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Horeca et football : un match gagnant! Luc Withofs combine à merveille football et horeca, dans et autour du stade de football. Aucun autre hôtel en Europe n’offre des chambres avec vue sur le terrain. Un bilan 2010 réaliste ➜ P. 4 ➜ Editorial P. 2 ➜ I P.1 Profiter, bavarder et cuisiner en plein air La convivialité a le goût de chez nous ! Dans le cadre de la structuration des filières de produits touristiques, FED. Ho.Re.Ca Wallonie, en collaboration avec le Commissariat Général au Tourisme, a été chargée par la Région wallonne, de créer et de développer la filière « Bistrot de Terroir », pour revaloriser le secteur des cafés. Le plein air séduit de plus en plus. Cette tendance a également gagné l’horeca, un secteur où les terrasses et la cuisine en extérieur occupent une place de plus en plus proéminente. Ho.Re.Ca Journal a identifié les tendances actuelles. ➜ P. 10 ➜ P. 6 Ho.Re.Ca Vlaanderen Ho.Re.Ca JOURNAL KRANT - MAART 2011 NrNr 0324 - februari 2009 Nr 24 - Mars10 2011 Verschijnt keer Verschijnt 10 keer per per jaar jaar 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: 31.300 V.U. Jan De haes V.U. Jan De haes E.R. Jan De haes Horeca Marketing Horeca Marketing Horeca Marketing Anspachlaan bus Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.fedhorecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen bureau d’émission: Malines De officiële krant vanfédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel en Wallonië le journal officiel des ho.re.ca Bruxelles, wallonie et flandre La gastronomie intéresse de Horeca en chiffres plus en plus les touristes est essentielle pour le tourisme gastronomique. Evénements, spécialités en magasins, menus spéciaux, brochures, arrangements, etc. ne sont que quelques-unes des activités qui apportent un vent de fraîcheur à l’aventure de la gastronomie. La cuisine d’une région peut également fournir un aperçu de ses croyances religieuses, de ses traditions, de ses coutumes et de son histoire. De quoi enrichir le touriste qui « voyage pour apprendre ». La cuisine en dit long sur une culture et elle marque aussi la mémoire du touriste Produits du terroir Dans le Westhoek, ils ont compris que les jets de houblon étaient une véritable attraction touristique. © Marc Wauters La gastronomie a toujours occupé une place importante pour les touristes. Toutefois, ce n’est qu’au cours des dernières années qu’elle en est venue à être considérée comme un aspect essentiel de l’aventure touristique. Aujourd’hui, le touriste s’intéresse à la culture, il a l’expérience des voyages et est toujours en quête de nouvelles aventures. Voilà précisément ce qu’offre la gastronomie : une passerelle vers d’autres cultures. La cuisine en dit long sur une culture et elle marque aussi la mémoire du touriste. La gastronomie définit l’identité culturelle et individuelle de l’homme. Elle permet au touriste de mieux comprendre le lieu qu’il visite, de vivre des expériences nouvelles et de se plonger dans ce qui lui paraît exotique. Le développement de la gastronomie Les restaurants et les brasseries doivent prendre conscience de cette nouvelle tendance. Le développement du tourisme gastronomique peut s’effectuer à différents niveaux, à commencer par la cuisine. Qu’ils soient étrangers ou non, les hôtes aiment goûter aux produits du terroir qui déterminent l’identité d’une région. Plus loin dans ce numéro, vous pourrez lire comment le Westhoek a fait de ses jets de houblon l’attraction touristique principale de la région. Ce succès a vu le jour grâce à la collaboration de nombreux restaurants avec l’administration touristique et la Confrérie De Witte Ranke. C’est toute une aventure qui a été bâtie autour des jets de houblon, à tel point que même les Japonais veulent y goûter. Cette idée d’expérience de vie Le tourisme gastronomique a joué un rôle de premier plan dans la découverte de la France et de l’Italie. La deuxième place est occupée par des destinations plus exotiques, comme la Thaïlande et le Vietnam. L’Afrique du Sud et la Californie ont mis en place leurs routes du vin. A présent, les touristes désirent s’essayer à des régions moins connues, par la découverte de leur cuisine. Et voilà que notre gastronomie nationale devient une référence et la diversité de notre secteur horeca, un plus. Le plaisir de voyager réside en grande partie dans la découverte de choses nouvelles et notamment des saveurs. Avec ses produits régionaux, notre pays se trouve donc sur la bonne voie. Toutefois, le touriste ne se contente pas de goûter à cette nourriture, il veut aussi en connaître l’origine. Il est donc primordial d’entretenir une collaboration étroite avec les producteurs. Le Westhoek et ses jets de houblon, le Somerset et son cheddar, Reims et son champagne, tous sont parvenus à exploiter au mieux cette synergie entre restaurateurs et producteurs. Katia Belloy Caroline Hambÿe et Bart Hertveldt du Bureau fédéral du Plan ont procédé à une « Analyse du secteur horeca ». Certaines de leurs observations sont frappantes. De 1995 à 2009, le secteur horeca a vu son chiffre d’affaires augmenter de 70 %, tout comme l’économie en général. L’horeca ne doit cette croissance qu’à une augmentation de ses tarifs ou presque. La hausse des volumes a été négligeable, contrairement aux autres secteurs. Autrement dit, la fréquentation des cafés diminue au fur et à mesure que les prix grimpent. Il est toutefois hors de question de baisser les tarifs. En règle générale, les établissements horeca sont peu rentables. Un établissement sur quatre est même potentiellement en faillite. La montée des prix ne se reflète donc pas sur le compte en banque des exploitants horeca. Avant d’atterrir dans l’assiette ou dans le verre du client d’un établissement, le produit fini doit passer par tout une série d’intermédiaires. C’est à ce niveau-là que s’opèrent les bénéfices. Qui plus est, les brasseries jouent des tours à l’horeca par la manière dont elles fixent leurs prix. La bière achetée dans un supermarché coûte moins cher que la bière vendue directement par les brasseries aux établissements horeca. En outre, ceux-ci doivent aussi tenir compte de la TVA lorsqu’ils calculent le prix des repas et des boissons. Pour celles-ci, ce taux s’élève toujours à 21 %. Il ressort également de l’analyse que l’emploi dans le secteur horeca connaît une stagnation. Cette situation s’explique par un chiffre d’affaires peu élevé et par la difficulté de trouver du personnel qualifié. L’étude présente de manière très concrète l’impact du secteur sur l’emploi. Chaque million d’euros consommé dans les cafés et les restaurants crée vingt emplois. Aucun autre secteur n’enregistre de meilleurs résultats, à part certains sous-secteurs des services marchands. La moyenne pour toute l’économie est de onze postes pour chaque injection d’un million d’euros, contre seulement six postes dans le cas de l’industrie. Ces chiffres illustrent clairement à quel point l’horeca est un secteur à forte intensité de main-d’œuvre. Katia Belloy ➜ I P.2 ➜ I editorial I Un bilan 2010 réaliste ➜ I La question du mois I Accepterez-vous le titre-repas en version électronique ? Oui/non Donnez votre avis sur ➜ www.horecabruxelles.be ou www.horecawallonie.be Dans quelques jours, le salon Horecatel ouvrira ses portes au Wex à Marcheen-Famenne. L’organisation de ce salon de renom est aussi l’occasion pour les professionnels du secteur de dresser le bilan de l’année écoulée et d’évaluer les perspectives pour l’année à venir. Nous ne pouvons évoquer l’année 2010 sans mentionner l’obtention d’un taux réduit de TVA pour la restauration. Cet abaissement du taux de TVA de 21% à 12% a contribué, de manière indiscutable, à la stabilité des entreprises du secteur Horeca, en leur octroyant le bol d’oxygène dont elles avaient réellement besoin. Nul doute que cette première diminution a permis à la plupart des entreprises de dégager une marge substantielle, durant les trois premiers trimestres de l’année. Malheureusement, les mauvaises conditions climatiques que l’on a connues durant la période des fêtes ont assurément perturbé les activités des entreprises Horeca et n’ont certainement pas contribué à consolider leurs situations. Durant cette période traditionnellement propice pour réaliser une © Wouter Van Vooren importante partie de leurs chiffres d’affaires, les entreprises ont connu des difficultés d’approvisionnement et ont enregistré de multiples annulations de réservation, de la part de leurs clients peu enclins à se déplacer. Si les entreprises implantées en milieu urbain ont pu limiter les dégâts, celles situées en milieu rural n’ont pu que subir avec impuissance cette situation désastreuse. Rappelons également que la mesure relative à l’abaissement du taux de TVA pour la restauration était notamment conditionnée à l’augmentation des recettes fiscales pour l’Etat et à la création d’emplois. Pour sa part, le Ministre des Finances Didier REYNDERS a estimé que le secteur avait tenu ses engagements et que la baisse de la TVA de 21% à 12% a Plus d’1,3 million de travailleurs reçoivent des titres-repas (un total de 250 millions !) comme avantage extralégal. Jusqu’à présent, ces titres-repas n’existent qu’en version papier mais le mois d’avril verra l’introduction du titre-repas électronique. Dans un premier temps, les deux types de titres-repas seront encore acceptés. Le paiement avec les titres-repas électroniques se fera au moyen d’une carte semblable à une carte bancaire, qu’il faudra insérer dans le terminal avant de taper un code. Ho.Re.Ca Journal aimerait savoir si vous compter accepter les titresrepas électroniques dans votre établissement. Dites-nous ce que vous en pensez. Réagissez à notre sondage et envoyez-nous une réaction plus détaillée à l’adresse [email protected]. Chaque mois, Ho.Re.Ca Journal vous confronte à une thèse ‘discutable’. Nous voulons savoir ce que vous en pensez et comment vous vivez cela dans la pratique. Retrouvez le sondage oui/non sur les sites ➜ www.horecabruxelles.be et www.horecawallonie.be . Pour une réaction plus détaillée, envoyez un courriel à [email protected]. Nous donnerons un aperçu des réactions dans un prochain numéro. eu un effet positif. En un an, le chiffre d’affaires du secteur Horeca a augmenté, en brut, de 6,04%. En tenant compte de l’inflation moyenne du secteur qui fut d’environ 2,18%, la croissance réelle dans le secteur fut donc de 4,25%. Ces résultats sont donc très prometteurs pour l’Etat, de quoi encourager le Ministre des Finances à soutenir davantage le secteur, par exemple, en étendant le champ d’application des « 12% » aux boissons non alcoolisées. De son côté, la Ministre de l’Emploi Joëlle MILQUET n’a pas encore communiqué Notre question précédente était : Votre terrasse estelle de plus en plus importante pour votre ETABLISSEMENT? l’évaluation de la mesure, du point de vue social. Sachons toutefois qu’au niveau de la création d’emplois dans le secteur, le Fonds sectoriel a enregistré, pour l’année 2010, plusieurs milliers de travailleurs, nouvellement engagés dans le secteur Horeca. Ces créations d’emplois sont assurément un signe positif. OUI 87 % NON 10 % (0) 3 % La terrasse est clairement considérée comme un prolongement de l’établissement. Vous êtes de plus en plus nombreux à choisir d’investir dans l’aspect « plein air » de la profession. Les jolies terrasses, les parasols design, les paravents adéquats et le chauffage de terrasse connaissent un succès grandissant. Souvent, la terrasse agit comme une carte de visite qui invite le passant à pousser la porte de votre établissement pour boire un verre ou se restaurer. Mais l’Emploi va également de pair avec la Formation. Il est clair que l’insuffisance de personnel qualifié sur le marché de l’emploi est un facteur limitant tant la création d’emplois que le bon développement des entreprises. La question de l’efficience et de l’efficacité des politiques stratégiques, en matière de formation, aux niveaux communautaire et régional, est clairement posée. Pour les fédérations professionnelles, répondre à cette question devrait aussi être une priorité des gouvernements des entités fédérées, pour l’année à venir. P. PORIAU Secrétaire général FED. Ho.Re.Ca Wallonie Steve Stevaert, Président de GaultMillau Benelux L’ancien chef de file du sp.a Steve Stevaert a récemment été nommé Président du Conseil d’administration de GaultMillau Benelux. Sa présidence à la tête de GaultMillau Benelux signe son premier mandat dans le secteur de la gastronomie. Ancien cafetier et gouverneur de la Province du Limbourg, Steve Stevaerts, dont la carrière dans l’horeca a commencé dès l’âge de 15 ans, peut également se targuer de posséder un diplôme de chef-coq. Il est également Président d’Ethias Droit Commun, l’un des actionnaires de l’assureur Ethias et sera prochainement proposé au poste d’administrateur du gestionnaire de réseau à haute tension Elia. Hormis son attirance pour les secteurs de l’énergie et de la finance, son goût de la gastronomie l’a poussé à rejoindre GaultMillau. L’actionnaire majoritaire de GaultMillau Benelux est Justin Onclin. L’entreprise paie un droit de licence annuel à GaultMillau France, afin de pouvoir exploiter le nom de la marque sur les territoires belge, néerlandais et luxembourgeois. Leo Vernimmen ➜ I P.3 ➜ I actualite I Une bouteille à 57.000 euros Le Vin jaune entre dans la cours des grands mise en vente à 5.000 euros. Lors des enchères de la 15e « Percée du Vin jaune », organisée les 5 et 6 février, à Arbois, pour fêter le nouveau millésime 2004, le Vin jaune est entré dans la cour des grands, avec la vente d’une bouteille de 1774 au prix record, pour un vin du Jura, de 57.000 euros. “Enfin, le Vin jaune entre dans la cour des grands” s’est félicité Bernard Badoz, fondateur de la Percée qui célèbre, chaque année, dans une ville différente du Jura, le nouveau millésime du plus célèbre des vins du cépage savagnin. Devant une salle comble, au terme d’une lutte palpitante avec un acheteur parisien, le suisse Pierre Chevrier a emporté, pour le compte d’un groupe d’amateurs francobelgo-suisse, l’enchère à 57.000 euros de cette bouteille de 237 ans, “Maintenant, le Jura est à placer aux côtés des bordeaux et des bourgognes de grand prix. Cette bouteille de 1774 est un vrai morceau de patrimoine français et européen” a déclaré l’acheteur, qui a fait part de son intention de boire le précieux nectar. La bouteille était issue d’un lot conservé par la famille Vercel, pendant huit générations, dans une cave enterrée et voûtée d’Arbois, capitale des vins du Jura et ville du créateur de l’oenologie moderne, Louis Pasteur (1822-1895). Avec des rendements de 80.000 hectolitres par an, la production du Jura est réputée pour sa qualité. 98% du vignoble est classé en AOC. Dans quel pays l’hôtel est-il le plus cher ? Dans quel pays l’hôtel est-il le plus cher ? Peut-être vous demandezvous dans quel pays les prix moyens d’un séjour à l’hôtel sont les plus élevés. Où aller pour bénéficier d’une nuitée avantageuse ? Hotel.info, le service gratuit de réservation hôtelière en ligne, a mené l’enquête. la Norvège, où le prix moyen d’une nuitée à l’hôtel est de 146 euros. Pour un tarif plus avantageux, visez les pays d’Europe centrale. En effet, les prix moyens en Italie, en Autriche, au Portugal ou en Allemagne sont bien inférieurs à 100 euros. La Pologne, la Grèce et la Hongrie se classent parmi les moins chers. La Belgique et sa capitale de l’Europe arrivent en huitième position. C’est en Russie que dormir à l’hôtel coûte le plus cher au portefeuille : comptez en moyenne 147 euros par nuit. Le pays est suivi de près par 1. Russie : 147,25 euros 2. Norvège : 146,16 euros 3. Suède : 133,90 euros 4. Suisse : 133,32 euros 5. Danemark : 120,43 euros 6. Royaume-Uni : 118,86 euros 7. Finlande : 112,23 euros 8. Belgique : 108,13 euros 9. France : 104,08 euros 10. Pays-Bas : 98,62 euros 11. Italie : 91,73 euros 12. Autriche : 87,24 euros 13. Portugal : 83,58 euros 14. Turquie : 80,72 euros 15. Allemagne : 80,57 euros 16. Espagne : 80,10 euros 17. Irlande : 79,20 euros 18. Pologne : 75,65 euros 19. Grèce : 72,44 euros 20. Hongrie : 69,67 euros ➜ www.hotel.info Un guide social pour un aperçu précis de la législation Dans le giron du Fonds Social et de Garantie Horeca et en collaboration avec Guidea et les trois fédérations professionnelles Fed. Ho.Re.Ca Vlaanderen, Bruxelles et Wallonie, un guide sur les conditions de rémunération et de travail dans le secteur horeca a été élaboré. FED Ho.Re.Ca met gratuitement la version papier de ce guide à la disposition des membres et des non-membres de l’association. Quant à la version numérique, elle reste téléchargeable sur le site Internet de votre Fédération. GUIDE SOCIAL SECTORIEL HORECA GUIDE SOCIAL SECTORIEL HORECA préface 1 Dans ce guide, vous retrouverez les principales règles relatives à des sujets tels que le contrat de travail (clause d’essai, fin du contrat de travail, etc.), les documents sociaux (compte individuel, règlement de travail, etc.), la déclaration dimona, la classification des fonctions, la durée de travail, la prépension et la cession d’entreprise. ➜ www.fedhorecavlaanderen.be ➜ www.fedhorecabruxelles.be ➜ www.horecawallonie.be ➜ I P.4 ➜ I membre ho.re.ca sous la loupe I SAINT-TROND VV ET HORECA : une équipe qui gagne seront transformées en loges où les sociétés pourront accueillir une douzaine d’invités. Elles seront pourvues d’une grande terrasse d’où il sera possible de suivre le match par beau temps. Aucun autre hôtel en Europe n’offre des chambres avec vue sur le terrain de football. Le Bayer Leverkusen et Chelsea disposent également d’un hôtel mais dont les chambres se situent à l’extérieur du stade. » complexe commercial et horeca multifonctionnel. Là où d’autres clubs se contentent de projets, Saint-Trond n’hésite pas à agir. Si vous chutez en deuxième division, vous n’avez plus qu’à vous montrer audacieux. En réalité, je tenais à ce que Saint-Trond regagne les sommets au bout d’un an. Ainsi fut fait. Notre nouveau complexe comprend maintenant un hôtel de 55 chambres, un local de travail qui emploie 200 personnes, des boutiques intéressantes, un magnifique Grand Café ainsi qu’un grand nombre de salles de fêtes et de salles de réunions. » La soirée est plutôt calme. Lorsque le club reçoit Anderlecht ou ses voisins limbourgeois du RC Genk, le restaurant accueille 800 convives. L’équipe contrôle tout. Après un bon repas, nous rejoignons la tribune. Le stade accueille aujourd’hui 7.178 spectateurs, annonce le haut-parleur. L’arbitre de ce match sera Peter Vervecken. Sans plus attendre, le Saint-Trond VV cherche à marquer, encouragé par un public enthousiaste. Mais c’est l’autre camp qui marque, grâce à Grondin (0-1). La situation reste inchangée jusqu’à la mi-temps. Un peu inquiets, les spectateurs boivent une pils dans la salle Raymond Goethals. Les murs sont couverts de photos du « magicien » qui a hissé le SaintTrond VV au rang de vice-champion dans les années 1960, avec des slogans comme : « Nie zievere… Speile ! » Chambre avec vue Tout compris « Après 15 bons mois, nous pouvons constater que les résultats ont dépassé nos espérances. Pour la première année d’existence de l’hôtel, nous avions prudemment tablé sur un taux d’occupation de 35 %. A l’heure où je vous parle, nous avons largement atteint les 50 %. Aujourd’hui, l’hôtel « Stayen » est le plus grand hôtel de SaintTrond. En outre, un tout nouveau complexe de 45 chambres devrait venir s’ajouter sur le côté ouest du terrain, d’ici 2013. Vous y trouverez également une piscine, un sauna, un centre de fitness, des boutiques supplémentaires et un local de travail. Les jours de match, ces nouvelles chambres « Le nouveau bâtiment appartient au NV STVV, présidé par Marieke Höfte. Celle-ci s’occupe de l’aspect commercial du club, que son mari dirige en tant qu’entité sportive. L’hôtel est géré par une joint-venture du NV STVV et du « ’t Veilinghuis ». Nous ne veillons pas seulement à la bonne marche de l’hôtel, nous assurons également le service traiteur des restaurants, des salles de fêtes et des salles de réunions du complexe. Notre service est tout compris, à tel point que j’ai scindé mon affaire en deux. Désormais, c’est mon fils Jan qui s’occupe des salles de fêtes du « ’t Veilinghuis », ce qui équivaut à une superficie de 750 m². De cette façon, je peux me consacrer Luc Withofs : « Au final, les plus petites économies peuvent faire la différence. Si j’économise 1 euro par chambre tous les jours, je gagne 55 euros par jour et le compteur augmente vite ! » © Mine Dalemans Le jour même de son 18e anniversaire, Luc Withofs a repris le café de son père « ’t Veilinghuis » et monté son propre établissement horeca. Trente ans plus tard, il a pourvu le « ’t Veilinghuis » d’une magnifique salle de fêtes, avant de devenir l’un des piliers du complexe horeca du stade de football de Saint-Trond. Arrivés à l’hôtel « Stayen », nous signons le registre et recevons les clés d’une chambre au deuxième étage, élégante et spacieuse, qui donne directement sur le terrain de football. Les spots s’allument. Ce soir, le stade reçoit la Gantoise, troisième au classement. 320 couverts ont été prévus à l’occasion du match. En cuisine, Dominique Proesmans et Tamara Benfield mènent la danse. Dans certaines salles du stade, les clients commandent des menus très variés. Voici le contenu de notre assiette : roulades de filet de sole aux algues nori, poulet à l’italienne et parfait au chocolat blanc nappé d’Irish Cream. Attaquons ! « Lorsque l’équipe de Saint-Trond a dégringolé en deuxième division en 2008, son Président Roland Duchâtelet a décidé d’abattre la tribune nord située derrière le but, afin de la transformer en un au volet horeca du complexe du stade, c’est-à-dire 2.000 m². Dans 2 ans, 2.500 m² viendront s’y ajouter. » « Aucun autre hôtel en Europe n’offre des chambres avec vue sur le terrain de football » « Mon plus grand défi a été l’hôtel. La restauration, les fêtes, tout cela n’a plus de secret pour moi. Mais gérer un hôtel, c’est une autre paire de manches. Nous sommes allés visiter de nombreux hôtels, parfois liés à des clubs de football. Je dois dire que j’en apprends encore chaque jour. Le plus important est d’apprendre à gérer ses finances autrement. Au final, les plus petites économies peuvent faire la différence. Si j’économise 1 euro par chambre tous les jours, je gagne 55 euros par jour et le compteur augmente vite ! » Goal ! Le Saint-Trond VV lance une offensive désespérée. La chute se fait dangereusement sentir. Dix minutes avant la fin du match, Ibrahim Sidibé parvient finalement à décrocher une égalisation bien méritée (1-1). Luc Withofs saute de joie, le stade explose. « Ce point est inestimable » déclare le coach G.Brepoels, après le coup de sifflet final. Les invités se pressent vers la salle Raymond Goethals, où DJ Carlo ne tarde pas à mettre l’ambiance. Le Président R. Duchâtelet en profite pour prouver qu’il n’est pas seulement un homme d’affaires respecté mais aussi un brillant danseur. « Qu’est-ce qui rend ce club unique ? La détente qui y règne. Que l’on gagne ou que l’on perde, dix minutes après le match, c’est déjà la fête. Nous sommes également le 7e club de football de Belgique en termes de supporters, avec une moyenne de 7.000 à 8.000 adeptes. Admettonsle, pour faire ce que je fais, mieux vaut être supporter. Ce que nous avons accompli ici est tout de même unique. Prenez notre Grand Café. En été, nous ouvrons grand les fenêtres et nous aménageons une terrasse qui s’étend jusqu’à un mètre à peine du drapeau de coin. L’hôtel et les restaurants sont ouverts toute l’année, sept jours sur sept. C’est la raison pour laquelle vous verrez peu de jaune et de bleu dans cet hôtel. Nous accueillons aussi des invités qui ne connaissent rien au football. » Affaire de famille « C’est pendant les jours de semaine que l’hôtel tourne le mieux. La plupart des clients viennent ici pour parler affaires. D’autres combinent une soirée football avec une nuit à l’hôtel. Nous accueillons donc des familles qui n’ont jamais manqué un seul match à domicile : ils commandent une table, assistent au match, puis boivent un verre ou dansent jusqu’au petit matin avant d’aller se glisser sous la couette. Le Saint-Trond VV est une affaire de famille. Tout comme le « ’t Veilinghuis ». Mes grandsparents, Dolf et Minneke, ont fondé cet établissement dans la deuxième moitié du siècle dernier. Nous avons reçu le tout Saint-Trond lors de communions, de mariages, d’anniversaires de mariage, etc. C’est pourquoi, en ce qui concerne le stade, nous avons opté consciemment pour un autre type de service traiteur et pour d’autres types de menus. Nous voulons surprendre les gens, leur proposer du neuf et dans le même temps, leur offrir un espace de socialisation intéressant. Si en plus de cela, l’équipe de Saint-Trond se charge des victoires, la fête est totale. » D’anciennes photos sur le mur évoquent de vieux moments de gloire. Lon Polleunis et Lolinga sont sous les feux des projecteurs. Depuis 1924, le Saint-Trond VV a été l’un des principaux faiseurs de tendances du football belge. En cette année 2011, il tient également le haut du pavé en matière d’horeca. Et Raymond Goethals vit que cela était bon. ➜ www.stayen.com Henk Van Nieuwenhove ➜ I P.5 ➜ I actualite I Des primitifs de haut niveau l’étranger Un café légendaire rouvre ses portes à Vienne Ces 13 et 14 mars, des gastronomes et des chefs belges ou étrangers viendront encore nous éblouir avec leur festival culinaire international, « The Flemish Primitives ». Vous y rencontrerez le meilleur chef du monde, René Redzepi mais aussi Michel Bras, Jonnie Boer ainsi que de nombreux chefs belges de haut niveau. Cette année, en raison de leur succès, les « Flemish Primitives » devront quitter Bruges pour Ostende. En effet, la Kursaal Oostende permet d’accueillir plus de monde que le Concertgebouw de Bruges. Cet événement durera deux jours, des master classes exclusives étant organisées le dimanche. aux visiteurs l’expérience et le savoir des chefs, dans leurs différentes spécialités. En l’espace de deux heures et demie, vous y apprendrez toutes les subtilités de la viande, du poisson, de la fermentation, etc. » Le lundi 14 mars se placera, lui aussi, sous le signe de la démonstration culinaire et des techniques nouvelles. C’est avec plaisir et sans exiger le moindre sou de votre part, que les grands chefs vous feront une démonstration de leurs talents culinaires, lors de cet événement gastronomique qui, en quelques années, est devenu le lieu de rendez-vous par excellence des chefs et des gastronomes. ➜ www.theflemishprimitives.com Son organisateur, Peter Monbailleu, nous explique le concept : « Ces master classes visent à faire partager Katia Belloy Le « Café Museum », l’un des plus beaux cafés de la capitale autrichienne, a rouvert ses portes. Son nouveau propriétaire est la légendaire famille Querfeld, qui possède déjà cinq cafés à Vienne. Parmi les plus fameux figurent le « Café Mozart » et le « Café Landtmann ». A Vienne, les cafés sont une tradition. Outre une large gamme de cafés, il vous est possible d’y déguster des pâtisseries. Le « Café Museum » remonte à 1899. C’était alors un lieu de rencontres, qui accueillait notamment de nombreux artistes. Un hôtel antisismique et anti-inondation Un hôtel en forme de coquille géante est présenté comme une version moderne de l’arche de Noé. D’après les architectes russes qui l’ont conçu, l’ « Ark Hotel » est capable de résister aux secousses sismiques et aux inondations qui pourraient survenir si le niveau de la mer augmentait. L’hôtel flotterait alors comme une véritable arche, d’où son nom. Armani se lance dans l’hôtellerie nië nie lolo alal enWW selet usre , Brnd enFla les, eler uxnd aa a aVlBr CC e.e. .R.R Ho Ho ECHO INseRtION PROF essIONNeLLe • Convention cadre de collab oration en matiè ReMBOURseMeN d’insertion profes re de formation, t Des FRaIs sionnelle et d’ense • Déplacemen ignement dans secteur horeca ts professionne le (Commission ls avec son véhicu paritaire n° 02), (janvier) wallonne et en le privé nie en Région Wallo etnië reComm unauté frança en Wallo • Baisse du lles, IMPOt ise (avril) , Bruss Bruxe s elFland remboursem deren .Ca Vlaan Ho.Re s .Ca ent forfaitaire nelle Ho.Re ssion ties professionnel pour usage • Forfaits TVA profe anisa ns psorg d’un véhicule pour cafetiers beroeisatio organ de aux bij s privé (septembre) en en affilié ReseRVatIO 2009 (janvier) eslot • Céder gratui bres aang mem Ns leden tement votre tous les pour voor affaire à votre iquesfiche ische • Attent techn Techn s (avril) ion aux réserv (vos) enfant(s)? Fiche utions ations malho Page 4 nt des nnêtes! (novem RetRaIte • contrib Paiem loi suranticip les contrats de tion du monta bre) és des impôts ux dans la ents ➜ AFSCA: indexa • Vous engag sur les revenu des plafonds salaria professionne ez un retraité de travail s ➜ Indexation ls (juillet) … Faut-il le déclar Page 1 mesure du temps saIsIe • Régime forfait travail et registre de er? (octobre) aire de taxatio Dimona Light n des cafetiers • Saisie sur • Réduction amme (septembre) salaire et cessio d’impôts pour pour le pictogr er? Page 5 n de invest format procèd rémun u ent issem Page 2 monta ératio comm d’énergie (novem ents économiseu nts protégés n: hausse des par caméra: nouvea jusqu’au 30 juin 2010 Eco-chèques: (janvier) rs bre) crise ➜ Surveillance • L’insaisissa INItIO rise: SPRL des mesures de bilité du domic ➜ Prolongation ilité légale pour créer son enterp ile de l’indépendan saLaIRes jOURN Page 6 • (suite) Initio: Qui? Quoi? t (septembre) pour quoi faire? ➜ Nouvelle possib limité aLIeRs FORFa Où? Comment? ➜ Eco-chèques: ItaIRes • Augmentati (janvier) jOURs FeRIe Starter à capital on des salaire s ➜ Conseils utiles s journaliers • Tableau des • Remplacem forfaitaires (mars salaires journa ents de jours ) Page 3 8 nce liers et fériés 7 forfait ncurre en janvier 2009 (mars Pages aires à partir 200: communicat publiés en 2009 avant le 5 décembre (novem La clause de non-co du er ) ion Index des textes bre) • Augmentati LICeNCIeMe on des salaire Nt s journaliers dimona light, • Exemption forfaitaires et à partir du er de prestations: de juillet 2009 (septe une solution en • Salaires forfait de préavis trop mbre) cas d’indemnité aires à partir chère? (janvie du er juillet r) • Salaires journa • Délais de préavi 2009 (septembre) liers forfaitaires s pour les ouvrie à partir du er rs relevant de (correction) (novem Commission juillet 2009 la paritaire de l’Indus bre) s saLaIRes – PRIMe trie hôteliè • Licencier un de deux double re (février) al et s travail leur à sa deman au se d’un origin compo • Barème salari • Licenc (avril) iement abusif t être renvoyésde? al sectoriel au s, il convient er janvier 2009 d’autres terme ables, qui doiven: l’épée de Damo • Salaires mensu détach chaqu clès au-dessus prestation. En qu’au (janvier) e licenciemen pour ainsi els tie ocation minim s de t? (octobre) aux à partir du et de Garan nouvelle déclar Social les travailleur (février) MesU er janvier 2009 FondsRes De CRIse de faire une cette Dans l’horeca, ations prat outre, explic l’obje En Des . • Prime de flexibi •secrét prestation. Problè ariat doivent faire messocial de liquidités suite lité pour les entrep chaque jour de re afin casionnels enregistreà la crise: interv ées sur le regist rises de restau (février) gouvesont Dimona spéci imprim associée à un rneme ration ention du nt fédéral pour tiques déclaration est d’une déclaration la Dimona seRVICes PUBL • Protection expliqué le compléter.les indépendants (avril) de travail. Dans ICs De WaLL de àl’empl nous l’avons de vous aider oi (juillet) ONIe ment du temps fique. Comme • Guide de la temps de • Prologation obre, Région wallon des mesures istrement du du mois d’oct ne (juillet) de crise re dans Full, cet enreg sOCIete UNIPe que dans l’édition (décembre) la DiRsONNeLLe tenir un registjusqu’au 0 juin 200 , c’est-à-dire entre doit onique choix le loyeur OU électr a sOCIete? L’emp • Société uniper travail est yés des l’employeur de pres- PLaFONDs saLaRIaUX sonnelle ou sociét t où sont emplo l’heure de fin na Light. semen et Dimo é? début établis la • (juillet de et Nouvelle possib tout tion • Indexa doit ) l’heure mona Full des plafon ilité legale pour la déclapour s. Ce registre ds salari onnées dans occasionnel créer son entrep aux dans la loi s, qui ont opté Starter à capita detravail travailleurs tation sont menti rise: SPRL sur les contra (janvier) l limité (décem Les employeur ans et doit se Light est ront à ts bre) sURVeILLaN . La Dimona rvé durant cinq • Indexa ou qui passe conse Ce PaR CaMe êtretion acdes plafonds ration électronique la Dimona Light r Ra forfaitaire salari it facilement • Surveillance de travail enregistrement dès le 1er janvie dans un endro aux dans la loi par caméra: nouve trouver(décem s desur les contrats bre) associée à un ue la Dimona Light du au format pour pictogramme système impliq PORCeLaINele afin que les fonctionnaire le une invitation (décembre) de travail. Ce cessib ltemps du consu le (pour 2009, ont reçu tOILe s • Vente de porcel sociale puissent ttes afin de de 5 ou de heure et de garantie l’inspectionaine dans les hôtels re couvre l’achat de blocs • ca Toilett Fonds social PReC (mars re l’Hore regist es: où les placer OMPte PROF moment. Le , voir ) mesu dans votre établis s informations à tout essIONNeL un registre de tOMBOLa de plus ample • L’empter sement? (octob commander loyeur et le travailrier, ce qui signifie que e fait re) d’octobre 2009). année calendleur profitent des pour travail. Cet articl • Organiser fiscaleune Echo du mois une tombola s (mai) du temps de l exemplairerécentes mesures ou une loterie question. recevrez un nouve l’autorisation ? Demandez • Précompte vousprofes ! (novembre) le point sur la déclarasionnel au quatri tRaVaUX PUBL est une double ème trimestre: 200. intervention l’anné ICs La Dimona Light s edes pouvoirs onique, il nt maxipublic électr • penda Nuisa s ation le dans exonération des nces occasionnée déclar les prêts qui travail jeunes travail tion. Outre la e s par des travau Tout travailleur, registre peutet yeur leurs. de ce(novem re de mesur compensatoire emplo ReCLa x ecte un regist public un pour sseM incorr s: bre) indemnité cutifs eNttenue de pertes de PROFessIONNeL Une convient de tenir revenus accord mum 2 jours consé certitage ONSS lié fédéral (févrie contrat de ée par l’état . Ce registre est • Le travailleur qui perte de l’avan r) le cadre d’un déjà entraînera la trouvé un nouvesanctionnée du temps de travail VaCaNCes de l’horeca, dans et de Gaune procédure d’un contrat et peut être l emploi a-t-il droit de reclas le Fonds Social a Light à déterminée ou sement profes ves allant la Dimon • Vacances jeunes fié et délivré par travail à durée sionnel? (octob nnéesMeNtàDe tRaVa istrati coordoRegLe ent défini, et vacances senior re) IL des admin Il contient les un travail nettem • Malade duran s (avril) • s de ent par des amen égarantie Horeca. de travail pour t des vacances établir un règlem heureComm EUR. Vous êtes à l’étranger (avril) onnel. ent de EUR à 6.250 occasionnel, les • occasi Le leur .875 travail leur double de travail ? 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Ho.Re. , T: 02 5 78 4 - F: 02 50 à ces F: 08 72 8 89 57 Ca T: 02 5 64 84 [email protected] / FED. Wallonie a.s.b.l., T: 08 72 7 8 - F: 02 5 89 54 - fed.vlaandere Ho.Re.Ca Vlaanderen v.z.w., 88 [email protected], Horeca Echo Giorgio Armani n’est plus seulement styliste, il exploite maintenant des hôtels. Après un premier hôtel à Dubaï, il nourrit des projets pour la Russie. Si tout se passe comme prévu, cet hôtel russe griffé pourra ouvrir ses portes d’ici huit ans. L’hôtel Armani de Dubaï est logé dans le Burj Khalifa qui, avec ses 828 mètres, est la plus haute tour du monde à l’heure actuelle. Un hôtel low cost ouvre ses portes à Londres 8 L’Horeca Echo de mars aborde les sujets suivants: - Validation des systèmes d’autocontrôle dans les restaurants d’entreprise ; - Chèques-cadeaux ; - Travailleurs plus âgés et travail de nuit ; - Remboursement des frais de transport à partir du 1er février 2011 ; - CCT signées. Horeca Echo est une publication réservée aux membres des FED. Ho.Re.Ca Bruxelles, Wallonie et Vlaanderen. Imitant les compagnies aériennes low cost, la chaîne Tune Hotels vient d’ouvrir un nouvel hôtel à bas prix dans le centre de Londres, un établissement où tout est en option. Le tarif de base s’élève à 35 livres par nuit (40,50 euros) et comprend une chambre avec un lit confortable et une douche. Tout le reste est en supplément : les bagages (2 livres), le nettoyage (7,50 livres), le sèche-cheveux (2 livres), la serviette (1 livre), etc. ➜ I P.6 ➜ I actualite I La convivialité a le goût de chez nous ! Dans le cadre de la structuration des filières de produits touristiques, FED Ho.Re.Ca Wallonie, en collaboration avec le Commissariat Général au Tourisme, a été chargée par la Région wallonne, de créer et de développer la filière « Bistrot de Terroir », pour revaloriser le secteur des cafés. Les « Bistrots de Terroir », un atout pour la Wallonie En adhérant au réseau « Bistrot de Terroir », ces établissements s’engagent collectivement à pérenniser une démarche de qualité, en respectant des critères bien précis ainsi que la « Charte fondamentale pour la qualité du Tourisme wallon ». Pour obtenir le label « Bistrot de Terroir », les cafetiers candidats introduisent une demande d’adhésion auprès de FED Ho.Re.Ca Wallonie, en s’engageant à respecter les critères suivants : Administratif : 1. Etre une entreprise à but lucratif, ressortissant de la Commission paritaire de l’Industrie hôtelière et située en Région wallonne de langue française. 2. Exercer son métier en activité principale. 3. Etre ouvert minimum 250 jours par an. 4. Suivre une formation thématique continue (gratuite), au minimum 1 fois par an. 5. S’engager à respecter la Charte « Qualité » sur une période de trois ans (renouvelable). 6. Respecter tous les prescrits légaux valables dans le secteur professionnel. Sécurité alimentaire : 7. Etre enregistré à l’Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (AFSCA). Disposer d’une autorisation délivrée par l’AFSCA, suivre une formation « Passeport pour l’autocontrôle », instaurer un système d’autocontrôle et le faire valider afin d’obtenir le Smiley. Réseau « Bistrot de Terroir » : 9. L’enseigne « Bistrot de Terroir » doit être apposée de façon visible. 10. Accepter le soutien et le suivi du réseau « Bistrot de Terroir » (conseils, contrôles, etc.). 11. Promotionner le réseau « Bistrot de Terroir » et ses membres, via du matériel (sous-bocks, sets de table, etc.) mis à disposition ainsi que via le site internet dédié au label. 12. Participer aux actions développées par le réseau, dans le cadre de ses missions (actions promotionnelles, enquêtes, etc.). 13. Participer à la mise à jour des données de son établissement, sur base d’une fiche descriptive permettant la promotion touristique de l’établissement et visible sur le site internet dédié au label. 14. S’engager à participer à une réunion annuelle des membres du réseau, fixée dans le courant du premier trimestre de chaque année. A travers un accueil convivial et de qualité, la promotion des produits du terroir, l’information touristique, une fonction multiservice et le respect des règles d’hygiène, les établissements labellisés « Bistrot de Terroir » jouent aussi le rôle de relais d’informations touristiques locales et régionales. Ils contribuent ainsi au développement touristique et socio-économique de la Wallonie. En contrepartie, les « Bistrots de Terrroir » profitent de l’encadrement et des conseils d’un réseau, d’un équipement spécifique de promotion (présentoirs, sets de table, sousbocks, etc.) et d’une plus grande visibilité (site internet, enseigne, etc.). 8. Produits du terroir : 15. Au moins trois produits locaux doivent être proposés. En cas de restauration, au moins un plat du terroir local (saisonnier ou non) doit être proposé en permanence. Informations touristiques : 16. Un présentoir, mis en valeur dans l’établissement, sera garni des folders, brochures et autres guides valorisant l’offre touristique locale et régionale ainsi que des publications des organismes touristiques les plus proches (Maisons du Tourisme, Syndicats et Offices du Tourisme). 17. Les produits touristiques régionaux sont valorisés auprès des clients (connaissance des produits locaux et du terroir). Si vous aussi, vous souhaitez rejoindre le réseau « Bistrot de Terroir », n’hésitez pas à compléter et à renvoyer le bulletin ci-joint. Pour de plus amples renseignements, contactez Madame Catherine VINCENT, au secrétariat de FED Ho.Re.Ca Wallonie, tél. : 081/72.18.88, Gsm : 0475 833 599, courriel : [email protected] ou lors de votre visite au salon Horecatel, à Marche-en-Famenne (Palais 2, stand 2ef9 de FED Ho.Re.Ca Wallonie). □□ □ □ FED HO.RE.CA WALLONIE ASBL • Avenue G. Bovesse 35 bte 1 • 5100 JAMBES Tél. : 081/72.18.88 • Fax : 081/72.18.89 • E-mail : [email protected] • Internet : www.horecawallonie.be • N° d’entreprise : 0416.290.940 ➜ I P.8 ➜ I theme I Profiter, bavarder et cuisi Aménagement de terrasse et cuisine en plein air Le plein air séduit de plus en plus. Cette tendance a également gagné l’horeca, un secteur où les terrasses et la cuisine en extérieur occupent une place de plus en plus proéminente. L’offre de produits permettant de créer un environnement extérieur agréable autour d’un établissement horeca s’est fortement spécialisée et étoffée ces dernières années. L’exploitant qui souhaite investir dans une terrasse peut désormais bénéficier d’un accompagnement et de conseils avisés, pour tous les aspects de son projet. Considérer la terrasse comme une prolongation de l’établissement et l’aménager dans le même style, telle est la recette pour attirer le client. Si place il y a pour une terrasse, son aménagement se traduit pour ainsi dire toujours par une augmentation du chiffre d’affaires. Au moindre rayon de soleil, une terrasse confortable attire les clients et ne manquera pas de séduire les amoureux du soleil et ceux qui apprécient regarder les passants ou être vus. De plus, suite à la nouvelle législation sur le tabac, nombreux sont les fumeurs en quête d’endroits où ils peuvent apprécier une cigarette, confortablement assis à un terrasse. Protection et type de matériaux Les parasols d’aujourd’hui se démarquent considérablement des modèles classiques arborant le logo d’une marque de bière ou de boisson rafraîchissante. Les parasols résistent aux tempêtes et les bâches protègent contre le soleil et les intempéries. Ajoutez-y un éclairage et un système de chauffage à la fois sûrs et esthétiques ainsi que des parois vitrées et votre terrasse dégagera une véritable atmosphère lounge. En outre, les accessoires précités permettent de considérablement rallonger la durée d’exploitation de la terrasse. Un parasol est flexible et peut s’adapter aux souhaits spécifiques de chaque client. Côté design également, le parasol peut être parfaitement harmonisé avec le concept de l’établissement. Il est ainsi possible de créer un ensemble stylé, en jouant sur le design classique ou osé, sur l’amplitude de la toile et sur les couleurs. Pour ceux qui ne craignent pas d’innover, il existe, par exemple, un parasol imitant la forme d’un champignon. La structure sous le chapeau, où se trouvent les spores du végétal, crée un effet particulier et original. tendance pour les objets de design se fait clairement observer. Outre l’effet à produire chez le client, les facteurs les plus importants sont la beauté et l’apparence. Dans tous les cas, la préférence va aux matériaux naturels et aux couleurs chaudes. L’exploitant horeca opte pour des produits fiables, faciles d’entretien et durables, qui offrent un confort optimal. De bons produits doivent protéger quelles que soient les conditions climatiques, pouvoir être manipulés (ouverture-fermeture) aisément et s’accompagner des conseils avisés d’un spécialiste. La « Tout établissement horeca ouvert à l’innovation peut jouer la carte de la cuisine en plein air. Le foyer ouvert est souvent utilisé pour la cuisson de spareribs, de côtes à l’os ou de crabe » explique-t-il, « mais le Green Egg est également parfait pour toute préparation à l’extérieur. » Le Green Egg est un barbecue en céramique Fumer, griller et cuire au barbecue Peter De Clercq, Champion du monde de barbecue et Chef est également le propriétaire du restaurant de grillades « Elckerlijc », à Maldegem. Il nous révèle ses astuces pour la cuisson en plein air. non chauffante, de la forme d’un œuf et particulièrement apprécié par les chefs étoilés. Le principe de cuisson est le même que le tajine marocain. La viande ou le poisson mis à cuire ne requiert que peu de préparations et en un temps record, vous obtenez un mets riche en saveurs. Les amateurs peuvent également y cuire d’authentiques pizzas. « Le Cactus Jack, particulièrement polyvalent, est une autre option » poursuit Peter De Clercq. Vous pouvez y cuire du pain, des pizzas, des légumes, de la viande, du gibier, du risotto, des pâtes et des fruits ! En outre, ses quatre plateaux vous permettent de cuisiner différents plats simultanément. La chambre de fumage autorise, quant à elle, un réglage pointu de la température. « Cette chambre de fumage permet de fumer les spécialités à base de poisson, de viande, de gibier ou de volaille, selon les techniques traditionnelles » explique P. De Clercq. CHAUFFAGES INFRAROUGE POUR TERRASSE aux prix exceptionnels Chauffage de terrasse ‘Infra Tech’ Le rayonnement infrarouge fonctionne très efficacement et d’une façon pertinente. L’Infra-Tech se réchauffe en secondes et n’est pas influencé par le vent. Le matériel, de l’acier inoxydable balayé, garantit une durée de vie très longue et une armature durable qui ressemblera toujours à nouveau. FTC - De Facq BVBA Bogaardstraat 230, B-9990 Maldegem T: 050/71.10.92 - F: 050/71.83.15 - [email protected] - www.defacqyvan.be Les avantages de l’Infra-Tech du chauffage instantané, la chaleur efficace aux endroits voulus, aucune consommation d’oxygène et sans odeurs, pas de bruit Infra Tech avec une grille ou un verre à utiliser dans des circonstances sèches sous des terrasses couvertes, dans le jardin ou au balcon, dans la chambre de détente et dans le garage, dans les restaurants et les hôtels, dans les cafés ou bars, au camping, dans les endroits de sport, ... Infra Tech avec un verre et un protecteur de pluie pour usage à l’intérieur et l’extérieur Option pied réglable avec une hauteur maximale de 2 mètres LIFE STYLE bvba Klapstraat 7, 9831 St-Martens-Latem, T: 09 282 65 21, F: 09 282 74 43, [email protected], www.lifestyle.be ➜ I P.9 iner en plein air Plus-value « Cuisiner en extérieur offre une plus-value non négligeable : les plats sont bien plus riches en saveurs et en arômes. Les produits bon marché et sous-estimés tels que la viande de porc prennent une tout autre dimension quand ils sont cuits au grill ou sur le barbecue. Ajouter une touche personnelle au charbon de bois peut également donner un goût supplémentaire au mets préparé : pensez aux épices à feu, aux noyaux d’olive ou à la sciure de bois divers (provenant de pampres, de fûts de Jack Daniel’s ou de Geuze Timmermans, etc.). Dans un premier temps, les copeaux doivent être plongés dans de l’eau, afin d’éviter que la fumée ne prenne un goût amer. Pour un arôme particulier, le rôti peut aussi être préparé dans un barbecue fermé et un pot-au-feu rempli de vin ou de bière » conseille P. De Clercq. « Mais attendez alors que les braises soient grises. Les briquettes de coco sont le meilleur combustible : elles ne dégagent que peu de flammes pendant la cuisson. Je constate encore souvent que les gens pensent qu’il faut précuire les grandes pièces de viande. Qu’ils se détrompent ! Les grands morceaux se cuisent parfaitement à feu doux dans le Green Egg ou de manière indirecte, dans un plat à four avec de la bière ou du vin. Une autre possibilité est de faire cuire la viande à basse température, avant de la passer au grill. Le poisson, la viande et les légumes doivent toujours être imprégnés d’huile pour grillades ou de marinade. Ainsi, le jus reste dans l’aliment qui ne se dessèche pas à la cuisson. Vous obtenez également une belle croûte sans que les bords ne soient carbonisés. » cuisine seront parfaits pour étouffer les flammes lors de la cuisson » conclut P. De Clercq. Enfin, les familles avec enfants ne doivent pas fuir les établissements spécialisés dans la cuisine en extérieur. En effet, la sécurité des appareils professionnels est incomparable à celle des barbecues du grand public. Ils offrent une stabilité excellente, les parois externes ne chauffent pas et les foyers sont de taille réduite, empêchant le vent de s’y engouffrer. Lore D’hont La sécurité avant tout « Pour ce qui est de la sécurité, le barbecue doit être installé sur une surface stable et il convient de prévoir un seau de sable ou un extincteur à portée de main. Un petit pulvérisateur ou du sel de Grills et BBQ’s professionnels de Qualité T: + 32 56 41.34.55 - F: +32 56 42.10.85 [email protected] www.alpina-grills.com ➜ I P.10 ➜ I cuisiner avec des produits regionaux I Stefaan Couttenye retrouve ses racines Stefaan Couttenye : « J’ai misé immédiatement sur la cuisine à la bière et j’ai aussi encouragé la consommation de bière à table, pour remplacer le vin. A présent, les deux tiers de mes clients boivent de la bière avec leur repas. » © Michael De Lausnay Ho.Re.Ca Journal sillonne le pays en quête de produits régionaux et de plats du terroir. Fort heureusement, ils figurent encore au menu de nombreux restaurants ou y réapparaissent. Dans le Westhoek, ce sont les jets de houblon qui sont à l’honneur. Aujourd’hui, ils constituent l’attraction touristique de la région. Il y a près de 27 ans, Stefaan Couttenye quittait Anvers et son « Sir Anthony Van Dijck » pour poser ses valises à Watou, où il a transformé une vieille discothèque en ce qui allait devenir le fameux « Gasthof ’t Hommelhof ». Dans l’histoire qui va suivre, les « racines » ont une double signification. S.Couttenye est retourné dans le village de sa grandmère mais il y a aussi retrouvé les racines du houblon, qu’il avait déjà appris à aimer à la ferme lorsqu’il était enfant. Votre famille est originaire du Westhoek. Vous rappelez-vous encore quand et comment vous avez goûté à des jets de houblon pour la première fois ? « Il est vrai que nous vivions à Anvers mais nous allions souvent dans le Westhoek. Mon père était originaire de Poperinge, ma grandmère habitait Watou et notre famille comptait quelques cultivateurs de houblon. C’est à la ferme que j’ai appris à connaître les jets de houblon. Aujourd’hui, nous n’utilisons plus que les extrémités des pousses, de 5 à 7 cm tout au plus. A l’époque, ils employaient toute la tige, même la partie filandreuse. Ils en faisaient de la soupe et j’adorais ça. D’ailleurs, j’ajoute encore de temps en temps une soupe de houblon au menu du « ’t Hommelhof ». Pendant ma formation à l’école hôtelière Ter Duinen de Coxyde, les autres étudiants et moi avions organisé un festival du jet de houblon, en 1978. Je me souviens très bien que le succès de cet événement nous avait pris de court et que nous avions pallié le manque de houblon avec des pousses de soja. Peu de gens s’en sont aperçus. Seuls les habitants de Poperinge savaient que nous avions triché (rires). » Dina Desmet, une dame formidable qui dirigeait le « Palace Hotel » et qui a également été Présidente de l’Ho.Re.Ca Poperinge. Elle et son beau-fils, Johan Debrabandere du « D’Hommelkeete », ont fait œuvre de pionniers. Cela fait 27 printemps que je suis ici et j’ai toujours travaillé avec des jets de houblon. » la consommation de bière à table, pour remplacer le vin. A présent, les deux tiers de mes clients boivent de la bière avec leur repas. Il n’y a que pendant la saison du gibier que la balance penche vers un vin rouge puissant. Je propose toujours mes menus en deux formules : l’une avec vins, l’autre avec bières. » A l’époque, quitter la métropole d’Anvers pour s’installer à Watou n’était pas une décision facile. C’était comme la fin du monde, en quelque sorte. « En effet. Mon ami Gwy Mandelinck projetait de démarrer ses activités à Watou, à l’occasion du festival de la poésie. En ce temps-là, on n’y trouvait que des bars populaires qui ne servaient aucun repas, pas même une tartine. Si on veut recevoir des gens, il faut aussi pouvoir leur offrir le gîte et le couvert. D’où l’idée d’ouvrir un restaurant digne de ce nom, à Watou. En outre, j’avais envie de retrouver mes racines. Et c’est là que mon oncle est venu m’annoncer que la discothèque locale cherchait un acquéreur. Dans les années 1960, ce dancing était un mythe qui abritait parfois plus de 1.000 personnes. C’était le « Boccacio » avant la lettre. Mais quand des bandes de motards rivales ont commencé à traîner sur les lieux, au point qu’un meurtre a été commis, le propriétaire a mis la clé sous la porte. Quoi qu’il en soit, je suis tout de même allé faire un tour là-bas pendant que l’établissement était à vendre et je me suis jeté dessus. » Où situez-vous leur origine culinaire ? « L’histoire du jet de houblon reste à écrire. En tout cas, les Romains le connaissaient déjà et ne le considéraient pas seulement comme une friandise mais surtout comme un stimulant. Autrefois, j’avais fait afficher sur le mur de ce restaurant un document du XVIIIe siècle qui, étrangement, qualifiait un plat aux jets de houblon de « à l’Anversoise ». Malheureusement, il a été dérobé. Le retour en force que nous observons aujourd’hui est tout à fait exceptionnel. C’est en grande partie l’œuvre de quelques chefs qui ont remis les jets de houblon au menu sous la forme de plats surprenants. Une part du mérite revient également à l’administration de Poperinge, qui soutient avec ferveur la culture du houblon et les traditions culinaires de la région, ainsi qu’à la Confrérie De Witte Ranke, une association consacrée à la gastronomie régionale, au houblon et à la brasserie. » Il paraît logique que la Belgique, pays de la bière par excellence, propose aussi de la bière dans ses restaurants. Mais comment cette tendance fut-elle accueillie au début des années 1980 ? « Avec beaucoup de scepticisme. Mes collègues m’ont adressé de nombreuses critiques. En effet, en tant que restaurateur, vous étiez censé tirer vos revenus du vin. Mon expérience a fait l’effet d’une bombe. Cependant, j’ai vite sorti mes arguments : une cave à vin représente un capital dormant considérable et dans le même temps, les clients se montraient très satisfaits car ils étaient moins surpris par le montant de la note à la fin de la soirée. Les amateurs de bière belge venus de l’étranger ont vite trouvé le chemin de mon restaurant. Ce tabou a donc disparu lentement mais sûrement et l’initiative a fait des émules. Quand je vois qu’aujourd’hui, Peter Goossens et Geert Van Hecke osent servir une petite bière dans un restaurant trois étoiles, je me réjouis du chemin accompli. » Les jets de houblon étaient-ils au menu dès le départ ? « Evidemment. J’en apportais déjà pour Marc Paesbrugghe alors que je travaillais encore au « Sir Anthony van Dyck ». Dans le Westhoek, le retour en force des jets de houblon s’est amorcé dès la seconde moitié des années 1970, sous l’impulsion de Quelle a été votre première passion : les jets de houblon ou la bière ? « La bière, sans aucun doute. A Anvers, j’étais un adepte du bar « De Kulminator », l’un des premiers vrais bars à bière de Flandre, qui servait plus de 1.000 sortes de bières. Je les ai presque toutes goûtées. Lorsque j’ai démarré mon activité à Watou, je ne voulais pas ouvrir un énième restaurant de cuisine régionale. J’ai misé immédiatement sur la cuisine à la bière et j’ai aussi encouragé Bien entendu, le houblon et la bière sont indissociables. Que préparezvous, entre autres, avec les jets de houblon ? « Le jet de houblon est un ingrédient délicat, vous devez le manipuler avec soin. Sa texture est légèrement croquante, il présente un agréable goût de noix ainsi qu’une légère amertume. Les jets de houblon ne s’accommodent pas avec tout. Je les utilise avec du saumon, par exemple ou avec un œuf poché. Mais je m’en sers aussi pour accompagner une tranche de filet d’agneau ou de la tête de veau. Cette dernière combinaison est typique. Etant donné leur prix assez élevé, je combine toujours les jets avec un ingrédient moins onéreux, afin que le plat reste abordable. Qui plus est, je suis moimême un grand amateur d’abats et je travaille régulièrement avec de la tête de veau, de la queue de bœuf, des jarrets, de la langue d’agneau ou du ris. Personnellement, je préfère consommer les jets de houblon crus. S’ils sont blanchis, ils perdent tout de même un peu de leur saveur mais une bonne sauce à la bière peut évidemment faire des miracles. » Au cours de la dernière décennie, le jet de houblon est devenu une véritable institution et désormais, les prix flambent. Cela ne présaget-il aucun danger pour l’avenir ? « Oui et non. Le succès des jets de houblon a doté la région d’une forte valeur ajoutée sur le plan touristique. Tous les habitants du Westhoek en bénéficient. En outre, l’intérêt suscité par le houblon a permis à ses cultivateurs de préserver leur travail et leur a offert une nouvelle source de revenus. Si le jet de houblon est devenu le légume le plus cher du pays, c’est forcément parce qu’il s’agit d’un produit unique, qui requiert un sol très spécifique, composé d’argile et de sable. Tant que nous parviendrons à confiner cette denrée aux frontières de notre région, nous disposerons d’un avantage. Il incombe au restaurateur de se montrer suffisamment inventif pour créer des plats avec les jets de houblon, à la fois abordables et plaisants. » ➜ www.hopscheuten.be Henk Van Nieuwenhove ➜ I P.11 cita tions « Un séjour en Belgique est à l’amateur des meilleures bières ce que la visite de Bordeaux est à l’amateur de vin. » D’après un article extrait du New York Times. Pour la sauce mousseline ■ 2 jaunes d’œufs ■ 80 g de beurre fondu ■ Un filet de jus de citron ■ Sel, poivre, noix de muscade ■ Un filet de crème Préparation Nettoyer les jets de houblon un par un : ôter les extrémités dures audessus de la partie charnue, de sorte que le jet conserve une longueur maximale de 5 à 7 cm. Ensuite, laver les jets avec soin et les faire blanchir pendant une vingtaine de minutes dans l’eau légèrement salée, assaisonnée d’un filet de jus de citron. Ainsi, ils conserveront leur croquant. Mélanger les ingrédients de la sauce au fouet, jusqu’à obtention d’une mousseline légère. Faire chauffer les jets de houblon avec un peu de crème pendant quelques minutes, ajouter le poivre, le sel et la noix de muscade. Dresser la tête de veau chaude dans une assiette creuse. Y disposer les jets de houblon. Pocher les œufs et les disposer délicatement sur les jets de houblon. Napper d’un peu de sauce mousseline. Garnir avec du persil finement haché. Pour la tête de veau Préparer la tête de veau est une tâche très ardue. Aussi, vaut-il mieux en prévoir pour 20 personnes environ. Votre boucher peut naturellement vous en fournir à votre convenance. Ainsi, il ne vous restera plus qu’à la réchauffer et éventuellement, la débiter en tranches plus fines. Ingrédients ■ 1 belle tête de veau fendue en deux + la langue ■ 3 1 de sauce tomate piquante ■ ½ l de Watou Tripel ou de ’t Kapittel Blonde ■ Herbes fraîches : basilic, romarin, marjolaine, thym, laurier, sauge et estragon Préparation Faire tremper la tête de veau et la langue dans de l’eau froide salée, pendant une nuit. Egoutter, rincer et faire cuire dans un bon bouillon aromatisé, pendant environ 2 heures. Désosser la viande, hacher finement et mélanger avec la sauce tomate piquante, dans laquelle auront mijoté les herbes fraîches. Ajouter en garniture les champignons cuits et finement émincés, les rondelles de cornichon, les olives et les boulettes de veau. Faire bouillir une nouvelle fois et ajouter la bière. Laisser reposer quelques jours. Extrait de : Hopscheuten, van gewroet tot genot, Bart Wemaere, Editions Davidsfonds terrasse d e « De nombreuses personnes trouvent étrange que j’élabore tous mes plats autour de la pomme de terre. Je trouve juste qu’il s’agit d’un aliment génial à travailler. » PERGOTENDA RECOUVREMENT COMPLETE DE VOTRE TERRASSE. FINITION TOTALE AVEC CHASSIS, SOLS/PLANCHER, CHAUFFAGE. RESISTANT AU VENT ET LA PLUIE. Yanaika Skrzyszkowiak (« Exquisa »), à propos de sa nomination comme Lady Chef de l’année, dans le Standaard Magazine. « L’amour du cuisinier pour son métier doit se voir et se goûter dans l’assiette du client. » Koen Verjans (« Innesto »), dans Feeling. C A F É A U L Ä B R I S E - V E N T. MOUVEMENT TELESCOPIQUE EN HAUT ET EN BAS. COMMANDE MANUELLE OU ELECTRIQUE. “Je veux travailler dans un restaurant où j’aimerais inviter mes amis. Pour moi c’est un endroit où tout se passe dans une atmosphère décontractée.” Chef Inaki Aizpitarte (Le Chateaubriand, Paris) dans Sabato. “Je tiens beaucoup à la qualité des repas de mes collaborateurs. Cela m’a pris trois ans pour les élaborer.” v oile d ’ ombra g e ELECTRIQUE Ferran Adrià dans Weekend Knack. stand 5 D 16 “Faire parler un homme politique sur ses projets et son programme, c’est comme demander à un garçon de restaurant si le menu est bon.” Jean Dutourd (écrivain). creation Ingrédients (4 personnes) ■ 4 œufs ■ 5 cl de vinaigre ■ 200 g de jets de houblon ■ 1 dl de crème fraîche ■ 400 g de tête de veau ■ Persil haché « Cette récompense est un signal important pour les autres femmes : lancez-vous ! La cuisine est un métier passionnant. » • Tête de veau « maison » avec œufs pochés et jets de houblon Agnes Leewis (Nederlands Visbureau), dans Koninklijke Horeca Nederland. C R E A T I E © Marc Wauters VN PLU PARASOLS SUSPENDUS. LIVRABLE AVEC ECLAIRAGE, CHAUFFAGE ET AUDIO. ALBERT 1 LAAN 141 bus 3 • 3582 KOERSEL T: 011/ 755.002 • F: 011/755.022 I N F O @ E X I M I U S . B E • W W W. E X I M I U S . B E T E R R A S « L’horeca et le poisson forment un beau couple. De nombreux clients amateurs de poisson le commandent plus souvent au restaurant qu’ils ne le préparent à la maison. » ➜ I P.13 ➜ I colophon I ➜ I petites annonces I A vendre: Hotel-Restaurant-maison de maître. 14 chambres*** 2 salles de restaurant (cap40-80 p.) bar-réception-jardin d’hiver-trés bien équipé- 2 appartements privés. situation privéligié dans centre historique. Informations 0475/421257 Ho.Re.Ca Journal est la publication officielle des FED. Ho.Re.Ca Bruxelles, Wallonie et Vlaanderen. Editeur responsable Jan De Haes Rédaction Verduyn Publishing, Katia Belloy Bld. Anspach 111/4, 1000 Bruxelles tél. 0473/92 75 04 - fax: 02/213 40 11 [email protected] Annoncer? Elma Multimedia Bedrijvenlaan 1, 2800 Mechelen tél.: 015/55 88 88 - fax: 015/55 88 40 [email protected] Contact Steven Hellemans [email protected] Collaborateurs de rédaction: Lore D’hont, Régine Kerzmann Hendrik Lens, Jeroen Maris Jonas Maris, Wilfried Vanden Bossche Luc Vander Elst, Ludwig Verduyn Leo Vernimmen, Willem Bonneux Deze publicatie is ook verkrijgbaar in het Nederlands op eenvoudig verzoek. A VENDRE: Hotel - Restaurant - Tea-room en flandre occidentale. 7 chambre avec salle de bain séparée. Restaurant avec 50 chaise et terras avec 50 chaise. Prix: entre 500.000 et 700.000 euro. 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Pouvant convenir pour un restaurant, un tea-room, une épicerie fine avec coin dégustation, etc. Si intéressé, prendre contact au numéro 0477/407010. FED. Ho.Re.Ca Bruxelles Bld. Anspach 111, 1000 Bruxelles Tél. 02/513 78 14, fax: 02/503 57 17 [email protected] www.horecabruxelles.be PETITE ANNON S CES Envie de REND placer un ET REM EZ-VOUS SU e annonce ? R WWW.F PLISSEZ-Y L NOS SITES E EDHOR ECAV FORMULAIR ANNON LAANDEREN E. WWW.H C .BE/ ORECA ES ET WALLO NIE.BE Restaurant réputé situé sur l’axe Charleroi-Beaumont, proche de la distillerie de Biercée,Golf de Ragnies. 80 Pls, cui aux normes, terrasse, 20a, CA assuré. Rez 160m², étage 160m² (aménagé en logement). Maison mitoyenne faisant partie de la vente. 071/53.49.68 Hotel Famille proche centre, plage, du casino, du Parc Léopold. 15 chambres. Large forces avec des clients fidèles. Ascenseur. Cuisine AFSCA a approuvé. (Nouveaux baux commerciaux). BVBA libre de toute dette. due à l’âge. www.argus-benelux.be FED. Ho.Re.Ca Wallonie Av. G. Bovesse 35 bte 1, 5100 Jambes Tél. 081/72 18 88, fax: 081/72 18 89 [email protected] www.horecawallonie.be Devenez membre dès à présent ! Et bénéficiez de nombreux avantages ➜ des conseils juridiques ➜ la disponibilité immédiate de documents officiels ➜ des bulletins d’informations, des flashes, Horeca Echo ➜ des séances d’informations gratuites ➜ et bien d’autres avantages réservés aux membres N’hésitez plus un instant et affiliez-vous sur www.horecabruxelles.be (cliquez sur “Affiliation”, dans la colonne de gauche) ou sur www.horecawallonie.be (cliquez sur “Devenez membre”, dans la colonne de droite). ➜ I P.15 ➜ I divers I ➜ I vos regions I Tous les parfums du La bière servie sureau dans l’assiette à la perfection En quinze ans, les producteurs de la Fleur de Franchimont ont grandi et se sont professionnalisés. Récemment, ils se sont associés à des chefs pour lancer les recettes à base de cette Fleur. A boire et à manger aux savoureuses couleurs des Fagnes. Franchimont, sur la commune de Theux, aux abords de Spa, à l’entrée des Fagnes. Un promontoire, une entité médiévale, un dynamisme local. Au départ, c’est l’histoire de trois hommes, chacun actif dans la vie associative et le folklore local. En 1995, Pierre Théate, Alexandre Lodez et Nicolas Klingler partagent l’envie de créer et de valoriser des produits issus de la terre de Franchimont. Terre aussi connue pour les festivités médiévales qui s’y tiennent tous les deux ans, en son château historique. Dès lors, l’ASBL « Marquisat de Franchimont » voit le jour. Plus tard, un quatrième larron se joindra à l’équipe. « Nous avions l’idée de créer une recette traditionnelle locale, un vin de fruits dans lequel infusent des fleurs sauvages, en particulier la fleur de sureau dont fourmille la région. La Fleur de Franchimont était née » commente Alexandre Lodez. Parallèlement, le groupe cultive une parcelle de terre mise à leur disposition. Et aux heures de la cueillette, le voyage vaut le détour ; la tradition artisanale a du bon. Mélangée à l’hydromel, la fine équipe lance, ensuite, la Fleur d’Amour. « Il y a dix ans, grâce à l’aide de la Fondation Roi Baudouin et de la Commune, on a converti le projet en entreprise commerciale et commercialisé, dès 2001, près de 3.000 litres de notre savoureux breuvage ». Recettes Depuis lors, l’ASBL a changé de statut et la SCRL « Les Vins et Elixirs de Franchimont » a franchi le cap des 15.000 litres de Fleur de Franchimont vendus par an. Aujourd’hui, les variétés de produits se sont davantage diversifiées et en cette fin d’année, l’équipe s’est associée avec des restaurateurs et autres chefs de la région afin de proposer des recettes savoureuses à la Fleur de Franchimont. « Le concept se veut original. Il s’agit de fiches culinaires sympathiques et pratiques entourant les bouteilles. On a profité de la période des fêtes de fin d’année pour lancer le produit, qui semble bien accueilli » poursuit-il. Flan de Queue d’écrevisses, poularde fermière… Le tout finement ajusté à la Fleur de Franchimont. « Chaque recette est signée de la griffe d’un restaurateur local, un échange de bons procédés en quelque sorte ». La valorisation fruitière L’ASBL poursuit ses autres projets de valorisation des variétés fruitières traditionnelles de la région, notamment en collaboration étroite avec le GAL Terre de Hoegne. « La forêt qui entoure la ville d’eau regorge de richesses. La myrtille tient une place culturelle et naturelle importante par ici. Il va de soi que ce petit fruit parfumé entre dans la composition du breuvage. » L’une des récents produits phares est la Rosée de Spa. Un délicieux apéritif du terroir 100 % naturel. A base de fermenté de pommes, cet apéritif doit sa couleur à l’adjonction de distillat et de jus de myrtilles de culture. Un mariage qu’a orchestré Nicolas, à la demande de l’échevinat du Tourisme de la ville d’eau. La Maison du Tourisme du Pays des Sources est également partie prenante : c’est elle qui se charge de la confection de l’étiquette. « La Rosée de Spa se boit bien fraîche mais on peut aussi la tenter avec un délicieux pâté aux myrtilles, accompagné d’un toast grillé et de confiture d’oignons ». Cette toute nouvelle boisson n’a pas encore eu l’occasion de montrer sa capacité à évoluer dans le temps mais la richesse des myrtilles en antioxydant, le tanin, etc. devrait lui donner les bagages nécessaires pour s’améliorer. Elle représente près de 90% de la production. « Ces vins sont riches en antioxydants naturels, permettant de le conserver longtemps, même après ouverture de la bouteille ». A ses côtés, la Fleur d’Amour est réalisée à base d’hydromel. Les producteurs ajoutent du jus de framboise et de groseille, issus des plantations locales. Un cocktail épatant : l’hydromel donne son pouvoir magique et les petits fruits rouges, la couleur et les saveurs de l’amour. « La Saint Valentin nous semble le bon moment pour lancer la Fleur d’Amour sur les pistes de la Fleur de Franchimont ». Mais la récolte de ces fruits étant toujours limitée sur 10 ares, la distribution de ce philtre magique est restreinte dans le temps. « Les 1.200 bouteilles produites chaque année sont réparties chez nos distributeurs et revendeurs et il faut attendre la fête des amoureux pour revoir la Fleur d’amour dans les commerces de la province ». Voilà un groupe d’amateurs qui a su se professionnaliser en créant et en valorisant les productions fruitières et florales de sa région d’une bien délicieuse façon. Toutes les saveurs des Fagnes dans l’assiette ou presque… S.C.R.L. Vins et Elixirs de Franchimont, tél. 087/53 06 10 Régine Kerzmann Une recette pour la route Flan de Queue Signée Marc-Eric Joosten, de la Confrérie des Fins gosis de Polleur (Theux) Ingrédients ■ 32 écrevisses ■ 15cl de Fleur de Franchimont ■ 20cl de crème ■ 3 blancs de poireaux ■ 1 œuf, 2 jaunes d’œufs ■ 1 carotte, 1 oignon ■ 1 gousse d’ail ■ Huile, sel, poivre Préparation Faire cuire les écrevisses à gros bouillon pendant 2 minutes, dans une casserole d’eau salée. Pelez et coupez la carotte et l’oignon en dés, hachez l’ail. Faites revenir les légumes dans l’huile, mouillez avec la Fleur de Franchimont, couvrez d’eau et laissez mijoter 15 minutes. Passez au chinois en pressant et faites réduire le liquide obtenu à 15 cl. Mélangez dan un plat le bouillon d’écrevisses, l’œuf entier, les jaunes d’œufs et la crème. Salez et poivrez. Nettoyez les blancs de poireaux et faitesles cuire 10 minutes dans l’eau salée. Egouttez-les et coupezles en rondelles. Garnissez le fond de 4 ramequins, préalablement huilés, des blancs de poireaux et des queues d’écrevisses hachées (en conserver 4 entières pour la garniture). Versez délicatement le mélange par-dessus et faites cuire au four à 150° durant 15 minutes. Comme l’affirme le service technique HTS (Horeca Technical Services) d’InBev, une bière brassée avec sagesse se sert avec savoir-faire. Responsable de l’entretien des installations de débit, HTS fournit également des conseils relatifs à l’art de servir la bière. Une brochure récapitule les neuf étapes de ce rituel. Chaque bière servie est importante pour l’image de votre établissement. Une bière bien servie est meilleure et se déguste déjà avec les yeux. En outre, la bière servie dans les règles de l’art se vend mieux. Considérez les points suivants et devenez à votre tour expert en la matière. Rincer - Nettoyez et dégraisser le verre avant de le rincer à l’eau froide pour le rafraîchir. Ouvrir - Ouvrez la pompe d’un mouvement fluide et laissez la mousse s’écouler un court instant avant d’approcher le verre. Servir - Amenez le verre sous le robinet et maintenez-le incliné, sans que le robinet ne touche le verre, la bière ou la mousse. Remplir - Ramenez lentement le verre en position droite pour obtenir le col de mousse souhaité. Laissez éventuellement un peu descendre. Retirer - Dès que la mousse déborde, fermez la pompe et retirez le verre afin d’éviter que les dernières gouttes ne tombent dans la mousse. Enlever l’excédent de mousse - Les grosses bulles de gaz carbonique disparaissent à un angle de 45°. Vous évitez ainsi qu’elles ne noient le col de mousse. Evaluer - Le col de mousse idéal fait 3 centimètres d’épaisseur et forme une barrière étanche qui empêche le gaz de s’échapper. Nettoyer - Rincez la surface extérieure du verre à l’eau claire pour supprimer la mousse. Epongez. Servir - Tenez toujours le verre par la base. Servez-le avec le logo tourné vers le client, sur un sous-verre. Leo Vernimmen ➜ I P.16 ➜ I actualite I © Senaat/Guy Janssens Horeca et politique L’horeca fait partie intégrante de notre vie en société. Nombreux sont les politiciens intéressés par les dernières tendances du secteur. A ce sujet, ils interrogent les ministres compétents, en quête de faits concrets et d’informations sur le secteur. Ho.Re.Ca Journal les a discrètement observés. Comme nous l’avons noté dans la précédente édition de l’Ho.Re.Ca Journal, au cours des trois premiers trimestres de l’année 2010, l’horeca a vu son chiffre d’affaires s’élever de 6,4 % par rapport à 2009, ce qui est supérieur au taux de croissance économique du pays. Au Sénat, le sénateur de l’Open VLD Rik Daems a sollicité une réaction du Ministre des Finances Didier Reynders (MR) quant à cette évolution. Dans sa réponse, D.Reynders a précisé que suite à la diminution du taux de TVA de 21 à 12 % en 2010, l’évolution du chiffre d’affaires constitue également une indication quant au rapport repas/ boissons dans le prix final. Le calcul de l’impact budgétaire d’une visite au restaurant avant la baisse du taux de la TVA avait été basé sur un rapport des prix repas/boissons de 65/35. En ce qui concerne les hôtels et les restaurants, les données de la TVA pour les trois premiers trimestres de 2010 indiquent plutôt un rapport de 56/44. Cela signifie que le coût réel de cette mesure est inférieur aux estimations initiales. Le calcul portant sur le sous-secteur des débits de boissons a, quant à lui, été basé sur un rapport repas/ boissons de 20/80, ce qui semble correspondre. Dans le cas d’une diminution du taux de la TVA de 21 à 12 %, l’impact budgétaire pour 2010 s’élève à 230 millions d’euros. Ces chiffres se situent légèrement en deçà des 254 millions d’euros avancés initialement. « Il est certainement utile de réduire la TVA dans des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre, comme l’horeca et la construction. Je plaide pour le maintien de cette mesure » a décrété Didier Reynders. R. Daems se réjouit lui aussi des chiffres obtenus : « En plaisantant un peu, on pourrait dire que l’horeca contribue généreusement à l’assainissement des finances publiques. En effet, le secteur dénombre 250.000 salariés et onze millions de clients. On oublie souvent que l’horeca constitue le secteur économique le plus important du pays. Je félicite le gouvernement pour cette mesure. J’insiste sur le fait qu’elle sera maintenue parce que son utilité économique a été clairement démontrée. » * Depuis peu, le député N-VA Flor Van Noppen s’intéresse à la réglementation en matière d’autocontrôle de la sécurité et de la traçabilité alimentaires. Le régime européen en la matière est rigoureux mais il prévoit des exceptions pour ce que l’on appelle les micro-entreprises. Par exemple, les entreprises concernées ont toute liberté de ne pas procéder elles-mêmes à une analyse précise des risques mais peuvent, pour ce faire, se baser sur le guide approuvé pour leur secteur d’activité. D’après F. Van Noppen, les normes belges définissent la micro-entreprise comme un établissement horeca comptant 5 équivalents temps plein au maximum et disposant d’une surface d’exploitation maximale de 400 m². En revanche, la norme européenne parle de 10 employés maximum. « La Belgique est donc plus sévère que l’Europe » souligne F. Van Noppen dans sa question à la Ministre des PME et des Indépendants, Sabine Laruelle (MR). « Tout cela a-t-il un sens ? En effet, à l’heure actuelle, de nombreux établissements horeca ont déjà suffisamment de mal à garder la tête hors de l’eau. » S. Laruelle nuance les propos de F. Van Noppen. L’Europe n’impose jamais ses propres normes lorsqu’il est question de micro-entreprises. L’Office alimentaire et vétérinaire de la Commission européenne a récemment mené une enquête dans cinq Etats membres. Celle-ci visait à déterminer si les assouplissements consentis par ces Etats en matière de sécurité alimentaire sont admissibles, en vertu de la réglementation européenne. Une fois le rapport d’enquête publié, ce qui devrait être fait très prochainement, la Commission européenne entamera probablement des discussions avec les Etats membres, afin de savoir quelle législation spécifique instaurer pour les petites entreprises. Selon les règles belges actuelles en matière d’assouplissements, plus de 85 % des entreprises de l’horeca sont concernées par ce régime assoupli. Si la limite d’application de l’assouplissement passait de 5 à 10 équivalents temps plein, plus de 95 % des établissements horeca devraient alors en bénéficier. « En fonction des discussions menées au niveau européen, il importera de savoir si les assouplissements peuvent être étendus à un plus grand nombre, sans pour autant compromettre la sécurité alimentaire » conclut S. Laruelle. * Un autre règlement drastique, en chantier celui-ci, suscite le débat au sein du Parlement flamand : l’accessibilité des personnes handicapées avec chien d’assistance. Un décret flamand de 2009 stipule que les établissements horeca, entre autres, doivent aussi autoriser la présence de ces chiens. Toutefois, il subsiste des problèmes quant à l’exécution de ce décret. Le principal obstacle concerne la reconnaissance des chiens d’assistance. A l’heure actuelle aucune instance publique n’est habilitée à délivrer des attestations de reconnaissance pour ces animaux. L’Agence flamande pour les personnes handicapées n’est pas compétente non plus en la matière puisqu’elle ne peut à la fois reconnaître les animaux et régler les subsides nécessaires. Le Ministre flamand du Bien-être, Jo Vandeurzen (CD&V), a déclaré que tout était à présent en place pour la mise sur pied d’une nouvelle asbl qui serait chargée de reconnaître les chiens d’assistance. Un certain nombre de parlementaires ont manifesté leur déception quant à la lenteur du processus. * Faisons maintenant le tour des questions sur l’interdiction de fumer, un domaine dans lequel la députée N-VA Sarah Smeyers se montre notre plus fidèle cliente. Elle souhaite connaître les résultats des contrôles effectués en la matière durant l’année 2010. D’après la Ministre de la Santé, Laurette Onkelinx (PS), les chiffres fournis par le SPF Santé publique et par l’Agence alimentaire révèlent qu’un total de 16.300 établissements horeca ont fait l’objet d’un contrôle, en 2010. 70 % d’entre eux ont été déclarés parfaitement conformes. Comme expliqué précédemment, les plus mauvais élèves sont les cafés qui autorisent encore la cigarette. Seuls 48 % sont conformes à la législation sur le tabac. Au total, près de 8.000 locaux publics n’entrant pas dans la catégorie des établissements horeca, à savoir des gares, des salles de sport, des locaux de mouvements de jeunesse, des maisons de retraite et des théâtres, ont aussi été contrôlés, révélant 75 % de conformité. En tout, plus de 427 procès-verbaux ont été dressés contre des institutions et 217 fumeurs en ont écopé. Pour 2011, la Ministre a annoncé que les services de contrôle compétents tenteront de procéder au même nombre de contrôles dans le secteur horeca qu’au cours des années antérieures, à savoir un peu plus de 15.000. Environ 8.000 contrôles seront effectués dans les autres types de locaux publics. La politique de contrôle ne fera l’objet d’aucune modification en 2011. Tous les établissements horeca sont tenus de se conformer à la législation. En cas d’infraction grave, telle que l’autorisation de la cigarette sur un lieu normalement soumis à l’interdiction de fumer, les exploitants risquent une amende. Les infractions d’un niveau inférieur, telles que le non-respect d’un signe d’interdiction de fumer, font l’objet d’un avertissement. * Le député Christian Brotcorne (CdH) a ensuite exposé une anecdote bien concrète à la Ministre L.Onkelinx. A Tournai, un bar-restaurant du nom de « Smoke Havanas » a récemment ouvert ses portes. Cet établissement a ignoré l’interdiction de fumer en adoptant le statut d’un club privé. D’après son gérant, ce type de club n’étant accessible qu’aux détenteurs d’une carte de membre et non au grand public, il n’est pas soumis à la législation sur le tabac. Toutefois, il est clair que le gouvernement ne partage pas cette opinion. Carte de membre ou pas, nous sommes bien en présence d’un lieu public dans lequel il est interdit de fumer lorsque l’on y sert de la nourriture. La Ministre L. Onkelinx a elle-même abondé dans ce sens. D’après elle, l’établissement sera sanctionné comme le prévoit la loi. La Ministre a pointé une série d’initiatives législatives censées accélérer la mise en place d’une interdiction générale mais qui sont, pour l’instant, freinées par le gouvernement qui est seulement apte à régler les affaires courantes. Ludwig Verduyn