Inauguration du Zénith, 8 mars 2007

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Inauguration du Zénith, 8 mars 2007
DOSSIER DE
PRESSE
______
8 mars 2007
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Muriel JARDRI
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Tél : 05 55 45 79 19-Fax : 05 55 45 79 79
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SOMMAIRE
I.
La genèse du projet
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1°) Etat des lieux
2°) Etude de faisabilité
3°) Choix du site et de la jauge
4°) Etude de programmation
5°) Concours d’architecte
6°) Délégation de Service Public
7°) De la pose de la 1ère pierre…à l’inauguration
8°) Le financement
II.
Un chantier HQE
page 6
1°) Une démarche volontaire
2°) Les 14 cibles du Zénith
III.
Un espace haute performance
page 10
1°) L’accueil du public
• extérieur/parking/stationnement
• l’espace scénique
• le grill
2°) L’accueil des productions
IV.
Une gestion déléguée
page 14
1°) Les missions du délégataire
2°) Les relations avec Limoges Métropole
2°) Les dispositions financières
ANNEXES
-
page 16
1. Les dates clés
2. Témoignage de Bernard Tschumi urbanistes Architectes
3. Présentation de l’Agence Bernard Tschumi urbanistes Architectes
4. Présentation de Bernard Tschumi
5. Présentation de Véronique Descharrières
6. Le concept « Zénith »
7. La société VEGA
8. Le chantier en quelques chiffres
9. Les entreprises du chantier
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I.
LA GENESE DU PROJET
Au tout début de la mandature municipale 1995-2001, une première réflexion a été menée par
les élus de la ville de Limoges et la Direction de l’Action Culturelle sur le projet de
réalisation d’une salle de spectacles à grande capacité. Cependant, à la suite de plusieurs
réunions à Paris, avec le Fond de Soutien Chanson, Variétés, Jazz, la Ville de Limoges ne
disposait d’aucune garantie sur la poursuite du programme « Zénith » et sur les financements
susceptibles d’être apportés par l’Etat pour des investissements de cette nature, estimés entre
110 et 130 MF.
Au cours de l’année 2000, la venue à Limoges de Monsieur Michel DUFFOUR, Secrétaire
d’Etat à la Décentralisation Culturelle et au Patrimoine, et de Mme Sylvie HUBAC, Directrice
de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles Vivants au Ministère de la Culture, a
permis d’obtenir de nouveaux éléments d’information sur une relance de ce programme.
Au printemps 2001, le Fonds de Soutien Chanson, Variétés, Jazz, (devenu depuis le
Centre National de la Chanson, des Variétés et du Jazz), saisi par la Ville de Limoges à
l’automne 2000, s’est engagé à financer pour moitié l’étude de faisabilité préalable.
Le projet du « Zénith » figure également dans la convention d’objectifs culturels
signée le 24 septembre 2001 entre la Ville et l’Etat, représenté par Mme Catherine Tasca,
alors Ministre de la Culture et le Préfet de la région Limousin.
1°) L’état des lieux
Il est avéré que les équipements de Limoges et de sa région ne permettaient pas
d’accueillir certains types de spectacles, notamment les grands concerts de variétés et les
spectacles de grande audience.
En effet, les salles adaptées à ces concerts, tels le Grand Théâtre Municipal ou le Centre
Culturel Municipal John Lennon, spécialisé dans les musiques actuelles qui accueille près de
21 000 spectateurs par saison pour un total d’environ 70 concerts, offrent une capacité limitée
(respectivement 1489 places et 700 places). De son côté, le Palais des Sports et des Fêtes peut
accueillir plusieurs milliers de spectateurs, mais n’est pas complètement adapté pour recevoir
dans des conditions satisfaisantes certains grands spectacles.
Ce même constat peut être établi dans un rayon de plus de 150 km autour de la capitale
régionale, privant ainsi une population nombreuse d’une offre de spectacles à grande
audience, concernant les grands artistes de variétés, les artistes étrangers et les tournées
internationales.
Une salle de spectacles à grande capacité permettrait donc de remédier à cette carence et de
répondre à l’attente légitime du public, en particulier des jeunes.
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2°) L’étude de faisabilité
Compte tenu de l’ampleur de ce projet, qui dépasse largement la seule Ville de Limoges, il a
été décidé d’étudier le dossier sous l’angle intercommunal.
C’est ainsi que la première étude, dite « de faisabilité », a été portée par le SIEPAL
(Syndicat Intercommunal d’Equipements et de Programmation de l’Agglomération de
Limoges). Elle a été confiée à un groupement de trois sociétés : Point
Bleu/Eurotem/Technicity, chacune spécialisée dans un domaine particulier, et réalisée
d’août à novembre 2001. Parallèlement, un groupe de travail a effectué des visites de salles
labellisées « Zénith » telles que Caen, Orléans, Rouen, Paris, Toulouse, Pau et ClermontFerrand.
L’étude a permis à la structure intercommunale d’appréhender, sous différents aspects, la
viabilité d’un tel équipement, et de proposer des sites d’implantation. Outre le Fonds de
Soutien Chanson, Variétés, Jazz, le Département de la Haute-Vienne et la Région Limousin
ont soutenu financièrement cette opération, chiffrée à un peu plus de 32 000 €, aux côtés du
S.I.E.P.A.L.
Les conclusions de l’étude de faisabilité ont confirmé la carence constatée au niveau des
équipements existants, aucun équipement de moyenne ou de grande capacité n’étant
implantée dans le périmètre choisi, de même qu’une forte adhésion des publics puisque 96%
des personnes interrogées se sont déclarées très favorables au projet. La fréquentation
moyenne annuelle a, par ailleurs, été estimée à environ 150 000 spectateurs et plusieurs
hypothèses d’implantation ont été proposées.
Au cours du premier trimestre 2002, la maîtrise d’ouvrage du dossier « Zénith » a été
transférée à la Communauté de Communes de l’Agglomération de Limoges. Dans le
même temps, des études techniques complémentaires sur les questions de localisation et de
capacité du futur équipement ont été réalisées.
3°) Le choix du site et de la jauge
Le 12 juillet 2002, le Conseil de Communauté a déterminé la localisation.(entre les Bois de
la Bastide et le carrefour de L’Europe), et la capacité de la salle qui s’échelonne de 4 500 à
6 000 places.
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4°) L’étude de programmation
Après une mise en concurrence très large, le bureau d’études MENIGHETTI a été retenu. Le
programme général a été validé en Conseil de Communauté le 16 décembre 2002, le
programme détaillé a été rendu à la mi février.
Ils constituent les documents de base pour le concours de concepteurs.
5°) Le concours d’architecture
L’avis d’appel public à la concurrence a été lancé le 9 janvier 2003 par les services de la
Communauté d’agglomération Limoges Métropole qui a pris la suite de la Communauté de
Communes.
Dans ce cadre, 66 dossiers ont été réceptionnés. Le 13 mars, le jury, composé de 6 élus du
conseil de la Communauté d’agglomération Limoges Métropole, de personnalités
représentants les financeurs (région Limousin, département de la Haute-Vienne, Direction
Régionale des Affaires Culturelles) et de plusieurs personnalités qualifiées dans le domaine de
l’architecture, a présélectionné quatre cabinets.
Cette décision a été entérinée lors de la séance du conseil communautaire du 3 avril 2003. Les
architectes ont disposé de trois mois pour présenter leurs esquisses. Le jury, réuni le 18
septembre 2003, a procédé au classement des quatre projets. Le choix du lauréat a été
entériné lors de la séance du Conseil Communautaire du 20 novembre 2003. Il s’agit du
cabinet Bernard TSCHUMI Urbanistes Architectes. Le cabinet Limougeaud Atelier 4
est associé à ce projet.
6°) La délégation de service public
Par décision du Conseil Communautaire du 7 mai 2004, Limoges Métropole a engagé la
procédure de Délégation de Service Public (DSP) pour la gestion de la salle du Zénith et
établi le cahier des charges précisant les contours de cette DSP. L’attribution de cette mission
à la société Véga a été officialisée le 27 mars 2006.
7°) De la pose de la première pierre …à l’inauguration
Ce chantier, d’une durée de 20 mois, qui a assurément une place à part dans les carrières
professionnelles des principaux intervenants, a représenté 200 000 heures de travail pour les
agents des 23 corps d’état. Le service architecture de Limoges Métropole a supervisé ce
chantier de grande envergure en étroite collaboration avec le coordonnateur de chantier et le
cabinet d’architectes, le portage global du projet continuant à être assuré par la Direction de
l’Action Culturelle de Limoges Métropole.
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8°) Le financement du projet
Une enveloppe globale de 22,41 M€ HT a été inscrite au Contrat d’Agglomération,
signé le 13 octobre 2003, sur la base d’une valeur projet de décembre 2001. Dans un second
temps, l’actualisation du dossier budgétaire a proposé de retenir le montant de 24,120
millions d’euros HT (28,85 M€ TTC), soit une augmentation de 7,6 %. Cette hausse
modérée du montant initial s’explique notamment par l’augmentation générale des prix de la
construction, incluant la forte évolution de l’acier (+ 17,5%), ainsi que celle de la charpente
métallique (+ 28%). Une provision pour imprévus et révisions des prix a également été actée
dans ce nouveau montant.
Pour cette réalisation, la Communauté d’agglomération Limoges Métropole a reçu le
soutien financier de :
• L’Etat (Ministère de la Culture et Fond National d’Aménagement et de
Développement du Territoire) : 3,59 millions HT
• du Département de la Haute-Vienne : 3,362 millions HT
• de la Région Limousin: 2,241 millions HT
En tout, le Zénith de Limoges Métropole aura donné lieu à 35 délibérations du Conseil
Communautaire, témoignage et de l’investissement des services et de la volonté des élus
communautaires, tous très attachés à la réussite de ce projet.
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II.
UN CHANTIER HAUTE QUALITE ENVIRONNEMENTALE
1°) Une démarche volontaire
La haute qualité environnementale des bâtiments est un concept apparu au début des années
90 et qui s’est depuis largement développé. Il ne s’agit pas d’une réglementation, ni d’un
label, mais d’une démarche volontaire de management de la qualité environnementale des
opérations de construction ou de réhabilitation du bâtiment.
La démarche HQE s’appuie :
- d’une part sur un système de management environnemental de l’opération, établi et
conduit sous la responsabilité du maître d’ouvrage,
- d’autre part sur les exigences environnementales définies à l’origine du projet selon le
contexte et les priorités du maître d’ouvrage.
La bonne application de cette démarche pourra, à terme, faire l’objet d’une certification
lorsque les développements en cours auront abouti.
2°) Les 14 cibles du Zénith
Pour le Zénith de Limoges 14 cibles ont été définies afin de satisfaire aux exigences HQE. A
noter parmi les plus significatives :
- une relation du bâtiment avec son environnement immédiat : le bois en structure et en
revêtement de façade créé une relation harmonieuse avec la nature environnante. Les formes
douces évoquent des formes naturelles. Les choix des teintes extérieures et l’enveloppe semi
transparente laissent apercevoir la bordure de la forêt.
Le foyer entourant la salle forme une double peau et un tampon de protection acoustique et
thermique.
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- un choix intégré des procédés et des produits de construction : les parements de bardages
intérieurs et extérieurs sont réalisés en pin Douglas, essence de bois naturellement
imputrescible et employé sans aucun traitement chimique préalable. Les sols des locaux
administratifs sont revêtus de linoléum, les parois verticales sont revêtues de peinture sans
solvant, les isolants acoustiques et thermiques choisis pour leurs caractéristiques
environnementales.
- une gestion des déchets d’activités ; quatre types de matériaux ont été collectés sur le
chantier et ont été revalorisés dans les filières adaptées :
* 11,24 tonnes de bois
* 196,06 tonnes de Déchets Industriels Banals
* 9,92 tonnes de ferrailles
* 12,54 tonnes de déchets inertes (gravats)
Soit un total de 107 rotations de bennes.
- le confort hygrothermique : mise au point d’une régulation par zone permettant par exemple
de chauffer uniquement l’espace répétition grâce à des panneaux radiants.
- le confort acoustique : le bois omniprésent ajoute aux qualités acoustiques de la salle : bois
en structure, en revêtements de sols, en revêtements muraux (lambris ajourés, conque de la
grande salle)
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- le confort visuel : l’absence de poteaux dans la salle permet d’assurer aux spectateurs une
visibilité maximale à 180°, grâce à la charpente métallique d’une portée de 80 mètres.
- une gestion de l’énergie sans recours impératif aux énergies renouvelables : production
d’eau chaude sanitaire grâce à des capteurs solaires sur le toit.
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La réalisation du parking paysager conforme aux orientations d’une démarche de
développement durable, est exemplaire :
il préserve l’environnement : création de plus de 4 ha de prairie et plantation de près
de 300 arbres de hautes tiges ;
il limite l’écoulement pluvial : toute la surface engazonnée et plantée est perméable, ce
qui ralentit le flux, et limite la charge de traitement et les risques d’inondation en aval
il préserve la ressource en eau : l’eau de pluie est utilisée par les plantes ou infiltrée
dans le sol et il n’y a pas d’arrosage automatique intégré
il utilise des produits recyclés : la terre du site du chantier (4 500 m3) a été utilisée sur
le chantier même et elle a été amendée de composts de déchets verts issus de la station
de compostage de la Communauté d’agglomération
Outre ses vertus environnementales, le projet remplit les fonctions habituelles de parking :
portance mécanique du sol, résistance au passage des véhicules. Pour ce faire la constitution
du sol est la suivante :
Fond de forme nivelé en seuils successifs pour retenir le plus d’eau possible dans la
couche réservoir, compacté pour la stabilité du sol et drainé pour éviter la résurgence
de nappes perchée ;
Mise en place d’une bâche tissée de séparation pour éviter la remontée des fines du
fond de forme
Mise en œuvre et compactage sur 25 cm d’épaisseur de granulats de pouzzolane 20/80
mm (couche réservoir)
Mise en place d’une bâche tissée de séparation pour éviter que le substrat ne soit
mélangé avec la couche réservoir
Mise en place et compactage sur 25 cm d’épaisseur d’un substrat spécifique à partir de
pouzzolane 10/30 mm de la terre du site et du compost recyclé.
Réalisation par semis en projection d’un engazonnement constitué essentiellement de
graminée résistante à la sécheresse (fétuque élevée et fétuque ovine).
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III. UN ESPACE HAUTE PERFORMANCE
1°) L’accueil du public
Le stationnement
Trois parking seront mis à la disposition du public pour tous les concerts : celui du Zénith
(1 500 places dont 30 places réservées aux personnes à mobilité réduite, PMR), celui de la
Foire Exposition et celui d’ESTER.
Le stationnement s’effectuera en priorité sur le parking du zénith. L’accès aux deux autres
parkings interviendra en relais, lorsque le parking Zénith sera complet.
16 places d’autocars sont également prévues à proximité de l’entrée publique.
Un système de navettes permettra aux personnes stationnées sur les parkings d’Ester ou de la
Foire exposition, d’accéder au Zénith pour les spectacles à partir de 5000 personnes. Elles
seront identifiées « Zénith parking foire exposition », ou « Zénith parking Ester ».
Départ de la foire exposition :
A l’aller (départ devant FR3 direction Zénith) : de façon régulière, entre 18 heures 50 et 20
heures10.
Au retour (départ du Zénith direction foire exposition) : de façon régulière entre 22 heures 45
et 23 heures 45.
Départ d’Ester :
à l’aller (départ devant giratoire d’Ester direction zénith) : de façon régulière, entre 18 heures
45 et 20 heures 20
au retour (départ devant zénith direction Ester) : de façon régulière entre 22 heures 45 et 23
heures 45.
Les transports en commun sont également mobilisés pour garantir d’autres modes de
déplacements que la voiture pour les spectateurs qui le souhaitent : un service de bus sera
assuré du lundi au samedi au départ de la place Winston Churchill.
Départ 1 heure 15 avant le spectacle.
Itinéraire emprunté :
- départ place W Churchill
- Fnac
- place Jourdan
- gare
- place Carnot
- Arcades
- la Bastide
Des précisions concernant les arrêts bus sont disponibles sur le site STCL (www.stcl.fr), ou au
Point Bus (05 55 32 46 46).
Le dimanche la desserte est assurée par la ligne D10, sur le même itinéraire.
Retour prévu suivant le même itinéraire à la fin du spectacle.
Modalités particulières concernant les journées portes ouvertes des 10 et 11 mars :
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Le samedi 10 mars, liaison Churchill/Zénith suivant le même itinéraire de 9 heures à 21
heures 30 avec un départ toutes les heures.
Le dimanche 11 mars le service sera assuré par la ligne D10 suivant le même itinéraire.
Le pré accueil
Sous l’auvent, 6 couloirs équipés de barrières anti-poussées permettent le pré-contrôle des
spectateurs en toute sécurité.
Le hall propose un espace convivial à l’architecture moderne et soignée intégrant bois et
béton. Trois bars sont destinés au grand public ; deux bars supplémentaires sont proposés au
premier niveau pour des cocktails VIP.
Des rampes sont offertes aux personnes à mobilité réduite pour accéder au niveau de gradin
où leurs places sont réservées, ainsi qu’au parterre.
2°) La salle scène
* La salle est disposée sur 4 niveaux :
- niveau parterre : 3 480 places debout ou 844 places assises ; accès depuis le hall grâce
à 6 portes
- niveau tribune : gradins amovibles ; 298 places assises
- niveau 1 (1ère couronne) : 1 189 places assises, dont 30 PMR et accompagnateurs,
accessibles depuis le hall grâce à 8 portes
- niveau 2 (2ème couronne) : 2 182 places assises accessibles par 8 portes depuis le hall
Les gradins sont constitués de coques en bois ; les cinq coloris de bois, répartis de façon
aléatoire dans la salle, donnent vie à la salle dès le premier coup d’œil.
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Une modularité exemplaire :
9 jauges offrent la possibilité d’ouvrir la salle du Zénith à tous types de manifestations et de
publics. Des rideaux d’occultation permettent de couper les gradins en deux parties, ainsi que
le parterre.
JAUGES
tout assis
A1
A2
A3
A4
A5
Nombre de
places
1020
1712
2741
2985
4513
JAUGES
Assis debout
D1
D2
D3
D4
Nombre de
places
2014
3568
4519
6047
13
* La scène
Dans sa version maximale elle représente 428 m2 (30m X 15m). Elle peut supporter une
charge de 600kg/m2 et se situe à une hauteur allant de 1mètre 26 à 1mètre 90.
Deux portes situées sur les deux côtés de la scène permettent aux camions des productions
d’accéder aisément à l’espace scénique (3 mètres de hauteur pour 4 mètres 50 de large).
* Le grill
A 17 mètres de hauteur, reprenant toute la surface de la salle, le grill est l’espace des
techniciens du son, de la lumière et autres équipements de spectacles.
Au dessus de l’espace scénique, 34,3 tonnes de matériel peuvent être disposés sur les 40
portiques et les ponts roulants, plus 20 tonnes réparties sur l’ensemble des passerelles.
Sur le grill lointain, 6 espaces de « poursuites » permettent de gérer au mieux les effets de
lumières sur les artistes et dans la salle. Cet espace supporte 10 tonnes de matériel plus 20
tonnes supplémentaires sur les passerelles
La portance totale de la charpente en exploitation s’élève à 84,300 tonnes.
3°) L’accueil des productions
La partie administrative du bâtiment permet d’accueillir les productions dans les meilleures
conditions possibles : 7 loges d’artistes, 1 salle d’échauffement, 1 espace détente, deux salles
à manger et cuisines, 3 bureaux, vestiaires, sanitaires….
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IV. UNE GESTION DELEGUEE
Le cahier des charges Zénith, établi par le Ministère de la Culture et de la Communication
(voir document « Concept Zénith » en annexe), rend obligatoire l’exploitation de la salle par
une structure privée et interdit la régie directe. Le label Zénith est attribué, par le Ministère,
dans le cadre du respect du cahier des charges national.
Ainsi, au printemps 2006, Limoges Métropole a confié à la société VEGA la gestion et
l’exploitation de la salle du Zénith de Limoges, dans le cadre d’une délégation de service
public (DSP). Cette convention est conclue pour sept ans.
La société VEGA est chargée de louer la salle de spectacles à des sociétés de production, des
organisateurs de manifestations ou des promoteurs. Cette salle est destinée à accueillir, à titre
principal, des spectacles de grande audience en chanson, variétés, jazz, rock….et à titre
secondaire, dans une limite de 30%, des manifestations concourant au rayonnement de la vie
culturelle ou économique.
Cette société est spécialisée depuis 10 ans dans la gestion d’équipements culturels et sportifs :
elle assure aujourd’hui l’exploitation de quatre zénith (Nancy, Dijon, Strasbourg et Limoges)
mais aussi de complexes polyvalents comme les Arènes de Metz, la patinoire de Bordeaux
Meriadeck, les Docks Café au Havre…
1°) Le délégataire a notamment en charge :
-
une mission de « pré exploitation », comprenant notamment son implication à titre
consultatif dans le suivi des travaux de construction de l’équipement, l’engagement
des actions nécessaires à l’exploitation commerciale de l’équipement, des
campagnes de communication, l’organisation de l’inauguration de la salle, le
recrutement du personnel. Ainsi en septembre 2006, Véga a mis en ligne le site
officiel du Zénith de Limoges. Associé à un nouveau logo dynamique, aux couleurs
de l’agglo, ce nouveau site permet de tout connaître du fonctionnement du Zénith.
Attractif et fonctionnel il a contribué à créer l’identité du Zénith.
(http://www.zenithlimoges.com).
La société Véga a également géré, en étroite collaboration avec Limoges Métropole,
l’organisation de la semaine inaugurale et le concert évènement du 17 mars.
15
-
en phase d’exploitation, la promotion de l’équipement, la programmation de
spectacles et des manifestations, les relations avec des usagers, la direction, gestion,
entretien et maintenance des ouvrages mis à disposition.
Les locaux mis à disposition du délégataire comprennent la salle de spectacles, ses annexes,
les installations situées dans l’enceinte immédiate de l’établissement.
Le parking reste exploité par Limoges Métropole et n’entre donc pas dans le périmètre de la
délégation. Il sera mis à disposition du délégataire à l’occasion de chaque manifestation au
Zénith.
2°) Les relations avec Limoges Métropole
-
-
un comité de coordination (élus et autres responsables de salles de spectacles)
assurera la meilleure coordination possible de la programmation des spectacles sur
Limoges et l’agglomération. Il sera mis en place courant 2007 par la Direction des
Affaires Culturelles de Limoges Métropole.
Un contrôle sera assuré parles services de Limoges Métropole sur les aspects
financiers, techniques et d’analyse de la qualité du service (rapports annuels et
intermédiaires)
3°) Les dispositions financières
VEGA versera à Limoges Métropole une redevance fixe de 40 000 € et une redevance
variable liée au résultat brut d’exploitation (à partir de 50 000 €).
Tous les impôts et taxes liées à l’exploitation sont à la charge de la société VEGA, Limoges
Métropole assumant le paiement de la taxe foncière liée à la propriété du bâtiment.
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ANNEXES
-
1. Les dates clés
2. Le témoignage de Bernard Tschumi Urbanistes Architectes
3. Présentation de l’agence Bernard Tschumi Urbanistes Architectes
4. Présentation de Bernard Tschumi
5. Présentation de Véronique Descharrières
6. Le concept « Zénith »
7. La société VEGA
8. Le chantier en quelques chiffres
9. Les entreprises participantes au chantier
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ANNEXE 1
Les dates clés
2001
- Accord de l’Etat pour un soutien au lancement du projet
- Lancement de l’étude de faisabilité par la Ville de Limoges
2002
- Prise en charge du dossier par Limoges Métropole
- Choix de la localisation et de la capacité de la salle
2003
- Choix du cabinet Bernard Tschumi Urbanistes Architectes, dans le cadre d’un concours
d’architecte
2004
-
Fouilles archéologiques préalables
Enfouissement des lignes à haute tension
Enquête publique
2005
-
Choix des entreprises de construction
Début des travaux
2006
2007
-
Choix du gestionnaire de la salle (société Véga) dans le cadre d’une Délégation de
Service Public
Lancement de la programmation
création du site internet zenithlimoges.com
Inauguration officielle du Zénith le 8 mars
Journées Portes Ouvertes les 10 et 11 mars
concert inaugural avec Michel Polnareff le 17 mars
18
ANNEXE 2
Témoignage de Bernard Tschumi urbanistes Architectes
Que le spectacle commence !
Comment renouveler la pratique des grandes salles de concert habituellement identifiées comme des
programmes urbains à caractère essentiellement technique ?
Le point de départ de ce projet est la qualité inédite du site pour un équipement public : un
écrin de forêt du Limousin et une prairie fleurie pour accueillir 6000 spectateurs et les plus
grandes tournées nationales et internationales.
Créer une salle entièrement ouverte sur un paysage magnifique tout en encourageant le
rayonnement culturel et économique de la Communauté d’Agglomération Limoges
Métropole, tel est l’enjeu de ce projet .
La double enveloppe de notre bâtiment répond idéalement à l’ouverture vers la forêt qui
rythme l’arrivée du public, puis à l’obscurité et la concentration des spectateurs dans la salle
de concert. L’ensemble propose ainsi une promenade nocturne poétique entre paysage et
musique.
Les défis du Zénith de Limoges étaient multiples et ont trouvé des réponses originales :
Un Parking dans un bois
Une pelouse renforcée par un mélange de terre et de pierres permet aux nombreux véhicules de venir
se ranger dans une clairière arborée à la lisière de la forêt.
Un éclairage évènementiel par un jeu de ballons lumineux renforce l’image poétique d’un bois dans la
nuit.
Une structure hybride
Béton, bois et acier sont subtilement associés pour donner à l’enceinte la plus grande fluidité et offrir
des espaces lumineux à l’acoustique modulée.
La charpente métallique rayonne sans appuis autour de la scène et permet ainsi de loger les spectateurs
autour de la scène dont le cadre maximum d’ouverture peut aller jusqu’à 80 mètres.
19
Des matériaux naturels et bruts
Le mariage inattendu d’une enveloppe translucide cintrée et avec une double résille de bois confère
mystère et surprise dans l’espace d’accueil des spectateurs.
Le volume de la salle, entièrement revêtu de bois de la région, s’impose au cœur de la forêt.
La résille de pins en Douglas offre un très bon traitement acoustique de la salle, mais donne
aussi une grande chaleur aux espaces intérieurs. Dans le foyer, la sous-face des gradins traduit
la dimension spectaculaire de l’équipement. Dans la salle, les gradins, parois et plafonds se
confondent pour envelopper le public dans une ambiance dynamique et chaleureuse.
Une Salle aux milliers de pixels
Par un jeu de variation sur la couleur des 4500 coques en bois, la salle donne l’impression de crépiter
avant même le début du spectacle.
Les sièges sont autant de pixels répartis de manière aléatoire pour former une image dynamique à
l’échelle immense de la salle.
Le Zénith de Limoges c’est aussi :
1 concours international avec 5 équipes de concepteurs dont Bernard Tschumi urbanistes Architectes
est sorti lauréat en décembre 2003, puis 18 mois d’études, de dessins, de maquettes, de prototypes, de
réunions,
Des dizaines d’intervenants d’horizons différents et complémentaires :
Architectes, ingénieurs, paysagistes, acousticiens, scénographes, spécialistes du spectacle, Maître
d’ouvrage, bureaux de contrôle, utilisateurs et administrateurs,
18 mois de chantier regroupant plus d’une vingtaine d’entreprises aux multiples compétences,
Des centaines d’ouvriers du bâtiment présents sur site et par tous temps.
Avec ce premier concert, la magie de l’ouverture au public va offrir un magnifique événement
d’architecture où se croisent, l’espace d’une soirée, toutes ces dimensions.
Que le spectacle commence !
20
Crédits
Architecte
Bernard Tschumi urbanistes Architectes
Conception / Réalisation
Bernard Tschumi, Véronique Descharrières
Projet
Jean Jacques Hubert, Antoine Santiard, Joël Rutten
Équipe
Anne Save de Beaurecueil, Chong-Zi Chen, Nicolas
Cazeli, Mathieu Göetz, Lara Herro, Robert Holton,
Sarrah Khan, Joong Sub Kim , Alan Kusov, Dominic
Leong, Michaela Metcalf, Alex Reid, Vincent Prunier.
Équipe de Maîtrise d’œuvre
Architecte d'opération Associé
Philippe Roche - Atelier 4 – Limoges
Bureau D’études Technique
Technip TPS avec Jaillet & Rouby et Naterrer bois
consult
Consultant façade
HDA- Hugh Dutton Associés
Scénographe
Scène
Acousticien
Cial
Paysage
Michel Desvigne avec Sol Paysage
Economiste
Bureau Michel Forgue
Ingénieur HQE
Typographie
Michel Raoust
Benoît Santiard
21
ANNEXE 3
PRESENTATION DE L’AGENCE BERNARD TSCHUMI URBANISTES
ARCHITECTES
Distingué par de nombreux prix nationaux et internationaux dont le Grand Prix National
d'
Architecture en 1996 (également nominé pour le Pritzker Prize 2005) Bernard Tschumi a
réuni autour de lui une agence d'
une trentaine d'
architectes et autre personnel administratif.
Depuis les vingt cinq années de son existence depuis sa création lors de la conception et la
réalisation du Parc de la Villette à Paris, l'
agence a acquis une réputation internationale et une
considérable expérience de projets pour diverses institutions. Bernard Tschumi a été invité à
présenter son travail au Musée d'
Art Moderne de New-York en 1994 et dans le pavillon
français lors des biennales de Venise et Pékin en 2004 et au pavillon suisse en 2006.
Le travail de l'
équipe de Bernard Tschumi est basé sur une philosophie cohérente de
conception : la relation entre les demandes du programme et la force d'
un concept
architectural est le fondement d'
une architecture réussie. C'
est à la lumière de l'
expérience des
futurs utilisateurs que nous faisons évoluer le projet avec le programme et avec les conditions
spécifiques d'
un site.
Ces dix dernières années, l'
équipe a réalisé d'
importants projets : En France, le Studio
National des Arts Contemporains - Le Fresnoy à Tourcoing, l'
Ecole d'
Architecture de Marne
la Vallée, le Parc des Expositions et un Zénith de 7000 places à Rouen. Aux Etats-Unis, à
New York, le Lerner Hall, Centre d'
activités des étudiants à l'
Université de Columbia, à
Miami l'
école d'
architecture de Floride, en Suisse, à Lausanne, l'
interface entre la station de
métro du LEB et un programme de bureaux et d'
activités commerciales, et à Genève, le Siège
International et la Manufacture Vacheron Constantin pour le Groupe Richemont. A
Cincinnati, l'
agence vient d'
inaugurer son Centre d'
Athlétisme de 25 000 m2.
Actuellement, l'
agence a plusieurs projets lauréats de concours en construction : Le nouveau
Musée de l'
Acropole à Athènes, le Zénith de 6000 places à Limoges, une tour de logements au
coeur de Manhattan à New York et l'
aménagement du Parc Archéologique d'
Alésia en Côte
d'
Or. L'
agence développe également un grand projet d'
urbanisme à Saint-Domingue, qui sera
exposé à la Biennale de Venise en 2006.
Tout récemment, l'
agence a remporté le concours portant sur la réalisation d'
un hôtel de 30
étages à Pékin et du Pôle Culturel et de spectacles à Bordeaux-Cenon.
Crée en 1983 pour réaliser le concours du Parc de la Villette dont Bernard Tschumi venait
d'
être le lauréat, l'
agence parisienne a rapidement été suivie par l'
agence de New York, en
1988. Bien qu'
entités juridiques séparées, les deux agences fonctionnent la plupart du temps
comme une seule, alliant les forces, capacités et compétences respectives de tous ses
membres. Actuellement trois associés architectes assurent le suivi général des projets.
Véronique Descharrières à Paris, pour les projets français et certains projets européens, et Joël
Rutten et Kim Starr à New York pour les projets internationaux, la rigueur des concepts et la
cohérence architecturale étant la responsabilité de Bernard Tschumi
.
www.tschumi.com
22
ANNEXE 4
BERNARD TSCHUMI
Français né à Lausanne, Bernard Tschumi vit et travaille à Paris et à New York. Son parcours
atypique d'
architecte prend sa source aussi bien dans l'
enseignement que dans la recherche
théorique. Après des études d'
architecture à l'
École Fédérale Polytechnique de Zurich, dont il
est diplômé en 1969, il enseigne à " l'
Architectural Association " de Londres de 1970 à 1980,
puis à l'
université de Princeton (1980-1981) ainsi qu'
à la Cooper Union (1980-1983). Ses
essais théoriques majeurs sont The Manhattan Transcripts (1981) et Architectural
Disjunction (1984). Bernard Tschumi a été doyen de la Graduate School of Planning and
Preservation de l'
Université de Columbia entre 1988 et 2003. En 1983, il est le lauréat du
concours international de La Villette à Paris. Avec ce projet de cinquante hectares, il
démontre son aisance à passer de la théorie à la pratique. Il est élu membre de l'
Académie
d'
Architecture en 2005.
Se référant à d'
autres disciplines comme la littérature et le cinéma, il organise et crée un
espace urbain d'
un type nouveau, qui par sa propre force et sa capacité à accueillir d'
autres
concepteurs se révèle un lieu particulièrement vivant. Il recevra le Grand Prix d'
Architecture
en 1996 ainsi que de nombreuses distinctions internationales dont la Médaille d'
Or de l'
Institut
Américain des Architectes de New-York.
Il réalise d'
autres commandes prestigieuses : Le Studio des Arts Contemporains - Le Fresnoy
– à Tourcoing (ouverture en 1997), l'
Ecole d'
Architecture à Marne la Vallée (ouverture en
1999), le Parc des Expositions et un Zénith de 7000 places à Rouen (ouverture en 2001) et
l'
école d'
Architecture de Miami en Floride (ouverture en 2002). Enfin, en 2001, il remporte
les concours pour le Nouveau Musée de L'
Acropole d'
Athènes (en cours de réalisation), le
Musée d'
Art Contemporain à Sao Paulo, le Centre d'
Athlétisme de Cincinnati dans l'
Ohio,
l'
Exposition internationale 2004 à Dugny (France) dont il est désigné Maître d'
oeuvre Général
et le Zénith de 6000 places à Limoges. Dans le domaine de l'
urbanisme, il a travaillé
notamment pour les villes de Pékin, New York, Montréal, Chartres, Lausanne.
À New York, le Musée d'
Art Moderne qui a accueilli en 1994 une importante rétrospective de
son travail le sélectionne parmi les trois finalistes pour l'
extension de son bâtiment.
A l'
occasion de la biennale de Venise, quelques-uns des projets phare de l'
agence sont
présentés en 2000 dans le pavillon français et en 2006 dans le pavillon suisse.
Les notions " d'
évènement " et de " mouvement " fondent le travail de Bernard Tschumi qui
est également guidé par la conviction que " l'
architecture sera précisément le champ des plus
importantes innovations de ce nouveau siècle ".
Une monographie Tschumi vient d'
être publiée par Universal Thames and Hudson
(USA/Grande Bretagne) et Skira (Italie), ainsi qu'
Event-Cities 3, le troisième livre de la série
Event-cities documentant les projets de l'
agence.
23
ANNEXE 5
VERONIQUE DESCHARRIERES
Française née au Grand-Duché du Luxembourg, Véronique Descharrières est diplômée en
1990.Ses études l'
ont amenée à fréquenter différentes écoles dont celles de Strasbourg et de
Paris-Belleville.
Cette expérience de la diversité s'
est prolongée par un double parcours professionnel qui
débute en 1991 avec Bernard Tschumi Architectes à Paris et à New-York pour collaborer
aux concours de l'
agence. Cette même année, l'
agence est désignée lauréate du projet pour
l'
aménagement des Jardins d'
Entreprises à Chartres sur 220 ha et du projet pour le Studio
National des Arts Contemporains du Fresnoy, école multimédia dans le nord de la France.
En 1993, elle réalise l'
installation de la rétrospective des projets de l'
agence dans les bâtiments
existants du futur Studio National des Arts Contemporains au Fresnoy. Cette exposition est
présentée en 1994 au MoMA à New York.
Depuis, elle travaille sur la plupart des projets de l'
agence dont l'
Ecole d'
Architecture de
Marnela-Vallée remportée en 1996, le Zénith de Rouen en 1998, le Siège et la Manufacture
Vacheron Constantin à Genève lors du concours international remporté en 2001, le Zénith de
6000 places à Limoges en 2003 et dernièrement le projet finaliste pour le réaménagement de
l'
île Seguin à Boulogne Billancourt, et le Delivery Center pour AIRBUS à Toulouse.
Elle dirige l'
agence parisienne avec Bernard Tschumi en qualité d'
associée de BTuA.
Parallèlement, Véronique Descharrières fonde en 1995 le groupe compoSITE architectes,
plate-forme associant concepteurs,créateurs, chercheurs, avec lequel elle participe et remporte
des concours internationaux ouverts aux jeunes architectes. Le projet " Chambres passantes "
est lauréat du concours Europan 5, le projet " Ville Magnétique " proposé pour Habiter l'
AN
2000 a été mentionné dans le cadre de l'
exposition Mutations à Bordeaux en 2001.
Récemment, elle figure parmi les 5 lauréats du concours international pour le Symbole de la
ville de Ames aux Etats-Unis et réalise la scénographie des Talents à la Carte en 2003 et
l'
aménagement du Village de la presse en 2004 dans le cadre de Paris, Capitale de la Création.
Véronique Descharrières a également enseigné à l'
Ecole d'
Architecture de Normandie et
intervient en maître de conférence dans plusieurs écoles d'
architecture ou institutions.
24
ANNEXE 6
LE CONCEPT ZENITH
1. Historique
En 1981, Jack LANG, ministre de la culture, fait le constat du déficit de lieux parisiens
susceptibles d’accueillir de grands rassemblements de jeunes autour du rock et des variétés.
La politique du ministère, en liaison avec la profession et les artistes, vise, alors, à faire
connaître la richesse des musiques d’aujourd’hui.
Le Zénith a jaillit d’une idée, évidente, comme toutes les bonnes idées : concevoir une
salle spécialement adaptée pour ces types de musiques. Elle se concrétise avec deux
architectes (Philippe CHAIX et Jean Paul MOREL) qui, avec des professionnels du spectacle
(Daniel COLLING et Daniel KERAVEC) inventent le concept Zénith.
Le public ne s’y trompe pas : il en fait aussitôt le lieu incontournable de ces musiques
puisque, conçu au départ comme prototype temporaire, le Zénith de Paris, situé sur le Parc
de la Villette, 17 ans après, est toujours aussi vivace qu’au premier jour de son lancement.
D’autres Zénith ont, depuis, vu le jour en région : Montpellier, Nancy, Pau (7 500 places
assis/debout), Toulon, Caen (7 500 places assis/debout), Lille, Orléans (6 500 places
assis/debout), Toulouse (9 000 places assis/ debout), Clermont Ferrand (8 500 places
assis/debout), Rouen (7 000 places assis/debout), Nantes (8500 places).
Saint Etienne, Amiens, et Strasbourg sont en cours de réalisation ce qui porte le nombre de
Zénith à 17 sur le territoire français.
2. Le concept Zénith : les raisons du succès
C’est avant tout parce que le concept du Zénith est simple et qu’il répond à de vrais besoins
que son succès a été immédiat.
Musique populaire ne rime pas forcément avec précaire et éphémère. Il faut satisfaire le
public qui veut bien voir, bien entendre, être bien assis et bien accueilli, et tenir compte aussi
de la profession : les spectacles sont de plus en plus sophistiqués mais aussi très différents les
uns des autres. Les goûts du public évoluent rapidement. Il ne faut pas figer les salles par des
équipements scéniques fixes trop lourds. Le rapport scène-salle, la qualité acoustique, la
circulation d’un très grand nombre de spectateurs doivent se traduire par des options
particulières. Une réflexion menée avec la profession, des accords passés avec les concepteurs
du Zénith de Paris ont ainsi permis de définir les critères qui garantissent une réalisation
fonctionnelle au plus près de la demande des artistes et du public : ces critères font l’objet
d’un cahier des charges unique en son genre.
25
3. Le cahier des charges
Qu’est-ce qu’un Zénith ?
Le nom « Zénith » est une marque déposée, dont l’usage est contrôlé par la société COKER
qui programme la salle de la Villette, et par le ministère de la Culture.
L’utilisation du nom Zénith est soumise au respect d’un cahier des charges qui garantit les
conditions optimales de réalisation et de gestion de la salle.
Qu’est-ce qu’un cahier des charges Zénith ?
C’est un document établi conjointement par la profession et le ministère de la Culture. Afin de
servir de guide aux collectivités désireuses de construire une salle. Il fournit des indications
très précises concernant la conception de la salle et son mode de gestion. L’utilisation du nom
Zénith et l’attribution d’une subvention par le ministère de la culture ne peuvent intervenir
qu’après la signature d’une convention entre l’Etat et la collectivité, par laquelle celle-ci
s’engage à respecter le cahier des charges.
Quelle est la capacité d’un Zénith ?
Le concept Zénith suppose une salle d’au moins 3 000 places. La capacité optimale est
évaluée par une étude de marché spécifique à chaque ville. Les salles sont modulables : pour
certains spectacles, le public peut être en partie debout, en partie assis. Dans tous les cas, on
peut réduire la jauge. Le Zénith le plus grand est aujourd’hui celui de Toulouse avec 9 000
places.
Quel est le rôle du Ministère de la Culture ?
Il est double : le ministère intervient, le plus tôt possible, à titre de conseil : ses architectes et
ses chargés de mission sont à la disposition des collectivités pour le suivi des projets.
Mais il peut aussi, sous certaines conditions, accorder des subventions : celles-ci peuvent
atteindre 20% du coût d’objectif hors taxes. Il n’intervient pas, en revanche, sur le
fonctionnement ultérieur de la salle
Combien coûte son exploitation ?
Les dépenses d’exploitation sont réduites au minimum : le cahier des charges indique
clairement le mode d’exploitation le plus favorable à la meilleure gestion. La société n’est
jamais productrice de spectacles : elle conserve ainsi une totale indépendance, ce qui garanti
le pluralisme de ses choix artistiques. Elle ne prend pas de risques financiers puisqu’elle
limite son activité à la location de la salle.
Quel est l’impact sur le public ?
Le Zénith attire le public, mais aussi les producteurs. Les publics se sont diversifiés : les
jeunes, certes restent majoritaires, mais ils ne sont pas les seuls.
Par ailleurs, il est certain que le Zénith a un effet positif sur l’ensemble de l’activité musicale
de la ville et sur son rayonnement culturel en général.
26
ANNEXE 7
LA SOCIETE VEGA
La société VEGA est une SA au capital de 160 000€ dont le président est Emmanuel de
LANNURIEN. Son siège social est à Paris (9e) 2 rue du Helder
Elle est spécialisée depuis 10 ans dans la gestion déléguée, l'
exploitation et l'
animation
d'
équipements culturels et sportifs accueillant du public.
Elle assure aujourd'
hui l'
exploitation de quatre Zénith (Nancy, Dijon, Limoges et Strasbourg),
de complexes polyvalents tels que le Mans Antarès, les Docks Océane au Havre ou les
Arènes de Metz, d'
équipements sportifs tels la Patinoire de Bordeaux Meriadeck, le Stadium
Vélodrome de Bordeaux, des centres d'
expositions comme les Docks Café au Havre…
La société VEGA est détenue à 87% par une SA dénommée BLSB dont les principaux
actionnaires sont M. de LANNURIEN et M. de BEAUREGARD et à 13% par les dirigeants
de la société VEGA. Pour chaque équipement géré par VEGA, une société en nom collectif
(SNC), filiale de VEGA, est créée.
Pour l'
ensemble de ses activités, VEGA assure la programmation d'
événements permettant
d'
accueillir chaque année 360 manifestations pour plus d'
un million de spectateurs.
Les effectifs de VEGA et de ses filiales sont de 86 personnes.
Le réseau constitué des différentes salles gérées par VEGA dans le milieu du spectacle et de
l'
événementiel culturel, sportif ou économique lui permet d'
être un opérateur important au
niveau national.
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ANNEXE 8
LE CHANTIER EN QUELQUES CHIFFRES
Capacité de la salle : 6 047 spectateurs
Nombre de places du parking : 1 500 places
Durée des travaux : 20 mois
Nombre d’entreprises : 45 Entreprises sur 23 lots techniques
Effectif de pointe : 140 ouvriers, Nb total d'
ouvriers passés sur le chantier : 250
Nombre d’heures travaillées : 200 000 h
Poids des aciers dans le béton : 215 tonnes
Quantité de béton : 55 000 m3
Poids de la charpente : 550 tonnes pouvant reprendre 84,5 tonnes
Poids des gaines de ventilation : 60 tonnes
Linéaire de tuyauterie : 5 km
Linéaire de câble : 80 km
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ANNEXE 9
LES ENTREPRISES DU CHANTIER
MAITRISE D’OEUVRE
Bernard TSHUMI urbanistes Architectes
MAITRISE D’OEUVRE
ATELIER 4,
Architectes d’opération associés
BET
TECHNIP TPS
BET COORDINATION DE SYNTHESE
TECHNIP TPS
BET STRUCTURE GO
TECHNIP TPS
BET FLUIDES CVC
TECHNIP TPS
Terrassements
COLAS SUD OUEST LIMOGES
Voiries et Réseaux divers
GUINTOLI
Couche de roulement – Bitume
APPIA LIMOUSIN
Fondations -Gros œuvre- Dallage
SOCAE
Charpente métallique
RENAUDAT
Charpente bois, gradins fixes structurels en bois
GOUBIE
Etanchéité – Bardage métallique
SMAC ACEIROID
Parements en bois extérieurs et intérieurs
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GUYOT
Façades translucides en polycarbonate – Menuiserie aluminium – Façades vitrées
SMAC ACEIROID
RAYNAUD
Serrurerie – Métallerie intérieure et extérieure
JOUANDOU
Menuiseries bois – Mobilier d’agencement
ADAM
Plâtrerie – Doublage – Cloisons – Faux plafonds
DBS
Carrelage – Faïence
LAFARGE
Revêtements de sols souples
BAMASOL
Peinture – Revêtements muraux
GUILLET
Electricité CF et cf
GECC + ALLEZ
Monte charge
KONE
Chauffage – Ventilation – Plomberie – Sanitaires
SOPCZ
Electricité scénographie
AEL
Equipements scéniques
CAIRE S.A
Gradins mobiles
JEZET SEATING
Aménagement paysager, aires de stationnement
LIMOUSIN PAYSAGE
BET FLUIDES
TECHNIP TPS
BET VRD
30
FRANCE AIRES
Sous-traitant TECHNIP TPS
Scénographie
SCENE
Ingénieur acousticien
CIAL
Paysagiste
Michel DESVIGNE
SOL PAYSAGE
OPC
CRX OUEST
Contrôle technique
NORISKO CONSTRUCTION
Coordonnateur S.P.S
OUEST COORDINATION
Coordonnateur SSI
AKSSION
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