Vidéo-Digest», la réunion de FMC en endoscopie digestive
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Vidéo-Digest», la réunion de FMC en endoscopie digestive
Président : Dr. Christian BOUSTIERE Hôpital Saint Joseph Service d’Hépato-Gastroentérologie Bd de Louvain 13825 Marseille Tél : 04.91.80.70.61 - Fax : 04.91.80.70.62 e-mail : [email protected] Vice-Président : Dr. Jean-Christophe LETARD Polyclinique de Poitiers 1, rue de la Providence 86035 Poitiers Tél. : 05.49.61.72.65 - Fax : 05.49.61.71.96 e-mail : [email protected] « Vidéo-Digest », la réunion de FMC en endoscopie digestive, 2007 une bonne année Secrétaire Général : Pr. René LAUGIER Hôpital de la Timone Service d’Hépatogastro-entérologie et d’oncologie digestive 264, rue Saint Pierre 13385 Marseille Cedex 5 Tél : 04.91.38.60.23 - Fax : 04.91.38.48.73 e-mail : [email protected] Secrétaire Général Adjoint : Dr. Jean-Pierre ARPURT CH - BP 347 35, rue Raoul Follereau 84029 Avignon Cedex Tél. : 04.32.75.33.91 - Fax : 04.32.75.33.92 e-mail : [email protected] Secrétaire International : Pr. Thierry PONCHON Hôpital Edouard Herriot 5, place d’Arsonval 69437 Lyon Cedex 3 Tél. : 04.72.11.01.46 - Fax : 04.72.11.01.47 e-mail : [email protected] Trésorier : Dr. Pierre-Adrien DALBIES 30, boulevard du Président John Kennedy 34500 Béziers Tél. : 04.67.31.79.89 - Fax : 04.67.31.79.51 e-mail : [email protected] Trésorier-Adjoint : Dr. Bruno VEDRENNE Hôpital Emile Muller Service d’Endoscopie Digestive 20, rue du Docteur Laennec BP 1370 68070 Mulhouse Cedex Tél : 03.89.64.70.49 - Fax : 03.89.64.70.21 [email protected] Membres du Conseil d’Administration : Dr. Thierry BARRIOZ, Poitiers Pr. Marc BARTHET, Marseille Pr. Christophe CELLIER, Paris Dr. Bernard CROGUENNEC, Limoges Pr. Jean ESCOURROU, Toulouse Pr. Denis HERESBACH, Rennes Dr. Bernard MARCHETTI, Marseille Dr. Bertrand NAPOLEON, Lyon Dr. Patrice PIENKOWSKI, Montauban Dr. Bruno RICHARD-MOLARD, Bordeaux Dr. Gilbert TUCAT, Paris Membre à titre consultatif : Pr. Gérard GAY CHU de Nancy/Hôpitaux de Brabois Unité de Médecine Interne à orientation digestive 54511 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex Tél. : 03.83.15.43.66 - Fax : 03.83.15.40.12 e-mail : [email protected] Sommaire Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 574 Compte rendu de l’agence de presse médicale du mercredi 3 octobre 2007 . . . . . . . . . 575 Comment c’était « Vidéo-Digest » ? . . . 575 « Etat de l’art en endoscopie digestive » 576 La SFED distribue ses premiers crédits/points de FMC à «Vidéo-Digest» 577 Evolution dans la « démarche d’EPP » . . 578 Le séminaire national des internes D.E.S. en Hépato-gastroentérologie . . . . . . . . 578 Traitement endoscopique de l’obésité . 579 Symposium Given Imaging . . . . . . . . . . 579 Symposium Olympus . . . . . . . . . . . . . . 580 Symposium Life Partners Europe . . . . . 580 Symposium Fujinon . . . . . . . . . . . . . . . 581 L’« Echo-Corner » . . . . . . . . . . . . . . . . . 581 « A propos du direct » . . . . . . . . . . . . . . 581 La coloscopie est le seul examen qui diminue l’incidence et la mortalité du cancer colorectal 582 Evaluation « Vidéo-Digest » 2007 . . . . 583 Remise des bourses . . . . . . . . . . . . . . . 584 Demande d’Adhésion à la SFED . . . . . . . 585 Réunions sous l’égide de la SFED . . . . . 586 Numéro 38 • Novembre 2007 Lettre de la SFED Numéro 38 – Novembre 2007 éditorial Chers amis, «Vidéo-Digest» 2007 a été une fois de plus un succès grâce à votre participation et ce, malgré des dates avancées et des jours inhabituels dans la semaine. Vous étiez plus de 1 010 inscrits à « Vidéo-Digest » pour assister à notre réunion annuelle de formation en endoscopie digestive qui vous apportera pour la première fois des crédits/points de FMC validés par l’organisme agréé de la SFED (4 crédits / points par demi-journée). Ainsi, vous avez été plus de 85 % à juger excellente ou bonne l’organisation générale de la réunion et surtout 95 % à être satisfaits de la qualité de la formation dispensée, ce qui est pour nous la plus belle des récompenses après tant de mois d’efforts et de préparation pour construire un « Vidéo-Digest » de qualité. « Vidéo-Digest » est le travail concerté de plusieurs équipes et il nous paraît indispensable de remercier encore ici l’ensemble des membres du conseil scientifique dirigé par Denis Sautereau, les organisateurs du direct à l’hôpital Cochin et en particulier Stanislas Chaussade, Christophe Cellier, Frédéric Prat et Jean-Marc Canard sans oublier Jean Boyer qui a travaillé dans les coulisses et qui a joué un rôle déterminant dans le bon déroulement de cette journée de direct, ni au final l’ensemble des membres du Conseil d’Administration de la SFED. Nous avons pu apprécier les qualités didactiques et techniques des intervenants qui ont su combiner enseignement en direct et pratique endoscopique sûre et efficace malgré les difficultés de certains cas proposés mais cela est la vraie vie et c’est tout l’intérêt du direct que rien ne pourra jamais vraiment remplacer. La séance « A propos du direct » est restée un grand moment : tonique ; animée mais argumentée ! Les images en haute définition ont apporté cette année un réel progrès en terme de précision et de résolution avec surtout une projection sur plein écran sans aucune perte de qualité. Cette grande première technique qui a demandé, elle aussi, beaucoup de réglages et de travail n’aura été possible que grâce au professionnalisme de la société Hifi Communication présente à nos côtés depuis plusieurs années pour assurer toute la vidéotransmission. La réalisation d’un tel congrès ne peut se concevoir sans l’aide d’une société organisatrice qui prend en charge la totalité des prestations allant de l’inscription à la gestion de toutes les salles en interface avec le Palais des congrès, en passant par les problèmes d’hébergement, de restauration et de transport. Toute l’équipe de la société BCA était présente encore cette année pour assurer avec beaucoup d’efficacité et de disponibilité cette logistique complexe. L’industrie, aussi bien du médicament que celle du matériel, a répondu présent pour soutenir cette manifestation majeure de la spécialité et vous avez pu pendant les pauses aller à leur rencontre pour améliorer vos connaissances sur une technique, un matériel ou un médicament nouveau ou plus simplement, lier des contacts avec leurs représentants. Cette présence de l’industrie est indispensable et ne remet nullement en cause les principes de la FMC si l’on respecte quelques règles simples telles qu’elles ont été récemment rédigées et validées par les instances. La satisfaction d’un congrès réussi ne doit pas empêcher une réflexion sur les améliorations possibles et les modifications que vous souhaiteriez pour le futur. Vous avez répondu à cela au travers du questionnaire d’évaluation avec une préférence pour des ateliers de formation pratique (38 %) et des vidéo-sessions commentées (28 %). Nous allons tenir compte de vos souhaits et travailler dans ce sens le programme du prochain « Vidéo-Digest » sachant que cela impliquera des choix que nous étudierons avec le conseil scientifique en tenant compte également du succès des symposiums soutenus par l’industrie. Enfin, il est clair que l’association avec le séminaire de la SNFGE est une réussite réciproque puisque 80 % des participants ont assisté aux 3 jours ce qui leur permet d’obtenir une formation très complète multi-thématique avec l’obtention de 24 crédits/points au total sur ces trois jours de FMC. Cette formule est à l’évidence attractive pour tous les Gastroentérologues et nous continuerons dans cette direction commune initiée il y a 2 ans, tout en gardant la spécificité et l’intérêt propre de chacun. Nous vous donnons donc rendez-vous pour « Vidéo-Digest » 2008, à Paris du 5 au 7 novembre 2008. Dr Christian BOUSTIERE Pr René LAUGIER Volume 37 - N° 4 - 2007 574 Acta Endoscopica Numéro 38 – Novembre 2007 Lettre de la SFED COMPTE RENDU DE L’AGENCE DE PRESSE MÉDICALE, PARIS, 3 OCTOBRE 2007 L’APM « La France encore pudique sur le cancer colorectal, déplore la Société Française d’Endoscopie Digestive » Hémoccult®, suivi en cas de test positif par une coloscopie. Il est important que les personnes qui reçoivent le test Hémoccult® le fassent, souligne le Dr Boustière. Et sans attendre le test, il est également important de signaler à son médecin tout symptôme d’alerte tel que du sang dans les selles, des douleurs ou des troubles intestinaux persistants, le médecin pouvant alors décider de l’utilité de réaliser une coloscopie. « Il n’est pas normal qu’encore autant de cancers soient découverts par toucher rectal », déplore-t-il. Le président de la SFED rappelle enfin que le dépistage du cancer colorectal doit être fait directement par coloscopie en première intention pour les patients à haut risque, qui ont des antécédents familiaux ou personnels de tumeur rectocolique. La coloscopie est actuellement la seule technique qui permet de détecter des petites lésions superficielles de 5 à 10 mm, qui peuvent être des cancers dans 10 % des cas, indique Christian Boustière, en soulignant que la technique permet également en même temps d’enlever les polypes. Le spécialiste a souligné la nécessité de développer une endoscopie de qualité, les dernières techniques allant être présentées en image mercredi et jeudi au congrès « Vidéo-Digest » devant quelque 1 500 Gastroentérologues hospitaliers et libéraux. Ces dernières techniques sont la haute définition, la chromoendoscopie électronique, une technique de transformation de l’image permettant de faire ressortir les lésions superficielles mieux que les colorants. La France est encore pudique pour aborder le sujet du cancer colorectal qui tue pourtant chaque année plus de 16000 personnes, a déploré mercredi la Société Française d’Endoscopie Digestive (SFED) au cours d’une conférence de presse, en marge de son congrès annuel « Vidéo-Digest ». Le président de la société savante, le Dr Christian Boustière, a décrit une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal au Royaume-Uni, qui n’a pas, pour l’instant, d’équivalent en France dans ce même domaine. La campagne est basée sur une photographie d’un jeune homme et d’une jeune femme qui montrent leurs fesses – ou plutôt de fausses fesses en plastique –, avec un message équivalent à celui de la campagne française d’incitation au dépistage du cancer du sein « j’ai montré mes seins, je n’aurai pas de cancer », précise le spécialiste. Mais en France, « on n’en est pas encore là. On est pudique. La population n’est pas prête à montrer ses fesses, comme les femmes montrent leurs seins sur les affiches », déplore-t-il. Le vice-président de la SFED, le Dr Jean-Christophe Létard, a renchéri en soulignant que les journalistes et le grand public abordaient plus facilement le sujet du dépistage du cancer du sein que celui du dépistage du cancer colorectal. La France a opté pour un dépistage organisé du cancer colorectal, en voie de généralisation, qui vise les personnes âgées de 50 à 74 ans asymptomatiques. Il est fondé sur la recherche tous les deux ans, de sang occulte dans les selles avec le test COMMENT C’ÉTAIT « VIDÉO-DIGEST » ? Dr Jean-Marc CANARD Telle a été la question de la surveillante d’un des trois services d’endoscopies où j’exerce. En racontant les cas cliniques de la démonstration en direct, je me suis rendu compte que seulement 3 endoscopies sur les 18 auraient pu être réalisées sans équipements spécifiques : la ligature des VO ; la résection des polypes avec endoloops; l’endoscopie de dépistage de dysplasies chez une patiente ayant une RCH depuis plus de 10 ans. Les autres cas auraient été impossibles ou très difficiles car dans ce centre, il n’y a pas d’écho-endoscopie, pas de CPRE, pas de mucosectomie un peu technique, pas d’entéroscopie mais cela ne pose pas de problème car on fait très bien la gastroscopie et la coloscopie. Volume 37 - N° 4 - 2007 Sur les trois cas d’écho-endoscopies, il y avait une très belle démonstration d’alcoolisation du plexus solaire pour le traitement d’un cancer du pancréas douloureux et il est dommage que les écho-endoscopies se soient succédées rapidement sans détailler les différences techniques entre les trois systèmes d’écho-endoscopes mis sur le marché par les trois fabricants (Fujinon, Pentax, Olympus). Les examens nécessitant une radioscopie ont permis de réaliser la dilatation d’une achalasie, plusieurs CPRE dont la mise en place d’une prothèse biliaire métallique extirpable sur une sténose bénine (dans le cadre d’un protocole), une sphinctérotomie 575 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 38 – Novembre 2007 pour fistule cholécysto-duodénale sur angiocholite entrée 48 heures avant. Plusieurs mucosectomies ont été pratiquées : une de l’œsophage avec photothérapie ; une d’un cancer superficiel de l’angle droit et l’on espère tous que la patiente conservera son colon contrairement à la première patiente qui a fini par avoir un cancer superficiel du côlon droit inextirpable malgré des coloscopies régulières avec cependant, une préparation dont la qualité l’était moins ; une troisième mucosectomie gastrique qui était de réalisation difficile mais c’est la « vraie vie ». Passons sur l’entéroscopie double et simple ballon avec un très beau cas de lymphome sur sprue réfractaire et de polypectomie sur Peutz Jeghers. Et encore vous n’avez pas vu, une échoendoscopie pour endométriose, une mucosectomie pour un cancer superficiel du cardia sur VO, une photothérapie sur un cholangiocarcinome avec prothèse métallique, le traitement d’un diverticule de Zenker, une ampullectomie, une prothèse duodénale et œsophagienne, une dissection sous muqueuse endoscopique. Ce sera pour la prochaine fois… On peut toujours faire mieux mais arriver à l’improviste à l’hôpital Cochin cinq semaines avant le jour J, devoir harmoniser les équipes, gérer le transfert de plus de la moitié des patients de l’hôpital Pompidou et caler toutes les contraintes techniques avec la « souplesse » de l’administration des hôpitaux, cela n’était pas évident. Au total, tout s’est très bien passé car l’endoscopie est un travail d’équipe et il faut féliciter les groupes des Pr Stanislas Chaussade et Christophe Cellier qui ont été à la hauteur de la tâche à accomplir. Les ateliers ont été pour la plupart très pratiques. On demande les avis des experts et non pas qu’ils fassent la revue de la littérature. Ils doivent expliquer leurs choix techniques et le type de matériel qu’ils utilisent et discuter avec la salle. L’état de l’art en endoscopie a été bien préparé et cela s’est vu dans la qualité des quatre présentations sur le Barrett, le cancer épidermoïde, les lésions de l’ampoule de Vater et le traitement des lésions superficielles de l’œsophage. Enfin, « à propos du direct » a permis d’analyser et discuter les cas cliniques de la veille. C’est intéressant de voir la fin d’un geste ou le devenir des patients et de pouvoir discuter de telles ou telles options techniques ou de matériel même si ces discussions doivent avoir lieu avant les démonstrations, c’est tout le secret. La préparation, la préparation et encore la préparation avec la vérification des dossiers et la nécessité de coller aux recommandations en vigueur, à l’existant tout en allant vers le futur de l’endoscopie. Au total, le 18e « Vidéo-Digest » 2007, réunion de formation continue en endoscopie digestive de la SFED, s’est très bien passé avec plus de 1 000 participants. Vivement « Vidéo-Digest » 2008, le jeudi 6 et le vendredi 7 novembre 2008. L’association avec le séminaire de formation de la SNFGE permet d’avoir sans doute la meilleure réunion de formation continue de l’année. « ÉTAT DE L’ART EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE » : Diagnostic et traitement des lésions pré-néoplasiques et néoplasiques de l’œsophage et de l’ampoule de Vater Dr Thierry BARRIOZ Le diagnostic des lésions de la muqueuse épidermoïde de l’œsophage (sujet traité par E Vaillant) repose essentiellement sur une étude attentive avec un vidéo-endoscope haute résolution, à la recherche d’une anomalie de relief ou de couleur de la muqueuse. Dans la majorité des cas, cet examen soigneux suffit au diagnostic des lésions. La détection de ces lésions, le dépistage de celles-ci notamment dans les populations à risque (éthylo-tabagisme, cancer ORL ou bronchique…) sont améliorés par la coloration au lugol 2 % de la muqueuse épidermoïde. Les zones iodo-négatives, ne fixant pas le lugol apparaissent en rose pâle sur une muqueuse colorée en brun, donc aisément détectables. Les biopsies doivent porter sur ces zones, fréquemment le siège de dysplasie de haut grade ou de carcinome, surtout si elles sont supérieures à 1 cm2. Dans certaines études, 50 à 70 % des lésions en dysplasie de haut grade n’étaient visibles qu’après coloration par lugol. Cette technique très simple et rapide d’utilisation, peu coûteuse doit faire partie de l’arsenal diagnostique de tout endoscopiste. Les colorations virtuelles semblent intéressantes, mais nous ne disposons pas encore de suffisam- Volume 37 - N° 4 - 2007 ment d’études pour les recommander en pratique courante en remplacement des colorations vitales. Pour l’endobrachyœsophage (EBO), le Pr J Boyer nous rappelait que malgré les avancées technologiques, le seul protocole recommandé pour le dépistage de la dysplasie ou du cancer, est le protocole de Seattle avec biopsies étagées sur les quatre faces sur toute la hauteur de l’EBO tous les 2 cm, à partir de la jonction œso-cardiale, associées aux biopsies des zones macroscopiquement suspectes. Là encore, un examen soigneux de l’EBO avec un vidéo-endoscope haute résolution permet le diagnostic d’un bon nombre de lésions, la dysplasie de haut grade a fortiori le cancer superficiel ayant souvent une traduction macroscopique avec une zone hyperhémique, et/ou hypervasculaire, et/ou avec anomalie de relief. Bien entendu, les colorations sont d’une aide précieuse tout particulièrement l’acide acétique à 3 %. Ce produit a remplacé le bleu de méthylène (technique complexe, peu reproductible) pour la recherche de métaplasie intestinale et de dysplasie sur EBO. La métaplasie intestinale apparaît plus en relief pseudo-villeuse, la dysplasie de haut grade comme des zones 576 Acta Endoscopica Numéro 38 – Novembre 2007 abrasées dépolies avec une modification et densification du réseau vasculaire. L’acide acétique permet donc d’orienter les biopsies sur des zones ciblées, ce qui ne nous dispense pas de réaliser des biopsies étagées sur le reste de l’EBO. Là aussi, les nouvelles technologies que sont les systèmes de coloration virtuelles (NBI ou FICE) semblent séduisantes, mais pas supérieures à l’endoscopie haute résolution avec acide acétique pour la détection de la métaplasie intestinale. L’association NBI- acide acétique semble optimiser les résultats de l’endoscopie en lumière blanche + acide acétique mais il n’y a pas d’étude comparative en cross over pour le confirmer. Concernant les lésions carcinomateuses, l’aspect macroscopique de la lésion œsophagienne selon la classification de Paris, permet une bonne appréciation du risque d’envahissement sous muqueux, donc de diffusion ganglionnaire. Ainsi, comme pour les autres segments du tube digestif, les lésions planes type IIa (discrètement surélevées) ou IIb ont un risque d’envahissement sous-muqueux très faible, contrairement aux lésions déprimées (IIc) ou ulcérées (III). Une spécificité des lésions œsophagiennes est le haut risque d’envahissement sous muqueux des lésions nodulaires ou sessiles (type Is) surtout de plus de 15 mm. C’est dans ces situations à risque que l’endosonographie haute fréquence peut nous aider à confirmer l’envahissement sous muqueux, les minisondes n’étant pas indispensables dans les autres cas. Depuis le développement des techniques de résection endoscopique (mucosectomie, dissection sous muqueuse) comme nous l’expliquait le Pr T Ponchon, la place du traitement endoscopique des lésions carcinomateuses ou en dysplasie de haut grade de l’œsophage (épidermoïde ou glandulaire) n’a cessé de croître. Les résultats de la mucosectomie sont identiques à l’œsophagectomie pour les lésions ne dépassant pas la musculaire muqueuse en terme de survie à 5 ans, mais avec une morbimortalité bien inférieure. Par contre, le traitement endoscopique Lettre de la SFED idéal de l’EBO résiduel ou des dysplasies multifocales est toujours en voie de recherche. D’où une multitude de techniques évaluées ou en cours d’évaluation : des méthodes de destruction avec la coagulation au plasma Argon ; de nombreuses études positives pour la thérapie photodynamique (obtention AMM pour Photofrin®), plus récemment la radio-fréquence avec le système BarrX® qui semble prometteuse et très simple d’utilisation. Les méthodes de résection sont théoriquement les plus adaptées comme la mucosectomie circulaire ou la dissection sousmuqueuse, mais grevées d’un taux important de sténoses souvent délicates à traiter et compromettant la surveillance. Le module « état de l’art » a été cloturé par l’exposé du Dr B. Napoléon sur le diagnostic et le traitement des lésions ampullaires. Le diagnostic est là encore accessible à l’endoscopie conventionnelle, la gastroscopie étant à l’origine de la découverte de près d’1/3 des lésions ampullaires dans les séries d’ampullectomie. Un examen avec un duodénoscope est néanmoins dans un deuxième temps indispensable, pour confirmer notamment la localisation ampullaire d’une lésion duodénale. En cas d’adénome ou de dysplasies de bas grade découvertes sur une première série de biopsies, surtout si l’aspect macroscopique et écho-endoscopique de la papille n’est pas pathologique, il est indispensable d’avoir une confirmation de ce diagnostic sur une deuxième série de prélèvements avant de décider la résection par ampullectomie. Cette technique très élégante n’est effectivement pas dénuée de risques, tout particulièrement de pancréatite aiguë parfois sévère, même si ce risque semble réduit par la mise en place temporaire d’une prothèse du wirsung en fin de procédure. Pour les lésions carcinomateuses, la résection endoscopique n’est possible qu’en l’absence d’envahissement sous muqueux duodénal ou endo-canalaire, l’écho-endoscopie permettant de sélectionner les lésions résécables par ampullectomie endoscopique : 90 % d’efficacité pour le classement T1 ou > T1, et > 90 % pour la recherche de bourgeon intra-canalaire. LA SFED DISTRIBUE SES PREMIERS CRÉDITS/POINTS DE FMC À « VIDÉO-DIGEST » Dr Gilbert TUCAT, Pr Marc BARTHET Comme vous le savez tous, nous avons une obligation légale de formation. Tous les 5 ans, nous devons justifier de 250 crédits/points. Parmi eux, 100 doivent être obtenus au cours d’une démarche d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP), mais les 150 autres crédits/points sont dévolus à la formation médicale continue (FMC) qu’il s’agisse : de formation individuelle (lecture de revues, de CDRoms, de DVD avec test de relecture…) ; de l’engagement dans la formation médicale et de la participation à des formations présentielles organisées par/ou sous l’égide d’un organisme agréé (séminaires, journées ou soirées de FMC, congrès, DU ou DIU). Ces crédits sont distribués par des organismes formateurs agréés qui, en fonction de leur charte propre, décident si la formation proposée est validante. Volume 37 - N° 4 - 2007 Suite à un dépôt de candidature, la SFED vient d’obtenir son agrément ; elle est donc devenue organisme formateur agréé et habilité à distribuer des crédits/points de FMC. « Vidéo-Digest » et le séminaire de formation ayant été sous l’égide de la SFED, chaque participant va ainsi obtenir 4 crédits/points pour chacune des demi-journées à laquelle il a participé. Une attestation sera adressée à chacun, attestation qui devra être soigneusement conservée afin de pouvoir faire valoir ses droits en temps utile. Il convient de rappeler que l’obtention de crédits est soumise aux respects des règles rédigées par l’organisme formateur. Parmi ces règles, l’organisme formateur de la SFED, exige la réalisation de pré-tests, de post-tests et une évaluation par les participants de la qualité de la formation. Cette année, malgré quelques petits 577 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 38 – Novembre 2007 problèmes techniques, le système Périclès de vote électronique aura permis de satisfaire aux pré et post tests et au questionnaire global d’évaluation sous une forme moderne et dont les résultats sont rapidement accessibles. Il faudra pour le futur, amélio- rer ces outils de test et évaluation voire peut-être envisager qu’on en revienne à des supports moins sophistiqués mais plus fiables permettant une identification claire des participants afin que les crédits/points soient correctement distribués. ÉVOLUTION DANS LA « DÉMARCHE D’EPP » Dr Bernard CROGUENNEC La notion d’Evaluation des pratiques est une démarche difficile à faire accepter aux Médecins. Les obstacles sont essentiellement culturels, liés à notre formation initiale qui met en avant l’évaluation des connaissances, la formation sommative (certifiante ou sanctionnante), mais également dans notre formation continue, axée jusqu’à présent sur une démarche d’acquisition de connaissances ou de compétences. L’introduction et la diffusion des Recommandations (guidelines) constituaient une première démarche de qualité ; il restait à mettre en place la notion d’évaluation de la mise en pratique de ces recommandations, ce qui constitue la démarche d’EPP. Cette démarche obligatoire et mal comprise dans le cadre de la FMC (100 points crédits pour l’EPP sur les 250 nécessaires en 5 ans) est à l’origine de la mise en place très poussive de cette évaluation. L’analyse faites en Suède en 2006 et reprise dans un éditorial de Jean Brami (HAS) est intéressante en montrant qu’une démarche venant de la profession (« bottom-up ») est toujours mieux vécue que celle imposée par les autorités de santé (« top-down »). Les contraintes ressenties et les critiques les plus fréquentes vont de la notion de «consommatrice de temps» à la notion de «solutions clés en mains, loin des pratiques quotidiennes ». Cette position est à l’origine de sentiments d’inutilité ou de rejet entraînant des taux de participation faibles. Au stade actuel de la démarche en France, l’HAS a ressenti la nécessité d’un rapprochement avec les structures professionnelles en mettant en avant les techniques d’évaluation « collant » plus à la pratique : registre, staffs, RCP, RMM… L’appropriation de cette EPP « de proximité » par la profession reste le deuxième palier à franchir, en adaptant les outils de base à une démarche de validation qu’apporteront les organismes agrées de chaque spécialité. La SFED avec l’EA-HGE facilitera votre démarche grâce aux outils informatiques indispensables dont l’absence initiale, comme cela s’était produit en Suède, avait été considérée comme un obstacle supplémentaire. La gestion des risques proposée dans la démarche d’accréditation des équipes médicales n’est en fait qu’une forme d’EPP ; elle peut apparaître plus difficile à mettre en adéquation avec notre pratique quotidienne, mais elle nous apportera une connaissance plus complète des risques de notre spécialité. Les recommandations qui peuvent en être retirées devront être faites par des Gastroentérologues d’où l’importance pour la profession, de s’approprier cette démarche. L’EAHGE a souhaité avec la SFED et les autres sociétés savantes supporter cette évaluation des risques plutôt que de subir les analyses d’un secteur juridique ou assurantiel en manque de critères sur ce sujet. L’enjeu professionnel est d’apporter une réponse aux exigences légitimes des usagers du système de santé, aussi bien en terme d’efficience que de qualité et surtout de sécurité. LE SÉMINAIRE NATIONAL DES INTERNES D.E.S. EN HÉPATO-GASTROENTÉROLOGIE Pr Marc BARTHET Il s’est tenu à Paris le 3 Octobre 2007 à l’occasion du congrès commun du 18e Vidéo-Digest organisé par la SFED et du 17e séminaire de la SNFGE (3-5 Octobre 2007). Le but était d’inciter les internes DES à participer à cette réunion de FMC intensive et de les réunir pour aborder au cours d’un séminaire spécifique, les problèmes inhérents à leur formation, à leur installation éventuelle ou intégration dans une structure hospitalière, à leur avenir d’une manière générale. Mme Lafeuillaye, responsable de l’école doctorale de l’INSERM, a exposé les débouchés pour les internes en matière de recherche dans de nombreux postes d’accueil, d’une durée de deux ans dont la gestion est assez souple, et qui sont possibles grâce à des contrats INSERM même Volume 37 - N° 4 - 2007 s’il existe de nombreuses autres possibilités. Il est recommandé aux internes d’acquérir préalablement, si possible au cours du deuxième cycle, un master. Il est ensuite possible soit d’intégrer les carrières INSERM plein temps (chargé de recherche ou directeur de recherche) soit d’établir un travail collaboratif. A ensuite été présentée l’organisation de la formation en endoscopie, suivant les niveaux recherchés (Pr Marc Barthet), le niveau 1 correspondant au niveau requis pour les internes. D’autres formations plus spécialisées de niveau 2 comme l’endoscopie interventionnelle ou l’écho-endoscopie sont accessibles ensuite au travers de DIU ou de « workshop » organisés en France (environ 20/an). Le Pr Etienne Dorval a enfin rappelé les impératifs de l’évaluation des 578 Acta Endoscopica Numéro 38 – Novembre 2007 pratiques professionnelles qui se met en place progressivement au travers de structures fédératives. Cette EPP implique l’activité libérale comme l’activité hospitalière et nécessite un engagement de la profession afin de ne pas subir des contraintes non souhaitées. Cet intéressant séminaire s’est adressé malheureusement à une Lettre de la SFED assistance plutôt clairsemée, sans doute en raison des grèves actuelles concernant la liberté d’installation. Du travail reste à accomplir et « Vidéo-Digest » 2008 aura pour vocation de transcender tous les niveaux de formation en rassemblant les forces présentes et aussi futures de la profession. TRAITEMENT ENDOSCOPIQUE DE L’OBÉSITÉ Dr Christian BOUSTIÈRE, Dr Jean-Christophe LÉTARD Autre sujet d’actualité de « Vidéo-Digest » 2007 : l’Obésité. Un symposium commun a été organisé avec l’Association Française de Chirurgie sur un thème d’actualité dans lequel les modalités de prise en charge chirurgicale et gastroentérologique ont fait débat, à savoir les traitements de l’obésité morbide et la place des méthodes endoscopiques dans l’arsenal thérapeutique. L’obésité progresse chaque année dans le monde et touche aujourd’hui 300 millions d’adultes (OMS). Le traitement de l’obésité demande une prise en charge multidisciplinaire (nutritionniste, endocrinologue, psychiatre) et ce n’est qu’après les échecs de cette prise en charge que pourra être proposé un ballon intra-gastrique, traitement non chirurgical de l’obésité. En 2004, la HAS recommandait sa pose dans deux indications : – aux hyper-obèses (IMC > 45) pour les faire maigrir en vue de les préparer à une chirurgie complémentaire (anneau, gastroplastie, dérivation) en limitant les risques anesthésiques et opératoires ; – aux obèses morbides (IMC > 40 ou IMC > 35 avec une comorbidité comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète) comme alternative à la chirurgie. Le ballon est posé dans l’estomac par voie endoscopique. Une fois mis en place, il est rempli d’eau ou d’air (suivant les modèles) et peut se déplacer librement dans la cavité de l’estomac. Le ballon reste en place pendant 6 mois et le patient accompagne ce traitement d’un régime diététique. En diminuant la sensation de faim, le ballon aide le patient à modifier son mode alimentaire. Pendant toute la durée du traitement, le patient est suivi de manière hebdomadaire ou mensuelle. A l’issue des 6 mois, le ballon est dégonflé et retiré également par voie endoscopique. Les complications sont rares. La perte de poids, entre 10 et 20 kg de moyenne, est rapide et encourageante pour les patients, ce qui leur permet ultérieurement de se stabiliser plus simplement. La perte de poids est également corrélée à une amélioration de la qualité de vie dès 4 mois après la pose du ballon. Après la dépose du ballon, l’ensemble de ces éléments motive le patient à conserver les bonnes habitudes alimentaires qu’il a acquises pendant son traitement. Une étude menée sur 100 patients 12 mois après le retrait du ballon montre que dans 22 % des cas la pose du ballon a donné de très bons résultats ( % perte excès de poids > 50 %) et de bons résultats dans 34 % des cas (20 % < % perte excès de poids < 50 %). Après 2 ans de suivi, plus d’un tiers des patients conservent leur amaigrissement ce qui constitue de bons résultats dans le traitement de l’obésité. SYMPOSIUM GIVEN IMAGING Dr Marie-George LAPALUS La Capsule PillCam SB et MICI discutée à la recherche d’une récidive post-opératoire, en cas de colite inclassée ou pour évaluer la cicatrisation des lésions sous traitement médical. Le Dr Arnaud Bourreille a rappelé la performance de cette technique pour le diagnostic des MICI en cas d’iléo-coloscopie normale, par rapport au transit du grêle et au scanner abdominal [1,2]. Cependant, la séméiologie des images vues en capsule reste encore à définir de façon précise en terme de scores diagnostiques et pronostiques. Pour évaluer le risque d’incarcération de la capsule chez cette population de patients à risque de sténose intestinale (environ 5 % des cas), la clinique semble être le critère principal. Une capsule de calibrage (Patency AgileTM) peut être proposée avant l’examen. En dehors de son apport diagnostique, la réalisation d’une vidéo-capsule peut également être Volume 37 - N° 4 - 2007 La Capsule PillCam ESO et Nouveautés 2007 Le Dr Marie-George Lapalus a souligné le fait que les dernières études d’évaluation de la PillCam ESO pour le dépistage et la surveillance de l’œsophage de Barrett ont tenu compte à juste titre des données histologiques de la gastroscopie [3,4]. Les premières études coût/bénéfice dans cette indication sont en faveur de la gastroscopie [5,6]. Après les premières études pilotes [7,8] d’évaluation de la PillCam ESO dans la prise en charge des varices 579 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 38 – Novembre 2007 œsophagiennes, deux études multicentriques ont été menées (une étude internationale par De Franchis avec 288 patients [9] et une étude française sous l’égide de la SFED avec 120 patients). Les résultats préliminaires semblent encourageants. La concordance entre l’œso-gastroscopie et la capsule pour la décision d’un traitement préventif de l’hémorragie digestive est respectivement pour chaque étude de 93 % et 85 %. rapportés à l’occasion de la DDW 2007. La VPN pour la détection des polypes > 6mm était de 82 %. Sur le plan technique La Capsule PillCam CÔLON en 2007 La société Given Imaging a développé 2 nouvelles capsules : PillCam ESO-2 et PillCamSB-2. Elles possèdent des propriétés supplémentaires telles qu’un champ de vision élargi (158°), un éclairage avec contrôle automatique (ALD) et une meilleure définition d’images. Le Pr Gérard Gay a rappelé que la vidéo-capsule colique est une capsule modifiée (11 x 32 mm), à 2 têtes, prenant chacune 7 images par seconde. Son champ de vision est élargi et sa batterie prolongée (10 h). Elle est munie d’un système de mise en veille automatique pendant environ 2 h. Elle a été testée avec une préparation colique renforcée pour une meilleure visibilité de la muqueuse colique et un contrôle du transit de la capsule permettant d’obtenir un examen complet dans plus de 80 % des cas. Après les 2 premières études publiées en 2006 [10,11], les résultats intermédiaires (84 pts) de l’étude européenne ont été 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. Triester SL et al. Am J Gastroenterol 2006;101:954. Dionisio P et al. Gastroenterology 2007;132:A1448. Lin et al. Gastrointest. Endosc 2007 Apr ;65(4) :577-83. Sacher-Huvelin et al. ICCE et JFPD 2007. Gerson et al. Clin Gastroenterol Hepatol 2007 Mar;5(3):319-25. Rubenstein et al. Clin Gastroenterol Hepatol 2007 Mar;5(3):312-8. Lapalus et al. Endoscopy 2006;38(1):36-41. Eisen et al. Endoscopy 2006;38(1):31-35. De Franchis 2007, DDW, ICCE Madrid. Eliakim et al. Endoscopy 2006;38(10):963-70. Schoofs et al. Endoscopy 2006;38(10):971-77. SYMPOSIUM OLYMPUS Pr Christophe CELLIER Le symposium organisé par la société Olympus portait cette année sur l’exploration de l’intestin grêle. Mme Follet, associée à un ingénieur japonais, en charge de la recherche et du développement ont exposé les axes de développement concernant l’exploration endoscopique de l’intestin grêle. Les innovations de la vidéo-capsule Olympus seront bientôt disponibles et porteront sur un système dit du « négatoscope » qui permet d’afficher en un seul clic les images présentant des différences significatives. Il a pour but de raccourcir le temps de lecture et de pouvoir sélectionner les potentielles anomalies plus rapidement. La deuxième innovation porte sur la mise à disposition d’un nouveau type d’entéroscope à simple ballon. Cet entéroscope dispose d’un over-tube muni d’un ballon. Elle utilise la technique de la progression et du plissage de l’intestin grêle comme l’entéroscope à double ballon. La principale différence étant l’absence de ballonnet gonflable à l’extrémité distale de l’entéroscope où le béquillage forcé est utilisé pour accrocher la paroi du grêle lors du redressage de l’appareil. Cet appareil est muni des caractéristiques de l’endoscopes Olympus (haute définition et NBI). Son montage et sa mise en œuvre sont relativement simples. Le Pr Ponchon (CHU de Lyon) a rapporté son expérience personnelle portant sur une vingtaine de cas et les données de la littérature. Les résultats encore préliminaires montrent une efficacité diagnostique et thérapeutique à peu près équivalente à celle obtenue avec l’entéroscopie à double ballon. Actuellement, les séries et le recul sont cependant bien inférieurs aux séries dont on dispose avec l’entéroscopie à double ballon. SYMPOSIUM LIFE PARTNERS EUROPE Dr Bernard MARCHETTI Malgré une heure très matinale, plus de 60 personnes ont assisté à cette réunion consacrée à la désinfection des endoscopes par de l’eau électrolysée acide. L. Pineau directeur scientifique du Laboratoire Biotech-Germande a présenté le principe de l’électrolyse du Nacl dans l’eau qui permet d’obtenir un liquide désinfectant mélangé à de nombreux composés chimiques dont certains ne sont pas identifiés. A partir de ce principe la société japonaise CBC Kaigen à développé un automate de désinfection actuellement leader sur le marché Volume 37 - N° 4 - 2007 nippon. Cet automate dont l’efficacité a été évaluée, a été adapté au marché français afin de ne pas recycler le produit et répondre à nos exigences nationales. Ce point a été exposé par le Dr L. Mairot, pharmacien à la centrale d’achat de l’hospitalisation privée (CHAP). Il nous a également fait part de l’implantation de ce type de machine dans un centre d’endoscopie. Il est probable que de nouveaux développements de ce procédé innovant et peu coûteux à l’utilisation soient rapidement disponibles. 580 Acta Endoscopica Numéro 38 – Novembre 2007 Lettre de la SFED SYMPOSIUM FUJINON Dr Jean-Christophe LÉTARD Ce symposium qui a clôturé la journée du mercredi 3 octobre 2007 a été un bon moment d’imagerie endoscopique. Sous l’intitulé «La maîtrise de l’endoscopie du futur », le Pr Stanislas Chaussade a rappelé les modalités de fonctionnement du FICE et ses applica- tions en endoscopie. Par ailleurs, le Dr Jean-Marc Canard a fait part de son expérience d’un dissecteur à jet d’eau continu dans la réalisation de très larges dissections sous-muqueuses gastriques chez des porcs anesthésiés de façon originale en ventilation spontanée. L’« ÉCHO-CORNER » : un franc succès qui sera renouvelé Dr Pierre DALBIÈS Ce premier « écho-corner » s’inscrit dans une logique de formation médicale continue et il s’est tenu lors du dernier « VidéoDigest » du 3 au 5 octobre 2007 sous l’égide la SFED, du CREGG et de la SNFGE. Que leurs présidents respectifs en soient vivement remerciés. Le Dr Sylva Doumet a rappelé les critères échographiques du tube digestif normal et les participants au nombre de 40 ont pu durant cette première journée manipuler avec les experts sur 5 appareils haut de gamme mis à notre disposition par les sociétés Hitachi et Toshiba. Le lendemain, le vendredi matin, le Dr Jean-Charles Conan a fait une présentation de l’échographie dans la pathologie de la fosse iliaque gauche où il a pu donner son expérience de l’échographie endo-vaginale et rectale couplée à l’échographie trans-pariétale dans l’endométriose notamment. Le Dr Chantal Guez nous a aussi montré une abondante iconographie échographique du tube digestif et de la pathologie de la fosse iliaque droite. Puis, s’en est suivie une manipulation dirigée et commentée sur les mannequins présents sur les 5 ateliers. Le principe de cet « écho corner » a emporté la conviction des confrères participants et cette expérience sera donc pérennisée, en Régions et à Paris. Nos remerciements iront aux intervenants et participants ainsi qu’aux sociétés Hitachi et Toshiba qui ont mis à notre disposition des appareils haut de gamme. Le principe de cet espace « écho-corner » était de proposer aux Hépato-gastroentérologues une pratique de l’échographie abdominale et digestive associée à des mises au point sur l’échoanatomie et la séméiologie échographique, les modalités de pré-tests et post-tests ayant été respectées. Depuis de nombreuses années, nous sommes un certain nombre à défendre l’échographie abdominale et digestive qui est indispensable à l’exercice de notre spécialité. Pour cette première année, les experts étaient tous Hépato-gastroentérologues exerçant en secteur privé ou en public. Le jeudi, le Dr Paul Castellani a fait un exposé sur la segmentation et le Doppler hépatique puis une analyse de l’application de ces données dans la maladie cirrhotique. « A PROPOS DU DIRECT » Pr Thierry PONCHON Une mission importante de la SFED est la formation et cette formation doit nécessairement comporter un volet pratique. La SFED fait certes la promotion, via la commission recherche et développement, d’une recherche clinique en endoscopie digestive et via la commission recommandations, d’une formation théorique fondée sur les résultats de cette recherche clinique. Mais l’endoscopie digestive, comme la radiologie, la chirurgie,… ne peut pas s’apprendre que dans les livres et que dans la lecture des résultats des études contrôlées. Il faut apprendre à faire fonctionner non seulement son cerveau, mais ses mains, ses yeux : développer son agilité manuelle, améliorer ses performances de détection, pour finalement standardiser ses procédures… C’est ce double aspect, intellectuel et sensuel, qui fait la richesse de l’endoscopie digestive. Pour cette formation pratique, différentes options sont possibles et complémentaires : entraînement sur Volume 37 - N° 4 - 2007 simulateurs électroniques ou biologiques (modèles animaux), séances commentées à partir de bandes vidéo, compagnonnage, petits workshops avec un nombre limité de participants dans la salle même d’endoscopie, et enfin retransmission vidéo de démonstrations en direct. Toutes ces options, sauf la dernière, sont acceptées de façon unanime. La retransmission vidéo de démonstrations en direct est régulièrement décriée pour des raisons recevables : les opérateurs ne sont pas dans leurs conditions habituelles de travail physiques et mentales ; les gestes peuvent être dictés par la retransmission, etc …Il n’empêche que cette mode de formation est appréciée, comme en témoigne le nombre élevé de participants à « Vidéo-Digest » et aux grands cours internationaux. Par rapport aux bandes vidéo enregistrées, « Vidéo-Digest » a l’avantage de montrer la situation en vrai : discussion au cas par cas, problèmes, échecs… Par rapport au 581 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 38 – Novembre 2007 compagnonnage et aux petits workshops, « Vidéo-Digest » a l’intérêt de la concentration : économie de moyens du fait du très grand nombre de personnes formées en même temps ; mise à disposition de toute la gamme d’endoscopes et de matériel de dernière génération ; mise à disposition d’un panel d’experts et non pas d’un seul. Il faudrait un nombre considérable de « workshop » pour obtenir autant de moyens matériels et humains. Le problème est d’arriver malgré les conditions du direct, à faire passer des messages didactiques en accord avec les recommandations. Pour cela, la SFED a mise en place une procédure stricte, inspirée de recommandations européennes. Les point-clés sont une sélection à l’avance des cas en accord avec les recommandations et une revue très précise la journée précédent le direct de chacun de ces cas avec les opérateurs : 1- pour vérifier l’indication, même si en cas de discussion, c’est le médecin en charge du patient qui décide ; 2- pour préparer le matériel de l’intervention et les conditions de réalisation; 3- pour que le patient soit informé du geste prévu et rencontre l’opérateur. L’intervention du lendemain est en quelque sorte encadrée pour le respect de l’éthique et des opérateurs. Moyennement quoi, la salle n’a droit qu’à une discussion limitée : la caricature à éviter est de faire voter la salle sur la procédure à réaliser. « A propos du direct » a été donc mis en place pour que la salle puisse s’exprimer le lendemain sur ce qu’elle a vu, que les indications et que les gestes eux-mêmes soient revus à la lumière des recommandations. Pour le direct, presque tout est maîtrisable : les indications ; le matériel ; la préparation des patients. Il n’est évidemment pas question de faire de même pour les opérateurs, qui sont par définition des experts et disposent d’une liberté de manœuvre. Mais ils sont forcément sur la sellette : Il ne leur ai pas demandé de réussir (par exemple une CPRE) et de faire des exploits mais de montrer comment ils font habituellement et comment se placer pour faire au mieux : obligation de moyens ; mais pas de résultat (un échec ou une complication sont aussi sources d’enseignement). Il leur est également demandé de s’expliquer. Enfin, ils doivent utiliser le matériel dont ils ont la maîtrise, même au détriment de la présentation d’une nouveauté. Ce qui compte : la sécurité du patient ; le confort de l’opérateur et le respect des recommandations. LA COLOSCOPIE EST LE SEUL EXAMEN QUI DIMINUE L’INCIDENCE ET LA MORTALITÉ DU CANCER COLORECTAL Dr Jean-Christophe LÉTARD Extrait 23 MARS 2006 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Accord de bon usage des soins relatif à la surveillance des patients après exérèse d’un ou de plusieurs polypes colorectaux NOR : SANU0621055X Préambule La coloscopie totale est considérée comme l’exploration recto-colique de référence permettant de visualiser la totalité du côlon et du rectum et de réaliser notamment l’exérèse et l’analyse des tumeurs observées. L’utilité de la coloscopie a été démontrée dans la diminution de l’incidence et de la mortalité par cancer colorectal du fait de sa sensibilité et de sa spécificité pour l’identification des polypes et de leur grade histologique. On estime qu’il est pratiqué en France un peu moins d’un million de coloscopies par an, dont le quart avec réalisation d’une polypectomie. Les techniques d’imagerie, telles que la coloscopie virtuelle, ne peuvent être considérées comme des techniques alternatives. En s’appuyant sur les recommandations de l’ANAES, cet accord vise à garantir la bonne utilisation des ressources matérielles et humaines en matière d’endoscopies digestives basses. Il contribue ainsi à la disponibilité de ces ressources pour la mise en œuvre du dépistage de masse prévu dans le plan cancer. Pour l’UNCAM : F. VAN ROEKEGHEM, Directeur général Volume 37 - N° 4 - 2007 582 Acta Endoscopica Numéro 38 – Novembre 2007 Lettre de la SFED ÉVALUATION VIDEO-DIGEST 2007 Profil participants VD 2007 • 1006 inscrits – H = 78,2 % – F = 21,8 % 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 MODE D EXERCICE % 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 61,1 22,3 16,5 47 20 Liberal < 40 ans 40 ˆ 55 ans CHU CHG MIXTE AUTRE QUALITE DE LA FORMATION 12% 14% 33% 31% Excellente Bonne Moyenne Insuffisante 55% SOUHAITS POUR 2008 • • • • 13% 40% Excellente Bonne Moyenne Insuffisante 54% CHOIX DES CAS DU DIRECT Volume 37 - N° 4 - 2007 3 > 55 ans ORGANISATION GENERALE 47% 19 10 Excellente Bonne Moyenne Insuffisante 583 Augmenter durée du LIVE Proposer des Vidéosessions Ateliers pratiques de formation Augmenter sessions théoriques 23% 28% 38% 11% Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 38 – Novembre 2007 Remise des bourses SFED-AstraZeneca le jeudi 4 octobre 2007 Les lauréats sont les suivants : Les lauréats sont les suivants : 1. Pr F. Prat Prévention de la sténose œsophagienne après dissection sous-muqueuse œsophagienne circonférentielle par voie endoscopique 13 000 € 2. Dr F. Fumex Chimiothérapie intra-tumorale guidées par écho-endoscopie dans le cancer avancé du pancréas : étude clinique pilote 3 000 € 3. Pr T. Ponchon Evaluation du dispositif esophix pour le traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique 9 000 € René Laugier, secrétaire général de la SFED, Christian Boustière, président de la SFED, Pascale Stelian, Responsable des relations extérieures département Gastroentérologie, Frédéric Prat, Fabien Fumex, Françoise Robin, Attachée de Recherche Clinique SFED représentant Thierry Ponchon. Volume 37 - N° 4 - 2007 584 Acta Endoscopica Numéro 38 – Novembre 2007 Lettre de la SFED DEMANDE D’ADMISSION NOM : __________________________________________________ PRÉNOM : ________________________________________ (en lettres capitales) Nationalité : ______________________________________________ Adresse Professionnelle : ______________________________________________________________________________________ Code postal : __________________________ Tél : Date de Naissance : ________________________________ Ville : ______________________________ Pays : __________________________ ________________________________ Fax : ______________________________ E-Mail : ________________________ PARRAINAGE Conformément aux statuts, chaque adhérent doit être présenté par deux parrains déjà membres de la SFED Premier Parrain : NOM : __________________________________________________ PRÉNOM : ________________________________________ Adresse : ____________________________________________________________________________________________________ Tél : ____________________________________________________ Fax : ______________________________________________ Signature : Deuxième Parrain : NOM : __________________________________________________ Adresse Professionnelle : PRÉNOM : ________________________________________ ______________________________________________________________________________________ Tél : ____________________________________________________ Fax : ______________________________________________ Signature : Votre dossier complet (curriculum vitae court, éventuels titres et travaux, lettre de motivation et demande d’admission) doit être adressé au : Professeur René LAUGIER Secrétaire Général SFED 50, boulevard de Port-Royal 75005 PARIS La cotisation de 170 euros vous permet : – De recevoir les revues Endoscopy et Acta Endoscopica (valeur d’abonnement seul 258 + 152 = 410 euros) – De bénéficier d’une remise de 100 euros à « Vidéo-Digest » – D’une inscription à taux réduit à l’ESGE pour 50 euros donnant l’accès à l’UEGW – En cours d’élaboration, services réservés sur le site sfed.org aux seuls membres régulièrement inscrits – En cours de négociation, inscription à l’ASGE à un tarif préférentif avec la revue Gastrointestinal Endoscopy comprise et l’accès à la DDW (tarif probable 215 $ = 180 €) RÉGLEMENT Votre adhésion ne pourra être effective qu’à réception de votre règlement par chèque bancaire ou postal à l’ordre de la SFED. Vous trouverez le coupon de règlement à remplir et à nous retourner sur l’appel de cotisation Volume 37 - N° 4 - 2007 585 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 38 – Novembre 2007 RÉUNIONS SOUS L’ÉGIDE DE LA SFED Informations : Secrétariat de la SNFGE Hôpital Robert Debré - 51092 Reims Cedex Tél. : +33 (0)3 26 35 94 31 Fax : +33 (0)3 26 35 95 91 e-mail : [email protected] 20e COURS INTENSIF EUROPÉEN EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE DE LA SMIER 14 et 15 Décembre 2007 Strasbourg (France), Hôtel Hilton Organisation scientifique : Professeur Gérard GAY / Docteur Michel DELVAUX Service de Médecine Interne J Hôpital de Brabois – Allée du Morvan 54511 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex Tél. : +33 (0)3 83 15 43 66 Fax : +33 (0)3 83 15 40 12 e-mail : [email protected] Web : [email protected] Inscriptions : BCA 38, rue Anatole France 92594 Levallois Perret Tél. : +33 (0)1 70 94 65 00 Fax : +33 (0)1 70 94 65 01 e-mail : [email protected] Web : www.b-c-a.fr Informations / Inscriptions : ALEOU / Meeting-pro 5, allée des Acacias 77100 Mareuil-les-Meaux Tél. : +33 (0)1 64 33 33 33 Fax : +33 (0)1 64 33 40 31 e-mail : [email protected] Web : www.meeting-pro.com INTERVENTIONAL GI ENDOSCOPY TECHNIQUES Strasbourg (France), IRCAD/EITS, mai 2008 Organisateur / Renseignements / Inscriptions : Docteur Dimitri COUMAROS IRCAD/EITS Hôpitaux Universitaires 1, place de l’Hôpital 67091 Strasbourg Cedex Tél. : +33 (0)3 88 11 90 00 Fax : +33 (0)3 88 11 90 99 e-mail : [email protected] Web : www.eits.fr 10e JOURNÉE DE RÉFLEXION SUR L’ENDOSCOPIE DIGESTIVE EN FRANCE Paris (France), Hôtel Hilton, 19 Janvier 2008 Organisation scientifique : Professeur René LAUGIER Hôpital de la Timone 242, rue Saint Pierre 13385 MARSEILLE Cédex 5 Tél. : +33 (0)4 91 38 60 23 Fax : +33 (0)4 91 38 48 73 e-mail : [email protected] Informations / Inscriptions : ALEOU / Meeting-pro 5, allée des Acacias 77100 Mareuil-les-Meaux Tél. : +33 (0)1 64 33 33 33 Fax : +33 (0)1 64 33 40 31 e-mail : [email protected] Web : www.meeting-pro.com 11e JOURNÉE D’ENDOSCOPIE DIGESTIVE DU LIMOUSIN : ETAT DE L’ART EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE Limoges (France), Hôtel de Région, juin 2008 Organisateur : Professeur Denis SAUTEREAU Hôpital Dupuytren - 2, avenue Martin Luther King 87042 Limoges Cedex Tél. : +33 (0)5 55 05 66 32 / +33 (0)5 55 05 66 20 Fax : +33 (0)5 55 05 66 30 e-mail : [email protected] JOURNÉES FRANCOPHONES DE PATHOLOGIE DIGESTIVE Renseignements / Inscriptions : Nathalie JEAN Laboratoires AstraZeneca GSM +33 (0)6 87 12 91 83 e-mail : [email protected] Paris (France) Palais des Congrès, 8-12 mars 2008 Organisation : SNFGE - ACHBT - CHDH - SFCD - SFED - SIAD - SNFCP FMC-HGE. Volume 37 - N° 4 - 2007 586 Acta Endoscopica Numéro 38 – Novembre 2007 Docteur François CESSOT Service d’Hépato-Gastro-Entérologie du CHU de Limoges GSM +33 (0)6 21 04 47 23 e-mail : [email protected] Docteur Franck DUMEIRAIN Webmaster de la SFED GSM +33 (0)6 81 45 97 64 e-mail : [email protected] Lettre de la SFED 5, allée des Acacias 77100 Mareuil-les-Meaux Tél. : +33 (0)1 64 33 33 33 Fax : +33 (0)1 64 33 40 31 e-mail : [email protected] Web : www.meeting-pro.com VIDÉO-DIGEST Paris (France), 6 et 7 novembre 2008 Secrétariat technique : Hélène FOURNIER 50, boulevard de Port-Royal 75005 Paris Tél. : +33 (0)1 42 79 06 35 Fax : +33 (0)1 42 79 90 51 e-mail [email protected] 23e JOURNÉE D’ACTUALITÉS DIGESTIVES DU TROCADÉRO 8e RÉUNION PARIS / ÎLE-DE-FRANCE : ÉTAT DE L’ART EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE Paris (France), septembre 2008 Organisateur : Docteur Jean-Marc CANARD 96, boulevard du Montparnasse 75014 Paris Tél. : +33 (0)1 43 21 51 31 Fax : +33 (0)1 40 47 69 81 e-mail : [email protected] Inscriptions : BCA 6, boulevard du Général Leclerc 92115 Clichy Cedex Tél. : +33 (0)1 41 06 67 70 Fax : +33 (0)1 41 06 67 79 e-mail : [email protected] Web : www.b-c-a.fr Informations / Inscriptions : ALEOU / Meeting-pro La Lettre de la SFED est éditée par la Société Française d’Endoscopie Digestive Directeur de la publication : Christian BOUSTIÈRE Rédacteur en Chef : Jean-Christophe LÉTARD Secrétariat de rédaction : Hélène FOURNIER 50, boulevard de Port-Royal 75005 Paris N° ISSN : 16235762 Document réalisé avec le soutien du laboratoire ASTRAZENECA Mise en page et impression : bialec, nancy (France) - Dépôt légal n° 67720 - octobre 2007 Volume 37 - N° 4 - 2007 587 Acta Endoscopica > Œsophagites érosives par reflux cicatrisé INEXIUM 40 mg, comprimé gastro-résistant. COMPOSITION : Esoméprazole 40,00 mg (sous forme d’ésoméprazole magnésium trihydraté). Excipients dont saccharose qsp 1 comprimé gastro-résistant. FORME PHARMACEUTIQUE : Comprimé gastro-résistant. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : • Reflux gastro-œsophagien : traitement de l’œsophagite érosive par reflux. • Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION*. Les comprimés doivent être avalés entiers avec une boisson. Ils ne doivent pas être mâchés ni croqués. Chez les patients ayant des difficultés pour avaler, les comprimés peuvent aussi être dispersés dans un demi-verre d’eau non gazeuse. Pour les patients ne pouvant pas avaler, les comprimés peuvent être dispersés dans de l’eau non gazeuse et administrés par sonde gastrique. Adultes et enfants à partir de 12 ans : Reflux gastro-œsophagien : traitement de l’œsophagite érosive par reflux : 40 mg une fois par jour pendant 4 à 8 semaines. CTJ pour 1 comprimé : 1,21 à 1,23 euro. Adultes : Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison : Dose initiale recommandée : 40 mg deux fois par jour, à ajuster individuellement. CTJ pour 2 comprimés : 2,41 à 2,47 euros. Enfants de moins de 12 ans : Inexium ne doit pas être utilisé chez l’enfant. Insuffisants rénaux, Insuffisants hépatiques, Sujets âgés* : Ne pas dépasser 20 mg/jour chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère. CONTRE-INDICATIONS : - Hypersensibilité connue à l’ésoméprazole, aux dérivés benzimidazolés ou à l’un des composants. - L’ésoméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons, ne doit pas être administré avec l’atazanavir. MISES EN GARDE SPECIALES ET PRECAUTIONS D’EMPLOI* : En présence de l’un des symptômes d’alarme suivants (tels que perte de poids involontaire significative, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) ou en cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, l’éventualité d’une lésion maligne doit être exclue car Inexium peut atténuer les symptômes et retarder le diagnostic. Les patients recevant un traitement d’entretien doivent être suivis régulièrement. Les patients ayant un traitement à la demande doivent être avertis de la nécessité de contacter leur médecin en cas de modification de leur symptomatologie. En cas de prescription d’un traitement d’ésoméprazole à la demande ou pour une éradication d’Helicobacter pylori, les interactions possibles avec d’autres médicaments doivent être prises en considération (voir rubrique Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions). En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase (maladies métaboliques rares). INTERACTIONS AVEC D’AUTRES MEDICAMENTS ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS* : Interaction contre-indiquée : atazanavir. Autres interactions : kétoconazole, itraconazole, diazépam, citalopram, imipramine, clomipramine, phénytoïne, cisapride, warfarine ou autres dérivés coumariniques et voriconazole. GROSSESSE ET ALLAITEMENT* : Inexium doit être prescrit avec précaution au cours de la grossesse et ne doit pas être utilisé au cours de l’allaitement. EFFETS SUR L’APTITUDE À CONDUIRE DES VÉHICULES ET À UTILISER DES MACHINES*. EFFETS INDÉSIRABLES* : Fréquents (> 1/100, < 1/10) : céphalées, douleurs abdominales, diarrhée, flatulence, nausées/vomissements, constipation. Peu fréquents (> 1/1 000, < 1/100) : dermatite, prurit, rash, urticaire, sécheresse buccale, vertiges, augmentation des enzymes hépatiques, œdème périphérique, insomnie, étourdissements, paresthésie, somnolence. Rares (> 1/10 000, < 1/1 000) : réactions d’hypersensibilité telles que fièvre, angio-œdème, réaction/ choc anaphylactique, vision trouble, leucopénie, thrombocytopénie, hyponatrémie, agitation, confusion, dépression, troubles du goût, bronchospasme, stomatite et candidose gastro-intestinale, hépatite avec ou sans ictère, alopécie, photosensibilisation, arthralgies, myalgies, malaise, augmentation de la sudation. Très rares < 1/10 000) : érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, agranulocytose, pancytopénie, agressivité, hallucinations, insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère préexistante, faiblesses musculaires, néphrite interstitielle, gynécomastie. SURDOSAGE* : En cas de surdosage le traitement sera symptomatique et visera à préserver les fonctions vitales. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES* : INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS. DONNEES PHARMACEUTIQUES* : Précautions particulières de conservation : A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à une température ne dépassant pas 30°C. NUMEROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : Liste II. A.M.M : 355 338-9 (sept 2000, rév. oct. 2006): boîte de 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium). Prix : 17,27 euros Remb.Séc.Soc. à 65 %. Collect. A.M.M : 355 339-5 (sept 2000, rév. oct. 2006): boîte de 28 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium). Prix : 33,76 euros Remb.Séc.Soc. à 65 %. Collect. A.M.M : 562 829-8 (sept 2000, rév. oct. 2006): boîte de 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium). Modèle hospitalier. Collect. Indication « Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison » non remboursable à la date du 20/09/07 (demande d’admission à l’étude). EXPLOITANT : ASTRAZENECA - 1, place Renault - 92844 Rueil-Malmaison CEDEX - Tél : 01.41.29.40.00. DATE D’APPROBATION/REVISION : Août 2007 [INEX 40/MLR/0807.1] * Pour une information complète, consulter le dictionnaire VIDAL. DINE 7156 - 2007/09 - Illustration : Pascal Durand. partager l’essentiel