multiples façons :
•
•
•
en demandant au consommateur, de parler d’un produit, de décrire ses qualités, ce qui l’amène en
quelque sorte à mieux le découvrir, à renforcer son adhésion au produit et, en se prononçant
publiquement, il devient difficile pour lui de faire marche arrière
avec la tactique du pied dans la porte, on demande un petit engagement pour finalement en
demander un plus grand
en trouvant l’argument qui supprimera toute hésitation chez le consommateur, car ce dernier est plus
enclin à s’engager lorsqu’on énonce des valeurs auxquelles il adhère.
La norme sociale : Norme sociale et similarité font la paire. Dans des cas d’incertitude, de situation confuse
ou ambiguë, le consommateur s’en remet aux autres pour savoir quelle conduite adopter, pour prendre une
décision. Ceci est d’autant plus vrai lorsque le consommateur s’identifie à un groupe d’individus, se
reconnaît en eux. En suivant les autres, cela lui permet d’agir avec assurance et tranquillité sans avoir à
peser tous les avantages et les inconvénients de sa décision. C’est pourquoi le témoignage de clients
satisfaits démontre au consommateur que des gens comme lui ont aimé le produit ou le service, ce qui le
rassurera et l’incitera à faire de même. Pour jouer la carte de la similarité, on peut cibler quelques membres
clés pour qu’à leur tour, ils influencent leurs proches. Le barman dépose volontairement la monnaie sur le
comptoir, pour indiquer que des clients l’ont déjà fait, ce qui amène subtilement les autres à laisser un
pourboire. De même, un restaurant achalandé est identifié comme étant un bon établissement et attire
toujours plus de gens alors qu’inversement, un restaurant désert soulève le doute. Les publicités où l’on
affiche «2000 clients l’ont essayé» ou dire qu’un voyage se vend très bien s’appuient sur ce principe.
La sympathie : Une personne que l’on apprécie, que l’on respecte, à laquelle on s’identifie, avec qui l’on a
quelque chose en commun ou avec qui il s’établit une connivence aura un plus grand effet de persuasion
sur nous. En effet, le consommateur est plus vulnérable devant les personnes qui lui sont sympathiques ou
qui sont physiquement attrayantes. Si en plus elles le complimentent, alors là, c’est gagné d’avance !
Même nom, même lieu de naissance, mêmes goûts, même tenue… L’envoi d’un sondage signé par une
personne portant le même nom ou un nom similaire à la personne sondée a obtenu un plus fort taux de
réponse (56%) que les sondages signés avec des noms différents (30%). On essaie alors de bien connaître
son public cible, d’accumuler des renseignements sur les clients et on recherche des affinités avec eux.
L’autorité : Un titre, un diplôme, un uniforme, un expert, un leader, des accessoires (vêtements griffés,
voiture de luxe), un élément qui témoigne de la compétence, de la qualification ou de la connaissance dans
un domaine… ces «symboles» guident le consommateur, souvent pris au dépourvu. En général, il respecte
l’autorité et il s’en remet à l’avis des experts.
La rareté : Selon la théorie économique de l’offre et de la demande, si un produit est rare, il a d’autant plus
de valeur aux yeux du consommateur. En outre, la notion de compétition pour obtenir un produit exacerbe le
désir de l’acquérir. Si votre offre est vraiment unique, il faut mettre l’accent sur ses caractéristiques uniques
pour accroître la perception de rareté. Des expressions qui laissent entrevoir une perte potentielle pour le
consommateur telles que «ne manquez pas la chance de», «voici ce que vous manquerez», «l’offre se
termine le», «quantité limitée» sont généralement efficaces.
Manger : un rituel en mouvement à la maison et au restaurant
Source Tourismescopie - oct bre 2010
Nos pratiques alimentaires changent et contribuent à ébranler le modèle culinaire français. Premier point
important : les Français ne sont pas les champions de la restauration hors domicile. Très attachés à
leur chère table, ils ne consomment qu’un repas sur 7 hors de chez eux, tandis que les Espagnols en
consomment 1 sur 6, les Britanniques mangent 1 fois sur 3 hors de chez eux, les Américains mangent 1 fois
sur 2 hors de chez eux !
Très révélatrices des modes de vie d’une partie de la population européenne et américaine, les pratiques
alimentaires comptent parmi les pratiques soumises aux plus fortes évolutions. Et cela, malgré des
apparences trompeuses. Autre point, parmi les repas pris hors de sa salle à manger, les Français en paient
70% moins de 10 € et 2% seulement font l’objet d’une addition de plus de 50 € !
Vite et pas cher !
Nous mangeons peu hors de chez nous et nous avalons un maximum de repas très bon marché. Par
ailleurs, nous mangeons vite, puisque le temps consacré aux repas n’est plus que de 38 minutes ! Mais,
contrairement aux anglo-saxons qui ont l’habitude d’avaler leur repas debout, tout en marchant, faisant leurs
courses ou se promenant, il semblerait que les Français prennent encore un vrai plaisir à s’alimenter en
position assise. Une façon de préserver une partie du cérémoniel alimentaire. Jusqu’à quand ?
Préserver les rituels
Qu’il soit en situation professionnelle ou en vacances, les Français ont beau avaler plus de sandwiches
qu’avant, ils n’en conservent pas moins la tradition du pique-nique. Manger y compris dans un bureau, c’est
s’installer pour manger ! C’est prendre une table plutôt que de rester au comptoir lorsque l’on est dans un
café, d’autant que ce café a une terrasse ! Mais, c’est aussi le plateau-repas que l’on dévore assis ou vautré
devant sa télévision, qui est un véritable succès.
La gastronomie pour une élite
La véritable gastronomie ne concerne que 2% des consommateurs de restaurants et donc qu’une élite de
nantis. Mais, une élite qui a les moyens financiers et culturels de s’adonner à ce plaisir. Car, même les
bourses les mieux garnies n’aspirent pas systématiquement aux grandes tables.
Une affaire de générations
Parmi les nombreuses composantes influant sur le mangeur, notons d’abord la composante générationnelle
: en un siècle, nous sommes passés de l’alimentation « nourricière », à l’alimentation « plaisir », voire
identitaire capable d’afficher nos racines, les mêmes habitudes alimentaires.
Une affaire d’âges
Les jeunes et les vieux ne se nourrissent pas de la même façon… C’est une évidence mais, qui n’est pas
toujours prise en compte par les restaurateurs. Et que dire des enfants qui, dans les restaurants français,
attendent toujours qu’on leur offre des portions enfants ou des repas enfants ?
Une question de législation
La pression faite sur les conducteurs en état d’ébriété a bien entendu largement joué sur la baisse de la
consommation d’alcool dans les restaurants, le soir. Probablement plus d’ailleurs sur les provinciaux que sur
les Parisiens plus habitués au transport en commun. Elle a aussi joué sur le repas au restaurant tout
simplement, que l’on remplace volontiers par un repas à la maison. Là, non seulement, les Français ont
l’impression de manger et boire ce qu’ils veulent, mais ils ont aussi l’impression de manger moins cher et de
pouvoir fumer….
La déstructuration
Il paraît que nous nous nourrissons à raison de 6,8 prises quotidiennes contre 15 aux USA. Nourris à petites
doses, de façon irrégulière, notre estomac ne peut se permettre des repas trop lourds. Un plat suffit,
souvent le plat principal accompagné d’un dessert. Mais quelle joie, s’il pouvait se consommer dans un
restaurant à n’importe quelle heure du jour et de la nuit ! Déstructuration implique flexibilité des horaires...
La demande festive
Dans une société plus hédoniste, plus régressive, la demande ludique va en s’amplifiant. La sortie au
restaurant doit être synonyme de distraction. On veut se détendre, on recherche de la convivialité… Et pas
simplement une assiette aussi bonne soit-elle ! Or, bon nombre de restaurateurs français n’ont pas intégré
cette dimension. Surtout auprès des clientèles jeunes qui désirent, dans un même lieu, pouvoir combiner les
fonctions d’un restaurant, d’un bar de nuit, d’une discothèque, d’un café théâtre…
La demande esthétique
Le décor et l’esthétique sont des éléments devenus importants même dans un restaurant : les populations
européennes ont pris l’habitude d’évoluer dans des décors de plus en plus surprenants, changeant au gré
des modes, voire des saisons. Le restaurant comme le café doit donc apprendre à sortir de son classicisme.
A moins qu’il ne soit capable d’afficher un positionnement à l’ancienne parfaitement authentique…
Edité par l’office intercommunal de tourisme de Mimizan – Tél 05 58 09 11 20 – Fax 05 58 09 40 31 – [email protected]