PROJET DE COMPTE RENDU

Transcription

PROJET DE COMPTE RENDU
2006/AD.10
12 juin 2006
(Original : anglais)
PROJET DE COMPTE RENDU
**
*
COMITÉ CONSULTATIF DE L’ICOM
68e session
29-31 mai 2006
Paris (France)
TABLE DES MATIÈRES
0.
Remarques faites en ouverture par le Président du Comité consultatif
p. 3
1.
Adoption du projet d’ordre du jour
p. 3
2.
Adoption du compte rendu de la 108e session du Comité consultatif
p. 4
3.
Intervention de la Présidente de l’ICOM
p. 4
4.
Intervention des partenaires de l’ICOM
p. 5
5.
Présentation de l’ICOM 2010
p. 9
6.
Examen des documents suivants :
- Compte rendu de la 108e session du Conseil exécutif
- Rapport de la Trésorière
p. 10
p. 10
p. 10
7.
Rapport du Comité des candidatures
p. 12
8.
Constitution de la liste des candidats pour le Conseil exécutif 2007-10
p. 12
9.
Rapport du Secrétaire général de l’ICOM
p. 12
10.
Rapport du Comité pour la déontologie
p. 14
11.
Rapport du Comité permanent des Affaires juridiques
p. 15
12.
Présentation du projet révisé des Statuts de l’ICOM
p. 15
13.
Rapport du Groupe de travail sur les Comités internationaux et sur les
Organisations affiliées
p. 17
14.
Rapport sur le Groupe de travail interculturel
p. 17
15.
Situations d’urgence
p. 18
16.
Conférences générales
p. 19
17. Réunions séparées des Comités nationaux et des Comités
internationaux
p. 20
18.
Organisations régionales de l’ICOM
p. 22
19.
Comités de l’ICOM et célébration du 60e anniversaire
p. 23
20.
Divers
p. 24
21.
Dates et heures des prochaines réunions du Comité consultatif
p. 24
Annexes
p. 25-40
2
Les annexes suivantes contiennent le texte intégral du rapport présenté lors de la
réunion du Comité consultatif :
Annexe 1 :
Annexe 2 :
Annexe 3 :
Annexe 4 :
0.
Rapport de la Trésorière de l’ICOM
Rapport sur le Service des membres
Liste des candidats pour le conseil exécutif 2007-2010
Liste des participants
Remarques faites en ouverture par le Président du Comité consultatif [Günther
Dembski]
Günther Dembski salue les membres du Comité consultatif de l’ICOM et le représentant de
la Délégation permanente de l’UNESCO, M. Gadi Mgomezulu, et remercie le Secrétariat
pour ses efforts dans la préparation de la réunion. Il rappelle également au Comité
consultatif que, outre les trois journées de réunion, le 60e anniversaire de l’ICOM sera
célébré au Château de Versailles et au Petit Palais, à Paris.
Il ajoute que, au fil des 60 années qui ont suivi la création de l’ICOM, en novembre 1946, la
croissance de l’Organisation a été source de défis tout autant d’avantages pour les
membres. Il souligne que les membres de l’ICOM se partagent entre professionnels et
bénévoles. Il remercie chaleureusement le Conseil exécutif et le Comité consultatif de
l’ICOM pour leur contribution, qui sera présentée dans les quelques jours à suivre.
Günther Dembski rappelle au Comité consultatif que la Conférence générale de l’ICOM 2007
se tiendra en Autriche. Il souligne également l’importance de la session de cette année, la
Russie et la Chine se proposant toutes deux en concurrence pour accueillir la Conférence
générale de l’ICOM 2010.
Il salue officiellement les membres du Bureau du Conseil exécutif de l’ICOM, les nouveaux
représentants de Comités nationaux et les partenaires de l’ICOM : IBA, ICA, UNESCO,
Fondation ICOM, ICOMOS, MuseDoma, FMAM et ICCROM.
Des remerciements sont adressés particulièrement à l’ICOM-France pour son invitation à
célébrer le 60e anniversaire de l’ICOM au Petit Palais.
1.
Adoption de l’ordre du jour
Günther Dembski demande l’adoption de l’ordre du jour de la 68e session du Comité
consultatif, précisant que l’ICOM-France avait soumis une question à inscrire à l’ordre du
jour, mais a ensuite accepté de l'examiner ultérieurement lors des réunions séparées.
Günther Dembski s’enquiert sur d’autres questions pouvant être traitées durant la session.
Il explique que le point 23 ne sera pas abordé en session plénière mais présenté dans le
rapport du Comité permanent (point 15) – il sera transmis à ce Comité pour plus ample
examen. Il est également noté que l’ICCROM aurait dû être inclus dans le point 4.
York Langenstein, Président de l’ICOM-Allemagne, soulève les questions que son comité a
transmises au Président du Comité consultatif sur ces points : définition du « musée » par
l’ICOM, désir d’être tenu informé sur les travaux menés par le Groupe consultatif concernant
les publications, thèmes de la Journée nationale des musées et, enfin, nécessité d’une
déclaration du Comité pour la déontologie de l’ICOM concernant le trafic illicite des biens
3
culturels, en coopération avec l’ICOMOS ou autres organisations. Il note aussi qu’un point
supplémentaire relatif aux finances sera examiné dans le présent ordre du jour.
Günther Dembski répond que la question sur le trafic illicite sera abordée, indiquant
également que le thème de la Journée internationale des musées sera discuté lors des
réunions séparées.
Le Comité consultatif accepte l’ordre du jour de la 68e session avec les modifications
proposées ci-dessus.
Günther Dembski invite le Comité à se souvenir de ceux qui ont été touchés par le séisme
en Indonésie au début de l’année. Une minute de silence est observée à la mémoire des
membres de l’ICOM disparus depuis juin 2005 :
• Mme Marta Arjona Perez, fondatrice de l’ICOM-Cuba et ex-membre du Conseil
exécutif de l’ICOM ;
• M. Stephen Weil, ex-Directeur adjoint du musée Hirshhorn et premier Président
d’INTERCOM ;
• Mme Viviane Huchard, Directrice, Musée National du Moyen Age, Paris, exTrésorière de l’ICFA et membre du Bureau de l’ICOM-France ;
• M. Alvaro Martinez do Monte, ex-Président de l’ICOM-Uruguay ;
• M. Goran Bergengren, ex-Président du CIDOC ;
• Mme Anne Buck, ex-Présidente du Comité du Costume ;
• M. Bengt von Bonsdorff, Directeur du musée Amos Anderson, en Finlande, et exmembre du Bureau de la Fondation ICOM ;
• Mme Elena Nikolova, Conservatrice au Musée polytechnique de Sofia (Bulgarie) et
ex-Secrétaire du Comité national bulgare ;
• M. Wilson Mendieta Pacheco, membre d’honneur de l’ICOM-Bolivie ;
• M. Duncan Cameron, ex-Président de la CAM (Association des musées du
Commonwealth) ;
• M. Omotoso Eluyemi, Directeur général, Commission nationale pour les Musées et
les monuments, Nigeria ;
• M. Jan Leering, Directeur, musée Tropen, Pays-Bas ;
• M. Felipe Lacoutour, Directeur, Centre de documentation, INAH, Mexique ;
• M. Edy de Wilde, ex-Directeur du Stedelijk Museum, Ámsterdam ;
• M. Peter Ade, Directeur, Kunsthalle der Hypo-Kultur Stiftung, Munich, Allemagne ;
• M. Anatoly Paniushkin, Directeur général, Musée national Glinka de la culture
musicale, Moscou ;
• M. Michael Ames, Directeur, Museum of Anthropology, Vancouver, Canada.
2.
Adoption du compte rendu de la 67e session du Comité consultatif (6-8 juin 2005),
Paris, France
Günther Dembski propose l’adoption du compte rendu de juin 2005 et fait un appel à
commentaires.
Chedlia Annabi, représentante de l’ICOM-Arabe, fait mention d’une incohérence en page 10
du texte français (page 12 du texte anglais) : c’est l’ICOM-International, non l’ICOM-Arabe,
qui a conclu un partenariat avec l’ALECSO, accord signé par Jacques Perot, en septembre
2003, en Tunisie.
Le compte rendu est approuvé avec les modifications proposées par la représentante de
l’ICOM-Arabe.
3.
Intervention de la Présidente de l’ICOM [Alissandra Cummins]
Après avoir salué le Comité consultatif de l’ICOM, Alissandra Cummins fait part de son vif
intérêt pour les célébrations du 60e anniversaire de l’ICOM. Elle remercie les Comités
4
nationaux et internationaux pour leur participation et souhaite la bienvenue aux nouveaux
comités et à leurs membres. Elle rend compte des nombreux événements auxquels, un peu
partout dans le monde, elle a eu la chance d’assister grâce à la gentillesse des membres et
à leurs invitations.
Alissandra Cummins remercie, en particulier, le CIMAM pour l’invitation à sa réunion
annuelle à Sao Paulo, notant également la très bonne impression que lui a faite la réunion
annuelle du tout dernier comité membre, le CAMOC, à Boston (États-unis). Elle a également
assisté à la réunion annuelle de la Museums Association du Royaume-Uni, à Londres, ainsi
qu’au 100e anniversaire du musée de Nantong, en Chine, en compagnie de collègues de
l’ICOM. Autre 100e anniversaire, celui de l’American Association of Museums (AAM), que
l’Association a également célébré lors de sa réunion annuelle à Boston au début du mois.
D’autre part, elle se réjouit de la multiplication des relations transfrontalières avec des
organisations telles que le SAMP, qu’elle a accompagnée au Sénégal et au Nigeria cette
année, expériences qui lui ont permis de bien apprécier l’interaction entre les collègues
africains et suédois.
La FMAM a organisé un excellent colloque à Séville en octobre dernier, et Alissandra
Cummins espère que la collaboration entre les deux Organisations, FMAM et ICOM, va se
poursuivre. Enfin, elle remercie l’ICOM-France pour l’organisation des célébrations du 60e
anniversaire au Petit Palais.
La Présidente de l’ICOM reconnaît les progrès accomplis avec la publication de la version
révisée du Code de déontologie de l’ICOM pour les musées – approuvée à la Conférence
générale de 2004 –, document fondamental qui fête aujourd’hui ses 20 ans, et note
l’importance de ce document et l’intérêt de cet outil essentiel pour informer, conseiller et
aider. Enfin, elle remercie tous les pays qui l’ont invitée à venir partager leurs pratiques et
connaissances.
En conclusion de son intervention, Alissandra Cummins rend hommage aux contributions
des membres aujourd’hui disparus.
4.
Intervention des partenaires de l’ICOM
a)
Intervention du représentant du Directeur général de l’UNESCO [Gadi
Mgomezulu]
Gadi Mgomezulu se dit honoré de représenter le Directeur général de l’UNESCO et de
rendre compte des entreprises fructueuses menées avec l’ICOM. Ensemble, l’ICOM et
l’UNESCO ont uvré pour la protection, la conservation et la promotion du patrimoine
culturel mondial, notamment en collaborant dans la lutte contre le trafic illicite des biens
culturels et en favorisant la mise en place d’instruments de normalisation par le biais de la
production de documents et de publications. L’UNESCO et l’ICOM ont accepté et signeront
bientôt le financement, à hauteur de 53 000 dollars, d’un accord-cadre pour le biennium
2006-2007.
S’agissant du trafic illicite des biens culturels, l’ICOM a participé activement à la 13e session
du Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la Promotion du retour des biens
culturels vers leur pays d’origine ou de leur restitution en cas d’appropriation illicite. Gadi
Mgomezulu remercie John Zvereff pour son intervention lors de cette session.
M. Mgomezulu ajoute que l’UNESCO est un grand défenseur de la norme Object ID
administrée par l’ICOM, précisant que la Division du patrimoine culturel a récemment lancé
la réimpression en plusieurs langues (arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol) de
la liste de contrôle de la norme Object ID. De surcroît, la Section des normes internationales
vient de produire une nouvelle publication, « Mesures juridiques et pratiques contre le trafic
5
illicite des biens culturels », où figure la norme Object ID. Enfin, l’UNESCO a également
collaboré avec l’ICOM à l’impression de plusieurs documents : Code de déontologie 2004,
Liste rouge et série Cent objets disparus.
Depuis 2004 et toujours avec l’ICOM, l’UNESCO travaille sur son nouveau Programme pour
la conservation des biens culturels mobiliers en danger et pour le développement des
musées. L’UNESCO a également joué un rôle clé dans la publication de l’outil de gestion
des musées que constitue le manuel pratique, Running a Museum: A Practical Handbook.
Cette publication, qui sera disponible en français, anglais et arabe, servira à mettre en
uvre les cours de formation ad hoc concernant différents sujets basés sur une évaluation
des besoins. Les pays africains et arabes font actuellement l'objet de projets pilotes de
formation – en mars 2006, le premier projet pilote a eu lieu en Éthiopie, tandis qu’un autre
est prévu au Moyen-Orient.
Lors de sa 33e session, la Conférence générale de l’UNESCO a adopté la Convention sur la
protection des contenus culturels et des expressions artistiques, instrument considéré
comme l’un des trois piliers en matière de conservation et de promotion de la diversité
culturelle. A noter que l’ICOM devrait jouer un rôle important dans la mise en oeuvre et la
promotion de cette convention.
En conclusion, Gadi Mgomezulu déclare que l’UNESCO est encouragé par la vitalité de la
relation ICOM-UNESCO.
Günther Dembski remercie Gadi Mgomezulu pour sa présentation.
Alissandra Cummins remercie également Gadi Mgomezulu, ajoutant qu’il est bon de savoir
que l’accord-cadre avec l’UNESCO couvrira d’autres activités. D’ailleurs, précise-t-elle,
d’autres secteurs ont donné lieu à une collaboration entre l’ICOM et l’UNESCO, qui n’ont pas
été soulignés dans l’accord-cadre ; par exemple, l’évaluation du dossier sur les chefsd’ uvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité, ainsi que la sensibilisation au nom
de domaine .museum en tant que véhicule du multilinguisme dans le cyberespace.
Alissandra Cummins souligne l’importance du soutien apporté au Code de déontologie 2004,
mais aussi des autres points de collaboration inclus dans l’accord-cadre. D’autre part, elle
souhaite que Gadi Mgomezulu informe le Directeur général de l’UNESCO que de nombreux
collègues de Chine, Russie, Allemagne et Italie ont manifesté leur volonté de soutenir la
publication du manuel Running a Museum dans les autres langues sans coût pour
l’UNESCO ni l’ICOM. Elle espère que cette collaboration aura lieu et, par ailleurs, rend
hommage à la contribution de l’ICOM à Museum International, la publication de l’UNESCO.
b)
ICOMOS [Gaia Jungeblodt]
Gaia Jungeblodt remercie l’ICOM au nom du Président et de la Secrétaire générale de
l’ICOMOS, et félicite l’Organisation pour son 60e anniversaire.
Elle rappelle que l’ICOMOS, organisation fondée en 1965, a récemment célébré son
40e anniversaire.
Elle déclare que l’ICOM et l’ICOMOS, organisations distinctes, partagent des valeurs
communes quant à l'importance du patrimoine dans le monde d’aujourd’hui, ainsi qu’à la
nécessité d’en garantir la conservation et l’existence dans le monde de demain. De plus en
plus, ajoute-t-elle, les possibilités se multiplient de lier le patrimoine immobilier, celui dont
s’occupe en particulier l’ICOMOS, et le patrimoine mobilier, celui souvent confié aux soins
des membres de l’ICOM. Ce lien se voit à travers des questions telles que la gestion des
sites archéologiques ou la conservation de palais, de lieux de culte ou, même, de sites
industriels, où il existe une relation intime entre bâtiments, jardins et collections de meubles,
uvres d’art ou machines. D’autres questions concernent la prévention des risques et
l’interprétation des sites.
6
Par ailleurs, elle indique que, suite à une décision de la 15e Assemblée générale, l’ICOMOS
ouvre aujourd’hui ses comités scientifiques à l’ensemble de ses membres, tout comme le fait
l’ICOM depuis un certain temps, et que cette démarche a diversifié les formes d’interaction
avec les membres de l’ICOM. Ainsi, en juin 2006 à Rome, le conseil scientifique de
l’ICOMOS rencontrera les représentants de tous les Comités internationaux de
l’Organisation. L’un des principaux points sera l’élaboration d’un ordre du jour scientifique
pour l’ICOMOS, possible point de départ d’une future coopération avec l’ICOM.
Parmi les thèmes propices à des activités ou à des réunions communes, je citerai celui des
« musées dans les bâtiments historiques », qui pourrait déboucher sur un ensemble de
principes directeurs communs pour traiter les questions déontologiques, théoriques et
physiques liées à cette utilisation des bâtiments historiques. En 1990, une réunion tenue sur
ce thème, à Montréal, dans le cadre de l’Association of Preservation Technology, a permis
l’adoption des New Orleans Principles, possible point de départ pour ce travail.
Sur un plan plus pratique, Gaia Jungeblodt rappelle que l’ICOMOS espère bientôt coopérer
avec l’ICOM pour explorer la proposition de création d’une « Maison internationale du
Patrimoine », où les deux organisations bénéficieront d'installations adéquates communes
pour leurs sièges. Le sujet sera examiné lors de la réunion du Bureau exécutif le 17 juin
prochain, à l’ICCROM de Rome, où sera également étudié un possible protocole de
coopération avec l’ICOM destiné à définir des secteurs de collaboration – par exemple, le
Bouclier bleu (dont l’ICOM et l’ICOMOS sont tous deux des partenaires fondateurs), la
« Maison internationale du Patrimoine », des symposiums spécifiques, ainsi que des
participations croisées aux Assemblées générales de chacune des deux Organisations.
Enfin, il serait souhaitable que l’ICOM et l’ICOMOS songent à mettre en place des formules
d’adhésion communes dans certains pays.
En ce qui concerne la Conférence générale de l’ICOM 2007, à Vienne, Gaia Jungeblodt note
qu’elle peut être l’occasion de partager l’expérience de l’ICOMOS pour certaines questions
telles que le concept de « valeur universelle exceptionnelle » dans la Convention du
patrimoine mondial, où l’ICOMOS joue un rôle consultatif. De même, l’Assemblée générale
2008 de l’ICOMOS qui doit se tenir à Québec – site de la Conférence générale de l’ICOM
1992 – sur le thème « Où se cache l’esprit du lieu ? » (Spirit of the Place), est propice à une
collaboration avec bon nombre des membres de l’ICOM pour partager leur expérience en
matière d’interprétation, de présentation et de communication sur l’importance et le génie
d’un site.
Pour conclure, Gaia Jungeblodt réaffirme le réel intérêt de la relation fructueuse et
professionnelle que ICOM et l’ICOMOS ont développée par le biais de leurs Secrétariats
respectifs, notamment avec John Zvereff et Cristina Menegazzi, qui ne laissent entrevoir
aucun doute quant au succès d’une coopération plus étroite et d’une multiplication des
activités entre les deux organisations.
c)
Fondation ICOM [Christine Boël]
Christine Boël présente la Fondation ICOM, donnant une description de ses membres, de son
financement et de ses responsabilités. Elle déclare que, traditionnellement, l’argent fourni par
la Fondation à l’ICOM n’est pas limité et que, lors des conférences triennales, il sert aussi à
subventionner les membres qui, sans cela, se verraient dans l’incapacité d’assister aux
sessions de l’ICOM.
d)
ICCROM [Isabelle Pallot-Frossard]
Isabelle Pallot-Frossard met en avant les liens étroits entre les deux organisations
« s urs », toutes deux oeuvrant pour la conservation du patrimoine au niveau international.
7
Elle donne des informations sur le Directeur général de l’ICCROM nouvellement élu,
M. Mounir Bouchenaki, déjà bien connu pour ses anciennes fonctions en tant que SousDirecteur général du secteur de la culture à l’UNESCO.
Après quelques observations sur l’actuelle direction, Isabelle Pallot-Frossard clarifie la
mission de l’ICCROM qui, outre ses objectifs habituels, s’attache aussi à améliorer les
possibilités de gestion des risques par le biais de séminaires, ainsi qu’à protéger les archives
visuelles et sonores dans les petites bibliothèques. Pour conclure, Mme Pallot-Frossard
ajoute que l’IGA souhaite entretenir une relation étroite avec l’ICOM.
e)
Musedoma [Cary Karp]
Cary Karp présente un état des lieux de l’initiative dotMuseum (.museum), grâce à laquelle
les musées, tels que définis par l’ICOM, disposent désormais sur Internet d’un domaine de
premier niveau exclusivement réservé à leur usage. Il précise que la participation de l’ICOM
à une action collective sur les réseaux électroniques mondiaux est née avec le Réseau
d'information sur la conservation, largement antérieur à la popularisation d’Internet. Étant
donné la portée aujourd’hui atteinte par Internet, il est absolument essentiel d’installer sur
cette « toile » gigantesque une tribune clairement visible sur le type d’action culturelle et
scientifique que mènent les musées. Avec l’identité unique qu’il apporte, le domaine
.museum représente une étape décisive pour asseoir l’importance des musées dans le
monde numérique.
Alissandra Cummins ajoute que le domaine .museum constitue un aspect fondamental de
l’action stratégique de l’ICOM.
York Langenstein indique que, malheureusement, le nom de domaine .museum n’est pas
accessible à tous les musées et, en fait, ne sert de tribune qu’aux grands. Enregistrer un
nom dans le domaine .museum exige un engagement financier que les petits musées ne
sont pas toujours en mesure de prendre.
Cary Karp répond que, d’une part, tous les comités de l’ICOM bénéficient gratuitement de ce
service et que, d’autre part, des moyens de réduire les coûts pour les autres participants
sont constamment étudiés. En particulier, les choses devraient bouger plus vite dans ce
sens grâce au rôle important que joue .museum dans l’internationalisation d’Internet et des
identifiants de ressource utilisés.
Alissandra Cummins ajoute que les tarifs appliqués ne sont pas là pour décourager, d’autant
qu’ils sont une variable qui dépend de l’ICOM.
e)
FMAM [Jean-Michel Raingeard]
Jean-Michel Raingeard, Président de la Fédération française des Amis de musées et
représentant la Présidente de la Fédération mondiale, Carla Bossi, déclare que le Conseil
exécutif de la Fédération européenne des Amis de musées est en train de finaliser un projet
de nouveaux statuts à soumettre aux autorités de Belgique, pays où l’Organisation est
enregistrée. Après avoir annoncé l'élection pour trois ans d'un nouveau Bureau de la FMAM,
il précise que la Fédération s’intéresse actuellement aux programmes éducatifs, également
destinés aux femmes, puis évoque l’intérêt suscité par le tourisme écologiquement viable. La
FMAM, souligne-t-il, estime que pour réaliser les objectifs fixés, il est important de travailler
avec d’autres membres de l’ICOM, ainsi qu’avec des sponsors et des entreprises. A noter
que le principal objectif de la présidence européenne de la FMAM est le développement de
l’aspect éducatif.
Alissandra Cummins se réjouit de pouvoir bientôt examiner le programme de formation et
d'éducation proposé par la FMAM, ainsi que de discuter des intérêts à long terme en matière
de musées et de tourisme écologiquement viable.
8
5.
ICOM 2010
Günther Dembski présente les candidats se proposant pour accueillir la Conférence
générale de l’ICOM 2010.
a)
Rapport sur la mission du Conseil exécutif dans les pays d’accueil
proposés : Russie et Chine [Nancy Hushion]
Nancy Hushion rend compte de son expérience dans les deux villes candidates. Elle
confirme que les deux villes représentent un choix excellent pour la Conférence générale de
l’ICOM 2010 : toutes deux lui ont réservé, à elle et à ses collègues, un accueil chaleureux et
ont organisé une impressionnante vitrine de culture et d’activités durant son séjour. D’un
côté, Moscou qui, avec sa longue et profonde tradition de musées, d’ailleurs actuellement en
pleine modernisation, représente le passé ; de l’autre, Shanghai, avec sa tendance
expansionniste, offre un parfum d’avenir et travaille avec acharnement pour faire vivre de
superbes collections.
Avant la présentation du premier centre d’accueil candidat, la Chine, Nancy Hushion
confirme au Comité consultatif que chacun des deux sites est en mesure de présenter une
bonne conférence.
b)
Présentation des candidatures
Ø Chine
Le représentant chinois, Zhang Wenbin, remercie le Comité consultatif, ainsi que
l’ambassadeur de Chine à l’UNESCO. Il déclare que la Conférence générale de l’ICOM est
l’événement international le plus important pour les musées, précisant que les premiers
contacts de la Chine avec l’ICOM remontent à 1946, mais qu’il lui reste encore à accueillir
une Conférence générale. L’objectif est d'édifier ensemble de meilleurs musées, avec
l'influence réciproque des cultures occidentale et orientale.
M. Wenbin ajoute que Shanghai offre des installations et des équipements convenant
parfaitement à des conférences de grande envergure – ainsi la World Expo qui se tiendra en
novembre 2010 à Shanghai. Le gouvernement chinois, favorable au projet, propose de le
financer à hauteur de 1,4 millions d’euros, d’accorder des bourses de voyage aux membres
venant de pays en développement et de satisfaire aux exigences linguistiques de l’ICOM –
en fournissant, par exemple, les services d’interprétation.
Des visites seront proposées avant et après la Conférence, et un programme de formation
en langues étrangères sera mis en place dans des musées à l’échelon national. Quant aux
musées de Shanghai, ils se proposeront pour accueillir les conférences des Comités
internationaux de l’ICOM durant la Conférence générale 2010.
Ø Russie
Andrey Vulf, Directeur par intérim du département des Relations extérieures du ministère de
la Culture et de la communication de la fédération de Russie, indique que l’ICOM-Russie est
la plus ancienne organisation non gouvernementale opérant aujourd’hui dans le pays.
S’agissant de la Conférence générale 2010, le gouvernement russe a offert son aide pour
financer le projet. Autres avantages proposés aux participants : réductions accordées par la
compagnie aérienne nationale et simplification des démarches pour l’acquisition des visas
permettant d’entrer dans le pays. En outre, tous les participants bénéficieront de l’accès
gratuit aux transports publics et aux programmes culturels intéressants. M. Vulf ajoute que
Moscou est dotée des salles de concert et des orchestres les plus réputés au monde – des
représentations seront prévues au programme, ainsi que des visites dans une autre région
de la Russie (en Sibérie, par exemple). A noter que le Kremlin fera partie du programme des
visites.
9
M. Georgy Muradov, Chef du Département des relations extérieures de la Ville de Moscou,
félicite Shanghai pour sa proposition d’accueil des Jeux olympiques 2007 et de l’Exposition
mondiale 2010. Il explique ensuite que la municipalité de Moscou s’occupe actuellement de
moderniser et d’étendre son infrastructure hôtelière, et que des réductions tarifaires
considérables seront offertes à tous les participants. A noter également, pour relier l’aéroport
à la ville, la construction en cours d’une nouvelle infrastructure de transport avec voies
monorail et mesures de sécurité améliorées.
M. Vitaly Remizov, Président de l’ICOM-Russie, annonce que l’année 2006 est le
50e anniversaire de son Comité national, lequel opère aujourd’hui dans une immense région
accueillant 80 millions de visiteurs par an. .
Il ajoute que la communauté muséale russe a connu une évolution importante, où le Code de
déontologie a joué un rôle déterminant – par exemple, avec la mise en place de mesures de
sécurité ultramodernes dans de nombreux musées qui, en outre, sont aujourd’hui presque
tous dotés d'une section pour les enfants.
En ce qui concerne la Conférence générale, M. Remizov informe que la Russie organise
avec succès 700 événements internationaux par an et que l’État s’est engagé à financer une
manifestation de classe mondiale hors pair. Enfin, le Président de l’ICOM-Russie rappelle
que si la Conférence générale a lieu à Moscou, les participants pourront visiter un Kremlin
entièrement rénové.
Günther Dembski remercie les deux délégations. Il déclare que le Comité consultatif votera
mercredi (dernier jour de la réunion) pour soumettre sa décision à l’examen du Conseil
exécutif. La décision finale sera présentée à Vienne à la Conférence générale.
6.
Examen des documents suivants :
a)
Compte rendu de la 108e session du Conseil exécutif
Le Comité consultatif prend note du compte rendu de la 108e session du Conseil exécutif
sans commentaire.
b)
Rapport financier/Rapport de la Trésorière [Nancy Hushion]
Ø Bilan financier 2005 (au 31 décembre)
La Trésorière déclare que les mots clés « transparence » et « responsabilité » demeurent au
ur de ses engagements et continueront d’être une priorité dans ses rapports au Comité
consultatif. Cela vaut, en particulier, pour tout ce qui a trait à la gestion du Fonds de réserve
de l’ICOM.
Au premier point, le rapport montre l’évolution des recettes et dépenses pour la période
1996–2005, ce qui permet aux membres d’estimer les tendances. Par exemple, le total des
recettes a seulement augmenté de 35 %, ce qui est inférieur au taux d’inflation et représente,
par conséquent, une perte réelle. Sur la même période, la hausse des dépenses est de 24 %
– également moins que le taux d’inflation. Fait le plus marquant, l’augmentation des recettes
issues des cotisations d'adhésion : 2,86 %. Quant aux subventions accordées par le
gouvernement et des organes de financement, elles ont diminué de 60 %, les revenus des
programmes, de 67 %.
Sur le Relevé d’audit 2005, la Trésorière souligne l’écart que présentent les chiffres par
rapport à l’Audit et au Bilan financier préparés en interne. Ainsi le Relevé d’audit indique-t-il
un excédent d’exploitation de 53 000 euros, dû en grande partie à des revenus
exceptionnels provenant des cotisations d’adhésion des années précédentes. Toutefois, le
résultat final est identique dans les deux documents.
10
Marie-Claude Morand, Présidente de l’ICOM-Suisse, demande pourquoi les programmes
pour l’Irak ont été abandonnés. John Zvereff répond que ces programmes devaient être
financés par l’UNESCO mais que l’Agence intergouvernementale a décidé ne pas donner
suite. Alissandra Cummins souligne que le projet n’est pas une activité de l’ICOM mais un
programme mené par l’UNESCO. Benoît Legaré, Président de l’ICOM-Canada, s’enquiert
des critères qui président à la sélection des programmes de l’ICOM. John Zvereff répond
que certains programmes sont proposés et financés par des institutions partenaires, tandis
que d'autres sont proposés à des sources de financement en fonction des objectifs
stratégiques de l’ICOM. Nancy Hushion confirme que les choix sont fondés sur le Plan
stratégique de l’ICOM et que, selon une directive de l’Organisation, les programmes ne
peuvent pas démarrer tant que leur financement n'est pas assuré – cette directive mérite
peut-être un examen plus approfondi.
La Trésorière poursuit en indiquant que le Bilan financier 2005 présente des résultats positifs
excellents, mais que cet important excédent n’a pas été anticipé, ce qui souligne la nécessité
d’une meilleure planification financière.
Elle ajoute que, sur la recommandation du Comité permanent pour les finances, le Conseil
exécutif a approuvé une politique d’utilisation des fonds en excédent.
Nancy Hushion conclut que le Secrétariat mérite des félicitations pour avoir su maintenir les
dépenses, remarquant toutefois que ces efforts et les directives de programmes ont résulté
en une baisse de 72 % des dépenses de programmes, et ce malgré l’excédent.
Le Comité consultatif approuve le Relevé d’audit 2005.
Ø Budget 2006
Le budget 2006 se caractérise par une hausse des dépenses de programme (voir l'annexe 1
pour des informations détaillées).
Le Comité consultatif approuve le Budget 2006.
Ø Budget 2007 et orientations pour l’ICOM
La Trésorière présente brièvement la nouvelle pratique en cours : soumission des budgets
six mois avant une année fiscale, et non plus après que six mois se soient déjà écoulés.
Pour réaliser cet objectif, la réunion du Comité consultatif pour 2006 est invitée à examiner
deux budgets annuels : l'un pour 2006, l'autre pour 2007. A partir de 2008, un seul budget
sera présenté à l’avance. Un résumé détaillé des prévisions 2007 figure dans le Rapport de
la Trésorière à l’annexe 1.
John Zvereff rappelle les priorités de 2007 : renforcement des moyens d’action, outils et
activités de sensibilisation et, pour les musées, développement des TIC par le biais d’une
adhésion permanente à l’initiative .museum. Pour certains des programmes prévus au
budget, le financement est déjà assuré, pour d’autres, il reste encore à être identifié. A noter
que l’ICOM entend poursuivre ses efforts en matière de gestion des risques. Parmi les
nouvelles activités, sont citées la sensibilisation au patrimoine religieux dans les lieux de
culte et, peut-être, un programme international en Amérique latine. Autres efforts envisagés
par l’ICOM : définir l’avenir du Centre d’information UNESCO-ICOM et identifier de nouveaux
locaux groupés, peut-être conjointement avec d’autres ONG s’occupant du patrimoine
(l’ICOMOS, par exemple).
La Trésorière déclare que, en réponse aux excellentes questions soulevées par le Comité
consultatif sur l’équilibre entre Administration et allocations aux programmes, elle va repenser
le mode de présentation des programmes dans le budget. York Langenstein demande une
11
justification des dépenses consacrées à MuseDoma. Nancy Hushion l’assure que des
informations plus détaillées seront fournies, s’engageant à lui répondre directement sur des
points spécifiques dans un avenir proche.
7.
Rapport du Comité des candidatures [Knut Wik]
Knut Wik indique que le Conseil exécutif propose quinze (15) membres et que la liste des
candidats ne doit pas dépasser trente (30) noms. Il rappelle que l'ouverture des candidatures
a été faite en janvier 2006 et clôturée le 15 avril 2006, et que plusieurs rappels ont été
envoyés au Comité consultatif. Sont actuellement proposées une (1) candidature au poste
de président, trois (3) au poste de vice-président et une (1) au poste de trésorier, la liste
comportant en tout 20 noms (voir l’annexe 3). Par conséquent, il n’est pas nécessaire de
réduire la liste. Il ajoute qu'une candidature n’a pu être retenue car ne bénéficiant d’aucun
soutien de la part d’un Comité national ou international ni d’une Organisation affiliée. .
A propos de ce dernier point, Knut Wik indique que des questions ont été soulevées durant
la période de candidatures en raison d’une incohérence entre les versions anglaise et
française des Statuts, et que ce point sera pris en compte dans l’actuelle révision menée par
le Groupe de travail sur la révision des Statuts de l’ICOM, présidé par Gary Edson.
Il est également souligné que les membres ne disposeront pas du vote électronique pour
l’élection du Conseil exécutif à la Conférence générale de Vienne. Cette question sera
examinée plus en détails pour les futures Assemblées générales.
8.
Constitution de la liste des candidats pour le Conseil exécutif 2007-2010
Günther Dembski, en qualité de Responsable des élections, demande l’approbation de la liste
de candidats. Elle est ratifiée en l’état.
9.
Rapport du Secrétaire général [John Zvereff]
John Zvereff salue le Comité consultatif et exprime sa tristesse à propos du séisme survenu
en Indonésie. Il annonce que le Groupe d’intervention de secours aux musées en cas de
catastrophe (DRMTF) publiera prochainement sur son site Web des informations concernant
les conséquences de la catastrophe naturelle dans cette région. Le Secrétaire général
poursuit par un hommage à l’ICOM dans sa 60e année et remercie tous ceux ayant contribué
à son succès, en particulier le Secrétariat pour ses efforts lors de la célébration de
l’anniversaire, ainsi qu’à l’occasion des réunions du Comité consultatif et du Conseil exécutif.
Rappel est fait des trois objectifs stratégiques de l’ICOM pour la période 2005-2007, ainsi
que des efforts déployés pour les réaliser, certains objectifs étant atteints, les autres étant en
bonne voie pour 69 % des actions prévues dans le Plan stratégique.
Outil important pour soutenir ces objectifs : la nouvelle conception du site Web, où les
informations sont aujourd’hui présentées de manière plus conviviale. Le Secrétaire général
ajoute que l’ICOM étudie actuellement la possibilité d’un hébergement en ligne des sites
Web des Comités internationaux – un rapport sera soumis au Conseil exécutif lors de sa
réunion de décembre.
L’autre outil fondamental pour la mission de l’ICOM, le Code de déontologie, vient d’être
imprimé dans sa version révisée 2004, avec le soutien de l’UNESCO et de la FMAM. Le
Code est actuellement disponible en sept (7) langues via Internet. Le Secrétaire général
encourage les traductions supplémentaires et, conformément aux recommandations du
Comité pour la déontologie, il demande à ce que la version traduite dans une nouvelle
12
langue soit toujours imprimée avec l’une des deux versions officielles, afin de résoudre les
éventuels problèmes d'interprétation.
Il ajoute que, en accord avec les objectifs du Plan stratégique, l’ICOM déploie des efforts
pour devenir encore plus global, notamment en facilitant la création de Comités nationaux
par le biais du Service des membres et en continuant, grâce au Fonds de l’ICOM, à soutenir
les Comités nationaux dans les pays manquant de ressources financières.
John Zvereff examine également les efforts déployés par l’ICOM pour lutter contre le trafic
illicite des biens culturels, efforts qui ne se démentent pas comme en témoigne la
présentation, aujourd’hui, du tout dernier outil de sensibilisation, la Liste rouge des antiquités
afghanes en péril, précédé d’une réimpression de la Liste rouge d’urgence des antiquités
irakiennes en péril, deux opérations financées par le ministère américain des Affaires
étrangères. A noter que l’ICOM recherche actuellement des fonds pour financer une autre
publication, Cent objets disparus dans les pays arabes, qui bénéficie déjà du soutien de
l’UNESCO et du fonds Prince Claus.
S’agissant des relations avec les Comités internationaux, le Secrétaire général signale que
tout est actuellement entrepris pour renforcer leur soutien, notamment en offrant d’héberger
leurs archives ; aujourd’hui, les documents du CIMAM se trouvent déjà à Paris et, depuis
quelque temps, des pourparlers sont entamés avec l’ICOM-CC qui envisage de déposer ses
documents au Centre de documentation UNESCO-ICOM.
Le Secrétaire général passe en revue les progrès réalisés depuis la dernière réunion du
Comité consultatif : par exemple, la constitution d’un groupe joint FMAM-ICOM chargé
d’élaborer un document sur le tourisme écologiquement viable dans les musées – ainsi que
l’a proposé M. Raingeard ; l’approbation d’une nouvelle politique éditoriale, tôt suivie par la
création d’un Groupe consultatif sur les publications chargé de donner son avis sur toutes les
publications de l’ICOM – aussi bien traditionnelles qu’électroniques. Toujours à propos des
publications, il ajoute que, comme l’a déjà mentionné le représentant de l’UNESCO, un
manuel sur les principes muséaux, assorti d’un manuel de formation, a été produit en
anglais, en français et en arabe par l’ICOM pour l’UNESCO, avec le financement de
l’UNESCO.
A cette occasion, le Secrétaire général remercie les membres du Conseil exécutif et les
présidents des Comités nationaux qui ont bien voulu représenter l’Organisation à diverses
réunions de l’UNESCO, ainsi qu’à d’autres réunions internationales et réunions annuelles
d’ONG partenaires qui, toujours en accord avec les objectifs du Plan stratégique, ont toutes
contribué à faire connaître dans de nombreux forums la position de l’ICOM sur les politiques
internationales en matière de patrimoine culturel.
Enfin, John Zvereff exprime la reconnaissance du Secrétariat pour l’importante contribution
des stagiaires, qui ont su apporter une aide précieuse au personnel. Il avertit, cependant,
que cette réserve permanente de ressource humaine risque d’être remise en cause par les
prochains changements de la législation française sur le travail.
Ø
Présentation par la Responsable du Service des membres de l’ICOM [Eloisa
Zell]
Pour compléter le rapport du Secrétaire général, Eloisa Zell, Responsable du Service des
membres, explique les procédures d’adhésion et d’inscription, apportant ainsi une foule
d’informations utiles sur l’évolution et la répartition géographique de nos membres
adhérents.
Pour illustrer sa présentation, la Responsable du Service des membres utilise une projection
PowerPoint qui montre plus clairement que 80 % des membres de l’ICOM appartiennent à
des Comités nationaux établis en Europe.
13
Parmi ces nombreuses informations, Eloïsa Zell souligne qu’en raison du retard des Comités
nationaux à transmettre à l’ICOM les listes complètes de leurs adhérents et les cotisations
correspondantes, le Secrétariat ne peut pas mettre à jour les affiliations individuelles aux
Comités internationaux, lesquels ne reçoivent donc pas en temps voulu la totalité des
subventions que leur accorde l’Organisation. Elle fait également remarquer que, avec la
procédure d'adhésion en ligne devant accompagner la nouvelle base de données, ce type de
retard pourra difficilement se produire à l’avenir.
Le Secrétaire général, John Zvereff, ajoute que ces retards empêchent aussi le Secrétariat
d’établir des budgets exacts, ainsi que de faire en connaissance de cause des
recommandations d’allocation à la Trésorière et au Comité pour les finances.
En conclusion, Eloïsa Zell exprime sa reconnaissance à la Fondation ICOM pour ses
contributions permanentes au Fonds de l’ICOM.
Le rapport complet présenté par Eloïsa Zell figure en annexe au présent compte rendu
(Rapport complet du Service des membres).
Remarques suscitées par l’intervention de la Responsable des membres
Jahangir Hussain, Président de l’ICOM-Bangladesh, signale que le nombre des adhésions
dans la région Asie Pacifique a baissé mais que cette tendance s’inverserait certainement
moyennant des subventions supplémentaires. Günther Dembski, Président du Comité
consultatif, promet de soumettre la question à l’examen du Conseil exécutif.
Amelia Arnelli de Rodriguez, Présidente de l’ICOM-Argentine, sollicite une aide financière
permanente pour son Comité national compte tenu de la situation financière des musées de
son pays. Le Secrétaire général assure Mme Arnelli que le Conseil exécutif est conscient de
cette situation, ainsi qu’en témoigne sa réponse favorable pour 2006. Il rappelle, toutefois,
que l’ICOM doit suivre un « paramètre objectif », à savoir l’indicateur de la Banque mondiale.
Silvia Singer, Présidente de l’ICOM-Mexico, signale que les cotisations annuelles posent un
réel problème au Comité national mexicain. Les professionnels de musée sont faiblement
rémunérés et la survie du Comité est en jeu. Elle insiste pour que les conditions locales
soient prises en considération.
La Présidente Alissandra Cummins rétorque qu’en l’absence de toute information détaillée,
elle traitera chaque Comité en toute équité, selon des critères établis, l’intention étant de ne
pas perdre de membres, certes, mais aussi de ne pas les recruter à n’importe quel prix.
Le rapport du Secrétaire général est approuvé.
10.
Rapport du Président du Comité pour la déontologie [Bernice Murphy]
Bernice Murphy annonce que le Comité s’est réunit le vendredi 26 mai 2006 et, qu’entre
autres questions, une recommandation a été faite en faveur du recrutement d’un membre
hispanophone afin que les trois langues officielles soient représentées.
Elle donne ensuite des détails sur la manière dont le Comité pour la déontologie et le Comité
pour les Affaires juridiques collaborent et se complètent dans leurs travaux, tout en
conservant chacun leur indépendance.
Elle donne plusieurs exemples d'affaires actuellement en cours d’examen.
La Présidente du Comité pour la déontologie explique que, outre les questions qui lui sont
ordinairement soumises, le Comité doit aujourd’hui également traiter des questions liées à la
diversité culturelle et à la propriété intellectuelle, situation qui a incité à une nouvelle
collaboration avec le Groupe de travail interculturel.
14
Elle indique que la proposition de déclaration des droits pour les visiteurs de musée est
actuellement à l’étude, sans pour autant venir au premier rang des priorités.
Bernice Murphy explique que, bien que le Comité pour la déontologie serve le Conseil
exécutif en tant que Comité permanent, les individuels et les institutions peuvent le solliciter
directement.
Enfin, Bernice Murphy informe le Comité consultatif que le Code pour la déontologie 2004 a
été publié dans les trois langues officielles et que le Secrétariat va héberger les archives et
la documentation du Comité pour la déontologie depuis 1992, déplorant que les documents
antérieurs à cette date aient disparus lorsque l’espace réservé à l’ICOM dans les locaux de
l’UNESCO a été réduit.
11.
Rapport du Comité permanent des Affaires juridiques [Patrick Boylan]
Le Comité pour les Affaires juridiques a simplifié son nom et, désormais, ne contient plus le
terme « propriété ». Il se compose de cinq (5) juristes et experts, et dispense ses services à
titre gracieux. Il comporte au total treize (13) membres, dont dix présents à la dernière
réunion. La majorité du travail s’effectue par courrier électronique. Le compte rendu de la
réunion d’octobre 2005 figure dans les documents de travail du Comité consultatif.
Un projet pilote sur les lois et les procédures nationales est en cours. A l’heure actuelle, il y a
une vingtaine de Comités nationaux ; Patrick Boylan sollicite la participation de 25 autres
comités. Il a lancé un appel par e-mail à des volontaires.
Le plus important projet actuellement en cours concerne la médiation en matière de trafic
illicite, qui devrait donner lieu à déclaration sur les acquisitions illicites. A noter que cette
question a fait l’objet d’un examen détaillé lors d’une réunion en 1983, les deux dangers
relevés étant, d’une part, que le commerce entre gouvernements se développe et, d’autre
part, que les musées se retrouvent devant une cour de justice. Ces deux situations sont
aujourd’hui devenues réalité et, pour y remédier, il a été mis en place au sein de l’ICOM un
service qui fait office de « médiateur » entre les deux parties et qui, au lieu de recourir à des
avocats, fait appel à des conseillers indépendants pour instaurer une relation entre les
parties en question.
Par ailleurs, le Comité pour les Affaires juridiques doit envisager l’étude de la propriété
intellectuelle afin de compléter le Comité pour la déontologie en matière de patrimoine
immatériel et culturel.
Patrick Boylan souligne que le Comité pour les Affaires juridiques fournit assistance et
conseil à l’ensemble des membres de l’ICOM, mais n’intervient pas dans les affaires
intérieures d’un pays.
12.
Présentation du projet révisé des Statuts de l’ICOM [Gary Edson]
Gary Edson présente la question de la révision des Statuts de l’ICOM en expliquant que les
politiques définissent les caractéristiques détaillées des Statuts et que les deux, politiques et
Statuts, ne doivent pas être confondus. Il souligne également que les Statuts doivent être
suffisamment souples pour s’appliquer aux politiques. Il demande au Comité de prendre
connaissance du document de travail pour préparer les débats de la deuxième session. Les
Statuts révisés seront présentés et soumis à Vienne pour approbation.
Gary Edson rappelle aux participants que le projet révisé est le fruit de plus de quatre
années passées en consultations et en discussions, notamment avec le Comité consultatif
(l’an dernier) et avec des juristes pour assurer la conformité à la loi française de 1901. Il met
l’accent sur certains changements opérés au sein du Conseil exécutif – par exemple, le
nouveau nom du Secrétaire général (Directeur général) et la nomination d’un secrétaire,
15
comme l’exige la législation française. Il est proposé de faire suivre le Comité consultatif
d’une Assemblée générale annuelle afin d’améliorer les capacités décisionnelles. En
conséquence, seules certaines activités pourraient avoir lieu lors des réunions triennales
ordinaires, telles que l’approbation et l’amendement des Statuts. Quant aux autres
changements proposés, la plupart se résument à un simple « dégraissage ». Gary Edson
demande aux participants d’autoriser la poursuite du processus de révision et de
reformulation, précisant que cette démarche ne constitue pas acceptation ni rejet officiels.
Clarification est demandée sur la fonction des règlements. Selon Gary Edson, la loi française
de 1901 exige que certains éléments figurent dans les Statuts ; ces obligations doivent être
respectées, même si elles sont quelque peu contraignantes. Il ajoute que, pour l’heure, le
processus proposé est plus important que le contenu spécifique des Statuts, lesquels feront
l’objet d’un examen et d’une mise à jour périodiques.
Agrita Ozola, membre du Bureau de l’ICOM-Europe, suggère d’ajouter une phrase à
l’article 17 pour bien préciser la composition des Organisations régionales. Après un
commentaire sur leur mission centrale, le représentant allemand déclare qu’il est nécessaire
d'expliciter leur rôle. Gary Edson promet que cette question sera examinée.
Ebba Brannback, Présidente de l’ICOM-Finlande, demande si les droits et la procédure de
vote font l’objet d’un changement. Gary Edson souligne qu’il n’est nullement envisagé de
modifier les droits de vote, ajoutant qu’il s’agit là d’une interprétation incorrecte du document.
Il reconnaît que les droits et la procédure de vote manquent de clarté dans le document
actuel, mais ce problème sera résolu. Gary Edson a d’ailleurs déjà entrepris de s’attaquer à
ce problème par une nouvelle formulation de l’article 13, qui détaille les processus de
candidature et d’élection pour les activités de représentation.
Virgil Nitulescu, Président de l’ICOM-Roumanie, s’interroge sur la représentation à
l’Assemblée générale. Gary Edson indique que l’Assemblée générale continuera d’utiliser le
mode de représentation existant, qui sera explicité dans le document révisé. Il ajoute que la
confusion naît du fait que les deux règles électorales sont mal différenciées.
Il est demandé de respecter le rythme triennal des Assemblées générales, car rares sont les
membres qui peuvent se permettre de voyager tous les ans spécialement pour se rendre à
une Assemblée générale annuelle. Gary Edson, d’accord sur le principe, précise que l’ordre
du jour de l’Assemblée générale sera diffusé à l’avance pour une meilleure concertation et
qu’il sera accordé des droits de représentation supplémentaires. Il note que cette option doit
figurer dans les Statuts même si elle n’est pas exercée.
Daniele Lupo Jallà, Président de l’ICOM-Italie, relève des différences importantes entre les
versions anglaise et française des projets actuels, notamment concernant la définition du
« musée ». Gary Edson admet qu'il reste des questions de traduction à résoudre, ajoutant
que la définition et la liste des requêtes doivent être aussi simplifiées au maximum. A son
avis, en appliquant une politique spécifique à la définition des musées, il serait possible de
gagner en souplesse et de reconnaître de nouvelles formes de musées et, par là même,
d’éviter une révision répétée des Statuts. Il souligne que le cadre de travail en cours
d’examen doit être conçu pour s’adapter aux changements à venir sans qu’il soit nécessaire,
à chaque fois, d’entamer un laborieux processus de remaniement. Gary Edson convient qu'il
faut trouver une définition acceptable pour tous, précisant qu’il a examiné des centaines de
suggestions au cours des quatre dernières années.
Gary Edson lance un appel à de nouvelles contributions et idées qui permettraient
d’améliorer la définition.
York Langenstein, Président de l'ICOM-Allemagne, s’interroge sur la fonction du Comité
consultatif : « parlement » ou, simplement, corps consultatif ? Le Comité consultatif est à la
fois représentatif et consultatif, souligne Gary Edson, mais exerce davantage son pouvoir à
16
travers ses capacités consultatives. Gary Edson ajoute que l’équilibre des pouvoirs en place
ne changera pas.
Gary Edson demande au Comité consultatif s’il approuve la poursuite du processus de
révision. L’approbation est accordée.
13.
Rapport du Groupe de travail sur les Comités internationaux et sur les
Organisations internationales affiliées [Yani Herreman]
Yani Herreman rappelle que le Comité permanent donne son avis au Comité consultatif sur
les Comités internationaux et sur la promotion des activités servant l’ICOM. Elle donne un
aperçu de la composition du Comité, insistant sur le talent et le dévouement de ses
membres. La composition du nouveau Comité permanent a été finalisée à la fin 2005 et la
première réunion, qui a permis de ratifier les structures et procédures du Comité et de
clarifier son rôle, a eu lieu à Vienne en décembre 2005. Six mois plus tard, les participants
sont convaincus de l’importance des tâches menées par les Comités internationaux au sein
de l’ICOM et doivent en savoir davantage sur leurs travaux afin d’en assurer une promotion
efficace. Un projet de document a été rédigé pour décrire les objectifs et les méthodes de
travail des divers Comités internationaux et, par là même, pour aider le Comité permanent à
proposer des solutions aux problèmes identifiés ou susceptibles de se produire. Soutien et
communication sont parmi les principales responsabilités du Comité permanent vis-à-vis des
Comités internationaux, et il espère pouvoir resserrer davantage avec eux les liens de
coopération.
Après cette présentation, George Abungu demande à ce que les adresses et fonctions des
personnes soient employées correctement sur toute la documentation. Lui-même se sent
quelque peu offusqué, étant donné sa participation suivie à l’ICOM, de s’être vu incorrectement
identifié. Günther Dembski convient qu’il s’agit là d’un réel problème, qu’il promet de soumettre
au Secrétariat.
14.
Rapport sur le Groupe de travail interculturel [Amareswar Galla]
Amareswar Galla présente le travail du CCTF, chargé d'exploiter les efforts déployés par le
Groupe de travail sur les questions interculturelles de l’ICOM. Les travaux du CCTF
s’articulent autour de quatre éléments : diversité culturelle, patrimoine matériel et immatériel,
créativité et développement durable. M. Galla rend également compte de la composition de
l’ICOM-CCTF.
La participation active du Comité consultatif sera nécessaire dans l'année à venir. La
première étape, dont le lancement est prévu le 30 juin 2006, consistera à préparer (mandat,
membres et calendrier) la révision de la Politique de diversité culturelle publiée en ligne.
Après quoi sera lancé auprès des comités et des organisations membres un appel à
soumission, avec publication des résultats le 31 juillet 2006 au plus tard par des membres du
CCTF. Ces soumissions seront présentées en ligne sous forme de tableau. Un second appel
sera publié le 1er octobre 2006, avant le délai final du 16 octobre 2006. Ces informations
seront regroupées (2-3 novembre 2006), puis un projet révisé assorti d’un plan d’action sera
mis en ligne, avant publication et lancement de la Politique de diversité culturelle, à Vienne,
en août 2007.
Amareswar Galla souligne que les contributions et la participation des membres de l’ICOM
sont cruciales. Il présente trois exemples montrant comment les responsabilités ont été
assumées. Après avoir examiné les questions entourant le multiculturalisme et la diversité
culturelle, il soulève le problème de la « muséologie » communautaire. Il met en lumière le
rôle important joué par l’ICOM dans la création de la Déclaration universelle de l’UNESCO sur
la diversité culturelle. Il note que, dans leur majorité, les musées ayant proposé leur aide à la
suite du tsunami ne savaient pas comment faire face aux questions interculturelles. Il cite le
17
lauréat nigérian du prix Nobel, Chinua Achebe, affirmant que les musées sont le seul lieu où
la culture est statique et « existe » indépendamment des gens. Il déclare que le CCTF
entend traiter ces questions et restituer la culture au peuple.
Un bref instant de silence est observé à la mémoire de ceux disparus lors du séisme
indonésien.
George Abungu affirme que, pour l’ICOM, le soutien de la diversité culturelle est un enjeu
majeur : outre les objets autochtones, l’Organisation doit aussi prendre en compte la culture
populaire afin de refléter la diversité mondiale, pas simplement la culture de tel ou tel groupe.
Amareswar Galla approuve, ajoutant que le Groupe de travail met précisément l’accent sur
la globalité. Yani Herreman s’interroge sur les mesures prises pour traiter les questions de
diversité culturelle en milieu urbain. Amareswar Galla indique que, à cet égard, 25
propositions ont été reçues à ce jour, notamment de l’Australie. Il estime que le Comité
consultatif doit apporter de nouvelles contributions.
15.
Situations d’urgence [John Zvereff]
a)
Rapport sur le Comité international du Bouclier bleu (ICBS)
John Zvereff rend compte des derniers travaux du Comité international du Bouclier bleu qui,
rappelle-t-il, uvre à la protection du patrimoine culturel mis en péril par les guerres et les
catastrophes naturelles. L’ICBS regroupe l’ICA, l’ICOM, l’ICOMOS et l’IFLA. En 2005, le
CCAAA a été admis comme cinquième partenaire pour s'occuper du patrimoine culturel
audiovisuel. L’ICBS se réunit plusieurs fois par an pour contrôler les situations d’urgence et
pour étudier des moyens de coordonner la protection du patrimoine culturel. En particulier, le
Comité sert de bureau central pour diffuser les informations sur les dangers qui menacent le
patrimoine culturel. L’ICBS coordonne les actions des ONG et autres organismes et
institutions partenaires. John Zvereff brosse un tableau général des opérations menées par
l’ICBS, de ses procédures administratives et des travaux entrepris pour créer des Comités
nationaux dans les divers pays. Enfin, il ajoute que l’ICBS des Pays-Bas met sur pied une
conférence qui réunira des Comités nationaux les 27 et 28 septembre à La Haye.
b)
Rapports sur les situations d’urgence
A la suite du tsunami de 2004 ont été créés le fonds et le site Web du Groupe d’intervention
de secours aux musées en cas de catastrophe (DRFM, Disaster Relief for Museums). Ce
groupe de travail, formé d’un groupe multidisciplinaire, s’emploie à coordonner l’aide
internationale apportée aux musées dans les secteurs touchés par une catastrophe. Le site
Web du DRFM constitue aujourd’hui une source d’information précieuse pour les
catastrophes survenant dans le monde entier. Quant au fonds DRFM – qui s’élève
aujourd’hui à 48 077,15 euros –, il a été mis en place pour couvrir les coûts liés aux aides
apportées aux musées frappés par une catastrophe. En 2005, le fonds DRFM n’a pas servi,
bien qu'une aide ait été proposée à la suite de l’ouragan Katrina au États-unis. Nina
Archabal, Présidente de l’ICOM-États-unis, exprime sa reconnaissance pour l’offre de
l’ICOM, expliquant que, compte tenu des ressources disponibles dans le pays, le Comité
national des États-unis a préféré que le fonds DRFM soit employé pour des pays ayant du
mal à financer les efforts de rétablissement.
Le Secrétaire général ajoute que, bien que d'autres catastrophes naturelles se soient
produites à travers le monde – à savoir en Amérique centrale, en Australie et en Iran –,
aucun musée endommagé dans ces régions n’a été signalé à l’ICOM. Il félicite le Comité
national iranien pour sa réaction immédiate aux interrogations de l’ICOM, et encourage tous
les Comités nationaux à agir avec la même célérité au cas où leurs pays seraient touchés
par une catastrophe naturelle ou causée par l’homme.
18
John Zvereff fait part de récentes informations provenant d’Indonésie. Le bref rapport qu’il a
reçu décrit la situation humaine tragique et insiste sur la nécessité d’une aide humanitaire,
signalant également des sites endommagés. Ces informations seront publiées sur le site
Web du DRFM, où figurent également des renseignements concernant les dons au fonds
DRFM pour l’Indonésie.
c)
Groupe d’intervention de secours aux musées en cas de catastrophe
(DRFM) [Thomas Schuler]
Thomas Schuler insiste sur l’intérêt de toutes les nouvelles, qu’elles soient positives et/ou
négatives, rapportées par les Comités nationaux après une catastrophe.
Le Programme d’urgence dans les musées (MEP, Museums Emergency Programme) et le
DRFM s’emploient actuellement à mettre en place un réseau d’experts dans différentes
régions du monde. En juin dernier, le Conseil exécutif a décidé que les catastrophes causées
par l’homme devaient faire partie des préoccupations et responsabilités du DRFM. En
conséquence ont été nommés deux membres supplémentaires chargés de s’occuper de l’Irak
et de l’ex-Yougoslavie. Le DRTF tente actuellement d’établir des contacts avec le secteur
militaire afin de garantir que la protection du patrimoine culturel est bien prise en compte dans
la formation et dans les manuels de l’armée. A cette fin, le DRTF essaie d’identifier les
conservateurs et responsables de musée disposant des contacts nécessaires avec leurs
armées nationales.
16.
Conférences générales
a)
Vote sur les candidatures pour la Conférence générale de 2010
Les candidatures de la Chine et de la fédération de Russie pour être le pays d’accueil de
l’ICOM 2010 font l’objet d’un vote.
Günther Dembski annonce que sur 91 suffrages exprimés, 43 sont favorables à la Russie,
48 à la Chine. Après avoir félicité les deux candidats de leurs efforts et de leur engagement
vis-à-vis de l’ICOM, Günther Dembski déclare que le Conseil exécutif sera informé du choix
du Comité consultatif.
b)
Rapport sur la préparation de l’ICOM 2007 [Armine Wehdorn]
Armine Wehdorn invite tous les membres à participer à la Conférence de Vienne, qui se
déroulera du 19 au 24 août 2007 sur le thème « Musée et patrimoine universel », posant en
parallèle les couples patrimoine universel/responsabilité individuelle et patrimoine
individuel/responsabilité universelle. Armine Wehdorn présente l'organisation de la
conférence, le calendrier et les lieux des réunions ainsi que le processus d’inscription. Des
informations détaillées sont disponibles en ligne à cette adresse : www.icom2007.com.
Günther Dembski signale qu’actuellement, le Comité pour l’architecture ne possède pas de
personne de contact du comité organisateur.
En ce qui concerne le fonctionnement du point de rencontre proposé en soirée, Armine
Wehdorn explique qu’il s’agit simplement d’un point central où les membres peuvent se
rencontrer pour discuter de manière informelle, partager leurs réflexions et se détendre.
Jack Lohman, Président de l’ICOM-Royaume-Uni, s’enquiert des mesures prises pour faire
de la Conférence générale une rencontre véritablement globale. Armine Wehdorn cite, parmi
les mesures prises pour faciliter la « globalité », les frais d’inscription réduits, les bourses de
voyage accordées par l’Autriche et les demandes de bourse soumises par le Secrétariat à de
multiples organismes de financement et organisations internationales. Günther Dembski
ajoute que des hébergements bon marché sont également mis à disposition. Autre question
19
de Jack Lohman : est-ce que l’ICOM 2007 ne devrait pas couvrir davantage de coûts ? –
dans les pays en développement, 220 euros représentent en effet une somme énorme. Il
ajoute que l’ICOM doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour encourager la plus large
participation possible. Günther Dembski répond que, d’une part, les Conférences de l’ICOM
se déplacent d’un continent à l’autre précisément pour encourager une large participation et
que, d’autre part, il est difficile de demander aux pays organisateurs de faire davantage, en
termes financiers, pour faciliter l’accès car eux-mêmes encourent déjà d'importantes
dépenses.
17.
Rapports des réunions séparées
a)
Comités nationaux et Organisations régionales [Leila Sebai]
Leila Sebai, rapporteur de la réunion des Comités nationaux, signale que les légères
modifications des Statuts de l’ICOM présentées par Gary Edson ont été acceptées, quoique
des craintes soient émises concernant la compatibilité entre Comité national et Statuts.
Question plus urgente : la situation financière médiocre des Comités nationaux dans tous les
pays, riches et pauvres. Des recommandations ont été envoyées au Conseil exécutif pour
que ces difficultés financières, notamment en Afrique, soient traitées en urgence. Les
Comités nationaux demandent un assouplissement de leurs structures juridiques et
administratives, ainsi qu’une légère réduction de la part des frais d’adhésion versés à
l’ICOM.
Leila Sebai déclare que le rôle, le financement et la position représentative des
Organisations régionales nécessitent une clarification, si possible dans le cadre d'un examen
de la structure nationale et régionale. Cet examen doit également examiner le poids
disproportionné de l’ICOM-Europe dans la composition de l’Organisation.
Les Comités demandent à ce que le Conseil exécutif fournisse des informations sur les
progrès réalisés dans l’examen de la période 2005-07.
Deux points sont ajoutés à l’ordre du jour : d’une part, l’Italie demande l’aide de l’ICOM pour
la traduction et la diffusion du manuel pratique ICOM/UNESCO Running a Museum ; d’autre
part, l’Allemagne s’inquiète de la manière dont le « musée » est défini et elle souhaite que le
rôle important de l’ICOM dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels fasse l’objet
d’une déclaration officielle.
Le thème adopté pour la Journée internationale des musées, « Musées et patrimoine
universel », est accueilli avec surprise, car il ne figurait pas parmi les thèmes proposés par le
Comité consultatif. Il est suggéré qu’un groupe de travail soit mis en place pour examiner et
présélectionner des thèmes pour 2008 et 2009.
Udo Goesswald, Président de l’ICOM-Europe, signale que, parmi les suggestions faites pour
la Journée internationale des musées de 2008, le rapport ne mentionne pas celle sur les
musées comme facteur de compréhension culturelle.
Vital Nitulescu, Vice-président du Comité consultatif et Président de l’ICOM-Roumanie,
suggère au Président de demander au Directeur général de l’UNESCO d’envoyer, à toutes
les autorités nationales responsables des activités muséales, une lettre mettant en lumière la
position de l’ICOM en tant que partenaire privilégié. Alissandra Cummins signale que le
Conseil exécutif étudie déjà des moyens de diffuser cette information plus largement aux
Comités nationaux de l’UNESCO. Le Comité consultatif sera avisé sur les approches à
adopter et les contacts à prendre en ce qui concerne ces organes.
John Zvereff aborde les questions soulevées par les Comités nationaux à propos du Centre
d’information dans le cadre du Plan stratégique 2005-07. Il note que l’UNESCO a été invité à
participer à la définition de l'avenir du Centre d’information UNESCO-ICOM et que, par
ailleurs, le Centre reçoit actuellement des documents et archives de quelques Comités
20
internationaux. Il ajoute que, comme déjà indiqué, le Secrétariat a entamé la nouvelle
conception de la base de données des membres qui, selon tout espoir, devrait être
opérationnelle d’ici à la fin 2006. Il avertit, cependant, que l’accès à la base de données par
les responsables des Comités internationaux sera soumis à l’autorisation accordée à l’ICOM
par ses membres.
Dominique Ferriot, Présidente de l’ICOM-France, réaffirme la nécessité de Comités
nationaux solides. La représentante ajoute que le Conseil exécutif doit trouver des moyens
d’améliorer leurs conditions de travail, par exemple, pour ce qui est de la mobilité
internationale. John Zvereff fait remarquer que le système de gestion des nouvelles
adhésions facilitera le travail des Comités nationaux et libérera des ressources aujourd’hui
consacrées à des tâches administratives.
Alissandra Cummins aborde la question du thème de la Conférence générale. Elle note que
c’est au Conseil exécutif qu’il incombe d’examiner le thème afin d'en assurer l’efficacité par
rapport au travail des Comités internationaux, ainsi que l’intérêt pour tous les groupes. Elle
prend acte de l’énorme travail entrepris par l’ICOM’ 2007 et l’ICOM-Autriche. Elle insiste sur
la nécessité d’élargir la discussion proposée pour assurer que tous les groupes bénéficient
d’un hébergement. Enfin, elle précise que les thèmes suggérés par les pays d’accueil ne
sont pas nécessairement ceux finalement retenus et que, de fait, c’est la Conférence
générale qui décide de leur approbation. A l’avenir, il est proposé que la sélection du thème
soit assurée par le Conseil exécutif, en concertation avec des représentants du pays
d’accueil.
b)
Comités internationaux et Organisations affiliées [Goranka Horjan]
Selon Goranka Horjan, rapporteur de la réunion des Comités internationaux et des
Organisations affiliées, ont été soulevées deux grandes questions : la simplification du statut
de l’adhésion et le financement des Comités internationaux. L’ICOM étant une Organisation
internationale, les Comités internationaux doivent bénéficier d’une plus grande visibilité.
D’autre part, Goranka Horjan suggère d’améliorer la communication entre Comités nationaux
et Comités internationaux, de renforcer l’aide financière apportée aux Comités internationaux
et de réduire les cotisations des jeunes professionnels. A partir des propositions faites par
des membres, une liste de « doléances » est présentée, avec les points suivants :
hébergement d’un site Web, listes des membres, archives et aide de l’ICOM pour la vente et
la diffusion des publications. Autre requête soumise à l’unanimité : que le Conseil exécutif
finance, en priorité, une nouvelle base de données.
Un thème est proposé pour la Journée internationale des musées 2008 : recherche et
développement ; et, pour la session spéciale de 2008, trois autres thèmes : rôle de la
recherche dans les musées, musées et production des connaissances et, enfin, musées et
politique de restitution.
Virgil Nitulescu demande à ce que Gary Edson et son groupe étudient des moyens
d’encourager les adhésions aux Comités internationaux.
John Zvereff prend note des questions soulevées, estimant que certaines sont à traiter par le
Conseil exécutif. Il demande à ce que des suggestions soient soumises pour l’amélioration
du site Web.
Le Secrétaire général rappelle aux Comités internationaux qu'aucune suggestion n’a encore
été reçue pour une livraison 2006 des Cahiers d’étude, les encourageant à soumettre une
proposition de projet.
Colette Dufresne-Tassé, Présidente du CECA, affirme que le tarif élevé des cotisations
d’adhésion freine la participation des étudiants à l’ICOM. Marie-Claude Morand, Présidente de
21
l’ICOM-Suisse, propose d’introduire des tarifs réduits pour les étudiants et les jeunes
professionnels. Alissandra Cummins déclare que la question des cotisations sera examinée,
notamment pour voir ce qui peut être fait au mieux pour répondre à la demande générale.
D’autre part, elle signale que le Comité de réexamen du Plan stratégique sera chargé
d’examiner l’efficacité du Plan stratégique actuel et d’identifier de nouvelles orientations à
prendre en compte par le Conseil exécutif sur cette question lors de l’élaboration du prochain
plan.
18.
Organisations régionales de l’ICOM
a)
ICOM-EUROPE [Udo Goesswald]
Udo Goesswald, Président de l’ICOM-Europe, aborde la question de la diversité culturelle,
ainsi que la nécessité que les musées européens reconnaissent la contribution des cultures
migrantes au patrimoine culturel et à l’identité d’aujourd’hui. Évoquant la nouvelle déclaration
de mission de l’ICOM-Europe – bientôt distribuée –, il y voit l’un des projets majeurs réalisés
par son Bureau l’an dernier. Udo Goesswald passe ensuite en revue des actions et
programmes en cours. Pour renforcer le rôle de l’ICOM et être à la hauteur des attentes
grandissantes, il souligne la nécessité d’améliorer les ressources financières, invitant le
Conseil exécutif à se pencher sur ce point.
George Abungu remercie le Président de l’ICOM-Europe pour avoir su mettre en lumière le
rôle des musées dans la promotion de la diversité culturelle.
Notant l’absence à la réunion du Comité consultatif de représentants de centres culturels tels
que l’Inde et l’Iran, il regrette que l’ICOM n'ait pas su remédier à ce manque de
représentation. Günther Dembski remercie George Abungu de son intervention, regrettant lui
aussi qu'une solution reste encore à trouver. Jack Lohman déclare que, à cet égard, il est
nécessaire d’imaginer et de mettre en uvre une stratégie. Virgil Nitulescu, d’accord avec
George Abungu, estime qu’il faut donner mandat au Conseil exécutif d’étudier des moyens
de changer cette situation, le Comité consultatif manquant de temps pour examiner et
proposer de possibles solutions.
Pascal Makambila, représentant de l’ICOM-Congo, signale que cette question a fait l’objet
d’un examen du Comité consultatif l’an dernier. Déçu par l'absence de progrès,
M. Makambila insiste pour que le Conseil exécutif s’occupe activement de ce problème. Le
représentant algérien souligne, lui aussi, la nécessité d’une action. Günther Dembski,
reconnaît la gravité du problème, promettant de le soumettre au Conseil exécutif et
d’examiner la question de l’aide financière soulevée par l’ICOM-Europe.
Amareswar Galla note que de semblables appels ont déjà été lancés par le passé, mais
rapidement oubliés. Estimant qu’il est important d'assumer les responsabilités, il invite le
Comité consultatif à donner des conseils stratégiques et à prendre des mesures appropriées.
Par ailleurs, il souligne l’importance de la réunion coréenne pour la promotion de l’Asie,
suggérant que la tenue d’une réunion en Afrique pourrait être tout aussi bénéfique.
Martin Schaerer, Vice-président de l’ICOM, comprend tout à fait les craintes soulevées et
adhère entièrement à ce qui a été dit. Udo Goesswald tient, lui aussi, à exprimer son soutien.
b)
ASPAC [In-Kyung Chang]
In-Kyung Chang, Présidente de l’ASPAC, évoque les défis, à la fois culturels et financiers,
liés à l’organisation de programmes de coopération régionale, et regrette de ne pouvoir
rendre compte de progrès concrets. Le rapport final de la 7e Assemblée générale ICOMASPAC et de l’Atelier sur la lutte contre le pillage, le vol et le trafic illicite est aujourd’hui
disponible sous forme imprimée. Enfin, elle réaffirme la nécessité d’une aide à l’Indonésie.
22
c)
ICOM-ARABE [Chedlia Annabi]
Chedlia Annabi rend compte de la décision de créer l’ICOM-ARABE, en 1995, espérant que
le Comité comptera bientôt parmi ses membres tous les pays arabes. Elle passe en revue
les procédures de l’Organisation régionale et les progrès réalisés au cours de l’année
dernière, ainsi que les multiples actions entreprises avec le soutien de l’ICOM, notamment
pour développer des institutions culturelles privées. Après avoir remercié l’ICOM de son aide
financière, elle invite tous les partenaires intéressés à participer aux programmes de
coopération transfrontalière existants, notamment pour mettre les expériences et les bonnes
pratiques en commun. Enfin, Chedlia Annabi souligne la nécessité d’un respect et d’une
compréhension réciproques entre toutes les organisations partenaires.
Virgil Nitulescu, lui-même ayant participé à une réunion conjointe, estime qu’elle pourrait
servir de modèle de coopération entre les Organisations régionales.
d)
AFRICOM [Chedlia Annabi]
Chedlia Annabi, poursuivant son intervention en tant que Présidente par intérim d’AFRICOM,
présente un bref rapport sur cette Organisation, précisant qu’elle a été créée en 1999 pour
représenter les professionnels de musée africains et pour encourager la participation
d'autres parties intéressées par la protection du patrimoine culturel de l’Afrique. Il est clair,
souligne-t-elle, que l’ICOM doit adopter une approche spécifique vis-à-vis de l’Afrique afin de
prendre en compte la nécessité de protéger le patrimoine matériel et immatériel, mais aussi
d’intégrer des objectifs socioculturels au travail des musées. Tout en reconnaissant la
nécessité de protéger le patrimoine culturel, elle estime qu’une myriade de problèmes plus
urgents se posent sur le continent.
Chedlia Annabi souligne les priorités actuelles d’AFRICOM, à savoir : trouver de nouveaux
partenaires et sponsors ; intensifier la présence d’AFRICOM dans les conférences et les
organisations régionales et internationales ; lutter contre le commerce illicite des objets ;
sensibiliser à la valeur du patrimoine et à la nécessité de le garder dans son environnement
d’origine ; et, enfin, améliorer la communication. Elle rappelle au Comité consultatif que la
seconde Assemblée générale d’AFRICOM se tiendra en octobre 2006 à Cape Town. Enfin,
Chedlia Annabi déclare que, bien que les réalisations d’AFRICOM restent jusqu’à présent
modestes, l’Organisation nourrit de grandes d’ambitions pour l’avenir.
19.
Comités de l’ICOM et célébration du 60e anniversaire
Marie-Françoise Delval, Présidente d’AVICOM, présente les résultats du concours du
vidéoclip organisé par AVICOM et par le Secrétaire général de l’ICOM pour célébrer le
60e anniversaire de l’Organisation. Elle présente les trois vidéoclips – produits par M. Janos
Tari (musée d’Ethnographie, Budapest, Hongrie), Christian Hudon et Jasmin Morin (Idéeclic,
Gatineau, Québec) et Gabriel Clark et Thomas Marcusson (University of Technology,
Sydney) – sélectionnés vainqueurs ex-aequo du concours. Elle se félicite du grand intérêt
suscité par l’appel à photographies et documents visuels et, bien que la date limite officielle
de participation soit dépassée, elle enjoint les membres à poursuivre leurs envois. MarieFrançoise Delval signale que ces vidéoclips ont été retenus comme « cartes de visite »
électroniques de l’ICOM et peuvent être téléchargés via son site Web. Tous les membres
sont encouragés à continuer de produire et de diffuser des vidéoclips, que ce soit pour des
événements spécifiques ou, plus généralement, pour promouvoir le travail de l’ICOM. Pour
conclure, elle remercie tous ceux qui ont soumis leur participation au concours.
Le Président du Comité consultatif, Günther Dembski, remercie Marie-Françoise Delval et
AVICOM pour cette merveilleuse initiative, et félicite les gagnants.
23
20.
Divers
Günther Dembski soumet une proposition : que chaque pays d’ICOM-Europe parraine un
collègue d’un pays en développement pour la Conférence de Vienne.
John Zvereff remercie le Comité international du CIDOC de l’aide qu’il a offerte pour le site
Web et la base de données.
Boureima Diamitani, représentant du WAMP, invite les parties intéressées à discuter des
progrès réalisés en Afrique occidentale au cours des 25 dernières années, notamment en
faveur de la protection du patrimoine menacé ou endommagé par les guerres. Sont
mentionnées la création d’un Comité national du Bouclier bleu au Sénégal et la production
d’un manuel pratique à l’intention des petits musées.
Le Comité national de Lituanie remercie l’ICOM pour les subventions et le soutien
administratif reçus, ainsi que pour l’aide aux publications.
Des remerciements sont exprimés pour l’excellent travail accompli par les interprètes tout au
long de la session.
21.
Prochaines réunions du Comité consultatif
Les dates des futures réunions du Comité consultatif sont les suivantes :
§ 69e Comité consultatif : vendredi 17 août 2007, Vienne (Autriche)
§ 70e Comité consultatif : vendredi 24 août 2007, Vienne (Autriche)
§ 71e Comité consultatif : 2-4 juin 2008, Paris (France)
24
Annexe 1
RAPPORT DE LA TRÉSORIÈRE
(Présentation PowerPoint)
COMITÉ CONSULTATIF DE L’ICOM
29-31 MAI 2006
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Examen du profil financier de l’ICOM pour la période 1996-2005
Examen des Bilans financiers 2005 et approbation de l’Audit 2005
Présentation du Budget 2006 de l’ICOM et du rapport du premier trimestre
Discussion/approbation du Budget 2007
EXAMEN DES BILANS FINANCIERS 2005
APPROBATION DE L’AUDIT
BILAN AU 31/12/05
Actif
(total net)
2005
1,895,872
2004
2,033,125
Passif
(total net)
1,895,872
2,033,125
TOTAL DES RECETTES
TOTAL DES DÉPENSES
Excédent/déficit
d’exploitation
Revenus financiers
Résultat financier
Excédent/déficit
Revenus exceptionnels
Dépenses exceptionnelles
Excédent/déficit
exceptionnel
Total des recettes
Total des dépenses
Résultat intermédiaire
2005
1,855,513
1,801,934
53,580
2004
1,863,535
1,971,356
-107,821
443,553
372,267
71,286
140,068
2,726
137,342
40,486
216,235
-175,750
173,432
173,432
2,439,134
2,176,927
262,207
2,077,451
2,187,591
-110,139
25
État des recettes et des dépenses 2005
Exploitation
RECETTES
Opérations
Programmes
TOTAL
DÉPENSES
Opérations
Programmes
TOTAL DES
DÉPENSES
OP. POS./NEG.
BUDGET
AF 2005
1,884,568
460,134
2,344,702
%
de
CHANGE
1,832,166 -3 %
110,740 -76 %
1,942,905 -17 %
1,946,832
397,870
2,344,702
1,640,278
111,184
1,751,642
0
191,444
-16 %
-72 %
-25 %
État des recettes et des dépenses 2005
Opérations financières
OP. POS./NEG.
Intérêts et revenus
bancaires
Réserve pour les pertes
liées au taux de change
RÉSULTAT FINANCIER
POSITIF/NEGATIF
BUDGET
0
37,130
AF 2005
191,444
9,523
-38,668
61,241
-1,537
-1,537
70,764
262,207
COMMENTAIRES
•
•
•
Résultats excellents : résultat positif de 262,207 euros
Les dépenses liées aux programmes ont baissé de 72 % et enregistrent
même un excédent
La pratique selon laquelle les programmes n’ont pas lieu tant que leur
financement n’est pas assuré mériterait d’être examinée.
26
Budget 2006
RECETTES
Opérations
Chiffres réels %
Prévisions
%
%
2005
budget
2006
budget 05/06
1,823,2378 94
2,005,425 86
1
Programmes
TOTAL RECETTES
110,740
6
291,500
1,933,977
14
2,338,654
201
21
DÉPENSES
Opérations
1,591,178
93
2,042,412
87
28
111,184
7
296,242
13
166
Programmes
TOTAL DÉPENSES
1,702,362
2,338,654
OP. POSITIVE/NEG
191,444
0
37
Budget 2006
Chiffres réels
2005
191,444
Budget
2006
0
Revenus financiers
9,523
20,820
Frais financiers
61,241
-2,000
Résultat financier
70,764
18,820
Positif/négatif
262,207
18,820
Excédent/déficit d’exploitation
Objectifs financiers 2006
Budget annuel : recettes et dépenses liées à la mise en
l’ICOM, approuvées au moins six (6) mois à l’avance.
uvre du Plan stratégique de
Fonds de roulement : liquidités et/ou investissements à court terme destinés à
couvrir les besoins de trésorerie
Fonds de réserve : investissements à plus long terme destinés à protéger et à
augmenter le capital de l’ICOM
Extra-budgétaire
27
Projet de budget 2007
RECETTES
Opérations
Programmes
TOTAL RECETTES
Budget
%
Projet 2007
%
%
2006
budget
budget 06/07
2 005,425 86
2 080,446 80
4%
333,229
14
504,280
2 338,654
20
2 584,726
51 %
11 %
DÉPENSES
Opérations
Programmes
TOTAL DÉPENSES
OP.
POSITIVES/NÉGATIV
ES
2 042,412
87
2 120,846
82
4%
296,242
13
463,880
18
57 %
2 338,654
2 584,726
0
0
11 %
Budget 2007
Op. positives/négatives
Budget 2006 Projet de budget
2007
0
0
Revenus financiers
20,820
48,720
Frais financiers
-2,000
-2,000
Résultat financier
18,820
46,720
Excédent/déficit
18,820
47,720
28
Annexe 2
24 avril / April 2006
2006/AD.11
Liste provisoire des candidats
Tentative list of candidates
CONSEIL EXECUTIF 2007-2010
2007-2010 EXECUTIVE COUNCIL
Les notices biographiques des candidats seront mises à jour, traduites et publiées
dans une brochure annexée aux Nouvelles de l’ICOM N° 1/2007.
The biographical notes of all candidates will be updated, translated and will be
published in a brochure jointly with ICOM News No. 1/2007.
Ci-joint, la liste des candidats proposés pour le Conseil exécutif 2001-2004 qui devra
être approuvée lors de la 68e session du Comité consultatif qui se réunira du 29 au 31
mai 2006.
Cette liste présente les nominations reçues au Secrétariat de l’ICOM au 15 avril 2006
et proposées par les Comités suivants et Organisations affiliées :
****
Herewith is the list of candidates for the 2007-2010 Executive Council that has to be
endorsed during the 68th Session of the Advisory Committee held from May 29th
to 31st, 2006.
This list indicates nominations as received to the ICOM Secretariat by April 15th, 2006
from the following Committees and Affiliated Organisations:
ICOM-Allemagne / ICOM-Germany
ICOM-Australie / ICOM-Australia
ICOM-Barbados / ICOM-Barbade
ICOM-Canada
ICOM-Chine / ICOM-China
ICOM-Congo
ICOM-Kenya
ICOM-Lettonie / ICOM-Latvia
ICOM-Rép. de Corée / ICOM-Rep. of
Korea
ICOM-Rép. tchèque / ICOM-Czech Rep.
ICOM-Serbie &Montenegro / ICOMSerbia & Montenegro
ICOM-Suisse / ICOM-Switzerland
ICOM-Tunisie / ICOM-Tunisia
ICOM-Turquie / ICOM-Turkey
CIMUSET
ICDAD
ICME
ICMS
ICOFOM
ICR
29
PIMA
2006/AD.11
24 avril / April 2006
LISTE DES CANDIDATS / LIST OF CANDIDATES
CONSEIL EXECUTIF 2007-2010 / 2007-2010 EXECUTIVE COUNCIL
A/
RESPONSABLES / OFFICERS
1.
Président / President
Alissandra Cummins
2.
Vice-Président(e)s / Vice-President(e)s
Amareswar Galla
Martin Schaerer
W. Richard West, Jr.
2.
Australie / Australia
Suisse / Switzerland
États-Unis / United States
Trésorier / Treasurer
Nancy Hushion
B/
Barbade / Barbados
Canada
MEMBRES / MEMBERS
George O. Abungu
Ki-Dong Bae
Claude Faubert
Tahar Ghalia
Hans-Martin Hinz
Emannuel Kasarherou
Hongnam Kim
Xiangyi Li
Pascal Makambila
Hanna Pennock
Mila Popovic-Zivancevic
Hartmut Prasch
Per Bjørn Rekdal
Tereza M. Scheiner
Michel Van-Praët
Kenya
Rép. de Corée / Rep. of Korea
Canada
Tunisie / Tunisia
Allemagne / Germany
Nouvelle-Calédonie / New-Caledonia
Rép. de Corée / Rep. of Korea
Chine / China
Congo
Pays-Bas / Netherlands
Serbie & Montenegro / Serbia &
Montenegro
Autriche / Austria
Norvège / Norway
Brésil / Brazil
France
30
Annexe 3
2006/AD.10
RAPPORT COMPLET DU SERVICE DES MEMBRES
Eloïsa Zell présente son rapport en annonçant le nombre des adhérents de l’ICOM : plus de
21 500 membres actifs dans le monde entier. A l’aide de deux diagrammes à secteurs, elle
montre la répartition régionale des membres en règle pour 2004 et 2005 (au 18 mai 2006).
S’il est très réconfortant de constater une augmentation globale de 3 %, force est de
reconnaître que l’Europe continue de détenir le record des adhésions – 80 % du nombre
total de membres en 2004 et 81 % en 2005. Toutefois, Eloisa Zell souligne que le Secrétariat
poursuit ses efforts pour que l’ICOM continue d’être une Organisation véritablement
internationale, en particulier pour avoir des Comités nationaux actifs dans les autres régions
du monde (Afrique, États arabes, Asie et Pacifique, Amérique latine et Caraïbes).
S’agissant des procédures d’inscription, il est rappelé que les formulaires d'adhésion ne sont
pas seulement disponibles auprès des Comités nationaux, mais aussi sur le site Web de
l’ICOM. Reste qu’il est de la responsabilité des Comités nationaux de filtrer et d'accepter les
candidats à l'adhésion. Le Secrétariat, quant à lui, évalue les candidatures provenant des
pays où il n'existe pas de Comité national. Sont également décrites les différentes catégories
de membres : individuels, institutionnels, bienfaiteurs et étudiants.
Outre le filtrage des candidatures à l’adhésion, les Comités nationaux ont la responsabilité
de collecter, efficacement et rapidement, les cotisations annuelles d’adhésion. A ce propos, il
est rappelé que les Comités nationaux ont la possibilité de majorer les cotisations annuelles
afin de couvrir leurs dépenses administratives et/ou autres activités. Qui plus est,
conformément à une décision du Conseil exécutif, l’ancien plafond de 10 % de majoration
sur les cotisations n’est plus applicable, les Comités nationaux devant veiller, toutefois, à ce
que les majorations exigées des membres soient « raisonnables » et à ce que les cotisations
d’adhésion fixées par le Conseil exécutif soient versées intégralement au Secrétariat.
Eloisa Zell rappelle que l’ICOM n'envoie pas les cartes de membre aux nouveaux
adhérents ; cette responsabilité incombe aux Comités nationaux. En revanche, c’est au
Secrétariat d’envoyer un Dossier d’accueil à tous les membres nouvellement inscrits et
réintégrés. Ce dossier se compose des documents suivants : Brochure de Bienvenue,
Statuts de l’ICOM et Code de déontologie pour les musées, derniers numéros des Nouvelles
de l’ICOM et des Cahiers d’étude, logos autocollants de l’ICOM et, principalement pour les
membres institutionnels, publications/monographies produites occasionnellement par le
Service des activités de programme.
La Brochure de Bienvenue décrit les avantages dus aux membres – notamment les tarifs
préférentiels auprès des éditeurs. Eloisa Zell est heureuse d’annoncer que, en 2005, le
Service des membres a réussi à négocier des tarifs préférentiels avec plusieurs maisons
d’édition : AltaMira Press USA, American Association of Museums, Interpol, Oxford
University Press, Routledge UK et UNESCO.
La brochure décrit également les procédures d’adhésion aux Comités internationaux et aux
Organisations affiliées, ainsi que les activités menées par ces organes, permettant ainsi aux
nouveaux membres d’orienter plus facilement leur choix vers tel ou tel comité spécialisé où
ils jouiront de pleins droits de vote.
Eloisa Zell rappelle au Comité consultatif que, si les Comités nationaux ne transmettent pas
rapidement les cotisations annuelles d'adhésion au Secrétariat, les droits revenant aux
membres appartenant à des Comités internationaux ne seront pas inclus dans les
subventions annuelles ordinaires allouées à ces derniers. Il est vivement recommandé que
31
les Comités nationaux remettent les cotisations annuelles, accompagnées des listes
correspondantes des membres en règle, à la date réglementaire du 1er avril au plus tard.
Le Comité consultatif est informé que la liste actualisée des Présidents et Secrétaires des
organes composant l’ICOM ne figure pas seulement dans les Nouvelles de l’ICOM, mais
aussi sur le site Web. Par ailleurs, il est noté qu’en 2005, 64 Comités nationaux (sur les
114 présents) ont bénéficié d'une subvention d’adhésion – ce qui ne représente, cependant,
que 1751 membres individuels.
L’existence du Fonds de l’ICOM est rappelée, les Comités nationaux étant informés qu’ils
peuvent solliciter une aide financière provisoire sur ce Fonds afin de régler les cotisations
annuelles de leurs membres. Un bref historique du Fonds, avec la liste des donateurs et des
bénéficiaires, figure dans les Nouvelles de l’ICOM, n°2, 2005. Eloisa Zell exprime sa
reconnaissance aux Comités nationaux français et suisse pour leurs généreuses
contributions annuelles.
Eloisa Zell rappelle que le logo de l’ICOM est destiné à être exposé à l’extérieur ou à l’entrée
des musées participants, non seulement pour montrer aux membres de l’ICOM qu’ils
bénéficient de l’admission gratuite et immédiate au musée, mais aussi pour indiquer avec
fierté que l’institution fait partie d’une association internationale de musées et de
professionnels. A ce propos, elle relate une anecdote encourageante rapportée par un
membre de l’ICOM résidant à Bethlehem, à propos du musée des traditions populaires de la
ville… Le logo de l’ICOM semble avoir contribué à préserver le musée de toute atteinte,
dégât ou pillage, durant les 45 jours du siège, en 2001, de l’église de la Nativité, située à
seulement quelques mètres.
Par ailleurs, Eloisa Zell signale que des efforts sont déployés pour développer une nouvelle
base de données et un système d’adhésion en ligne permettant de répondre aux besoins
des principaux utilisateurs (le Secrétariat) et des Comités.
Enfin, elle indique que la Fondation ICOM s’efforce de collecter des fonds pour les bourses
des conférences triennales, invitant à acheter les cartes produites par la Fondation et
disponibles à l’occasion des réunions. Le produit de la vente sera destiné aux bourses de
voyage de l’ICOM 2007.
32
Annexe 4
2006/AD.10
Juin / June 2006
68e SESSION DU COMITÉ CONSULTATIF
68th SESSION OF THE ADVISORY COMMITTEE
Paris (France)
29-31 mai / May 2006
LISTE DES PARTICIPANTS / LIST OF PARTICIPANTS
Président / Chairperson :
Günther Dembski
Autriche/Austria
Vice-Président / Vice-Chair :
Virgil Stefan Nitulescu
Roumanie/Romania
Présidente de l'ICOM / President of ICOM :
Alissandra Cummins
Barbade/Barbados
COMITÉS NATIONAUX / NATIONAL COMMITTEES
Algérie/Algeria
Sid Ahmed Baghli repr. Aïcha Amamra
Allemagne/Germany
York Langenstein
Andorre/Andorra
Mireia Tarrès repr. Marta Planas de la Maza
Argentine/Argentina
Amelia Arnelli de Rodriguez
Autriche/Austria
Carl Aigner
Azerbaidjan/Azerbaijan
Roya Taghiyeva
Bangladesh
Jahangir Hussain
Belarus
Aliaksandr M. Kalbaska
Brésil/Brazil
Carlos Roberto Ferreira Brandão
Bulgarie/Bulgaria
Simeon Nedkov repr. Alexandre Valtchev
Canada
Benoît Légaré
Chine/China
Zhang Wenbin
Corée, Rép. de/Korea, Rep. of
Chong-pil Choe
Costa Rica
Zulay Soto Mendez
Croatie/Croatia
Damodar Frlan
Danemark/Denmark
Merete Ipsen
Espagne/Spain
Leticia Azcue
33
Estonie/Estonia
Urmas Dresen
Etats-Unis d’Amérique/United States of America
Nina Archabal
Finlande/Finland
Ebba Brannback
France
Dominique Ferriot
Grèce/Greece
Teti Hadjinicolaou
Hongrie/Hungary
Miklós Cseri
Irlande/Ireland
Aidan Walsh
Islande/Iceland
Lilja Arnadottír
Italie/Italy
Daniele Lupo Jallà
Japon/Japan
Koichi Igarashi repr. Masamine Sasaki
Lettonie/Latvia
Ginta Gerharde-Upeniece
Malte/Malta
Claude Busuttil
Mexique/Mexico
Silvia Singer
Monaco
Frédéric Labarrère
Niger
André Zodi repr. Mahamane Saley Tim
Nigeria
Violeta Ekpo
Norvège/Norway
Eva Mæhre Lauritzen
Panama
Angeles Ramos Baquero
Pays-Bas/The Netherlands
Albert A.J. Scheffers
Pologne/Poland
Dorota Folga-Januszewska
Portugal
Maria Clara Vaz Pinto repr. João Castel-Branco
Pereira
Qatar
Nasser Al Hammadi repr. Mohammed Said Al
Bloushi
République tchèque/Czech Republic
Gregorova Ruzena repr. Zuzana Strnadova
Roumanie/Romania
Virgil Stefan Nitulescu
Royaume-Uni/United Kingdom
Jack Lohman
Russie/Russia
Vitaly Remizov
Serbie & Monténégro/Serbia & Montenegro
Nada Seferovic
Slovaquie/Slovakia
Ivona Kautmanová
Slovénie/Slovenia
Nina Zdravic Polic
Suède/Sweden
Hans Manneby
Suisse/Switzerland
Marie-Claude Morand
Tunisie/Tunisia
Leila Ladjimi Sebai
Uruguay
Serrana Prunnell repr. Gabriella Siccardi Pisano
34
COMITÉS INTERNATIONAUX / INTERNATIONAL COMMITTEES
AVICOM / Audiovisuel/Audiovisual
Marie- Françoise Delval
CAMOC / Collections et activités des musées de
Galina Vedernikova
ville/Collections and Activities of Museums of Cities
CECA / Éducation/Education
Colette Dufresne-Tassé
CIDOC / Documentation
Christian-Emil Ore
CIMCIM / Instruments de musique/Musical Instruments
Patrice Verrier repr. Kenneth J.
Moore
CIMUSET / Sciences & Techniques/Science & Technology
Bernard Blache
CIPEG / Égyptologie/Egyptology
Regine Schulz
COSTUME
Joanna Marschner
DEMHIST / Demeures historiques / Historical House
Daniela U. Ball
ICAMT / Architecture
Diana Pardue
ICDAD/ Art appliqué/Applied Arts
Widar Halén
ICEE / Échanges d'expositions/Exhibition Exchange
François Tremblay
ICFA / Beaux-Arts/Fine Arts
Stephen Lloyd
ICLM / Musées littéraires/Literary Museums
Lothar Jordan repr. Erling Dahl, Jr.
ICMAH / Archéologie/Archaeology
Rosmarie Beier-de Haan repr.
Marie-Paule Jungblut
ICME / Éthnographie/Ethnography/ICME
Daniel Winfree Papuga
IC MEMO / Musées commémoratifs/Memorial Museums
Wulff E. Brebeck
ICMS / Sécurité/Security
Pavel Jírasek
ICOFOM / Muséologie/Museology
Hildegard K. Vieregg
ICOMAM / Musées d’armes et d’histoire militaire/Museums of
Guy Murray Wilson
Arms and Military Museums
ICOM-CC / Conservation
Marie-Claude Corbeil repr. Jan
Wouters
ICOMON / Musées bancaires et monétaires/Money & Banking
Hortensia von Roten
Museums
ICR / Musées régionaux/Regional Museums
Goranka Horjan
ICTOP / Formation/Training
Angelika Ruge
INTERCOM / Gestion/Management
Françoise McClafferty repr. David
Fleming
MPR / Relations publiques/Public Relations
Nina Zdravic Polic repr. Paal Mork
NATHIST / Sciences naturelles/Natural History
Gerhard Winter
UMAC / Musées et collections universitaires/University
Cornelia Weber
Museums and Collections
35
ORGANISATIONS INTERNATIONALES AFFILIÉES
INTERNATIONAL AFFILIATED ORGANISATIONS
AEOM / Association des musées de plein air européens /
Miklós Cseri
Association of European Open-Air Museums
AFRICOM / Conseil international des musées africains /
Chedlia Annabi
International Council of African Museums
AIMA / Association internationale des musées d’agriculture /
Jan Kisgeci
International Association of Agricultural Museums
CAM / Association des musées du Commonwealth/Commonwealth Timothy Mason repr. Martin
Association of Museums
Segger
IAMH / Association internationale des musées d’Histoire /
Rosmarie Beier-de Haan repr.
International Association of Museums of History
Marie-Paule Jungblut
IATM / Association internationale des musées de transports /
Wolfgang Meighörner repr.
International Association of Museums of Transport
Birgitte Wistoft
ICAM / Confédération internationale des musées d’architecture /
Corinne Bélier repr. Michael
International Confederation of Agricultural Museums
Snodin
ICMM / Congrès international des musées maritimes / International Harry de Bles repr. Morten HahnCongress of Maritime Museums
Pedersen
ORGANISATIONS RÉGIONALES / REGIONAL ORGANISATIONS
ASPAC
In-Kyung Chang
ICOM-EUROPE
Udo Goesswald
ICOM-ARABE
Chedlia Annabi repr. Mohammed
Said Al Bloushi
OBSERVATEURS / OBSERVERS
Afrique du Sud/South Africa
Henry Jatti Bredekamp
Algérie/Algeria
Kamel Boughaba
Allemagne/Germany
Axel Ermert
Monika Hagedorn-Saupe
Johanna Westphal
Australie/Australia
Amareswar Galla
Bernice Murphy
36
Autriche/Austria
Ulrike Dembski
Peter Keller
Armine Wehdorn
Brésil/Brazil
Luiz Antônio Bolcato Custodio
Tereza C. Moletta Scheiner
Bulgarie/Bulgaria
Iliza Nedkov
Silviya Nedkova
Canada
Nancy Hushion
Sandra Lorimer
Alain Massé
Chine/China
Wang Dan
Wang Hongyi
Chen Kelun
An Laishun
Xiangyi Li
Yuan Nanzheng
Shi Tong
Chen Xiejun
Cao Xingsui
Zhou Yanqun
Ma Zishu
Congo
Pascal Makambila
États-Unis/United States
Diallo Dielika
Gary Edson
Erik Ledbetter
Lori Waters
W. Richard West, Jr.
Finlande/Finland
Jari Harju
France
Gaia Jungeblodt
Jean-Michel Raingeard
Bénédicte Selfslagh
Christian Terrière
Michel Van-Praët
Italie/Italy
Alberto Garlandini
Isabellle Pallot-Frossard
Kazakhstan
Amir Jadaibayev
37
Kenya
Lorna Abungu
George Abungu
Lettonnie/Latvia
Gundega Dreiblate
Agrita Ozola
Luxembourg
Marie-Claude Béaud
Malaisie/Malaysia
Ibrahim bin Ismail
Nepal
Niranjan Man Singh Basnyat
Norvège/Norway
Per Bjørn Rekdal
Knut Wik
Oman
Yaseen Bin Abdul Redha
Portugal
Maria de Jesus Monce
République de Corée
Minho Han
Hongnam Kim
Jongsok Kim
Royaume-Uni/United Kingdom
Hassan Arero
Patrick Boylan
Ian Jones
Lina Tahan
Lucy Watts
Russie
Irina Antonova
Kirill Batarin
Lyudmila Kolesnikova
Irina Krylova
Yelena Kutsenko
Maria Kozmina
Vladimir Koptev-Dvornikov
Vladimir Maruschenko
Irina Merkulova
Georgy Muradov
Valentin Rodionov
Margarita Rodionova
Inna Roschina
Vladimir Semyonov
Galina Skitovitch
Andrey Vulf
Sénégal
Boureima Diamitani
38
Serbie & Montenegro/Serbia & Montenegro
Vidosava Nedomacki-Petrescu
Vesna Zivkovic
Suède/Sweden
Cary Karp
Helene Larsson
Elisabet Olofsson
Suisse/Switzerland
Laurent Golay
Martin Schaerer
Margrit Wick
Tunisie/Tunisia
Mongi Bousnina
Zied Bouzouita
Latifa Chérif
Ali Drine
Yémen
Mr. Alawadhi
Ismail Al-Ganad
UNESCO
Laurent Lévi-Strauss
Gadi Mgomezulu
Isabelle Vinson
SECRÉTARIAT DE L’ICOM / ICOM SECRETARIAT
Margarida Ascenso
Employée de bureau/Clerk
Carla Bonomi
Webmestre/Webmaster
Tito Chan
Secrétaire du Service des membres/Membership Service Secretary
Sylvie Delice
Comptable/Accountant
Lysa Hochroth
Rédactrice trilignue/Trilingual Editor
Thomas Jandia
Secrétaire/Secretary
Elisabeth Jani
Documentaliste/Documentalist
Marina Larioui
Employé de bureau – Service des membres/Clerk – Membership Service
Cristina Menegazzi
Spécialiste du programme / Programme Specialist
39
Jennifer Thévenot
Responsable des activités de programme/Programme Activities Officer
Eloisa Zell
Responsable du Service des membres/Membership Service Officer
John S. Zvereff
Secrétaire général/Secretary General
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