Les conséquences de la guerre et les règlements du conflit

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Les conséquences de la guerre et les règlements du conflit
Les conséquences de la guerre et les règlements du conflit
INTRODUCTION :
La Seconde Guerre Mondiale qui se termine le 2 Septembre 1945 après la capitulation de
l’Allemagne et du Japon a laissé un monde meurtri et profondément touché par les
conséquences de la guerre. Le bilan est presque partout le même, on note : ruine, désolation,
pertes humaines inestimables, traumatisme moral sans précédent etc.
La deuxième guerre mondiale marque non seulement une rupture fondamentale dans
l’histoire du 20ème siècle mais aussi dans l’histoire de l’humanité toute entière. Elle a modifié
les rapports de force mondiale avec l’émergence des 2 superpuissances (USA, URSS) et aussi
le déclin de l’Europe.
I-
Les conséquences de la guerre.
1- Le bilan humain
La guerre a été une hécatombe démographique à cause des pertes humaines considérables. Les
victimes s’élèvent à environ 50 millions de morts soit 6 ou 7 fois lus que la première guerre. A ces
morts il faut ajouter les blessés (35 millions) et les disparus (3 millions). Les ays belligérants ont été
très différemment affectés par le conflit. Ainsi nous avons environ :

20 millions de morts pour l’URSS qui enregistre le bilan le plus lourd

7 millions pour l’Allemagne

600.000 pour la France

300.000 pour les USA

2 millions pour le Japon
Ce bilan humain particulièrement lourd s’explique par la durée du conflit (6 ans : 1939-1946), son
caractère planétaire, l’intensité des bombardements, la résistance et la répression dans les pays
occupés, les déportations dans les camps de concentration, la sous alimentation etc.
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2- Le bilan matériel et économique
Les pertes matériels ont considérables en Europe et au Japon en raison de l’ampleur des
bombardements qui ont surtout visés les villes. Ce sondes infrastructures sanitaires (hôpitaux,
dispensaires), éducatives (écoles et universités), économiques (ponts, aéroports, routes, ports, …)
qui sont engloutis par les bombardements. Le cout économique est évalué à 1.100 milliards de
dollars. A cela il faut ajouter les sanctions monétaires imposées par l’Allemagne dans les pays
occupés et qui ont conduit à un déficit budgétaire, à une inflation et à un lourd endettement. Si
l’Europe sort ruinée de la guerre, d’autres pays par contre en ont tiré un grand profit. Il s’agit entre
autre du Brésil, du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Argentine, de la Chine et de
l’Afrique du Sud. Dans ces pays l’industrie se développe en même temps que les cultures. Mais les
grands bénéficiaires de cette guerre restent les USA. La guerre a permis le développement
économique de ce pays qui a vu son potentiel industriel doubler.
3- Le bilan moral
C’est sans doute le bilan le plus difficile à apprécier. Mais il est certain que la guerre a entrainé un
traumatisme moral exceptionnel. Les bombes atomiques de Hiroshima et de Nagasaki, la découverte macabre des camps de concentration ont fini de provoquer des bouleversements psychologiques qui ont conduits les pays vainqueurs à ouvrir un tribunal pour juger les criminels de guerre
au nom de la conscience universelle. L’ampleur du traumatisme moral se justifie surtout par les
révélations sur les méthodes employées par les nazis dans les camps de concentrations, les bombardements sur les populations civiles mais aussi et surtout l’utilisation de la science à des fins militaires.
4- Le bilan politique
Il est caractérisé par 2 facteurs : l’émergence des 2 superpuissances et le déclin de l’Europe.
II-
Les règlements du conflit
Il s’agit des rencontres ou des conférences organisés par les alliés en vue de déterminer le nouvel
ordre mondial qui devrait prévaloir après la guerre. Ainsi, des conférences se sont tenus pendant et
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après la guerre.
1- Les conférences pendant la guerre
a- La conférence de Téhéran (Iran)
Du 28 Novembre au 03 Décembre 1943, cette conférence réunit Roosevelt (USA), Winston
Churchill (Royaume Uni) et Staline (URSS). A l’issue de cette rencontre, 3 décisions ont été arrêtées :

L’ouverture d’un front à l’Ouest sous la demande de Staline

La balkanisation de l’Allemagne pour l’affaiblir

La détermination des frontières de la Pologne
b- La conférence de Brettons – Wood
C’est une conférence monétaire et financière ; 44 nations étaient présentes à cette rencontre.
L’objectif fondamental était de poser les bases d’un système monétaire international plus stable
afin d’éviter une crise économique. Cette rencontre sera à l’origine de la mis en place du FMI.
c- La conférence de Yalta (URSS)
Roosevelt Staline et Churchill apparaissent comme des arbitres du monde. Ainsi chacun veut
faire prévaloir son point de vue. Churchill veut limiter l’influence de l’URSS en Europe de
l’Est. De son coté, Roosevelt veut l’engagement de l’armée rouge contre le Japon tout en tenant
compte de son projet de l’ONU. Staline quant à lui met en avant la sécurité de l’URSS et exige
la récupération des territoires perdus entre 1917 et 1921. Exemple : les Etats baltes comme la
Lituanie, la Lettonie.
d- La conférence de Postdam (Allemagne)
Elle s’est tenue du 17 Juillet au 02 Août 1945. A cette conférence, on note l’arrivée de nouvelles têtes : Henry Truman qui remplace Roosevelt et K. Attlee qui remplace Churchill. Le
groupe des 03 se retrouve encore. Cependant cette rencontre se déroule dans un climat de tension. Truman se sent le plus fort car disposant de la bombe atomique depuis le mois d’Août
1945. Quoi qu’il en soit, les grands tombent d’accord sur un certain nombre de principes.
Exemple : le jugement des criminels de guerre, la démocratisation, la dénazification, le montant
de réparation de guerre que doit verser l’Allemagne (20 milliards de dollars).
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2- Les conférences post-guerre
a- Les traités de Paris
Les traités de paix signés avec les Alliés de l’Allemagne (Italie, Birmanie, Bulgarie, Hongrie…) ont été discutés à Paris d’Avril à Octobre 1946 et signés le 10 Février 1947. Ils portaient sur les frontières respectives de l’URSS, du Japon, de l’Allemagne et de la Pologne.
b- Le procès de Nuremberg
Les Alliés avaient envisagés conformément aux décisions de Postdam la dénazification de
l’Allemagne et les jugements des criminels de guerre d’où le procès de Nuremberg. Il s’agit
d’un tribunal international réunit pour la première fois du 20 Octobre 1945 au 30 Septembre
1946. Ce procès fut également une plaidoirie assortis d’un certain nombre de décisions dont :
« Tous ceux qui auraient participés de près ou de loin au génocide seraient jugés »
III-
L’ONU
Héritière de la société des Nations (SDN), l’Organisation des Nations Unies (ONU) est une
institution internationale crée à la fin de la seconde guerre mondiale pour la sauvegarde da la paix
dans le monde. Mais ses actions sont limitées par le climat politique international.
1- Historique de l’organisation
Dès les menés de Hitler, l’idée de création d’une organisation de règlement des conflits a été lancée
et au cours de la guerre, cette idée va prendre forme.
Le 1er Janvier 1942, le Président américain Franklin Roosevelt lance l’idée de création de l’ONU.
Les principes de l’organisation ont été discutés à Dumbarton Oaks (USA) par l’URSS, le Royaume
Uni, la Chine et les Etats-Unis d’Août à Octobre 1944. La charte a été signée à San Francisco le 26
Juin 1945 par 51 Etats. Mais l’ONU n’a officiellement existé que le 24 Octobre 1945 après la
ratification de la charte par le chine, les Etats-Unis, le Royaume Uni, l’URSS et la France, et par la
majorité des autres pays signataires.
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2- Les objectifs de l’ONU
Pour assurer la paix dans le monde et protéger les droits de l’Homme, l’ONU prends 4 engagements
essentiels :

Maintenir la paix et la sécurité internationale par des moyens pacifiques,

Développer entre les nations des relations amicales,

Réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes d’ordre économique, social, culturel ou humanitaire et en développant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales,

Remplir (pour chaque membre) loyalement ses engagements envers l’Organisation.
L’ONU agit conformément au principe de l’égalité souveraine de tous ses membres.
3- Structure et fonctionnement de l’ONU
Pour pouvoir atteindre ses objectifs, l’ONU a mis en place un certain nombre d’organes qui
fonctionnent comme suit.

L’Assemblée Générale : elle réunit tous les membres une fois par an ; elle prend les décisions importantes et l’action de l’ONU. Les décisions sont prises à la majorité simple, mais
il faut une majorité des 2/3 pour les questions importantes.

Le Conseil de Sécurité : c’est l’organe le plus important, il est composé de 5 membres permanents et 10 autres membres élus pour 2 ans. C’est l’organe chargé du maintien de la paix
et de la sécurité, il peut prendre aussi des sanctions contre un Etat.

Le Secrétariat Général : c’est le coordonateur des organes de l’ONU et met en œuvre les
programmes et les politiques définis par ces organes. Il est dirigé par un secrétaire général
dont le mandat est de 5 ans renouvelables.

Il y a également le Conseil Economique et Social qui coordonne les activités des organismes et des institutions spécialisées ; le conseil de tutelle (qui n’existe quasiment plus) ;
la Cour Internationale de Justice de la Haye pour le règlement pacifique des différends à travers le monde, elle est composée de 15 juges élus pour 9 ans renouvelables.
Pour compléter cette structure, il existe des institutions spécialisées comme l’OMS, le FAO,
l’UNESCO, l’UNICEF, LOIT, etc.
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4- Les faiblesses de l’ONU
L’ONU est une organisation indispensable compte tenu d’un certain nombre de réalisations à travers
le monde. Cependant, son action est limitée par le poids politique des grandes puissances
notamment les 5 membres permanents du conseil de sécurité qui usent et abusent de leur droit de
véto. L’ONU recrute également trop de hauts fonctionnaires qui grèvent le budget. L’essentiel des
réalisations est surtout noté dans les domaines de l’assistance alimentaire, de la culture et de la santé.
CONCLUSION :
L’ONU est une institution internationale nécessaire. Mais sn efficacité, dans la situation
actuelle, passe par une réforme des structures (suppression par exemple du droit de véto) et
par une prise en compte des revendications du Tiers-monde
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