FNB, le Ministre va-t-il avaler la couleuvre?
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FNB, le Ministre va-t-il avaler la couleuvre?
COMMUNIQUE de PRESSE Le Ministre va-t-il avaler la couleuvre ? L'Observatoire public des prix et des marges a diffusé aujourd'hui son rapport annuel. Pour le secteur viande bovine, ce rapport affiche rien de moins qu'une soi-disant "marge nette négative" en rayon boucherie des GMS, évaluée à -1,9 % du chiffre d’affaires. Face à de tels affichages, contre-nature et contre le bon sens, les éleveurs, et tous les opérateurs de la filière, jugeront. Et on relèvera que l'analyse des pouvoirs publics doit elle-même être corrigée. En secteur viande bovine, les entreprises d'aval ne sont pas "confrontées à la hausse de leurs coûts en matières premières", pour la bonne raison que la hausse des coûts de production en élevage n'est toujours pas prise en compte par la filière pour les prix d'achat aux éleveurs. Concernant la grande distribution, la Fédération Nationale Bovine s'interroge : la "revente à perte » étant interdite, comment les GMS parviennent-elles à un résultat négatif ?... Dit autrement, peut-on croire l'impensable ? Les centrales d'achat de la grande distribution, après avoir pendant des années refusé de présenter leurs comptes, n'ont-elles pas "oublié" ou masqué leurs vrais bénéfices dans les données qu'elles ont communiquées à FranceAgriMer, un organisme qui n'a de fait aucun moyen de vérifier de tels chiffrages et la répartition des différents postes de frais de annoncés ? L'autre option, c'est que les GMS travailleraient tellement mal le produit viande qu'elles en arriveraient effectivement à perdre de l’argent. De la part d’entreprises qui donnent des leçons de compétitivité à tout le monde, on n'ose y croire ! Et en tout état de cause, il serait alors plus qu'urgent de réviser une politique de prix (fond de rayon élevé et promotion à prix cassés) qui désoriente les consommateurs et déstabilise toute l'économie de la filière. Il serait alors plus qu'urgent de se rendre compte que la viande n'est pas comme les boîtes de conserve : elle exige une gestion bien plus professionnelle du rayon, et l’objectif de valorisation du produit et de sa qualité. C'est un enjeu majeur pour l'avenir de toute la filière. Pièce jointe : évolution des prix au producteur et au détail en viande bovine, et des coûts de production en élevage Fait à Paris, le 13 novembre 2012 FÉDÉRATION NATIONALE BOVINE Confédération Nationale de l’Élevage Fédération Nationale Des Syndicats d’Exploitants Agricoles 149, rue de Bercy – 75595 PARIS CEDEX 12 – Téléphone 01 40 04 51 07 – Télécopieur 01 40 04 51 22 E-mail. [email protected] o.fr FÉDÉRATION NATIONALE BOVINE Confédération Nationale de l’Élevage Fédération Nationale Des Syndicats d’Exploitants Agricoles 149, rue de Bercy – 75595 PARIS CEDEX 12 – Téléphone 01 40 04 51 07 – Télécopieur 01 40 04 51 22 E-mail. [email protected] o.fr