Bilans et mesures - aup1perdu ( aup1perdu.nancy )

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Bilans et mesures - aup1perdu ( aup1perdu.nancy )
Bilans et mesures
Dossier kiné :
Permet d'établir des liens complémentaire ac l'équipe soignante
Etablir un bilan consiste à pratiquer un inventaire.
Pour mettre en balance un certain nombre d’éléments clinique afin de préciser le siège
et l’importance du handicap.
Double exigence :
1) constituer un recueil de donnés pour communiquer (qualitative et quantitative)
2) déterminer les objectifs et choisir les moyens thérapeutiques.
•
Distinction entre : Bilans analytiques et Bilans fonctionnels
B . A : permet d’étudier séparément les différentes structures organiques en faisant
référence à leur comportement à l’état normal et sans établir de relation entre elles.
B . F : font appel aux interrelations qui existent entre les différentes structures, ce qui
permet de replacer l’individu dans un contexte d’autonomie, de potentiel d’activité et
d’intégration socio-professionnelle.
•
Distinction entre : Bilan passif
Bilan actif
Bilan passif : réalisé en situation de relâchement musculaire, il étudie aussi bien les
structures non contractiles ( tendons, lig, capsules, peau ) que les structures
contractiles ( muscles )
Bilan actif : apprécie et explore les structures spécifiquement contractiles, mais ceci
restant partiellement dépendant des structures inertes.
•
Notion de bilan différentiel :
1) symptomatologie présente
2) csq à court et long terme
Ce qui impose la double exigence, bilan actuel et bilan prévisionnel.
Aspect curatif et préventif.
Le bilan prévisionel fait appel à 2 éléments distincts :
• évolution propre de l’individu
• connaissance de l’évolution de l’affection
•
Les différentes étapes du bilan :
• observation
• palpation
• quantification
Ne doivent pas être dirigées d’amblé vers les localisations pressenties.
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Yanou : peppito ergo sum
Cependant il faut procéder à une exploration systématique et logique des différentes
structures.
•
Modalités des bilans :
Un bilan doit être répété selon :
•
Age
•
Evolution de la patho, état aigu chronique
•
Selon le temps, la durée de la patho.
•
Bilan Initial : il doit être complet puis partiel, déduction des techniques
thérapeutiques.
Le kiné doit s’efforcer de trouver une interrelation entre les différents bilans.
•
Données initiales :
•
•
•
•
renseignements administratifs ( nom, prénom, adresse, etc… )
anamnèse ( histoire maladie )
interrogatoire :
1) d’orientation ( le patient raconte sa maladie )
2) précis et directif ( structuration progressive en fonction
des réponses )
conclusions
Interrogatoire : 1er : Le kiné va se faire une aprécitation subjective sur l'evolution du
patient et se forger une idée de la manière dont celui-ci ressentir son affections et ses
concéquences.
2ème : Le kiné developpe un interrogatoire plus incisif et plus
précis, le structurant progressivement au fur et à mesure des réponses fournies.
Conclusion : - L'interro ne doit pas comporter ni inquisition policière
ni echange standard de questions
réponses impersonnelles
- Le kiné tout en étant directif ne doit influencer la réponse du patient
- Le but est d'instaurer la confiance et apporté des détails par des
questions et des réponses
- Termes utilisés par le kiné
- Termes imagés par les patients traduisant un vécu
- Fin d'interro, le practicien doit pouvoir évaluer le degré de coopération
de la part du patient et évaluer les pbs auquels le sujet doit se heurter.
•
Bilan :
moyens :
•
•
•
visuels ( observation )
manuels ( palpation, mobilisation tissulaire )
instrumentaux ( mesures des grandeurs physiques et de leur variations
)
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Génère des données qualitatives et quantitatives.
Symptomes de la douleur
•
•
Bilan analytique et fonctionnel :
Bilan analytique étudie les différentes structures de l’appareil
locomoteur soit isolées ou regroupées en tenant compte de leurs interrelations au
sein d’une même unité fonctionnelle : tissu cutané et sous cutané, articulation, système
musculo – tendineux, os.
Difficulté d’attribuer à tel ou tel élément la responsabilité d’un
dysfonctionnement.
•
Bilan analytique du tissu cutané et sous–cutané.
1) Observation de la peau
a) condition d’observation :
• générales ( environnement )
• position du patient
• localisation
b) résultats observables
• pilosité
• couleur
• volume
• aspect de la peau
• sécrétion
• escarification, plaies et cicatrices
• formations diverses
2) Palpation et mobilisation de la peau
a) propriétés mécaniques
extensibilité, élasticité, épaisseur, consistance, mobilité / tissu sousjacents
b) trophicité et circulation
c ) sensibilité cutanée
d ) cicatrices
e ) douleurs
Propriétés mécaniques
Extensibilité : Manœuvre exécutés par une prise pulpo- pulmonaire de la peau, bi, tri,
ou pluri digitale, uni ou
bi- manuelle.
Elasticité : Manœuvre qui s’apparente à un pincement maintenu qui applique les forces
profondes du derme l’1 contre l’autre.
Rque : en regard du rachis lombaire le pli cutané est + important que sur le dos de la
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main.
Epaisseur :L’importance de l’effort exercé pour former le pli cutané permet d’apprécier
l’extensibilité de la peau.
Consistance : Le pli doit être déplacé sans le relâcher.
Mobilité du tissus sous cutané : Souplesse différenciée selon l’orientation du pli cutané.
Trophicité et circulation
Température :Appréciation de la T° cutanée avec la face dorsale de la main.
Comparatif : différence selon la localisation
Hyperthermie localisée … inflammations
Hyperthermie généralisée … fièvre
Hypothermie … insuffisance circulatoire.
Pouls :Artère radiale, tibiale post, pédieuse…
Œdème :Lymphatique ou veineux = infiltration liquidienne des différents tissus et en
particulier du tissu sous cutané, qui se traduit par un gonflement diffus des parties
molles.
La palpation permet d’apprécier les caractéristiques générales de l’œdème ( le signe du
godet = creux =oedem lymphatique)
Sécrétions sudorales et sébacées
Cicatrisation : peau desséchée, desquamée
Phanères au bout des doigts, indicationde pathos : Micoses ou cardio respiratoire.
S3 ) Principaux types de préhension :
Sensibilité cutanée
Sensibilité extéroceptive
• épicritique
• protopathique ?
• thermique
Sensibilité nociceptive
• Algique
Cela permet le recueil d’information pour focaliser l’examen suivant.
Un tel test se fait toujours sans contrôle de la vue du patient.
Cicatrices
Elles sont le reflet d’une atteinte de l’intégrité de la peau.
Toujours à analyser selon :
• La localisation
• La profondeur
• L’étendue
• L’aspect
La cicatrice chéloïde :
C’est une cicatrice gênante et inesthétique (insensible).
A la palpation, il est impossible de mobiliser la peau, on ne peut pas y faire de pli.
Souvent, la chirurgie aggrave la cicatrice chéloïde.
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Escarres
Ce sont souvent la porte d’entrée de germes qui peuvent provoquer une
septicémie.
Principe :Une escarre naît d’une Pression exercée sur la peau, le muscle, l’os. il se
forme alors un cône d’ischémie à l’endroit d’une telle pression.
1er stade :
Plaque érythémateuse qui correspond à la surface de pression.
En périphérie on a une zone oedémateuse.
Au début, pas trop étendu.
2ème étape :
Plaque de désépidermisation
Il y a une phlyctène centrale sur la zone qui correspond au point de pression.
On peut encore facilement soigner l’escarre à ce stade.
ème
étape :
3
Nécrose
Il y a rupture de la phlyctène. Au centre se développe une nécrose au sein de
laquelle se forment des sillons purulents.
Il n’y a pas de cicatrisation tant que l’on n’a pas retiré la zone nécrosée.
ème
4
étape
Escarre ulcérée
Il y a ulcération dès fois jusqu’à l’os. ceci est une porte d’entrée aux germes et
cela peut provoquer une septicémie.
Le + souvent, l’escarre y a gagné en surface.
C’est à traiter impérativement.
3) Qualification et quantification instrumentale de la peau
a) PROPRIETES MECANIQUES
b)
Analysées avec divers instruments :
• Le compas d’épaisseur :
Pour la mesure de la taille des plis cutanés.
Fait de 2 branches qui pincent et mesurent directement le pli.
Une lecture directe donne en mm l’épaisseur du pli.
D’autres appareils dérivés peuvent mesurer la pression exercée.
Le pli cutané dépend de la masse adipeuse : + le sujet est gros (Burlet !) et + le
pli sera épais.
•
Le podoscope :
Mesure la répartition des pressions exercées sur la voûte plantaire.
Par un jeu de miroirs, il donne une image des pressions.
L’examen est réalisé en charge cad le sujet debout (assis au pire) et les 2 pieds
en simultané.
Il donne les contraintes exercées sur la plante des pieds.
Ancien modèle : pas de mémorisation de l’image.
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Maintenant : podoscopes électroniques permettent une mémorisation de l’image.
de +, ces appareils électroniques peuvent calculer les pressions et donner les différents
points d’appui. ils peuvent aussi calculer le point de projection du centre de gravité.
Ceci est très utile pour la confection de semelles orthopédiques.
b) TROPHICITE ET CIRCULATION
•
le test de MOBERG (test à la nihydrine) :
on place la main sur une feuille imbibée de produits spécifiques.
On place la feuille dans la nihydrine.
Si le sujet transpire beaucoup, la feuille sera pourpre..
C’est un test qui montre l’intensité des sécrétions des glandes sudoripares.
Il permet de voir la répartition des sécrétions et peut même montrer une paralysie
de nerf qui aurait un rôle trophique important.
methode indirecte, decrite par MOBERG (1958) basé sur le trajet parallele des voies
sensitives et du systeme sympathiq au nv periph.
Qd 1 nerf est sectionné, les glandes sudorale perdent leur innervation.ainsi les troubles
sympathiq s''accompagnent d'une perte de secretion de la sueur. Celle ci est mise en
evidence par une methode colorimetriq.
en effet, la ninhydrine colore certain element de la sueur
son interet est indiscutable qd la cooperation du patient est difficile a obtenir.
RESULTAT:
0= abs de sueur
1=sueur tres reduite
2=sueur peu reduite
3=sueur normal
•
sonde thermique (Vidéocapillaroscopie) :
C’est un thermomètre qui donne la température cutanée et montre si elle est
bonne au mauvaise (en positif ou en négatif).
C’est utile en cas de pathologie vasculaire (+ froid si non vascularisé)
Vidéocapillaroscopie :
Mesure le débit capillaire au niveau tégumentaire.
•
Périmètre d’un segment de membre
Ne sert pas que à voir l’état du tissu cutané.
Permet de voir s’il y a rétention d’eau dans le membre.
Il faut toujours comparer les 2 membres.
La mesure se fait toujours à des endroits précis. Il faut des repères osseux pour
cela. (mettre une marque à partir d’un repère).
Ex : dans le Membre Inférieur : on mesure à 4cm du bord supérieur de la patella. On
peut le faire à 10cm mais il faut le signaler.
•
oedémomètre :
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Cet appareil repose sur le principe d’Archimède.
On mesure le volume d’eau déplacé par le volume du membre immergé (ne
marche que pour des extrémités et pas pour le tronc).
Il faut comme toujours avoir des repères bien précis pour les mesures (ex : le
ème
2
pli cutané de la main pour l’immersion d’une main)
On recueille le volume déplacé et on a le volume du membre.
c) SENSIBILITE CUTANEE
Tests toujours réalisés sans contrôle de la vue du patient.
Test préalable : perception et localisation à 2cm près avec un objet non
contondant (pas de pointe)
•
Signe de Tinel:
principe= surveillance de la reponse nerveuse dès le 2e mois post traumatique ou post
opératoire (suture nerveuse)
le signe de tinel se recherche a l'aide d'un marteau de tinel (ou avec une gomme fixé a
l'extr d'un crayon)
•
Test du pic-touche
renseigne sur la sensibilité de protection
la sensibilité de protection est def comme l'habilité a distinguer d'une stimulation
douloureuse pour la peau
ce test peut etre effectué avec un crayon taillé, le coté mine correspond au "piqué",
l'autre extremité émoussé correspond au "touché"
•
Test du chaud-froid
ce test nous renseigne sur la sensibilité de protection
les sensation de chaud et de froid sont perçu par des stimulation comprise entre 1O et
45°
en dehors de ces limites, la sensation devien douloureuse ou inersée
3 plages de temperature sont definie
-froids= de 1O a 30°C
-neutralité thermique= de 30 a 35°C
-chaud= de 35 a45°C
methode: l'exploration est faite a l'aide de 2 tubes a essai:
-un d'eau chaude (40a 45°C)
-un d'eau froide (10°C)
le stimulus est appliqué une seconde par zone
les stimulation sont appliqué au hasard
resultat: la discrimination thermiq est de 1 a 5°C normalement au stade de recupération
le froid est perçu bcp plus intensément.
SENSIBILITE VIBRATOIRE:
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•
Test de Semmes et Weinstein
def : methode instrumental quantitativ de la sensation tactil de pression (contact
cutanée a pression constante) utilisant des monofilament
methode simple, standardisée, quantitativ.
principe; il existe 20 monofilament classé de 1,65 a 6,65 selon la force requise pour plier
le monofilament:
1,65: pression cutanée de 0,0045 mg
6,65: pression cutanée de 447mg
il existe 1 kit de 5 filament qui correspondent chacun a 1 nv fonctionel different.
mode d'emploi:
-familliarisé le patient avec le test, yeux ouvert, sur une zone normal du coté sain.
-determiné le nv de perception du coté sain yeux fermé
-commencez le test par le filament le plus fin, si la reponse est mauvaise, passer au
filament suivant.
-les touches sont faites de façon aléatoire dans les zones de Wynn Parry, 3 fois par
zone les filament vert et bleu puis une fois par zone pour les autres.
ECHELLE COLORIMETRIQ:
vert: 2,83 sensation tactil normal
equivaut a 1 test de Weber inf a 3mm
bleu: 3,61 diminution de la sensation tactil
assez bonne utilisation de la main, proche de la normal
-le monofilament doit etre appliqué en 1,5 sec tenu 1,5 sec et retiré en 1,5 sec.
-le patient doit donner une rep verbale "OUI" qd il perçoit le contact et le delai de rep doit
etre inf a 3 sec.
SENSIBILITE CUTANEE
•
compas de WEBER :
Il mesure la capacité discriminative de deux point immobiles
+ la distance est courte et + c’est sensible.
• principe: il est recherché avec un Esthesiometre ou un discriminator:
Esthésiomètre :
Appareil avec un fil de crin pour la mesure de la perception cutanée.
En fonction de la longueur du fil, il faut exercer une pression différente (+ forte si
le fil est long).
De plus, il existe différent types de crins. reglette avec une pointe fixe et la
deuxieme pointe coulissante pour avoir une logueur discriminativ donnée.
Discriminator: en forme d'etoile avec des double pointe de distance differente
Ces 2 appareils ci-dessus servent pour les tests statiques, au niveau de la pulpe
des doigts et la pression s'arrete au blanchissement de la peau. le patient doit precisé
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Yanou : peppito ergo sum
UNE ou DEUX pointe. On demarre le test avec un ecartement de 5mm. Mais des
patients ont une sensibilité statique bonne et une sensibilité dynamique mauvaise.
C’est pourquoi il faut toujours faire les 2 types de tests.
•
Test de Dellon:
def: evalue la discrimination de 2 points Mobiles
-renseigne sur les 1er signes d'une sensibilité discriminativ, il est recherché avec les
meme outils que le test precedent.
principe: les 2 pointe sont deplacé lentement perpendiculaire a l'axe du doigt du
proximal vers le distal
-la pression utilisé est la pression juste neccessaire pour que le patient la ressente
on demarre le test avec un ecart de 8mm (7 essai sur 10 sont necessaire pour passer a
un ecartement inf)
•
Test de localisation de Wynn Parry
26 zones face palmaire et 26 zone face dorsale
•
Clavier sensitif :
Test dynamique fait de brosses ayant des textures différentes.
Le sujet doit reconnaître les textures.
Il faut un peu d’apprentissage avant.
d) LES CICATRICES
Mesurées par :
• un mètre : pour voir l’étendue
• un esthésiomètre : pour voir la sensibilité
• un compas de Weber : pour voir la faculté sensitive
• une photo : c’est le meilleur aperçu que l’on puisse avoir pour une cicatrice.
e) DOULEURS
Indispensable à prendre en compte.
Il est préférable de ne pas déclencher de douleur.
Pb : c’est très objectif, individuel.
Autoévaluation de la douleur :
Fait sur une échelle de 1 à 10 donnée au patient.
C’est trop subjectif.
Par expérience, on peut parfois juger de la douleur du patient.
QUESTION posé quelques soit le type de lesion, on va det si ce sont des paresthesie
ou des diesthesie.
=image subjectiv de ce que resent le patient: Echelle Visuelle Analogique EVA
(+,++,+++)
en cas hyperesthesie es rep au stimuli des test sont exarcerbés;il convient donc
d'arreter le test et de le desensibilisé.
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EVALUATION ARTICULAIRE :
Distinction des types d’articulations :
• diarthrose :
Os + cartilage hyalin, ménisque.
Capsule articulaire avec synoviale et liquide synovial.
Ligaments, tendons musculaires.
Mécanorécepteurs : il y en a différents types et en nombre différent. Ils donnent
des info sur les contraintes exercées sur l’articulation, l’état de l’articulation et des
éléments nocicepteurs pour l’articulation.
Ils sont toujours en relation avec le nerf du muscle antagoniste.
•
Syssarcoses :
= plan de glissement
Muscles
Bourses séreuses (si inflammation, expression clinique spécifique, différente de
l’inflammation musculaire ou tendineuse)
Aponévroses
Réalisation de l’examen :
Installation confortable (définie précédemment)
Patient relâché au plan de l’activité motrice, volontaire, ou automatique, ou
réflexe.
Explication claire du praticien.
Règle de la « non douleur »
I)
A)
B)
•
•
•
•
C)
•
•
•
OBSERVATION ARTICULAIRE
Conditions
La position articulaire révèle
une malformation ou une csq de pathologie
un choix du patient
une simple habitude
une influence d’un articulation adjacente
Conséquences
Observation généralisée
Volume articulaire (œdème, hydarthrose = trop de synovie dans l’articulation)
Amyotrophie
II)
PALPATION ET MOBILISATION DES ARTICULATIONS
Toujours suivre la règle de non douleur
1) Palpation
Chercher l’interligne articulaire
Le type d’articulation
Faire de petits mouvements
Mettre en traction
Palpation et mobilisation articulaire
Règle de la non douleur
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Yanou : peppito ergo sum
Palpation :Interligne articulaire :
• type d’articulation
•
petits mvts
•
traction
Capsule ( au dessus de l’interligne articulaire ) mais donne moins de
renseignements que lig ou interligne.
Ex : palpation de la capsule articulaire face postérieure du genou, super difficile à cause
des tendons.
Formation ligamentaire : signe de pathologie spé. ( « Siriak » étudie la
friction perpendiculaire aux fibres longitudinales
positionner l’articulation
dans une position déterminée, pour augmenter la chance de palpation. )
Ex : ligament latéral du genou : sujet en décubitus, flexion du genou à 90° , rotation
latérale et abduction de hanche ( talon – jambe sur le genou de l’autre jambe )
palpation perpendiculaire à la direction des fibres
( ressauts proéminence )
un ligament n’est jamais mobilisable en tant que tel ( alors qu’un tendon oui )
Il y a modification de la structure, de la consistance en fonction de l’activité du muscle.
Ex : face post du coude, épitrochlée et condyls alignés en extension ( ou position
anatomique )
Mais en flexion du coude, on a un triangle a base supérieur entre ces 3 reliefs.
Idem quand on pose les mains sur les crêtes iliaques ( elles doivent être alignées sur L4
L5 )
Mobilité articulaire
C’est la capacité des pièces osseuses à se mouvoir les 1 par rapport aux autres.
L’étude est très souvent précédée d’un examen cutané ( il influence la recherche de la
mobilité articulaire )
Cette étude doit s’effectuer en « passif », toujours !
Si on a une mobilité active, la composante modifie le résultat articulaire, l’amplitude
articulaire passive étant toujours + importante que l’amplitude articulaire active.
On recherche 2 types de mvts :
1 ) glissement – bâillement – rotation axiale- décompression- décoaptation ( corr.
au degré passif de mobilité articulaire )
Ils ne peuvent en aucun cas être produit par l’activité musculaire active ou réflexe
( il faut détendre mécaniquement les pièces articulaires )
ex : ligaments médiaux ou latéraux du coude ( pas quand le coude est en extension ou
en flexion donc 15° de flexion de coude pour cherch er les mvts de latéralité )
examen : il faut mettre l’articulation dans une position qui évite un verrouillage passif par
mise en tension des structures capsulo- ligamentaires , musculaires et / ou osseuses
2 ) regroupent les mvts correspondant au degré actif ( mvts de grande amplitude
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Yanou : peppito ergo sum
)
flexion / extension dans le plan sagittal
Abd / add dans le plan frontal
Rot méd / rot lat dans le plan horiz (transv )
Il faut isoler si possible les causes de l’anomalie articulaire.
Conditions nécessaires pour rechercher ces mvts de grandes amplitudes
Position raccourcit des muscles poly articulaires
( les jumeaux intégrés dans le triceps sural doivent être détendus pour l’examen des
membres < )
Si le sujet est assis, contraction des ischios > : insuffisance musculaire fonctionnelle
passif
( dans une certaine longueur, ils gènent le déroulement articulaire qui passe par ces
muscles )
Il faut une contre prise efficace, stable et ferme :
D’où connaissance du type articulaire ( type de mvts spé )
Résultats de l’exam de la mobilité
Absence de mvts = souvent mais pas toujours une arthrodèse ( due au chirurgien ou à
une anomalie osseuse )
Sinon , il faut rechercher les causes en passif
Limitation d’amplitudes ?
Mvt anormaux : axes différents, amplitudes différentes
Il faut chercher si c’est momentané : articulation raide
L’absence de mobilité place l’articulation dans une position :
Position de fonction : celle qui est choisit pour réaliser une
immobilisation thérapeutique ou une arthrodèse.
Position de repos : place l’articulation dans une situation de moindre
contrainte pour les éléments capsulo- ligamentaires et musculo- tendineux agonistes et
antagonistes
La limitation partielle de mobilité est caractérisée par l’importance et la direction de la
limitation ainsi que par la nature du contact limitant
2 types de limitation :
- Symétrique : secteur angulaire moyen libre au delà duquel la mobilité est limité
tant dans un sens que dans l’autre.
Les causes les + fréquentes : Hydarthrose, hémarthrose ( urgence chirurgicale ), rupture
des ménisques ( coincent l’articulation ) ; bursites (inflammation des bourses) ,
remaniements osseux des épiphyses
- Asymétrique : + fréquente, c’est 1 perte d’amplitude touchant une seule
extrémité de l’arc angulaire normalement existant
Les causes les + fréquentes : lésions capsulaires, et / ou ligamentaire, origine cutanée,
musculo - tendineuse.
La nature du contact limitant et ses propriétés permettent de définir les causes limitantes
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Yanou : peppito ergo sum
de la mobilité articulaire.
Contact « dur » : Arrêt brutal, sec ne pouvant pas être dépassé
• normal ( ex du coude )
• pathologique ( para-ostéo-arthropathies neurogènes ostéophytes
ou contact osseux après fracture articulaire)
Contact ferme et élastique : permet d’augmenter encore un peu la mobilité lorsqu’on
exerce un effort mobilisateur légèrement + appuyé
• normal (tension capsulo- ligamentaire)
• pathologique ( capsule rétractile ), altération des plans de
glissement, rétraction musculo-tendineuse
Contact mou : du à la rencontre et à l’écrasement entre elles des masses musculaires
• normal (coude, genou)
•
pathologique : contact mou accompagné de douleurs vives
( hydrarthroses, bursites, contraction musculaires protectrices )
Ces articulations limités en amplitude sont souvent qualifiées par les patients de «
percluses » et / ou
« ankylosée » . Ces termes traduisent la difficulté à se mouvoir.
Le caractère temporaire chez les patients rhumatisants est traduit par le terme
« dérouiller une articulation » ce qui signifie que sa mobilité augmente après une
période d’exos
Les bruits d’articulations concomitant de la mobilité ne sont pas un signe
inéluctable de souffrance articulaire
Par contre certains crissements, frottements cartilagineux ( signe du rabot ) lorsqu’ils
sont associés à des lésions reconnues doivent inciter à l’économie articulaire.
Mouvements anormaux
Effectués activement par le patient ou recherché par le thérapeute et ne respectant pas
les axes, les plans et les amplitudes articulaires.
Ces mvts anormaux sont souvent dus à des modifications , des altérations progressives
ou non des structures osseuses, capsulo- ligamentaire et / ou musculo – tendineuses.
Ces mvts doivent être recherchés sur le sujet relâché, décontracté, puis en situation de
contraction afin de vérifier si celle-ci est capable de diminuer ou d’éviter la mobilité
anormale
Evaluation qualitative
Amplitude normale = 3
Limitation d’amplitude = 2
Ankylose = 1
( chirurgicalement c’est une arthrodèse )
1 rotation du genou
assis pied au sol en flexion de cheville
Rot Lat\RM : 3\0\3 amplitude de rotation normale
: 2\0\3
limitée en rotation ext et normale en rotation interne.
RL\RM : 0\0\0 ankylose en position de référence.
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Yanou : peppito ergo sum
2 articulation talo-calcanéene : pos R en décubitus dorsal genou fléchi :
ex : ABD\ADD 1\1\0 ankylose en abduction
ABD\ADD 0\1\1 ankylose en Add
ABD\ADD 2\0\2 limitation d’amplitude en abd add
ABD\ADD 3\0\2 abd normale et limitation d’amplitude en add.
2 ar° de chopart ( talo-naviculaire et calcanéo cub oidienne )
ex : Suppi\ Pro 2\0\2
limitation d’amplitude en supi\pronation
mesure d’angles définies par des repères osseux.
Sans référence au zéro.
1 epaule ar° spino-antibrachial RL= α.
spino-brachial ABD =α..
2 – hanche : ar° spino-trochantéro-fémoral
F\E
α\β.
Mesures centromériques
1 mesure dans le plan sagittal
• mesure de la distance doigt-sol
• test d’Elsenhon : distance horizontale entre le manubrium sternal et le plan de
référence ( sujet, face à un plan dur, épine iliaque antéro-sup droite)
attention aux valeurs de réserve.
• rachimétrie de Badelon : assistée par ordi basée sur la distance doigt-sol ( exclue la
mobilité lombaire )
• Schober : souplesse rachis-lombaire : tracer la ligne entre EIAS : on prend 10cm
mesuré sur un sujet debout droit.
Ce sujet se penche au max et on mesure.
-Schober-Lasserre
la meme avec 15cm ( couvre l’ensemble du rachis lombaire )
• test de Troisier : mesure la mobilité thoracique
( entre T1 et T12 )
on prend repère osseux T1 et T12.
ces mesures au niveau du rachis cervical se font avec une distance entre le rachis et
menton ( mais incomplet )
2 mesure dans le plan frontal et sagittal
rachis thoraco-lombaire
• distance doigt sol : sujet debout, mbre inf avec écart standard entre les pieds
• distance acromion-EIPS : lors des rotations ( distance rebord postérieur de
l’acromion homolatéral à la rotation et EIPS controlat.
Rachis cervical :
• distance acromio-menton ( rotation tete )
•
tragus de l’oreille ( inclinaison )
mesure talon-fesse : bord post calca à ischion
pour scholiose : T3 à T7 scap \ à l’autre côté donne une idée de la suite.
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Yanou : peppito ergo sum
Mesure de la longueur des membres inférieurs.
BILAN ACTIF ANALYTIQUE
Contraction musculaire :
• situation des chainons corporel : lors de l’activité humaine ces chainons permettent
le mouvement.
• Nature de la contraction : statique, dynamique, concentrique (les tendons se
rapprochent) et/ou excentrique (les tendons s’éloignent)
• Vitesse d’exécution motrice : selon le type de fibres musculaires, l’activité est
dépendante de la vitesse.
• Amplitude du mouvement réalisé.
• Force contractile
Quantification de la force : comparative, en situation identique et reproductible il faut
bien codifier la situation.
La force musculaire est l’expression de la tensoin musculaire développée et transmise
au segment osseux par le biais du tendon qui engendre le mouvement articulaire.
(importance de l’angle du tendon)
L’évaluation de la force musculaire utilise la quantification de l’effort résistant maximal
opposable à la contraction musculaire étudiée.
• valeur nominale de la force muculaire
• point d’application
ces valeurs définissent le moment Résistant = produit de force exercée par le bras de
levier relatif à l’articulation mobilisée.
Direction de l’opposition Résistance Maximale (RM)
LA RM STATIQUE :
• condition d’utilisation : la RM statique n’est recherchée qu’une seule fois sinon fatigue.
• Recherche manuelle : dépend de l’opérateur limites.
• Recherche instrumentale : charges directes, systèmes poids-poulies, dynamomètre,
extensomètre.
Moment Résistant = produit de force exercée par le bras de levier relatif à l’articulation
mobilisée.
L’évaluation de la force musculaire utilise la quantification de l’effort Résistant maximal
opposable à la contraction musculaire étudiée.
Poids du MI = 11Kg
AG = 30cm
Moment resistant = P X AG = 330Kg/cm
Elévation du MI de 45° :
Mt = P AH
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Yanou : peppito ergo sum
Mt = P X AG X Cos45°
Mt = 11 X 30 Cos45° = 233,31Kg/cm
Le Mt diminue au cours de l’effort. Le travail de contraction est décroissant et est + fort
au début du mouvement qu’à la fin.
LA RM DYNAMIQUE :
• vitesse d’exécution
• rythme de contraction musculaire
• amplitude de mouvement
elle est recherchée en mode concentrique
Travaux de Delorme et Watkinson : la 10 RM = recherche de la RM en 10
contractions
Travaux de Dotte : la 1 RM = recherche de la RM en 1 contraction
En conditions similaires la 1 RM est légèrement supérieure à la 10 RM
Ceci donne une notion de puissance.
Il est indispensable de contrôler à la fois :
• la vitesse d’exécution motrice
• l’amplitude du mouvement.
Lien force-vitesse :
Quand la force augmente, la vitesse diminue et vice versa.
Vitesse de contraction
↑
Force musculaire disponible
↓
↓
↑
L’amplitude des mouvements est liée au temps de travail.
Il faut utiliser des bornes précises contrôle par des témoins d’amplitude.
L’insuffisance fonctionnelle passive des antagonistes peut être un facteur limitant du
mouvement.
Insuffisance fonctionnelle active : lorsque le mouvement passif sans mise en tension
des antagonistes est + ample.
Il faut voir si c’est un problème du corps musculaire ou du tendon.
L’amplitude active musculaire correspond à la différence de longueur entre la situation
d’insuffisance active et la situation d’insuffisance passive.
Un muscle en situation de raccourcissement ou d’allongement maximal ne développe
qu’une force faible. En revanche, en amplitude active moyenne, ce qui correspond le +
souvent à la position articulaire moyenne, le mouvement développé est maximal.
Contraction maximale excentrique
Supérieure à
Contraction maximale statique
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Yanou : peppito ergo sum
Supérieure à
Contraction maximale concentrique
Evaluation instrumentale :
Charges directes : chaussures lestées
Charges indirectes
Appareils isocinétiques : asservissent la vitesse à la force de contraction
Evaluation manuelle de la fonction musculaire :
Très importante.
* Hist :
• Lovett en 1912
• Kendall en 1936
• Daniels et Worthingam en 1946
Lovett utilise dans ses tests la gravité, 1ère publication faite par Wright qui cite l’emploi
d’une force externe.
En 1915 : Marton utilise le système « balance et ressort ».
Kendall en 1936 utilise la notion de pourcentage.
Développement vers 1953-54 à cause de l’épidémie de poliomyélite.
En 54 en France, l’évaluation manuelle de la fonction musculaire utilise la cotation de
Daniels et Worthingam.
Ceci ne marche que pour la fonction musculaire volontaire.
* Principes :
Préalablement une mobilisation passive du secteur angulaire doit être faite.
Elle est cotée en 6 niveaux :
0 : pas de contraction visible et/ou palpable
1 : contraction visible et/ ou palpable sans mouvement
2 : mouvement dans toute l’amplitude sans pesanteur
3 : mouvement dans toute l’amplitude contre la pesanteur
4 : mouvement dans toute l’amplitude contre résistance
5 : mouvement dans toute l’amplitude comparable au côté controlatéral
Pour chaque muscle ou groupe musculaire :
• Pour chacune des cotation il y a des positions codifiées.
• Il faut préciser l’amplitude du mouvement.
• Il faut citer les facteurs limitant le mouvement.
• Il faut préciser les éléments anatomiques de fixation du mouvement.
* Modulation de la cotation :
On peut ajouter + ou – aux classes 1, 2 et 3 mais pas aux autres.
1 : frémissement d’une contraction
1 : contraction visible et/ ou palpable sans mouvement
1+ : contraction permettant un mouvement dans le premier tiers de l’amplitude sans
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Yanou : peppito ergo sum
pesanteur
2 : contraction permettant un mouvement dans les 2/3 de l’amplitude sans pesanteur
2 : mouvement dans toute l’amplitude sans pesanteur
2+ : contraction permettant un mouvement contre pesanteur mais dans un tiers de
l’amplitude
3 : contraction permettant un mouvement contre pesanteur mais dans 2/3 de
l’amplitude
3 : mouvement dans toute l’amplitude contre la pesanteur
3+ : contraction permettant un mouvement dans toute l’amplitude contre pesanteur et
contre une petite résistance.
Exemple : flexion du genou : les ischio-jambiers :
Vérifier aussi rotation
codification précise.
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Yanou : peppito ergo sum