Vidéo-Digest», la réunion de FMC en endoscopie digestive

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Vidéo-Digest», la réunion de FMC en endoscopie digestive
Président :
Dr. Christian BOUSTIERE
Hôpital Saint Joseph
Service d’Hépato-Gastroentérologie
Bd de Louvain
13825 Marseille
Tél : 04.91.80.70.61 - Fax : 04.91.80.70.62
e-mail : [email protected]
Vice-Président :
Dr. Jean-Christophe LETARD
Polyclinique de Poitiers
1, rue de la Providence
86035 Poitiers
Tél. : 05.49.61.72.65 - Fax : 05.49.61.71.96
e-mail : [email protected]
« Vidéo-Digest »,
la réunion de FMC
en endoscopie digestive,
2007 une bonne année
Secrétaire Général :
Pr. René LAUGIER
Hôpital de la Timone
Service d’Hépatogastro-entérologie
et d’oncologie digestive
264, rue Saint Pierre
13385 Marseille Cedex 5
Tél : 04.91.38.60.23 - Fax : 04.91.38.48.73
e-mail : [email protected]
Secrétaire Général Adjoint :
Dr. Jean-Pierre ARPURT
CH - BP 347
35, rue Raoul Follereau
84029 Avignon Cedex
Tél. : 04.32.75.33.91 - Fax : 04.32.75.33.92
e-mail : [email protected]
Secrétaire International :
Pr. Thierry PONCHON
Hôpital Edouard Herriot
5, place d’Arsonval
69437 Lyon Cedex 3
Tél. : 04.72.11.01.46 - Fax : 04.72.11.01.47
e-mail : [email protected]
Trésorier :
Dr. Pierre-Adrien DALBIES
30, boulevard du Président John Kennedy
34500 Béziers
Tél. : 04.67.31.79.89 - Fax : 04.67.31.79.51
e-mail : [email protected]
Trésorier-Adjoint :
Dr. Bruno VEDRENNE
Hôpital Emile Muller
Service d’Endoscopie Digestive
20, rue du Docteur Laennec BP 1370
68070 Mulhouse Cedex
Tél : 03.89.64.70.49 - Fax : 03.89.64.70.21
[email protected]
Membres du Conseil d’Administration :
Dr. Thierry BARRIOZ, Poitiers
Pr. Marc BARTHET, Marseille
Pr. Christophe CELLIER, Paris
Dr. Bernard CROGUENNEC, Limoges
Pr. Jean ESCOURROU, Toulouse
Pr. Denis HERESBACH, Rennes
Dr. Bernard MARCHETTI, Marseille
Dr. Bertrand NAPOLEON, Lyon
Dr. Patrice PIENKOWSKI, Montauban
Dr. Bruno RICHARD-MOLARD, Bordeaux
Dr. Gilbert TUCAT, Paris
Membre à titre consultatif :
Pr. Gérard GAY
CHU de Nancy/Hôpitaux de Brabois
Unité de Médecine Interne à orientation digestive
54511 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex
Tél. : 03.83.15.43.66 - Fax : 03.83.15.40.12
e-mail : [email protected]
Sommaire
Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 574
Compte rendu de l’agence de presse médicale
du mercredi 3 octobre 2007 . . . . . . . . . 575
Comment c’était « Vidéo-Digest » ? . . . 575
« Etat de l’art en endoscopie digestive » 576
La SFED distribue ses premiers
crédits/points de FMC à «Vidéo-Digest» 577
Evolution dans la « démarche d’EPP » . . 578
Le séminaire national des internes D.E.S.
en Hépato-gastroentérologie . . . . . . . . 578
Traitement endoscopique de l’obésité . 579
Symposium Given Imaging . . . . . . . . . . 579
Symposium Olympus . . . . . . . . . . . . . . 580
Symposium Life Partners Europe . . . . . 580
Symposium Fujinon . . . . . . . . . . . . . . . 581
L’« Echo-Corner » . . . . . . . . . . . . . . . . . 581
« A propos du direct » . . . . . . . . . . . . . . 581
La coloscopie est le seul examen qui diminue
l’incidence et la mortalité du cancer colorectal 582
Evaluation « Vidéo-Digest » 2007 . . . . 583
Remise des bourses . . . . . . . . . . . . . . . 584
Demande d’Adhésion à la SFED . . . . . . . 585
Réunions sous l’égide de la SFED . . . . . 586
Numéro 38 • Novembre 2007
Lettre de la SFED
Numéro 38 – Novembre 2007
éditorial
Chers amis,
«Vidéo-Digest» 2007 a été une fois de plus un succès grâce à votre participation et ce, malgré des dates avancées
et des jours inhabituels dans la semaine.
Vous étiez plus de 1 010 inscrits à « Vidéo-Digest » pour assister à notre réunion annuelle de formation en
endoscopie digestive qui vous apportera pour la première fois des crédits/points de FMC validés par l’organisme
agréé de la SFED (4 crédits / points par demi-journée).
Ainsi, vous avez été plus de 85 % à juger excellente ou bonne l’organisation générale de la réunion et surtout
95 % à être satisfaits de la qualité de la formation dispensée, ce qui est pour nous la plus belle des récompenses
après tant de mois d’efforts et de préparation pour construire un « Vidéo-Digest » de qualité.
« Vidéo-Digest » est le travail concerté de plusieurs équipes et il nous paraît indispensable de remercier encore
ici l’ensemble des membres du conseil scientifique dirigé par Denis Sautereau, les organisateurs du direct à
l’hôpital Cochin et en particulier Stanislas Chaussade, Christophe Cellier, Frédéric Prat et Jean-Marc Canard sans
oublier Jean Boyer qui a travaillé dans les coulisses et qui a joué un rôle déterminant dans le bon déroulement
de cette journée de direct, ni au final l’ensemble des membres du Conseil d’Administration de la SFED.
Nous avons pu apprécier les qualités didactiques et techniques des intervenants qui ont su combiner
enseignement en direct et pratique endoscopique sûre et efficace malgré les difficultés de certains cas proposés
mais cela est la vraie vie et c’est tout l’intérêt du direct que rien ne pourra jamais vraiment remplacer. La séance
« A propos du direct » est restée un grand moment : tonique ; animée mais argumentée !
Les images en haute définition ont apporté cette année un réel progrès en terme de précision et de résolution
avec surtout une projection sur plein écran sans aucune perte de qualité. Cette grande première technique qui
a demandé, elle aussi, beaucoup de réglages et de travail n’aura été possible que grâce au professionnalisme
de la société Hifi Communication présente à nos côtés depuis plusieurs années pour assurer toute la vidéotransmission.
La réalisation d’un tel congrès ne peut se concevoir sans l’aide d’une société organisatrice qui prend en charge
la totalité des prestations allant de l’inscription à la gestion de toutes les salles en interface avec le Palais des
congrès, en passant par les problèmes d’hébergement, de restauration et de transport. Toute l’équipe de la
société BCA était présente encore cette année pour assurer avec beaucoup d’efficacité et de disponibilité cette
logistique complexe.
L’industrie, aussi bien du médicament que celle du matériel, a répondu présent pour soutenir cette manifestation majeure de la spécialité et vous avez pu pendant les pauses aller à leur rencontre pour améliorer vos
connaissances sur une technique, un matériel ou un médicament nouveau ou plus simplement, lier des contacts
avec leurs représentants. Cette présence de l’industrie est indispensable et ne remet nullement en cause les
principes de la FMC si l’on respecte quelques règles simples telles qu’elles ont été récemment rédigées et
validées par les instances.
La satisfaction d’un congrès réussi ne doit pas empêcher une réflexion sur les améliorations possibles et les
modifications que vous souhaiteriez pour le futur. Vous avez répondu à cela au travers du questionnaire
d’évaluation avec une préférence pour des ateliers de formation pratique (38 %) et des vidéo-sessions
commentées (28 %).
Nous allons tenir compte de vos souhaits et travailler dans ce sens le programme du prochain « Vidéo-Digest »
sachant que cela impliquera des choix que nous étudierons avec le conseil scientifique en tenant compte
également du succès des symposiums soutenus par l’industrie.
Enfin, il est clair que l’association avec le séminaire de la SNFGE est une réussite réciproque puisque 80 % des
participants ont assisté aux 3 jours ce qui leur permet d’obtenir une formation très complète multi-thématique
avec l’obtention de 24 crédits/points au total sur ces trois jours de FMC.
Cette formule est à l’évidence attractive pour tous les Gastroentérologues et nous continuerons dans cette
direction commune initiée il y a 2 ans, tout en gardant la spécificité et l’intérêt propre de chacun.
Nous vous donnons donc rendez-vous pour « Vidéo-Digest » 2008, à Paris du 5 au 7 novembre 2008.
Dr Christian BOUSTIERE
Pr René LAUGIER
Volume 37 - N° 4 - 2007
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Acta Endoscopica
Numéro 38 – Novembre 2007
Lettre de la SFED
COMPTE RENDU DE L’AGENCE DE PRESSE MÉDICALE,
PARIS, 3 OCTOBRE 2007
L’APM « La France encore pudique sur le cancer colorectal,
déplore la Société Française d’Endoscopie Digestive »
Hémoccult®, suivi en cas de test positif par une coloscopie. Il est
important que les personnes qui reçoivent le test Hémoccult® le
fassent, souligne le Dr Boustière. Et sans attendre le test, il est
également important de signaler à son médecin tout symptôme
d’alerte tel que du sang dans les selles, des douleurs ou des
troubles intestinaux persistants, le médecin pouvant alors décider de l’utilité de réaliser une coloscopie. « Il n’est pas normal
qu’encore autant de cancers soient découverts par toucher
rectal », déplore-t-il.
Le président de la SFED rappelle enfin que le dépistage du cancer
colorectal doit être fait directement par coloscopie en première
intention pour les patients à haut risque, qui ont des antécédents
familiaux ou personnels de tumeur rectocolique.
La coloscopie est actuellement la seule technique qui permet de
détecter des petites lésions superficielles de 5 à 10 mm, qui
peuvent être des cancers dans 10 % des cas, indique Christian
Boustière, en soulignant que la technique permet également en
même temps d’enlever les polypes.
Le spécialiste a souligné la nécessité de développer une endoscopie de qualité, les dernières techniques allant être présentées
en image mercredi et jeudi au congrès « Vidéo-Digest » devant
quelque 1 500 Gastroentérologues hospitaliers et libéraux.
Ces dernières techniques sont la haute définition, la chromoendoscopie électronique, une technique de transformation de
l’image permettant de faire ressortir les lésions superficielles
mieux que les colorants.
La France est encore pudique pour aborder le sujet du cancer
colorectal qui tue pourtant chaque année plus de 16000 personnes,
a déploré mercredi la Société Française d’Endoscopie Digestive
(SFED) au cours d’une conférence de presse, en marge de son
congrès annuel « Vidéo-Digest ».
Le président de la société savante, le Dr Christian Boustière, a
décrit une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer
colorectal au Royaume-Uni, qui n’a pas, pour l’instant, d’équivalent en France dans ce même domaine. La campagne est
basée sur une photographie d’un jeune homme et d’une jeune
femme qui montrent leurs fesses – ou plutôt de fausses fesses
en plastique –, avec un message équivalent à celui de la campagne française d’incitation au dépistage du cancer du sein « j’ai
montré mes seins, je n’aurai pas de cancer », précise le spécialiste. Mais en France, « on n’en est pas encore là. On est
pudique. La population n’est pas prête à montrer ses fesses,
comme les femmes montrent leurs seins sur les affiches »,
déplore-t-il.
Le vice-président de la SFED, le Dr Jean-Christophe Létard, a
renchéri en soulignant que les journalistes et le grand public
abordaient plus facilement le sujet du dépistage du cancer du
sein que celui du dépistage du cancer colorectal.
La France a opté pour un dépistage organisé du cancer colorectal, en voie de généralisation, qui vise les personnes âgées de
50 à 74 ans asymptomatiques. Il est fondé sur la recherche
tous les deux ans, de sang occulte dans les selles avec le test
COMMENT C’ÉTAIT « VIDÉO-DIGEST » ?
Dr Jean-Marc CANARD
Telle a été la question de la surveillante d’un des trois services
d’endoscopies où j’exerce. En racontant les cas cliniques de la
démonstration en direct, je me suis rendu compte que seulement
3 endoscopies sur les 18 auraient pu être réalisées sans équipements spécifiques : la ligature des VO ; la résection des polypes
avec endoloops; l’endoscopie de dépistage de dysplasies chez une
patiente ayant une RCH depuis plus de 10 ans. Les autres cas
auraient été impossibles ou très difficiles car dans ce centre, il n’y
a pas d’écho-endoscopie, pas de CPRE, pas de mucosectomie un
peu technique, pas d’entéroscopie mais cela ne pose pas de
problème car on fait très bien la gastroscopie et la coloscopie.
Volume 37 - N° 4 - 2007
Sur les trois cas d’écho-endoscopies, il y avait une très belle
démonstration d’alcoolisation du plexus solaire pour le traitement
d’un cancer du pancréas douloureux et il est dommage que les
écho-endoscopies se soient succédées rapidement sans détailler
les différences techniques entre les trois systèmes d’écho-endoscopes mis sur le marché par les trois fabricants (Fujinon, Pentax,
Olympus).
Les examens nécessitant une radioscopie ont permis de réaliser
la dilatation d’une achalasie, plusieurs CPRE dont la mise en place
d’une prothèse biliaire métallique extirpable sur une sténose
bénine (dans le cadre d’un protocole), une sphinctérotomie
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Acta Endoscopica
Lettre de la SFED
Numéro 38 – Novembre 2007
pour fistule cholécysto-duodénale sur angiocholite entrée
48 heures avant.
Plusieurs mucosectomies ont été pratiquées : une de l’œsophage
avec photothérapie ; une d’un cancer superficiel de l’angle droit
et l’on espère tous que la patiente conservera son colon contrairement à la première patiente qui a fini par avoir un cancer superficiel du côlon droit inextirpable malgré des coloscopies régulières
avec cependant, une préparation dont la qualité l’était moins ;
une troisième mucosectomie gastrique qui était de réalisation
difficile mais c’est la « vraie vie ».
Passons sur l’entéroscopie double et simple ballon avec un très
beau cas de lymphome sur sprue réfractaire et de polypectomie
sur Peutz Jeghers.
Et encore vous n’avez pas vu, une échoendoscopie pour endométriose, une mucosectomie pour un cancer superficiel du cardia
sur VO, une photothérapie sur un cholangiocarcinome avec
prothèse métallique, le traitement d’un diverticule de Zenker,
une ampullectomie, une prothèse duodénale et œsophagienne,
une dissection sous muqueuse endoscopique. Ce sera pour la
prochaine fois…
On peut toujours faire mieux mais arriver à l’improviste à l’hôpital
Cochin cinq semaines avant le jour J, devoir harmoniser les
équipes, gérer le transfert de plus de la moitié des patients de
l’hôpital Pompidou et caler toutes les contraintes techniques avec
la « souplesse » de l’administration des hôpitaux, cela n’était pas
évident. Au total, tout s’est très bien passé car l’endoscopie est
un travail d’équipe et il faut féliciter les groupes des Pr Stanislas
Chaussade et Christophe Cellier qui ont été à la hauteur de la
tâche à accomplir.
Les ateliers ont été pour la plupart très pratiques. On demande
les avis des experts et non pas qu’ils fassent la revue de la littérature. Ils doivent expliquer leurs choix techniques et le type de
matériel qu’ils utilisent et discuter avec la salle.
L’état de l’art en endoscopie a été bien préparé et cela s’est vu
dans la qualité des quatre présentations sur le Barrett, le cancer
épidermoïde, les lésions de l’ampoule de Vater et le traitement
des lésions superficielles de l’œsophage.
Enfin, « à propos du direct » a permis d’analyser et discuter les
cas cliniques de la veille. C’est intéressant de voir la fin d’un geste
ou le devenir des patients et de pouvoir discuter de telles ou
telles options techniques ou de matériel même si ces discussions
doivent avoir lieu avant les démonstrations, c’est tout le secret.
La préparation, la préparation et encore la préparation avec la
vérification des dossiers et la nécessité de coller aux recommandations en vigueur, à l’existant tout en allant vers le futur de
l’endoscopie.
Au total, le 18e « Vidéo-Digest » 2007, réunion de formation
continue en endoscopie digestive de la SFED, s’est très bien passé
avec plus de 1 000 participants. Vivement « Vidéo-Digest » 2008,
le jeudi 6 et le vendredi 7 novembre 2008. L’association avec le
séminaire de formation de la SNFGE permet d’avoir sans doute
la meilleure réunion de formation continue de l’année.
« ÉTAT DE L’ART EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE » :
Diagnostic et traitement des lésions pré-néoplasiques
et néoplasiques de l’œsophage et de l’ampoule de Vater
Dr Thierry BARRIOZ
Le diagnostic des lésions de la muqueuse épidermoïde de
l’œsophage (sujet traité par E Vaillant) repose essentiellement sur
une étude attentive avec un vidéo-endoscope haute résolution,
à la recherche d’une anomalie de relief ou de couleur de la
muqueuse. Dans la majorité des cas, cet examen soigneux
suffit au diagnostic des lésions. La détection de ces lésions, le
dépistage de celles-ci notamment dans les populations à risque
(éthylo-tabagisme, cancer ORL ou bronchique…) sont améliorés
par la coloration au lugol 2 % de la muqueuse épidermoïde. Les
zones iodo-négatives, ne fixant pas le lugol apparaissent en rose
pâle sur une muqueuse colorée en brun, donc aisément détectables. Les biopsies doivent porter sur ces zones, fréquemment
le siège de dysplasie de haut grade ou de carcinome, surtout si
elles sont supérieures à 1 cm2. Dans certaines études, 50 à 70 %
des lésions en dysplasie de haut grade n’étaient visibles qu’après
coloration par lugol. Cette technique très simple et rapide
d’utilisation, peu coûteuse doit faire partie de l’arsenal diagnostique de tout endoscopiste. Les colorations virtuelles semblent
intéressantes, mais nous ne disposons pas encore de suffisam-
Volume 37 - N° 4 - 2007
ment d’études pour les recommander en pratique courante en
remplacement des colorations vitales.
Pour l’endobrachyœsophage (EBO), le Pr J Boyer nous rappelait
que malgré les avancées technologiques, le seul protocole
recommandé pour le dépistage de la dysplasie ou du cancer, est
le protocole de Seattle avec biopsies étagées sur les quatre faces
sur toute la hauteur de l’EBO tous les 2 cm, à partir de la jonction œso-cardiale, associées aux biopsies des zones macroscopiquement suspectes. Là encore, un examen soigneux de l’EBO
avec un vidéo-endoscope haute résolution permet le diagnostic
d’un bon nombre de lésions, la dysplasie de haut grade a fortiori
le cancer superficiel ayant souvent une traduction macroscopique
avec une zone hyperhémique, et/ou hypervasculaire, et/ou avec
anomalie de relief. Bien entendu, les colorations sont d’une aide
précieuse tout particulièrement l’acide acétique à 3 %. Ce produit a remplacé le bleu de méthylène (technique complexe, peu
reproductible) pour la recherche de métaplasie intestinale et de
dysplasie sur EBO. La métaplasie intestinale apparaît plus en relief
pseudo-villeuse, la dysplasie de haut grade comme des zones
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Acta Endoscopica
Numéro 38 – Novembre 2007
abrasées dépolies avec une modification et densification du
réseau vasculaire. L’acide acétique permet donc d’orienter les
biopsies sur des zones ciblées, ce qui ne nous dispense pas de
réaliser des biopsies étagées sur le reste de l’EBO. Là aussi, les
nouvelles technologies que sont les systèmes de coloration
virtuelles (NBI ou FICE) semblent séduisantes, mais pas supérieures à l’endoscopie haute résolution avec acide acétique pour
la détection de la métaplasie intestinale. L’association NBI- acide
acétique semble optimiser les résultats de l’endoscopie en
lumière blanche + acide acétique mais il n’y a pas d’étude
comparative en cross over pour le confirmer.
Concernant les lésions carcinomateuses, l’aspect macroscopique
de la lésion œsophagienne selon la classification de Paris, permet
une bonne appréciation du risque d’envahissement sous
muqueux, donc de diffusion ganglionnaire. Ainsi, comme pour
les autres segments du tube digestif, les lésions planes type IIa
(discrètement surélevées) ou IIb ont un risque d’envahissement
sous-muqueux très faible, contrairement aux lésions déprimées
(IIc) ou ulcérées (III). Une spécificité des lésions œsophagiennes
est le haut risque d’envahissement sous muqueux des lésions
nodulaires ou sessiles (type Is) surtout de plus de 15 mm. C’est
dans ces situations à risque que l’endosonographie haute fréquence peut nous aider à confirmer l’envahissement sous
muqueux, les minisondes n’étant pas indispensables dans les
autres cas.
Depuis le développement des techniques de résection endoscopique (mucosectomie, dissection sous muqueuse) comme nous
l’expliquait le Pr T Ponchon, la place du traitement endoscopique
des lésions carcinomateuses ou en dysplasie de haut grade de
l’œsophage (épidermoïde ou glandulaire) n’a cessé de croître. Les
résultats de la mucosectomie sont identiques à l’œsophagectomie pour les lésions ne dépassant pas la musculaire
muqueuse en terme de survie à 5 ans, mais avec une morbimortalité bien inférieure. Par contre, le traitement endoscopique
Lettre de la SFED
idéal de l’EBO résiduel ou des dysplasies multifocales est toujours
en voie de recherche. D’où une multitude de techniques évaluées
ou en cours d’évaluation : des méthodes de destruction avec la
coagulation au plasma Argon ; de nombreuses études positives
pour la thérapie photodynamique (obtention AMM pour
Photofrin®), plus récemment la radio-fréquence avec le système
BarrX® qui semble prometteuse et très simple d’utilisation. Les
méthodes de résection sont théoriquement les plus adaptées
comme la mucosectomie circulaire ou la dissection sousmuqueuse, mais grevées d’un taux important de sténoses
souvent délicates à traiter et compromettant la surveillance.
Le module « état de l’art » a été cloturé par l’exposé du
Dr B. Napoléon sur le diagnostic et le traitement des lésions
ampullaires. Le diagnostic est là encore accessible à l’endoscopie
conventionnelle, la gastroscopie étant à l’origine de la découverte
de près d’1/3 des lésions ampullaires dans les séries d’ampullectomie. Un examen avec un duodénoscope est néanmoins dans
un deuxième temps indispensable, pour confirmer notamment
la localisation ampullaire d’une lésion duodénale. En cas
d’adénome ou de dysplasies de bas grade découvertes sur une
première série de biopsies, surtout si l’aspect macroscopique et
écho-endoscopique de la papille n’est pas pathologique, il est
indispensable d’avoir une confirmation de ce diagnostic sur une
deuxième série de prélèvements avant de décider la résection par
ampullectomie. Cette technique très élégante n’est effectivement
pas dénuée de risques, tout particulièrement de pancréatite
aiguë parfois sévère, même si ce risque semble réduit par la mise
en place temporaire d’une prothèse du wirsung en fin de procédure. Pour les lésions carcinomateuses, la résection endoscopique n’est possible qu’en l’absence d’envahissement sous
muqueux duodénal ou endo-canalaire, l’écho-endoscopie permettant de sélectionner les lésions résécables par ampullectomie
endoscopique : 90 % d’efficacité pour le classement T1 ou > T1,
et > 90 % pour la recherche de bourgeon intra-canalaire.
LA SFED DISTRIBUE SES PREMIERS CRÉDITS/POINTS DE FMC
À « VIDÉO-DIGEST »
Dr Gilbert TUCAT, Pr Marc BARTHET
Comme vous le savez tous, nous avons une obligation légale de
formation. Tous les 5 ans, nous devons justifier de 250 crédits/points. Parmi eux, 100 doivent être obtenus au cours d’une
démarche d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP), mais
les 150 autres crédits/points sont dévolus à la formation médicale continue (FMC) qu’il s’agisse : de formation individuelle (lecture de revues, de CDRoms, de DVD avec test de relecture…) ;
de l’engagement dans la formation médicale et de la participation à des formations présentielles organisées par/ou sous l’égide
d’un organisme agréé (séminaires, journées ou soirées de FMC,
congrès, DU ou DIU). Ces crédits sont distribués par des organismes formateurs agréés qui, en fonction de leur charte propre,
décident si la formation proposée est validante.
Volume 37 - N° 4 - 2007
Suite à un dépôt de candidature, la SFED vient d’obtenir son
agrément ; elle est donc devenue organisme formateur agréé et
habilité à distribuer des crédits/points de FMC. « Vidéo-Digest »
et le séminaire de formation ayant été sous l’égide de la SFED,
chaque participant va ainsi obtenir 4 crédits/points pour chacune
des demi-journées à laquelle il a participé. Une attestation sera
adressée à chacun, attestation qui devra être soigneusement
conservée afin de pouvoir faire valoir ses droits en temps utile.
Il convient de rappeler que l’obtention de crédits est soumise aux
respects des règles rédigées par l’organisme formateur. Parmi ces
règles, l’organisme formateur de la SFED, exige la réalisation de
pré-tests, de post-tests et une évaluation par les participants de
la qualité de la formation. Cette année, malgré quelques petits
577
Acta Endoscopica
Lettre de la SFED
Numéro 38 – Novembre 2007
problèmes techniques, le système Périclès de vote électronique
aura permis de satisfaire aux pré et post tests et au questionnaire
global d’évaluation sous une forme moderne et dont les résultats sont rapidement accessibles. Il faudra pour le futur, amélio-
rer ces outils de test et évaluation voire peut-être envisager qu’on
en revienne à des supports moins sophistiqués mais plus fiables
permettant une identification claire des participants afin que les
crédits/points soient correctement distribués.
ÉVOLUTION DANS LA « DÉMARCHE D’EPP »
Dr Bernard CROGUENNEC
La notion d’Evaluation des pratiques est une démarche difficile
à faire accepter aux Médecins. Les obstacles sont essentiellement
culturels, liés à notre formation initiale qui met en avant l’évaluation des connaissances, la formation sommative (certifiante ou
sanctionnante), mais également dans notre formation continue,
axée jusqu’à présent sur une démarche d’acquisition de
connaissances ou de compétences.
L’introduction et la diffusion des Recommandations (guidelines)
constituaient une première démarche de qualité ; il restait à
mettre en place la notion d’évaluation de la mise en pratique de
ces recommandations, ce qui constitue la démarche d’EPP.
Cette démarche obligatoire et mal comprise dans le cadre de la
FMC (100 points crédits pour l’EPP sur les 250 nécessaires en
5 ans) est à l’origine de la mise en place très poussive de cette
évaluation. L’analyse faites en Suède en 2006 et reprise dans un
éditorial de Jean Brami (HAS) est intéressante en montrant
qu’une démarche venant de la profession (« bottom-up ») est
toujours mieux vécue que celle imposée par les autorités de santé
(« top-down »).
Les contraintes ressenties et les critiques les plus fréquentes vont
de la notion de «consommatrice de temps» à la notion de «solutions clés en mains, loin des pratiques quotidiennes ». Cette position est à l’origine de sentiments d’inutilité ou de rejet entraînant
des taux de participation faibles.
Au stade actuel de la démarche en France, l’HAS a ressenti la
nécessité d’un rapprochement avec les structures professionnelles
en mettant en avant les techniques d’évaluation « collant » plus
à la pratique : registre, staffs, RCP, RMM…
L’appropriation de cette EPP « de proximité » par la profession
reste le deuxième palier à franchir, en adaptant les outils de base
à une démarche de validation qu’apporteront les organismes
agrées de chaque spécialité. La SFED avec l’EA-HGE facilitera
votre démarche grâce aux outils informatiques indispensables
dont l’absence initiale, comme cela s’était produit en Suède, avait
été considérée comme un obstacle supplémentaire.
La gestion des risques proposée dans la démarche d’accréditation des
équipes médicales n’est en fait qu’une forme d’EPP ; elle peut apparaître plus difficile à mettre en adéquation avec notre pratique quotidienne, mais elle nous apportera une connaissance plus complète
des risques de notre spécialité. Les recommandations qui peuvent en
être retirées devront être faites par des Gastroentérologues d’où
l’importance pour la profession, de s’approprier cette démarche. L’EAHGE a souhaité avec la SFED et les autres sociétés savantes supporter
cette évaluation des risques plutôt que de subir les analyses d’un secteur juridique ou assurantiel en manque de critères sur ce sujet.
L’enjeu professionnel est d’apporter une réponse aux exigences
légitimes des usagers du système de santé, aussi bien en terme
d’efficience que de qualité et surtout de sécurité.
LE SÉMINAIRE NATIONAL DES INTERNES D.E.S.
EN HÉPATO-GASTROENTÉROLOGIE
Pr Marc BARTHET
Il s’est tenu à Paris le 3 Octobre 2007 à l’occasion du congrès
commun du 18e Vidéo-Digest organisé par la SFED et du
17e séminaire de la SNFGE (3-5 Octobre 2007). Le but était d’inciter les internes DES à participer à cette réunion de FMC intensive et de les réunir pour aborder au cours d’un séminaire spécifique, les problèmes inhérents à leur formation, à leur installation
éventuelle ou intégration dans une structure hospitalière, à leur
avenir d’une manière générale. Mme Lafeuillaye, responsable de
l’école doctorale de l’INSERM, a exposé les débouchés pour les
internes en matière de recherche dans de nombreux postes
d’accueil, d’une durée de deux ans dont la gestion est assez
souple, et qui sont possibles grâce à des contrats INSERM même
Volume 37 - N° 4 - 2007
s’il existe de nombreuses autres possibilités. Il est recommandé
aux internes d’acquérir préalablement, si possible au cours du
deuxième cycle, un master. Il est ensuite possible soit d’intégrer
les carrières INSERM plein temps (chargé de recherche ou directeur de recherche) soit d’établir un travail collaboratif. A ensuite
été présentée l’organisation de la formation en endoscopie, suivant les niveaux recherchés (Pr Marc Barthet), le niveau 1 correspondant au niveau requis pour les internes. D’autres formations
plus spécialisées de niveau 2 comme l’endoscopie interventionnelle ou l’écho-endoscopie sont accessibles ensuite au travers de
DIU ou de « workshop » organisés en France (environ 20/an). Le
Pr Etienne Dorval a enfin rappelé les impératifs de l’évaluation des
578
Acta Endoscopica
Numéro 38 – Novembre 2007
pratiques professionnelles qui se met en place progressivement au
travers de structures fédératives. Cette EPP implique l’activité libérale comme l’activité hospitalière et nécessite un engagement de
la profession afin de ne pas subir des contraintes non souhaitées.
Cet intéressant séminaire s’est adressé malheureusement à une
Lettre de la SFED
assistance plutôt clairsemée, sans doute en raison des grèves
actuelles concernant la liberté d’installation. Du travail reste à
accomplir et « Vidéo-Digest » 2008 aura pour vocation de transcender tous les niveaux de formation en rassemblant les forces
présentes et aussi futures de la profession.
TRAITEMENT ENDOSCOPIQUE DE L’OBÉSITÉ
Dr Christian BOUSTIÈRE, Dr Jean-Christophe LÉTARD
Autre sujet d’actualité de « Vidéo-Digest » 2007 : l’Obésité. Un
symposium commun a été organisé avec l’Association Française
de Chirurgie sur un thème d’actualité dans lequel les modalités
de prise en charge chirurgicale et gastroentérologique ont fait
débat, à savoir les traitements de l’obésité morbide et la place des
méthodes endoscopiques dans l’arsenal thérapeutique.
L’obésité progresse chaque année dans le monde et touche
aujourd’hui 300 millions d’adultes (OMS). Le traitement de
l’obésité demande une prise en charge multidisciplinaire (nutritionniste, endocrinologue, psychiatre) et ce n’est qu’après les
échecs de cette prise en charge que pourra être proposé un
ballon intra-gastrique, traitement non chirurgical de l’obésité.
En 2004, la HAS recommandait sa pose dans deux indications :
– aux hyper-obèses (IMC > 45) pour les faire maigrir en vue
de les préparer à une chirurgie complémentaire (anneau,
gastroplastie, dérivation) en limitant les risques anesthésiques et opératoires ;
– aux obèses morbides (IMC > 40 ou IMC > 35 avec une comorbidité comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète) comme alternative à la chirurgie.
Le ballon est posé dans l’estomac par voie endoscopique. Une
fois mis en place, il est rempli d’eau ou d’air (suivant les modèles)
et peut se déplacer librement dans la cavité de l’estomac. Le
ballon reste en place pendant 6 mois et le patient accompagne
ce traitement d’un régime diététique. En diminuant la sensation
de faim, le ballon aide le patient à modifier son mode alimentaire. Pendant toute la durée du traitement, le patient est suivi
de manière hebdomadaire ou mensuelle.
A l’issue des 6 mois, le ballon est dégonflé et retiré également
par voie endoscopique. Les complications sont rares. La perte de
poids, entre 10 et 20 kg de moyenne, est rapide et encourageante pour les patients, ce qui leur permet ultérieurement de
se stabiliser plus simplement.
La perte de poids est également corrélée à une amélioration de
la qualité de vie dès 4 mois après la pose du ballon. Après la
dépose du ballon, l’ensemble de ces éléments motive le patient
à conserver les bonnes habitudes alimentaires qu’il a acquises
pendant son traitement.
Une étude menée sur 100 patients 12 mois après le retrait du
ballon montre que dans 22 % des cas la pose du ballon a donné
de très bons résultats ( % perte excès de poids > 50 %) et de
bons résultats dans 34 % des cas (20 % < % perte excès de poids
< 50 %).
Après 2 ans de suivi, plus d’un tiers des patients conservent leur
amaigrissement ce qui constitue de bons résultats dans le traitement de l’obésité.
SYMPOSIUM GIVEN IMAGING
Dr Marie-George LAPALUS
La Capsule PillCam SB et MICI
discutée à la recherche d’une récidive post-opératoire, en cas de
colite inclassée ou pour évaluer la cicatrisation des lésions sous
traitement médical.
Le Dr Arnaud Bourreille a rappelé la performance de cette technique pour le diagnostic des MICI en cas d’iléo-coloscopie normale, par rapport au transit du grêle et au scanner abdominal
[1,2]. Cependant, la séméiologie des images vues en capsule
reste encore à définir de façon précise en terme de scores diagnostiques et pronostiques. Pour évaluer le risque d’incarcération
de la capsule chez cette population de patients à risque de sténose intestinale (environ 5 % des cas), la clinique semble être le
critère principal. Une capsule de calibrage (Patency AgileTM) peut
être proposée avant l’examen. En dehors de son apport diagnostique, la réalisation d’une vidéo-capsule peut également être
Volume 37 - N° 4 - 2007
La Capsule PillCam ESO et Nouveautés 2007
Le Dr Marie-George Lapalus a souligné le fait que les dernières
études d’évaluation de la PillCam ESO pour le dépistage et la surveillance de l’œsophage de Barrett ont tenu compte à juste titre
des données histologiques de la gastroscopie [3,4]. Les premières
études coût/bénéfice dans cette indication sont en faveur de la
gastroscopie [5,6]. Après les premières études pilotes [7,8]
d’évaluation de la PillCam ESO dans la prise en charge des varices
579
Acta Endoscopica
Lettre de la SFED
Numéro 38 – Novembre 2007
œsophagiennes, deux études multicentriques ont été menées
(une étude internationale par De Franchis avec 288 patients [9]
et une étude française sous l’égide de la SFED avec 120 patients).
Les résultats préliminaires semblent encourageants. La concordance entre l’œso-gastroscopie et la capsule pour la décision
d’un traitement préventif de l’hémorragie digestive est respectivement pour chaque étude de 93 % et 85 %.
rapportés à l’occasion de la DDW 2007. La VPN pour la détection des polypes > 6mm était de 82 %.
Sur le plan technique
La Capsule PillCam CÔLON en 2007
La société Given Imaging a développé 2 nouvelles capsules :
PillCam ESO-2 et PillCamSB-2. Elles possèdent des propriétés
supplémentaires telles qu’un champ de vision élargi (158°), un
éclairage avec contrôle automatique (ALD) et une meilleure
définition d’images.
Le Pr Gérard Gay a rappelé que la vidéo-capsule colique est une
capsule modifiée (11 x 32 mm), à 2 têtes, prenant chacune
7 images par seconde. Son champ de vision est élargi et sa
batterie prolongée (10 h). Elle est munie d’un système de mise
en veille automatique pendant environ 2 h. Elle a été testée avec
une préparation colique renforcée pour une meilleure visibilité de
la muqueuse colique et un contrôle du transit de la capsule
permettant d’obtenir un examen complet dans plus de 80 % des
cas. Après les 2 premières études publiées en 2006 [10,11], les
résultats intermédiaires (84 pts) de l’étude européenne ont été
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
Triester SL et al. Am J Gastroenterol 2006;101:954.
Dionisio P et al. Gastroenterology 2007;132:A1448.
Lin et al. Gastrointest. Endosc 2007 Apr ;65(4) :577-83.
Sacher-Huvelin et al. ICCE et JFPD 2007.
Gerson et al. Clin Gastroenterol Hepatol 2007 Mar;5(3):319-25.
Rubenstein et al. Clin Gastroenterol Hepatol 2007 Mar;5(3):312-8.
Lapalus et al. Endoscopy 2006;38(1):36-41.
Eisen et al. Endoscopy 2006;38(1):31-35.
De Franchis 2007, DDW, ICCE Madrid.
Eliakim et al. Endoscopy 2006;38(10):963-70.
Schoofs et al. Endoscopy 2006;38(10):971-77.
SYMPOSIUM OLYMPUS
Pr Christophe CELLIER
Le symposium organisé par la société Olympus portait cette
année sur l’exploration de l’intestin grêle. Mme Follet, associée à
un ingénieur japonais, en charge de la recherche et du développement ont exposé les axes de développement concernant
l’exploration endoscopique de l’intestin grêle.
Les innovations de la vidéo-capsule Olympus seront bientôt
disponibles et porteront sur un système dit du « négatoscope »
qui permet d’afficher en un seul clic les images présentant des
différences significatives. Il a pour but de raccourcir le temps de
lecture et de pouvoir sélectionner les potentielles anomalies plus
rapidement.
La deuxième innovation porte sur la mise à disposition d’un nouveau type d’entéroscope à simple ballon. Cet entéroscope dispose d’un over-tube muni d’un ballon. Elle utilise la technique de
la progression et du plissage de l’intestin grêle comme l’entéroscope à double ballon. La principale différence étant l’absence
de ballonnet gonflable à l’extrémité distale de l’entéroscope où
le béquillage forcé est utilisé pour accrocher la paroi du grêle lors
du redressage de l’appareil. Cet appareil est muni des caractéristiques de l’endoscopes Olympus (haute définition et NBI). Son
montage et sa mise en œuvre sont relativement simples. Le
Pr Ponchon (CHU de Lyon) a rapporté son expérience personnelle
portant sur une vingtaine de cas et les données de la littérature.
Les résultats encore préliminaires montrent une efficacité
diagnostique et thérapeutique à peu près équivalente à celle
obtenue avec l’entéroscopie à double ballon. Actuellement, les
séries et le recul sont cependant bien inférieurs aux séries dont
on dispose avec l’entéroscopie à double ballon.
SYMPOSIUM LIFE PARTNERS EUROPE
Dr Bernard MARCHETTI
Malgré une heure très matinale, plus de 60 personnes ont assisté
à cette réunion consacrée à la désinfection des endoscopes par
de l’eau électrolysée acide.
L. Pineau directeur scientifique du Laboratoire Biotech-Germande
a présenté le principe de l’électrolyse du Nacl dans l’eau qui permet
d’obtenir un liquide désinfectant mélangé à de nombreux
composés chimiques dont certains ne sont pas identifiés. A partir
de ce principe la société japonaise CBC Kaigen à développé un
automate de désinfection actuellement leader sur le marché
Volume 37 - N° 4 - 2007
nippon. Cet automate dont l’efficacité a été évaluée, a été
adapté au marché français afin de ne pas recycler le produit et
répondre à nos exigences nationales. Ce point a été exposé par le
Dr L. Mairot, pharmacien à la centrale d’achat de l’hospitalisation
privée (CHAP). Il nous a également fait part de l’implantation de
ce type de machine dans un centre d’endoscopie.
Il est probable que de nouveaux développements de ce procédé
innovant et peu coûteux à l’utilisation soient rapidement
disponibles.
580
Acta Endoscopica
Numéro 38 – Novembre 2007
Lettre de la SFED
SYMPOSIUM FUJINON
Dr Jean-Christophe LÉTARD
Ce symposium qui a clôturé la journée du mercredi 3 octobre 2007
a été un bon moment d’imagerie endoscopique. Sous l’intitulé «La
maîtrise de l’endoscopie du futur », le Pr Stanislas Chaussade a
rappelé les modalités de fonctionnement du FICE et ses applica-
tions en endoscopie. Par ailleurs, le Dr Jean-Marc Canard a fait part
de son expérience d’un dissecteur à jet d’eau continu dans la réalisation de très larges dissections sous-muqueuses gastriques chez
des porcs anesthésiés de façon originale en ventilation spontanée.
L’« ÉCHO-CORNER » :
un franc succès qui sera renouvelé
Dr Pierre DALBIÈS
Ce premier « écho-corner » s’inscrit dans une logique de formation médicale continue et il s’est tenu lors du dernier « VidéoDigest » du 3 au 5 octobre 2007 sous l’égide la SFED, du CREGG
et de la SNFGE. Que leurs présidents respectifs en soient vivement remerciés.
Le Dr Sylva Doumet a rappelé les critères échographiques du
tube digestif normal et les participants au nombre de 40 ont pu
durant cette première journée manipuler avec les experts sur
5 appareils haut de gamme mis à notre disposition par les
sociétés Hitachi et Toshiba.
Le lendemain, le vendredi matin, le Dr Jean-Charles Conan a
fait une présentation de l’échographie dans la pathologie de
la fosse iliaque gauche où il a pu donner son expérience de
l’échographie endo-vaginale et rectale couplée à l’échographie
trans-pariétale dans l’endométriose notamment. Le Dr Chantal
Guez nous a aussi montré une abondante iconographie
échographique du tube digestif et de la pathologie de la fosse
iliaque droite. Puis, s’en est suivie une manipulation dirigée et
commentée sur les mannequins présents sur les 5 ateliers.
Le principe de cet « écho corner » a emporté la conviction des
confrères participants et cette expérience sera donc pérennisée,
en Régions et à Paris. Nos remerciements iront aux intervenants
et participants ainsi qu’aux sociétés Hitachi et Toshiba qui ont mis
à notre disposition des appareils haut de gamme.
Le principe de cet espace « écho-corner » était de proposer aux
Hépato-gastroentérologues une pratique de l’échographie
abdominale et digestive associée à des mises au point sur l’échoanatomie et la séméiologie échographique, les modalités de
pré-tests et post-tests ayant été respectées.
Depuis de nombreuses années, nous sommes un certain nombre
à défendre l’échographie abdominale et digestive qui est indispensable à l’exercice de notre spécialité. Pour cette première
année, les experts étaient tous Hépato-gastroentérologues
exerçant en secteur privé ou en public.
Le jeudi, le Dr Paul Castellani a fait un exposé sur la segmentation
et le Doppler hépatique puis une analyse de l’application de ces
données dans la maladie cirrhotique.
« A PROPOS DU DIRECT »
Pr Thierry PONCHON
Une mission importante de la SFED est la formation et cette formation doit nécessairement comporter un volet pratique. La
SFED fait certes la promotion, via la commission recherche et
développement, d’une recherche clinique en endoscopie digestive et via la commission recommandations, d’une formation
théorique fondée sur les résultats de cette recherche clinique.
Mais l’endoscopie digestive, comme la radiologie, la chirurgie,…
ne peut pas s’apprendre que dans les livres et que dans la lecture
des résultats des études contrôlées. Il faut apprendre à faire fonctionner non seulement son cerveau, mais ses mains, ses yeux :
développer son agilité manuelle, améliorer ses performances de
détection, pour finalement standardiser ses procédures… C’est
ce double aspect, intellectuel et sensuel, qui fait la richesse de
l’endoscopie digestive. Pour cette formation pratique, différentes
options sont possibles et complémentaires : entraînement sur
Volume 37 - N° 4 - 2007
simulateurs électroniques ou biologiques (modèles animaux),
séances commentées à partir de bandes vidéo, compagnonnage,
petits workshops avec un nombre limité de participants dans la
salle même d’endoscopie, et enfin retransmission vidéo de
démonstrations en direct. Toutes ces options, sauf la dernière,
sont acceptées de façon unanime. La retransmission vidéo de
démonstrations en direct est régulièrement décriée pour des raisons recevables : les opérateurs ne sont pas dans leurs conditions
habituelles de travail physiques et mentales ; les gestes peuvent
être dictés par la retransmission, etc …Il n’empêche que cette
mode de formation est appréciée, comme en témoigne le
nombre élevé de participants à « Vidéo-Digest » et aux grands
cours internationaux. Par rapport aux bandes vidéo enregistrées,
« Vidéo-Digest » a l’avantage de montrer la situation en vrai :
discussion au cas par cas, problèmes, échecs… Par rapport au
581
Acta Endoscopica
Lettre de la SFED
Numéro 38 – Novembre 2007
compagnonnage et aux petits workshops, « Vidéo-Digest » a
l’intérêt de la concentration : économie de moyens du fait du très
grand nombre de personnes formées en même temps ; mise à
disposition de toute la gamme d’endoscopes et de matériel de
dernière génération ; mise à disposition d’un panel d’experts et
non pas d’un seul. Il faudrait un nombre considérable de « workshop » pour obtenir autant de moyens matériels et humains.
Le problème est d’arriver malgré les conditions du direct, à faire
passer des messages didactiques en accord avec les recommandations. Pour cela, la SFED a mise en place une procédure stricte,
inspirée de recommandations européennes. Les point-clés sont
une sélection à l’avance des cas en accord avec les recommandations et une revue très précise la journée précédent le direct
de chacun de ces cas avec les opérateurs : 1- pour vérifier l’indication, même si en cas de discussion, c’est le médecin en charge
du patient qui décide ; 2- pour préparer le matériel de l’intervention et les conditions de réalisation; 3- pour que le patient soit
informé du geste prévu et rencontre l’opérateur. L’intervention
du lendemain est en quelque sorte encadrée pour le respect de
l’éthique et des opérateurs. Moyennement quoi, la salle n’a droit
qu’à une discussion limitée : la caricature à éviter est de faire
voter la salle sur la procédure à réaliser. « A propos du direct » a
été donc mis en place pour que la salle puisse s’exprimer le
lendemain sur ce qu’elle a vu, que les indications et que les
gestes eux-mêmes soient revus à la lumière des recommandations.
Pour le direct, presque tout est maîtrisable : les indications ; le
matériel ; la préparation des patients. Il n’est évidemment pas
question de faire de même pour les opérateurs, qui sont par définition des experts et disposent d’une liberté de manœuvre. Mais
ils sont forcément sur la sellette : Il ne leur ai pas demandé de
réussir (par exemple une CPRE) et de faire des exploits mais de
montrer comment ils font habituellement et comment se placer
pour faire au mieux : obligation de moyens ; mais pas de résultat (un échec ou une complication sont aussi sources d’enseignement). Il leur est également demandé de s’expliquer. Enfin,
ils doivent utiliser le matériel dont ils ont la maîtrise, même au
détriment de la présentation d’une nouveauté.
Ce qui compte : la sécurité du patient ; le confort de l’opérateur
et le respect des recommandations.
LA COLOSCOPIE EST LE SEUL EXAMEN QUI DIMINUE
L’INCIDENCE ET LA MORTALITÉ DU CANCER COLORECTAL
Dr Jean-Christophe LÉTARD
Extrait
23 MARS 2006
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS
Accord de bon usage des soins relatif à la surveillance des patients
après exérèse d’un ou de plusieurs polypes colorectaux
NOR : SANU0621055X
Préambule
La coloscopie totale est considérée comme l’exploration recto-colique de référence permettant de visualiser la totalité du côlon et du rectum
et de réaliser notamment l’exérèse et l’analyse des tumeurs observées.
L’utilité de la coloscopie a été démontrée dans la diminution de l’incidence et de la mortalité par cancer colorectal du fait de sa
sensibilité et de sa spécificité pour l’identification des polypes et de leur grade histologique. On estime qu’il est pratiqué en France un peu moins
d’un million de coloscopies par an, dont le quart avec réalisation d’une polypectomie.
Les techniques d’imagerie, telles que la coloscopie virtuelle, ne peuvent être considérées comme des techniques alternatives.
En s’appuyant sur les recommandations de l’ANAES, cet accord vise à garantir la bonne utilisation des ressources matérielles et humaines en
matière d’endoscopies digestives basses. Il contribue ainsi à la disponibilité de ces ressources pour la mise en œuvre du dépistage de masse
prévu dans le plan cancer.
Pour l’UNCAM :
F. VAN ROEKEGHEM,
Directeur général
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Acta Endoscopica
Numéro 38 – Novembre 2007
Lettre de la SFED
ÉVALUATION VIDEO-DIGEST 2007
Profil participants VD 2007
• 1006 inscrits
– H = 78,2 %
– F = 21,8 %
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
MODE D EXERCICE
%
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
61,1
22,3
16,5
47
20
Liberal
< 40
ans
40 ˆ 55
ans
CHU
CHG
MIXTE
AUTRE
QUALITE DE LA FORMATION
12%
14%
33%
31%
Excellente
Bonne
Moyenne
Insuffisante
55%
SOUHAITS POUR 2008
•
•
•
•
13%
40%
Excellente
Bonne
Moyenne
Insuffisante
54%
CHOIX DES CAS DU DIRECT
Volume 37 - N° 4 - 2007
3
> 55
ans
ORGANISATION GENERALE
47%
19
10
Excellente
Bonne
Moyenne
Insuffisante
583
Augmenter durée du LIVE
Proposer des Vidéosessions
Ateliers pratiques de formation
Augmenter sessions théoriques
23%
28%
38%
11%
Acta Endoscopica
Lettre de la SFED
Numéro 38 – Novembre 2007
Remise des bourses SFED-AstraZeneca
le jeudi 4 octobre 2007
Les lauréats sont les suivants :
Les lauréats sont les suivants :
1. Pr F. Prat
Prévention de la sténose œsophagienne
après dissection sous-muqueuse œsophagienne
circonférentielle par voie endoscopique
13 000 €
2. Dr F. Fumex
Chimiothérapie intra-tumorale guidées
par écho-endoscopie dans le cancer avancé du pancréas :
étude clinique pilote
3 000 €
3. Pr T. Ponchon
Evaluation du dispositif esophix pour le traitement
du reflux gastro-œsophagien symptomatique
9 000 €
René Laugier, secrétaire général de la SFED, Christian Boustière, président de la SFED,
Pascale Stelian, Responsable des relations extérieures département Gastroentérologie, Frédéric Prat, Fabien Fumex,
Françoise Robin, Attachée de Recherche Clinique SFED représentant Thierry Ponchon.
Volume 37 - N° 4 - 2007
584
Acta Endoscopica
Numéro 38 – Novembre 2007
Lettre de la SFED
DEMANDE D’ADMISSION
NOM : __________________________________________________
PRÉNOM : ________________________________________
(en lettres capitales)
Nationalité : ______________________________________________
Adresse Professionnelle :
______________________________________________________________________________________
Code postal : __________________________
Tél :
Date de Naissance : ________________________________
Ville : ______________________________
Pays : __________________________
________________________________ Fax : ______________________________
E-Mail : ________________________
PARRAINAGE
Conformément aux statuts, chaque adhérent doit être présenté
par deux parrains déjà membres de la SFED
Premier Parrain :
NOM : __________________________________________________
PRÉNOM : ________________________________________
Adresse : ____________________________________________________________________________________________________
Tél : ____________________________________________________
Fax : ______________________________________________
Signature :
Deuxième Parrain :
NOM : __________________________________________________
Adresse Professionnelle :
PRÉNOM : ________________________________________
______________________________________________________________________________________
Tél : ____________________________________________________
Fax : ______________________________________________
Signature :
Votre dossier complet (curriculum vitae court, éventuels titres et travaux, lettre de motivation et demande d’admission)
doit être adressé au :
Professeur René LAUGIER
Secrétaire Général
SFED
50, boulevard de Port-Royal
75005 PARIS
La cotisation de 170 euros vous permet :
– De recevoir les revues Endoscopy et Acta Endoscopica (valeur d’abonnement seul 258 + 152 = 410 euros)
– De bénéficier d’une remise de 100 euros à « Vidéo-Digest »
– D’une inscription à taux réduit à l’ESGE pour 50 euros donnant l’accès à l’UEGW
– En cours d’élaboration, services réservés sur le site sfed.org aux seuls membres régulièrement inscrits
– En cours de négociation, inscription à l’ASGE à un tarif préférentif avec la revue Gastrointestinal Endoscopy comprise et l’accès
à la DDW (tarif probable 215 $ = 180 €)
RÉGLEMENT
Votre adhésion ne pourra être effective qu’à réception de votre règlement par chèque bancaire ou postal à l’ordre de la SFED. Vous
trouverez le coupon de règlement à remplir et à nous retourner sur l’appel de cotisation
Volume 37 - N° 4 - 2007
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Acta Endoscopica
Lettre de la SFED
Numéro 38 – Novembre 2007
RÉUNIONS SOUS L’ÉGIDE DE LA SFED
Informations :
Secrétariat de la SNFGE
Hôpital Robert Debré - 51092 Reims Cedex
Tél. : +33 (0)3 26 35 94 31
Fax : +33 (0)3 26 35 95 91
e-mail : [email protected]
20e COURS INTENSIF EUROPÉEN
EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE DE LA SMIER
14 et 15 Décembre 2007
Strasbourg (France), Hôtel Hilton
Organisation scientifique :
Professeur Gérard GAY / Docteur Michel DELVAUX
Service de Médecine Interne J
Hôpital de Brabois – Allée du Morvan
54511 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex
Tél. : +33 (0)3 83 15 43 66
Fax : +33 (0)3 83 15 40 12
e-mail : [email protected]
Web : [email protected]
Inscriptions :
BCA
38, rue Anatole France
92594 Levallois Perret
Tél. : +33 (0)1 70 94 65 00
Fax : +33 (0)1 70 94 65 01
e-mail : [email protected]
Web : www.b-c-a.fr
Informations / Inscriptions :
ALEOU / Meeting-pro
5, allée des Acacias
77100 Mareuil-les-Meaux
Tél. : +33 (0)1 64 33 33 33
Fax : +33 (0)1 64 33 40 31
e-mail : [email protected]
Web : www.meeting-pro.com
INTERVENTIONAL
GI ENDOSCOPY TECHNIQUES
Strasbourg (France), IRCAD/EITS, mai 2008
Organisateur / Renseignements / Inscriptions :
Docteur Dimitri COUMAROS
IRCAD/EITS
Hôpitaux Universitaires
1, place de l’Hôpital
67091 Strasbourg Cedex
Tél. : +33 (0)3 88 11 90 00
Fax : +33 (0)3 88 11 90 99
e-mail : [email protected]
Web : www.eits.fr
10e JOURNÉE DE RÉFLEXION
SUR L’ENDOSCOPIE DIGESTIVE EN FRANCE
Paris (France), Hôtel Hilton,
19 Janvier 2008
Organisation scientifique :
Professeur René LAUGIER
Hôpital de la Timone
242, rue Saint Pierre
13385 MARSEILLE Cédex 5
Tél. : +33 (0)4 91 38 60 23
Fax : +33 (0)4 91 38 48 73
e-mail : [email protected]
Informations / Inscriptions :
ALEOU / Meeting-pro
5, allée des Acacias
77100 Mareuil-les-Meaux
Tél. : +33 (0)1 64 33 33 33
Fax : +33 (0)1 64 33 40 31
e-mail : [email protected]
Web : www.meeting-pro.com
11e JOURNÉE D’ENDOSCOPIE DIGESTIVE
DU LIMOUSIN : ETAT DE L’ART
EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE
Limoges (France), Hôtel de Région, juin 2008
Organisateur :
Professeur Denis SAUTEREAU
Hôpital Dupuytren - 2, avenue Martin Luther King
87042 Limoges Cedex
Tél. : +33 (0)5 55 05 66 32 / +33 (0)5 55 05 66 20
Fax : +33 (0)5 55 05 66 30
e-mail : [email protected]
JOURNÉES FRANCOPHONES
DE PATHOLOGIE DIGESTIVE
Renseignements / Inscriptions :
Nathalie JEAN
Laboratoires AstraZeneca
GSM +33 (0)6 87 12 91 83
e-mail : [email protected]
Paris (France) Palais des Congrès, 8-12 mars 2008
Organisation :
SNFGE - ACHBT - CHDH - SFCD - SFED - SIAD - SNFCP FMC-HGE.
Volume 37 - N° 4 - 2007
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Acta Endoscopica
Numéro 38 – Novembre 2007
Docteur François CESSOT
Service d’Hépato-Gastro-Entérologie
du CHU de Limoges
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Docteur Franck DUMEIRAIN
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Web : www.meeting-pro.com
VIDÉO-DIGEST
Paris (France), 6 et 7 novembre 2008
Secrétariat technique :
Hélène FOURNIER
50, boulevard de Port-Royal
75005 Paris
Tél. : +33 (0)1 42 79 06 35
Fax : +33 (0)1 42 79 90 51
e-mail [email protected]
23e JOURNÉE D’ACTUALITÉS DIGESTIVES
DU TROCADÉRO
8e RÉUNION PARIS / ÎLE-DE-FRANCE :
ÉTAT DE L’ART EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE
Paris (France), septembre 2008
Organisateur :
Docteur Jean-Marc CANARD
96, boulevard du Montparnasse
75014 Paris
Tél. : +33 (0)1 43 21 51 31
Fax : +33 (0)1 40 47 69 81
e-mail : [email protected]
Inscriptions :
BCA
6, boulevard du Général Leclerc
92115 Clichy Cedex
Tél. : +33 (0)1 41 06 67 70
Fax : +33 (0)1 41 06 67 79
e-mail : [email protected]
Web : www.b-c-a.fr
Informations / Inscriptions :
ALEOU / Meeting-pro
La Lettre de la SFED est éditée par la Société Française d’Endoscopie Digestive
Directeur de la publication : Christian BOUSTIÈRE
Rédacteur en Chef : Jean-Christophe LÉTARD
Secrétariat de rédaction :
Hélène FOURNIER
50, boulevard de Port-Royal
75005 Paris
N° ISSN : 16235762
Document réalisé avec le soutien du laboratoire ASTRAZENECA
Mise en page et impression : bialec, nancy (France) - Dépôt légal n° 67720 - octobre 2007
Volume 37 - N° 4 - 2007
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Acta Endoscopica
> Œsophagites érosives par reflux
cicatrisé
INEXIUM 40 mg, comprimé gastro-résistant. COMPOSITION : Esoméprazole 40,00 mg (sous forme d’ésoméprazole magnésium trihydraté). Excipients dont saccharose qsp 1 comprimé
gastro-résistant. FORME PHARMACEUTIQUE : Comprimé gastro-résistant. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : • Reflux gastro-œsophagien : traitement de l’œsophagite érosive par reflux.
• Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION*. Les comprimés doivent être avalés entiers avec une boisson. Ils ne doivent pas être mâchés ni
croqués. Chez les patients ayant des difficultés pour avaler, les comprimés peuvent aussi être dispersés dans un demi-verre d’eau non gazeuse. Pour les patients ne pouvant pas avaler, les comprimés
peuvent être dispersés dans de l’eau non gazeuse et administrés par sonde gastrique. Adultes et enfants à partir de 12 ans : Reflux gastro-œsophagien : traitement de l’œsophagite érosive par
reflux : 40 mg une fois par jour pendant 4 à 8 semaines. CTJ pour 1 comprimé : 1,21 à 1,23 euro. Adultes : Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison : Dose initiale recommandée : 40 mg deux
fois par jour, à ajuster individuellement. CTJ pour 2 comprimés : 2,41 à 2,47 euros. Enfants de moins de 12 ans : Inexium ne doit pas être utilisé chez l’enfant. Insuffisants rénaux, Insuffisants
hépatiques, Sujets âgés* : Ne pas dépasser 20 mg/jour chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère. CONTRE-INDICATIONS : - Hypersensibilité connue à l’ésoméprazole, aux dérivés
benzimidazolés ou à l’un des composants. - L’ésoméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons, ne doit pas être administré avec l’atazanavir. MISES EN GARDE SPECIALES ET
PRECAUTIONS D’EMPLOI* : En présence de l’un des symptômes d’alarme suivants (tels que perte de poids involontaire significative, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) ou
en cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, l’éventualité d’une lésion maligne doit être exclue car Inexium peut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic. Les patients recevant
un traitement d’entretien doivent être suivis régulièrement. Les patients ayant un traitement à la demande doivent être avertis de la nécessité de contacter leur médecin en cas de modification de
leur symptomatologie. En cas de prescription d’un traitement d’ésoméprazole à la demande ou pour une éradication d’Helicobacter pylori, les interactions possibles avec d’autres médicaments doivent
être prises en considération (voir rubrique Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions). En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas
d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase (maladies métaboliques rares). INTERACTIONS AVEC D’AUTRES
MEDICAMENTS ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS* : Interaction contre-indiquée : atazanavir. Autres interactions : kétoconazole, itraconazole, diazépam, citalopram, imipramine,
clomipramine, phénytoïne, cisapride, warfarine ou autres dérivés coumariniques et voriconazole. GROSSESSE ET ALLAITEMENT* : Inexium doit être prescrit avec précaution au cours de la
grossesse et ne doit pas être utilisé au cours de l’allaitement. EFFETS SUR L’APTITUDE À CONDUIRE DES VÉHICULES ET À UTILISER DES MACHINES*. EFFETS INDÉSIRABLES* : Fréquents
(> 1/100, < 1/10) : céphalées, douleurs abdominales, diarrhée, flatulence, nausées/vomissements, constipation. Peu fréquents (> 1/1 000, < 1/100) : dermatite, prurit, rash, urticaire, sécheresse
buccale, vertiges, augmentation des enzymes hépatiques, œdème périphérique, insomnie, étourdissements, paresthésie, somnolence. Rares (> 1/10 000, < 1/1 000) : réactions d’hypersensibilité
telles que fièvre, angio-œdème, réaction/ choc anaphylactique, vision trouble, leucopénie, thrombocytopénie, hyponatrémie, agitation, confusion, dépression, troubles du goût, bronchospasme,
stomatite et candidose gastro-intestinale, hépatite avec ou sans ictère, alopécie, photosensibilisation, arthralgies, myalgies, malaise, augmentation de la sudation. Très rares < 1/10 000) : érythème
polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, agranulocytose, pancytopénie, agressivité, hallucinations, insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant une
insuffisance hépatique sévère préexistante, faiblesses musculaires, néphrite interstitielle, gynécomastie. SURDOSAGE* : En cas de surdosage le traitement sera symptomatique et visera à préserver
les fonctions vitales. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES* : INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS. DONNEES PHARMACEUTIQUES* : Précautions particulières de conservation : A conserver
dans l’emballage extérieur d’origine à une température ne dépassant pas 30°C. NUMEROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE :
Liste II. A.M.M : 355 338-9 (sept 2000, rév. oct. 2006): boîte de 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium). Prix : 17,27 euros Remb.Séc.Soc. à 65 %. Collect. A.M.M :
355 339-5 (sept 2000, rév. oct. 2006): boîte de 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium). Prix : 33,76 euros Remb.Séc.Soc. à 65 %.
Collect. A.M.M : 562 829-8 (sept 2000, rév. oct. 2006): boîte de 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium). Modèle hospitalier. Collect.
Indication « Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison » non remboursable à la date du 20/09/07 (demande d’admission à l’étude). EXPLOITANT :
ASTRAZENECA - 1, place Renault - 92844 Rueil-Malmaison CEDEX - Tél : 01.41.29.40.00. DATE D’APPROBATION/REVISION : Août 2007 [INEX 40/MLR/0807.1]
* Pour une information complète, consulter le dictionnaire VIDAL.
DINE 7156 - 2007/09 - Illustration : Pascal Durand.
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