la prison de la honte
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FRANCE-ALGÉRIE Une polémique pour rien Page 3 13 mai 2016 @elwatan_weekend 367 LA PRISON DE LA HONTE Pages 6-7 PHOTOS : DR Prix : 20 DA - France : 1 euro - [email protected] - www.elwatanproject.com - @elwatan_weekend LAGHOUAT 2 7 jours El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 Amokrane Sabet sera enterré à Tizi Ouzou Meziane Abane T [email protected] Le corps du Franco-Algérien Amokrane Sabet, 44 ans, ex-champion de la MMA (Arts martiaux mixtes ou combat libre), assassiné le 2 mai dernier par la police de Bali, une île touristique indonésienne, sera rapatrié demain en Algérie, affirme à El Watan Week-end sa sœur, jointe par téléphone. Selon notre interlocutrice, qui a tenu à garder son prénom anonyme, le corps de son frère ne passera pas par la France, car il sera acheminé directement vers l’Algérie, où il sera enterré dans le village natal de ses parents, à Ighil Guefri, à Larbaâ Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Quant aux raisons de l’intervention des policiers à Bali, le quotidien français Le Figaro explique que «ces derniers avec l’aide des agents des services d’immigration ont été mobilisés dans le but d’interpeller Amokrane Sabet qui se trouvait en situation irrégulière en vue de l’expulser». Le porte-parole de la police de Bali, Hery Wiyantoun, dont les propos ont été rapportés par le même quotidien se justifie : «Il y a eu beaucoup de plaintes contre cet homme qui mangeait toujours au restaurant sans payer, avait un couteau sur lui et harcelait les gens, mais il ne s’est jamais présenté à nos convocations pour être interrogé.» Des propos qui ont suscité l’indignation de la famille Sabet qui dément : «C’est un pur mensonge. C’est l’argent qui est derrière cette affaire. Mon frère dont la validité de son titre de séjour a expiré en septembre dernier, a dû payer je ne sais qui pour lui prolonger son visa. Il a dû passer par des voies qu’il n’aurait pas dû prendre et il s’est fait avoir.» Et la sœur d’ajouter : «J’ai eu beaucoup de témoignage des voisins de mon frère qui ont infirmé les propos de la police. Ils m’ont avoué que la police fait du chantage aux touristes. Elle est connue pour être très corrompue. Mon frère a un grand cœur. Il aide tout le monde. Il avait bien réussi sa vie.»Amokrane est né en 1972 à Toulon, dans le sud-est de la France. Blida : les vétérinaires de la Fonction publique manifestent Les vétérinaires relevant de la Fonction publique ont tenu, mercredi, des sit-in devant les DSA de tout le pays pour faire valoir leurs droits. A Blida, tous les vétérinaires affiliés au Syndicat local des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique ont répondu à l’appel. «A travers notre mouvement, nous exigeons de la Fonction publique qu’elle nous permette d’évoluer dans notre carrière. On devrait avoir une promotion tous les cinq ans, à travers des concours. Malheureusement, les concours sont bloqués depuis plusieurs années», déclare le représentant du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique à Blida. Et de poursuivre : «Actuellement, les docteurs vétérinaires de la Fonction publique ne peuvent pas prétendre au titre de médecin-vétérinaire principal, médecin-vétérinaire principal en chef, inspecteur vétérinaire principal, ou inspecteur vétérinaire en chef, à cause de ce blocage émanant de la Fonction publique.» Les vétérinaires mécontents demandent aussi la révision de la formation des vétérinaires à l’université. «Cinq ans de formation, c’est vraiment peu. On ne connaît rien des camelins par exemple», regrette notre source. «A travers nos PV établis lors des opérations d’inspection, nous contribuons à renflouer les caisses du Trésor public, malheureusement, nous sommes ignorés.» M. Benzerga Sa sœur raconte qu’il pratiquait beaucoup de sports et les arts martiaux quand il était petit. Jeune, il décide de s’installer à Paris où il tente une carrière de mannequin, mais très vite il s’aperçoit que ce métier n’était pas fait pour lui. En 1999, il décide de recommencer sa vie, il part à Londres où il renoue avec les combats libres. Ses succès ont changé sa vie. Amokrane s’est fait beaucoup d’argent, ce qui lui a permis d’ouvrir sa première entreprise, une boîte de sécurité, puis un night-club, baptisé le Vendôme, puis un pub. Sa sœur raconte qu’il avait même entamé une carrière d’acteur et qu’il avait joué dans un film anglais. Son neveu, vivant en Haute-Savoie, à l’est de la France, joint par téléphone, se souvient d’un oncle «charitable». «A Londres, il était très entouré par les Algériens, surtout les Kabyles. Il aidait tout le monde, assure-t-il. Idem en France où il donnait aux pauvres. Il était très généreux». VIDÉO A Tizi Ouzou aussi, Amokrane était perçu comme une personne qui aimait la vie et aidait les gens du village. Contacté par téléphone, le cousin d’Amokrane, Remdane Sabet, 65 ans, ancien muezzin actuellement à la retraite, témoigne : «Ce qu’on raconte sur lui n’est que mensonge. Je ne connais pas plus serviable et rigoureux. Au village, il aidait même les gens qui préparaient leur mariage et conseillait surtout aux jeunes d’arrêter de fumer et de boire de l’alcool. Il n’a jamais fait de mal à personne. Une fois, dans un restaurant après avoir fini de manger, il a offert 100 euros à chacune des employées.» La police de Bali l’accuse aussi d’avoir poignardé, ce jour-là, un de leurs collègues. Selon Le Figaro, ce dernier a succombé à ses blessures. «L’un de nos officiers a essayé de s’approcher de lui et de le calmer, mais Sabet l’a poignardé», affirme Hery Wiyantoun. Sa soeur rétorque : «Plus de 40 policiers armés jusqu’aux dents et munis de gilets pare-balles ont débarqué chez lui ! Tout ça pour une histoire de permis de séjour ? Mon frère n’était pas un criminel et il n’a poignardé personne avant qu’on lui tire dessus.» Sur la vidéo qui montre la scène de la descente policière, on voit des policiers braquer leurs armes contre Amokrane. Ce dernier, en s’adressant au policier en chemise blanche qui devance ses collègues, lui dit de tirer s’il souhaite le faire. Ce dernier tire deux coups en l’air, puis un troisième, provoquant la victime, qui, après avoir fait cinq pas, reçoit au moins cinq balles. Malgré toutes les balles reçues, Amokrane qui s’est arrêté un moment, s’est retourné soudainement et s’est mis à courir derrière les policiers. Sans image, on entend clairement les coups de feu s’enchaîner. C’est probablement ici qu’Amokrane a agressé le policier en question. A la fin de la vidéo, les images reviennent : on y voit Amokrane, au sol, qui se relève, puis tomber sur le dos. Là, les policiers lui tirent encore dessus. Au total, plus d’une quarantaine de balles ont été tirées. «Les autorités ont même dit que selon l’autopsie mon frère s’est tué tout seul. Alors que les vidéos de son assassinat, disponibles sur Youtube, démontrent qu’il a été tué par les policiers», confie la sœur. «On ne tue pas une personne parce qu’elle est en situation irrégulière. Si mon frère était réellement ingérable, les autorités indonésiennes auraient pu contacter l’ambassade de France et l’informer de sa situation. Ils auraient pu nous contacter, et à ce moment-là on aurait pu faire quelque chose et l’aider. Les autorités indonésiennes sont irresponsables», s’indigne-t-elle. La date de l’enterrement n’a pas été communiquée par la famille du défunt, qui regrette que des journaux fassent du «copier-coller d’un article qui diffame son enfant». Selon la sœur d’Amokrane, la famille a porté plainte contre la police de Bali. En Indonésie, une enquête a été ouverte. ■ La grève des cheminots se poursuit Les conducteurs de train de la SNTF poursuivent leur grève à Alger pour la sixième journée consécutive. Malgré un protocole d’accord signé dimanche entre le directeur général de la SNTF, Yacine Bendjaballah, et le secrétaire général de la Fédération nationale des cheminots, Abdeslam Albane, les grévistes, qui déclarent ne pas faire partie de la FNC, promettent de poursuivre leur mouvement. «La grève restera ouverte jusqu’à l’obtention d’un protocole conforme et jusqu’à ce que la direction réponde à nos revendications qui sont très simples : la mise à niveau des TS conducteurs de train comme leurs collègues dans les autres services», assure Abdelkader Sid, chef de traction à la SNTF. «Un protocole d’accord du conseil d’administration (CDE) et un deuxième protocole signé en 1998 attestent que les travailleurs ayant des TS et des diplômes universitaires doivent avoir les mêmes droits. Par ailleurs, la loi 84 du code du travail affirme qu’il ne doit pas y avoir de différence entre les travailleurs. Salaire égal et travail égal», argumente le gréviste. Cependant, la situation risque de se compliquer dans la mesure où un conflit s’installe entre les grévistes et la fédération. «On n’a pas eu de discussion avec la direction depuis dimanche, le premier jour de la grève. Depuis, c’est la fédération, complice de la direction, qui prend en charge les pourparlers. On n’est pas au courant de ce qui se passe entre eux», lance Abdelkader Sid. Selon le communiqué conjoint de la SNTF et de la FNC, une réunion de travail s’est tenue hier avec le bureau d’études externe, IFACT, désigné par le protocole. «Son responsable a accepté de nous faire part, dans l’essentiel de la semaine SAMEDI. Le ministère des Finances annonce une situation des finances publiques critique avec un creusement du déficit du Trésor et une baisse de la fiscalité pétrolière. Mais une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule. Dans la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, un important lot d’armement et de munitions a été découvert. un délai n’excédant pas 15 jours, de la durée nécessaire à l’aboutissement et la finalisation de l’étude en question», ajoute le communiqué. Pendant ce temps, la paralysie du trafic ferroviaire inquiète les usagers. Asma, habite Alger-Centre, étudiante à l’université de Bab Ezzouar, elle prend régulièrement le train pour se rendre en cours. «Cela fait une semaine que ça dure et rater plus de cours n’est plus possible, d’autant que nous entrons dans une période d’examens. Le train est le seul moyen de transport qui m’assure l’arrivée aux cours à l’heure vu les embouteillages du côté d’Alger-Est… C’est vraiment infernal, affirme-telle. Je comprends que les travailleurs demandent leurs droits, mais il ne faut pas oublier que le train est un moyen de transport que beaucoup utilisent au quotidien. Il faut penser aux gens qui font les frais de cette grève et trouver une solution au plus vite. Même le service minimum n’est pas garanti.» Sofiane, un voyageur, s’est présenté dimanche à la gare de Blida vers 8h45, dans le but de se rendre à Agha (Alger). «Je remarque que les voyageurs ne sont pas nombreux comme d’habitude, je me présente devant deux guichetiers en train de discuter comme si de rien n’était et l’un d’eux me lance : il n’y a pas de train aujourd’hui, sans expliquer pourquoi. En lui demandant la raison, ce dernier me répond avec dédain : la grève. Pourquoi ? Je ne le sais pas», raconte Sofiane précisant que «dans la gare, aucune affiche ne prévient les voyageurs, ni aucune annonce n’est faite à travers le haut-parleur. Nous sommes livrés à nous-mêmes.» Ryma Maria Benyakoub AADL 2 : Tebboune annonce 20% de plus sur le prix de vente Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué, hier à Alger, qu’il a été décidé d’augmenter les prix de vente de logements destinés aux souscripteurs du programme AADL 2 (2013), soulignant que l’augmentation atteindra 20%, tout au plus, du coût initial. «Les prix des logements AADL connaîtront une augmentation raisonnable», a soutenu le ministre dans des déclarations à la presse en marge d’une séance du Conseil de la nation dédiée aux questions orales, précisant que le taux d’augmentation, «encore à l’étude avec le ministère des Finances, ne dépassera pas les 20%» du coût initial. Cette augmentation sera appliquée par une hausse du montant des versements mensuels après réception du logement, la valeur des tranches à payer avant la remise des clefs reste inchangée. Le prix des logements AADL est estimé actuellement à 2,1 millions de dinars pour les appartements de type F3 et à 2,7 millions de dinars pour les F4. «Rien ne justifie le maintien des prix actuels alors que le coût de réalisation a fortement augmenté», a-t-il estimé, assurant que les souscripteurs de 2000 et 2001 n’étaient nullement concernés par cette augmentation. Concernant les versements mensuels, le ministre a expliqué qu’ils seront comptabilisés sur la base du nombre d’années de paiement retenues par le postulant et a fait état de la possibilité pour ce dernier de payer l’intégralité du prix du logement et d’obtenir l’acte directement. Répondant à la question d’un membre du Conseil de la nation sur la cession des logements sociaux, le ministre a fait savoir qu’il a été décidé de régulariser la situation des occupants des logements qui ont bénéficié du désistement d’un proche, bien que la loi n’autorise pas une telle démarche. La cession lancée en 2013 connaît des lenteurs. Selon les chiffres avancés par le ministre, seuls 156 000 unités sur un ensemble de 571 000 logements sociaux distribué avant janvier 2004 ont été cédées. APS Le premier guichet pour les consommateurs ouvrira avant le Ramadhan L’association «Aman» de protection du consommateur a annoncé hier l’ouverture, à Alger, de son premier guichet d’ici la fin du mois en vue d’y recevoir les préoccupations et doléances des consommateurs en attendant la généralisation de l’opération à d’autres wilayas. Lors d’une conférence de presse, le président de l’association affiliée à la Fédération algérienne des consommateurs (FAC), Hassan Menouar, a précisé que le guichet avait pour objectif de prendre acte des préoccupations des consommateurs, mais aussi les orienter en matière de consommation de divers produits. Au-delà de la défense des droits du consommateur, le guichet vise à relever les dépassements et les dénoncer auprès des services du ministère du Commerce en charge de la lutte contre la fraude et la contrefaçon. Une douzaine de guichets similaires doivent ouvrir avant la fin 2016. A l’approche du Ramadhan et de la saison estivale, Hassan Menouar a indiqué que son association avait lancé une campagne de sensibilisation aux dangers des intoxications alimentaires sous le slogan «Préserve ta santé» dans les écoles annonçant le lancement, les prochains jours, d’autres campagnes contre le gaspillage. APS Par Sofia Ouahib DIMANCHE. Commémoration du 8 Mai 1945. A cette occasion, Abdelkader Bensalah qualifie les massacres de cette journée de «véritable génocide». De leurs côtés, les conducteurs de train ont décidé de célébrer cette journée à leur manière : ils ont entamé une grève illimitée. LUNDI. Bonne nouvelle pour les concessionnaires automobiles : le ministère du Commerce a entamé la distribution des licences d’importation de véhicules. Par contre, l’épouse de Chakib Khelil ainsi que les enfants de Chadli Bendjedid et de Yazid Zerhouni se sont réveillés avec une mauvaise surprise. Ils sont cités dans le scandale Panama Papers. 7 jours 3 El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 Visas : fausse polémique autour de Lamamra et l’ambassadeur de France Bouzid Ichalalene T @MassimoAmazigh «Malheureux». C’est ainsi que le ministre d’Etat et ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a qualifié, hier à Alger, les propos attribués à l’ambassadeur de France en Algérie lors de sa visite à Tizi Ouzou. Selon Ennahar et Algérie1, Bernard Emié aurait déclaré que «que 60% des visas» délivrés par son ambassade aux Algériens «bénéficient aux habitants des wilayas de la Kabylie et que 50% des étudiants algériens en France sont issus de cette même région». Contactée par El Watan Weekend, la cellule de presse assure avoir en sa possession «les enregistrements de tous les discours du diplomate lors de sa visite en Kabylie et qu’à aucun moment il n’a tenu de tels propos». Dans l’après-midi, l’ambassade de France a officiellement apporté son démenti : «L’ambassadeur de France n’a pas tenu à la presse les propos qui lui ont été attribués, mais a simplement souligné au cours d’une réception à caractère privé avec la communauté française qu’il constatait que les habitants de cette région prenaient toute leur part dans les échanges entre l’Algérie et la France», ajoutant que «la France n’a aucune politique de quotas d’aucune sorte en matière de visas qu’elle traite dans un esprit d’égalité et de nondiscrimination». MISE AU POINT Selon des élus locaux et des députés de la région joints par El Watan Week-end, qui ont assisté aux deux rencontres tenues dans le salon d’honneur de la wilaya et à l’hôtel Lalla Khedidja, «l’ambassadeur n’a pas dit les choses de cette façon. Effectivement, il a évoqué les statistiques des visas accordés aux habitants des wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa, sans prononcer le mot ‘’kabyle’’», précise un élu de la wilaya. L’ambassadeur de France a été interpellé plusieurs fois par les journalistes au sujet de la réouverture de l’Institut français fermé depuis 1993 à ce jour pour des raisons de sécurité, mais le diplomate n’a pas répondu aux questions devant les journalistes. «Je ne peux rien vous dire sur ce volet, car ma visite se limite juste à une rencontre de coopération», a rapporté l’ambassadeur à El Watan. Le président de l’Assemblée populaire communale de Tizi Ouzou, Ouahab Aït Menguellet, affirme avoir Décès de Cheikh Bouamrane, président du Haut Conseil islamique aussi «insisté» auprès de l’ambassadeur de France sur «la nécessité de rouvrir cet institut». «D’ailleurs, je me demande pourquoi celui-ci est encore fermé, en sachant que pratiquement dans toutes les autres wilayas du pays les autres instituts sont en activité.» Selon des responsables locaux, «notre ministre des Affaires étrangères poursuit la politique du gouvernement précédent qui s’est opposé à la volonté des responsables locaux et diplomates français qui souhaitaient rouvrir l’Institut français à Tizi Ouzou». Cette mise au point intervient dans un contexte particulier, où le ministre la Communication, Hamid Grine, multiplie les discours sur la nécessité de respecter l’éthique et la déontologie journalistiques. Reste à savoir si le ministre des Affaires étrangères a répondu en s’appuyant sur ce que deux médias ont rapporté. Car, selon le même communiqué, les diplomates français regrettent «que ces propos aient pu être mal interprétés et réaffirmons le principe fondamental d’égalité et de non-discrimination qui fonde la politique de la France et les relations franco-algériennes». ■ Terrorisme : ce que cachent les ratissages et les saisies d’armes Mercredi, sept terroristes ont été abattus près de Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira. Moins d’une semaine auparavant, sept autres avaient été éliminés dans la wilaya de Skikda, tandis que d’impressionnantes caches d’armes sont découvertes au sud du pays. Quatre militaires étaient tombés au champ d’honneur dans la forêt de Djebel el Ouahch à Constantine il y a moins d’un mois. A quoi est due une telle activité ? Depuis le début de l’année, on observe un véritable glissement technologique en Libye à la faveur de l’arrivée de djihadistes de Syrie et d’Irak, avec un début d’utilisation de véhicules blindés bourrés d’explosifs (SVBIED) et l’apparition de roquettes artisanales hautement destructrices (IRAM) semblables aux Burkane, Zilzal et Jahanem, utilisées par les différentes parties au Levant. En Algérie, c’est l’irruption d’armement lourd qui dénote la volonté affichée par les terroristes d’aller vers la confrontation directe en se dotant de moyens de soutenir des sièges ou lancer des opérations d’envergure. Et leur volonté d’investir dans de l’artillerie anti-aérienne et terrestre pour se défendre contre l’aviation et frapper sans être vus. Le 1er janvier, une saisie d’armes avait montré un lance-missile anti-aérien Igla à Bordj Badji Mokhtar. Au même endroit cette semaine, c’est un système de lance-roquettes multiples chinois Type 63 qui a été retrouvé, avec en plus de la munition pour alimenter un lance-roquettes Grad beaucoup plus dévastateur. Ces deux équipements auxquels on peut ajouter la douzaine de canons anti-aériens de 14.5 mm récupérés par l’ANP sont des marqueurs significatifs prouvant l’évolution de la stratégie terroriste en Algérie. L’attaque 6L’actu Les 7 terroristes que le ministère de la Défense a annoncé avoir tués mercredi au cours d’une opération menée par un détachement de l’ANP, près de la zone de Moumlil, commune de Lakhdaria, wilaya de Bouira/1re RM, ont été identifiés. Il s’agit de R. Ali alias Abou El Abbes, B. Baha-Eddine alias Khetab El M’sili, M. Ammar alias Ami Chouaïb, A. Issa alias Saad El Blidi, B. Mohamed alias Bouzenad, Z. Lamine alias Abou Aymen et H. Ahcene alias Yasser El-Blidi. Par ailleurs, toujours selon le ministère de la Défense, d’autres détachements ont arrêté quatre hommes présentés comme des soutiens aux groupes terroristes à Oran/2e RM et Boumerdès/1re RM. A Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam/6e RM, des détachements ont intercepté 26 contrebandiers, 11 immigrants clandestins et saisi un pistolet mitrailleur de type kalachnikov, une quantité de munitions, un camion, 8 véhicules tout-terrain et 15 tonnes de denrées alimentaires. A El Oued/4e RM, un détachement combiné a appréhendé 17 immigrants clandestins de nationalité marocaine, tandis que des gendarmes ont arrêté, à Aïn Témouchent/2e RM, 19 autres de différentes nationalités africaines. APS MARDI. Le gouvernement approuve un projet de loi portant création du Conseil national des droits de l’homme qui sera soumis prochainement au Conseil des ministres. Début de la première étape de la 21e opération de relogement des habitants des bidonvilles dans la wilaya d’Alger ; 1500 familles sont concernées. MERCREDI. Mauvaise nouvelle pour le groupe El Khabar. L’action en référé introduite par le ministère de la Communication pour contester le rachat d’El Khabar par une filiale de Cevital a été renvoyée au 25 mai par le tribunal administratif d’Alger. Plus loin, dans la région de Lakhdaria , wilaya de Bouira, 7 terroristes ont été abattus. du centre gazier BP-Statoil à Khrechba au sud d’El Goléa va d’ailleurs dans ce sens. Leur objectif : acquérir des moyens leur permettant de se mettre à un minimum de cinq kilomètres de leurs cibles avec une puissance de feu considérable. Pour ceux qui pensent que ce changement doctrinal ne concerne que le Sud, il faut s’interroger sur l’utilisation et les saisies de plus en plus fréquentes de canons artisanaux (et non de mortiers artisanaux communément appelés hebheb) que les services de communication omettent à chaque fois de montrer dans leurs photos/bilans d’opérations. Il est à rappeler que quatre soldats ont péri par ces armes. Si ces faits sont pour le moins alarmants, il est possible de retenir quelques faits ou suppositions positives. D’abord, le retour sur investissement de l’ANP, qui essaie de quadriller l’immensité du Sud avec de très gros moyens et réussit quotidiennement à arrêter, éliminer des individus armés et saisir des équipements. Ensuite, il semble que - même si l’armement rentre en grandes quantités en Algérie - les terroristes peinent à trouver des hommes prêts à opérer pour leur compte avec la présence massive de l’ANP aux frontières. Ils font face à de grandes difficultés pour infiltrer des étrangers, d’autant que ces derniers ont perdu deux gros avantages sur l’armée, celui de la surprise et de la connaissance du terrain. Akram Kharief Le président du Haut Conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane, est décédé hier à l’âge de 92 ans des suites d’une longue maladie, a fait part sa famille. Le défunt sera inhumé aujourd’hui après la prière de vendredi au cimetière de Sidi Fredj, à Alger. Cheikh Bouamrane était à la tête du HCI depuis le 31 mai 2001. Né à El Bayadh, il avait rejoint l’école coranique dès son plus jeune âge avant de poursuivre ses études et obtenir un certificat d’études primaires en 1938. Il s’est rendu, par la suite, en France où il a obtenu le doctorat de philosophie à la Sorbonne en 1956. Après l’indépendance, Cheikh Bouamrane a exercé comme professeur à l’institut de philosophie à l’université d’Alger, dont il devient, par la suite, directeur. Il a également occupé plusieurs postes de responsabilité, dont celui de conseiller au ministère de la Culture en 1990, puis ministre de la Communication et de la Culture en 1991. Il a aussi présidé l’Union des écrivains algériens de 1995 à 1996 avant d’être désigné à la tête du HCI depuis 2001. Il a publié une dizaine d’ouvrages et de traductions consacrés à la liberté humaine, à la pensée islamique ou à l’Emir Abdelkader. En 2008, il s’en est pris à la gestion de l’argent de la zakat et à la création de Dar el ifta, une institution officielle chargée des fatwas, à l’instar d’Al Azhar et de Zitouna, qu’il assimile à une diversion pour créer une organisation parallèle au HCI. A cette époque, il a aussi tenu tête à l’ancien ministre des Affaires religieuses : «L’argent de la zakat doit être destiné exclusivement aux pauvres et nécessiteux, l’investir est illicite.» Mais il n’a jamais eu le dernier mot. En 2010, on se souvient de son coup de gueule sur la peine de mort. «La peine de mort ne peut être abolie en toute circonstance. La sanction est un des fondements de la religion islamique», avait-il insisté dans un entretien à El Watan Week-end. Le 23 avril, un hommage lui a été rendu par l’association Les amis de la Rampe Louni Arezki à Alger, car il fut l’un des premiers instituteurs algériens ayant exercé dans un établissement scolaire du quartier algérois éponyme durant la période coloniale. «Bien qu’il ait occupé le poste de président du HCI, Bouamrane n’était pas un mufti, mais plutôt un spécialiste de l’histoire de la pensée islamique. C’est vrai, il n’a pas été très favorable au soufisme dans ses tendances réformistes, j’estime néanmoins qu’il était modéré dans ses propos concernant l’islam et l’image qu’il en donnait, et que son décès est sans doute une perte pour l’Algérie et la culture algérienne», affirme Saïd Djablkheir, chercheur en soufisme. Nassima Oulebsir Une journée portes ouvertes organisée demain par les familles des disparus Le Collectif des familles des disparus (CFDA) et SOS Disparus organisent demain des journées portes ouvertes au siège de l’association à Alger. Outre les communications prévues, la projection d’un film est programmée à 14h. Le film Le voir avant de mourir, de Khadidja Markemal et Khalif Yakhlef, sera suivi d’un débat. Le même programme est prévu le samedi 21 mai R. N. à Oran et le samedi 28 à Constantine. L’Union européenne finance la formation des jeunes Un nouveau programme de coopération entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), avec un financement de 6 millions d’euros et destiné à soutenir l’emploi et la formation des jeunes, sera lancé d’ici la fin de 2016, a annoncé, hier à Alger, le Commissaire européen chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement, Johannes Hahn. L’objectif du nouveau programme, qui s’étale sur une période de quatre ans, est de «faciliter la formation des jeunes en recherche d’emploi, a précisé le Commissaire européen, à l’issue de ses entretiens avec le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi. Pour soutenir les jeunes en question, il est nécessaire de mettre à leur disposition des “mesures incitatives’’ leur permettant la création de leurs propres entreprises, car, au final, il n’y a que le secteur privé qui crée réellement de l’emploi», a-t-il préconisé. L’entretien a permis d’évaluer la coopération Algérie-UE en matière de travail, d’emploi et de sécurité sociale, notamment l’expérience réalisée entre les deux parties en matière de formation et d’emploi à travers le Programme d’appui au secteur de l’emploi en Algérie (PASEA), a déclaré, de son côté, le ministre. APS JEUDI. Triste nouvelle : Cheikh Bouamrane, le président du Haut Conseil islamique est décédé à l’âge de 92 ans. Les nouvelles ne sont pas bonnes non plus pour Djezzy, dont les résultats financiers au 1er trimestre 2016 montrent une baisse de 14% du chiffre d’affaires. 24 milliards de DA C’est le montant des transactions commerciales effectuées sans facture découvertes par le ministère du Commerce au premier trimestre 2016, soit 9,6% de plus que l’année dernière. 4 El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 CQFD La question de la semaine Le choc de la semaine Que contient le rapport des économistes remis au gouvernement ? La femme qui s’est immolée à Sédrata est décédée U eudi dernier, une femme âgée de 49 ans se dirige vers les sanitaires du tribunal de Sédrata (Souk Ahras), referme tranquillement la porte d’entrée et s’asperge le corps d’essence. Elle ressort, le corps en flammes. Suivra une déflagration causée probablement par le contact des flammes avec un flacon de déodorant ou de parfum. Choqué, un témoin raconte : «J’ai vu la défunte se débattre T Nassima Oulebsir @Nassimaoulebsir n rapport relevant les dysfonctionnements de l’économie nationale et pointant l’urgence de mesures visant à cibler l’intervention de l’Etat sur le plan social vient d’être remis au gouvernement par M’Barek Malek Seraï, économiste et consultant international. Pour lui, il existe 13,6 millions d’Algériens payés à moins de 40 000 DA. Ces derniers sont non seulement dans l’impossibilité de régler leurs factures d’électricité selon les nouvelles tarifications en vigueur depuis janvier dernier, mais aussi incapables d’assumer financièrement les dépenses quotidiennes, comme les produits alimentaires et les vêtements. Pour M. Seraï, l’important dans cette étude commandée par le gouvernement est de détailler la cellule familiale, c’est-à-dire, par exemple, faire la différence entre un père de famille ayant des garçons ou des filles. Car, si les garçons arrivent à se débrouiller tant bien que mal, les filles restent, dans la plupart des cas, dépendantes de leur père jusqu’à l’âge du mariage si elles ne travaillent pas. Pour l’économiste, il est donc impératif de faire une sélection entre ces familles pour être «juste» si des mesures d’aides financières sont décidées par le gouvernement. «Il faut aller vers une liste d’Algériens qui sont susceptibles de bénéficier d’aides», explique Malek Seraï. Il insiste aussi sur le fait que cette étude doit être accompagnée par un travail sociologique pour mieux comprendre la composante de la famille algérienne. Le même économiste avait aussi défendu l’idée selon laquelle si, d’ici 2017, «nous ne faisons rien pour changer la situation, alors l’impact sur la population sera la réduction du pouvoir d’achat. Il va y avoir une inflation galopante et les prix de tous les produits d’importation vont augmenter, ainsi que les prix des produits dont la matière première est importée. Les seuls produits qui ne risquent pas de connaître une augmentation sont les produits du terroir». ■ J Tayeb Louh, ministre de la Justice Souk Ahras. A. Djafri T @elwatan_weekend avec la mort, c’était terrible.» Evacuée en urgence au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Annaba dans un état grave causé par des brûlures au troisième degré et une asphyxie, elle décédera 24 heures plus tard. Les habitants de Sédrata, venus nombreux à son inhumation, ont scandé des slogans hostiles aux structures judiciaires de Sédrata. Les marcheurs ont qualifié la daïra de «daïra de non-droit» et de «sanctuaire de la hogra». Ni les avocats ni les associations n’ont souhaité s’exprimer sur les raisons de son geste. Selon nos sources proches de la justice, son fils, incarcéré depuis des mois pour une affaire de trafic de drogue, aurait été assuré, lui et sa mère, de pouvoir bénéficier de circonstances atténuantes et d’un allégement de sa peine de 6 ans prononcée antérieurement pour plusieurs chefs d’accusation, dont la détention d’une quantité importante de kif. Son frère est également incarcéré pour une affaire similaire. Malgré ses requêtes auprès du procureur, leur mère, qui n’a pas obtenu gain de cause, aurait ainsi décidé de mettre fin à ses jours. Une enquête a été ouverte. Le dernier cas d’immolation remonte au 11 mars dernier : un jeune homme qui s’était aspergé d’essence à El Mahmel, à 7 km de Khenchela, a succombé à ses blessures au CHU de Batna. Moins de dix jours avant, un autre jeune s’était suicidé de la sorte. ■ L’infographie de la semaine La polémique de la semaine La publicité raciste du jus de fruit «Africana» A Leïla Beratto T @leilaberatto près la publicité de l’huile Safia qui se moquait d’un enfant en surpoids, et celle du jus de fruit N’Gaous qui suggérait qu’une femme devait utiliser cette marque pour éviter de divorcer, l’entreprise oranaise Lebon provoque un malaise avec la publicité pour son jus de fruit Africana. Un homme boit un verre de jus de fruit et se retrouve «en Afrique», entouré d’hommes et de femmes en pagne dans une paillotte où sont posés d’énormes masques en bois, au son de percussions traditionnelles. Un personnage, perroquet sur l’épaule, lance, avec un accent appuyé : «Ah, merci, les bons fruits africains !» «Ça m’a laissé perplexe, explique Ahmed, trentenaire. Les images jouent sur les clichés. Si on peut la définir comme raciste, c’est limite du racisme naïf” du type Tintin au Congo». Un responsable de Lebon, joint par El Watan Week-end, explique : «On voulait reprendre l’idée de notre dernière campagne, c’est-à-dire que lorsqu’on le boit, Africana nous donne l’esprit de l’Afrique». Sauf qu’en 2016, un habitant du continent africain est coiffé, souvent habillé en costume classique ou traditionnel ou en jean, et a aussi la peau claire. Doit-on contrôler les publicités pour éviter les campagnes sexistes ou racistes ? «Il faut réguler, mais sans bureaucratiser, explique un employé d’une agence de communication. Je ne peux pas attendre une réponse d’un bureau de réglementation alors que mon client peut changer d’avis à n’importe quel moment. Je dois aller vite. Il faudrait peut-être un comité d’éthique post-production au sein des chaînes de télévision». Pourtant, un tel comité existe déjà. Un professionnel du secteur nuance : «Ils sont surtout concernés par les filles en tenue un peu trop dénudée et la présence éventuelle de verres à pied qui suggèrent la consommation de vin», regrette un professionnel du secteur. ■ Le chantier des logements en aparté 5 El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 “ Le plafond alloué correspond malheureusement à peine à 50 000 véhicules et compte tenu de la durée de validité de la licence, pas plus de 30 000 véhicules pourront être effectivement importés. SEFIANE HASNAOUI Vice-président du groupe Hasnaoui. Président de l’Association des concessionnaires automobiles AC2A. Membre exécutif du Forum des chefs d’entreprises. PHOTOS : SAMI K. Alors que le ministère du Commerce a commencé à distribuer les licences d’importation à 40 concessionnaires automobiles, certains ont déjà déposé un recours pour contester la répartition des quotas. Parmi eux, Sefiane Hasnaoui affirme que les quantités autorisées seront insuffisantes pour maintenir l’activité automobile. “ Une crise économique profonde s’installe chez les concessionnaires # Etes-vous satisfait de la répartition des quotas d’importation de véhicules communiquée par le ministère du Commerce ? Il est difficile de parler de satisfaction alors que le volume ne pourra malheureusement pas satisfaire le marché, ni nous permettre de faire face à nos différents investissements et couvrir nos coûts fixes. Mais, en cette période de situation difficile, notre responsabilité est de nous associer à l’effort collectif et prioriser les dépenses. Nos entreprises, citoyennes, doivent se montrer solidaires. Cela étant, nous avons sollicité le ministère du Commerce afin de proposer notre contribution à la démarche de mise en place des quotas. Notre volonté n’est bien entendu pas d’influer sur une quelconque décision, mais uniquement d’apporter notre connaissance du marché et nous permettre par ailleurs de comprendre les mécanisme d’attribution des quotas afin d’assurer le succès de cette opération dans l’intérêt général, en toute transparence, et dans l’équité la plus totale. # Le gouvernement a limité l’importation à 83 000 véhicules par an au lieu de plus de 400 000 importés avant. Ces quantités sont-ils suffisantes ? Il est préférable d’analyser les plafonds en valeur plutôt qu’en volumes. Le plafond alloué correspond malheureusement à peine à 50 000 véhicules et compte tenu de la durée de validité de la licence, pas plus de 30 000 véhicules pourront être effectivement importés. Nous sommes donc très loin de répondre à la demande, ce qui créera bien entendu de l’insatisfaction voire même des risques structurels dans les besoins de notre économie. # Comment les quotas doivent-ils être répartis pour éviter la crise? Compte tenu des délais industriels et des délais logistiques, et compte tenu de la durée de validité des quotas fixée au 8 novembre 2016, le volume importé ne pourra pas dépasser les 30 000 véhicules. Une crise économique profonde s’installe chez les concessionnaires et on s’attend malheureusement à voir de nombreuses entreprises entamer des plans sociaux drastiques, voire stopper totalement leurs activités. # Justement, quelles seront les répercussions de cette limitation sur l’activité ? Les répercussions immédiates sont malheureusement connues. Les plans sociaux sont inévitables. Les investissements sont gelés et la crise au sein du réseau de distribution est déjà sérieuse. C’est une conséquence terrible pour un secteur qui a su professionnaliser la distribution en s’assurant d’une traçabilité totale et une bancarisation exemplaire. C’est aussi un message négatif à l’attractivité de l’investissement. # La petite voiture sera-t-elle sacrifiée pour compenser les bénéfices ? Il est trop tôt aujourd’hui pour arriver à de telles conclusions, d’autant que la durée de validité de la licence limitera finalement un tel impact. Cela va dépendre de la stratégie de chaque acteur. Mais, sans aucun doute, l’ensemble des segments sera touché. # Est-ce que le gouvernement vous a facilité les démarches pour lancer des unités de production ? La démarche voulue par le gouvernement de motiver l’investissement industriel est louable, voire salutaire pour les générations futures. Notre ambition est de jouer un rôle actif dans la création de valeur pour notre pays. Le gouvernement est à l’écoute et les différents textes votés démontrent la forte volonté d’inscrire par la loi la pérennité de l’investissement industriel. En ce sens, nous avons aujourd’hui de nombreux atouts. Une communication plus étroite avec les pouvoirs publics doit nous permettre d’aller encore plus loin et de s’assurer des effets tellement bénéfiques de l’action du gouvernement. # Certains concessionnaires ont annoncé des recours pour contester la décision ; pour quelles raisons ? La répartition annoncée par le Comité interministériel devait prendre en compte des critères objectifs. Notamment l’historique des flux, la contribution au budget de l’Etat, l’investissement et la création d’emplois. L’absence de détails sur la méthode de calcul ne nous permet pas de nous assurer d’un traitement en toute transparence et en toute équité. Nous pouvons par ailleurs noter que Sefiane Hasnaoui Bouzid Ichalalene T @MassimoAmazigh Agé de 42 ans, Sefiane Hasnaoui est né à Alger. Diplômé en économie. MBA en marketing, il a travaillé chez General Motors et Coca-Cola avant de rejoindre le groupe Hasnaoui comme viceprésident. Il est aussi président de l’Association des concessionnaires automobiles AC2A et membre exécutif du FCE. deux des plus grands contributeurs en termes de taxes ont été particulièrement lésés. Il ne peut s’agir d’erreurs de calcul. La nécessité de communication avec les professionnels par les pouvoirs publics devient de plus en plus importante, a fortiori dans un environnement fragile où les efforts de tous doivent être consentis dans l’intérêt général. contrechamp El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 ME SALAH DABOUZ*. Président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme Début avril, Yacine, 29 ans, est décédé dans la prison de Laghouat. La famille exige «des explications sur le décès de son enfant». El Watan Week-end a collecté d’autres témoignages sur les conditions de détention à Gouatine et ailleurs. 6 “ Il n’y a en réalité ni modernisation ni amélioration des prisons # L’Etat se félicite aujourd’hui de la réussite de son projet de réforme du secteur pénitentiaire engagé depuis octobre 2009. Qu’en pensez-vous ? Il est vrai que l’Etat a construit de nouvelles prisons depuis quelques années, mais elles sont loin de répondre aux normes internationales comme le dit le ministre de la Justice. Nous suivons depuis un moment les détenus de deux prisons différentes, El Menia, nouvellement construite, et Ghardaïa, la plus ancienne de la wilaya, où nous avons relevé plusieurs atteintes aux droits des prisonniers. # De quelles atteintes parlez-vous ? La prison Ghardaïa est tellement surchargée qu’elle est devenue insupportable pour les détenus. Plusieurs d’entre eux dorment par terre. Certains ne partagent qu’un carrelage et demi par personne. Les prisonniers mangent et font leur toilette sur place. Les non fumeurs sont devenus des fumeurs passifs. Pire, nous avons été informés par les prisonniers de l’existence d’une pratique sexuelle grave. Du côté d’El Menia, nous trouvons beaucoup de difficultés à communiquer avec les détenus. Ils nous font attendre parfois plus d’une heure, sous prétexte que les détenus sont logés loin des salles d’avocats. Sur 15 détenus que j’ai rencontrés la semaine dernière, 14 étaient malades. Cette prison ne dispose que d’un dentiste. Les détenus qui ont subi des opérations chirurgicales n’ont même pas bénéficié d’une convalescence, comme c’était cas de Nacer Mohammed, qui a subi deux opérations avant son arrestation, dont l’une à cœur ouvert. Il risque aujourd’hui des complications très graves. Bref, nous risquons de connaître d’autres victimes comme ce fut le cas de Afari Baouchiet de Aïssa Bencheikh, abandonnés en prison sans couverture médicale, jusqu’à leur mort. # Les prisonniers disent que l’administration ne les tient pas au courant de leurs droits. C’est exactement ce que me disent les prisonniers. Selon eux, l’administration ne leur explique pas leurs droits. Celle d’El Menia exige aux prisonniers de ne recevoir que des vêtements neufs. Sur quelle base a-telle pris cette décision ? Que font les pauvres dans ce cas ? Il faut savoir aussi qu’il est interdit aux avocats de rendre visite aux détenus pendant les week-ends. J’ai moimême souffert de cette mesure à Ghardaïa et El Menia. J’ai rencontré le directeur de cette prison qui a justifié sa décision par le règlement intérieur qu’il ne m’a jamais montré. Une consoeur a été même empêchée de rendre visite à Kamel Eddine Fekhar pendant le week-end. Tout cela démontre qu’il n’y en réalité ni modernisation ni amélioration des prisons. Bien au contraire, il y a détérioration des conditions de détention qui sont devenues inhumaines dans certains cas. La violation des lois commence par les juges d’instruction et les chambres d’accusation qui continuent à abuser de leur pouvoir en portant ainsi atteinte aux droits humains. *Après être intervenu dans un débat l’opposant à un député FLN, à Echourouk TV, Me Dabouz, qui avait évoqué l’existence d’abus sexuels entre détenus dans les prisons algériennes, a été convoqué mercredi pour être entendu par la police de Ghardaïa. «L’officier qui m’avait appelé par téléphone m’a fait comprendre que c’est la prison de Ghardaïa qui a déposé plainte contre moi pour les propos que j’ai tenus dans cette émission», explique Me Dabouz, joint par téléphone. L’affaire est toujours en cours. LAGHOUAT Dans l’enfer de la prison de Gouatine durant six mois. Dans leurs déclarations faites à El Watan Week-end, Belkacem Khencha et ses compagnons ont dépeint «Je demande l’ouverture d’une enquête un tableau noir des conditions de détention sur le juge qui a condamné ‘’injustement’’ à l’intérieur de Gouatine : «Les gardiens mes deux enfants, Mohamed et Yacine, à s’en prenaient à ceux qui se bagarraient dix ans de prison ferme, et sur les raisons ou qui réclamaient l’amélioration de qui ont causé le décès de mon fils Yacine, leurs conditions de détention. Ils tiennent mort d’‘‘asphyxie’’, début avril, dans sa le prisonnier, la tête suspendue, du bout cellule à Laghouat.» Brahim Rougab, 77 des pieds par une ceinture. Au moment ans, père de Mohamed (45 ans) et Yacine MORT DE CHAGRIN où les uns le coincent par les épaules, les (29 ans), détenus depuis septembre dernier Asphyxié vers 23h, à l’intérieur de sa cellule, autres le frappent sur le plat des pieds dans la prison de Gouatine à Laghouat, ne le 5 avril dernier, selon le témoignage de son pour ne laisser aucune trace. C’était leur vit plus. Alors que Mohamed, père de trois frère Mohamed. De formation topographe, façon de punir. J’ai eu des témoignages enfants, purge encore sa peine depuis plus Yacine adhérait à la Fédération algérienne de gens qui se sont fait mennotter pour se de sept mois, la vie de son frère Yacine s’est des sports mécaniques (FASM) et était connu voir gifler par les gardiens à tour de rôle.» «brutalement arrêtée» la nuit du 5 avril pour être un amoureux des rallyes et des Ce témoignage a valu à Khencha une «sans que l’établissement pénitentiaire motos. L’année dernière, en février, il a été autre poursuite judiciaire pour «outrage n’ait pris la peine d’expliquer à sa famille même sacré vice-champion du rallye organisé à corps constitué». Alors que son avocat, les raisons qui ont conduit à sa mort», à Hassi Messaoud. «Les compagnons de Me Noureddine Ahmine, avait défendu révèle à El Watan Week-end leur père Yacine ont raconté à Mohamed que le non-fondement de l’accusation par le Brahim, ancien sergent de l’ALN son frère se trouvait dans un état simple fait que ni les gardiens de prison ni et ancien compagnon du chef normal après avoir fini sa prière. même les responsables de l’établissement 81 historique de la Wilaya VI, le Selon eux, il avait assisté à ne représentent aux yeux de la loi un établissements colonel Mohamed Chaabani, une partie de dominos avant corps constitué, Khencha a quand même pénitentiaires rencontré chez lui, au sud de d’aller s’allonger sur son lit, été condamné, en février dernier, à payer, sont en cours de la ville de Laghouat. Détenus raconte El Hadja, qui reprend 100 000 DA d’amende. Yacine Abdelali réalisation dont 5 depuis le 20 septembre le témoignage de Mohamed. livre un autre témoignage : «Les droits centres pour suite à une altercation avec Tout d’un coup, ses amis ont vu des prisonniers sont bafoués. Ils mettent mineurs. les membres d’une autre qu’il était pris d’un malaise et parfois des moins jeunes avec des adultes famille avec laquelle ils sont ont couru pour l’aider. Comme ils et des fous avec des prisonniers sains en conflit depuis plusieurs années le font dans chaque cas similaire, les d’esprit. Il faut revoir toute l’organisation au sujet de la propriété d’un terrain prisonniers n’ont pas arrêté de taper sur et arrêter la hogra à l’intérieur des prisons de 6 ha, les deux frères ont été poursuivis leurs portes afin d’interpeller les gardiens. algériennes. Ces dernières sont faites pour «tentative de meurtre» et condamnés Ces derniers ont tardé. Yacine a fini par rendre pour éduquer les gens et non pour en faire à «10 ans de prison ferme». Chacun a l’âme avant l’arrivée des secours.» Le décès des récidivistes après leur libération.» aussi été sommé de payer «une amende de de Yacine a compliqué davantage la situation Abdelkader revient sur les conditions de 200 000 DA». Une décision que «rejette» la de la famille Rougab. Sa mère qui pleure détention de son frère Mohamed : «On famille Rougab qui considère que ses deux encore son fils rejette toute la responsabilité ne nous permet pas de discuter librement enfants «n’ont commis aucun crime pour se sur la justice et explique sa mort par la avec Mohamed. Il est très rare que l’on voir infliger une telle sentence». «Mohamed «détérioration de son état psychologique à nous accorde le parloir rapproché, qui et Yacine ont été tabassés par 14 personnes l’intérieur de la prison». «Yacine est mort de n’a de sens que le nom. En Algérie, cela et se sont défendus comme ils pouvaient», chagrin. Il n’a pas accepté son jugement, qui veut dire : faire la bise au prisonnier et justifie Brahim. a affecté son état psychologique. Mohamed c’est tout. Ils nous interdisent tout contact l’est aussi aujourd’hui. Il nous a paru très avec lui. Sinon, on ne peut discuter avec INFLUENCÉS pensif et enragé la dernière fois que nous lui qu’en présence d’un gardien, par Pour se faire entendre, la famille Rougab l’avons vu», confie-t-elle en s’inquiétant pour téléphone et derrière une vitre. La a organisé, au mois d’avril, deux le sort de son fils. El Watan Week-end conversation est mise sur écoute, rassemblements, devant le chef-lieu de a rencontré un ancien prisonnier ce qui empêche le détenu 800 wilaya et le palais de justice de Laghouat. de Gouatine, Yacine Abdelali, de tout dire», explique places sont En vain. «La gendarmerie a voulu me ancien chef de sécurité de la Abdelkader. poursuivre en justice, mais a fini par y cour de Laghouat, ancien prévues dans ANIMAUX renoncer par manque flagrant de preuves», président de l’Association l’école nationale de confie Brahim. Dans le salon de leur de défense des droits des l’administration A en croire les demeure, dans ce quartier populaire de prisonniers qu’il a fondée pénitentiaire en témoignages, ce qui se Laghouat, Brahim regrette son ignorance après sa sortie de prison, à construction à passe dans les prisons du fonctionnement de la justice. C’est qui la justice reprochait le Koléa algériennes dépasse parfois ce qui l’a empêché, selon lui, d’anticiper non-paiement de ses allocations l’imagination. D’anciens cette situation, contrairement à sa femme familiales. Il témoigne : «J’ai prisonniers, rencontrés par El El Hadja, 67 ans, qui, depuis cette affaire, rencontré beaucoup de gens condamnés à Watan Week-end, font des révélations est devenue une «connaisseuse» des lois tort, dont les jugements doivent être revus. La d’un autre genre : «On trouve de tout à et des procédures juridiques, comme le prison est plus difficile à supporter pour ceux l’intérieur : drogue, mafia et des détenus lui rappelle leur autre fils, Abdelkader, qui pensent être innocents. Etre condamné à abusés sexuellement. Certains prisonniers 36 ans. «La Constitution algérienne 10 ans de prison et se retrouver à Gouatine, condamnés à plusieurs années finissent garantit l’indépendance de la justice. Le c’est juste l’enfer.» par s’en prendre à d’autres, surtout les plus juge d’instruction et le procureur de la jeunes, pour assouvir leur appétit sexuel. République nous ont pourtant rassurés sur CHÔMEURS On ne peut patienter quand on dépasse le non-fondement des accusations infligées Pour rappel, c’est dans cette prison que les quelques mois dans un tel monde barbare. à mes deux enfants. Alors, pourquoi ont-ils chômeurs de Laghouat dont le président actuel Là-bas, c’est la jungle, assurent-ils. Les été condamnés malgré ça ? La justice a-t- de la Ligue algérienne pour la défense du droit cellules se ferment vers 17h. A partir de elle été influencée ?», s’interroge-t-elle. Le au travail, Belkacem Khencha, a été incarcéré cette heure, ce sont les prisonniers qui Méziane Abane T [email protected] 6 avril dernier, des amis de Yacine débarquent très tôt chez les Rougab et demandent à voir le père. «Ce sont ses amis du rallye qui sont venus me voir pour m’informer que Yacine, hospitalisé au centre-ville, était gravement malade, se rappelle Brahim. Je ne vous cache pas que j’ai su, dès que je les ai vus tous réunis devant chez moi, que Yacine était décédé.» Relire l’interview de Belkacem Khencha : www.elwatan.com/actualite/la-justice-et-laD direction-de-la-prison-ont-exerce-des-pressions-terribles-sur-nous-11-09-2015-303208_109.php contrechamp 7 PHOTOS : EL WATAN WEEK-END El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 font régner la loi. On utilise les bouteilles de chaque trois mois afin de s’enquérir de la plastique pour prendre du café. Les cellules situation des prisons et des conditions de puent et beaucoup dorment par terre. détention, ne vient jamais. Pour résumer, Certains, dont les familles habitent loin ou cette prison doit être fermée.» Afin de qui ne reçoivent pas de visite, vendent leurs rencontrer son directeur pour en savoir vêtements pour s’acheter des cigarettes, du plus sur les conditions de détention et sur lait ou tout autre chose nécessaire. Bref, je le cas du décès du jeune Yacine, nous nous ne souhaite la prison à personne.» Et ces sommes déplacés à la prison de Gouatine. anciens prisonniers d’ajouter : «Les gardiens de prison ne font aucune différence entre les FACEBOOK détenus. Ils nous considèrent tous comme Sur le trottoir d’en face, un prisonnier en des criminels.» Rencontré à Alger, un tenue orange remplit une brouette de sable gardien de prison qui accepté de répondre à et la transporte à l’intérieur de la prison, nos questions en restant anonyme, réplique : sous la surveillance rapprochée d’un gardien «La pison est un autre monde qu’il ne faut de prison. Derrière une petite ouverture du pas assimiler à celui de l’extérieur. Il est portail d’entrée, un agent nous demande la carte de presse et revient dix minutes vrai que la plupart sont condamnés plus tard. «Le directeur n’est pas pour des petites futilités comme 13 là. Il se trouve actuellement au un bout de cannabis, mais établissements palais de justice, au centrevous avez aussi des criminels pénitentiaires ville», assure-t-il. Pouvons et des bandits qui n’ont nous le rencontrer une autre d’une capacité rien à perdre. Je vous fois ? L’agent répond : «Peut d’accueil de 19 000 assure qu’il est difficile être et peut-être pas !» de les gérer. Raison pour places inclus dans le Sur Facebook, El Hadja, laquelle on se trouve obligé programme avec l’aide d’Abdelkader, d’instaurer une certaine d’urgence de a retrouvé le commentaire discipline et rigueur pour l’Etat d’un habitant de Laghouat où garder l’équilibre. Il y a certains ce dernier mentionne le nom du gardiens qui abusent et c’est une médecin qui avait examiné Yacine à réalité, mais dire que la majorité le fait, c’est juste un mensonge. Dieu seul sait ce l’hôpital, le jour de son décès. «Il s’appelle que nous endurons à l’intérieur.» Yacine Dr Keyass. C’est ce qu’il a écrit», affirmeAbdelali, lui, appelle à la «fermeture» de t-elle. «Les responsables de la prison ont cette prison et demande au ministre de la tenté de convaincre ce médecin d’indiquer Justice d’engager de «véritables réformes» que Yacine est mort à l’hôpital et non en dans le secteur. «C’est un établissement qui prison mais il a refusé de le faire», défend ne convient même pas aux animaux. Il n’y Abdelkader. D’anciens prisonniers du même a pas d’hygiène et la nourriture n’est même établissement où les deux frères étaient pas mangeable, assure-t-il. Les cellules emprisonnés racontent que «Yacine n’est pas sont surpeuplées. De nombreux prisonniers le seul détenu à mourir à Gouatine». «Un dorment par terre, devant les égouts et les autre prisonnier est décédé là-bas l’année toilettes. Les responsables oeuvrent dans dernière. Les responsables ont tenté aussi de l’impunité car ils n’ont de compte à rendre à convaincre le médecin de l’inscrire comme personne. Le wali qui doit leur rendre visite mort à l’hôpital, mais il a refusé, comme ce fut le cas de Yacine. Nous ne nous rappelons pas de son nom. Tout ce que nous savons de lui, c’est qu’il était détenu pour meurtre. On dit qu’il avait assassiné la femme dont il était amoureux quand il avait su qu’elle allait se marier. En prison, il refusait de manger et de boire. Il a fini par mourir car les responsables non rien fait pour le sortir de son état psychologique critique.» Pour s’informer des raisons qui ont conduit à la mort de Yacine, nous nous sommes aussi déplacés à l’hôpital de Laghouat, à la sortie ouest de la ville. Selon les employés, le docteur Keyass est un médecin généraliste qui travaille aux urgences. Aux urgences, on nous explique qu’il n’est pas de service. Trois jours plus tard, entre faux contacts et faux rendez-vous, nous n’avons pas pu le rencontrer. El Hadja, qui ne pense qu’à l’état psychologique de son fils Mohamed et à ses conditions de détention, s’alarme : «Mon fils Mohamed est malade. Nous pensons qu’ils ne le laissent pas sortir se soigner à l’extérieur. Je pense que Mohamed ne nous dit pas tout. Nous avons envoyé une demande au ministre de la Justice et au wali de Laghouat demandant l’annulation de sa condamnation et un nouveau jugement.» Nous avons tenté de joindre le ministère de la Justice, en vain. ■ En haut à gauche : les parents de Yacine et Mohamed ont du mal à se remettre du décès du benjamin. A droite : Belkacem Khencha. En bas à gauche : Abdelkader, le 3e fils de Brahim et El Hadja. Au milieu : Brahim montre une attestation d’ancien moudjahid de l’ALN. A droite : Yacine (sur la moto) avec un ami lors du rallye de Hassi Messaoud. Une journée dans la vie d’un détenu à Gouatine 8h30 Petit déjeûneur servi par les prévôts, des prisonniers promus au rang de chef de cellule. D’autres tâches sont aussi attribuées aux détenus comme le ménage et la cuisine. 9h Les gardes prisonniers comptent d’abord les détenus avant de gagner la cour de 9 m/25 m, avec un toit fermé par un grillage. Un espace cloîtré dans lequel les prisonniers ne sont autorisés qu’à marcher pendant une heure. 10h Les prévôts servent le déjeuner à l’intérieur des cellules. Les prisonniers interrogés racontent que les repas servis ne sont mangeables. 11h Les prisonniers doivent regagner leurs cellules pour déjeuner. 13h Sieste imposée à tout les détenus. 14h30 On sert de la soupe que les prisonniers utilisent pour réchauffer des bouteilles d’eau qu’ils gardent pour le café du soir. Selon les témoignages, la bouillie en question est jetée dans les toilettes. 15h Tout les monde sort dans la cour pour une deuxième fois. 16h30 Les prisonniers regagnent les cellules. 17h Fermeture des cellules. Les prisonniers racontent qu’aucun gardien ne demande si vous êtes malade ou si vous avez besoin d’aide. Pour interpeller les gardiens, il faut que les prisonniers provoquent un tapage général. 8 pétition El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 PÉTITION D’EL KHABAR CRI DES HOMMES LIBRES POUR DÉFENDRE L’ALGÉRIE DES LIBERTÉS Le gouvernement a déclaré, par le biais de son ministre de la Communication, une sale guerre contre le journal El Khabar. A travers El Khabar, c’est une guerre qui est déclarée contre les titres de la presse indépendante, la liberté de la presse et les droits de l’homme en Algérie. Les événements se sont accélérés en moins d’une semaine et le journal El Khabar s’est retrouvé dans une bataille politique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela coïncide avec le 3 mai, Journée internationale de la liberté d’expression, un des principes fondamentaux des droits de l’homme. Un principe qu’El Khabar considère comme référence principale de sa ligne éditoriale de laquelle il n’a pas dévié, quels que soient les circonstances et les chantages. LES SIGNATAIRES Alaa Eddine Ifticen (DG en retraite), Abassa Ali, Abdelaziz Hamadi (Tlemcen), Abdelhak Brerhi (universitaire et exministre), Abdelhakim Chala, Abdelkader Hmida (RCD), Abdellah Mohamed Ali, Abdennour Mohamed, Abdelaziz Hamdi (Tlemcen), Abdelaziz Lebrara (gérant d’entrepriseBatna), Abdelaziz Sassi (chauffeur-N’Gaous-Batna), Abdelhamid Chaïbi (ex-journaliste-Alger), Abdelhamid Cheroune (directeur à la retraite-Biskra), Abdelkader Hmida (RCD-Sidi Bel Abbès), Abdelkader Sebaâ (Khemis MilinaAïn Defla), Abdelkrim Chala, Abdelkrim Merzak (adjoint du P/APC Chorfa- RCD-Bouira), Abdellah Aboubakr (universitaire-Tlemcen), Abdellah Aït Ali Slimane (Aïn El Hammam-Tizi Ouzou), Abdellah Hassas, Abdellah Mohamed Rachidi (prof et journaliste), Abdelmadjid Snaoubar (médecin-Oran), Abderrahmane Bouatli (profAlger), Abderrezak Dourari (professeur/universitaire), Ahcene Boukraâ (retraité-Mila), Ahcene Dhif (responsable de l’Union démocratique et sociale-Skikda), Ahmed Asaad (agent du fisc-USA), Ahmed Hamadi (entrepreneur-Chlef), Ahmed Kessi, Ahmed Smaïl Yasser (étudiant à la Faculté des sciences politiques), Aïssa Felahi (ex-député), Aït Ayder Akli Ouali (élu à la wilaya de Tizi Ouzou), Alaa Eddin Iftissan (directeur général en retraite), Ali Belarbia (Draâ Ben Khadda-Tizi Ouzou), Ali Inouri, Ali Mamay (retraité-Alger), Ali Yedou (journaliste), Ali Zerouki (directeur à la retraiteTizi Ouzou), Aliane Mzayeb (Alger), Alikchi Achref, Alikchi Mohamed, Alikchi Nasreddine, Alioua Othmane (Alger), Alleche Mouloud (Tizi Ouzou), Amar Bensidhoum (militant politique et enseignant au CEM), Amar Chekar (journaliste), Amar Fedjkhi (journaliste à El Watan), Amar Fouchel (Alger), Amar Mehamdi (ex-correspondant, journaliste El Khabar), Amina Barkati (avocate-Béjaïa), Amirouche Bouchra, Amrane Hammiche (architecte), Abdellah Hadraoui (Tiaret), Arezki Bouhemam (conseiller juridique), Ayoun Raja, Belaïd Djadel, Belala, Belhouan Ibrahim, Belkhatir Karim, Bellas Lahcen, Bellehouan Mohamed Cherif, Belmokhtar Karim, Ben Aliouche Ahmed, Ben Chadli Ali, Ben Hamlaoui Zoubir, Ben Kada Mohamed Lamine, Ben Loghame Mokhtar (w. Tlemcen), Ben Turki Saber, Benyoub Djilali (journalise à Liberté), Benamar Megdad (responsable organique au Parti des travailleurs-Mascara), Bentaleb Bassem, Benyoub Djilali (journaliste à Liberté), Bilal Hamza, Billas Lahsen, Bouafia Adlan, Boualem Aïssaoui (Alger), Bouassida Redouan, Boughouat Amal, Bouhnik Ali (inspecteur d’éducation), Bousmar, Bouzid Khaled, Bouzidi Abdelhamid (retraité-Biskra), Brahim Abdessoulaimene (retraité-Oran), Brahim Raya (auteur-Tizi Ouzou), Brihmat Sidali, Chaaben Djebbouri, Chaalal Nasser, Chaban Djebouri, Chaoui Nassereddine, Chaouïb Boudjeryou (commerçant-Mila), Charef Oukacha, Cherif Laïchi (journaliste-Blida), Chial Abdelkrim, Daoud Mohamed, Debah Yacine, Dehimi Mohamed Larbi, Dib Boudjemaa, Dib Nouar, Djaballah Khaled, Djamel Aïrab (commerçantTlemcen), Djamel Kertous, Djamila Belaïd, Djilali Hamami (avocat-Béjaïa), Dr Bensaoula (Annaba), Douamane Saïd (prof universitaire-Tizi Ouzou), Dr Zerrouki Djamel, Elhabib Hadji (w.Naâma), Elhadi Houam (agence immobilière), ElHanafi Ayken, El-Hassan Kitoune, Elwenas Houcin, Fares Mahdi, Farhat Hamadane (gérant-Canada), Farhat Mohand (retraité), Farid Abdeladhim (journaliste à Liberté), Farid Boudrim (Maghnia-Tlemcen), Fatah Harkat (cadre bancaireAlger), Fateh Bensaa (Aïn Mlila-Oum El Bouaghi), Fayçal Djghader (fonctionnaire-Skikda), Feraj Azouz, Ferchichi M’barek, Ferfache Rabah. S (Constantine), Ferhat Hamdan (gérant-Canada), Ferhat Mohand (retraité), Ghawas Ilyas, Grain Zoubir, Hacene Seddiki (retraité), Hachemi Serrir (ingénieur d’énergie), Haddad Ahmed (fonctionnaireBéjaïa), Hakim Messaoudi (journaliste), Hamachi, Hamid Ouamar (Boumerdès), Hamid Tahri (journaliste El Watan), Hamlawi Ismaïl, Hamou Akejtal, Hamza M’barek (Mostaganem), Hocine Hanni (cadre-Alger), Hocine Timerjine, Ibn Abibakr Noureddine (Ghardaïa), Idir Takka (commerçant-Akbou-Béjaïa), Ihadden Djilali (éducationBéjaïa), Kacha Smaïl, Kacimou Yous (ingénieur- Béjaïa), Kahina Mehiou, Kahlouch Lilia, Karim Kachir Ameur (retraité-Tizi Ouzou), Karim Karim, Kastli Mehdi, Kelkoula Samir, Khaled Ikhlef, Khanchoul Houcin, Khelifi Rafik, Khlifa Chiba (retraité-Boumerdès), Laâdjali Aïn Elhayat, Lahcen Ikhlef, Lebaïli Abdessetar, Lounes Ouassa (militant FFS-Azzefoun-Tizi Ouzou), Mouhamdi Si Moukran, Madjid Abbas (entraîneur sportif-Alger), Mahdi Ben Abdelmoumen, Mahfoud Mharka (Ouargla), Makhlouf Ben Hamma (retraité-Béjaïa), Malika Benchebla Harkat (ingénieur en géologie-Alger), Mansour Yahyaoui (Tiaret), Mansouri Belkhacem (instituteur-Tizi Ouzou), Mardji Rachid, M’barak Ferchichi (Alger), Med Merzak, Meghazi Aïssa, Meghlaoui Samah, Mendili Moussa (Alger), Mensouri Belkacem, Merji Rachid (Béjaïa), Mesaad Kouider, Meziane Amlikchi, Meziane Meziane (syndicaliste), Meziani Hassan, Mohamed Aouchet, Mohamed Bousetta (journaliste-Mila), Mohamed Kendira, Mohamed Laridi (Batna), Mohamed Menghouchi, Mohamed Rakeb, Mohamed Saadi (écrivain), Mohamed El Khabar, qui est né dans un climat politique particulier, est l’un des acquis des événements d’Octobre 1988. Il a fait ses premiers pas dans une conjoncture difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrifié leur vie pour la consécration de la démocratie, de la liberté d’opinion, de pensée et d’expression. El Khabar a mené, durant cette période, des batailles contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et à plusieurs occasions contre les autorités publiques (publicité, contrôle et poursuites judiciaires, fermeture de sources d’information et redressements fiscaux). Grâce à son ancrage dans les milieux sociaux, El Khabar a réussi à gagner ces batailles, car son unique appui est le citoyen de l’Algérie profonde. Et personne d’autre. En réponse à cette Seddik Mokrani (journaliste-Mila), Mohamed Sghir Hanssali (employé aux œuvres universitaires-Bordj Bou Arréridj), Mohand Agharmiou (Tizi Ouzou), Mohand Saïd Kabane (technicien de santé-Tizi Ouzou), Mouloud Talbi (Tizi Ouzou), Mourad Chibane (Liberté), Mourad Saadoudi (Alger), Moussa Abdi (député FLN-Chlef), Chabi Abdelhamid, Henni Houcine, Menasser Souhil, Saadoudi Mourad, Mustapha Cherifi (cadre retraité-Air Algérie), Mustapha Talbi (cadre sup-retraité), Mustapha Tamdjirt (militant FFS-Azzefoun-Tizi Ouzou), Nabil Boubkeur (réalisateur de films documentaires-Alger), Nabila Saadoun, Nacereddine Amari (juriste-Blida), Nacira Bekaya (médecin), Nadir Allef (responsable des achats), Nadjiba Abed (ingenieur en Informatique-Batna), Nadjmeddine Bousmina (enseignant retraité-Mila), Nora Laaloui, Ouabed Boubekeur, Ouali Sahir (inspecteur d’assurance), Oualid Gheraïbia (écrivain-Alger), Ouamar Saoudi (secrétaire national au RCD), Ould Abdallah Bouziane (association des retraités de Sonatrach), Rabie Ayat (Annaba), Rachid Hamadou, Rachid Hamou, Rachid Khandoudi, Rachid Khandoudi, Redouane El Aoufi (El Khabar-Alger), Rehab Djamel, Saadi Amoukran Salima, Saadi Youcef, Saâdi Kenza (universitaire, Alger), Saâdi Siham (cadre comptablefinances, Alger), Sadek Yous (pharmacien-Béjaïa), Saghouil Samir, Sahki Attef, Saïd Ladjadj (infirmier-Tizi Ouzou), Saïd Medjour, Saïd Rabia (journaliste à El Watan), Salah Yermech (journaliste, collaborateur d’El Watan-Tizi Ouzou), Salem Moussa (Tamezguida-Médéa), Salim Chabani (Jijel), Salim Hamat (Danemark), Samia Rahem (femme au foyer), Samir Adouane, Samir Hassani (Khemis Miliana-Aïn Defla), Samir Houassine, Seraj Farid, Sid Ahmed Kerzabi (retraitéministère de la Culture), Sid Ali Mihoub (retraité-Sétif), Sidi Ali Chaïbi (journaliste, correspondant-Chlef), Slimane Abourie (industrialiste-Ghardaïa), Slimane Saïdani, Smaïl Kacha, Sofiane Cheroune (biologiste-Biskra), Souhil Mnasser (président d’entreprise), Souissi Nadjib, Tabbiche Noureddine (directeur d’école-Sétif), Takourabt Zohir (Béjaïa), Tighlit Farhat Rabah (étudiant-Tizi Ouzou), Toufik Aalilat (ex-cadre- secteur privé-Béjaïa), Yani Riadh, Youcef Makhlouf (ingénieur à la retraite-Béjaïa), Zahra Djoudi, Zaoui Boucetta (militaire retraité-Souk Ahras), Zerrouki Djamal (Hizb Talaie El houriyat-Mascara), Djilali Sadi (Alger), Ali Ouhida (auteur/inspecteur-Sétif), Mouloud Bedjahel (enseignant-Mila), Omar Naânaâ (pharmacienJijel), Noureddine Baghriche (Constantine), Mebarek Oughlane (retraité/Justice-Aïn El Beida-Oum El Bouaghi), Mohamed Abed (victime Khalifa banque-Alger), Arezki Atik (Djelfa), Mohamed Saoudi (fonctionnaire-Bouira), Ahmed Gasmia (infirmier-M’sila), Mustapha Saâdoune (commerçant-Ghardaïa), Abdeslam Kaci Ouali (commerçant-Aïn El Hammam-Tizi Ouzou), Belkacem Oudihat (retraité Sonatrach-Ouzlaghene-Béjaïa), Ahmed Lamidi (Tissemsilt), Aïssa Ben Sedira (enseignant à la retraite-Sétif), Aboud Amiche (militant Talaie El HouriyetAïn Mlila-Oum El Bouaghi), Kamel Amrane (cadre d’Etat à la retraite-Alger), Youcef Naït Belaïd (Aïn El Hammam-Tizi Ouzou), Hassan Oudahmane (Tizi Ouzou), Abdelmadjid Leghmizi (Jijel), Rabeh Merzougui (citoyen-Guelma), Nouria Allou (Béjaïa), Kamel Oukil (ingénieur en génie civil-Tizi Ouzou), Tahar Djouadi (Tizi Ouzou), Mohamed Arezki Kahia (Beni Douala-Tizi Ouzou), Abdelmalek Mati (Sétif), Fateh Belabed (fonctionnaire-Constantine), Djamel Eddine Aïchour (Lyon-France), Abdelkader Mahyaoui (Sidi Bel Abbès), Mohamed Kekhal (fonctionnaire-Médéa), Abdennour Ben Zina (enseignant-Aïn Defla), Fethi Baba Ahmed (médecin-Oran), Mohamed Zikara (retraité-Alger), Smaïl Adjrad (enseignant universitaire-Béjaïa), Bilel Ben Saïd (Alger), Youcef Boumaâza (Akbou-Béjaïa), Tahar Gueni (Tizi Ouzou), Mohamed Salah Fakhet (retraité SonatrachSkikda), Ahmed Fekhar (Médéa), Abdelkader Benmechta (journaliste à Liberté-Mascara), Ahmed Ziadi (Batna), Zayed Lamara (Adekkar), Mustapha Boudour (Jijel), Ouslimani Zazi (Alger), Salima Saâdi Amokrane (femme au foyerAlger), Saïd Hamouda (citoyen-Jijel), Khaled (Alger), Saïd Tassiga (Tigzirt-Tizi ouou), Elhafid Touahri (entrepreneurBeni Maouche-Béjaïa), Hocine Yousfi (gestionnaire administratif-Hassi Messaoud-Ourgla), Mohamed Younsi (retraité-Chlef), Mohamed El Aïd Amghar (Béjaïa), Mohand Brikh (Béjaïa), Taha Fouad (agent d’entretien et assainissement-Jijel), Abdelouahab Bakhouche (chômeurBabar-Khenchela), Mohamed Kheniou (entrepreneurRouached-Mila), Farouk Kandi (ingénieur d’Etat à la retraite-Djelfa), Yahia Aghouiles (Feraoun-Béjaïa), Fayçal Soltani (retraité de l’armée-Annaba), Ali Nessia (Beni Ourtilene-Sétif), Houcine Rouabah (homme d’affairesBatna), Tahar Mokhtari (ancien juge/avocat-Oueld JellalBiskra), Salah Bounab (citoyen-Alger), Layachi Oulehcen (El Ansor-Oran), Makhlouf Khenien (enseignant secondaireConstantine), Hamid Mameri (ancien journaliste/membre de la Ligue de défense des droits de l’homme-Tipasa), Mériam Hocine (retraité-Alger), Aïssa Fellahi (ex-député/ coordinateur régional de Talaie El Houriyet-Sétif), Madjid Sali (Tizi Ouzou), Mehenni Derroua (retraité-Sidi AïchBéjaïa), Nabil Saker (Taref), Noureddine Hamache (Alger), campagne féroce que mène le ministre de la Communication contre le journal El Khabar, et à travers lui tout journal libre et noble et tout journaliste libre, nous, signataires de cette pétition, exprimons notre refus absolu de la position du ministre de la Communication ou de toute autre partie visant à étrangler ou à tuer toute presse libre. Nous dénonçons avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimons notre refus de toutes les pressions que subit El Khabar. Nous exigeons, également, que cessent tous les harcèlements qui visent la presse et les journalistes. Nous œuvrons à améliorer les acquis de la liberté d’expression et de la presse en Algérie. • Tél : 021 48 47 67- Fax : 021 48 44 26 - [email protected] Mohamed Brahimi (cadre du commerce et de la jeunesse à la retraite-Alger), Belaïd Elhachemi (fonctionnaire à l’université de Bab Ezzouar-Alger), Saïda Ben Amar (femme au foyer-Jijel), Abdelkrim Kebabi (Sidi Okba-Biskra), Achour Mekbel (Alger), Ahcène Louffar (Tizi Ouzou), Samia Khider (employée de banque-Tipasa), Mourad Mokri (militant RCDAkbou-Béjaïa), Ali Abassa (dirigeant au Front national des libertés-Mostaganem), Abderrezak Ouarezki (ingénieurTizi Ouzou), Abdelmalek Hassini (retraité-Constantine), Belkacem Midoun (retraité de l’Education-Tlemcen), Berraki Badache Naïma (diffusion El Khabar-Oran), Bouchefra Amina (diffusion El Khabar-Oran), Mesli khatim (commercial El Khabar-Oran), Bachir Imedjdouben (cadre à la retraite-Alger), Chahrazede Baba Ahmed (avocate-Alger), Amar Hassini (Tizi Ouzou), Farid Kadri (Tizi Ouzou), Salah Hellal (Boumerdès), Chaâbane Hamlat (retraité PTT-Alger), Youcef Saâdi (retraité Sonatrach-Alger), Mebarek Zoubiri (ancien militaire-Alger), Nora Rameche (citoyenne-Skikda), Mustapha Aït Mehdi (chef d’entreprise-Béjaïa), Smaïl Benamara (retraité-Tizi Ouzou), Saïd Kennouche (retraitéBéjaïa), Sid Ahmed Akaba (chef de bureau FNA-Médéa), Mansour Harabi (militant droits de l’homme et militant FNAMédéa), Djamel Lachbi (fonctionnaire-Tizi Ouzou), Abderrezak Maarouf (fonctionnaire-Khenchela), Fateheddine Leghoug (membre du bureau de wilaya Talaie El Houriyet), Houria Zaâbat (membre du comité centralTalaie El Houriyet), Ammar Messous (membre du comité central Talaie El Houriyet), Abdelouahab Kouadri (membre du comité central/critique politique), Ali Litim (membre du comité central Talaie El Houriyet), Messaoud Ben Achour (membre du comité central Talaie El Houriyet), Abdelghani Semmar (coordinateur communal Talaie El Houriyet-Sétif), Elhouas Zerari (coordinateur Talaie El Houriyet- Beni Aziz), Nabil Hachemi (membre APC Talaie El Houriyet-Sétif), Salah Kouachi (membre APC Talaie El houriyet-Eulma), Brahim Kherfia (journaliste/critique sportif), Abdelaziz Hamimed (chercheur-historien et politicien), Samia Ben Kerra (membre APC-Eulma), Abdelkader Atallah (cadre universitaire/critique politique), Fayçal Henchour (avocat), Mantassar Touhami (coordinateur Talaie El Houriyet-Beni Aziz), Nassima Aribi (député et membre du comité central), Mohamed Tahar Belaïb (député et membre du comité central), Hanane Guenoun (membre du comité central Talaie El Houriyet), Nalib Ben Sekka (cinéaste), Mourad Benchikh (auteur et scénariste), Toufik Mezaache (acteur de théâtre), Lamri Kaouane (acteur de théâtre), Fayçal Douak (acteur de théâtre), Zouhir Chaïeb (membre APC Talaie El HouriyetEulma), Abdelmalek Boussahel (acteur de théâtre), Djamel Gherib (journaliste), Hani Mesmoudi (artiste et acteur professionnel), Enouri Rekam, dit Kamatchou (artiste et acteur professionnel), Abdelhamid Chatar (historien), Yahia Reguig (ex-prof d’anglais-Dellys-Boumerdès), Abdeslam Alili (journaliste/enseignant universitaire-M’slia), Younes Sabri (Abadla-Béchar), M. Mohamedi S. Amokrane (comptable-Tizi Ouzou), Mahdi Abdelmoumen (directeur général), Akacha Charef (ancien cadre), Nabila Saïdoune (journaliste à Liberté), Hocine Elouenas (chef bureau El Watan-Batna), Djamila Belaïd, Karim Zerrouki (enseignant), Haroun Moussaï, Lakhdar Bouaziz, Salem Zeniti, Youcef Bournine (retraité), Sadek Youcef (retraité), Mebarka Oukbi (journaliste), Boualem Djedi (retraité), Nadir Bouras, Khelili (retraité), Amine Agoune, Mohamed Mohamedi, Salim Bidi, Abdelaziz Rahmoune (retraité), Mustapha Bouhadef (retraité), Omar Naïri (retraité), Mohamed Nazim Lakhel, Mohamed Taleb (président de parti), Azzedine Zidane, Hakim Amokrane (professeur d’université), Mohamed Soual (moudjahid), Arezki Mokadem, Rabah Hamoudi, Farid Kassehi, Mokrane Zirmi, Nasreddine Amghar (universitaire), Bachir, Djamel Redjimi, Djameleddine Bensaïd, Soufiane Mouffok, Mehdi Chouadra, Yazid Mansouri, Riadh (Jijel), Mohamed Tahar Chalabi, Mohamed Arezki Hemzaoui, Bounadhif Messaoudi (comédien), Hocine Hemzaoui, Lounès Hemzaoui, Saïd Boussehla (militant), Hamid Boudi, Abdelhak Bererhi (universitaire, ancien ministre), Kamel Demdoum (enseignant et écrivain), Hakim Sadji, Mourad Mansour (ancien élu), Zellag Smaïl (fils de chahid), Amar Saïdoun (retraité), Tallal Dhaïf (El Khabar), Zidane Hamani (enseignant de tamazight), Salem Redjradj, Ali Bourayou (cadre supérieur), Amar Baza (cadre à la retraite), Djalal Aarab, Abdelmadjid Bahouh, Khaled Salama, Mustapha Rabhi (retraité), Naïm Hamdouni (militant politique et associatif), Hocine Senouci (retraité), Abdelkader Bendaoud (ancien ministre), Noureddine Benferhat (éditeur à la retraite), Mohamed Bouadda (directeur des travaux généraux), Noureddine Allal (retraité), Rabah Laradji (réalisateur), Larbi Adouan (retraité), Taous Ameyar (chef d’entreprise), Maya Ameyar (chercheure), Lina Benamer (retraitée), Lila Sidi Boumediène (chef d’entreprise), Djillali Bouchentouf, Bouziane Karalout, Mohamed Benmaâmar, Lahcen Adda, Cherifi Adda, Cherif Morsli, Djilali Chamloul, Ameur Amar Seddik, Ameur Amar Abdelhamid, Noureddine Benyamina, Habibi Beldjilali, Amine Touir, Boumediène Amari, Houari Ouis, Boumediène Bassalma, Ghoulam Allah Tartag, Ahmed El Djillali, Hamidou Karaloua, Djilali Djerir, Kheireddine Bouabdallah, Sid Ahmed Karaloua, Rabah Ziad, Larbi Madhmoun, Farid Ahmed Fouatih, Miloud Ameur Benaouda, Moussa Attil, Hamed Khodja Abdelmadjid, Aït El Hadj Nouas, Kaced Fateh, Mohamed Belmaharbat (activiste politique et juridique), Mohaned Moualid (directeur à la retraite), Abdallah Debbouz, Mohamed Khaniou, Bachir Amraoui (correspondant de presse), Yahia Eddine Belhenache (retraité), Benouali Nadia Belhenache (retraitée), Ali Inouri, Siham Boursouti (El Khabar), Boukhalfa Badis, Omar Benmaya, Belkacemi Ahcène, Abdeslam Derdouri (chercheur), Oulaïd Djamel (chauffeur de taxi), Derradji Zohir, Berahi Bouattal, Salim Azira (médecin), Khaled Fares, Karim Amiour, Tachi Hocine, Boukadoum Mohamed, Kamel Nouri (consultant), Mourad Toudjine, Amine Larabi (El Khabar), Bousedra Adel (infirmier), Bellal Farid, Djilali Aliane (photographe), Ali Bourghida, Toufik Djerrouni, Cheroun Hamza (fonctionnaire), Salim Salhi (communicant), Tarek Abdi, Khalfaoui Mohamed (écrivain), Haddad Abdelouahab, Abdelmalek Chadid, Slimane Kadi, Maassem Kheireddine (enseignant et syndicaliste), Taki Eddine Boukliaa (ingénieur et syndicaliste), Djamel Djouaybia (fonctionnaire), Foufou Amar (maître de conférences), Mohamed Mouloudji (Liberté), Wadah Missoum, Lahbib Djaffar, Hafid Kebbach, Mustapha Maddi (maître de conférences), Koussila Tighlit (journaliste), Sobhi Elhayati (retraité), Bouyaâkoub Ali, Baâssou Nadjeh, Benzarouk Ahmed (ingénieur), Hatak Nacer (retraité), Mohamed Benbouzid (enseignant), Boukhmiss Boukarne, Youcef Saadi (retraité), Adib Mohamed Saber (universitaire), Ahmed Maamir, Boulahchich (universitaire), Yazid Ouahib (El Watan), Kaci Djamel (comptable), Youcef Zehir (fonctionnaire), Abdennour Touabi, Toubal Boudjemaâ, Hlilou Ouhcen (universitaire), Ismali Meghazi (retraité), Madani Rabah, H’mida Abdelkader (RCD), Souad Bouchakour (universitaire), Ali Touati, Abdelkader Nourine (El Khabar), Mokhtaria Feghoul, H’mida Bentaleb (Ingénieur), Kahina Hellil (technicien), Redouane Oudjlida, Akli Moussouni (spécialiste en développement), Allak Farid (cadre), Mohamed Bounil (artiste), Yahia Dadi Moussa, Mourad Abrous, Hellal Laïd (avocat), Madani Lakhdar (comptable), Akssour Mouhand (écrivain), Rakiza Mohamed, Youcef Kadir (retraité), Chafik Krani (cadre), Ibrahim Touchiche, Amar Kssioui (Cadre), Abderrahmane Aït Maamer (ingénieur), Toufik Elferihi, Mansour Hamadi (fonctionnaire), Koudjil Bouaissa (journaliste à la retraite), Koudiri Ghania (avocate), Aïcha Benhmida, Hnifi Maamar (taxi), Senoussi Karim (commerçant), Cherchar Ahmed, Merouani Ali (Confédération des chauffeurs de taxi), Hamouche Mohamed (retraité), Boukhlifa Yacine (fonctionnaire), Attar Tahar (vomptable), Antar Maamar (agriculteur), Benhenni Zahra (gonctionnaire), Akroud Arezki (universitaire), Boudrane Mahfoud (gestionnaire), Brahimi Madjid cadre), Boucebta Mohamed (journaliste), Mokrani Mohamed Essadek (journaliste), Bouslima Mohamed Eddine (tetraité), Abdeltif Bessayeh, Samir Merzouki, Ismail Saadaoui, Abdelhafid Khenniche (universitaire), Allili Abdeslem (journaliste et universitaire), Ghellal Rachida (retraitée), Youcef Saadi (retraité), Mahouche Yougurtha (commerçant), Boudjrir Toufik (enseignant), Bouadj El Hachemi (commerçant), Abdelbaki Sellay (journaliste et producteur), Kamel Dahmani (producteur de cinéma), Mohamed Bouchellouh, Ahcène Boukak (fonctionnaire), Abdelouahab Bouras (entrepreneur), Mahmoud Boutrindji (entrepreneur), Youcef Boufagher (ingénieur), Habib Zegad (député), Benkrour Azzedine (enseignant), Ali Boukhlef (El Watan), Bouchareb Fouad (médecin), Khaled Belmaghzoum, Belkacem Aissoune, Amer Ouali, Hocine Aibli, Ahcène Guettaf (El Khabar), Saâd Dziri (fonctionnaire), Noureddine Manouni, Walid Ketfi (fonctionnaire), Chafik Oubadi (militant), Mohamed El Habib Hansal (chauffeur de taxi), Zakaria Mekdad Kherchi (fonctionnaire), Mohamed Ounzadji (retraité), Abdelkader Kouadri (retraité), Abderrezak Mouniri (ancien militaire), Akli Abed, Moussa Medjdoub, Akli Hamadiche, Mohand Touari (commerçant), Sahki Saâd (fonctionnaire), Aïcha Hamza (enseignante en retraite), Mohamed Laali (directeur en retraite), Dalila Kassimi Laâli, Ryma Laâli, Mohamed Nekache, Sadek Temache (animateur en droit), Mohamed Ismaïl (Ligue des droits de l’homme Relizane), Amer Hamouche, Madjid Aït Mohamed (membre fondateur de la Ligue des droits de l’homme), Boubekeur Bouchoucha, Karima Khencer (enseignante), Belkacem Ababsa (enseignant), Samir Boutera, Amer Machiche, Akli Ali (universitaire), Abderrehamne Bouahni, Mohamed Ras El Aïn (avocat), Farès Djameleddine, Kirmissi Kamel (militant), Mohamed Rahim (journaliste), Lazreg Bouhela (journaliste), Noureddine Khiali (journaliste), Kaci Larkache, Ahmed Derhab (retraité), Abdi Noureddine, Lahbib Hadji (poète), Djarir Ziane, Kalthoum Meziane, Boukerdena Soufiane, Taher Boudjemaâ (Liberté), Kechmad Lakhder Djamel (correspondant de presse), Abada Abdenour (ingénieur), Saïd Telili… aujourd'hui 9 El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 Solitude et précarité : le prix pour enquêter sur les Panama Papers en Algérie Lyas Hallas est le seul journaliste algérien dans la boucle du Consortium de journalistes ayant accès aux documents des Panama Papers. Alors qu’il a aussi l’exclusivité pour publier les enquêtes dans son pays, les difficultés qu’il rencontre montrent combien les médias sont pris au piège entre pouvoir et argent. Mélanie Matarese @melalger FINANCE OFFSHORE Alors il se console en pensant à la prestigieuse aventure à laquelle il participe. «On travaille selon des normes internationales», résume-t-il. Le processus : grâce à un moteur de recherche accessible par mot de passe, 14 millions de documents (mails, scans, cartes d’identité) ont été mis à la disposition de 380 journalistes dans PHOTO : H. LYÈS T «L’aventure intellectuelle de la presse, c’est fini». Lyas Hallas tire sur sa cigarette en faisant la moue. Ce n’est pas seulement l’actualité, et en particulier le rachat du Groupe El Khabar par le magnat de l’industrie Issad Rebrab, qui amène le journaliste de 34 ans à une telle conclusion. Mais les difficultés qu’il rencontre pour trouver un support où publier ses enquêtes sur les implications des personnalités algériennes dans le scandale des Panama Papers. Via le Réseau des reporters arabes d’investigation, l’ARIJ, Lyas (aujourd’hui journaliste pour Le Soir d’Algérie, il a également travaillé pour Liberté) est le seul Algérien membre du Consortium international des journalistes d’investigation, l’ICIJ. Cette ONG coordonne les enquêtes internationales sur la corruption, les activités criminelles ou l’évasion fiscale, comme celles de SwissLeaks, ou dernièrement celles des Panama Papers. Paradoxe, ce n’est pas dans un media algérien que Lyas Hallas a publié le résultat de ses investigations mais sur le site français Médiapart. Ses révélations sur Bouchouareb ont d’ailleurs inauguré un partenariat pour de la publication mutuelle de contenus avec Le Desk, le site marocain d’Ali Amar. Sa collaboration avec le site algérien Maghreb Emergent en 2015 à l’occasion de la publication des enquêtes SwissLeaks n’ayant pas duré, il regrette aujourd’hui de devoir publier à l’étranger. «Dans un pays qui met en valeur le nombre de quotidiens (plus de 250 titres, ndlr), c’est triste, ironise-t-il. L’expérience avec le consortium m’a permis de mesurer toute la précarité du métier. Pour être libre, il faudrait être free lance, mais en Algérie, ce statut est aussi une promesse de précarité.» Selon les révélations de Lyas, Abdesselam Bouchouareb, ministre algérien de l’Industrie, a créé en 2015, via une société luxembourgeoise, une coquille offshore pour gérer un compte en Suisse provisionné de 700 000 euros 79 pays. La consigne : respecter l’embargo jusqu’à une date donnée et ne communiquer que par un forum, lui aussi protégé par un mot de passe changé toutes les 30 secondes, et par des mails cryptés. «Pour commencer la recherche, il faut taper un nom. Si le nom figure dans les documents de la base de données, il apparaît. Mais il peut y avoir des milliers d’occurrences. Contrairement à ce que pensent les gens, ce n’est pas parce qu’un nom est référencé que le journaliste tient quelque chose.» Un document n’est que le point de départ d’un travail d’enquête laborieux qui réclame de comprendre comment fonctionnent les règles du offshore dont le principal objectif est de tenir secret le bénéficiaire final de la société. Pour cela, Lyas, licencié en Sciences de l’information et de la communication et titulaire d’un Master de l’Ecole supérieure de journalisme d’Alger, a suivi une formation à Amman en Jordanie sur la finance offshore, et il est aidé par un recherchiste de l’ARIJ qui trie pour lui tous les documents en lien avec l’Algérie, sur lesquels Lyas a l’exclusivité. Ce qui en fait encore beaucoup. «Pour l’enquête sur Bouchouareb, j’avais 13,5 méga octets de documents. Et pour la femme de Chakib Khelil, 150 méga octets. Certaines enquêtes nécessitent beaucoup de temps, d’autres pas trop. Cela dépend de l’accès aux sources. Vérifier un détail peut prendre des semaines. L’article doit ensuite être validé par le consortium, très pointilleux sur certaines règles. Par exemple, nous devons systématiquement chercher à joindre la personne visée pour qu’elle donne sa version des faits.» RÉSEAU INFORMEL Une personne qui, selon les cas et sans vraiment comprendre la force de frappe de l’ICIJ, cherche parfois à faire pression ou à intimider le journaliste. «La situation dans laquelle s’est retrouvé le journaliste Lyas Hallas prouve qu’il est urgent de remettre la question de l’indépendance des médias au cœur du débat, s’inquiète Reporters sans frontières (RSF) à Tunis, contacté par El Watan Week-end. Durant plusieurs années et grâce sa ténacité face à de très nombreuses pressions, la presse algérienne comptait parmi les plus libres dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient. L’avenir de cette presse est aujourd’hui clairement menacé et il est donc essentiel de mobiliser les acteurs de la société civile, de la scène médiatique ainsi que les citoyens pour protéger ce quatrième pouvoir nécessaire et notamment le genre journalistique de l’enquête.» Au micro du Café Presse sur Radio M mercredi dernier, le directeur éditorial du Huffington Post, Saïd Djaffar, allait aussi dans ce sens en commentant l’affaire El Khabar. «Le projet initial des journaux faits par des journalistes est en train d’atteindre ses limites. Ou bien tu es sous la coupe du pouvoir, ou bien tu t’allies à des gens qui sont dans l’argent. Le principe de médias faits par des professionnels, autonomes, sur lequel on a vécu après Octobre 88 arrive à sa fin». Pour Lyas, la solution existe. «Il faudrait que les journalistes de différents titres se constituent en réseau informel, parallèle à leur rédaction. Et selon les informations, s’arrangent pour qu’elles soient publiées dans un media dont les intérêts ne sont pas gênés par la teneur de ces infos.» Les formes nouvelles de journalisme collaboratif à l’image de celui développé pour les Panama Papers montrent que l’idée est réalisable. «Les Panama Papers indiquent une évolution possible dans la manière de travailler au moment ou l’économie des rédactions est sous pression, dans une forme de rédaction ouverte, soulignait aussi Jean-Marie Charon, sociologue, spécialisé dans l’étude des médias et du journalisme, chercheur à l’EHESS, invité de l’émission Secrets des sources, à l’antenne de France Culture. Sachant que l’investigation est traditionnellement dévoreuse de temps et de moyens et que les rédactions n’ont plus ces moyens, l’ICIJ change l’échelle par la vertu de la coopération internationale. Au moment où tout le monde s’interroge sur le poids des concentrations, de l’autocensure dans les médias, la démarche des Panama Papers constitue l’espoir qu’aucun actionnaire ne pourra bloquer le traitement ou la diffusion d’une information le concernant.» ■ UNE SEMAINE DANS LES SCANDALES FINANCIERS Dimanche «Nous craignons que la réputation du pays en soit affectée», a déclaré Milton Henriquez, le ministre de l’Intérieur du Panama, alors que le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) annonce la mise en ligne partielle de documents. Lundi La base de données des Panama Papers, qui contient quelque 214 000 noms d’entreprises et de particuliers, est désormais ouverte au public. Elle lève le voile sur des sociétés-écrans domiciliées dans 21 paradis fiscaux. Mardi La justice luxembourgeoise requiert 18 mois de prison à l’encontre des deux anciens employés français du cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers, PwC, à l’origine des LuxLeaks, ces fuites de 30 000 pages de documents éclairant les pratiques fiscales de multinationales établies au Luxembourg. Ils encourent en théorie jusqu’à 10 ans de prison. Jeudi L’Australian Financial Review révèle que le nom du Premier ministre australien, Malcolm Turnbull, est cité dans les Panama Papers mis en ligne. Problème : il est en campagne pour des législatives anticipées au mois de juillet. 10 monde El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 TURQUIE Le congrès extraordinaire du parti au pouvoir convoqué pour le 22 mai Le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur), au pouvoir en Turquie, tiendra un congrès extraordinaire le 22 mai, lors duquel le Premier ministre, Ahmet Davutoglu, ne sollicitera pas de nouveau mandat, ont rapporté hier les médias turcs. Cette décision a été prise lors d’une réunion spéciale de la direction de l’AKP qui s’est tenue à Ankara au lendemain d’informations sur une rupture consommée entre M. Davutoglu et le président Recep Tayyip Erdogan, selon les chaînes de télévision. IRAK 17 civils tués dans un bombardement US PALESTINE Ban Ki-moon plaide pour un financement durable de l’UNRWA Le secrétaire général de l’ONU, Ban Kimoon, a appelé à un financement durable de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), dont l’assistance est vitale pour les réfugiés palestiniens. «Je vous demande aujourd’hui de faire tout votre possible pour appuyer et soutenir l’UNRWA dans ses activités. Combler le déficit actuel de 81 millions de dollars doit être une priorité pour 2016», a déclaré mercredi M. Ban lors d’une réunion consacrée à cette agence onusienne. Le secrétaire général de l’ONU a rappelé que l’UNRWA et ses 30 000 employés apportent une assistance et des services vitaux à 5,2 millions de réfugiés palestiniens au Moyen-Orient, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux. BANGLADESH Feu vert pour l’exécution du chef du principal parti islamiste La Cour suprême du Bangladesh a confirmé, hier, la condamnation à mort du dirigeant du principal parti islamiste, Motiur Rahman Nizami, pour crimes de guerre, ouvrant la voie à son exécution dans les prochains jours. Nizami, chef du parti Jamaât El Islami, a été condamné pour meurtre, viol et pour la planification des meurtres d’intellectuels pendant la guerre d’indépendance de 1971 au Bangladesh. «Nous sommes satisfaits. Il n’y a plus d’obstacle à son exécution, sauf s’il demande la grâce du Président et que le Président la lui octroie», a dit l’avocat général Mahbubey Alam après la décision de la Cour. Aucun condamné pour crime de guerre n’a été gracié au Bangladesh et Nizami, 73 ans, pourrait être pendu dans les prochains jours. La sécurité a été renforcée à Dacca, capitale déjà sous haute tension après les récents meurtres de militants laïques, d’intellectuels et de membres de minorités religieuses qui pourraient avoir été perpétrés par des islamistes. TUNISIE Ouverture de la 34e session du Conseil des ministres des AE de l’UMA Les travaux de la 34e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe (UMA), à laquelle l’Algérie est représentée par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, ont débuté hier à Tunis. Les ministres des AE de l’UMA évoqueront lors de cette session les questions arabes, internationales et régionales ainsi que la coopération entre l’UMA et les ensembles régionaux et internationaux. Les participants examineront aussi la situation dans les pays du Sahel et la coopération sécuritaire entre les pays de l’Union. PHOTO : D. R. Au moins 17 civils ont été tués, hier, dans un bombardement américain à Tal Afar, ville du nord de l’Irak, ont rapporté des médias. Parmi les victimes, figurent 12 enfants et trois femmes. Le gouvernement irakien n’a pas encore fourni d’information officielle. Les autorités irakiennes ne savent pas si les civils ont été ciblés «par erreur» par les EtatsUnis, qui dirigent la coalition internationale afin de bombarder les positions importantes du groupe terroriste autoproclamé Etat islamique en Irak. FRANCE Plusieurs milliers de manifestants ont inondé hier les rues parisiennes et dans toute la France pour dénoncer le projet Loi Travail. A Paris, la manifestation a conduit vers des affrontements, où des jeunes cagoulés ont jeté des projectiles contre la police puis contre les protestataires. BRÉSIL Dilma Rousseff écartée du pouvoir Accusée d’avoir maquillé des comptes publics, la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a cédé hier le pouvoir à son vice-président Michel Temer, après avoir été destituée par le Sénat. Deux tiers des voix, soit 55 sur 81 ont voté pour son départ à l’issue de son procès pour «crime de responsabilité». Hier dans la matinée, la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a passé ses dernières heures au pouvoir et été suspendue de ses fonctions par le Sénat. Plus tard dans la journée, le vice-président Michel Temer lui a succédé, ce qu’elle accuse de «coup d’Etat» institutionnel. Sur 81 sénateurs, 55 ont voté l’ouverture formelle d’un procès en destitution de l’impopulaire dirigeante de gauche, accusée d’avoir maquillé des comptes publics, au terme d’une session historique entamée mercredi matin. Seuls 22 sénateurs s’y sont opposés. En pleine tourmente, le géant émergent d’Amérique latine pourrait tourner ainsi la page de 13 ans de gouvernements du Parti des travailleurs (PT), ouverte en 2003 par l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, qui a présidé au boom socioéconomique brésilien des années 2000. Dilma Rousseff, 68 ans, est par conséquent automatiquement écartée de la Présidence pendant un délai maximum de 180 jours, dans l’attente du jugement final des sénateurs, où un vote des deux tiers, déjà dépassé hier, sera requis pour prononcer la destitution. L’opposition de droite accuse la Présidente d’avoir dissimulé l’ampleur des déficits publics pour se faire réélire en 2014 ainsi qu’en 2015, via des tours de passe-passe budgétaires. Elle lui reproche aussi d’avoir décrété des dizaines de milliards de dépenses sans l’aval du Parlement. En réponse, Rousseff affirme que tous ses prédécesseurs ont eu recours à cette pratique sans avoir jamais été inquiétés. Elle se dit victime d’un «coup d’Etat» institutionnel ourdi par Michel Temer, qui a précipité sa chute en poussant, fin mars, sa formation, le PMDB, à claquer la porte de sa majorité. La sénatrice Gleisi Hoffmann du Parti des travailleurs, ancienne chef de cabinet de Dilma Rousseff, a dénoncé «une sanction disproportionnée». «C’est comme si on voulait sanctionner par la peine de mort une infraction au code de la route», a-telle déclaré. Aecio Neves, un des leaders de l’opposition à Mme Rousseff et candidat malheureux au second tour de la présidentielle en 2014, a estimé que le vote des deux tiers déjà atteint représente «un signal positif pour le nouveau gouvernement, qui prend ses fonctions avec la perspective qu’il ne sera pas seulement un gouvernement temporaire mais qu’il devra conclure le mandat de la Présidente». «L’impeachment est un remède amer mais nécessaire», a jugé pour sa part le sénateur José Serra. L’exprésident destitué, Fernando Collor de Mello, a quant à lui voté pour la destitution de la Présidente. «L’histoire m’a réservé ce moment», a déclaré le sénateur qui avait enduré une procédure de destitution au début des années 1990. COCKTAIL EXPLOSIF Ce dernier avait démissionné de ses fonctions de président de la République brésilienne juste avant que le Sénat ne prononce sa destitution en 1992 pour des faits de corruption et le prive de droits politiques pendant huit ans. L’exprésidente Rousseff a été remplacée dans la journée par son vice-président Michel Temer, 75 ans, en attendant le jugement final des sénateurs d’ici un maximum de six mois. Ex-allié, il est devenu un adversaire résolu de la Présidente fin mars, lorsque son parti, la puissante formation centriste du PMDB, avait quitté la coalition gouvernementale dominée par le Parti des travailleurs (PT, gauche), au pouvoir sous les présidences de Luiz Inacio Lula da Silva, puis de Dilma Rousseff. Le futur président en exercice devait s’adresser hier à la nation depuis la Présidence, accompagné de son futur ministre des Finances, Henrique Mereilles, selon le site d’information UOL. Homme d’appareil sans charisme, Michel Temer est tout aussi impopulaire que Dilma Rousseff. Une majorité de Brésiliens souhaitent son départ et des élections anticipées, non prévues par la Constitution. Le vote final des sénateurs pourrait intervenir en septembre, après les Jeux olympiques de Rio de Janeiro (5-21 août) et les élections municipales d’octobre. De l’avis des analystes, les chances de Mme Rousseff d’échapper à la destitution sont désormais très minces. Le tout aussi impopulaire Michel Temer, crédité à peine 1% à 2% d’intentions de vote en cas d’élection, va donc probablement diriger le Brésil jusqu’à la fin du mandat en 2018. Il va hériter du cocktail explosif qui a conduit droit dans le mur Mme Rousseff : la pire récession depuis les années 1930 et l’énorme scandale de corruption Petrobras, aux développements judiciaires imprévisibles, qui éclabousse son propre parti au plus haut niveau. Il pourra compter dans un premier temps sur le soutien des milieux d’affaires qui espèrent un choc de confiance, et sur celui, prudent, des partis de droite qui ont œuvré à la destitution de Dilma Rousseff. Michel Temer prépare un paquet de mesures libérales et par nature impopulaires qui pourraient jeter les syndicats dans la rue : ajustement budgétaire sévère, réforme du système déficitaire des retraites et de la législation du travail. Il «va hériter en grande partie de l’insatisfaction des Brésiliens contre la politique traditionnelle qu’il incarne», souligne Thiago Bottino, analyste à la Fondation Getulio Vargas. ■ Avec Agences Vendredi 13 mai 2016 LES AURÈS EN PHOTOS. L’Association des Amis de Medghacen inaugure, samedi 14 ,l’exposition «Aurès, patrimoine, mémoire et résistance». A 14h : troupes folkloriques et baroudeurs. A 16h : présentation par le photographe Kays Djilali et les auteurs Rachid Mokhtari, Azeddine Guerfi et les personnalités ayant participé à l’exposition. A la galerie Baya, au palais de culture Moufdi Zakaria à Alger. UNE EXPO-VENTE 100% ARTISANAT. Calligraphie, NASSERA BENSEDDIK RACONTE L’ALGÉRIE ROMAINE. «L’Algérie était romaine, un peu, beaucoup». Essor urbain, prospérité économique, culture gréco-romaine, fusion des dieux africains et romains… L’historienne Nassera Benseddik anime une conférence sur l’Algérie pendant la période romaine. Samedi 14 à 14h. Au palais de la culture Moufdi Zakaria à Alger. PHOTOS : D. R. PHOTO : KAYS DJILALI pâtisserie, décoration florale, bijoux, peinture sur soie… 2e édition de l’art et la matière, expo-vente d’artistes et artisans de la nouvelle génération. Avec des ateliers de dessin pour les enfants, des projections de dessins animés, du modelage d’argile, des jeux… A l’Event Space (exDjezzy club), Sidi Fredj. Expos El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 ARTS PLASTIQUES. Alger. Jusqu’au 13 mai. Exposition de l’artiste Djahida Houadef. A la galerie Ezzoua’Art. Au centre commercial & de loisirs de Bab Ezzouar. PEINTURE. Alger. Jusqu’au 13 mai. Exposition de l’artiste Farid Harcha. A la galerie d’art Asselah Hocine. PHOTOS. Alger. Vernissage samedi 14 à 14h30. "Aurès, patrimoine, mémoire et résistance". Oganisée par l'Association des Amis de Medghacen. PEINTURE. Alger. Jusqu’au 17 mai. Exposition de l’artiste Taieb Benabbas Bakhti. A la galerie Aïcha Haddad. 84, rue Didouche Mourad. PHOTOS. Djelfa. Jusqu’au 18 mai. «Les photos des sites historiques et culturels». Maison de la culture Ibn Rochd. PHOTOS. Tipasa. Jusqu’au 18. Exposition «Fantasia : culture et traditions» de Naïm Charef et Nacer Ouadahi. Au complexe culturel Abdewahab Salim, Chenoua. PEINTURE. Alger. Jusqu’au 31 mai. Exposition «Haïk vibes : amour, mystère et féminité» de l’artiste peintre Alexandra Naïm Charef (Tipasa) Gillet. Le vernissage aura lieu aujourd’hui à partir de 16h. A la galerie Sirius. 139, Bd Krim Belkacem, Télemly. PATRIMOINE. Constantine. Jusqu’au 18 mai. «El Haïk, identité algérienne au féminin». Au Musée national du Bardo, palais Ahmed Bey. PATRIMOINE. In Salah. Jusqu’au 18 mai. «Les richesses du parc culturel de l’Ahaggar, géologiques, archéologiques, traditionnelles». A l’Office national du parc culturel de l’Ahaggar. PATRIMOINE. Médéa. Jusqu'au 18 mai. «Le patrimoine culturel de la wilaya de Médéa». Maison de la culture Hassan El Hassani. PHOTOS. Bordj Bou Arréridj. Jusqu’au 18 mai. «Les photos du patrimoine archéologique et historique. Musée Bordj El Mokrani. PATRIMOINE. Boumerdès. Jusqu’au 18 mai. «Le patrimoine culturel matériel et immatériel». Maison de la culture Rachid Mimouni. PHOTOS. Khenchela. Jusqu’au 18 mai. «Les anciennes photographies de la ville de Khenchela et les habitants des Aurès». Maison de la culture. PATRIMOINE. El Oued. Jusqu’au 18 mai. «Les métiers traditionnels» et «Le patrimoine culturel mobilier de la région d’El Oued». Maison de la culture Mohamed El Amine El Amoudi. ARTS. Aïn Sefra. Jusqu’au 18 mai. «Les ksour et les gravures rupestres de la wilaya». Au centre culturel. ARCHÉOLOGIE. M’sila. Jusqu’au 18 mai. «Les sites archéologiques de la Kalaâ des Béni Hammad». Maison de la culture. PEINTURE. Tlemcen. Jusqu’au 18 mai. Exposition des toiles de Ahmed Mebarki et Abdelkrim Belahrazem. Au Musée national d’art et d’histoire. PHOTOS. Alger. Jusqu’au 21 mai. 3e édition de l’exposition collective indépendante Picturie Générale. Cette exposition audacieuse, conçue par un rassemblement d’artistes et d’acteurs de la scène artistique actuelle, présentera les œuvres de 23 artistes algériens (locaux et issus de la diaspora). Au programme, trois activités ouvertes au public. Il y aura notamment une rencontre avec les Picturien(ne) s, et une table ronde sur le thème : «La réhabilitation et la reconversion des friches urbaines en lieu culturel à usage mixte en Algérie». Au marché Volta. ARTS. Alger. Alexandra Gillet (Alger) Jusqu’au 5 juin. Exposition «Tropique du cancer» de photographies et œuvres algériens et étrangères, mémorisant les moments forts des relations entre l’Algérie et Cuba. Au Musée du Bardo. 3, rue Franklin Roosevelt. Tél. : 021.647.641. PHOTOS. Alger. Jusqu’au 11 juin. «Constantine regards croisés». Au Bastion 23. PRÉHISTOIRE. Alger. Jusqu’à la fin de l’année. L’Algérie dans la préhistoire. Recherches et découvertes récentes. Réalisée en partenariat avec le laboratoire de préhistoire de l’Institut d’archéologie de l’université d’Alger, l’exposition «L’Algérie dans la préhistoire» se propose de mettre à la disposition du public les moyens de découvrir et de comprendre les résultats des recherches menées par nos scientifiques sur ce pan éloigné du passé. Au Musée national du Bardo. 3, rue Franklin Roosevelt, Tél. : 021.747.641. VENDREDI 13 MUSIQUE ALGER. A 19h. Festival européen. Concert jazz avec Mikaela Rabitsh et Robert Pawlik. Salle Ibn Khaldoun. 12, rue Docteur Saâdane. CONFÉRENCE TLEMCEN. 9h. Jusqu’au 17 mai. «Le patrimoine culturel immatériel arabe, réalité et perspective». Au palais de la culture Abdelkrim Dali. SKIKDA. «Patrimoine culturel maritime». Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture Mohamed Serradj. EL OUED. «Le patrimoine culturel, valeur économique». Jusqu’au 18 mai. A la Maison de la culture. DANSE KOUBA. A 21h45. Soirée Kizomba sensuel. Initiation à la danse gratuite en début de soirée. Avec aussi salsa, bachata, chacha… A la Marjolaine, 2, rue des Frères Ferroum. THÉÂTRE ALGER. A 16h. «Un ennemi du peuple». Au théâtre national. Square Port-Saïd. ORAN. A 17h. Carte postale. Au théâtre régional. Place du 1er Novembre 1954. Tél. : 041.397.089. LOISIRS BOUMERDÈS. Atelier pédagogique sur l’importance de la préservation du patrimoine culturel. Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture Rachid Mimouni. ORAN. Atelier sur la restauration, la conservation et l’emballage des œuvres d’art et atelier sur la céramique et la mosaïque. Jusqu’au 18 mai. A la médiathèque. ORAN. Expo-vente de produits artisanaux. Au musée Ahmed Zabana. OULED FAYET. De 10h à 18h. Le salon du printemps. Expovente plantes, fleurs, oiseaux, artisans… organisée par le Fayet Club. Tél. : 0770.91.23.38 ou 0542.778.057. TIZI OUZOU. De 13h à 16h. Gala de solidarité organisé par l’Association pour l’insertion et la communication des handicapés moteurs de la wilaya. A la maison de la culture Mouloud Mammeri, avenue Houari Boumdiène. Tél : 026.129.080. SAMEDI 14 MUSIQUE ALGER. A 19h. Festival européen. Concert. Les chefs-d’œuvre de la musique de chambre Romanian Trio (musique classique). Salle Ibn Zeydoun. Boulevard Khelifa Oulmane, Riad El Feth. ALGER. A 14h. Présélections au concours de slam organisé par la Radio algérienne et l’Institut français et Bank ABC. Le lauréat sera qualifié pour le championnat francophone de slam du Mans et son séjour sera pris en charge. Durée minimum du texte : 3,24 mn, déclamé sans musique. S’inscrire à [email protected] en précisant dans quelle ville vous souhaitez participer. A l’auditorium de la Radio algérienne. ANNABA. A 19h. Festival européen. Concert jazz avec Mikaela Rabitsh et Robert Pawlik. Au théâtre régional. 1, place Tarek Ibn Ziad. Tél. : 038.863.817. ORAN. A 19h. Concert animé par les Jaristes. Au théâtre régional. Place du 1er Novembre 1954. Tél. : 041.397.089. CONFÉRENCE ALGER. De 10h à 12h. «Politique de la ville durable en Algérie», par Ewa Azzag. La ville, accusée de tous les maux, mais aussi encensée pour sa capacité de porter le développement socioéconomique, culturel, scientifique et technologique, est en Algérie un sujet particulièrement controversé. Tout le monde connaît ses vertus ou critique ses faiblesses, mais peu semblent reconnaître son caractère d’enjeu civilisationnel, digne d’une attention particulière. Depuis l’indépendance, plusieurs périodes se sont succédé qui voyaient la ville tantôt émerger, tantôt s’effacer de la scène politique nationale, toujours sous la pression du seul enjeu qui vaille apparemment, même aujourd’hui – celui de satisfaction des besoins en logements. Au Centre d’études diocésain, Les Glycines, 5, chemin Slimane Hocine. Tél. : 021.239.485. TLEMCEN. 9h. Jusqu’au 17 mai. «Le patrimoine culturel immatériel arabe, réalité et perspective». Au palais de la culture Abdelkrim Dali. SKIKDA. «Patrimoine culturel maritime». Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture Mohamed-Serradj. EL OUED. «Le patrimoine culturel, valeur économique». Jusqu’au 18 mai. A la Maison de la culture. LOISIRS ALGER. A 20h. Alger Fashion show. Gala avec défilé couture et shows artistiques. Dîner gastronomique. Nœud de papillon pour les hommes. Sous le chapiteau de l’hôtel Hilton. Contact : algerfashionshow@ hotmail.com. ALGER. De 10h à 18h30. Spring shop for her. Expo- vente vêtements, cosmétiques, gâteaux, produits de beauté, etc., Salle à côté de l’hôtel Régina, près de la GrandePoste. ALGER. A 14h. Project X. Avec Deejay’s, R-One, Sebaa. Infoline : 0559.43.00.50. Au Crystal Lounge, Hilton, Pins Maritimes. OULED FAYET. De 10h à 18h. Le salon du printemps. Expovente plantes, fleurs, oiseaux, wartisans… organisée par le Fayet Club. Tél. : 0770.91.23.38 ou 0542.778.057. AÏN ALLAH. Infinity One. Après-midi nightclub. Entrée : 1500 DA avec conso offerte. Les garçons doivent être accompagnés ou les groupes équilibrés. Au Dilyane Lounge. Infoline : 0542.034.308 / 0551.095.722. BOUMERDÈS. Atelier pédagogique sur l’importance de la préservation du patrimoine culturel. Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture Rachid Mimouni. ORAN. Atelier sur la restauration, la conservation et l’emballage des œuvres d’art et atelier sur la céramique et la mosaïque. Jusqu’au 18 mai. A la médiathèque. ORAN. Expo-vente de produits artisanaux. Au musée Ahmed Zabana. RENCONTRES ALGER. A 14h. Hommage à Bachir Hadj Ali. A l’occasion de la commémoration du 25e anniversaire de la disparition du militant, poète et intellectuel, rencontre à sa mémoire avec exposition, récital poétique, intermède musical et témoignages. Au siège national du MDS, 67, boulevard Krim Belkacem. ALGER. A 14h. Rencontre avec le journaliste Nadjib Stambouli autour de son livre Ma piste aux étoiles. A la librairie Tout pour l’Algérie. 4, rue du 1er Novembre, cité des 66 Logements, Zéralda. ALGER. A 14h. Vente-dédicace avec Rabia Douibi autour de son livre Poésie de l’Ahaggar. A la librairie de l’Anep Chaïb-Dzair, 1, avenue Pasteur. ALGER. 14h30. Youcef Tounsi signe son roman Face au silence des eaux (Apic). A la librairie générale d'El biar. BÉJAÏA. A 14h. Café littéraire. Rencontre autour de l’ouvrage collectif Femmes ici ou ailleurs, en présence d’auteures ayant contribué à ce livre. Au théâtre régional. Boulevard Amirouche. Tél. : 034.211.092. BOUMERDÈS. De 9h à 15h. Commémoration de l’anniversaire de la mort de Amar Amsah. Recueillement et dépôt d’une gerbe de fleurs sur sa tombe, conférence sur le parcours du martyr et militant, récital poétique, présentation de deux pièces de théâtre en plein air. Départ des bus à 9h La re et le l Collo 14 SAMEDI 9H. Ouverture africain». Mod 9H30. «Histoir Benaouda Lebd africains de la ‘’transfiguratio Débat. SÉANCE 2. Hist littéraire. Modé 11H30. «Ecritu les formes esth «Histoire et éc 12h30. «L’art d l’histoire», Cal SÉANCE 3. Hist modératrice : A 14H30. «L’imp africain contem «Algérie : trace coloniale en ph «L’histoire con Arezki Mellal. 1 du futur», Farid 19H. Soirée cin DIMANCHE SÉANCE 4. His 15 Modérateur : J 9H. «La représ dans Murambi. la fiction au se «Enseigner l’h travers la littér L’Etrange desti Hampaté Bâ. 1 SÉANCE 5. Hist Modératrice : J depuis Sour Mic Aliane (Naciria). TLEMCEN. A par seconde journée Aïn El Hout et so immatériel. Au p culture Abdelkri THÉÂTRE ALGER. A 14h et européen. Théât Quand l’ombre p traces de Moham petit théâtre de Enfants CINÉMA SAMEDI 14. Alger. A 19h. Tales of Africa. Au cinéma Algeria. SAMEDI 14. Alger. A 14h30, 17h et 19h. Baby sitting 2. Au cinéma Cosmos. SAMEDI 14. Alger. A 14h30, 17h et 19h. Barbie : Agents secrets. Au cinéma Cosmos. LUNDI 16. Alger. A 16h. Star Wars 7. Au Sofitel. MARDI 17. Alger. A 15h. Zootopie. Au Sofitel. JEUDI 19. Alger. A 17h. Batman versus Superman. Au Sofitel. VENDREDI 20. Alger. A 15h. Kung Fu Panda 3. Au Sofitel. Zootopie (Sofitel) THÉÂTRE VENDREDI 13 ET SAMEDI 14. Alger. A 10h30. La terre. Au théâtre national. VENDREDI 13. Tizi Ouzou. A 10h. Le chat Sissane. Au théâtre régional. SAMEDI 14. Tizi Ouzou. A 10h. Al misbah al ajib. Au théâtre régional. SAMEDI 14. Annaba. A 10h et 14h. Mamlaket el dolm. Au théâtre régional. SAMEDI 14. Oum El Bouaghi. Les trois copains. A la Bibliothèque nationale. MARDI 17. Alger. A 15h. Farid et Momo. Au petit théâtre de l’Oref. MARDI 17. Béjaï barque et la forêt régional. MARDI 17. Oran athfal. Au théâtre MARDI 17. Tizi O postale. Au théât El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 a représentation de l’histoire dans les arts t les littératures africaines DI oque. A la Bibliothèque nationale, Alger. 11H. «L’histoire dans l’édition algérienne», 14 4 . Séance 1 : «Histoire et roman ératrice : Amina Bekkat. re et littérature africaine», dai. 10h. «Les romans post-indépendance et la on’’ de l’histoire». 10h30. toire-politique-esthétique érateur : Benaouda Lebdai. ure de l’histoire et impact sur hétiques», Afifa Bererhi. 12h. criture», Abdelkader Djemaï. de raconter des histoires dans lixthe Beyala. 13h. Débat. toire et arts visuels. Afifa Bererhi. pact de l’histoire sur l’art mporain», Eliane Elmaleh. 15h. es d’histoire coloniale et posthotos», Armand Vial. 15h30. nvoquée contre l’histoire», 16h. «Les Algériennes, sources d Benyaa. 16h30. Débat. néma : Tales of Africa. NCHE 15 toire-génocide-pédagogie. ulien Kilanga. sentation du génocide rwandais . Le livre des ossements, rvice de l’histoire». 9h30. istoire et la civilisation à rature : étude du cas de in de Wangrin d’Ahmadou 0h. Débat. toire - Ecriture et édition. Jacqueline Jondot. Nouara Hocine. 11h20. «L’histoire dans le roman et son ambivalence entre le réel et la fiction», Nadia Sebkhi. 11h40. «Histoire implicite dans la fiction», Ryad Girod. 12h. Débat. SÉANCE 6. Histoire-cinéma-littérature. Modératrice : Eliane Elmaleh. 14H30. «Rome plutôt que vous», Delphine Lefort. 15h. «Chimamanda Ngozi Adichie, l’histoire dans Half a yellow sun : du roman au film», Amina Bekkat. 15h30. «Situation du personnage entre roman et cinéma dans Ce que le jour doit à la nuit à travers l’histoire racontée, réalité ou fiction», Sabrina Yebdri. 16h. «Le cinéma d’animation : un outil de restitution de l’historique de l’art», Djilali Beskri. 16h30. Débat. 16 LUNDI SÉANCE 7. Histoire, mythes et fiction 1. Modérateur : M’hamed Bensemmane. 9H. «La cité fantôme de l’histoire africaine dans Léopolis de Sylvain Bemba», Michel Naumann. 9h30. «Une uchronie de la guerre d’Algérie : rêves de gloire de Roland C. Wagner», Anne Roche. 10h. «Fiction et histoire, dans quel roman africain ?», Julien Kilanga. 10h30. Débat. SÉANCE 8. Histoire, mythes et fiction 2. Modératrice : Marie-Françoise Chitour. 11H30. «Histoire et histoires dans les romans de Jamal Mahjoud», Jacqueline Jondot. 12h : «Histoire et mythes en Afrique : Soundiata et la fondation de l’empire au Mali racontée». 12h30. «Le prétexte de l’histoire individuelle pour raconter l’histoire dans Le roi de Kahel de Monénembo», récit d’un autre visage de la conquête africaine, Meriem Zeharaoui. Débat. chel à Laaziv. Ath ALGER. A 16h. Un ennemi du rtir de 8h30. La e d’étude sur on patrimoine palais de la im Dali, Imama. DIMANCHE t 16h. Festival tre d’illusion. passe sur les med Dib. Au l’Oref. peuple. Au théâtre national. Square Port-Saïd. 15 MUSIQUE ALGER. A 19h. Festival européen. Concert de Gipsy.cz (musique du monde, hip-hop). Salle Ibn Zeydoun. ORAN. A 18h. A l’occasion de la commémoration du 8 Mai 1945 et la Journée nationale de l’étudiant, le 19 mai, tournée artistique des groupes Imzad, Freeklane et D’zaïr. Au théâtre régional. Place du 1er Novembre 1954. Tél. : 041.397.089. DANSE ANNABA. Spectacle du ballet national algérien. Au théâtre régional. 1, place Tarek Ibn Ziad. Tél. : 038.863.817. LOISIRS BOUMERDÈS. Atelier pédagogique sur l’importance de la préservation du patrimoine culturel. Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture Rachid Mimouni. ORAN. Atelier sur la restauration, la conservation et l’emballage des œuvres d’art et atelier sur la céramique et la mosaïque. Jusqu’au 18 mai. A la médiathèque. ORAN. Expo-vente de produits artisanaux. Au musée Ahmed Zabana. ïa. A 18h. La t. Au théâtre . A 15h. 100% e régional. Ouzou. Carte tre régional. CONFÉRENCE ALGER. 9h30. "L'Union européenne et la question des déplacements forcés de masse". Animée par Samin Laacher, professeur de sociologie à l'université de Strasbourg, directeur du Centre de constructions de l'Europe, chercheur associé à l'INED et membre associé au Centre d'étude des mouvements sociaux. A l'auditorium du campus de Bouzareah. TLEMCEN. 9h. Jusqu’au 17 mai. «Le patrimoine culturel immatériel arabe, réalité et Soundiata perspective». Au palais de la culture Abdelkrim Dali. LOISIRS SKIKDA. «Patrimoine culturel BOUMERDÈS. Atelier maritime». Jusqu’au 18 mai. pédagogique sur l’importance A la maison de la culture de la préservation du Mohamed Serradj. patrimoine culturel. Jusqu’au 18 mai. A la maison de la EL OUED. «Le patrimoine culture Rachid Mimouni. culturel, valeur économique». Jusqu’au 18 mai. A la maison de ORAN. Atelier sur la la culture. restauration, la conservation et l’emballage des œuvres d’art ADRAR. «Les contribution des et atelier sur la céramique et la zaouïas dans la préservation mosaïque. Jusqu’au 18 mai. A la du patrimoine écrit». Au médiathèque. Centre national des manuscrits, bibliothèque principale. ORAN. Expo-vente de produits artisanaux. Au musée Ahmed THÉÂTRE Zabana. ALGER. A 18h. Mousousarama. Au théâtre national. Square CONFÉRENCE Port- Saïd. TLEMCEN. 9h. Jusqu’au 17 mai. «Le patrimoine culturel SALON immatériel arabe, réalité et ALGER. Jusqu’au 18 mai. Salon perspective». Au palais de la international du tourisme et culture Abdelkrim Dali. des voyages. A la Safex, Pins SKIKDA. «Patrimoine culturel Maritimes. maritime». Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture LUNDI Mohamed Serradj. MUSIQUE ORAN. A 14h. «L’idéologie des ALGER. A 19h. Festival projections démographiques», européen. Concert jazz avec avec Hervé Le Bras (Ined). Au Yazz Ahmed et Amel Zen. Salle Crasc. Ibn Zeydoun. EL OUED. «Le patrimoine AÏN TEMOUCHENT. A culturel, valeur économique». 18h30. A l’occasion de la Jusqu’au 18 mai. A la Maison de commémoration du 8 Mai 1945 la culture. et la Journée nationale de ADRAR. «Les contribution des l’étudiant, le 19 mai, tournée zaouïas dans la préservation artistique des groupes Imzad, du patrimoine écrit». Au Freeklane et D’zaïr. A la Maison Centre national des manuscrits, de la culture. bibliothèque principale. 16 THÉÂTRE ALGER. A18h. Carte postale. Au théâtre national. Square PortSaïd. M’SILA. A 15h. 3e journée nationale du monologue. A la Maison de la culture. SALON ALGER. Jusqu’au 18 mai. Salon international du tourisme et des voyages. A la Safex, Pins Maritimes. MARDI 17 MUSIQUE ALGER. A 19h. Festival européen. Concert. Le Murmure de l’Orient, Hermia M’Kachiche quartet (musique du monde, jazz). Salle Ibn Khaldoun. 12, rue Docteur Saâdane. SIDI BEL ABBÈS. A 19h. A l’occasion de la commémoration du 8 mai 1945 et la Journée nationale de l’étudiant, le 19 mai, tournée artistique des groupes Imzad, Freeklane et D’zaïr. A la Maison de la culture. CONFÉRENCE ALGER. De 13h à 17h. «Alger dans le livre d’art», par Afifa Bererhi. En dépit des nouvelles réalisations, notamment Maqam El Chahid en tant que symbole représentatif de ce qui voudrait être une nouvelle pensée sociologique et politique, la photo s’attache à dire une mémoire. Au Centre d’études diocésain, Les Glycines, 5, chemin Slimane Hocine. Tél. : 021.239.485. ALGER. «Les premiers résultats de la fouille du site Tan Ainesnis, Ahaggar. CNRPH. ORAN. A 14h. Le système éducatif en Algérie. Avec Baghdad Lakhdar, consultant en sciences de l’éducation. Au Crasc. TLEMCEN. 9h. Jusqu’au 17 mai. «Le patrimoine culturel immatériel arabe, réalité et perspective». Au palais de la culture Abdelkrim Dali. SKIKDA. «Patrimoine culturel maritime». Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture Mohamed Serradj. EL OUED. «Le patrimoine culturel, valeur économique». Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture. BOUMERDES. «Le tourisme culturel et son impact sur le développement économique national». Au centre culturel Chaabet. BÉCHAR. «Le patrimoine culturel, valeur économique». A la maison de la culture Mohamed Kadi. ADRAR. «Les contribution des zaouïas dans la préservation du patrimoine écrit». Au Centre national des manuscrits, bibliothèque principale. El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 FILMS CINÉ Batman VS superman : L’aube de la Alger, Salle Ibn justice, de Zack Snyder Khaldoun Alger, Koala’s Game of Thrones 6 Club Fear and desire, de Stanley Kubrick Alger, et Eve, de Joseph L. Mankiewicz Cinémathèque Baby sitting 2, de Nicolas Benamou Alger, Cinéma et Philippe Lacheau Cosmos Barbie: agents secrets, de Conrad Alger, Cinéma Helten Cosmos Rahomon, de Akira Kurosawa et Les Alger, raisins de la colère, de John Ford Cinémathèque Les raisins de la colère, de John Alger, Ford et Rahomon, de Akira Cinémathèque Kurosawa Star Wars 7 : le réveil de la force, de Alger, hôtel J. J. Abrams Sofitel Les sentiers de la gloire, de Stanley Alger, Kubrick et Contes de la lune : Vague Cinémathèque après la pluie, de Nagisa Oshima Zootopie, de Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush Le voyage d’Arlo, de Peter Sohn Pépé le Moko LOISIRS BOUMERDÈS. Atelier Jusqu’au 18 mai. A la Maison de la culture. BÉCHAR. «Le patrimoine culturel, valeur économique». Mardi 17 et mercredi 18. A la maison de la culture Mohamed Kadi. TLEMCEN. «Le rôle des musées dans la promotion du tourisme culturel». A la Maison de la culture. pédagogique sur l’importance de la préservation du patrimoine culturel. Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture Rachid Mimouni. ORAN. Atelier sur la restauration, la conservation et l’emballage des œuvres d’art et atelier sur la céramique et la mosaïque. Jusqu’au 18 mai. A la médiathèque. ORAN. Expo-vente de produits artisanaux. Au musée Ahmed Zabana. ALGER. Jusqu’au 18 mai. Salon international du tourisme et des voyages. A la Safex, Pins Maritimes. THÉÂTRE JEUDI mariage. Au théâtre national. Square Port-Saïd. ALGER. A 19h. Festival européen. Concert avec Amanico Prada, mes années parisiennes (chant, classique). Basilique Notre-Dame d’Afrique. ALGER. A 16h. A l’occasion de la commémoration du 8 Mai 1945 et la Journée nationale de l’étudiant, le 19 mai, tournée artistique des groupes Imzad, Freeklane et D’zaïr. Salle Atlas. 27, rue Mohamed Seghir Saâdaoui, Bab El Oued. SALON ALGER. Jusqu’au 18 mai. Salon international du tourisme et des voyages. A la Safex, Pins Maritimes. MERCREDI 18 MUSIQUE ALGER. A 19h. Concert spectacle avec Dagadance (folklore, fusion). Salle Ibn Khaldoun. 12, rue Docteur Saâdane. ORAN. A 17h. Concert de variétés musicales à l’occasion de la clôture du mois du patrimoine. Au théâtre régional. Place du 1er Novembre 1954. Tél. : 041.397.089. LOISIRS ALGER. A partir de 9h. Master class saxophone avec Manuel Hermia, improvisateur, compositeur et explorateur des musiques du monde. A l’école de musique de Kouba. BOUMERDÈS. Atelier pédagogique sur l’importance de la préservation du patrimoine culturel. Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture Rachid Mimouni. ORAN. Atelier sur la restauration, la conservation et l’emballage des œuvres d’art et atelier sur la céramique et la mosaïque. Jusqu’au 18 mai. A la médiathèque. ORAN. Expo-vente de produits artisanaux. Au musée Ahmed Zabana. CONFÉRENCE ALGER. «Le bey Mohamed El Kebir, 1792-1799». Au musée national Ahmed Zabana. «La vision algérienne des musées», au centre des arts et de la culture Bastion 23. SKIKDA. «Patrimoine culturel maritime». Jusqu’au 18 mai. A la maison de la culture Mohamed Serradj. EL OUED. «Le patrimoine culturel, valeur économique». 19 MUSIQUE PLEIN AIR ALGER. A 14h30. Divorce sans SALON RUN WARRIOR. Vendredi 13 et samedi 14. Alger. Nouvelle édition, toujours dans l’optique d’un challenge extrême mettant à l’épreuve les capacités physiques et mentales des participants. A partir de 9h. Au Parc zoologique et des loisirs de Ben Aknoun. Les billets de participation sont dès à présent disponibles en trois lieux différents (cidessous) avec différents tarifs selon le nombre de personnes participantes. A partir de 1500 DA. 10E MARATHON À LA MÉMOIRE DE YOUCEF BETTAT. Vendredi 13. Alger. Départ à 6h au stade du 5 Juillet, arrivée salle omnisports de Aïn Tagourait. LA CASBAH EN FÊTE. Vendredi 13 et samedi 14. Alger. «Casbah, entre réalité et devenir». Stands d’artisans, expositions, visites guidées… SORTIE PHOTO À ATH YENNI. Vendredi 13. Tizi Ouzou. Sortie photographique au village d’Ath Yenni, le paradis des bijoux kabyles. Le départ d’Alger aura lieu à 7h à côté du bazar de 1er Mai. Tarifs : 2000/ personne pour une prise en charge totale. Réservation et plus d’informations par tél. : 0550.079.150. PIQUE-NIQUE CULTUREL À MILIANA. Samedi 14. Organisé CONFÉRENCE ALGER. De 18h à 20h. «La ville saharienne», par Saïd Belguidoum. Au Centre d’études diocésain, Les Glycines, 5, chemin Slimane Hocine. Tél. : 021.239.485. TIZI OUZOU. De 10h à 13h. A l’occasion du 60e anniversaire de l’UGEMA, le 19 mai 1956, conférence de Zoulikha Bekaddour sur «la grève du 19 mai 1956 revisitée 60 ans après». A la maison de la culture Mouloud Mammeri, avenue Houari Boumediène. NAÂMA. «Les ksour». A la Maison de la culture. RENCONTRES ANNABA. Journée nationale de l’étudiant avec théâtre, chants, danse… Au théâtre régional. 1, place Tarek Ibn Ziad. Tél. : 038.863.817. THÉÂTRE SKIKDA. A 17h. «La danse du précipice». A la Maison de la culture. ORAN. A 17h. Friza. Au théâtre régional. TIZI OUZOU. A 14h. Le cadavre encerclé. Au théâtre régional. Contes de la lune : Vague après la pluie, de Nagisa Oshima et Les sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick The revenant, de Alejandro Gonzalez Inarritu Pepe le moko, de Julien Duvivier et Le mouchard (The informer), de John Ford Batman VS Superman, de Zack Snyder Fear and desire, de Stanley Kubrick et Eve, de Joseph L. Mankiewicz Rahomon, de Akira Kurosawa et Les raisins de la colère, de John Ford Les raisins de la colère, de John Ford et Rahomon, de Akira Kurosawa Les sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick et Contes de la lune : Vague après la pluie, de Nagisa Oshima Contes de la lune : Vague après la pluie, de Nagisa Oshima et Les sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick Pepe le moko, de Julien Duvivier et Le mouchard (The informer), de John Ford Alger, hôtel Sofitel Alger, hôtel Sofitel SÉANCES Jusqu’au 14 mai, à 17h et 20h Chaque lundi à 20h30 Samedi 14, à 13h30 et 16h30 Samedi 14, à 14h30, 17h et 19h Samedi 14, à 14h30, 17h et 19h Dimanche 15, à 13h30 et 16h30 Lundi 16, à 13h30 et 16h30 Lundi 16, à 18h et 20h45 Mardi 17, à 13h30 et 16h30 Mardi 17, à 15h Mardi 17, à 18h Alger, Cinémathèque Mercredi 18, à 13h30 et 16h30 Alger, hôtel Sofitel Mercredi 18, à 18h et 20h45 Alger, Cinémathèque Jeudi 19, à 13h30 et 16h30 Alger, hôtel Sofitel Béjaïa, Blida, Cinémathèque Béjaïa, Blida, Cinémathèque Jeudi 19, à 17h Samedi 14, à 14h et 17h Dimanche 15, à 14h et 17h Béjaïa, Blida, Cinémathèque Lundi 16, à 14h et 17h Béjaïa, Blida, Cinémathèque Mardi 17, à 14h et 17h Béjaïa, Blida, Cinémathèque Mercredi 18, à 14h et 17h Béjaïa, Blida, Cinémathèque Jeudi 19, à 14h et 17h Fear and desire, de Stanley Kubrick Oran, Tizi Ouzou, Samedi 14, à 14h et et Eve, de Joseph L. Mankiewicz Cinémathèque 17h Rahomon, de Akira Kurosawa et Les raisins de la colère, de John Ford Les raisins de la colère, de John Ford et Rahomon, de Akira Kurosawa Les sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick et Contes de la lune : Vague après la pluie, de Nagisa Oshima Contes de la lune : Vague après la pluie, de Nagisa Oshima et Les sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick Pepe le moko, de Julien Duvivier et Le mouchard (The informer), de John Ford Oran, Tizi Ouzou, Dimanche 15, à 14h Cinémathèque et 17h Oran, Tizi Ouzou, Lundi 16, à 14h et 17h Cinémathèque Oran, Tizi Ouzou, Mardi 17, à 14h et 17h Cinémathèque Oran, Tizi Ouzou, Mercredi 18, à 14h Cinémathèque et 17h Oran, Tizi Ouzou, Jeudi 19, à 14h et 17h Cinémathèque par Inges Event. 8h30 : départ avenue Aïssat Idir, un transport est mis à votre disposition. 11h : visite guidée de la manufacture d’armes de l’émir Abdelkader. 12h30 : déjeuner. 13h : visite du musée de l’Emir Abdelkader. 14h30 : jeux et quiz. 16h : collation et remise de cadeaux. Menu : poulet, frites, croque-monsieur, salade variée, kesra, fruit et boisson. Prix : 1800 DA/personne, 1500 DA en tarif réduit. Réservation : [email protected] ou 0550669753. BALADE EN BATEAU. Samedi 14. Sidi Fredj. Départ à 11h, retour à 14h. Pour 30 personnes maximum. 2000 DA/personne. EXCURSION À TIPAZA. Samedi 14. Organisée par la Ligue nationale des étudiants en médecine, la faculté de médecine d’Alger et la direction des œuvres universitaires. Départ à 9h de Laperrine. Contact : LNEA MED ALG sur Facebook. CHASSE AU TRÉSOR À BLIDA. Samedi 14. A 9h30. Ça vous dit de faire du volontariat en vous amusant ? Voici l'occasion de découvrir la ville des Roses, jouer et s'amuser entre amis pour fournir 21 couffins pour 21 familles nécessiteuses pour le mois de Ramadhan. Organisé par l'association Les Roses. Enigmes traditionnels et autres sur l'histoire et l'origine des noms des sites choisis. Prix : 1000 DA. Tél. : 0553 20 07 43. OVER THE LIMIT. Boumerdès. Du vendredi 13 au dimanche 15. Mettez-vous dans la peau d’un pilote de ligne en prenant les commandes de notre simulateur. Vous serez accompagné par un instructeur qui fera office de copilote pendant la durée du vol et qui est lui-même un pilote professionnel formé pour accompagner le grand public. Matinée : initiation aux principaux modules de pilotage, principe de vol, connaissances générales des aéronefs, météorologie, navigation, réglementation et aussi une foire aux questions ouverte aux candidats tous sous l’œil attentif d’un instructeur commandant de bord. Après-midi : mise en pratique des connaissances acquises la matinée dans le simulateur de vol et tous ça a pour objectif de faire découvrir le monde de l’aviation Au Centre aéronautique de Boumerdès. Prix : 5000 DA. Tél. : 0553.955.516 / 024.943.507. Pour inscription : http://staviation.dz/index.php/contact/ planète 15 El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 Les sardines de Méditerranée menacées par le plancton Pourquoi les sardines de Méditerranée sont-elles moins grassouillettes ? Une étude menée en Méditerranée depuis trois ans montre que face à la baisse de qualité du plancton, les sardines et les anchois utilisent leur énergie en priorité pour se reproduire et moins pour grandir. T Nos pêcheurs s’en plaignent régulièrement : selon eux, il y a de moins en moins de sardines en Méditerranée – ce qui expliquerait en partie que le kilo atteigne régulièrement les 400 DA. Qu’en est-il vraiment ? Une étude, le projet EcoPelGol, financé par France Filière Pêche, et réalisé par l’unité mixte de recherche Marbec* (IRD/Ifremer/CNRS/ université de Montpellier) en partenariat avec l’université de Gérone (Espagne) et l’Institut méditerranéen d’océanologie MIO (Aix-Marseille Université/université de Toulon/CNRS/IRD), s’est penchée sur la question en associant scientifiques et pêcheurs. Chaque mois, les pêcheurs ont prélevé des anchois et des sardines selon un protocole scientifique bien précis (lieu, date, heure, méthode de pêche). Le projet a décrypté pendant trois ans les fluctuations des stocks de petits pélagiques dans le golfe du 5 LEXIQUE Biomasse Nombre de tonnes de poissons. A ne pas confondre avec l’effectif (nombre de poissons). On peut donc, et c’est le cas, avoir une biomasse en diminution, alors que le nombre de poissons est en augmentation. Même s’il y a plus de poissons, si chaque individu pèse moins, la biomasse sera moins importante. Petit pélagique Lion. Résultat : en dix ans en Méditerranée, la biomasse des sardines a été divisée par trois, passant de plus de 200 000 tonnes à moins de 67 000 tonnes. On retrouve ces mêmes proportions chez les anchois. La faute n’incombe ni aux prédateurs ni aux virus, mais bien à l’environnement. Face à la baisse de qualité du plancton, les poissons utilisent plus leur énergie pour se reproduire que pour grandir... DURÉE DE VIE PLUS FAIBLE Bizarrement, le nombre de poissons n’a pas diminué, il a même augmenté. Mais la taille des poissons, elle, a sensiblement diminué, passant de 15 à 11 cm pour les sardines. En cause, la baisse de la croissance des poissons et une disparition des individus âgés de plus de 2 ans : les plus gros. Par ailleurs, les scientifiques ont constaté une forte diminution du gras accumulé par les poissons. En étudiant le contenu des estomacs d’anchois et de sardines, les scientifiques ont montré que grossissent. Ils commencent les proies ingérées étaient plus En 10 ans en à se reproduire plus jeunes petites que dans les années Méditerranée, la et développent des gonades 1990. Les populations de (glande sexuelle reproductrice) biomasse des sardines et d’anchois seraient toujours aussi grosses, voire sardines a été affectées par un changement plus, proportionnellement divisée par 3 de la communauté planctonique, à leur taille. Cela explique constituée d’espèces moins également pourquoi la durée de énergétiques qu’avant. Cette baisse vie des sardines et anchois «nouvelle de qualité du plancton serait liée non pas génération» est plus faible : en favorisant la à la pêche mais bien à des changements reproduction au détriment de la croissance, environnementaux. Malgré cette diminution les poissons mettent en danger leur survie dans l’apport d’énergie, les sardines et les sur le long terme. ■ anchois se reproduisent plus qu’ils ne Plancton Vient du grec ancien plagtos (errant). Désigne des espèces minuscules, invisibles à l’œil nu, évoluant dans l’eau, ballottées par le courant. Il en existe deux types : végétal (le phytoplancton) et animal (le zooplancton). * L’Unité mixte de recherche (UMR) Marbec, MARine Biodiversity, Exploitation and Conservation, est l’un des plus importants laboratoires travaillant sur la biodiversité marine et ses usages en France avec environ 230 agents, dont 80 chercheurs et enseignants-chercheurs. Marbec est implantée à Sète, Montpellier, et Palavas-les-Flots, ainsi que dans l’océan Indien, en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. Elle étudie la biodiversité marine des écosystèmes lagunaires, côtiers et hauturiers, principalement méditerranéens et tropicaux. CLAIRE SARAUX. Coordinatrice du projet EcoPelGol, chercheuse à l’Ifremer de Sète “ La pêche à la dynamite impacte, comme toute mauvaise pratique, les populations # Sur la côte algérienne, les On appelle poissons pélagiques les poissons qui nagent entre deux eaux. Les thons, les marlins, les espadons... sont des grands pélagiques. Les sardines, anchois, harengs... sont des petits pélagiques. On les nomme également «poissons bleus». Les petits pélagiques sont des espèces capitales pour l’écosystème, de par leur place centrale dans la chaîne alimentaire. PHOTO : B. SOUHIL Mélanie Matarese melalger pêcheurs disent tous la même chose : il y a moins de sardines «qu’avant». Que montrent les résultats de l’étude ? C’est difficile à dire, car l’essentiel de l’étude a été faite dans la partie nord de la Méditerranée. Dans partie sud, nous avons surtout étudié les conditions corporelles des sardines. Comme les recherches avec les pays de la rive nord sont financées par des programmes européens, ceux de la rive sud sont moins associés aux recherches. L’Algérie, comme le Maroc ou la Tunisie peuvent bien sûr y participer, mais cela repose sur leur propre volonté et leur capacité à chercher des financements. Cela demande, il faut le dire, un gros travail de collecte de données. Ceci dit, tous les ans, les stocks de poissons sont évalués dans le cadre de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée : tous les pays, y compris l’Algérie, donnent une évaluation de leur biomasse. # L’étude revient sur les idées reçues, selon lesquelles la raréfaction du petit pélagique serait due aux prédateurs ou aux agents pathogènes. En Algérie, les professionnels mettent en cause les techniques de pêche : une surpêche à certains endroits, l’utilisation de techniques illicites (comme la dynamite) ou encore et surtout, la pêche en deçà de la taille réglementaire. On ne peut donc pas tout imputer aux changements de l’environnement... Les techniques de pêche sont discutées quand on aborde la question de la sélectivité. En clair : est-ce qu’il faut pêcher tous les poissons à un même endroit, quelle taille doiventils avoir, etc. ? La pêche à la dynamite ne permet évidemment pas de sélectionner le poisson et à ce titre impacte, comme toute mauvaise pratique, les populations. # Vous avez commencé des sardines. Quelles sont les questions que vous cherchez à résoudre ? Il s’agit d’expérimentations en conditions contrôlées. Pour l’instant, nous avons l’impression que le plancton est à l’origine du poids de la sardine. Mais c’est assez compliqué à mesurer. Alors nous avons placé les sardines dans des bassins, où sont contrôlées la température et la qualité de l’eau. Le seul facteur qui variera est celui de la nourriture. Nous allons leur donner des types de planctons différents pour savoir de quelle manière cela affecte la croissance des poissons. tests de mise en captivité des 6L’avis de MOHAMED KACHER. Enseignant chercheur à l’Ecole supérieure des sciences de la mer (ENSSMAL) Il n’y a pas eu d’étude portant sur la biomasse de la sardine en Méditerranée. Cette étude, bien que courte pour apporter des conclusions scientifiquement rigoureuses, a tenté d’expliquer pourquoi la taille moyenne des petits pélagiques a baissé. Vous lirez que le nombre de sardines composant le stock observé est plutôt en augmentation. Il est vrai que les observations communiquées sont intéressantes (taille moyenne en baisse ; pauvre valeur nutritive du plancton ; reproduction précoce), sauf qu’il faut tenir compte du caractère spatiotemporel de la campagne. Pour bon nombre d’autres chercheurs, la jeune sardine peut, lorsque sa migration est bloquée par des fronts thermiques, subir une baisse du taux de croissance, ce qui pourrait provoquer une sorte de nanisme. Dans ces conditions, la sardine de petite taille, une fois libérée, rejoint les autres sardines qui ont le même âge, mais une taille plus importante. C’est pour cette raison qu’il y a confusion par rapport à la reproduction : ce n’est pas la taille qui la détermine mais l’âge. Pour ce qui est de l’Algérie, la raréfaction ou plutôt la baisse dans les débarquements est constatée depuis 2008, comme dans le reste de la Méditerranée. Les modifications fréquentes des conditions environnementales des eaux superficielles peuvent provoquer des modifications dans les trajets migratoires de la sardine et engendrer des variations importantes des abondances dans les lieux de pêche habituels. Les pays membres de la CGPM ne sont pas tenus de fournir leurs évaluations de biomasse nationale mais des indices sur l’état des stocks (relation taille-poids, estimation des paramètres de mortalité, etc.). Toutefois, il faut savoir que comme pour l’ensemble des pays riverains de la Méditerranée, les évaluations des biomasses pélagiques algériennes montrent des signes de baisse. 16 tendances PHOTOS : D. R. El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 Les start-up algériennes rencontrent beaucoup de contraintes administratives, notamment le paiement en ligne Ils proposent des solutions pour organiser un mariage en ligne ou porter de la publicité sur une voiture : les start-up algériennes ne manquent pas d’idées. Mais tant que le paiement en ligne n’existe pas, le secteur ne décollera pas. Samedi dernier à Oran, quelques pistes ont été évoquées. Oran. Bouzid Ichalalene @MassimoAmazigh T «L’Algérie connaît un énorme retard dans le domaine du numérique, et c’est pour cette raison que le FCE a initié ce forum qui vise à relancer le secteur». Le vice-président du FCE chargé des TIC, Salaheddine Abdessamed, reste optimiste. Pourtant, samedi dernier à Oran, il n’y avait pas foule à l’événement dont il était coorganisateur, «Oran Silicone Valley algérienne» en l’occurrence. Une idée séduisante sur le papier, mais qui sur le terrain se heurte à bien des difficultés. Le handicap majeur dans ce secteur reste l’absence de paiement en En attendant une à Oran ligne sans lequel les entreprises ne pourront jamais commercialiser leurs produits ou services via ce mode de paiement. «Pour le moment, on ne sait même pas comment on va faire, le lancement de notre site internet se fera dans quelques mois, mais aucune solution de paiement en ligne n’est disponible. On ne sait pas si les annonceurs publicitaires seront intéressés par notre site», s’inquiète Juba Agoun, de 3orsscom (voir encadré). Le développement d’une zone pour les industries de pointe réclame aussi un incubateur pour aider les porteurs de projets. Car, souvent, les porteurs de projet ont une idée mais aucun business modèle, aucune formation ni en management ni en marketing. Malheureusement, celui d’Oran n’est pas très actif. «C’est une occasion pour nous de nous rencontrer et surtout de créer des réseaux qui faciliteront l’échange d’expériences et pourquoi pas de collaborer avec d’autres entrepreneurs, c’est une excellente initiative», confie Lamine Ghemati, de la société Autopub. Le concept : si vous avez une voiture qui roule beaucoup, il vous trouve des annonceurs à promouvoir sur votre pare-brise arrière. Plusieurs intervenants se sont succédé dès le début de l’événement qui a commencé par la prise de parole du wali d’Oran, Abdelghani Zaalane : «Nous sommes heureux d’accueillir cet événement qui est très important pour nous. C’est une initiative qui vise à redynamiser l’économie nationale et encourager les jeunes entrepreneurs dans le domaine du numérique», a-t-il déclaré, en promettant de mettre «tous les moyens nécessaires afin que le projet soit concrétisé.» Les jeunes entrepreneurs ont aussi évoqué les «blocages administratifs qui paralysent l’activité. Plusieurs textes de lois doivent être modifiés ou carrément abrogés afin de libérer cette MOHAMED SKANDER. Directeur du cabinet Bravehill “ L’économie du savoir surpasse celle des matières premières # A quel point le secteur numérique est-il important pour le marché aujourd’hui ? Par «numérique» (digital en anglais), on entend le plus souvent tous les services liés au web : vente en ligne, presse en ligne, application mobile, service en ligne… mais par extension on y inclut aussi les métiers liés plus globalement à l’informatique : développement de logiciels, architecture réseaux, intégration informatique… Certes, le numérique existe depuis plusieurs années, mais nous sommes entrés dans une phase où il révolutionne de plus en plus nos modes de consommation. Le numérique est désormais un secteur à part entière qui impacte tous les autres secteurs, de l’agriculture à la distribution. # Vous pensez que nous assistons à un changement de modèle économique ? Effectivement. Un des symboles de cette révolution ? La place de première capitalisation boursière aux Etats-Unis, longtemps l’apanage d’Exxon Mobil (pétrole, gaz), est aujourd’hui occupée par Apple qui a réalisé avec un bénéfice de 54 milliards de dollars pour son exercice 2015, le record du plus gros résultat net de l’histoire. C’est une vraie indication sur le fait que l’économie du savoir surpasse celle des matières premières. Le changement de modèle touche aussi nos modèles de vie. Grâce au numérique, beaucoup de services sont en train d’évoluer. On parle d’économie de la fonctionnalité, où l’on peut choisir de se déplacer par covoiturage plutôt que de posséder une voiture, ou encore de louer une perceuse chez un voisin plutôt que d’en acheter une, ou enfin de télécharger des plans et d’imprimer des produits avec son imprimante 3D. Nous n’y sommes pas encore, mais il est important que nous prenions conscience en Algérie de ces mutations afin de nous positionner sur l’économie de demain. Les experts parlent de frog leap (saut de grenouille) pour expliquer comment les pays émergents peuvent éviter plusieurs étapes de développement en passant directement aux meilleures pratiques. J’espère que l’Algérie réalisera ce saut de grenouille. # Miser sur le développement d’une industrie numérique en Algérie, notamment lorsque l’on voit les freins qui existent dans notre pays, c’est optimiste… Ce n’est pas un rêve ! Cette industrie existe déjà : regardez les projets qui ont été présentés lors de la conférence Oran Silicon Valley algérienne. Deuxièmement, je cite souvent l’exemple de la société Wargaming, qui à Minsk, en Biélorussie, développe les applications mobiles parmi les plus téléchargées dans le monde. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de dysfonctionnements à régler en Algérie. La conférence les a bien mis en avant : cadre réglementaire, paiement en ligne, qualité du débit… mais je dis que l’on peut déjà faire beaucoup et que nous devons avoir une démarche positive. activité». Une chef d’entreprise a exprimé son souhait de voir une «continuité» «pour débattre des avancements dans le secteur et des contraintes qui étouffent cette activité qui peut être une solution pour la sortie de crise après la chute drastique des prix des hydrocarbures». Salaheddine Abdessamed poursuit : «Le secteur pourrait générer des profits importants pour l’économie nationale. En plus, ce type d’entreprise ne demande pas un investissement lourd, il faut juste avoir un savoir-faire dans un métier du numérique et un ordinateur qui vous permettra de réaliser le projet». Si la situation n’est pas très encourageante pour l’instant, rien n’est perdu : le secteur des nouvelles technologies évolue tellement vite que tout est facilement rattrapable. L’Algérie, qui a adopté avec un énorme retard la 3G, a lancé la 4G fixe. Or, ailleurs dans le monde, il a fallu dix ans pour passer de la 3G à la 4G ! ■ tendances 17 El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 Payer sa facture via un mobile, c’est possible Une équipe composée d’une quinzaine d’ingénieurs en informatique a inventé un système qui permettra aux clients de payer leurs factures ou de faire des transactions avec leur téléphone portable. Un projet pilote avec BNP Paribas et la société Seeal est en cours d’essai. Les clients ayant des comptes chez BNP Paribas peuvent désormais payer leurs factures d’eau avec leur téléphone portable, sans se déplacer de chez eux. L’opération de paiement s’effectue environ quatre heures après la demande. «L’initiative Hub inter-opérateurs (HIO) 0.4 a pour finalité de permettre aux populations bancarisées algériennes d’accéder à des services de Mobile Banking adaptés à leurs besoins tout en accompagnant les banques et établissements financiers vers un renforcement de l’inclusion financière mais aussi vers l’amélioration, la diversification et l’extension de leurs offres de produits et services », explique Abdelkader Salhi, dirigeant de Kepler Technologies, qui a conçu la solution. Le Hub InterOpérateur se positionne dans un modèle bancaire où les clients ont une relation contractuelle directe avec une institution financière agréée et soumise au contrôle prudentiel. De ce fait, le HIO ne gère pas de monnaie électronique, par principe pour ne pas se mettre en situation de concurrence ses clients, les institutions financières. Le HIO gère donc des opérations directes sur le compte des clients auprès des IFs, pour lesquelles il a uniquement une fonction de caisse avec saisie électronique des transactions ; la plateforme constitue un canal supplémentaire pour effectuer des transactions déjà offertes par ailleurs par les institutions financières adhérentes à leurs clients. Ces transactions ont un effet direct sur le compte du client. L’utilisation du service ne crée donc pas de monnaie électronique. Les opérations réalisées par les différents acteurs sont pilotées, sécurisées et enregistrées par la plateforme HIO. Celle-ci repose sur une infrastructure solide et est interfacée avec les systèmes des différents acteurs du processus. L’équipe qui travaille sur le projet espère que les autres banques vont s’impliquer afin d’élargir la solution sur plusieurs banques dans le but de toucher plus de clients. Le 25 mai, la société organisera une rencontre avec les différentes institutions financières pour leur présenter le projet. Une fois les institutions bancaires impliquées dans le projet, la société va élargir aussi la solution sur les commerçants et les prestataires de services. Ainsi, les clients paieront leurs factures et achats directement de chez eux. Avec cette solution, quelqu’un qui achète par exemple depuis chez lui un appareil électroménager pourra, sans se déplacer, payer le vendeur et le transporteur, se dernier se chargeant de livrer le produit. Par ailleurs, Abdelkader Salhi précise que cette solution «respecte la réglementation et il ne faut pas la confondre avec le paiement en ligne, car ce n’est pas la même chose». Les clients de la banque BNP Paribas peuvent déjà utiliser ce service. «Ils n’ont qu’à se présenter auprès de leur agence et demander le Mobile Banking. Après la signature du contrat, le client recevra un code secret qui lui permettra d’effectuer les transactions telles que les virements de compte à compte ou payer les factures», conclut Abdelkader Salhi. Durant les débats du Forum qui s’est tenu à Oran, plusieurs chefs d’entreprise se sont déjà intéressés à cette solution qui, selon eux, «pourra être la solution pour leurs produits commercialisés en ligne, en attendant le lancement du paiement en ligne». Bouzid Ichalalene 3orss.com, pour organiser son mariage en ligne Juba Agoun, 21 ans, a présenté à Oran son projet qu’il a nommé 3orss.com. Ce site internet a pour but «d’accompagner les futurs mariés durant la phase de préparation de leur mariage et en leur offrant des outils et services qui aident à la gestion et réalisation du mariage, de la planification jusqu’à la mise en relation des futurs mariés avec les prestataires», explique le jeune startuper. «Nécessaires après plusieurs enquêtes dans le monde du mariage avec des gens qui ont plus d’expérience dans ce monde, elles seront répertoriées dans le but de faciliter aux futurs mariés l’organisation de leur mariage et les aider à bien le planifier et le gérer», précise Juba en ajoutant : «L’utilisateur va être tenu au courant de l’état de progression des diverses activités en lui envoyant les informations utiles et nécessaires : tâches effectuées, tâches en retard, etc. » Les créateurs du site ont accordé beaucoup d’importance à la gestion du budget qui est «souvent ingérable. Tous les calculs que font les gens avant le mariage s’avèrent faux après le déroulement des festivités, car beaucoup de dépenses sont souvent oubliées ou non prévues par les mariés, car souvent les gens n’ont pas beaucoup d’expérience», a expliqué Juba lors de la présentation de son projet qui a attiré l’attention de toute l’assistance. Les créateurs du site ont fixé comme objectif «la gestion totale et détaillée des frais par le biais d’un Dashboard avec plein d’options qui serviront à donner une vision plus ou moins claire sur les dépenses avec tous les détails. Ce Dashboard aidera à gérer les invitations au mariage en liant le compte 3orss.com du futur marié avec ses comptes dans les réseaux sociaux. Cela peut lui permettre d’estimer le nombre de personnes qui viendront à sa fête». Cette plateforme sera une fenêtre à travers laquelle les futurs mariés auront un aperçu de la diversité des services existant dans le marché actuel. Un annuaire contenant les informations nécessaires sur l’ensemble des prestataires et tous les services qu’ils offrent. Les futurs mariés et les prestataires seront mis en relation via un service de messagerie qui sera une interface de communication. «Le projet est en phase d’incubation. En attendant de trouver une solution qui permettra aux clients de payer en ligne, la jeune équipe, qui est composée de jeunes informaticiens, travaille encore sur la plateforme afin de l’adapter aux besoins des futurs mariés qui n’auront plus à se casser la tête pour chercher la salle des fêtes ou bien les prestataires de services pour leur mariage», conclut Juba Agoun. Bouzid Ichalalene MARIE ANNE BERNASCONI. Membre du collectif Ouishare et dirigeante de la société Estrelab, qui travaille sur l’économie collaborative, le management participatif et le développement durable, basée en France. “ L’économie collaborative, c’est l’avenir Face aux désillusions du capitalisme, l’Europe et les Etats-Unis ont vu se développer un nouveau modèle, celui de l’économie collaborative. Le numérique et la technologie du pair-à-pair (peer-to-peer) a rendu possible et facilité la mise en relation de producteurs et consommateurs de biens, d’informations et de services. Comme par exemple la vente ou la location de produits du quotidien (électroménager, outils, etc.) ou encore le covoiturage. Ces plateformes collaboratives sont présentes à tous les niveaux de la société et elles bouleversent la façon de se déplacer, de voyager, d’apprendre ou de se nourrir. Bien connu du grand public, le covoiturage est devenu un modèle standard pour se déplacer entre les villes. Souvent moins cher que le train, le bus ou l’avion, il permet à un conducteur de proposer des sièges à des particuliers qui ont la même destination. C’est une version optimisée du taxi collectif algérien, puisqu’il s’appuie sur un site web et une application pour permettre aux passagers de payer en ligne et réserver leur place. Le leader mondial est Blablacar, anciennement covoiturage. fr. Une entreprise qui n’arrête plus sa croissance et propose ses services dans 18 pays. Pour garantir la sécurité du conducteur et des passagers, Blablacar propose un système d’avis et de notation. Une fois le trajet terminé, les passagers écrivent un commentaire qui sera visible sur le profil du conducteur. Ce dernier fait de même à propos des passagers. Enfin, une assurance partenaire de Blablacar couvre les risques en cas d’accident. Des systèmes similaires se développent pour proposer du covoiturage dynamique au sein des villes. Ce système concurrencerait les transports collectifs et taxis en mettant en lien passagers et voitures en temps réels à l’aide de téléphones intelligents via la géolocalisation. Enfin, Uber, connu pour les réactions houleuses des taxis, propose un véhicule avec chauffeur à moindre coût dans les grandes villes via l’utilisation d’une application. Pour certains, voyager est plus excitant chez l’habitant plutôt que dans un hôtel. Le site Couchsurfing était largement utilisé par des voyageurs pour aller dormir gratuitement chez d’autres membres de ce site. En 2009, l’arrivée d’Airbnb a rapidement concurrencé ce modèle en proposant de loger dans des appartements et maisons des particuliers contre une rémunération. Pour prendre de l’ampleur, les fondateurs d’Airbnb ont payé des photographes pour prendre et mettre en ligne des photos professionnelles des appartements. Le professionnalisme du site et la présentation des logements ont rapidement séduit une grande majorité d’utilisateurs, prêts à payer (moins cher qu’un hôtel pour un appartement. Loin du modèle basé sur l’entraide et les échanges culturels de Couchsurfing, Airbnb est une entreprise valorisée à 25,5 milliards de dollars (été 2015), qui tire ses profits de frais de transaction. Transformant les appartements en véritables appart’hôtels professionnels, les utilisateurs d’Airbnb comptent des professionnels qui profitent d’un flou réglementaire pour accumuler des gains sans payer de taxe de séjour. Une pléthore de plateformes ont d’ailleurs vu le jour pour optimiser et automatiser la location de ses appartements en proposant une gestion complète du service, de l’accueil au ménage en passant par la proposition de visites guidées ou encore du babysitting. Ces modèles, un temps cités comme exemples d’alternatifs au capitalisme, montrent aujourd’hui leurs limites en constituant des situations de monopole dont les revenus sont loin d’être collaboratifs ou solidaires, puisqu’ils sont aspirés par les entreprises et leurs actionnaires. Mais l’économie collaborative, terme devenu fourretout, ne se limite heureusement pas à ces modèles. Mettre en relation des utilisateurs concerne d’autres dimensions du quotidien où se développent des plateformes sources de création de valeur. On trouve par exemple Wikipedia, ou encore les Massive open online courses (MOOC) comme Udemy qui permettent de proposer et consulter des articles et des cours, facilitant ainsi l’accès au savoir pour des millions de personnes [trouver chiffres sur nombre d’utilisateurs et d’universités]. Les nombreuses plateformes de financement participatif, quant à elles, permettent à des particuliers de financer leurs projets de voyage par exemple, des musiciens leurs prochains albums, ou des entreprises d’emprunter ou financer la fabrication d’un produit. Véritables alternatives aux banques, ces plateformes, dont les plus connues sont Kickstarter aux Etats-Unis et Kisskissbank et Ulule en France, offrent également la possibilité de tester un marché et de pré-vendre un produit. En effet, pour réussir une campagne de financement participatif, il s’agit de réunir une communauté de personnes prêtes à faire un don ou un prêt, qui seront souvent les premiers clients de la future entreprise ou futurs biens ou services. Echouer sa campagne est un bon signal pour essayer une autre stratégie. Sur le même principe, des plateformes ont vu le jour pour faciliter la mise en relation entre agriculteurs et particuliers. Elles se sont développées en parallèle de systèmes existants hors ligne, comme les Aide au maintien de l’agriculture paysanne (AMAP) constituées en associations qui proposent l’achat à l’avance de la production de l’agriculteur garantissant à ces derniers un revenu et aux consommateurs la livraison d’aliments frais et locaux. Les plateformes, quant à elles, dotent les agriculteurs d’outils numériques capables de proposer des produits sous forme de catalogues, de gérer des commandes et de les distribuer dans des locaux. «La Ruche qui dit oui», une plateforme française qui gagne du terrain en Europe sous le nom de Food Assembly, a basé son modèle sur la constitution d’une boutique virtuelle par un particulier, tout en prélevant des frais sur les transactions entre producteurs et consommateurs. Alternative à ce système, Open Food Network cartographie agriculteurs et distributeurs et base son modèle sur le don volontaire. Quels que soient les modèles, capitaliste ou solidaire, traditionnel ou participatif, la révolution du numérique est en marche. Elle facilite la vie au quotidien tout en bouleversant les modèles des entreprises dans tous les secteurs : banques, sociétés de transport, grande distribution, en remplaçant les intermédiaires traditionnels par des algorithmes. Il devient aisé en quelques clics d’identifier la meilleure possibilité selon ses préférences (coût, lieu, type, etc.) pour réserver son logement pour les vacances, son mode de transport, ses aliments ou encore sa formation. Ce modèle repose en grande partie sur le paiement en ligne, assurant souvent la pérennité des plateformes qui en profitent pour prélever des frais. L’Algérie présente aujourd’hui un contexte différent de l’Europe qui ne permet pas à l’heure actuelle le paiement en ligne, où encore les habitudes culturelles ne sont pas toujours en ligne avec ce type de pratiques collaboratives. Les entreprises et entrepreneurs ont pour autant tout intérêt à observer ce phénomène. En effet, ils pourraient s’inspirer de ces pratiques pour résoudre des problématiques, comme l’encombrement des routes des grandes villes, le financement des entreprises, ou encore la valorisation de l’agriculture locale. Il reste néanmoins à être imaginatif pour contourner les obstacles et transformer les contraintes en opportunités. 18 gosto El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 Après avoir parcouru OranTunis à vélo en 2014, le cycliste algérien Norine Chouarfia revient avec un nouveau challenge : Oran-Istanbul à vélo pour les Jeux méditerranéens d’Oran de 2021. NORINE CHOUARFIA. Cycliste “ L’Etat ne fait rien pour encourager le peuple algérien à se mettre au vélo Ryma Maria Benyakoub @Ryma_Maria T # D’où vous est venue cette passion pour le vélo ? Cette passion est née suite à une déception professionnelle. Après avoir travaillé pendant dix ans au sein de diverses entreprises internationales en tant qu’agent commercial, j’ai brutalement été licencié par mon ancien directeur général alors que j’étais en CDI et sans avoir commis aucune faute professionnelle. Je me suis ainsi mis au vélo. Dans un premier temps, la pratique de ce nouveau sport était pour moi une distraction, un loisir. Avec le temps, il était de plus en plus difficile de descendre de ma selle. C’est naturellement que cette passion s’est transformée en une sorte de drogue. De plus, je place le vélo dans une dimension éthique du voyage, comme moyen simple de découverte et de rencontre, un «aller vers» facilité grâce à ce moyen de locomotion universel qui provoque la curiosité et l’empathie immédiate. Je me fais une certaine idée du développement durable, passant par l’écologie, qui colle tout à fait avec la réalité du voyageur à vélo, en autonomie. L’autosuffisance, la consommation raisonnée et raisonnable des biens quotidiens, l’absence de rejets polluants au quotidien. # Quelles sont les difficultés qu’on peut rencontrer dans ce genre de sport, particulièrement quand on programme une longue traversée ? Lors de mon premier long voyage à Oran à la Saoura algérienne, d’une distance de 2200 km, j’ai été touché par l’hospitalité légendaire des Algériens, mais beaucoup plus secoué par la malheureuse pollution des paysages croisés durant mon périple. On aurait dit une immense poubelle, une décharge naturelle. Les chauffeurs routiers ne respectent pas non plus le code de la route et négligent les cyclistes. A partir de là, j’ai décidé de rallier le littoral algérien jusqu’à Tunis afin de sensibiliser les Algériens à ces deux thématiques pour que les gens se rendent compte de l’importance de protéger leur environnement, et la vie humaine tout simplement… Il faut avoir un mental d’acier, surtout pour ce genre de traversée. Tout est dans la tête, il suffit d’être Nice Venise Gênes Slovénie Croatie Rijeka Italie Split Marseille Dubronvik Albanie Barcelone Espagne Bosnie herzégovine Monténégro Bar Tessalopique Istambul Alexandroupoli Tirana Valence Grèce Turquie Almeria Oran Algérie L’itinéraire que va suivre Norine préparé physiquement bien sûr et surtout mentalement. # Avez-vous un programme de préparation physique ? Franchement, je n’ai pas de préparation particulière. Quand je ne suis en compétition, je me concentre sur ma passion pour le sport en général et les activités de plein air (escalade, randonnée pédestre itinérante…). Par ailleurs, le VTT est devenu mon moyen de transport en ville, sur Oran et entre les villes de l’Ouest. Ce qui me rend en activité sportive régulière. # Qu’en est-il du régime alimentaire ? Mon régime alimentaire est basé surtout sur les légumes secs (lentilles, haricots blancs…), les pâtes, le riz, les fruits et les fruits secs. En règle générale, il convient d’avoir une alimentation régulière et variée, en évitant autant que possible les aliments gras. Je ne grignote pas entre les repas. La consommation anarchique d’aliments perturbe la glycémie et contrarie par la suite une bonne utilisation des lipides à l’effort. Les muscles et le cerveau consommeront régulièrement du glucose. Si on diminue la concentration d’un produit, on baisse l’apport énergétique. Il convient donc d’aborder la question en termes de répartition. Dans des conditions de chaleur, on doit boire 6 bidons au lieu de 3 ou 4 pour s’hydrater. A ce moment-là effectivement, il faut répartir la quantité de glucides en diminuant la concentration de chaque bidon. L’apport énergétique reste le même, c’est la répartition qui change. Sans cette adaptation, on risque de se retrouver en hypertonicité, des troubles intestinaux et, paradoxalement, une déshydratation, car l’organisme va puiser dans le plasma sanguin pour rétablir l’osmolarité. Quand il s’agit d’épreuves de plus de deux heures, je pense qu’il vaut mieux utiliser des boissons constituées de maltodextrines, car elles sont hypotoniques et le problème de la concentration s’envisage avec plus de souplesse. L’eau gazeuse et le yaourt liquide ont pour but de réalcaliniser l’organisme saturé d’acidité après l’effort. Il faut noter qu’on s’hydrate plus efficacement en absorbant les boissons par petites gorgées. # Votre projet est-il soutenu par des sponsors ? J’ai déposé mes demandes et la présentation du projet depuis le 13 avril auprès de toutes les institutions publiques concernées (ministère de la Jeunesse et des Sports, Comité olympique et sportif algérien et la Fédération algérienne de ayclisme) en attendant d’avoir un retour. Le dossier a également été déposé auprès d’un grand nombre d’entreprises privées de renommée (opérateurs de téléphonie mobile, producteurs de boissons…). A ce jour, je n’ai reçu aucun feedback, même pas négatif. Pour sa part, le maire d’Oran m’a transmis son total soutien et une cérémonie symbolique sera organisée Agé de 36 ans, Norine est un cycliste et aventurier algérien. Passionné de la nature et des grands espaces, il a fait de son vélo son unique moyen de transport, peu importe la distance. Sa première aventure l’a emmené d’Oran, sa ville natale, jusqu’à Kerzaz à Béchar, sur un itinéraire de 2200 ksm et d’une durée de 19 jours. En 2014, il a rallié le littoral algérien jusqu’à Tunis. Ce trajet représente une distance de 2800 km parcourue en 40 jours. La même année, il a acquis une licence d’athlète auprès de la Fédération algérienne de cyclisme. Aujourd’hui, Norine encadre les plus jeunes (6-17 ans) au sein du Club VTT Nana & Kids à Oran. Sa devise ? L’échange et le partage. le jour de mon départ, ainsi que le jour de mon retour accompagnée d’une conférence de presse filmée et diffusée sur les chaînes de télévision algériennes, à la radio et aux réseaux sociaux. # Selon vous, est-ce qu’on accorde au cyclisme l’importance qu’il mérite en Algérie ? Non, l’Etat ne fait rien pour encourager le peuple algérien à se mettre au vélo. Pour améliorer cette situation, il devrait commencer à entreprendre à réaliser quelques pistes cyclables, en particulier dans les grandes villes, afin d’encourager les gens à se mettre à pédaler. PHOTO : D. R. # Pour votre traversée Oran-Tunis en 2014, vous avez choisi le thème de la prévention routière et la protection de l’environnement. Qu’en sera-t-il pour Oran-Istanbul ? Promouvoir la ville d’Oran, qui a été élue comme ambassadrice des Jeux méditerranéens 2021, promouvoir la culture et le patrimoine algérien et plus particulièrement l’Oranie à travers les pays. Cette traversée créera un lien d’amitié et de fraternité entre les peuples méditerranéens et sensibilisera la protection de l’environnement, la santé et le cyclisme. France Norine Chouarfia # Vous envisagez de faire Oran-Istanbul à vélo. Parlez-nous de ce projet. Le 13 juillet prochain, je vais entamer, à partir de la ville d’Oran, mon périple de 10 000 km (aller/retour) d’itinéraire à destination de la capitale culturelle turque Istanbul, en passant par une dizaine de pays de la Méditerranée. La date du retour à Oran a été fixée au 1er novembre. Cette traversée, déjà bien tracée et estimée à une durée de 111 jours, vise principalement à promouvoir et à soutenir la ville d’Oran pour les Jeux méditerranéens qu’elle abritera en 2021. En même temps, c’est une aventure sportive valorisant la découverte, l’ouverture et l’échange avec d’autres cultures. relax 19 El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 Que voir à la télé ce soir ? Thalassa - Océans : les derniers mystères de la Lune >> France 3, 19h55 Elle tourne autour de nous jour et nuit, à tel point que nous n’y faisons quasiment plus attention. Pourtant, la Lune dirige, comme un chef d’orchestre, une incroyable partition maritime qui rythme la vie secrète des animaux et influence le quotidien des hommes. Spectaculaire, grandiose, le pouvoir de la Lune sur les océans est bien plus fort, et parfois magique qu’on ne l’imagine. Reposant sur les dernières découvertes scientifiques et les dernières avancées technologiques avec des images en 3D, cette «Nuit de la pleine Lune» est un thriller haletant qui nous emmène aux quatre coins de la planète bleue pour des rendez-vous avec notre seul satellite naturel. Il ne faut pas les manquer. Ils n’arrivent pour la plupart qu’une fois par an ! Tous ces phénomènes «naturels» sont autant de mystères que l’on doit à notre satellite bienveillant. Mad Max : Fury Road La morsure du grand requin blanc Envoyé spécial >> Canal+, 19h55 >> Nat Geo Wild, 16h05 >> TV5 Monde, 22h55 Dans un monde désertique et barbare, où l’eau et l’essence sont des enjeux majeurs, Max, hanté par un lourd passé, continue de tailler la route en solitaire. Jusqu’au jour où il est capturé par les hommes du terrible Immortan Joe et emprisonné à la Citadelle. Peu après, l’impératrice Furiosa, guerrière d’élite, profite d’une mission de ravitaillement de routine au volant d’un impressionnant camion citerne pour aider les cinq épouses d’Immortan Joe à échapper à son emprise. Enragé, celui-ci se lance aussitôt à ses trousses avec toutes ses troupes. Il y a environ 50 ans, Rodney Fox survivait à une attaque de requin. Depuis lors, il a consacré sa vie à la créature qui a failli le tuer. De victime, il est devenu le plus grand défenseur du grand blanc. Annoncée par son chef Abou Bakr al-Baghdadi en mars 2013 un an avant que ce dernier s’autoproclame calife - la création de l’Etat islamique remonte en réalité à 2006. La naissance de Daech eut lieu dans les geôles irakiennes, après l’invasion américaine. Notamment dans celle d’Abou Ghraïb, tristement célèbre pour les mauvais traitements dont étaient victimes les prisonniers. C’est, en effet, lors de leur détention avec des extrémistes que d’ex-officiers de Saddam Hussein se sont radicalisés. A vous de jouer... 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 HORIZONTALEMENT 1- Captif. 2- Italienne. 3- Brame. Possessif. 4- Démonstratif. Parfumées. 5Intimées. Demi tour. 6- Cessera. 7- Leader. Vieille ville. Infinitif. 8Répétitif. 9- Monnaie. Cible. 10- Négation. Débrouiller. Pyramots 7 8 9 10 Rifa Editions, 021 37 96 11, [email protected]. VERTICALEMENT 1- Ouie. 2- Foncées. Individu. 3- Colère. Sondée. 4- Sur la rose des vents. Ventiler. 5- Agréer. Ferment. 6- Négation. Compagne de Tristan. 7- Propres. Sue. 8- Branché. Saison. Ficelle. 9Enfoui. Note. 10- Roues à gorge. Doter. 6 solutions de la semaine précédente El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www.elwatan.com E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Sudoku Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. 20 petites annonces VENTE D’APPARTEMENTS VEND F3 coop Nour avec terrasse. Tél. : 0550 474 260 VEND F3 120m2 CNT Blida E. moyen LF. acte. Tél. : 0771 247 956 LA RÉSIDENCE vend petit F3 à Hydra rue Yahia Belhayet 73m2 bien aménagé au 1er étage, idéal pour investissement. 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Dans la catégorie des plus de 100 kg, Mohamed Amine Tayeb attendra l’issue de l’explication entre Orazbayev Adil (Kazakhstan) et Yea On Kunathip (Thaïlande). En revanche, Lyès Bouyacoub (-100 kg) n’a pas tiré et ne figure pas dans le tableau de sa catégorie. Chez les dames, Ratiba Tariket (-57 kg) affrontera l’Italienne Maria Centracchio ou la Kazakh Sevarra Nishabayeva. Enfin, Sonia Asselah (+78 kg), versée dans la poule A, défiera la Polonaise Katarzyna Furmanek. C’est le même groupe de judokas algérien ayant pris part au Grand Chelem de Baku disputé du 6 au 9 mai en Azerbaïdjan. A son retour du Kazakhstan, la sélection algérienne sera en stage bloqué à Alger du 18 au 25 mai, avant de participer au Master du Mexique (27-28 mai), dernière étape qualificative aux Jeux olympiques 2016 à Rio. La liste des qualifiés sera annoncée le 1er juin. Bouyacoub occupe la 15e place (1060 pts) au ranking olympique, Benamadi (16e/ 971 pts), Tayeb (20e/ 856 pts), Houd Zourdani (29e/ 668 pts) et Sonia Asselah (29e/ 564 pts), selon le dernier classement de la Fédération internationale de judo. APS Federer éliminé en 8e de finale Le n°2 mondial Roger Federer a été éliminé hier en 8e de finale du tournoi Masters 1000 de Rome par le jeune Autrichien Dominic Thiem, 15e joueur mondial, (7-6 ‘7-2’, 6-4). Alors que Roland-Garros débute dans moins de deux semaines, Federer a encore paru diminué par les problèmes de dos qui l’ont obligé à renoncer au tournoi de Madrid la semaine dernière. Le Suisse, qui aura 35 ans au mois d’août, avait également été opéré en février pour une blessure à un genou et sa condition physique reste un gros point d’interrogation. Mercredi, il s’en était sorti face au très jeune Allemand Alexander Zverev (6-3, 7-5) mais il en avait été le premier surpris, expliquant n’avoir décidé de jouer que juste après son échauffement. Hier, il est tombé face à Thiem, un autre des plus sûrs espoirs du tennis mondial, un peu plus expérimenté que Zverev. L’Autrichien de 22 ans, 15e au classement ATP et tête de série n°13 à Rome, a ainsi déjà gagné deux tournois sur terre battue cette saison, à Buenos Aires et Acapulco. Il avait aussi inquiété Nadal en 8e de finale à MonteCarlo. Face à lui, Federer a essayé d’écourter les échanges, multipliant les attaques, les montées au filet et surtout les amorties, notamment lors d’un premier set accroché. Mais manifestement trop juste physiquement, le Suisse a été rapidement débordé dans la deuxième manche et Thiem a conclu sans trop trembler, en dépit d’une double faute sur sa première balle de match. AFP El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 D Pour + d’infos : www.facebook.com/GhilasBarache.pageofficielle JO Tokyo-2020 : des juges enquêtent Des juges d’instruction français enquêtent depuis fin 2015 sur des soupçons de corruption dans l’attribution des JO-2020 à Tokyo après la découverte de versements suspects au profit d’une société d’un fils de l’ex-président de la Fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, a affirmé hier à l’AFP une source proche de l’enquête. Les interrogations portent sur des versements de 1,3 million d’euros en 2013 pouvant provenir de l’équipe de candidature de Tokyo vers la société Black Tidings de Papa Massata Diack, l’un des fils de Lamine Diack, selon des révélations du quotidien britannique The Guardian confirmées à l’AFP par cette source. AFP Le troisième mile pour Makhloufi à Eugène le 28 mai PHOTOS : D. R. 22 Makhloufi voit les JO se profiler à l’horizon Après sa première compétition de l’année, prévue au meeting de Rabat (3e étape de la Ligue de diamant), le 22 mai prochain dans l’épreuve du 800 m, Taoufik Makhloufi participera une semaine plus tard à la réunion d’Eugène (EtatsUnis), qui se déroulera le 28 mai. A l’occasion de sa seconde sortie d’affilée, Makhloufi sera au départ du mile (1609 m) dans une course considérée comme la meilleure du monde. Car cette distance (non olympique) verra la présence de cinq médaillés olympiques ou champions du monde. Les organisateurs ont mis sur pied un plateau de qualité. Parmi les vedettes annoncées, on cite les noms des Kenyans Asbel Kiprop, Silas Kiplagat et James Magut, du jeune Djiboutien Ayanleh Souleiman, du Marocain Abdelaati Iguider et autres spécialistes américains, comme Matthew Centrowitz. A cet effet, Makhloufi, dont sa dernière participation sur le mile remonte à Eugène 2014, où il s’est classé 11e en 3’52’’16 (record personnel), compte faire mieux pour son 2e mile de sa carrière. Et surtout prendre l’ascendant psychologique sur ses principaux rivaux, qui va les croiser dans moins de trois mois aux Jeux olympiques de Rio 2016. Le record d’Algérie du mile, qui constitue la 3e meilleure performance mondiale de tous les temps, est détenu par Noureddine Morceli en 3’44’39 (depuis septembre 1993 à Rieti en Italie). Pour rappel, le champion olympique algérien du 1500 m, qui se concentre pour défendre son titre au Brésil, se trouve pour la seconde fois de l’année en préparation en Afrique du Sud en compagnie de Samir Keddar. Ce dernier fera son entrée en compétition au meeting de Rabat. Makhloufi, qui a terminé 4e aux Championnats du monde d’athlétisme de Pékin 2015 et 2e de la finale du 800 m aux derniers Jeux africains de Brazzaville 2015, est attendu aux 20es Championnats d’Afrique d’athlétisme, qui auront lieu à Durban (Afrique du Sud) du 22 au 26 juin prochain. Chafik B. Iris lance demain sa première course (10km) à Sétif La société privée algérienne Iris, spécialiste de l’électronique et de l’électroménager lancera, demain à Sétif, une course sur route de 10 km. Le départ de cette épreuve Run Sétif organisée sous l’égide de la Fédération algérienne du sport pour tous (FNST) sera donné à 8h devant le siège de la wilaya. Lors du récent point de presse, le manager de ProOrganisation, Abdelmadji Rezkane, avait annoncé la présence de 1500 participants, âgés de 18 à plus de 61 ans. L’engagement à ce rendezvous est réservé exclusivement aux coureurs non licenciés en sein des associations sportives C. B. Boxe thaï : deux Algériens en Egypte Condoléances Les deux athlètes algériens de la boxe thaïlandaise Ghilas Barache (71 kg) et Lila Akkouche (57 kg) participeront aujourd’hui et demain à un tournoi international, qui se déroulera au Cairo Stadium. «C’est sur invitation du président de la Fédération égyptienne de boxe thaïlandaise que je vais participer à ce tournoi. Ce dernier a été organisé par l’ambassadeur de Thaïlande en Egypte, en collaboration avec la Fédération égyptienne de boxe thaïlandaise. Dans ma catégorie, il y a huit boxeurs, quatre Egyptiens, un Irakien, un Libanais et un Ghanéen. J’espère pouvoir décrocher la ceinture de ce tournoi», nous dit Ghilas Barache. Ce dernier est revenu sur la compétition qu’il avait disputée dernièrement en Thaïlande. A ce propos notre interlocuteur nous a précisé : «Je suis resté deux mois là-bas. Il faut savoir que je suis le tout premier Algérien à boxer dans le légendaire Lumpinee Stadium, où des athlètes y ont même laissé leur vie. J’ai remporté mon premier combat devant le Chypriote Mikhayel Singboiting. Lors de mon second match, comptant pour la qualification au Championnat du monde, Max muay thaï, j’ai perdu contre le Thaïlandais Yoktab Nayhuarotee par arrêt du médecin en raison d’une ouverture à la tête. Par la suite, j’ai réussi à décrocher le titre mondial AMCO devant le Russe Askar par KO à la 46e seconde du premier round.» Enfin, Ghilas Barache n’a pas manqué de remercier ses traditionnels sponsors Renov Motor, La rédaction d’El Watan Week-end présente ses sincères condoléances à son confrère Mohamed Ben Ahmed suite au décès de sa mère Meriem Chahbar, survenu le dimanche 8 mai à l’âge de 75 ans. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Décès La famille Yanat, parents et alliés ont la douleur de faire part du décès de leur cher et regretté Yanat Mohand Amokrane, Barache en sérieux conquérant en Egypte Abderahmane Benadjaout et Adel Bordji en plus du MJS, qui lui permet de boxer sous sa coupe. F. B. survenu hier, le 12 mai 2016 à El Flaye à l’âge de 84 ans. La levée du corps se fera aujourd’hui, le 13 mai 2016, à partir de son domicile sis à Thissoulasse, commune d’El Flaye. L’enterrement aura lieu à 14h au cimetière d’El Flaye, commune d’El Flaye. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons». El Watan Week-end Vendredi 13 mai 2016 foot 23 D Pour + d’infos : www.lfp.dz LFP : Kerbadj et Lahlou seuls candidats Ligue 1 Mobilis 28e JOURNÉE L’actuel président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, et le président du club amateur du NA Hussein Dey, Mourad Lahlou, sont les seuls candidats pour l’assemblée élective programmée au Centre technique de Sidi Moussa le 5 juin prochain. La date du dépôt des recours est prévue le 18 mai prochain, tandis la publication de la liste officielle des candidats aura lieu le 22 mai prochain. Aujourd’hui Sunderland sauvé NAHD 17h30 MCA 17h30 CSC DRBT 17h30 MOB MCO USMH 17h30 USMA JSS 17h30 CRB USMB 17h30 RCR ASMO 17h30 JSK RCA 17h30 ESS PHOTOS : D. R. Ligue 1 Mobilis CLASSEMENT Après le stress, la délivrance pour les joueurs de Sunderland La victoire nette de Sunderland contre Everton (3-0) lui permet de sauver sa place en championnat d’Angleterre tout en reléguant Newcastle et Norwich en 2e division, mercredi après les matches en retard des 30e et 35e journées. A une journée de la fin, les Black Cats, 17es, comptent quatre points d’avance et ne peuvent plus être rejoints ni par les Magpies (18es), ni par les Canaries (19es), qui accompagnent donc Aston Villa. Un an seulement après son retour dans l’élite, Norwich, qui restait sur Ronaldo, le joueur le mieux payé du monde quatre défaites sans but marqué, sort pourtant avec les honneurs grâce à son succès (4-2) sur Watford. Newcastle, remonté en 2010 après une saison de purgatoire, devra veiller à ne pas s’éterniser en Championship. Il n’y a pourtant rien à redire car Sunderland, expert en maintien, s’est logiquement tiré d’un mauvais pas en faisant exploser les Toffees grâce à un coup franc de van Aanholt (38e), puis un doublé de Koné (42e, 55e). Battue une seule fois lors des dix dernières journées, l’équipe de Sam Allardyce vient de prendre 11 points sur 15, tandis que celle de Roberto Martinez (12) n’a gagné qu’une seule fois sur dix. Encore mené après l’ouverture du score de Deeney (11e), Norwich a lui réussi à se révolter. Redmond (15e) a d’abord remis les compteurs à zéro, avant que Mbokani (18e, 57e) et Cathcart contre-son-camp (37e) ne permettent à la formation d’Alex Neil de prendre le large pour rien. Ighalo n’a pu qu’atténuer l’ampleur de la défaite (51e). Dans la dernière rencontre du jour, le match de prestige entre Liverpool et Chelsea comptant pour du beurre (1-1), les Reds (8es), pourtant avec une équipe très compétitive, n’ont pas idéalement préparé leur finale d’Europa League contre Séville. En conclusion d’une saison ratée, le champion 2015 (9), sans Terry suspendu, a en effet longtemps fait douter son adversaire grâce à un nouveau but d’Hazard (32e), qui revient décidément en forme à quelques semaines du début de l’Euro-2016. Un autre Belge, Benteke, a toutefois arraché un point désespéré (90e+2). AFP Russie-2018 : pas de retard dans les travaux Selon le magazine américain Forbes, le joueur du Real Madrid, Cristiano Ronaldo, est le joueur le mieux payé du monde en 2015. Le joueur portugais aurait empoché l’année dernière la somme 82 millions de dollars, soit 71,8 millions d’euros. Il devance l’Argentin Lionel Messi avec 67,4 millions d’euros et Zlatan Ibrahimovic (32,4 millions d’euros). Amende de 2 millions d’euros infligée à Mourinho Le fisc espagnol vient d’infliger une amende de 2 millions d’euros d’amende à l’ex-entraîneur de Chelsea, José Mourinho. Le Special One aurait commis des irrégularités dans ses revenus de droit à l’image d’après les informations du média ibérique Ok Diario, lorsqu’il était entraîneur du Real Madrid. J Diff USMA 55 27 +21 2 JSS 41 27 +12 3 JSK 41 27 +1 4 CRB 40 27 +10 5 MOB 40 27 +9 6 DRBT 40 27 +3 7 ESS 37 27 +7 8 MCO 36 27 +5 9 USMH 36 27 -2 10 NAHD 36 27 -4 11 CSC 36 27 -5 12 MCA 34 27 +1 13 RCR 32 27 0 14 USMB 30 27 -10 15 RCA 19 27 -19 16 ASMO 18 27 -29 DN Amateurs - EST 29e JOURNÉE Aujourd’hui 15h00 CRVM 15h00 USMK 15h00 USMAN 15h00 UST 15h00 NCM 15h00 ESG 15h00 MSPB Demain ASAM 15h00 MOC EC USB ABM USMAB NRBT HBCL HAMRA DN Amateurs - CENTRE 29e JOURNÉE USFBBA JSD JSMC WRM IBKEK NARBR JSHD MCM Demain 15h00 15h00 15h00 15h00 15h00 15h00 15h00 15h00 WAB RCK CRBT USOA RCB IBL CRBDB USMC DN Amateurs - OUEST 220 millions d’euros pour la libération de Neymar Le journal espagnol El Mundo Deportivo a annoncé que le FC Barcelone a renégocié le contrat de Neymar. Outre le ré-négociation du salaire du joueur, la clause de libération du joueur est passée à 220 millions d’euros. Deux clubs avaient affiché leur envie de s’attacher les services du joueur catalan, il s’agit du Real Madrid et le Paris Saint Germain. Pts 1 29e JOURNÉE CRBS Les chantiers avancent La Russie «n’est pas en retard» dans la préparation de la Coupe du monde de football 2018, a assuré mercredi le président de son comité d’organisation, tout en reconnaissant des «problèmes techniques» concernant deux stades. «Nous avons encore beaucoup d’infrastructures à construire, c’est vrai, mais nous ne sommes pas en retard», a déclaré Alexeï Sorokine, président du comité d’organisation du Mondial 2018 lors d’une conférence de presse à Mexico où se tient aujourd’hui le congrès de la FIFA. «En ce qui concerne les infrastructures sportives, les deux plus grands stades, celui de Saint-Petersbourg et le stade Loujniki de Moscou sont terminés à 85% et sept autres seront terminés en décembre 2017 comme prévu», a ajouté M. Sorokine qui faisait un point sur la Coupe des Confédérations disputée en juin 2017 en Russie. Le patron du Mondial russe, dont le coup d’envoi sera donné le 14 juin 2018, a cependant admis «des problèmes techniques concernant les stades de Samara et de Kaliningrad. Mais quand vous avez des constructions de cette magnitude, les problèmes techniques sont inévitables.» A Samara, «il y a des difficultés techniques, des poutres se sont cassées, l’information date d’il y a deux jours. Mais la construction a dû reprendre. Il y a aussi des discussions concernant le prix, mais le contrat doit être respecté.» A Kaliningrad, «il y a un problème concernant le sol avec une quantité excessive d’eau. Mais la construction n’est pas arrêtée et il n’y a aucun problème alarmant concernant ces deux stades», a encore indiqué M. Sorokine. «Nous suivons de près la construction des stades de Samara et Kaliningrad. Il n’y a aucune information suggérant des retards. Pour le moment, nous sommes optimistes quant à la suite du processus», a ajouté Colin Smith, directeur des compétitions de la FIFA. AFP SCMO CRBBB MBH SAM WAM GCM USR Aujourd’hui 15h00 ASBM Aujourd’hui 15h00 ESMK 15h00 WAT 15h00 IST 15h00 ESM 15h00 SKAF 15h00 RCBOR 15h00 JSMT Bordeaux résiste au PSG Paris a été tenu en échec sur la pelouse de Bordeaux (1-1) mercredi soir en match en retard de la 35e journée du championnat de France. Les Parisiens ont ouvert la marque par le biais de leur attaquant Zlatan Ibrahimovic d’une tête placée sur un centre de Di Maria (59e). Le Suédois a marqué son 36e but en championnat cette saison, s’approchant un peu plus du record de Carlos Bianchi avec Paris (37 buts sur une saison). Les Bordelais ont ensuite rapidement égalisé sur corner, grâce à une reprise de volée de Nicolas Pallois (66e). Quand Mourinho fait les éloges de Zidane Du Mexique, l’ancien coach du Real Madrid, José Mourinho, s’est prononcé sur Zidane et son parcours à la tête des Merengue, en déclarant : «Zidane est arrivé tard, au milieu de la saison, mais après les choses se sont transformées. Zizou est arrivé en finale de la Ligue des champions et pour une équipe qui n’a pas fait une bonne saison, c’est très bien. Si Zidane gagne cette Ligue des champions, tout le monde oubliera la saison qui n’a pas été si bonne. Tout le monde se rappellera de la Ligue des champions.» PHOTO : SAMI K. Vendredi 13 mai 2016 Face à l’USMB, Benabderrahmane (à gauche) et le RCR joueront très gros LIGUE 1 USMB - RCR : match à grand enjeu Le match USM Blida - RC Relizane sera l’attraction de la 28e journée de la Ligue 1 professionnelle de football, qui aura lieu cet aprèsmidi. Farouk Bouamama T @elwatan_week-end Même s’il reste encore l’enjeu de la seconde place après le septième titre remporté par l’USM Alger, l’intérêt de cette journée se focalisera sur le choc des mal classés que va abriter le stade Brakni de Blida. En effet, deux points seulement séparent aujourd’hui le RC Relizane (32 points) du premier relégable, l’USM Blida (30 points). Du coup, ce rendez-vous devient le match de la saison pour les poulains de Zoheir Djelloul qui ne jurent que par la victoire. C’est d’ailleurs leur seule alternative pour conserver toutes leurs chances de maintien. Toutefois, les Vert et Blanc devront être à 100% de leurs capacités afin d’aller chercher les trois points du succès. Leur dernière sortie à domicile avait été ponctuée par un revers devant la JS Kabylie (0-2). Heureusement que juste après la formation de la ville des Roses est parvenue à arracher un précieux point au stade du 20 Août 1955 devant le CRB. Ce qui place aujourd’hui cette équipe dans de meilleures dispositions pour aborder cette rencontre. Le RC Relizane ralliera la ville de Blida avec un ascendant psychologique sur son adversaire qu’il avait déjà battu sévèrement au match aller (51) et il reste sur quatre déplacements sans défaite (CRB 3-3, MOB 1-1, MCO 1-1 et ESS 0-0). Pourtant, les coéquipiers de Benabderrahmane devraient s’attendre à une grosse pression de la part des Blidéens. Deux matches seront également intéressants à suivre pour la course à la seconde place, avec DRB Tadjenanet - MO Béjaïa et JS Saoura - CR Belouizdad. Les poulains de Liamine Bougherara veulent mettre à profit la mauvaise passe de leur adversaire afin surprendre les Crabes. Ces derniers aimeraient bien réussir un résultat positif avant d’affronter l’Espérance de Tunis pour le compte du match retour des huitièmes de finale bis de la Coupe de la CAF, prévu à Tunis. La JS Saoura essayera de se racheter de sa défaite concédée face à Relizane en tentant de damer le pion au Chabab, bien fragile lors de cette phase retour. Pour sa part, le CRB veut bien réussir un résultat positif, histoire de garder le contact avec le podium. De son côté, la JS Kabylie partira favorite à Bouakeul pour signer un nouveau succès face à l’ASM Oran, déjà reléguée. Le stade du 5 Juillet abritera le derby USM Harrach - USM Alger. Dans cette partie, les Harrachis voudront réussir un résultat positif afin d’assurer définitivement leur maintien. Le MC Alger ne jure que par la victoire face au CS Constantine à Bologhine. Cela ne sera pas un match facile pour Lotfi Amrouche et ses poulains en l’absence de Hachoud, Karoui et Kacem face à un adversaire qui est toujours concerné par la lutte au maintien. Le NA Hussein Dey recevra le MC Oran avec comme objectif d’arracher les trois points. L’ESS fera un déplacement compliqué à l’Arbaâ, où l’équipe locale ne fait plus de cadeaux à ses adversaires. L’USMH, l’ASMO et le MCA en savent quelque chose. ■