CR forum 5 logement 2 - Fédération des centres sociaux

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CR forum 5 logement 2 - Fédération des centres sociaux
CONGRES – FORUM 5 « Logement ».
3 temps : Écouter /Comprendre /Agir
ECOUTER
Lors de la recolte des indignations → beaucoup de questions sur le logement (seconde apres la
question de la precarité) : bailleurs, nouvelles manieres d'habiter ensemble, … → important d'etre
traiter dans les centres sociaux (Premiere fois qu'on la traite en congres dans les années récentes).
Pour reperer ce qui se fait partout → feuille de recensement distribué et à laisser à la sortie.
Question 1 au public: quel niveau de gravité attribuez vous à la question du logement ? % fort de :
très élevé (réponse par abaque de régnier).
Intervention de Marc Uhry, délégué régional Rhone alpes de la fondation abbé pierre.
Crise du logement se manifeste par la hausse des prix des loyers.
Exemple : 1990 : 50% privé proposaient des prix inf aux prix du log social mtn n'existe plus à
Lyon.
→ donc les pers ne sortent plus du logement social et augm du nb de pers qui en ont besoin.
→ meme avec production de nouveaux log sociaux : ne suffit pas.
→ donc vrai pénurie des logements accessibles.
→ amene moins de moyens a consacrer pour le reste car loyer tres cher.
De plus éloignement des centres, étalement urbain, donc plus de trajets à payer, mais aussi
remboursement difficile car les prix augment.
Cette population se sent abandonnée (hausse vote front national).
De plus précarisation des quartiers populaires et baisse de la mixité sociale (qualité de vie :
analphabétisme, … , pas que des critères de revenus).
→ pas de loi sur les prix, ni sur l'amenagement du territoire, volet CUCS pas suffisant contre
précarisation des quartiers.
On note aussi un changement dans la précarisation :
– question des revenus des moins de 25 ans
– question des fermetures des asiles psychiatrique
– question des baisse des droits des demandeurs d'asile (aide aux logements)
→ tout ceci est du à des choix politique et des logique administrative qui amene une baisse du
respect de la dignité humaine.
On a besoin des csx et de l'educ pop pour retrouver de la mobilisation citoyenne pour faire de la
pression positive sur les collectivités : pour etre « POUR » des solutions (on sait faire des
mobilisations contre, amis là besoin de faire des mobilisation POUR).
Fond Abbé Pierre souhaite faire alliance avec les centres sociaux sur ce sujet.
Question 2 au public: dans notre centre , nous savons par quel bout prendre la question du
logement ; réponse : majorité de « a peu pres ».
COMPRENDRE
intervention de Pascal Tozzi (université Bordeaux) avec 2 de ses collegues Luc greffier et Nicolas
d'Andrea.
1- expliquer « l'habiter »
L'habiter : « la facon des hommes d'etre aux hommes »
Ou sommes nous ? Dans une salle du congres
D'ou sommes nous ? Nous reconstruisons une histoire pour répondre a cette question
On répond a partir de 3 notion géographique :
– les espaces de vies (logement et ensemble des lieux lié à des mobilité de chaque individu :
tout ce que l'on parcoure tous les jours)
– l'espace social (renvoit aux relations que tisse l'individu sur ces espaces de vies)
– l'espace perçu (espace traduit a travers nos representations)
Cet espace « l'habiter » se confronte à l'espace « conçu »
– urbaniste, politique, administratif
cela crée des frontieres, des impositions d'usage et créé des tensions.
« ICI TU ES » : deux formes : je suis dans un lieu, mais aussi je suis là en tant que personne.
2préoccupation du logement est elle normale ?
– budget logement est le budget le plus important dans les familles
– 3,6 millions de mal logés et 5,1 millions de personnes fragilisées
Differents niveaux de difficulté
– absence de logement personnel : sans abri, hebergement contraint chez un tiers...
diffilculté d'acces au logement : attente de logement social, discriminations, DALO...
– mauvaises conditions d'habitat : habitat indigne, incofort sanitaire...
– difficulté pour maintenir le logement : impayés, surrendettement...
– blocage de la mobilité résidentiel : segregations, installation en couple...
Place des centres sociaux : au cœur des espace en mutation. Mission : Travailler au cœur des
préoccupation des habitants, donc travailler le logement.
Besoin d'accompagner les modifications des quartiers, sachant que maintenant on construit sur des
zones déjà habitées.
3 – adaptation à la ville
« papillons ont survécus aux dinosaures »
Capacité des individus à s'adapter. Possibilité des individus à se faire sa place.
Csx sont aux carrefours de 3 notions
– résistance :
– je prend l'indignation et je la traduis dans les espaces institutionnels ; Passer d'une
expression viscerale très emotionnel et faire médiation.
– Si pas d'indignation (quand les habitants ne voient plus les possibles) :
conscientisation pour faire emerger et faire s'exprimer.
– Risque du conflit ; ambigu car constructif mais peu faire recul
– coopération :
– csx travaillent avec autres acteurs, avec politique. Tous invités a participer aux
politiques de l'habitat
– Difficulté : que csx s'ouvre a d'autres cultures de l'amenagement ; et que urbaniste
s'ouvrent aux besoins/attentes et fonct des acteurs sociaux et des habitants
– Innovation
– modalités spécifiques d'animation pour générer de l’imprévu créateur. Demande de
s'impliquer en permanence pour avoir des retour des habitants. Adaptation
permanente. → risque d'épuisement (équipe qui font le lien entre les habitants et les
acteurs).
Importance de l'éthique professionnel au sein de ces 3 notions (résistance demande de l'éthique ;
cooperation sans compromission ; innovation pour etre pereine demande une posture et des
questionnements ; )
AGIR
Isabelle Sery : resp gestion urbaine et gestion sociale des quartiers à l'union sociale de l'habitat (fede
des hlm)
Djamila Bekkaye : animatrice famille du centre social intercommunal de la Dhuys en seine st denis.
Clichy sous bois/montmerfmeil.
IS :
Les personnes qui rentrent dans le parc hlm sont de plus en plus pauvres. Et de moins en moins de
mixité sociale.
Les HLM sohaitent se rapprochés des csx parce que au moment du renouvellement urbain, ils se
sont concentrés sur le bati et des problemes sont apparus.
Considere que csx : base structurante et d'appui des habitants.
Constat : les bailleurs sociaux ont besoin de progresser dans leur liens avec les locataires.
Se rencontrer, parler et partager des constat (comment on vit dans le quartier, faire analyse
ensemble, …). on pourrait demarrer par un evenement fort sur le quartier : tisser des liens (entre
bailleurs, et habitants, entre habitants...).
Nouveaux contrats de ville : devront se faire à partir d'un projet de territoire. C'est quelquechose a
saisir pour faire remonter les preoccupations et les propositions des habitants.
DB :
premier PRU de France.
Grand changement dans le vie des habitants et des professionnels.
Csal implanté au milieu des grands ensembles. Grandes densités d'habitants. Partenariats ponctuels
(fete des voisins, …). Maison de l'habitat existe a coté. Il y a aussi des MOUSS : acc dans le
relogement.
Pour PRU : réunions d'informations du PRU ont eu lieu au centre social, repère du territoire.
« Toutes activités est pretexte a rencontrer les habitants » ; mission n'est pas logement mais ceci
permet de travailler le lien social.
Préparation des habiitants au changement et au nouveau cadre de vie : rencontres avec photos,...
mais comme c'était loin c'était difficile de se projeter. Frustration de ceux qui n'étaient pas
concernés par le PRU. Moins de circulation après le PRU (on est passé du « quartier » à des
« résidence » et les gens restent plus chez eux). Donc csal travaille sur le « sortir de chez soi ».
Comme le nouveau bailleur qui construisaient sur le territoire s'est appuyé sur le csal dès le départ,
cela a créé une dynamique.
Les gardiens d'immeuble maintenant viennent au csal (récupere des agendas pour le donner aux
personnes isolées de la résidence). Relais, coordination des acteurs. Les habitants demandent au csal
de transmettre certaines questions aux bailleurs (médiation) pour passer l'info aux gardiens.
Il y a souvent de la méfiance entre les habitants et leurs bailleurs : car ils ont des différences
« culturelles » (culture technique contre culture sociale). Et ce travail permet une meilleure
connaissance et reconnaissance.
→ Message : volonté de travailler ensemble. Toutes les forces d'un territoire sont necessaires (avec
memes envies, et objectifs) pour se faire entendre des acteurs urbanistiques. Rapprochement à faire
en amont pour faire remonter les projets de territoire.
Sur site de la fédé, on trouve le rapport écrit sur les « enjeux du rapprochement entre bailleurs et
csx ».
Q : pour les années qui viennet, l'action autour du logement sera elle importante :
oui de suite ou bientôt.
CONCLUSION :
Le pouvoir d'agir des habitants. Comment se constitue t'il ?
A partir des soucis banals du quotidien... un habitant ordinaire a t'il du pouvoir d'agir ?
Quel place lui laisse le bailleur ? Quel médiatisation va faire le centre social ?
Premiere responsabilité du centre social : écouter les habitants sur leur quotidien autour du
logement.
Puis rendre compte du pouvoir d'agir des habitants.