en 2008 - Groupe GB
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en 2008 - Groupe GB
Dossier spécial ENVIRONNEMENT 6 pages sur les normes écologiques dossier Environnement & Bâtiment : les nouveaux défis GBMP Les deux passions de Narcisse Botarel GB IMMO L’efficacité du contrat de promotion immobilière SAB Clos de Severac : la gestion des contraintes GB AGENCEMENT Le salon VIP d’Airbus Corporate Jet Center EMP 2008 : les clefs d’une modernisation réussie DERNIERS CHANTIERS LIVRÉS GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES Résidence Etudiants Auzeville Maître d’ouvrage : Promo Logis Maître d’œuvre : ARUA Livraison : mars 2008 Bureaux SCI La Sorgue Maître d’ouvrage : SA La Sorgue Maître d’œuvre : Esteve Alos Livraison : février 2009 Agence Proman Colomier Maître d’ouvrage : Proman Livraison: octobre 2008 Bâtiment d’activité Mat’Equip 31 Maître d’ouvrage : Mat’Equip 31 Maître d’œuvre : SARL Architecture ARTE Livraison : décembre 2008 Data Center A29 Maître d’ouvrage : Airbus Corporate Jet Center Maître d’ouvrage : Airbus Maître d’œuvre : Sarl Calvo / Tran Van Livraison: février 2009 Maître d’œuvre : JP Laborie Livraison : février 2009 Bâtiment A40 Data Center A29 Bureaux L’At Denne Maître d’ouvrage : SA L’Art Denne UFR de Langues – Université du Mirail Maître d’ouvrage : Airbus Maître d’ouvrage : COGEMIP Maître d’œuvre : Khorsc & Ordonneaux Livraison : décembre 2008 Maître d’œuvre : D Alet Livraison : mars 2009 Maître d’œuvre : JP Laborie Livraison : février 2009 dossier environnement et bâtiment............................. page 4 - 9 GBMP........................................ page 10 - 12 GB IMMO........................................ page 13 SAB........................................... page 14 - 15 GB AGENCEMENT................... page 16 - 17 Quai de Brienne Côte St Germain Les Hautbois de Muret Maître d’ouvrage : Edifico Maître d’œuvre : Martinié Livraison : septembre 2008 Maître d’ouvrage : Nexity Georges V Maître d’œuvre : Nexity Georges V Livraison : janvier 2009 Maître d’ouvrage : EMP.......................................... page 18 - 19 Clos de Severac Grand Parc SNC Marignan Résidences Maître d’œuvre : IFECC Livraison : janvier 2009 INTERVIEw............................. page 20 - 21 Maître d’ouvrage : Monné Decroix Maître d’ouvrage : Nexity Georges V Maître d’œuvre : SCIB Livraison : octobre 2008 Maître d’œuvre : Nexity Georges V Livraison : début 2009 retour en images............. page 22 - 23 Ils nous ont rejoints ! BATISTA SOARES Alexandre Maçon - 05/01/2009 COUSTES Nicolas Maçon coffreur - 05/01/2009 JOUVRY Alexis Menuisier - 04/11/2008 CASTRO RIBEIRO José Manuel Coffreur - 05/01/2009 BOQUET Renaud Grutier Électricien - 05/01/2009 BAUDIER Justine Menuisier - 04/11/2008 PEREIRA FERREIRA Abilio Chef d’équipe - 05/01/2009 SOARES FERNANDES Bernardo Aide Maçon - 05/01/2009 CORDIER Julia Conducteur de travaux - 05/01/2009 PALIN Benoît Menuisier - 01/12/2008 AUSSILLOUS Jean-Marie Apprenti - 15/12/2008 GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES MEILHAN Maurice Assistant Chef de chantier - 15/07/2008 SAGNE Claude Grutier - 02/02/2009 GATIMEL Pierre Ingénieur d’études - 01/09/2008 2 // ÉDITO // sommaire CHOLET Émilie Secrétaire - 04/07/2008 CALICO VIEGAS Bruno Chef d’équipe - 29/09/2008 SERVANT Maïté Comptable - 05/09/2008 FRAYSSINET Laurent Technicien études de prix - 04/08/2008 ALRAM Lionel Chef d’équipe - 29/09/2008 PEDRONI Rudy Conducteur de travaux - 03/11/2008 VIVIEN Yannick Apprenti - 01/09/2008 MESLIER DE ROCAN Jean-François Coffreur bancheur - 06/10/2008 BACLE Jean-François Étancheur - 02/02/2009 ONDRY Ferroudja Assistant gestion PME - PMI - 22/09/2008 TONEL Alexandre Chef de chantier confirmé- 07/10/2008 MONTBLANC Ludovic Conducteur de travaux - 02/02/2009 BE Pascal Coffreur - 03/11/2008 BINKOWSKI Adrian Apprenti - 01/12/2008 BASSE Cyrille Ignace Raymo Chef d’équipe - 01/12/2008 CARRE Laurent Conducteur d’Engins - 05/01/2009 NECULCE Coca Technicienne Études techniques 02/02/2009 ROUMEC Philippe Responsable Administratif et Comptabilité 02/03/2009 RÉPONSES DES JEUX DU GBMAG N°1 RÉPONSES MOTS CACHÉS : BÂTISSEUR DE CONFIANCE RÉPONSES MOTS FLÉCHÉS C ’est avec beaucoup de plaisir que je vous retrouve pour le deuxième numéro de GB Mag. Je vous remercie de l’accueil que vous avez réservé au N° 1, pour lequel nous avons eu beaucoup de réactions positives. Depuis, beaucoup de choses se sont produites. En effet, en 8 mois nous sommes passés d’une activité très soutenue à une activité de « crise » même si je trouve que la médiatisation de ce mot ne fait qu’aggraver celle-ci par la peur, l’inquiétude qu’elle fait naître chez les gens influençant ainsi, leur comportement et accentuant de fait les conséquences économiques. Dans cette situation inquiétante, quels sont les atouts de GB ? Ils sont de plusieurs ordres : • GB et ses filiales ont réalisé un bon exercice 2008 avec un chiffre d’affaires consolidé de sensiblement 60 millions d’Euros et un excellent résultat. • GB et ses filiales ont su mettre à profit les belles années que nous avons connues, pour se doter d’un niveau de fonds propres et d’une trésorerie qui nous permettront de nous donner les moyens de maintenir notre niveau d’activité et ainsi conserver nos moyens de production propre. • Nous avons de plus, engagé dès 2004, une diversification de notre offre en créant ou en rachetant des entreprises qui nous permettent d’avoir une palette d’activités qui nous rend moins sensible à une baisse du marché ; GBMP se félicite de sa politique de fidélisation du client qu’elle a menée depuis 10 ans, ce qui lui permettra en 2009 et 2010, de réaliser une activité importante avec AIRBUS qui est moins affecté que d’autre secteur par la crise. • SAB a depuis deux ans étoffé son portefeuille commercial avec des sociétés HLM, ce qui lui permet aujourd’hui, de basculer une grosse partie de son chiffre d’affaires de la promotion privée ver le logement social. • La création de GB AGENCEMENT et le rachat de EMP ont permis d’anticiper le marché vers le développement durable qui lui va s’amplifier. Pour GB AGENCEMENT, la maîtrise du TCE intérieur dans le cadre des rénovations énergétiques. Pour EMP, la maîtrise des techniques les plus innovantes en matière d’isolation par l’extérieur ou de réalisations photovoltaïques. Ce marché de la HQE, nous le côtoyons dès à présent à travers un certain nombre de chantiers tant chez GBMP que chez SAB ; dans le suivi et la valorisation de nos déchets de chantier avec notre filiale CORUDO très en pointe dans ce domaine et enfin à travers notre certification ISO 14 001. Tous ces atouts feront que la GÉNÉRALE DE BÂTIMENT s’adaptera et maîtrisera l’évolution et la baisse globale du marché. Nous avons également à travers GB IMMO, la possibilité de créer nos propres affaires, le montage d’opérations reste une activité primordiale pour notre groupe et peut-être un régulateur d’activités pour nos entreprises. Vous pouvez mesurer que nos atouts sont nombreux, mais au-delà des atouts de diversification, d’économie, de commercial, de technique, notre atout majeur et maître ce sont les femmes et les hommes de nos entreprises qui grâce à leur état d’esprit, leur professionnalisme, leur motivation, leur attachement à l’entreprise nous font gagner. Ce GB Mag vous permettra d’apprécier ce que chaque société développe dans le domaine de l’environnement sur leurs opérations, et aussi de mieux connaître les femmes et les hommes de la GÉNÉRALE DE BÂTIMENT à travers quelques beaux portraits. Bonne lecture. 3 DOSSIER ENVIRONNEMENT Environnement & Bâtiment C’est le 21 octobre 2008 que l’Assemblée Nationale a très largement adopté le projet de loi du Grenelle Environnement. Cet ensemble de lois, destiné à lutter contre le réchauffement climatique, concerne en premier lieu le bâtiment. Ce secteur représente à lui seul le quart des émissions de CO2. Il est donc au cœur des objectifs fixés par la France, et l’Europe. Chez GBMP, l’attentisme n’est pas de mise. Bernard GATIMEL, directeur du groupe, et Philippe BARTHIE, responsable Environnement, ont souhaité prendre de l’avance sur les normes à venir. Parce que l’environnement est une affaire de citoyenneté avant tout. Cela fait plus de deux ans que le groupe a modifié ses méthodes de travail, et créé de nouveaux réflexes, pour concrétiser une réelle démarche écologique. En décembre 2007, GBMP a obtenu la certification ISO14001 pour l’environnement. “L’environnement, réfléchir avant d’agir” mbauché par GBMP en 2006, la première mission de Philippe BARTHIÉ a été d’obtenir la certification ISO 9001 sur la sécurité et la qualité. C’est tout naturellement que l’aspect environnemental s’est ajouté à cette démarche d’amélioration des procédures. « Réfléchir avant d’agir », c’est ainsi que Philippe BARTHIE et Bernard GATIMEL synthétisent l’attitude à adopter pour ces trois axes. Tous les ans, Philippe BARTHIE anime une campagne QSE (Qualité Sécurité Environnement). Il y rappelle les effets néfastes des diverses pollutions et l’intérêt du tri des déchets. Il insiste aussi sur la nécessité d’un travail bien fait pour nuire le moins possible à l’environnement. « Par exemple, si un travail de maçonnerie est mal exécuté, il faut utiliser un marteau-piqueur pour le démolir. Et un marteau-piqueur, c’est un outil polluant ! Cela montre bien que 4 Gendarmerie de Beauzelle : la vie en vert Grenelle Environnement Que dit la loi ? la norme « bâtiment basse consommation » (consommation inférieur à 50 kilowattheures par mètre carré et par an) s’appliquera à toutes les constructions à la fin 2012 et, par anticipation, dès fin 2010 pour les bâtiments publics et le tertiaire. Les moyens définis pour atteindre cet objectif sont les suivants : priorité à l’isolation, comptage en énergie primaire quelle que soit la filière énergétique, modulation à la marge du seuil en fonction du bilan CO2 des énergies utilisées et de la localisation, ainsi que l’utilisation accrue du bois. Le point de vue DE Philippe BARTHIÉ Ancien : la qualité est intimement liée à l’environnement.» Philippe BARTHIE constate que l’environnement est un sujet qui concerne de près les équipes de GBMP. « Lors de nos réunions, les salariés n’hésitent pas à prendre la parole. Ils sont une véritable force de proposition. Souvent, ils cherchent à adapter des solutions de la maison sur les chantiers. » De nombreuses pratiques ont été mises en place grâce à cette remontée des idées vers la hiérarchie. « Notre optique c’est de progresser encore. Et pour cela, nous avons besoin des équipes, de les écouter, d’échanger. » GBMP a reçu la certification ISO 14001 pour l’Environnement en décembre 2007. / Démarche HQE Neuf : GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES E GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES PHOTO MAQUETTE À VENIR Maître d’ouvrage : Caisse d’Épargne Maître d’œuvre : SARL LGP Architectes // Chantiers exemplaires l’objectif de réduction de la consommation d’énergie est de 38% d’ici 2020. Un programme de rénovation thermique des bâtiments a été établi : 400 000 rénovations complètes par an à partir de 2013, des échéances réduites pour les bâtiments publics, 180 000 logements sociaux rénovés en zone ANRU. Source : site internet officiel du Grenelle Environnement : www.legrenelle-environnement.fr D evancer les normes en matière d’écologie, tel est le concept qui préside au développement de la ZAC Andromède. Ce premier «éco-quartier» de l’agglomération toulousaine comporte notamment 5 équipements publics d’envergure, dont la gendarmerie de Beauzelle. Une opération montée par GB IMMO et réalisée par GBMP. Le projet s’inscrit dans une démarche de Haute Qualité Environnementale (HQE). Objectif : respecter les prescriptions urbaines, architecturales, paysagères et environnementales qui s’imposent à l’intégralité des programmes du quartier Andromède. Une isolation optimale Concernant l’isolation des bâtiments, le bilan thermique de l’ensemble du projet surpasse de 20% la RT 2005 actuellement en vigueur. Pour répondre à ces contraintes ambitieuses, l’architecte (LGP) et GB IMMO ont intégré de multiples éléments propres aux constructions durables, comme un isolement au sol sous dallage et des vitrages à faible émissivité. Pour renforcer l’inertie thermique du bâtiment, certaines toitures-terrasses en béton seront végétalisées. Une économie des ressources La réflexion autour de la production et de la consommation d’énergie de la gendarmerie de Beauzelle a également été GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES Le programme La gendarmerie de Beauzelle comprend 24 logements du T2 au T6, un bâtiment administratif, des locaux annexes, et un garage de 100m². une préoccupation majeure au moment de la conception. Le projet comprend un système de récupération des eaux pluviales pour l’arrosage des espaces verts. Et grâce à l’installation de panneaux solaires, la production d’eau chaude sanitaire de l’ensemble du complexe sera exclusivement assurée par une énergie propre. Débuté en octobre 2008, le chantier de la gendarmerie de Beauzelle devrait se terminer fin 2009. Les 24 familles de gendarmes pourront s’installer dans leurs nouveaux logements dès le début de l’année 2010, et, enfin, se mettre au vert… Qualité environnementale Infirmeries A34 et C09 : la vitrine écologique d’Airbus L ivrées en 2006, les deux infirmeries d’Airbus sont les premiers bâtiments réalisés en démarche HQE sur le site de l’avionneur toulousain. Conçues comme de véritables prototypes axés sur l’économie et la production d’énergie, elles sont la démonstration que la qualité environnementale n’est pas incompatible avec le confort. Grâce à l’adhésion immédiate des utilisateurs au projet, GBMP a pu développer des solutions innovantes. Une attention toute particulière a été portée à l’isolation thermique : une dalle de béton très épais au sol, des murs de 37,5 cm d’épaisseur en briques mono-murs de terre cuite, et une toiture végétalisée, renforcent l’inertie thermique du bâtiment. Un système de sur-ventilation nocturne a été mis en place. Les fenêtres bénéficient de brise-soleil. Et sur la toiture, des débords de plus d’1m50 empêchent les rayons du soleil de chauffer les vitrages. Enfin, l’eau chaude sanitaire est produite grâce à des panneaux solaires. L’opinion des utilisateurs sur ces infirmeriestests s’est avérée favorable. Un bilan très positif pour GBMP dont ces infirmeries étaient le premier chantier tous corps d’état en démarche HQE. 5 DOSSIER ENVIRONNEMENT On peut limiter l’impact des déchets sur l’environnement en choisissant mieux ses matériaux. Chez GBMP, les huiles de décoffrage sont bio-dégradables. Pour les joints de dilatation, les conducteurs de travaux utilisent de la laine de roche (qui ne produit pas de déchets) pour remplacer le polystyrène. Les réservations sur plancher sont rebouchées par du béton cellulaire, là encore en remplacement du polystyrène. GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES Tri & Recyclage Lutter contre la pollution des déchets D ans le secteur du bâtiment, le taux 7 tonnes de déchets inertes (par exemple de de recyclage des déchets est de 80% gravats) coûte 100€ à l’entreprise. Une benne en moyenne. GBMP fait figure de de 4 tonnes de déchets inertes mélangés, bon élève avec un taux de 92% sur l’année c’est-à-dire non triés, coûte 250€. C’est-à-dire 2008. Cet excellent résultat est le fruit d’un près de cinq fois plus cher. long travail sur le terrain. Les déchets des chantiers GBMP sont pris « Le tri des déchets demande une en charge par le centre de tri certaine discipline. Nous avons CORUDO. Pour chaque chancherché à inculquer ces nouveaux tier, les déchets font l’objet d’un C’est le taux de recyclage réflexes chez nos ouvriers et nos suivi. En fonction de l’historique total sur l’ensemble des chefs de chantier. Nous avons claides déchets, CORUDO calcule le déchets produits par rement avancé dans ce domaine, taux de revalorisation chaque GBMP sur l’année 2008 mais nous pouvons encore promois, et envoie un récapitulatif. gresser. », commente Philippe Si les bennes ne sont pas suffiBARTHIE. samment bien triées, CORUDO Un tri optimal sur le chantier représente un le signale par une alerte. Un système qui pergain de temps au moment du recyclage, met une veille constante de l’efficacité de la mais aussi un gain financier… Une benne de gestion des déchets chez GBMP. 92% Démarche HQE le recyclage des déchets Que deviennent les déchets ? L 6 a plupart des produits et matériaux sont recyclables. Grâce à un tri efficace, on peut optimiser leur réutilisation. Déchets Indutriels Banals… En moyenne, 85% des DIB peuvent être recyclés. Les plastiques, mélangés à du PVC, servent à la fabrication de la laine polaire. Le carton est également recyclable. Par contre, les déchets mélangés, ainsi que le polystyrène, posent problème. Métaux… Gravats & Béton… Ils sont fondus ou reclassés. Les fers pollués Ces déchets inertes sont recyclés à 100%. Ils sont brûlés en centrale d’incinération et réuti- sont concassés, puis utilisés pour les routes lisés sous forme de machefer pour les routes. sous forme de « concassé recyclé ». Peinture… Bois… Les pots peuvent être récupérés après un trai- Ce matériau atteint lui aussi les 100% de recy- tement coûteux. clage. On en fait des bûches de bois, et du bois Pinceaux… compacté. On ne peut pas les réutiliser. Ils sont détruits. La Ménude : Objectif zéro déchet L e recyclage des déchets est un des points importants du respect de l’environnement. C’est dans cette optique que le Groupe HLM des Chalets, le maître d’ouvrage du chantier de la Ménude (Plaisance du Touch), a souhaité mettre en place une “charte de chantier faible nuisance“. Grâce à un Schéma d’Organisation et de Suivi des Aspects Environnementaux et des Déchets de chantier (SOSAED), des actions concrètes sont menées sur le terrain. • Deux zones de collecte et de tri des déchets ont été créées. Chacune contient quatre bennes (DIB, bois, inerte, et acier). • Un bac de rétention a été mis en place sous la cuve à huile de décoffrage pour prévenir toute pollution accidentelle. • Le personnel est sensibilisé et formé à la réduction et au tri des déchets. • Le taux de valorisation des déchets et les bordereaux de suivi sont fournis chaque mois au maître d’ouvrage. Maître d’ouvrage : SA HLM des Chalets Maître d’œuvre : Cabinet RYCKWAERT et Jean Pierre CHARRIERE & Paul Jacob Choisir ses matériaux // GESTION DES DÉCHETS 7 DOSSIER ENVIRONNEMENT // ÉNERGIES // Chantiers exemplaires // IMPACTS Photovoltaïque GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES Analyse environnementale : la garantie d’une qualité optimisée Le soleil d’EMP e mix énergétique de l’Union Européenne devra comporter 20% d’énergies renouvelables d’ici à 2020. Cet objectif fixé depuis mars 2007 par l’ensemble des États Membres n’est pas sans impact sur les activités d’EMP. Encouragés par des primes intéressantes, les clients sont de plus en plus demandeurs de modules solaires photovoltaïques. Une énergie encouragée par l’État Les modules solaires photovoltaïques permettent de produire sa propre électricité et de la revendre. Si un KW coûte 0,09€ à l’achat, EDF rachète chaque KW produit par l’énergie solaire à 0,57€, en comptant la prime à l’intégration au bâti. Une aubaine. Dans le cas des bâtiments neufs, les cellules photovoltaïques sont implantées après étude de l’orientation et des zones d’ombre de la surface de la toiture. On définit ensuite des courbes d’ensoleillement qui permettent de calculer la production d’énergie annuelle, et donc la rémunération que l’on peut en attendre. EDF s’engage au rachat de cette énergie pendant 20 ans. Le savoir-faire d’EMP EMP s’est spécialisée dans l’installation de modules photovoltaïques, issus de l’évolution des produits traditionnels destinés à l’étanchéité. L’entreprise utilise des cellules dites cellules souples amorphes. Elles sont adaptables au bâtiment sans aucune modification préalable de la structure. Plus fines et plus souples, elles permettent de mieux s’adapter à la demande. EMP a fait le choix de proposer différents produits en fonction des besoins de Rénovation thermique EMP a pris en charge les 3900m² de réfection d’étanchéité du bâtiment EDF (St Alban). Objectif : multiplier par 2 les performances de la toiture en termes d’isolation Les chantiers d’EMP en photovoltaïque Après les bureaux ALIBERT (St Gaudens), et la SCLE (Toulouse), EMP a démarré depuis mi-novembre le ses clients et des particularités du bâtiment : soit l’intégration sur des membranes PVC de type Alwitran, soit l’intégration des membranes photovoltaïques sur une étanchéité élastomère de type bitume. Chez EMP, cette prestation fait désormais partie du métier de base de l’étancheur. Tous les compagnons de l’entreprise ont été sensibilisés à la mise en place des cellules. Certains ont même suivi une formation plus spécifique à Lyon. « Les équipes sont vraiment motivées par les énergies renouvelables. Tout le monde se sent très concerné par cette approche encore assez nouvelle. Cela crée une dynamique au sein de l’équipe. Ce type de prestation est une véritable valeur ajoutée à notre métier », commente Toby MEDLAND, directeur de production d’EMP. titanesque chantier Xilofrance (Damazan). Pour En 2008 cette usine 28 000 m² de surface, spécialisée dans le contreplaqué de peupliers, EMP travaille à la pose de 14 000m² de cellules photovoltaïques. Deux autres chantiers sont déjà en cours : le gymnase de Launaguet et le bâtiment Leroy (Toulouse). les modules photovoltaïques posés par EMP ont permis d’économiser 900.000 KWh et d’éviter le rejet de 900T de CO². Qu’est-ce que le kWc? Maître d’ouvrage : Xilofrance Maître d’œuvre : ETC Le kilowatt-crête est la puissance électrique maximale délivrée par une installation électrique solaire pour un ensoleillement standard de 1000W/ m² à 25°C 8 C ’est grâce à une étude préliminaire des caractéristiques de l’environnement d’un chantier, appelée « analyse environnementale », que l’on peut garantir une meilleure démarche écologique. Avant le début des travaux, une visite est effectuée pour relever les différents aspects significatifs du lieu : sommes-nous à la ville ? À la campagne ? Le chantier est-il situé près d’une école, d’une rivière, d’un établissement Maître d’ouvrage : CHU de Toulouse Maître d’œuvre : BDM Architectes L De l’air ! Anticiper GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES E Chasse au gaspillage n matière de consommation d’énergies, les habitudes à la maison changent petit à petit. Au bureau aussi. Chez GBMP, les salariés sont incités à respecter quelques principes devenus désormais des gestes du quotidien : éteindre les lumières entre midi et 14h, éteindre les ordinateurs le soir, faire un usage raisonnable de la climatisation, jeter le papier dans des poubelles prévues à cet effet et en réguler sa consommation. Les robinets des toilettes ont été remplacés par des boutons poussoir. Et concernant les véhicules, un bilan carbone est régulièrement effectué. Pour limiter les déplacements inutiles, un camion ne part jamais vide, ce qui nécessite une organisation rigoureuse au dépôt. C de pisciculture ? Y a-t-il une nappe souterraine à faible distance ? Les équipes devront-elles gérer une co-activité ? Etc. En fonction des données collectées, on peut établir certaines démarches spécifiques. Par exemple, pour le chantier d’Ancely, plusieurs éléments étaient à prendre en considération. Le chantier était situé à côté de pavillons : les horaires de travail, prévus au départ de 6h à 22h, ont donc dû être modifiés (8h à 20h) pour réduire les nuisances sonores. La proximité d’une rivière classée empêchait le rejet des eaux. Il a fallu utiliser une pompe qui garantissait le circuit en boucle de l’eau nécessaire aux travaux. Enfin, le chantier se trouvait sur la trajectoire d’un couloir aérien. Pour s’adapter à cette contrainte, les grues ont été recouvertes d’éléments colorés et de flashes. Ce type de démarche permet de diminuer les impacts potentiels sur l’environnement, mais aussi d’assurer la sécurité d’un chantier, et l’exécution optimale des travaux. Le point de vue d’Isabelle GUITARD Des études plus poussées ela fait 6 ans qu’Isabelle GUITARD est technicienne d’études de prix chez GBMP. Son expérience lui permet de constater les évolutions de la demande en bâtiments écologiques. « C’est un sujet qui s’est beaucoup développé dans les médias, et la demande pour des chantiers en démarche HQE augmente en conséquence. Il y a plus d’exigences pour les marchés publics, mais le privé n’est pas en reste. » Et cela implique certains changements dans son travail au quotidien. « Il faut adapter les projets en fonction des caractéristiques souhaitées par le client. En règle générale, nos clients veulent faire baisser leur facture énergétique, ils s’orientent donc souvent vers la RT2005 pour l’isolation thermique, et vers les panneaux solaires. Mais les normes et les produits évoluent. A chaque dossier, on repart presque à zéro. Cela demande plus d’investissement personnel pour trouver de nouvelles solutions à un bon prix. » Selon Isabelle GUITARD, l’engouement général pour l’écologie est un plus pour l’avenir du bâtiment, et celui de GBMP. « On peut déjà constater que l’image du bâtiment s’améliore. Chez GBMP, nous sommes une vraie force de proposition, nous restons à l’affût des tendances pour pouvoir proposer à nos clients ce qu’il y a de mieux sur le marché. Les avancées en matière d’écologie sont un excellent stimulant pour aller vers toujours plus de qualité. » Pour combattre la poussière, les pistes des chantiers de GBMP sont humidifiées pendant l’été. Lorsqu’il pleut, la boue des routes est nettoyée. Sur les chantiers HQE, à la demande du client, GBMP peut mettre à disposition des camions débourbeurs, comme ça été le cas sur le chantier du Hall 3 de l’aéroport de Blagnac, et du bâtiment A29 d’Airbus. InITIATIVEs Quelles démarches pour devenir une entreprise verte ? Obtenir la certification ISO14001 a demandé à GBMP non seulement un véritable engagement quotidien, mais aussi des investissements nécessaires : • des panneaux de signalisation des déchets pour les bennes ; • une fosse de rétention pour les camions à béton ; • un bac de rétention pour les huiles de décoffrage ; • l ’utilisation d’huiles de décoffrage biodégradables ; • un bac de rétention pour les produits polluants stockés au dépôt ; • l’utilisation de sacs absorbants pour les produits polluants ; • la rubrique analyse environnementale dans le livret d’accueil ; • l a formation du personnel aux risques de pollution accidentelle. 9 DOSSIER ENVIRONNEMENT GBMP GBMP // Chantiers exemplaires REPAS DE NOËL Maître d’ouvrage : SMAT Maître d’œuvre : Séquences Fin d’année gourmande sur les rails Ligne E du tramway : bientôt le terminus ! Co-activité Aéroconseil, chantier à bord L a société AEROCONSEIL fait peau neuve et s’agrandit. Pour les deux chefs de chantier Jean-marc AVOGRADO et Jacky CARNEIRO, ce chantier en trois parties, commencé mi-mars 2008, a montré toute l’importance d’une bonne relation avec le client. Le Château : un exemple de co-habitation réussie Le Château, c’est ainsi que se nomme le siège d’AEROCONSEIL, situé à quelques mètres de l’aéroport de Blagnac. La mission de GBMP était de surélever d’un étage ce bâtiment de 600m² de surface. Le nouvel étage a été réalisé en charpente métallique. Afin de permettre une bonne résistance à la traction de la dalle du dessous, GBMP a fait appel à une société spécialisée dans la pose de tissus en fibre de carbone. Le toit sera recouvert de membranes photovoltaïques. L’enjeu majeur de ce chantier était sans nul doute la cohabitation avec les salariés de l’entreprise. Pour nuire le moins possible au travail aux utilisateurs, les horaires ont été adaptés. Les travaux les plus bruyants, comme les percements, se déroulaient de 7h à 9h ou de 12h à 13h. Pour enlever les 60 m 3 de graviers de la toiture, GBMP a 10 profité d’un pont du mois de mai. Moyennant la location d’une aspiratrice-excavatrice, les équipes de GBMP se sont acquittées de cette tâche en deux jours seulement. Grâce à la patience et la compréhension des salariés d’AEROCONSEIL, ce chantier de trois mois (entre juin et septembre 2008) s’est déroulé en toute sérénité. Le parking : des délais contraignants Le nouveau parking du Château comporte trois niveaux pour un total de 229 places. L’extérieur est en béton brut, et la toiture sera végétalisée. Pas de retard possible pour ce chantier puisque la finalisation du parking était la condition sine qua none au coup d’envoi du chantier du Bâtiment A Le Bâtiment A : une gestion du stockage délicate Le Bâtiment A est un ensemble de bureaux d’une surface de 3500 m², en béton apparent GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES lasuré. Doté d’un sous-sol de 110 places de parking et de 4 étages, il comportera des panneaux solaires mono-cristallins. Le bâtiment occupe la quasi-totalité de la parcelle, une configuration qui a généré de sérieux problèmes de stockage. Mais la livraison de cette troisième et dernière partie du chantier ne devrait pas en être retardée. La fin du gros œuvre est prévue pour début février. Et les bureaux seront prêts à accueillir leurs nouveaux utilisateurs dès le mois de juillet 2009. RT2005 Mat’Equip 31 : une isolation thermique performante I m ag i n é et p o r té p a r G B I m m o, l e projet Mat’Equip 31 a été livré par GBMP fin décembre 2008, après 7 m o i s d e t rava u x . La société Mat’Equip 31, spécialisée dans la location/vente de matériel d’étayement, avait commandé un bâtiment à usage de dépôt et de bureaux. Invités au Canard sur le toit, ce fut l’occasion pour tous de faire le bilan de l’année écoulée et d’évoquer les perspectives 2009 tout en partageant un moment de convivialité entre collègues. Les enfants n’étaient pas en reste, puisque GBMP leur avait organisé un goûter, le 20 décembre. Les 250 parents et enfants ont pu profiter des animations prévues pour l’occasion, et déballer les cadeaux que le Père Noël, en personne, leur avait apportés… L’ensemble, conçu en collaboration avec le cabinet d’architecte ARTE, se compose d’un dépôt de 500m², de 200m² de bureaux, et de 1500m² de zone de stockage extérieur. Il s’agit de l’un des tout premiers chantiers réalisés par GBMP selon la nouvelle réglementation applicable RT 2005 pour l’isolation thermique. Maître d’ouvrage : Mat’Equip 31 Maître d’œuvre : SARL Architecture Arte Maître d’ouvrage : SCI Le Château Maître d’œuvre : SARL Esteve - Alos Moreno D ébuté fin mars 2008, le chantier de la line E du tramway devrait s’achever dans les semaines à venir. Pour ce chantier d’envergure, GBMP a réalisé le gros oeuvre du Bâtiment Atelier, dédié à la maintenance des rames, et du Bâtiment d’Exploitation comprenant notamment une station de lavage complexe, et des bureaux. Tous les détails dans notre prochain numéro. L Le 23 décembre 2008, les équipes de GBMP, GB Agencement, et GB Immo, ont lancé le coup d’envoi des festivités de Noël en famille…professionnelle ! GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES 11 GBMP GB IMMO Les tracteurs de Narcisse P 12 35 fans de machines agricoles. Ensemble, ils partagent l’amour de la mécanique, s’échangent des idées pour entretenir et réparer leurs petits bijoux techniques. Au delà de cette émulation entre collectionneurs, l’association participe à plusieurs manifestations par an, avec présentation des machines et concours de labour. La grand-messe a lieu en septembre pour les fêtes de la moisson. Sur 3 ou 4 jours, l’association rassemble plus de 120 tracteurs, 50 moteurs fixes, et 30 motoculteurs. Les participants moissonnent à l’ancienne sous le regard d’un jury de connaisseurs. Pour Narcisse BOTAREL, le parallèle entre ses deux activités est tout naturel. Les deux nécessitent un goût certain du travail bien fait. Et puis, « il faut aimer l’odeur du cambouis, comme on aime l’odeur du ciment, du béton, sur un chantier ». Avec Bernard GATIMEL, un ami depuis plus de 25 ans, ils partagent leurs idées sur le travail et les valeurs humaines. « Entre passionnés, on se comprend. Notre passion commune, c’est le métier. » GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES JeanClaude Pellegrino, le cœur à l’ouvrage Jean-Claude PELLEGRINO a vu naître GBMP. C’est écrit sur sa fiche de paye : il est le 9ème embauché de l’entreprise montée par Bernard GATIMEL. C’était il y a 10 ans. Après une première carrière dans l’élevage de moutons, Jean-Claude PELLEGRINO se lance dans le bâtiment en tant que coffreurbancheur chez BISSEUIL. Lorsque Bernard GATIMEL lui offre d’intégrer la toute nouvelle GBMP, il n’hésite pas un seul instant. Depuis, ce presque sexagénaire énergique n’aurait changé d’employeur pour rien au monde. « Ici, l’organisation est bonne, on a du bon matériel pour travailler. Et puis, on a un patron qui vient sur les chantiers, qui nous dit bonjour, qui nous connaît ! Et ça, c’est rare ! Parfois, certains ouvriers veulent partir, pour changer. Mais je leur dis que c’est ici qu’ils auront les meilleures chances de monter. Chez GBMP, on n’est pas des numéros comme ailleurs. » Ce qu’il apprécie le plus dans son entreprise, c’est l’esprit d’évolution et de développement, et surtout le véritable contact humain entre chefs et ouvriers. « Ils sont très compréhensifs, toujours prêts à nous aider en cas de problème. » Jean-Claude PELLEGRINO, passionné de rugby, aime intensément son travail et la vie de chantier, en plein air. Un de ses plus grands plaisirs : enseigner toutes les « combines » aux jeunes, et les voir monter en grade. « J’ai un caractère à rester jeune, ça me plaît d’être avec eux et de participer à leur évolution. » dit-il, l’air jovial. Sa carrière, il voudrait la faire durer aussi longtemps qu’on aura besoin de lui, et bien sûr chez GBMP jusqu’au bout. Fonceur, il n’est pas pressé de prendre sa retraite. « Tant que ça se passe bien, j’ai envie de revenir tous les matins. » Et il ajoute, sûr de lui : « Je suis bien là, je reste là. » Ses vœux pour GBMP en 2009 ? « Un calendrier bien chargé ! » De quoi occuper ses infatigables mains de coffreur… Maître d’ouvrage : ADC Développement Maître d’œuvre : SARL Architecture Arte 10 ans chez GBMP souris des champs rofondément passionné, Narcisse BOTAREL l’est sans aucun doute. Par son travail en premier lieu. Il est entré dans le monde du bâtiment à l’âge de 14 ans et pense y rester jusqu’à 120 ou 130 ans, confie-t-il avec un sourire. Le chef de chantier principal de GBMP apprécie les défis auxquels il est confronté quotidiennement. « Chaque chantier est un challenge. La création de GBMP aussi en était un, car nous sommes partis de zéro. » Narcisse BOTAREL fait partie de ces embauchés de la première heure qui ont aidé Bernard GATIMEL à façonner son entreprise. Le contact humain et l’entraide sont également des éléments essentiels à ses yeux. Dans son métier il aime tout, affirme-t-il sans hésiter. Et c’est avec le même enthousiasme qu’il évoque son autre passion de toujours : les tracteurs. Pas les miniatures exposées sur une étagère, mais les vrais tracteurs, vrombissant, fumant, crachotant, que l’on bichonne les mains dans le cambouis. « Je suis fils d’agriculteur, j’ai conduit mon premier tracteur à l’âge de huit ans. Et depuis, je n’ai jamais cessé de m’y intéresser. Je suis fasciné par les vieux tracteurs, ceux de mon époque, ceux qui fument et qui font encore du bruit. » Narcisse BOTAREL possède 4 tracteurs dont la fabrication remonte entre 1956 et 1957 : un Champion Ceres, un SOMECA DASOL, un Mac Cormick CUB, et un Massey Harris Fergusson DD30DS, offert par GBMP pour ses 60 ans l’année dernière. Cette collection, il ne la vendra jamais. S’il devait la donner, ce serait à Nathaniel, son petit-fils de 4 ans. « Il n’aime pas encore autant que moi. Il est un peu jeune. Mais chaque fois qu’il vient, il veut faire un tour. D’ailleurs, il s’est déjà approprié le Mac Cormick CUB, son préféré! » Avec quelques amis, il a créé une association, Labour Passion, qui regroupe désormais // Chantiers exemplaires Respect du patrimoine Résidence Le Tonnelier : réhabilitation et transformation de la Tonnellerie de Launac contrat unique Mat’Equip 31 : un exemple de contrat de promotion immobilière R etour sur un chantier au montage spécifique : les bureaux et le dépôt de l’entreprise Mat’Equip 31. Livré à la fin de l’année 2008, cette réalisation, effectuée par Didier DUCASSE, Chef de Service Travaux, et Thierry GUEDET, Chef de Chantier, a fait l’objet d’un contrat de promotion immobilière. Le Maître de l’ouvrage, propriétaire du terrain, avait souhaité confier à GBImmo la conception et la réalisation de son projet selon un cahier des charges convenu. GBImmo a intégré en un contrat unique, la maîtrise d’œuvre, le bureau de contrôle et le SPS, l’entreprise générale GBMP et le règlement de l’assurance dommage ouvrage. GBImmo a ainsi traité toutes les démarches administratives du projet, et en particulier le permis de construire. Ce type de prise en charge permet plus de cohérence et d’efficacité dans l’exécution du projet, et épargne le client de problématiques complexes dont la résolution se ferait au détriment de son activité. L e coup d’envoi du chantier de la Tonnellerie de Launac sera bientôt lancé. Cette opération de montage de GB Immo, dont l’étude de prix a été réalisée par Pierre GATIMEL, concerne un bâtiment ancien qui sera converti en six appartements T3 et un rez-de-chaussée commercial de 260m². Etant donné la proximité des lieux avec le château de Launac, édifié en 1210, le projet a été soumis à l’architecte C’est le nombre d’Architectes des Bâtiments de France. Pour respecter l’aspect d’origine des Bâtiments de France (ABF) de l’ancienne tonnellerie, les façades sont traitées en bois. sur l’ensemble du territoire Les travaux ont commencé par la réfection du local comfrançais. Parmi leurs missions, mercial. La livraison de l’ensemble est prévue pour la fin de ces hauts fonctionnaires l’année. 170 clefs en main veillent à la bonne insertion des constructions neuves et des transformations aux abords des monuments protégés. Les nouveaux bureaux de la Mutuelle des Sapeurs Pompiers C ‘est avec le contractant général ADC Développement et le cabinet d’architecture ARTE que GB Immo a monté une opération « clefs en main » pour la Mutuelle des Sapeurs Pompiers. L’étude de prix a été réalisée par Isabelle GUITARD. Situés sur la ZAC des Ramassiers à Colomiers, les 1470 m² des nouveaux locaux de l’organisme se répartissent sur deux niveaux. En tout, 90 postes de travail, répartis en bureaux cloisonnés et câblés informatique, seront mis à disposition des utilisateurs. A l’extérieur, le bâtiment comportera des façades en béton blanc. Le chantier inclut également la réalisation d’un parking de 100 places. Sous la houlette des conducteurs de travaux Joël THOCAVEN et Jean-Jacques BAHUAU, et du chef de chantier Jean-Luc GROUSSARD, les travaux déjà bien entamés prendront fin en juillet 2009. 13 SAB DÉFI TECHNIQUE Le Clos de Severac : une gestion optimale des contraintes M émorable ! C’est sans doute l’adjectif qui décrit le mieux le chantier du Clos de Severac. Tous se souviendront de ce projet pas comme les autres qui aura demandé toute l’ingéniosité et la souplesse des équipes de SAB sur bien des aspects. Pour ce lot de 18 logements à l’allure résolument moderne, le cabinet Métropole Architecture avait choisi des façades en béton architectonique, un procédé assez inhabituel pour ce genre de produits. Technique et délicate, la réalisation de ces façades a demandé une attention toute particulière. Mais le véritable challenge, ce fut l’enclavement du chantier avec un environnement en mitoyenneté. Face à cette contrainte, SAB n’a pas trouvé une solution, mais trois ! Ce ne sont pas moins de trois types de soutènement qui ont été nécessaires à la réalisation de l’infrastructure du bâtiment : des pieux sécants contre la villa mitoyenne, une paroi type « berlinoise » côté rue et boulevard Déodat de Severac, ainsi que des voiles préfabriqués en béton type « Duo murs ». Pour ajouter à la complexité de ce chantier hors normes, s’est posé le problème du manque total de place de stockage. L’élévation des étages a donc nécessité l’évacuation des banches coffrantes aux dépôts SAB à chaque pose et coulage des planchers. Mais pas de quoi effrayer les équipes de SAB qui ont, malgré tout, achevé le chantier en temps et en heure, livré début septembre 2008, après 12 mois de travaux. Chapeau ! visite chez un sous-traitant Les secrets de fabrication de PREFABAY C ‘est ensemble que les quatre conducteurs de travaux de SAB, Sébastien DELBREIL, Stéphane SALES, Arnaud POUEY, et Jérôme RIGOULET, se sont rendus dans les locaux de l’entreprise PREFABAY, spécialisée en murs de béton préfabriqués. Objectif de la visite : découvrir leur système de production entièrement automatisé. PREFABAY est l’une des trois entreprises françaises qui produisent des murs de béton 14 préfabriqués. Le produit « Duo Murs » de PREFABAY a notamment été utilisée pour le chantier du Clos de Severac. Invitée par le commercial Mr RICO et l’interlocuteur technique Mr ESCAFIT, l’équipe de SAB a pu découvrir pendant 3 heures « les cuisines » de PREFABAY avant de passer à table, pour de vrai, et de partager un bon moment entre partenaires… repas de chantier SAB passe aux tapas P our les intervenants du chantier d’Auzeville, SAB renouvelle le genre du repas de chantier ! Pas de traiteur et de petits fours cette fois-ci, mais une ambiance chaleureuse et informelle sous le signe de l’Espagne. Avec ses tables hautes et ses tabourets, la Bodega de Toulouse a investi les lieux et recréé pour l’occasion son univers de bar à tapas. Jambon serrano, fromages espagnols et autres délices à picorer ont précédé la traditionnelle paella, accompagnée de vin rouge, bien entendu. Et pour mieux marquer la convivialité du moment, SAB ne s’est pas limité au client et aux entreprises de l’îlot F. SAB avait également invité des architectes travaillant sur les îlots voisins : Mr ORDONNEAUD (îlot B et F), ainsi que Mr RIBES et le cabinet ARUA (îlots A C D E et G). Olééé ! histoire d’ascension Devenir chef de chantier, la promotion au mérite B riac FUENTES, 29 ans, et Fabien FOURNALES, 31 ans, ont beaucoup de points communs. Ces deux jeunes professionnels du bâtiment, bosseurs, curieux, et passionnés de sports mécaniques, ont été promus chefs de chantier fin 2008. Portraits croisés. Q : Comment avez-vous pris la nouvelle ? BF : J’ai été très content et surtout très surpris ! Je ne m’attendais pas à ce que cela arrive si vite. Je me suis toujours dit que pour grimper dans la hiérarchie sans avoir fait d’études il fallait bosser dur. Et c’est ce que j’ai fait. Je suis sûrement monté plus vite que la moyenne. Mais je savais que j’étais prêt. FF : J’étais plutôt confiant. J’ai été vraiment content de cette promotion. C’est une fierté de pouvoir montrer à ma famille mon évolution, mes chantiers. BRIAC FUENTES Q : Quels sont les conseils que vous donneriez à ceux qui veulent devenir chef de chantier ? BF : A mon sens, il faut de la persévérance, de la motivation, être assidu au travail, et avoir de la curiosité. Je suis très curieux de nature. En dehors de mes heures de travail, je prenais des plans, j’essayais de comprendre. J’ai aussi eu la chance de bien m’entendre avec mon chef. Je suis là pour prouver qu’on peut monter sans diplôme. FF : Il faut être motivé, écouter les anciens pour apprendre, accepter la critique. Je venais tous les matins un peu plus tôt sur le chantier pour regarder mon chef travailler, regarder les plans, les coupes. J’avais envie de progresser. Q : Jusqu’où espérez-vous aller ? BF : Mon défi personnel c’est d’être le meilleur des chefs. Q : Quelles sont les qualiJ’aimerais arriver jusqu’à tés qui font un bon chef de l’échelon 6 et devenir chef chantier ? principal. Les chantiers qui BF : Il faut être capable de me font rêver sont les ponts s’adapter à chacun, être très et les barrages, car c’est ce organisé, aimer la vie en colqu’il y a de plus technique. lectivité, et pouvoir relever des J’aurais adoré travailler sur challenges techniques. la centrale d’Agen comme FABIEN FOURNALES l’a fait mon formateur, FF : Il faut savoir gérer une Vincent CORBELLINI. C’était équipe, coordonner, comprendre, écouter. Ce un chantier vraiment exceptionnel en terme n’est pas toujours évident d’avoir des compa- de savoir-faire. gnons beaucoup plus âgés que soi sous ses ordres. FF : Je souhaiterais atteindre l’échelon 4, et continuer à travailler sur des chantiers très techniques comme celui du boulevard Déodat (voir article ci-contre). C’était mon premier chantier en tant qu’assistant chef de chantier, ça a été un vrai challenge, très enrichissant. 15 GB AGENCEMENT // Chantiers exemplaires tendance Le laqué en première classe Maître d’ouvrage : Airbus Corporate Jet Center Maître d’œuvre : Sarl Calvo / Tran Van P Objectif INNOVATION Carole Depuis sa création fin 2007, la toute jeune entreprise GB Agencement, dirigée par Vincent Gatimel, jette les fondations de son avenir. Elle a pour objectif un positionnement haut de gamme : chantiers prestigieux, matériaux innovants et produits de qualité définissent la teneur de ses projets. Si GB Agencement est attachée à une exécution minutieuse des préconisations architecturales, elle se veut aussi bureau de tendances. A l’affût des nouveautés sur le marché, l’entreprise compte proposer une palette originale de solutions d’agencement intérieur. Sa démarche a déjà séduit Airbus Corporate Jet Center qui lui a confié tout l’agencement de son salon VIP, une réalisation à la hauteur des espérances de l’avionneur grâce à une collaboration étroite avec leurs designers. GB Agencement disposera prochainement d’un show-room destiné aux maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre pour présenter toute la palette de ses produits et de ses compétences. clefs en main Nicolas A 16 gain de temps SAVOIR-FAIRE Grâce à la mise au point d’un mode opératoire efficace d’application de la laque, effectuée pour Airbus Coporate Jet Center, GB Agencement est désormais en mesure de proposer à tous ses clients des réalisations en peinture laquée haut de gamme sur tous types de supports. Noel Benoit Gerard Saca neno Yves Concept Showroom : des idées grandeur nature Francis Des réalisations de A à Z près le succès de la maison du Busca, GB Agencement récidive dans le domaine de la maîtrise tous corps d’état. En trois mois, l’entreprise a livré la rénovation complète de l’agence d’intérim PROMAN à Colomiers : cloisons amovibles, sol en dalle PVC, faux-plafond, électricité et climatisation. La deuxième agence PROMAN, à Toulouse, est actuellement en chantier. our son salon VIP, Airbus tifié couleur myrthe-acajou. Le Corporate Jet Center a client étant satisfait du premier choisi la brillance chic test, GB Agencement a réalisé, Grâce au regroupement de la peinture laquée. par la suite, une table de réudes dépôts de GBMP et La banque d’accueil du salon, nion en bois, au design équiSAB, GB AGENCEMENT ainsi que des socles destinés valent. Le succès de ce chanva bientôt pouvoir à mettre en valeur des objets tier repose essentiellement sur bénéficier de sa propre d’art, ont été recouverts d’une une synergie créative entre cabine à peinture. laque blanche spécifique. Pour l’équipe de GB Agencement Une installation arriver à un résultat parfait, et l’architecte Sylvain MARIAT, qui permettra une il aura fallu quelques nuits spécialiste de l’aménagement plus grande rapidité de recherche et de tests pour des avions de luxe pour Airbus dans l’exécution l’équipe de GB Agencement. Corporate Jet Center. Le travail des réalisations en Mais la contribution de GB d’équipe et de concertation peinture laquée. Agencement au salon VIP entre un architecte designer d’Airbus Corporate Jet Center d’intérieur et GB Agencement ne s’arrête pas là. L’entreprise a également a permis d’aboutir à une réalisation d’une réalisé un meuble mur complexe de 25m de exceptionnelle qualité. long et de 2m40 de hauteur, en bois stra- Il s’agit pour GB Agencement de proposer à ses clients une démarche de qualité, visant à faciliter l’organisation des différents corps d’état. Ce type de prestation s’adresse principalement aux professionnels désireux de rénover leur intérieur (commerces, bureaux...). C ‘est à côté du siège social de GBMP, dans la ZAC du Pahin, que GB Agencement installe son showroom permanent. Florilège des compétences de la filiale, le bâtiment sera constitué d’un hall d’entrée d’hôtel, d’un intérieur de maison conceptuel, et d’une installation de balnéothérapie haut de gamme. Consacré aux professionnels, le showroom a pour vocation de mettre en valeur des produits innovants, fournis et posés par GB Agencement. Grâce à des liens directs avec les fabricants, l’entreprise est en mesure de proposer des produits de qualité à des prix séduisants. On y retrouvera différents éléments de la maison écologique imaginée par GB Agencement comme le plancher en bambou, des murs de granit en relief, un plan de travail en verre quartz, ou encore le concept de plafond en bâche tendue. Mais GB Agencement réserve encore quelques surprises… A visiter au deuxième trimestre 2009. 17 EMP portait de famille stratégie Les Garcia : étancheurs de père en fils EMP : Le nouvel horizon M U n an déjà qu’EMP, dirigée par Toby MEDLAND, est entrée dans le giron du groupe, un an pour enrichir les procédures et modes de fonctionnement de l’entreprise afin de mieux correspondre aux attentes de ses clients. Depuis fin 2007, l’équipe s’est agrandie en accueillant de nouveaux collaborateurs qui ont su s’adapter au métier de l’étanchéité. À cette occasion, l’entreprise a mis en place deux outils performants : la comptabilité analytique et l’informatisation des études de prix. Elle a également amélioré l’ensemble de ses procédures en terme de travaux. Une meilleure vision de chaque projet Grâce à la comptabilité analytique, EMP bénéficie désormais d’une vraie vue d’ensemble de chaque projet. L’entreprise est en mesure d’analyser les points forts et les points faibles propres à un chantier, et de cibler les éléments sur lesquels il faut développer les efforts. Un système qui optimise l’efficacité des équipes. Des études rapides et précises EMP s’est dotée d’une bibliothèque informatique de prix des prestations, ce qui permet de répondre plus rapidement aux clients. Philippe KIEFFER, Responsable Etudes de Prix, a été chargé de moderniser ces procédures en les informatisant. ichel GARCIA, chef d’équipe, et ses deux fils, Christophe, chef d’équipe, et Anthony, encore intérimaire, ont tous trois choisi le métier d’étancheur … chez EMP. Tel père, tels fils ? Le bâtiment c’est pour vous : une passion ou une belle occasion ? PHILIPPE KIEFFER La maîtrise d’un chantier de A à Z Pour un suivi des prestations plus efficace, et une qualité accrue de ses chantiers, EMP a embauché deux nouveaux conducteurs de travaux : Ludovic MONTBLANC et Rudy PEDRONI; Housnein RAZAKATIANA, conducteur de travaux chez GBMP, a aussi rejoint EMP. Leur encadrement permet une coordination optimale des équipes et contribue au bon déroulement de chaque projet. Toujours dans cette optique d’une maîtrise complète du process, l’entreprise vient de créer un bureau d’études interne, mis en place depuis janvier 2009. Analyse des projets et préparation des chantiers sont les missions attribuées à Coca NECULCE, recrutée tout spécialement pour ce service. Michel : Auparavant, j’étais chauffeur de camion. L’entreprise a mis la clef sous la porte et je me suis retrouvé au chômage. C’est mon beau-père, lui-même étancheur, qui m’a amené vers ce métier. Ca m’a permis de travailler et d’évoluer jusqu’à aujourd’hui. Et je ne regrette pas du tout. Christophe : Je suis entré dans le métier par mon père. J’ai tout appris sur le tas. Maintenant je suis chef d’équipe. Ca me tient à cœur qu’un chantier se passe bien, qu’on puisse s’écouter les uns les autres. Anthony : J’ai un BEP de mécanicien, mais je n’ai pas trouvé de patron. Je ne voulais surtout pas rester à la maison à ne rien faire. J’ai donc suivi mon père sur les chantiers. Il m’apprend le métier, et ça me plaît vraiment. Le travail c’est pour vous : des rêves à réaliser ou l’occupation de la journée ? Michel : Mon seul objectif, c’est que le travail soit bien fait. Je suis pointilleux là-dessus. S’il y a quelque chose à redire, je le fais savoir immédiatement ! Le point de vue d’Yves Blanchard EMP : la transformation de l’essai A vec Yves BLANCHARD, la métaphore sportive n’est jamais loin. Ce passionné de rugby a monté EMP avec Patrick GEREMIE il y a 22 ans. Et pour mener son entreprise à la victoire, il a remis ses équipes et son savoir-faire entre les mains expertes de Bernard GATIMEL, fin 2007. « On était à un carrefour dans la vie d’EMP : grossir, stagner ou vendre ? Je connaissais déjà bien Bernard GATIMEL, car nous avons un intérêt commun pour le rugby. Un jour, il m’a demandé si on était vendeurs. Et j’ai pensé que c’était la meilleure façon de donner à l’entreprise les moyens de vivre et d’évoluer. » Yves BLANCHARD est aujourd’hui directeur technique des travaux chez EMP. Et il voit d’un bon œil l’évolution de la 18 société depuis un an. « Au début, il a fallu créer une confiance réciproque. Ca nous a pris presque six mois. Maintenant, on est une véritable équipe, on se serre les coudes, on travaille dans le même objectif. » Pour l’ancien patron d’EMP, la nouvelle organisation à la mode GBMP révolutionne le fonctionnement de l’entreprise. « Avant, il était impossible de savoir si nous étions bénéficiaires ou déficitaires à la fin du mois. Aujourd’hui, l’organisation est beaucoup plus efficace. Les nouveaux conducteurs de travaux savent travailler avec le logiciel AUTOCAD. La gestion est très carrée. On sait où on en est à chaque instant. » Il apprécie également le sang neuf apporté pour les nouveaux embauchés : « L’équipe est très jeune, moi je leur donne les connaissances techniques, et eux m’amènent un vrai « survitaminage » pour aller le plus loin possible. » Concernant l’avenir, Yves BLANCHARD se dit très confiant. Le bilan de 2008 s’avère plus positif que prévu, avec 5,8M€ de CA. L’objectif pour 2009 est une progression de 30%. Pour Yves BLANCHARD, pas de doutes sur le résultat : « On est des gagneurs !! ». Christophe : J’envisage tout à fait de continuer ma vie professionnelle dans cette voie. Mais pour moi, la vie en dehors du travail est très importante aussi. J’aime écouter de la musique, danser, voir mes amis ; ça me permet d’évacuer le stress du travail. À la recherche d’un bac à bitume Anthony : J’ai hâte de terminer mon premier chantier. J’imagine que je serai fier de me dire que j’y ai participé. Quand je serai formé pour ça, j’aimerais un jour devenir chef de chantier, avec de grosses équipes à gérer. Les collègues c’est pour vous : des relations de travail ou des relations amicales ? Michel : J’ai des amis parmi mes collègues, on se voit en dehors du travail de temps en temps. Je crois que je ne pourrais pas rester dans une équipe où je n’ai aucunes relations conviviales avec les autres. Christophe : Pour ma part, je préfère cloisonner ma vie professionnelle et ma vie privée. Evidemment, on partage des moments agréables sur le lieu de travail, mais je pense qu’il ne faut pas tout mélanger. Anthony : C’est sûr, on sympathise plus avec certains. Pour moi, c’est très important. Bien m’entendre avec mes collègues, c’est aussi ce qui me donne envie de venir travailler le matin. La famille c’est pour vous : des similitudes ou des différences ? Michel : Mes fils n’ont pas le même caractère que moi. Chacun est unique. Je suis très blagueur, ils le sont sans doute moins. Christophe : Je suis comme mon père sur un point : un peu trop gentil. Ca peut être une qualité comme un défaut. (Michel confirme) Anthony : C’est vrai que mon père est un peu trop calme, un peu trop gentil. Moi, s’il faut l’ouvrir, je n’hésite pas ! À quand le prochain Gigot Bitume ? Réclamée à corps et à cris par les étancheurs, les clients, et l’ensemble des collègues du groupe GB, cette tradition culinaire originale devrait bientôt revoir le jour sur les chantiers d’EMP. Toby Medland s’est engagé à fournir un tout nouveau bac à bitume pour concocter une recette pas comme les autres… Mais, au fait, comment prépare-t-on un Gigot Bitume ? 1 - Choisissez de bons gigots d’agneau. Enveloppez-les de plusieurs couches de papier aluminium, puis enroulez cha que paquet avec du fil de fer bien serré. 2 - Mettez quelques dalles de bitume dans un bac à bitume. Chauffez le bac jusqu’à ce que le bitume entre en fusion (environ 300°C). 3 - Suspendez les gigots à une barre de fer et plongez-les dans le bitume en ébullition. 4 - Après 40 minutes de cuisson, retirez les gigots et posez les sur un carton. 5 - Passez les gigots dans un seau d’eau, coupez les fils de fer avec une pince, et enlevez soigneusement les couches de papier aluminium. 6 - Vos gigots sont prêts à être découpés et dégustés ! Bien loin d’avoir le goût du bitume, les gigots restent tendres et gardent tous leurs arômes grâce à cette cuisson en papillote à la chaleur uniformément répandue. Bon appétit ! ANTHONY ET MICHEL GARCIA 19 INTERVIEW 7 janvier 2009 Un journée avec... Solène Brochen, Ingénieur Travaux M enue, âgée de 27 ans, et la langue bien pendue, Solène BROCHEN est un pied de nez aux statistiques du monde du bâtiment. Elle fait partie des rares femmes à être conducteur de travaux. En poste depuis 4 ans chez GBMP, elle a su dépasser deux handicaps a priori : être jeune et être une femme. Pour savoir à quoi ressemble le quotidien d’une professionnelle hors des sentiers battus, je l’ai suivie pendant toute une journée. Par Héloïse Dumont 07h57 Solène arrive aux locaux de GBMP. Pour commencer sa journée dans la bonne humeur, elle prend un café avec ses collègues. La période est plus que calme pour elle. Le gros de son chantier de Colomiers est derrière elle, il ne reste plus que quelques finitions. Quant au chantier de l’hôpital de Rangueil, le travail de préparation est presque terminé, si ce n’est la consultation pour le choix des sous-traitants des deux derniers lots. 08h10 Après avoir traité le contenu de sa bannette, elle réalise les plans de calepinage des faux-plafonds de Rangueil et s’attèle à la préparation de sa réunion de chantier de l’après-midi. « Ce que j’aime dans ce métier, c’est la souplesse des activités. On combine à la fois le travail de bureau et la présence sur les chantiers. Je ne pourrais pas être enfermée 8h par jour. Et puis aucune journée ne se ressemble : il y a des problèmes techniques à régler, des solutions à trouver rapidement, des emplois du temps à gérer en fonction des absences. » Elle apprécie les différentes facettes du conducteur de travaux. « On est tour à tour technicien, administratif, gestionnaire, et commercial. Mais ce qui reste commun c’est le rapport à l’humain. C’est très important dans ce métier. On ne s’exprime pas de la même manière avec les différents interlocuteurs, les sous-traitants, les ouvriers, les clients, les chefs de chantier… Il faut savoir cerner les personnalités, intégrer les susceptibilités de chacun et s’adapter. » Issue de la filière génie civil et urbanisme de l’INSA, elle est arrivée un peu par hasard au métier de conducteur de travaux. C’est lors de son stage de fin d’études chez GBMP qu’elle a attrapé le virus. Et si c’était à refaire, elle ne changerait rien. « J’ai adoré mes études. Petite, j’aimais beaucoup dessiner des maisons, faire des constructions en Lego. Et aujourd’hui, quand je passe devant un chantier dans la rue, je ne peux pas m’empêcher d’aller voir ce qu’il s’y passe. » 11h15 Solène passe quelques coups de téléphone. « C’est vraiment une journée très cool aujourd’hui ». On en profite pour discuter. Je lui demande quel chantier l’a le plus marqué en 4 ans. « Le collège des Violettes à Aucamville. Déjà, je l’aime beaucoup esthétiquement. Et puis c’était mon premier chantier avec du gros œuvre, il y avait 25 sous-traitants. J’ai dû chercher des solutions avec l’archi car nous étions en co-activité avec le collège. C’est le chantier où j’ai le plus appris dans mon métier. J’y ai développé mon autonomie, ça m’a donné des ailes. » 12h28 C’est l’heure du repas. Nous faisons la tournée des bureaux. Après avoir recruté une dizaine d’affamés, nous allons déjeuner au Concerto. L’ambiance est très détendue en ce retour de vacances de Noël. La chaleur du moment compense le froid polaire qui sévit dehors. 20 Il neige. « Si j’avais un souhait ça serait que mes collègues arrêtent de parler de boulot pendant la pause déjeuner » me dit Solène, avec un sourire. Vœu exaucé pour cette fois-ci ! A table, les hommes sont en nette supériorité numérique. « Travailler dans un milieu d’hommes ne me gène pas du tout. J’ai toujours eu plus de copains que de copines. Les hommes et les femmes n’ont pas toujours les mêmes centres d’intérêt, ne voient pas les choses de la même manière, mais justement nous sommes complémentaires. Je pense que la mixité au travail est essentielle. Cela permet d’éviter certains comportements puérils que l’on rencontre dans les milieux professionnels uniquement masculins ou uniquement féminins.» 13h32 Retour à GBMP. Solène peaufine ses plans de calepinage. Puis nous partons pour le chantier de l’hôpital de Rangueil. Sur place, Solène inspecte le chantier, pose quelques questions techniques à un plâtrier. Sa présence au milieu des compagnons pourrait sembler insolite, mais Solène a su gagner le respect et la confiance grâce à sa gaieté et son franc-parler. Ça n’a pas toujours été facile par le passé. « Je me souviens notamment d’une mauvaise expérience avec un compagnon lors d’une réunion de chantier. Je lui avais demandé de refaire son travail, et il n’a pas supporté. Il est devenu extrêmement violent. Avec sa taille de près de 2m, il m’a fait peur. Le chef de chantier et notre supérieur ont du s’y mettre à deux pour le virer du chantier…Dans ce métier, il faut parfois pouvoir s’imposer physiquement, et pour moi ce n’est pas possible. Je dois aborder les problèmes d’une autre manière. » L’arme fatale de Solène, c’est son sourire. « D’emblée, je suis plutôt avenante et respectueuse. Les gens ont souvent une première approche positive de moi. Ensuite, avec le sourire, j’obtiens beaucoup. Probablement plus facilement que si j’étais un homme. Lorsqu’on travaille en co-activité, être une jeune femme devient un avantage. Mes interlocuteurs sont plus agréables et conciliants. » Pour instaurer des relations sereines, il faut casser les préjugés dès le départ. « Je pense qu’on attend davantage les femmes au tournant. Nous sommes très peu nombreuses, et il existe encore beaucoup d’a priori. Mais une fois qu’on a fait ses preuves, c’est bon », même si elle avoue avoir encore du mal à s’imposer. 15h00 C’est l’heure de la réunion avec les sous-traitants. Personne n’est là. Le floqueur ne pouvait pas venir, le menuisier-alu avait oublié. On attend le plâtrier et le menuisier-bois. « Ca arrive régulièrement », soupire Solène. 15h20 La réunion commence. Directe et sans ambages, Solène fait la synthèse, annonce les prochaines échéances. Pour l’instant, les délais sont tenus. Pas de problème majeur à l’horizon. Les trois protagonistes s’accordent un temps de conversation informelle. Ce n’est pas si souvent. 16h04 Nous rentrons au siège. Dans la voiture, je repense à l’environnement que nous venons de quitter. Faire mentir les a priori. Se battre pour être acceptée dans un milieu d’hommes. Une question me vient à l’esprit. Ne faut-il pas être un peu féministe après tout ? « En fait, j’ai une grand-mère très féministe. Je lui ai même offert pour Noël le livre des 50 ans du Mouvement de Libération de la Femme ! », raconte Solène, enthousiaste. « Mais moi je ne le suis pas. Je trouve que les hommes et les femmes ont chacun leurs défauts et leurs qualités. Nous sommes sur un pied d’égalité. » Une femme qu’elle admire particulièrement n’est autre que sa mère. Après avoir eu ses 3 enfants, et vécu à la Réunion et en Afrique (où Solène a passé son enfance), Madame BROCHEN a repris ses études à la fac. Aujourd’hui, elle travaille auprès du rectorat. Sa mission ? Participer à un rapport sur … l’égalité homme-femme dans l’éducation nationale. Elle s’occupe également d’enfants en difficulté. « Elle croit foncièrement que l’homme est bon. C’est important que des gens aient cette vision des choses. Mais moi je n’ai plus cette illusion… », confie Solène. 16h21 Le bureau des conducteurs de travaux est un peu vide. Ils sont presque tous sur les chantiers. Nous y retrouvons Julia CORDIER, avec qui nous avions déjeuné. Arrivée chez GBMP depuis seulement deux jours, elle est jeune, c’est une femme, et elle est aussi conducteur de travaux. Une nouvelle tendance qui s’affirme ? Solène reste dubitative. « Les schémas de pensée actuels peuvent être encore très affligeants. Trop de filles manquent sans doute de confiance en elles et n’imaginent pas devenir autre chose que coiffeuses, esthéticiennes ou institutrices. C’est ce que j’ai constaté lors d’une intervention en milieu scolaire. » Si Solène est prête à vanter son métier auprès des jeunes, elle affirme volontiers qu’il reste encore beaucoup à faire pour féminiser les professions du bâtiment. « L’entrée des femmes dans le milieu du bâtiment est longue à venir. C’est vrai qu’il y a de plus en plus de femmes qui recherchent des stages de conduite de travaux. Mais c’est un métier très difficile à concilier avec une vie de famille. Tant qu’il n’y aura pas plus de femmes, cet aspect ne pourra pas évoluer. Etre mère et conducteur de travaux, ça doit être possible, mais il faudrait un maximum de changements. » Pour sa part, ce dilemme se posera tôt ou tard… 17h02 Solène a encore quelques coups de fil à passer. La journée n’est pas terminée. Avant de m’éclipser, je lui demande ce qu’elle compte faire de sa soirée. « Après dîner, je vais me regarder un bon film, sûrement « Santa Sangre » d’Alejandro Jodorowski, et après je vais me coucher !! ». Le calme, avant la tempête… 21 RETOUR EN IMAGES LeS 22 10 ANS DE GBMP 23 16, Boulevard Marcel Paul - Z.I. PAHIN - 31170 TOURNEFEUILLE - TÉL. 05 34 50 85 30 - FAX. 05 34 50 85 31 GÉNÉRALE DE BÂTIMENT MIDI-PYRÉNÉES Conseil Remerciements au photographe : Igor BERTRAND