P. Emmanuel d`Alzon (1810

Transcription

P. Emmanuel d`Alzon (1810
P. Emmanuel d'Alzon (1810-1880)
Emmanuel d'Alzon est né au Vigan dans une famille catholique, et il est mort à Nîmes (France). Après de
bonnes études, il choisit de devenir prêtre. En 1844, il reprend à Nîmes le Collège de l'Assomption, destiné
aux enfants de l'aristocratie. Là, il fonde sa congrégation qui est aussi inspirée de saint Augustin d'Hippone.
C'est pourquoi sa congrégation s'appelle « Augustins de l'Assomption, ou Assomptionnistes. »[1]
La congrégation s'est spécialisée dans l'organisation de pèlerinages (notamment à Lourdes pour le 15 août)
et l'éducation. Elle possède en France les éditions du Centurion/ Bayard avec le quotidien La Croix.
La spiritualité du père d'Alzon a trois piliers : Le Christ, La Vierge Marie, L'Eglise.
Découvrons ces piliers de l'intérieur, par la prière du P. d'Alzon :
L'Eglise :
« Seigneur daignez jeter un regard de miséricorde sur votre Eglise, attaquée plus que jamais et que ses
ennemis s'efforcent d'ébranler en l'arrachant à ses bases, en la séparant de la foi de Saint Pierre et de ses
successeur. Ne permettez pas que nous nous séparions de ce centre d'unité, que nous affrontions la tempête
sur une autre barque que sur celle de Pierre. Que nous bâtissions l'édifice de notre salut sur un autre rocher
que sur celui où vous avez élevé votre Eglise. »[2]
La Vierge Marie :
« O Marie, soyez notre reine, veillez sur nous.
O Marie, armez-nous vous-même pour les combats de votre Fils, et donnez-nous la victoire, non pour nous
mais pour la cause de Dieu.
O Marie, que dans toutes mes épreuves, je montre votre courage et votre générosité.
Je dois avoir pour Marie la confiance et la tendresse la plus absolue. »[3]
Le Christ :
« Si, le matin, en vous levant, vous baisez votre crucifix avec amour et vous promettez de porter tout le long
du jour votre croix, en marchant sur les traces du divin Crucifié ;
Si pendant votre méditation vous tenez la croix entre vos mains et vous vous proposez de vous immoler sur
l'autel du sacrifice de Jésus ;
Si pour réveiller votre ferveur, vous portez de temps en temps la main sur votre crucifix ;
Si vous le serrez plus fortement dans les moments d'angoisse, de peine, de luttes, de tentations ;
Si, au moment de partir pour faire quelque bonne œuvre, vous l'adorez en vous rappelant que c'est encore
Jésus-Christ que vous allez secourir dans les pauvres ;
Si, au moment de pratiquer quelque austérité, vous baisez les plaies divines qui sont les fontaines de la vie
Si, au moment de pratiquer quelque austérité, vous baisez les plaies divines qui sont les fontaines de la vie
de l'Église et les sources de notre purification ;
Si, le soir, vous allez à ses pieds rendre compte de votre journée,
- de votre orgueil devant ses abaissements,
- de vos vanités devant ses humiliations,
- de votre lâcheté devant ses angoisses,
- de votre paresse en présence des sueurs répandues par ce corps divin ;
- de votre égoïsme en face de son amour infini ;
- de vos impatiences, de vos dépits, de vos défauts de charité en face de ses longues attentes et de cette
inaltérable douceur ;
Ah ! il me parait bien difficile que votre crucifix ne devienne pour vous un ami, un confident ![4]
[1]Notons qu'à l'époque, l'Assomption de Marie avait une fête liturgique, mais elle n'était pas encore définie
dogmatiquement.
[2]Prières du père d'Alzon, éditions des Augustins de l'Assomption, Rome 2011, p. 61-62
[3]Prières Emmanuel d'Alzon, éditions des Augustins de l'Assomption, Rome 2011, p. 52-53.
[4]Prières du père d'Alzon, Editions des Augustins de l'Assomption, Rome 2011, p. 86-88
Synthèse Françoise Breynaert
Voir aussi : http://www.assomption.org/fr/spiritualite/a-l-ecole-d-emmanuel-d-alzon
Les temps modernes
PLAN : Les temps modernes (1492-1900)
Eglise orthodoxe et l’Etat russe au XV°-XVI°
Bernardin de Bustis (1450-1515)
La Réforme et son contexte marial
Martin Luther († 1546)
Zwingli (†1531): Marie et l’attention aux pauvres
Calvin (†1564), l’action de l’Esprit Saint en Marie
Henri VIII, Elisabeth I, et l’anglicanisme (du XVI° siècle jusqu’à nos jours)
St Ignace de Loyola, fondateur des Jésuites (1491-1556)
Ste Thérèse d'Avila, Docteur de l'Eglise (1515-1582)
St Jean de la Croix, Docteur de l'Eglise (1542-1591)
St Simon de Rojas (1552-1624)
St François de Sales (1567-1622), docteur de l'Eglise
Pierre de Bérulle (1575-1629, cardinal)
La Ortodoxa Confessio, XVII°s
Jean-Jacques Olier (1608-1657)
Saint Vincent de Paul (1581-1660)
Marie d’Agreda (1602-1665)
St Jean Eudes (1601-1680), fondateur
Ste Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690)
St Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), sa vie.
St Alphonse de Liguori, Docteur de l'Eglise (1696-1787)
St Séraphin de Sarov (1759-1833)
-- La révolution française -Bx G-J Chaminade (1761-1850), fondateur
Emile Neubert
Libermann (1802-1852) 2° fondateur des Spiritains
Ste Catherine Labouré (1806-1876)
Saint Jean Bosco (1815-1888)
Ste Bernadette Soubirous (1846-1879)
Le St Curé d'Ars (1786-1869)
St Antoine Marie Claret, fondateur et archevêque (1807-1870)
Ste Thérèse de Lisieux (1873-1897)
P. Emmanuel d'Alzon (1810-1880)
Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868)
Bx John Henry Newman (1801-1890)
Bse Mariam Baouardy, la petite arabe (1846-1878)
Ste Thérèse Couderc (1805-1885), cofondatrice de N-D du cénacle
Le père Michel Guérin, curé de Pontmain en 1871
St Nimatullah Al-Hardini (1808-1858)
St Charbel Makhlouf (1828-1898)
Ste Rafqa (1832-1914)
Bse Elisabeth de la Trinité (1881-1906)
Autres témoins de la période moderne