Mise en page 1 - Festival International du Film d`Amiens
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Djamel Bensalah Les invités du jour Il était une fois... Ils arrivent ce vendredi 18 novembre Dans le cadre de l’hommage à Djamel Bensalah, une rencontre avec le réalisateur est prévue aujourd’hui à la suite de la projection de Y’a du foutage dans l’air (son premier court-métrage) et de Beur sur la ville (sorti le 12 octobre dernier). Plus tôt dans la journée sera projeté Il était une fois dans l’Oued (également en présence du cinéaste), chronique d’un jeune normando-alsacien dont le rêve est d’ouvrir une épicerie en Algérie. Quatre ans après sa première venue au Festival, ce jeune découvreur de talents, artisan d’un cinéma populaire et judicieusement politique, au début de carrière impressionnante sera accompagné de sa “muse” : Julien Courbey, acteur polyvalent jouant dans tous ses films. Un duo explosif ! Il était une fois dans l’Oued de Djamel Bensalah Les invités du Festival Ils ne nous quittent plus... Surprise, sur prise! Fin du suspense Obsession de B.de Palma Aujourd’hui, le Festival vous offre deux projections surprises. La surprise-partie débutera avec un film de Brian De Palma : le célèbre Obsession (ccinéma Orson Welles 10h - VOSTA). Ce film, écrit par Paul Schrader et mis en musique par Bernard Herrmann, constitue le premier signe d’“hitchcockomanie” de De Palma, puisque c’est après avoir vu Vertigo que le scénario fut élaboré. La seconde surprise est elle issue de la carte blanche laissée à Joe Dante, avec le film de Roger Corman The Intruder à 22h30 au Petit théâtre. A la fois politique et humaniste, ce film est le préféré de son auteur. Un petit budget,de grands thèmes abordés... un bon moment, forcément! Bien qu’il ne s’agisse pas d’une surprise, vous pourrez également retrouver Los motivos de Luz de Felipe Cazals lors d’une séance de rattrapage (PPetit théâtre - 16h). La surprise réside ici dans la présence du directeur de la photographie, Angel Goded, à la fin de la projection. Terminus Tout le monde descend ! Après des premières escales en Espagne et en Belgique puis un retour en France via La fémis, la section Europe tout court achèvera son voyage aujourd’hui. Avec d’abord une visite matinale de l’EEcole de Cinéma et de l’Audiovisuel de Madrid, créée en 1994 et qui nous présentera une sélection des meilleurs travaux de sa 13ème promotion, entre un trou spatio-temporel dans une machine à laver et un vampire déçu par la profession (CCiné St-Leu - 10h30). Le périple se concluera par une balade Dans le court d’Amsterdam, avec l’EEye film institute Netherlands, organisme promouvant la création cinématographique batave (ccinéma Orson Welles - 12h30). Elle vous emmènera à la rencontre d’un guide d’art bien intrusif, de Charles Bukowski à 12 ans ou encore d’un père et d’un fils qui réparent la lune… 07 VALERIE BREGAINT (Réalisatrice) PAULINE GAY (Réalisatrice) ANTOINE LECLERC (Carrefour des festival) BERTRAND TAVERNIER (Réalisateur) AKOSUA ADOMA OWUSU (Réalisatrice FADS) :: MICHEL AMARGER (Réalisateur) :: MAGLOIRE AMBOURHOUET-BIGMANN (enseignant de littérature africaine) :: HERNAN BELON (Réalisateur) :: DJAMEL BENSALAH (Réalisateur) :: MOHAMED BENSALAH (Presse) :: LAURENT BLAHAY (Jury La fémis) :: VÉRONIQUE BRECHOT (Jury SIGNIS) :: OWELL BROWN (Réalisateur) :: GUIDO CONVENTS (Signis) :: JULIEN COURBEY (Comédien) :: JOE DANTE (Réalisateur) :: MARIO DURANDO (Jury SIGNIS) :: PAZ ENCINA (Réalisatrice FADS) :: SANDRO FIORIN (Distributeur) :: DAMIAN GARCIA (Directeur de la photographie) :: JOSEPH GAYE (Réalisateur FADS) :: ANGEL GODED (Directeur de la photographie) :: MARIE-CLAUDE GODON (Agent artistique) :: LOUISE JAILLETTE (Jury La fémis) :: LUCIE KERE (Fespaco) :: HUGO LARA (Auteur Lumières mexicaines ) :: KAMAL LAZRAQ (Jury La fémis) :: THIERRY LENOUVEL (FADS) :: ARMANDO MERINO (Jury SIGNIS) :: PHILIPPE MORY (Comédien) :: LAURENT NAVARRI (Jury La fémis) :: LEONCE NGABO (ABCIS) :: ROKHAYA NIANG (Comédienne) :: CARLOS OSUNA (Réalisateur) :: GIOVANNI OTTONE (Corres. artistique) :: MICHEL OUEDRAOGO (Fespaco) :: ALAIN DIDIER OYOUÉ (Réalisateur) :: ISABEL RANCANO (FILA 13) :: MOHAMMAD RASOULOF (Réalisateur) :: JEAN-CLAUDE ROBERT (Jury SIGNIS) :: PASCALINE ROSNET :: JUAN MAURICIO RUIZ (Producteur) :: CATHERINE SABA (Jury SIGNIS) :: BLAISE PASCAL TANGUY (Réalisateur) :: GUY DÉSIRÉ YAMÉOGO (Fespaco) :: ALEXIS ZABÉ (Directeur de la photographie) :: Journal du Festival Cérémonie de cloture Les meilleurs pour la fin... Toutes les bonnes choses ont une fin, y compris cette 31ème édition du Festival dont la cérémonie de clôture, présentée par Jean-Michel Noirey et Rokhaya Niang, se déroulera ce soir à 20h au Grand théâtre. À cette occasion seront décernées les Licornes d’or aux réalisateurs Djamel Bensalah , Joe Dante et Mohammad Rasoulof ainsi que les nombreux prix récompensant les différentes catégories de films. L’incontournableVoyage dans la Lune de Georges Méliès ponctuera l’événement. La soirée se poursuivra devant les écrans de la Maison de la Culture avec trois propositions : Jeux de pouvoir, photographié par le Mexicain Rodrigo Prieto (GGrand théâtre) ; The Intruder, l’un des films “surprise” (PPetit théâtre) ; et Gagooman, en présence d’un Mohammad Rasoulof fraîchement décoré (ccinéma Orson Welles). Tous trois débuteront à 22h30. Retrouvez chaque jour les images du festival sur http://www.tvamiens.com Textes Jonathan Bertrand, Jade Ghosn, Amélie Kunde, Steven Penuela, Marie Thomas :: Graphisme olivier.biks :: Photographes Michel Bridoux, Jean-Marie Faucillon, Damien Joire, Mylène Kokel, Loïc Ledoux, Angélique Moyard, Emilie Pillot, Olivier-Paul Thibaut, Daniel Vieira :: Imprimé par nos soins, ne pas jeter sur la voie publique. Face terminal de Marta Genova 8 1 i d e r d Ven 1 nov ‘1 Nous vous rappelons qu’il n’est pas permis de fumer dans un bâtiment public tel que la Maison de la culture. Festival international du film d’Amiens c/o M.C.A. - Place Léon Gontier - F-80000 Amiens Tél. +33.3.22.71.35.70 • courriel : [email protected] Retrouvez tous les jours les gazettes et interviews complètes sur : www.filmfestamiens.org 07 Rencontre avec Djamel Bensalah Films surprises Europe tout court ! 1 v ‘1 Journal du Festival dredi 18 no ven Films en compétition ce vendredi 18 novembre Au cul du loup de Pierre Duculot – Belgique/France 07 Les projections du vendredi 18 novembre 12h30 - Salle Cinés du monde, MCA Remise des prix spéciaux : Signis, Maison d’arrêt d’Amiens, Enfants de la Licorne, Fêtons court ! 20h00 - Grand théâtre, MCA Soirée de remise des prix présentée par Jean-Michel Noirey Projection du Voyage dans la lune de Georges Méliès (copie restaurée) GRAND THÉÂTRE (Maison de la Culture) IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUED - 93’ - DB + Djamel Bensalah LOS MOTIVOS DE LUZ - ?’ - Mex + Angel Goded THE SECOND CIVIL WAR - 97’ - JD + Joe Dante AU CUL DU LOUP - 82’ - Comp THE INTRUDER - 84’ - CB/JD CINÉMA 10h00 ORSON WELLES 12h30 15h00 18h00 20h15 22h30 FILM SURPRISE : OBSESSION - 98’ - BH - VOSTA Prog. Europe tout court : DANS LE COURT D’AMSTERDAM - 86’ Prog. NUKUFILM 8 - 67’ - Nuk UNE VIE AVEC ORADOUR - 84’ - ES À PROPOS D’ELLY - 119 - ES GAGOOMAN - 83’ - MR + Mohammad Rasoulof CINÉ ST-LEU (rue Vanmarke) 10h30 13h00 15h00 19h30 Prog. Europe tout court : OLÉ COURTS ! - 70’ Prog. NUKUFILM 7 - 73’ - Nuk Prog. COMPÉTITION CM 2 - 82’+ réal de Demain, ça sera bien AU REVOIR - 100’ - ES/MR + Mohammad Rasoulof GAUMONT 18h00 Y’A DU FOUTAGE DANS L’AIR - 19’ + BEUR SUR LA VILLE - 99’ - DB + Rencontre avec D. Bensalah SALLE VIDÉO CINÉS DU MONDE 10h00 12h30 14h00 16h00 17h30 LE TUEUR SILENCIEUX - 52’ - Afr + réal REMISE DES PRIX SPÉCIAUX CINEXPÉRIMENTAUX STEPHEN DWOSKIN - 52’ - Doc + réal LE DOCKER NOIR, SEMBÈNE OUSMANE - 52’ - Afr CINÉMA ALGÉRIEN, UN NOUVEAU SOUFFLE - 52’ - Alg + réal MARIE DE LOUVENCOURT 16h00 ZAHIA ZIOUANI, UNE CHEF D’ORCHESTRE ENTRE PARIS ET ALGER - 52’ - Alg + réal (Maison de la Culture) Prix spéciaux Trois jurys, cinq prix Après une semaine intense, les différents jurys ont eu du fil à retordre, mais il a bien fallu choisir. C’est donc aujourd’hui qu’ils annonceront au public les lauréats dans leur catégorie. Venez découvrir les vainqueurs des Prix spéciaux à 12h30 salle Cinés du monde. Sera remis le prix Signis, pour le long métrage en compétition que ce jury juge le plus en accord avec les valeurs religieuses. Les Enfants de la Licorne (de l’option cinéma-audiovisuel du lycée de la Hotoie) récompenseront quant à eux le Jeune Auteur en Europe qu’ils estiment le plus prometteur. Enfin les détenus de la Maison d’arrêt d’Amiens attribueront trois trophées (à des courts-métrages de la compétition internationale) : prix du quartier homme, prix du quartier femme et prix du public. Retrouvez le palmarès dans La Gazette de demain... REMISE DES PRIX JEUX DE POUVOIR - 127’ - Holl-Mex PETIT THÉÂTRE 14h00 16h00 (Maison de la Culture) 2ème programme des courts-métrages Demain, ça sera bien de Pauline Gay (France) + Nolya de Cem Öztüfekçi (Turquie/France) + Vers le Nord de Youssef Chebbi (Tunisie/France) + El pozo de Guillermo Arriaga (Mexique) + Dimanches de Valérie Rosier (Belgique) 20h00 22h30 18h00 20h00 22h30 (Bld de Belfort) (Maison de la Culture - 1er étage) (Lycée Saint-Rémi) Le catalogue Pour profiter pleinement du Festival !! avec TOUS les résumés, critiques de films et présentations de tous les thèmes abordés. 6€ :: 284 pages :: En vente à l’accueil du festival Légende films JD CB/JD Dante DB MR PM Gab Mex VONST :: Version originale non sous-titrée Joe Dante Carte Blanche à Joe Djamel Bensalah Mohammad Rasoulof Philippe Mory Cinéma gabonais Lumières mexicaines VOSTA :: Version originale sous-titrée en anglais Holl-Mex Lumières mexicaines à Hollywood BH Bernard Herrmann Nuk Nukufilm Comp Compétition longs métrages CMM Compétition moyens métrages Doc Documentaires RU Rap United CAE Cinéma d’animation européens Evt Evénement JP Jeune Public ES En salles Alg L’Autre Algérie HC Hors compétition Afr Afrique Nukufilm 7 & 8 Dernières chances La série des programmes Nukufilm se poursuit et s’achève demain avec les deux derniers numéros (7 et 8). Si vous ne savez toujours pas de quoi il s’agit, ce studio de “films de marionnettes”, fondé en 1957, compte environ 200 films à son actif. Il est, encore maintenant, l’un des plus importants studios de cinéma d’animation en Europe du Nord et de l’Est. Une séléction de raretés pour tous les âges, toutes en stop motion, allant du court au moyen métrage. La Table de Girlin Bassovskaja et Urmas Jöemees Nukufilm 7 - Ciné St-Leu - 13h Nukufilm 8 - Cinéma Orson Welles - 15h 2 questions à ... Djamel Bensalah Considéré par beaucoup comme le cinéaste d’une génération, cet artiste au grand coeur et à la répartie spontanée n’est pas habitué aux récompenses. Pourtant malgré son jeune âge, il a amplement mérité la Licorne d’or qu’il recevra demain. Vous êtes considéré comme un véritable découvreur de talents. Est-ce une volonté ? Vous savez, j’ai travaillé au marché, je déballais les cartons, donc j’ai toujours su reconnaître les bons produits ! (Rires) Je plaisante. Quand j’ai fait mon premier film, j’avais 20 ans, il est normal à cet âge d’aller vers des gens de sa génération et de travailler avec des comédiens qui vous ressemblent, et il n’y en a pas beaucoup de connus. Vous savez j’ai grandi en banlieue dans un milieu populaire et je sais qu’il y a beaucoup de talents dans ces endroits-là et il est normal et légitime d’aller les chercher. Vu que j’ai de la chance de pouvoir faire des films, c’est un devoir d’aller chercher et de révéler de nouveaux talents. Pas dans l’optique de m’en vanter : je ferais sûrement plus d’entrées avec Jean Dujardin, mais j’ai plus de fierté à travailler avec Booder aujourd’hui que de travailler avec quelqu’un déjà en place. Je suis très heureux de mettre le pied à l’étrier à des gens qui vont grandir par la suite et que je retrouverai plus tard très matures. On loue souvent votre capacité à réaliser des comédies populaires, mais non dénuées d’un sens social et politique aigu. Qu’en pensez-vous ? Je suis habité par cette envie constante de raconter la société, de la décloisonner, de jeter des ponts entre les communautés. Et je le fais au travers de l’humour. Tous les films que je produis, tous les films que j’ambitionne de faire ont ça dans leur ADN. Et je pense qu’on refait éternellement le même film. Y a des variantes, mais j’ai l’impression que les thématiques reviennent souvent. C’est une espèce de madeleine de Proust. Ma madeleine à moi, c’est cette banlieue, le fait d’avoir vécu comme ça, un peu en marge de la société. Je suis toujours ému et outré par les mêmes choses, et malheureusement tant que ces choses-là existeront, ben mon cinéma, il sera imprégné de ça. Il ne faut jamais sousestimer la puissance d’une oeuvre, c’est important. Je pense qu’un film a un pouvoir politique fort : je ne fais pas de politique, mais je fais du cinéma. Maintenant, si mon cinéma peut être un peu… pas engagé mais en tous cas concerné, citoyen, c’est bien. Interview du jeudi 17, en intégrlité sur le site du Festival