PROJET DE COMPTE RENDU
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PROJET DE COMPTE RENDU
2006/AD.10 12 juin 2006 (Original : anglais) PROJET DE COMPTE RENDU ** * COMITÉ CONSULTATIF DE L’ICOM 68e session 29-31 mai 2006 Paris (France) TABLE DES MATIÈRES 0. Remarques faites en ouverture par le Président du Comité consultatif p. 3 1. Adoption du projet d’ordre du jour p. 3 2. Adoption du compte rendu de la 108e session du Comité consultatif p. 4 3. Intervention de la Présidente de l’ICOM p. 4 4. Intervention des partenaires de l’ICOM p. 5 5. Présentation de l’ICOM 2010 p. 9 6. Examen des documents suivants : - Compte rendu de la 108e session du Conseil exécutif - Rapport de la Trésorière p. 10 p. 10 p. 10 7. Rapport du Comité des candidatures p. 12 8. Constitution de la liste des candidats pour le Conseil exécutif 2007-10 p. 12 9. Rapport du Secrétaire général de l’ICOM p. 12 10. Rapport du Comité pour la déontologie p. 14 11. Rapport du Comité permanent des Affaires juridiques p. 15 12. Présentation du projet révisé des Statuts de l’ICOM p. 15 13. Rapport du Groupe de travail sur les Comités internationaux et sur les Organisations affiliées p. 17 14. Rapport sur le Groupe de travail interculturel p. 17 15. Situations d’urgence p. 18 16. Conférences générales p. 19 17. Réunions séparées des Comités nationaux et des Comités internationaux p. 20 18. Organisations régionales de l’ICOM p. 22 19. Comités de l’ICOM et célébration du 60e anniversaire p. 23 20. Divers p. 24 21. Dates et heures des prochaines réunions du Comité consultatif p. 24 Annexes p. 25-40 2 Les annexes suivantes contiennent le texte intégral du rapport présenté lors de la réunion du Comité consultatif : Annexe 1 : Annexe 2 : Annexe 3 : Annexe 4 : 0. Rapport de la Trésorière de l’ICOM Rapport sur le Service des membres Liste des candidats pour le conseil exécutif 2007-2010 Liste des participants Remarques faites en ouverture par le Président du Comité consultatif [Günther Dembski] Günther Dembski salue les membres du Comité consultatif de l’ICOM et le représentant de la Délégation permanente de l’UNESCO, M. Gadi Mgomezulu, et remercie le Secrétariat pour ses efforts dans la préparation de la réunion. Il rappelle également au Comité consultatif que, outre les trois journées de réunion, le 60e anniversaire de l’ICOM sera célébré au Château de Versailles et au Petit Palais, à Paris. Il ajoute que, au fil des 60 années qui ont suivi la création de l’ICOM, en novembre 1946, la croissance de l’Organisation a été source de défis tout autant d’avantages pour les membres. Il souligne que les membres de l’ICOM se partagent entre professionnels et bénévoles. Il remercie chaleureusement le Conseil exécutif et le Comité consultatif de l’ICOM pour leur contribution, qui sera présentée dans les quelques jours à suivre. Günther Dembski rappelle au Comité consultatif que la Conférence générale de l’ICOM 2007 se tiendra en Autriche. Il souligne également l’importance de la session de cette année, la Russie et la Chine se proposant toutes deux en concurrence pour accueillir la Conférence générale de l’ICOM 2010. Il salue officiellement les membres du Bureau du Conseil exécutif de l’ICOM, les nouveaux représentants de Comités nationaux et les partenaires de l’ICOM : IBA, ICA, UNESCO, Fondation ICOM, ICOMOS, MuseDoma, FMAM et ICCROM. Des remerciements sont adressés particulièrement à l’ICOM-France pour son invitation à célébrer le 60e anniversaire de l’ICOM au Petit Palais. 1. Adoption de l’ordre du jour Günther Dembski demande l’adoption de l’ordre du jour de la 68e session du Comité consultatif, précisant que l’ICOM-France avait soumis une question à inscrire à l’ordre du jour, mais a ensuite accepté de l'examiner ultérieurement lors des réunions séparées. Günther Dembski s’enquiert sur d’autres questions pouvant être traitées durant la session. Il explique que le point 23 ne sera pas abordé en session plénière mais présenté dans le rapport du Comité permanent (point 15) – il sera transmis à ce Comité pour plus ample examen. Il est également noté que l’ICCROM aurait dû être inclus dans le point 4. York Langenstein, Président de l’ICOM-Allemagne, soulève les questions que son comité a transmises au Président du Comité consultatif sur ces points : définition du « musée » par l’ICOM, désir d’être tenu informé sur les travaux menés par le Groupe consultatif concernant les publications, thèmes de la Journée nationale des musées et, enfin, nécessité d’une déclaration du Comité pour la déontologie de l’ICOM concernant le trafic illicite des biens 3 culturels, en coopération avec l’ICOMOS ou autres organisations. Il note aussi qu’un point supplémentaire relatif aux finances sera examiné dans le présent ordre du jour. Günther Dembski répond que la question sur le trafic illicite sera abordée, indiquant également que le thème de la Journée internationale des musées sera discuté lors des réunions séparées. Le Comité consultatif accepte l’ordre du jour de la 68e session avec les modifications proposées ci-dessus. Günther Dembski invite le Comité à se souvenir de ceux qui ont été touchés par le séisme en Indonésie au début de l’année. Une minute de silence est observée à la mémoire des membres de l’ICOM disparus depuis juin 2005 : • Mme Marta Arjona Perez, fondatrice de l’ICOM-Cuba et ex-membre du Conseil exécutif de l’ICOM ; • M. Stephen Weil, ex-Directeur adjoint du musée Hirshhorn et premier Président d’INTERCOM ; • Mme Viviane Huchard, Directrice, Musée National du Moyen Age, Paris, exTrésorière de l’ICFA et membre du Bureau de l’ICOM-France ; • M. Alvaro Martinez do Monte, ex-Président de l’ICOM-Uruguay ; • M. Goran Bergengren, ex-Président du CIDOC ; • Mme Anne Buck, ex-Présidente du Comité du Costume ; • M. Bengt von Bonsdorff, Directeur du musée Amos Anderson, en Finlande, et exmembre du Bureau de la Fondation ICOM ; • Mme Elena Nikolova, Conservatrice au Musée polytechnique de Sofia (Bulgarie) et ex-Secrétaire du Comité national bulgare ; • M. Wilson Mendieta Pacheco, membre d’honneur de l’ICOM-Bolivie ; • M. Duncan Cameron, ex-Président de la CAM (Association des musées du Commonwealth) ; • M. Omotoso Eluyemi, Directeur général, Commission nationale pour les Musées et les monuments, Nigeria ; • M. Jan Leering, Directeur, musée Tropen, Pays-Bas ; • M. Felipe Lacoutour, Directeur, Centre de documentation, INAH, Mexique ; • M. Edy de Wilde, ex-Directeur du Stedelijk Museum, Ámsterdam ; • M. Peter Ade, Directeur, Kunsthalle der Hypo-Kultur Stiftung, Munich, Allemagne ; • M. Anatoly Paniushkin, Directeur général, Musée national Glinka de la culture musicale, Moscou ; • M. Michael Ames, Directeur, Museum of Anthropology, Vancouver, Canada. 2. Adoption du compte rendu de la 67e session du Comité consultatif (6-8 juin 2005), Paris, France Günther Dembski propose l’adoption du compte rendu de juin 2005 et fait un appel à commentaires. Chedlia Annabi, représentante de l’ICOM-Arabe, fait mention d’une incohérence en page 10 du texte français (page 12 du texte anglais) : c’est l’ICOM-International, non l’ICOM-Arabe, qui a conclu un partenariat avec l’ALECSO, accord signé par Jacques Perot, en septembre 2003, en Tunisie. Le compte rendu est approuvé avec les modifications proposées par la représentante de l’ICOM-Arabe. 3. Intervention de la Présidente de l’ICOM [Alissandra Cummins] Après avoir salué le Comité consultatif de l’ICOM, Alissandra Cummins fait part de son vif intérêt pour les célébrations du 60e anniversaire de l’ICOM. Elle remercie les Comités 4 nationaux et internationaux pour leur participation et souhaite la bienvenue aux nouveaux comités et à leurs membres. Elle rend compte des nombreux événements auxquels, un peu partout dans le monde, elle a eu la chance d’assister grâce à la gentillesse des membres et à leurs invitations. Alissandra Cummins remercie, en particulier, le CIMAM pour l’invitation à sa réunion annuelle à Sao Paulo, notant également la très bonne impression que lui a faite la réunion annuelle du tout dernier comité membre, le CAMOC, à Boston (États-unis). Elle a également assisté à la réunion annuelle de la Museums Association du Royaume-Uni, à Londres, ainsi qu’au 100e anniversaire du musée de Nantong, en Chine, en compagnie de collègues de l’ICOM. Autre 100e anniversaire, celui de l’American Association of Museums (AAM), que l’Association a également célébré lors de sa réunion annuelle à Boston au début du mois. D’autre part, elle se réjouit de la multiplication des relations transfrontalières avec des organisations telles que le SAMP, qu’elle a accompagnée au Sénégal et au Nigeria cette année, expériences qui lui ont permis de bien apprécier l’interaction entre les collègues africains et suédois. La FMAM a organisé un excellent colloque à Séville en octobre dernier, et Alissandra Cummins espère que la collaboration entre les deux Organisations, FMAM et ICOM, va se poursuivre. Enfin, elle remercie l’ICOM-France pour l’organisation des célébrations du 60e anniversaire au Petit Palais. La Présidente de l’ICOM reconnaît les progrès accomplis avec la publication de la version révisée du Code de déontologie de l’ICOM pour les musées – approuvée à la Conférence générale de 2004 –, document fondamental qui fête aujourd’hui ses 20 ans, et note l’importance de ce document et l’intérêt de cet outil essentiel pour informer, conseiller et aider. Enfin, elle remercie tous les pays qui l’ont invitée à venir partager leurs pratiques et connaissances. En conclusion de son intervention, Alissandra Cummins rend hommage aux contributions des membres aujourd’hui disparus. 4. Intervention des partenaires de l’ICOM a) Intervention du représentant du Directeur général de l’UNESCO [Gadi Mgomezulu] Gadi Mgomezulu se dit honoré de représenter le Directeur général de l’UNESCO et de rendre compte des entreprises fructueuses menées avec l’ICOM. Ensemble, l’ICOM et l’UNESCO ont uvré pour la protection, la conservation et la promotion du patrimoine culturel mondial, notamment en collaborant dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels et en favorisant la mise en place d’instruments de normalisation par le biais de la production de documents et de publications. L’UNESCO et l’ICOM ont accepté et signeront bientôt le financement, à hauteur de 53 000 dollars, d’un accord-cadre pour le biennium 2006-2007. S’agissant du trafic illicite des biens culturels, l’ICOM a participé activement à la 13e session du Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la Promotion du retour des biens culturels vers leur pays d’origine ou de leur restitution en cas d’appropriation illicite. Gadi Mgomezulu remercie John Zvereff pour son intervention lors de cette session. M. Mgomezulu ajoute que l’UNESCO est un grand défenseur de la norme Object ID administrée par l’ICOM, précisant que la Division du patrimoine culturel a récemment lancé la réimpression en plusieurs langues (arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol) de la liste de contrôle de la norme Object ID. De surcroît, la Section des normes internationales vient de produire une nouvelle publication, « Mesures juridiques et pratiques contre le trafic 5 illicite des biens culturels », où figure la norme Object ID. Enfin, l’UNESCO a également collaboré avec l’ICOM à l’impression de plusieurs documents : Code de déontologie 2004, Liste rouge et série Cent objets disparus. Depuis 2004 et toujours avec l’ICOM, l’UNESCO travaille sur son nouveau Programme pour la conservation des biens culturels mobiliers en danger et pour le développement des musées. L’UNESCO a également joué un rôle clé dans la publication de l’outil de gestion des musées que constitue le manuel pratique, Running a Museum: A Practical Handbook. Cette publication, qui sera disponible en français, anglais et arabe, servira à mettre en uvre les cours de formation ad hoc concernant différents sujets basés sur une évaluation des besoins. Les pays africains et arabes font actuellement l'objet de projets pilotes de formation – en mars 2006, le premier projet pilote a eu lieu en Éthiopie, tandis qu’un autre est prévu au Moyen-Orient. Lors de sa 33e session, la Conférence générale de l’UNESCO a adopté la Convention sur la protection des contenus culturels et des expressions artistiques, instrument considéré comme l’un des trois piliers en matière de conservation et de promotion de la diversité culturelle. A noter que l’ICOM devrait jouer un rôle important dans la mise en oeuvre et la promotion de cette convention. En conclusion, Gadi Mgomezulu déclare que l’UNESCO est encouragé par la vitalité de la relation ICOM-UNESCO. Günther Dembski remercie Gadi Mgomezulu pour sa présentation. Alissandra Cummins remercie également Gadi Mgomezulu, ajoutant qu’il est bon de savoir que l’accord-cadre avec l’UNESCO couvrira d’autres activités. D’ailleurs, précise-t-elle, d’autres secteurs ont donné lieu à une collaboration entre l’ICOM et l’UNESCO, qui n’ont pas été soulignés dans l’accord-cadre ; par exemple, l’évaluation du dossier sur les chefsd’ uvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité, ainsi que la sensibilisation au nom de domaine .museum en tant que véhicule du multilinguisme dans le cyberespace. Alissandra Cummins souligne l’importance du soutien apporté au Code de déontologie 2004, mais aussi des autres points de collaboration inclus dans l’accord-cadre. D’autre part, elle souhaite que Gadi Mgomezulu informe le Directeur général de l’UNESCO que de nombreux collègues de Chine, Russie, Allemagne et Italie ont manifesté leur volonté de soutenir la publication du manuel Running a Museum dans les autres langues sans coût pour l’UNESCO ni l’ICOM. Elle espère que cette collaboration aura lieu et, par ailleurs, rend hommage à la contribution de l’ICOM à Museum International, la publication de l’UNESCO. b) ICOMOS [Gaia Jungeblodt] Gaia Jungeblodt remercie l’ICOM au nom du Président et de la Secrétaire générale de l’ICOMOS, et félicite l’Organisation pour son 60e anniversaire. Elle rappelle que l’ICOMOS, organisation fondée en 1965, a récemment célébré son 40e anniversaire. Elle déclare que l’ICOM et l’ICOMOS, organisations distinctes, partagent des valeurs communes quant à l'importance du patrimoine dans le monde d’aujourd’hui, ainsi qu’à la nécessité d’en garantir la conservation et l’existence dans le monde de demain. De plus en plus, ajoute-t-elle, les possibilités se multiplient de lier le patrimoine immobilier, celui dont s’occupe en particulier l’ICOMOS, et le patrimoine mobilier, celui souvent confié aux soins des membres de l’ICOM. Ce lien se voit à travers des questions telles que la gestion des sites archéologiques ou la conservation de palais, de lieux de culte ou, même, de sites industriels, où il existe une relation intime entre bâtiments, jardins et collections de meubles, uvres d’art ou machines. D’autres questions concernent la prévention des risques et l’interprétation des sites. 6 Par ailleurs, elle indique que, suite à une décision de la 15e Assemblée générale, l’ICOMOS ouvre aujourd’hui ses comités scientifiques à l’ensemble de ses membres, tout comme le fait l’ICOM depuis un certain temps, et que cette démarche a diversifié les formes d’interaction avec les membres de l’ICOM. Ainsi, en juin 2006 à Rome, le conseil scientifique de l’ICOMOS rencontrera les représentants de tous les Comités internationaux de l’Organisation. L’un des principaux points sera l’élaboration d’un ordre du jour scientifique pour l’ICOMOS, possible point de départ d’une future coopération avec l’ICOM. Parmi les thèmes propices à des activités ou à des réunions communes, je citerai celui des « musées dans les bâtiments historiques », qui pourrait déboucher sur un ensemble de principes directeurs communs pour traiter les questions déontologiques, théoriques et physiques liées à cette utilisation des bâtiments historiques. En 1990, une réunion tenue sur ce thème, à Montréal, dans le cadre de l’Association of Preservation Technology, a permis l’adoption des New Orleans Principles, possible point de départ pour ce travail. Sur un plan plus pratique, Gaia Jungeblodt rappelle que l’ICOMOS espère bientôt coopérer avec l’ICOM pour explorer la proposition de création d’une « Maison internationale du Patrimoine », où les deux organisations bénéficieront d'installations adéquates communes pour leurs sièges. Le sujet sera examiné lors de la réunion du Bureau exécutif le 17 juin prochain, à l’ICCROM de Rome, où sera également étudié un possible protocole de coopération avec l’ICOM destiné à définir des secteurs de collaboration – par exemple, le Bouclier bleu (dont l’ICOM et l’ICOMOS sont tous deux des partenaires fondateurs), la « Maison internationale du Patrimoine », des symposiums spécifiques, ainsi que des participations croisées aux Assemblées générales de chacune des deux Organisations. Enfin, il serait souhaitable que l’ICOM et l’ICOMOS songent à mettre en place des formules d’adhésion communes dans certains pays. En ce qui concerne la Conférence générale de l’ICOM 2007, à Vienne, Gaia Jungeblodt note qu’elle peut être l’occasion de partager l’expérience de l’ICOMOS pour certaines questions telles que le concept de « valeur universelle exceptionnelle » dans la Convention du patrimoine mondial, où l’ICOMOS joue un rôle consultatif. De même, l’Assemblée générale 2008 de l’ICOMOS qui doit se tenir à Québec – site de la Conférence générale de l’ICOM 1992 – sur le thème « Où se cache l’esprit du lieu ? » (Spirit of the Place), est propice à une collaboration avec bon nombre des membres de l’ICOM pour partager leur expérience en matière d’interprétation, de présentation et de communication sur l’importance et le génie d’un site. Pour conclure, Gaia Jungeblodt réaffirme le réel intérêt de la relation fructueuse et professionnelle que ICOM et l’ICOMOS ont développée par le biais de leurs Secrétariats respectifs, notamment avec John Zvereff et Cristina Menegazzi, qui ne laissent entrevoir aucun doute quant au succès d’une coopération plus étroite et d’une multiplication des activités entre les deux organisations. c) Fondation ICOM [Christine Boël] Christine Boël présente la Fondation ICOM, donnant une description de ses membres, de son financement et de ses responsabilités. Elle déclare que, traditionnellement, l’argent fourni par la Fondation à l’ICOM n’est pas limité et que, lors des conférences triennales, il sert aussi à subventionner les membres qui, sans cela, se verraient dans l’incapacité d’assister aux sessions de l’ICOM. d) ICCROM [Isabelle Pallot-Frossard] Isabelle Pallot-Frossard met en avant les liens étroits entre les deux organisations « s urs », toutes deux oeuvrant pour la conservation du patrimoine au niveau international. 7 Elle donne des informations sur le Directeur général de l’ICCROM nouvellement élu, M. Mounir Bouchenaki, déjà bien connu pour ses anciennes fonctions en tant que SousDirecteur général du secteur de la culture à l’UNESCO. Après quelques observations sur l’actuelle direction, Isabelle Pallot-Frossard clarifie la mission de l’ICCROM qui, outre ses objectifs habituels, s’attache aussi à améliorer les possibilités de gestion des risques par le biais de séminaires, ainsi qu’à protéger les archives visuelles et sonores dans les petites bibliothèques. Pour conclure, Mme Pallot-Frossard ajoute que l’IGA souhaite entretenir une relation étroite avec l’ICOM. e) Musedoma [Cary Karp] Cary Karp présente un état des lieux de l’initiative dotMuseum (.museum), grâce à laquelle les musées, tels que définis par l’ICOM, disposent désormais sur Internet d’un domaine de premier niveau exclusivement réservé à leur usage. Il précise que la participation de l’ICOM à une action collective sur les réseaux électroniques mondiaux est née avec le Réseau d'information sur la conservation, largement antérieur à la popularisation d’Internet. Étant donné la portée aujourd’hui atteinte par Internet, il est absolument essentiel d’installer sur cette « toile » gigantesque une tribune clairement visible sur le type d’action culturelle et scientifique que mènent les musées. Avec l’identité unique qu’il apporte, le domaine .museum représente une étape décisive pour asseoir l’importance des musées dans le monde numérique. Alissandra Cummins ajoute que le domaine .museum constitue un aspect fondamental de l’action stratégique de l’ICOM. York Langenstein indique que, malheureusement, le nom de domaine .museum n’est pas accessible à tous les musées et, en fait, ne sert de tribune qu’aux grands. Enregistrer un nom dans le domaine .museum exige un engagement financier que les petits musées ne sont pas toujours en mesure de prendre. Cary Karp répond que, d’une part, tous les comités de l’ICOM bénéficient gratuitement de ce service et que, d’autre part, des moyens de réduire les coûts pour les autres participants sont constamment étudiés. En particulier, les choses devraient bouger plus vite dans ce sens grâce au rôle important que joue .museum dans l’internationalisation d’Internet et des identifiants de ressource utilisés. Alissandra Cummins ajoute que les tarifs appliqués ne sont pas là pour décourager, d’autant qu’ils sont une variable qui dépend de l’ICOM. e) FMAM [Jean-Michel Raingeard] Jean-Michel Raingeard, Président de la Fédération française des Amis de musées et représentant la Présidente de la Fédération mondiale, Carla Bossi, déclare que le Conseil exécutif de la Fédération européenne des Amis de musées est en train de finaliser un projet de nouveaux statuts à soumettre aux autorités de Belgique, pays où l’Organisation est enregistrée. Après avoir annoncé l'élection pour trois ans d'un nouveau Bureau de la FMAM, il précise que la Fédération s’intéresse actuellement aux programmes éducatifs, également destinés aux femmes, puis évoque l’intérêt suscité par le tourisme écologiquement viable. La FMAM, souligne-t-il, estime que pour réaliser les objectifs fixés, il est important de travailler avec d’autres membres de l’ICOM, ainsi qu’avec des sponsors et des entreprises. A noter que le principal objectif de la présidence européenne de la FMAM est le développement de l’aspect éducatif. Alissandra Cummins se réjouit de pouvoir bientôt examiner le programme de formation et d'éducation proposé par la FMAM, ainsi que de discuter des intérêts à long terme en matière de musées et de tourisme écologiquement viable. 8 5. ICOM 2010 Günther Dembski présente les candidats se proposant pour accueillir la Conférence générale de l’ICOM 2010. a) Rapport sur la mission du Conseil exécutif dans les pays d’accueil proposés : Russie et Chine [Nancy Hushion] Nancy Hushion rend compte de son expérience dans les deux villes candidates. Elle confirme que les deux villes représentent un choix excellent pour la Conférence générale de l’ICOM 2010 : toutes deux lui ont réservé, à elle et à ses collègues, un accueil chaleureux et ont organisé une impressionnante vitrine de culture et d’activités durant son séjour. D’un côté, Moscou qui, avec sa longue et profonde tradition de musées, d’ailleurs actuellement en pleine modernisation, représente le passé ; de l’autre, Shanghai, avec sa tendance expansionniste, offre un parfum d’avenir et travaille avec acharnement pour faire vivre de superbes collections. Avant la présentation du premier centre d’accueil candidat, la Chine, Nancy Hushion confirme au Comité consultatif que chacun des deux sites est en mesure de présenter une bonne conférence. b) Présentation des candidatures Ø Chine Le représentant chinois, Zhang Wenbin, remercie le Comité consultatif, ainsi que l’ambassadeur de Chine à l’UNESCO. Il déclare que la Conférence générale de l’ICOM est l’événement international le plus important pour les musées, précisant que les premiers contacts de la Chine avec l’ICOM remontent à 1946, mais qu’il lui reste encore à accueillir une Conférence générale. L’objectif est d'édifier ensemble de meilleurs musées, avec l'influence réciproque des cultures occidentale et orientale. M. Wenbin ajoute que Shanghai offre des installations et des équipements convenant parfaitement à des conférences de grande envergure – ainsi la World Expo qui se tiendra en novembre 2010 à Shanghai. Le gouvernement chinois, favorable au projet, propose de le financer à hauteur de 1,4 millions d’euros, d’accorder des bourses de voyage aux membres venant de pays en développement et de satisfaire aux exigences linguistiques de l’ICOM – en fournissant, par exemple, les services d’interprétation. Des visites seront proposées avant et après la Conférence, et un programme de formation en langues étrangères sera mis en place dans des musées à l’échelon national. Quant aux musées de Shanghai, ils se proposeront pour accueillir les conférences des Comités internationaux de l’ICOM durant la Conférence générale 2010. Ø Russie Andrey Vulf, Directeur par intérim du département des Relations extérieures du ministère de la Culture et de la communication de la fédération de Russie, indique que l’ICOM-Russie est la plus ancienne organisation non gouvernementale opérant aujourd’hui dans le pays. S’agissant de la Conférence générale 2010, le gouvernement russe a offert son aide pour financer le projet. Autres avantages proposés aux participants : réductions accordées par la compagnie aérienne nationale et simplification des démarches pour l’acquisition des visas permettant d’entrer dans le pays. En outre, tous les participants bénéficieront de l’accès gratuit aux transports publics et aux programmes culturels intéressants. M. Vulf ajoute que Moscou est dotée des salles de concert et des orchestres les plus réputés au monde – des représentations seront prévues au programme, ainsi que des visites dans une autre région de la Russie (en Sibérie, par exemple). A noter que le Kremlin fera partie du programme des visites. 9 M. Georgy Muradov, Chef du Département des relations extérieures de la Ville de Moscou, félicite Shanghai pour sa proposition d’accueil des Jeux olympiques 2007 et de l’Exposition mondiale 2010. Il explique ensuite que la municipalité de Moscou s’occupe actuellement de moderniser et d’étendre son infrastructure hôtelière, et que des réductions tarifaires considérables seront offertes à tous les participants. A noter également, pour relier l’aéroport à la ville, la construction en cours d’une nouvelle infrastructure de transport avec voies monorail et mesures de sécurité améliorées. M. Vitaly Remizov, Président de l’ICOM-Russie, annonce que l’année 2006 est le 50e anniversaire de son Comité national, lequel opère aujourd’hui dans une immense région accueillant 80 millions de visiteurs par an. . Il ajoute que la communauté muséale russe a connu une évolution importante, où le Code de déontologie a joué un rôle déterminant – par exemple, avec la mise en place de mesures de sécurité ultramodernes dans de nombreux musées qui, en outre, sont aujourd’hui presque tous dotés d'une section pour les enfants. En ce qui concerne la Conférence générale, M. Remizov informe que la Russie organise avec succès 700 événements internationaux par an et que l’État s’est engagé à financer une manifestation de classe mondiale hors pair. Enfin, le Président de l’ICOM-Russie rappelle que si la Conférence générale a lieu à Moscou, les participants pourront visiter un Kremlin entièrement rénové. Günther Dembski remercie les deux délégations. Il déclare que le Comité consultatif votera mercredi (dernier jour de la réunion) pour soumettre sa décision à l’examen du Conseil exécutif. La décision finale sera présentée à Vienne à la Conférence générale. 6. Examen des documents suivants : a) Compte rendu de la 108e session du Conseil exécutif Le Comité consultatif prend note du compte rendu de la 108e session du Conseil exécutif sans commentaire. b) Rapport financier/Rapport de la Trésorière [Nancy Hushion] Ø Bilan financier 2005 (au 31 décembre) La Trésorière déclare que les mots clés « transparence » et « responsabilité » demeurent au ur de ses engagements et continueront d’être une priorité dans ses rapports au Comité consultatif. Cela vaut, en particulier, pour tout ce qui a trait à la gestion du Fonds de réserve de l’ICOM. Au premier point, le rapport montre l’évolution des recettes et dépenses pour la période 1996–2005, ce qui permet aux membres d’estimer les tendances. Par exemple, le total des recettes a seulement augmenté de 35 %, ce qui est inférieur au taux d’inflation et représente, par conséquent, une perte réelle. Sur la même période, la hausse des dépenses est de 24 % – également moins que le taux d’inflation. Fait le plus marquant, l’augmentation des recettes issues des cotisations d'adhésion : 2,86 %. Quant aux subventions accordées par le gouvernement et des organes de financement, elles ont diminué de 60 %, les revenus des programmes, de 67 %. Sur le Relevé d’audit 2005, la Trésorière souligne l’écart que présentent les chiffres par rapport à l’Audit et au Bilan financier préparés en interne. Ainsi le Relevé d’audit indique-t-il un excédent d’exploitation de 53 000 euros, dû en grande partie à des revenus exceptionnels provenant des cotisations d’adhésion des années précédentes. Toutefois, le résultat final est identique dans les deux documents. 10 Marie-Claude Morand, Présidente de l’ICOM-Suisse, demande pourquoi les programmes pour l’Irak ont été abandonnés. John Zvereff répond que ces programmes devaient être financés par l’UNESCO mais que l’Agence intergouvernementale a décidé ne pas donner suite. Alissandra Cummins souligne que le projet n’est pas une activité de l’ICOM mais un programme mené par l’UNESCO. Benoît Legaré, Président de l’ICOM-Canada, s’enquiert des critères qui président à la sélection des programmes de l’ICOM. John Zvereff répond que certains programmes sont proposés et financés par des institutions partenaires, tandis que d'autres sont proposés à des sources de financement en fonction des objectifs stratégiques de l’ICOM. Nancy Hushion confirme que les choix sont fondés sur le Plan stratégique de l’ICOM et que, selon une directive de l’Organisation, les programmes ne peuvent pas démarrer tant que leur financement n'est pas assuré – cette directive mérite peut-être un examen plus approfondi. La Trésorière poursuit en indiquant que le Bilan financier 2005 présente des résultats positifs excellents, mais que cet important excédent n’a pas été anticipé, ce qui souligne la nécessité d’une meilleure planification financière. Elle ajoute que, sur la recommandation du Comité permanent pour les finances, le Conseil exécutif a approuvé une politique d’utilisation des fonds en excédent. Nancy Hushion conclut que le Secrétariat mérite des félicitations pour avoir su maintenir les dépenses, remarquant toutefois que ces efforts et les directives de programmes ont résulté en une baisse de 72 % des dépenses de programmes, et ce malgré l’excédent. Le Comité consultatif approuve le Relevé d’audit 2005. Ø Budget 2006 Le budget 2006 se caractérise par une hausse des dépenses de programme (voir l'annexe 1 pour des informations détaillées). Le Comité consultatif approuve le Budget 2006. Ø Budget 2007 et orientations pour l’ICOM La Trésorière présente brièvement la nouvelle pratique en cours : soumission des budgets six mois avant une année fiscale, et non plus après que six mois se soient déjà écoulés. Pour réaliser cet objectif, la réunion du Comité consultatif pour 2006 est invitée à examiner deux budgets annuels : l'un pour 2006, l'autre pour 2007. A partir de 2008, un seul budget sera présenté à l’avance. Un résumé détaillé des prévisions 2007 figure dans le Rapport de la Trésorière à l’annexe 1. John Zvereff rappelle les priorités de 2007 : renforcement des moyens d’action, outils et activités de sensibilisation et, pour les musées, développement des TIC par le biais d’une adhésion permanente à l’initiative .museum. Pour certains des programmes prévus au budget, le financement est déjà assuré, pour d’autres, il reste encore à être identifié. A noter que l’ICOM entend poursuivre ses efforts en matière de gestion des risques. Parmi les nouvelles activités, sont citées la sensibilisation au patrimoine religieux dans les lieux de culte et, peut-être, un programme international en Amérique latine. Autres efforts envisagés par l’ICOM : définir l’avenir du Centre d’information UNESCO-ICOM et identifier de nouveaux locaux groupés, peut-être conjointement avec d’autres ONG s’occupant du patrimoine (l’ICOMOS, par exemple). La Trésorière déclare que, en réponse aux excellentes questions soulevées par le Comité consultatif sur l’équilibre entre Administration et allocations aux programmes, elle va repenser le mode de présentation des programmes dans le budget. York Langenstein demande une 11 justification des dépenses consacrées à MuseDoma. Nancy Hushion l’assure que des informations plus détaillées seront fournies, s’engageant à lui répondre directement sur des points spécifiques dans un avenir proche. 7. Rapport du Comité des candidatures [Knut Wik] Knut Wik indique que le Conseil exécutif propose quinze (15) membres et que la liste des candidats ne doit pas dépasser trente (30) noms. Il rappelle que l'ouverture des candidatures a été faite en janvier 2006 et clôturée le 15 avril 2006, et que plusieurs rappels ont été envoyés au Comité consultatif. Sont actuellement proposées une (1) candidature au poste de président, trois (3) au poste de vice-président et une (1) au poste de trésorier, la liste comportant en tout 20 noms (voir l’annexe 3). Par conséquent, il n’est pas nécessaire de réduire la liste. Il ajoute qu'une candidature n’a pu être retenue car ne bénéficiant d’aucun soutien de la part d’un Comité national ou international ni d’une Organisation affiliée. . A propos de ce dernier point, Knut Wik indique que des questions ont été soulevées durant la période de candidatures en raison d’une incohérence entre les versions anglaise et française des Statuts, et que ce point sera pris en compte dans l’actuelle révision menée par le Groupe de travail sur la révision des Statuts de l’ICOM, présidé par Gary Edson. Il est également souligné que les membres ne disposeront pas du vote électronique pour l’élection du Conseil exécutif à la Conférence générale de Vienne. Cette question sera examinée plus en détails pour les futures Assemblées générales. 8. Constitution de la liste des candidats pour le Conseil exécutif 2007-2010 Günther Dembski, en qualité de Responsable des élections, demande l’approbation de la liste de candidats. Elle est ratifiée en l’état. 9. Rapport du Secrétaire général [John Zvereff] John Zvereff salue le Comité consultatif et exprime sa tristesse à propos du séisme survenu en Indonésie. Il annonce que le Groupe d’intervention de secours aux musées en cas de catastrophe (DRMTF) publiera prochainement sur son site Web des informations concernant les conséquences de la catastrophe naturelle dans cette région. Le Secrétaire général poursuit par un hommage à l’ICOM dans sa 60e année et remercie tous ceux ayant contribué à son succès, en particulier le Secrétariat pour ses efforts lors de la célébration de l’anniversaire, ainsi qu’à l’occasion des réunions du Comité consultatif et du Conseil exécutif. Rappel est fait des trois objectifs stratégiques de l’ICOM pour la période 2005-2007, ainsi que des efforts déployés pour les réaliser, certains objectifs étant atteints, les autres étant en bonne voie pour 69 % des actions prévues dans le Plan stratégique. Outil important pour soutenir ces objectifs : la nouvelle conception du site Web, où les informations sont aujourd’hui présentées de manière plus conviviale. Le Secrétaire général ajoute que l’ICOM étudie actuellement la possibilité d’un hébergement en ligne des sites Web des Comités internationaux – un rapport sera soumis au Conseil exécutif lors de sa réunion de décembre. L’autre outil fondamental pour la mission de l’ICOM, le Code de déontologie, vient d’être imprimé dans sa version révisée 2004, avec le soutien de l’UNESCO et de la FMAM. Le Code est actuellement disponible en sept (7) langues via Internet. Le Secrétaire général encourage les traductions supplémentaires et, conformément aux recommandations du Comité pour la déontologie, il demande à ce que la version traduite dans une nouvelle 12 langue soit toujours imprimée avec l’une des deux versions officielles, afin de résoudre les éventuels problèmes d'interprétation. Il ajoute que, en accord avec les objectifs du Plan stratégique, l’ICOM déploie des efforts pour devenir encore plus global, notamment en facilitant la création de Comités nationaux par le biais du Service des membres et en continuant, grâce au Fonds de l’ICOM, à soutenir les Comités nationaux dans les pays manquant de ressources financières. John Zvereff examine également les efforts déployés par l’ICOM pour lutter contre le trafic illicite des biens culturels, efforts qui ne se démentent pas comme en témoigne la présentation, aujourd’hui, du tout dernier outil de sensibilisation, la Liste rouge des antiquités afghanes en péril, précédé d’une réimpression de la Liste rouge d’urgence des antiquités irakiennes en péril, deux opérations financées par le ministère américain des Affaires étrangères. A noter que l’ICOM recherche actuellement des fonds pour financer une autre publication, Cent objets disparus dans les pays arabes, qui bénéficie déjà du soutien de l’UNESCO et du fonds Prince Claus. S’agissant des relations avec les Comités internationaux, le Secrétaire général signale que tout est actuellement entrepris pour renforcer leur soutien, notamment en offrant d’héberger leurs archives ; aujourd’hui, les documents du CIMAM se trouvent déjà à Paris et, depuis quelque temps, des pourparlers sont entamés avec l’ICOM-CC qui envisage de déposer ses documents au Centre de documentation UNESCO-ICOM. Le Secrétaire général passe en revue les progrès réalisés depuis la dernière réunion du Comité consultatif : par exemple, la constitution d’un groupe joint FMAM-ICOM chargé d’élaborer un document sur le tourisme écologiquement viable dans les musées – ainsi que l’a proposé M. Raingeard ; l’approbation d’une nouvelle politique éditoriale, tôt suivie par la création d’un Groupe consultatif sur les publications chargé de donner son avis sur toutes les publications de l’ICOM – aussi bien traditionnelles qu’électroniques. Toujours à propos des publications, il ajoute que, comme l’a déjà mentionné le représentant de l’UNESCO, un manuel sur les principes muséaux, assorti d’un manuel de formation, a été produit en anglais, en français et en arabe par l’ICOM pour l’UNESCO, avec le financement de l’UNESCO. A cette occasion, le Secrétaire général remercie les membres du Conseil exécutif et les présidents des Comités nationaux qui ont bien voulu représenter l’Organisation à diverses réunions de l’UNESCO, ainsi qu’à d’autres réunions internationales et réunions annuelles d’ONG partenaires qui, toujours en accord avec les objectifs du Plan stratégique, ont toutes contribué à faire connaître dans de nombreux forums la position de l’ICOM sur les politiques internationales en matière de patrimoine culturel. Enfin, John Zvereff exprime la reconnaissance du Secrétariat pour l’importante contribution des stagiaires, qui ont su apporter une aide précieuse au personnel. Il avertit, cependant, que cette réserve permanente de ressource humaine risque d’être remise en cause par les prochains changements de la législation française sur le travail. Ø Présentation par la Responsable du Service des membres de l’ICOM [Eloisa Zell] Pour compléter le rapport du Secrétaire général, Eloisa Zell, Responsable du Service des membres, explique les procédures d’adhésion et d’inscription, apportant ainsi une foule d’informations utiles sur l’évolution et la répartition géographique de nos membres adhérents. Pour illustrer sa présentation, la Responsable du Service des membres utilise une projection PowerPoint qui montre plus clairement que 80 % des membres de l’ICOM appartiennent à des Comités nationaux établis en Europe. 13 Parmi ces nombreuses informations, Eloïsa Zell souligne qu’en raison du retard des Comités nationaux à transmettre à l’ICOM les listes complètes de leurs adhérents et les cotisations correspondantes, le Secrétariat ne peut pas mettre à jour les affiliations individuelles aux Comités internationaux, lesquels ne reçoivent donc pas en temps voulu la totalité des subventions que leur accorde l’Organisation. Elle fait également remarquer que, avec la procédure d'adhésion en ligne devant accompagner la nouvelle base de données, ce type de retard pourra difficilement se produire à l’avenir. Le Secrétaire général, John Zvereff, ajoute que ces retards empêchent aussi le Secrétariat d’établir des budgets exacts, ainsi que de faire en connaissance de cause des recommandations d’allocation à la Trésorière et au Comité pour les finances. En conclusion, Eloïsa Zell exprime sa reconnaissance à la Fondation ICOM pour ses contributions permanentes au Fonds de l’ICOM. Le rapport complet présenté par Eloïsa Zell figure en annexe au présent compte rendu (Rapport complet du Service des membres). Remarques suscitées par l’intervention de la Responsable des membres Jahangir Hussain, Président de l’ICOM-Bangladesh, signale que le nombre des adhésions dans la région Asie Pacifique a baissé mais que cette tendance s’inverserait certainement moyennant des subventions supplémentaires. Günther Dembski, Président du Comité consultatif, promet de soumettre la question à l’examen du Conseil exécutif. Amelia Arnelli de Rodriguez, Présidente de l’ICOM-Argentine, sollicite une aide financière permanente pour son Comité national compte tenu de la situation financière des musées de son pays. Le Secrétaire général assure Mme Arnelli que le Conseil exécutif est conscient de cette situation, ainsi qu’en témoigne sa réponse favorable pour 2006. Il rappelle, toutefois, que l’ICOM doit suivre un « paramètre objectif », à savoir l’indicateur de la Banque mondiale. Silvia Singer, Présidente de l’ICOM-Mexico, signale que les cotisations annuelles posent un réel problème au Comité national mexicain. Les professionnels de musée sont faiblement rémunérés et la survie du Comité est en jeu. Elle insiste pour que les conditions locales soient prises en considération. La Présidente Alissandra Cummins rétorque qu’en l’absence de toute information détaillée, elle traitera chaque Comité en toute équité, selon des critères établis, l’intention étant de ne pas perdre de membres, certes, mais aussi de ne pas les recruter à n’importe quel prix. Le rapport du Secrétaire général est approuvé. 10. Rapport du Président du Comité pour la déontologie [Bernice Murphy] Bernice Murphy annonce que le Comité s’est réunit le vendredi 26 mai 2006 et, qu’entre autres questions, une recommandation a été faite en faveur du recrutement d’un membre hispanophone afin que les trois langues officielles soient représentées. Elle donne ensuite des détails sur la manière dont le Comité pour la déontologie et le Comité pour les Affaires juridiques collaborent et se complètent dans leurs travaux, tout en conservant chacun leur indépendance. Elle donne plusieurs exemples d'affaires actuellement en cours d’examen. La Présidente du Comité pour la déontologie explique que, outre les questions qui lui sont ordinairement soumises, le Comité doit aujourd’hui également traiter des questions liées à la diversité culturelle et à la propriété intellectuelle, situation qui a incité à une nouvelle collaboration avec le Groupe de travail interculturel. 14 Elle indique que la proposition de déclaration des droits pour les visiteurs de musée est actuellement à l’étude, sans pour autant venir au premier rang des priorités. Bernice Murphy explique que, bien que le Comité pour la déontologie serve le Conseil exécutif en tant que Comité permanent, les individuels et les institutions peuvent le solliciter directement. Enfin, Bernice Murphy informe le Comité consultatif que le Code pour la déontologie 2004 a été publié dans les trois langues officielles et que le Secrétariat va héberger les archives et la documentation du Comité pour la déontologie depuis 1992, déplorant que les documents antérieurs à cette date aient disparus lorsque l’espace réservé à l’ICOM dans les locaux de l’UNESCO a été réduit. 11. Rapport du Comité permanent des Affaires juridiques [Patrick Boylan] Le Comité pour les Affaires juridiques a simplifié son nom et, désormais, ne contient plus le terme « propriété ». Il se compose de cinq (5) juristes et experts, et dispense ses services à titre gracieux. Il comporte au total treize (13) membres, dont dix présents à la dernière réunion. La majorité du travail s’effectue par courrier électronique. Le compte rendu de la réunion d’octobre 2005 figure dans les documents de travail du Comité consultatif. Un projet pilote sur les lois et les procédures nationales est en cours. A l’heure actuelle, il y a une vingtaine de Comités nationaux ; Patrick Boylan sollicite la participation de 25 autres comités. Il a lancé un appel par e-mail à des volontaires. Le plus important projet actuellement en cours concerne la médiation en matière de trafic illicite, qui devrait donner lieu à déclaration sur les acquisitions illicites. A noter que cette question a fait l’objet d’un examen détaillé lors d’une réunion en 1983, les deux dangers relevés étant, d’une part, que le commerce entre gouvernements se développe et, d’autre part, que les musées se retrouvent devant une cour de justice. Ces deux situations sont aujourd’hui devenues réalité et, pour y remédier, il a été mis en place au sein de l’ICOM un service qui fait office de « médiateur » entre les deux parties et qui, au lieu de recourir à des avocats, fait appel à des conseillers indépendants pour instaurer une relation entre les parties en question. Par ailleurs, le Comité pour les Affaires juridiques doit envisager l’étude de la propriété intellectuelle afin de compléter le Comité pour la déontologie en matière de patrimoine immatériel et culturel. Patrick Boylan souligne que le Comité pour les Affaires juridiques fournit assistance et conseil à l’ensemble des membres de l’ICOM, mais n’intervient pas dans les affaires intérieures d’un pays. 12. Présentation du projet révisé des Statuts de l’ICOM [Gary Edson] Gary Edson présente la question de la révision des Statuts de l’ICOM en expliquant que les politiques définissent les caractéristiques détaillées des Statuts et que les deux, politiques et Statuts, ne doivent pas être confondus. Il souligne également que les Statuts doivent être suffisamment souples pour s’appliquer aux politiques. Il demande au Comité de prendre connaissance du document de travail pour préparer les débats de la deuxième session. Les Statuts révisés seront présentés et soumis à Vienne pour approbation. Gary Edson rappelle aux participants que le projet révisé est le fruit de plus de quatre années passées en consultations et en discussions, notamment avec le Comité consultatif (l’an dernier) et avec des juristes pour assurer la conformité à la loi française de 1901. Il met l’accent sur certains changements opérés au sein du Conseil exécutif – par exemple, le nouveau nom du Secrétaire général (Directeur général) et la nomination d’un secrétaire, 15 comme l’exige la législation française. Il est proposé de faire suivre le Comité consultatif d’une Assemblée générale annuelle afin d’améliorer les capacités décisionnelles. En conséquence, seules certaines activités pourraient avoir lieu lors des réunions triennales ordinaires, telles que l’approbation et l’amendement des Statuts. Quant aux autres changements proposés, la plupart se résument à un simple « dégraissage ». Gary Edson demande aux participants d’autoriser la poursuite du processus de révision et de reformulation, précisant que cette démarche ne constitue pas acceptation ni rejet officiels. Clarification est demandée sur la fonction des règlements. Selon Gary Edson, la loi française de 1901 exige que certains éléments figurent dans les Statuts ; ces obligations doivent être respectées, même si elles sont quelque peu contraignantes. Il ajoute que, pour l’heure, le processus proposé est plus important que le contenu spécifique des Statuts, lesquels feront l’objet d’un examen et d’une mise à jour périodiques. Agrita Ozola, membre du Bureau de l’ICOM-Europe, suggère d’ajouter une phrase à l’article 17 pour bien préciser la composition des Organisations régionales. Après un commentaire sur leur mission centrale, le représentant allemand déclare qu’il est nécessaire d'expliciter leur rôle. Gary Edson promet que cette question sera examinée. Ebba Brannback, Présidente de l’ICOM-Finlande, demande si les droits et la procédure de vote font l’objet d’un changement. Gary Edson souligne qu’il n’est nullement envisagé de modifier les droits de vote, ajoutant qu’il s’agit là d’une interprétation incorrecte du document. Il reconnaît que les droits et la procédure de vote manquent de clarté dans le document actuel, mais ce problème sera résolu. Gary Edson a d’ailleurs déjà entrepris de s’attaquer à ce problème par une nouvelle formulation de l’article 13, qui détaille les processus de candidature et d’élection pour les activités de représentation. Virgil Nitulescu, Président de l’ICOM-Roumanie, s’interroge sur la représentation à l’Assemblée générale. Gary Edson indique que l’Assemblée générale continuera d’utiliser le mode de représentation existant, qui sera explicité dans le document révisé. Il ajoute que la confusion naît du fait que les deux règles électorales sont mal différenciées. Il est demandé de respecter le rythme triennal des Assemblées générales, car rares sont les membres qui peuvent se permettre de voyager tous les ans spécialement pour se rendre à une Assemblée générale annuelle. Gary Edson, d’accord sur le principe, précise que l’ordre du jour de l’Assemblée générale sera diffusé à l’avance pour une meilleure concertation et qu’il sera accordé des droits de représentation supplémentaires. Il note que cette option doit figurer dans les Statuts même si elle n’est pas exercée. Daniele Lupo Jallà, Président de l’ICOM-Italie, relève des différences importantes entre les versions anglaise et française des projets actuels, notamment concernant la définition du « musée ». Gary Edson admet qu'il reste des questions de traduction à résoudre, ajoutant que la définition et la liste des requêtes doivent être aussi simplifiées au maximum. A son avis, en appliquant une politique spécifique à la définition des musées, il serait possible de gagner en souplesse et de reconnaître de nouvelles formes de musées et, par là même, d’éviter une révision répétée des Statuts. Il souligne que le cadre de travail en cours d’examen doit être conçu pour s’adapter aux changements à venir sans qu’il soit nécessaire, à chaque fois, d’entamer un laborieux processus de remaniement. Gary Edson convient qu'il faut trouver une définition acceptable pour tous, précisant qu’il a examiné des centaines de suggestions au cours des quatre dernières années. Gary Edson lance un appel à de nouvelles contributions et idées qui permettraient d’améliorer la définition. York Langenstein, Président de l'ICOM-Allemagne, s’interroge sur la fonction du Comité consultatif : « parlement » ou, simplement, corps consultatif ? Le Comité consultatif est à la fois représentatif et consultatif, souligne Gary Edson, mais exerce davantage son pouvoir à 16 travers ses capacités consultatives. Gary Edson ajoute que l’équilibre des pouvoirs en place ne changera pas. Gary Edson demande au Comité consultatif s’il approuve la poursuite du processus de révision. L’approbation est accordée. 13. Rapport du Groupe de travail sur les Comités internationaux et sur les Organisations internationales affiliées [Yani Herreman] Yani Herreman rappelle que le Comité permanent donne son avis au Comité consultatif sur les Comités internationaux et sur la promotion des activités servant l’ICOM. Elle donne un aperçu de la composition du Comité, insistant sur le talent et le dévouement de ses membres. La composition du nouveau Comité permanent a été finalisée à la fin 2005 et la première réunion, qui a permis de ratifier les structures et procédures du Comité et de clarifier son rôle, a eu lieu à Vienne en décembre 2005. Six mois plus tard, les participants sont convaincus de l’importance des tâches menées par les Comités internationaux au sein de l’ICOM et doivent en savoir davantage sur leurs travaux afin d’en assurer une promotion efficace. Un projet de document a été rédigé pour décrire les objectifs et les méthodes de travail des divers Comités internationaux et, par là même, pour aider le Comité permanent à proposer des solutions aux problèmes identifiés ou susceptibles de se produire. Soutien et communication sont parmi les principales responsabilités du Comité permanent vis-à-vis des Comités internationaux, et il espère pouvoir resserrer davantage avec eux les liens de coopération. Après cette présentation, George Abungu demande à ce que les adresses et fonctions des personnes soient employées correctement sur toute la documentation. Lui-même se sent quelque peu offusqué, étant donné sa participation suivie à l’ICOM, de s’être vu incorrectement identifié. Günther Dembski convient qu’il s’agit là d’un réel problème, qu’il promet de soumettre au Secrétariat. 14. Rapport sur le Groupe de travail interculturel [Amareswar Galla] Amareswar Galla présente le travail du CCTF, chargé d'exploiter les efforts déployés par le Groupe de travail sur les questions interculturelles de l’ICOM. Les travaux du CCTF s’articulent autour de quatre éléments : diversité culturelle, patrimoine matériel et immatériel, créativité et développement durable. M. Galla rend également compte de la composition de l’ICOM-CCTF. La participation active du Comité consultatif sera nécessaire dans l'année à venir. La première étape, dont le lancement est prévu le 30 juin 2006, consistera à préparer (mandat, membres et calendrier) la révision de la Politique de diversité culturelle publiée en ligne. Après quoi sera lancé auprès des comités et des organisations membres un appel à soumission, avec publication des résultats le 31 juillet 2006 au plus tard par des membres du CCTF. Ces soumissions seront présentées en ligne sous forme de tableau. Un second appel sera publié le 1er octobre 2006, avant le délai final du 16 octobre 2006. Ces informations seront regroupées (2-3 novembre 2006), puis un projet révisé assorti d’un plan d’action sera mis en ligne, avant publication et lancement de la Politique de diversité culturelle, à Vienne, en août 2007. Amareswar Galla souligne que les contributions et la participation des membres de l’ICOM sont cruciales. Il présente trois exemples montrant comment les responsabilités ont été assumées. Après avoir examiné les questions entourant le multiculturalisme et la diversité culturelle, il soulève le problème de la « muséologie » communautaire. Il met en lumière le rôle important joué par l’ICOM dans la création de la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle. Il note que, dans leur majorité, les musées ayant proposé leur aide à la suite du tsunami ne savaient pas comment faire face aux questions interculturelles. Il cite le 17 lauréat nigérian du prix Nobel, Chinua Achebe, affirmant que les musées sont le seul lieu où la culture est statique et « existe » indépendamment des gens. Il déclare que le CCTF entend traiter ces questions et restituer la culture au peuple. Un bref instant de silence est observé à la mémoire de ceux disparus lors du séisme indonésien. George Abungu affirme que, pour l’ICOM, le soutien de la diversité culturelle est un enjeu majeur : outre les objets autochtones, l’Organisation doit aussi prendre en compte la culture populaire afin de refléter la diversité mondiale, pas simplement la culture de tel ou tel groupe. Amareswar Galla approuve, ajoutant que le Groupe de travail met précisément l’accent sur la globalité. Yani Herreman s’interroge sur les mesures prises pour traiter les questions de diversité culturelle en milieu urbain. Amareswar Galla indique que, à cet égard, 25 propositions ont été reçues à ce jour, notamment de l’Australie. Il estime que le Comité consultatif doit apporter de nouvelles contributions. 15. Situations d’urgence [John Zvereff] a) Rapport sur le Comité international du Bouclier bleu (ICBS) John Zvereff rend compte des derniers travaux du Comité international du Bouclier bleu qui, rappelle-t-il, uvre à la protection du patrimoine culturel mis en péril par les guerres et les catastrophes naturelles. L’ICBS regroupe l’ICA, l’ICOM, l’ICOMOS et l’IFLA. En 2005, le CCAAA a été admis comme cinquième partenaire pour s'occuper du patrimoine culturel audiovisuel. L’ICBS se réunit plusieurs fois par an pour contrôler les situations d’urgence et pour étudier des moyens de coordonner la protection du patrimoine culturel. En particulier, le Comité sert de bureau central pour diffuser les informations sur les dangers qui menacent le patrimoine culturel. L’ICBS coordonne les actions des ONG et autres organismes et institutions partenaires. John Zvereff brosse un tableau général des opérations menées par l’ICBS, de ses procédures administratives et des travaux entrepris pour créer des Comités nationaux dans les divers pays. Enfin, il ajoute que l’ICBS des Pays-Bas met sur pied une conférence qui réunira des Comités nationaux les 27 et 28 septembre à La Haye. b) Rapports sur les situations d’urgence A la suite du tsunami de 2004 ont été créés le fonds et le site Web du Groupe d’intervention de secours aux musées en cas de catastrophe (DRFM, Disaster Relief for Museums). Ce groupe de travail, formé d’un groupe multidisciplinaire, s’emploie à coordonner l’aide internationale apportée aux musées dans les secteurs touchés par une catastrophe. Le site Web du DRFM constitue aujourd’hui une source d’information précieuse pour les catastrophes survenant dans le monde entier. Quant au fonds DRFM – qui s’élève aujourd’hui à 48 077,15 euros –, il a été mis en place pour couvrir les coûts liés aux aides apportées aux musées frappés par une catastrophe. En 2005, le fonds DRFM n’a pas servi, bien qu'une aide ait été proposée à la suite de l’ouragan Katrina au États-unis. Nina Archabal, Présidente de l’ICOM-États-unis, exprime sa reconnaissance pour l’offre de l’ICOM, expliquant que, compte tenu des ressources disponibles dans le pays, le Comité national des États-unis a préféré que le fonds DRFM soit employé pour des pays ayant du mal à financer les efforts de rétablissement. Le Secrétaire général ajoute que, bien que d'autres catastrophes naturelles se soient produites à travers le monde – à savoir en Amérique centrale, en Australie et en Iran –, aucun musée endommagé dans ces régions n’a été signalé à l’ICOM. Il félicite le Comité national iranien pour sa réaction immédiate aux interrogations de l’ICOM, et encourage tous les Comités nationaux à agir avec la même célérité au cas où leurs pays seraient touchés par une catastrophe naturelle ou causée par l’homme. 18 John Zvereff fait part de récentes informations provenant d’Indonésie. Le bref rapport qu’il a reçu décrit la situation humaine tragique et insiste sur la nécessité d’une aide humanitaire, signalant également des sites endommagés. Ces informations seront publiées sur le site Web du DRFM, où figurent également des renseignements concernant les dons au fonds DRFM pour l’Indonésie. c) Groupe d’intervention de secours aux musées en cas de catastrophe (DRFM) [Thomas Schuler] Thomas Schuler insiste sur l’intérêt de toutes les nouvelles, qu’elles soient positives et/ou négatives, rapportées par les Comités nationaux après une catastrophe. Le Programme d’urgence dans les musées (MEP, Museums Emergency Programme) et le DRFM s’emploient actuellement à mettre en place un réseau d’experts dans différentes régions du monde. En juin dernier, le Conseil exécutif a décidé que les catastrophes causées par l’homme devaient faire partie des préoccupations et responsabilités du DRFM. En conséquence ont été nommés deux membres supplémentaires chargés de s’occuper de l’Irak et de l’ex-Yougoslavie. Le DRTF tente actuellement d’établir des contacts avec le secteur militaire afin de garantir que la protection du patrimoine culturel est bien prise en compte dans la formation et dans les manuels de l’armée. A cette fin, le DRTF essaie d’identifier les conservateurs et responsables de musée disposant des contacts nécessaires avec leurs armées nationales. 16. Conférences générales a) Vote sur les candidatures pour la Conférence générale de 2010 Les candidatures de la Chine et de la fédération de Russie pour être le pays d’accueil de l’ICOM 2010 font l’objet d’un vote. Günther Dembski annonce que sur 91 suffrages exprimés, 43 sont favorables à la Russie, 48 à la Chine. Après avoir félicité les deux candidats de leurs efforts et de leur engagement vis-à-vis de l’ICOM, Günther Dembski déclare que le Conseil exécutif sera informé du choix du Comité consultatif. b) Rapport sur la préparation de l’ICOM 2007 [Armine Wehdorn] Armine Wehdorn invite tous les membres à participer à la Conférence de Vienne, qui se déroulera du 19 au 24 août 2007 sur le thème « Musée et patrimoine universel », posant en parallèle les couples patrimoine universel/responsabilité individuelle et patrimoine individuel/responsabilité universelle. Armine Wehdorn présente l'organisation de la conférence, le calendrier et les lieux des réunions ainsi que le processus d’inscription. Des informations détaillées sont disponibles en ligne à cette adresse : www.icom2007.com. Günther Dembski signale qu’actuellement, le Comité pour l’architecture ne possède pas de personne de contact du comité organisateur. En ce qui concerne le fonctionnement du point de rencontre proposé en soirée, Armine Wehdorn explique qu’il s’agit simplement d’un point central où les membres peuvent se rencontrer pour discuter de manière informelle, partager leurs réflexions et se détendre. Jack Lohman, Président de l’ICOM-Royaume-Uni, s’enquiert des mesures prises pour faire de la Conférence générale une rencontre véritablement globale. Armine Wehdorn cite, parmi les mesures prises pour faciliter la « globalité », les frais d’inscription réduits, les bourses de voyage accordées par l’Autriche et les demandes de bourse soumises par le Secrétariat à de multiples organismes de financement et organisations internationales. Günther Dembski ajoute que des hébergements bon marché sont également mis à disposition. Autre question 19 de Jack Lohman : est-ce que l’ICOM 2007 ne devrait pas couvrir davantage de coûts ? – dans les pays en développement, 220 euros représentent en effet une somme énorme. Il ajoute que l’ICOM doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour encourager la plus large participation possible. Günther Dembski répond que, d’une part, les Conférences de l’ICOM se déplacent d’un continent à l’autre précisément pour encourager une large participation et que, d’autre part, il est difficile de demander aux pays organisateurs de faire davantage, en termes financiers, pour faciliter l’accès car eux-mêmes encourent déjà d'importantes dépenses. 17. Rapports des réunions séparées a) Comités nationaux et Organisations régionales [Leila Sebai] Leila Sebai, rapporteur de la réunion des Comités nationaux, signale que les légères modifications des Statuts de l’ICOM présentées par Gary Edson ont été acceptées, quoique des craintes soient émises concernant la compatibilité entre Comité national et Statuts. Question plus urgente : la situation financière médiocre des Comités nationaux dans tous les pays, riches et pauvres. Des recommandations ont été envoyées au Conseil exécutif pour que ces difficultés financières, notamment en Afrique, soient traitées en urgence. Les Comités nationaux demandent un assouplissement de leurs structures juridiques et administratives, ainsi qu’une légère réduction de la part des frais d’adhésion versés à l’ICOM. Leila Sebai déclare que le rôle, le financement et la position représentative des Organisations régionales nécessitent une clarification, si possible dans le cadre d'un examen de la structure nationale et régionale. Cet examen doit également examiner le poids disproportionné de l’ICOM-Europe dans la composition de l’Organisation. Les Comités demandent à ce que le Conseil exécutif fournisse des informations sur les progrès réalisés dans l’examen de la période 2005-07. Deux points sont ajoutés à l’ordre du jour : d’une part, l’Italie demande l’aide de l’ICOM pour la traduction et la diffusion du manuel pratique ICOM/UNESCO Running a Museum ; d’autre part, l’Allemagne s’inquiète de la manière dont le « musée » est défini et elle souhaite que le rôle important de l’ICOM dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels fasse l’objet d’une déclaration officielle. Le thème adopté pour la Journée internationale des musées, « Musées et patrimoine universel », est accueilli avec surprise, car il ne figurait pas parmi les thèmes proposés par le Comité consultatif. Il est suggéré qu’un groupe de travail soit mis en place pour examiner et présélectionner des thèmes pour 2008 et 2009. Udo Goesswald, Président de l’ICOM-Europe, signale que, parmi les suggestions faites pour la Journée internationale des musées de 2008, le rapport ne mentionne pas celle sur les musées comme facteur de compréhension culturelle. Vital Nitulescu, Vice-président du Comité consultatif et Président de l’ICOM-Roumanie, suggère au Président de demander au Directeur général de l’UNESCO d’envoyer, à toutes les autorités nationales responsables des activités muséales, une lettre mettant en lumière la position de l’ICOM en tant que partenaire privilégié. Alissandra Cummins signale que le Conseil exécutif étudie déjà des moyens de diffuser cette information plus largement aux Comités nationaux de l’UNESCO. Le Comité consultatif sera avisé sur les approches à adopter et les contacts à prendre en ce qui concerne ces organes. John Zvereff aborde les questions soulevées par les Comités nationaux à propos du Centre d’information dans le cadre du Plan stratégique 2005-07. Il note que l’UNESCO a été invité à participer à la définition de l'avenir du Centre d’information UNESCO-ICOM et que, par ailleurs, le Centre reçoit actuellement des documents et archives de quelques Comités 20 internationaux. Il ajoute que, comme déjà indiqué, le Secrétariat a entamé la nouvelle conception de la base de données des membres qui, selon tout espoir, devrait être opérationnelle d’ici à la fin 2006. Il avertit, cependant, que l’accès à la base de données par les responsables des Comités internationaux sera soumis à l’autorisation accordée à l’ICOM par ses membres. Dominique Ferriot, Présidente de l’ICOM-France, réaffirme la nécessité de Comités nationaux solides. La représentante ajoute que le Conseil exécutif doit trouver des moyens d’améliorer leurs conditions de travail, par exemple, pour ce qui est de la mobilité internationale. John Zvereff fait remarquer que le système de gestion des nouvelles adhésions facilitera le travail des Comités nationaux et libérera des ressources aujourd’hui consacrées à des tâches administratives. Alissandra Cummins aborde la question du thème de la Conférence générale. Elle note que c’est au Conseil exécutif qu’il incombe d’examiner le thème afin d'en assurer l’efficacité par rapport au travail des Comités internationaux, ainsi que l’intérêt pour tous les groupes. Elle prend acte de l’énorme travail entrepris par l’ICOM’ 2007 et l’ICOM-Autriche. Elle insiste sur la nécessité d’élargir la discussion proposée pour assurer que tous les groupes bénéficient d’un hébergement. Enfin, elle précise que les thèmes suggérés par les pays d’accueil ne sont pas nécessairement ceux finalement retenus et que, de fait, c’est la Conférence générale qui décide de leur approbation. A l’avenir, il est proposé que la sélection du thème soit assurée par le Conseil exécutif, en concertation avec des représentants du pays d’accueil. b) Comités internationaux et Organisations affiliées [Goranka Horjan] Selon Goranka Horjan, rapporteur de la réunion des Comités internationaux et des Organisations affiliées, ont été soulevées deux grandes questions : la simplification du statut de l’adhésion et le financement des Comités internationaux. L’ICOM étant une Organisation internationale, les Comités internationaux doivent bénéficier d’une plus grande visibilité. D’autre part, Goranka Horjan suggère d’améliorer la communication entre Comités nationaux et Comités internationaux, de renforcer l’aide financière apportée aux Comités internationaux et de réduire les cotisations des jeunes professionnels. A partir des propositions faites par des membres, une liste de « doléances » est présentée, avec les points suivants : hébergement d’un site Web, listes des membres, archives et aide de l’ICOM pour la vente et la diffusion des publications. Autre requête soumise à l’unanimité : que le Conseil exécutif finance, en priorité, une nouvelle base de données. Un thème est proposé pour la Journée internationale des musées 2008 : recherche et développement ; et, pour la session spéciale de 2008, trois autres thèmes : rôle de la recherche dans les musées, musées et production des connaissances et, enfin, musées et politique de restitution. Virgil Nitulescu demande à ce que Gary Edson et son groupe étudient des moyens d’encourager les adhésions aux Comités internationaux. John Zvereff prend note des questions soulevées, estimant que certaines sont à traiter par le Conseil exécutif. Il demande à ce que des suggestions soient soumises pour l’amélioration du site Web. Le Secrétaire général rappelle aux Comités internationaux qu'aucune suggestion n’a encore été reçue pour une livraison 2006 des Cahiers d’étude, les encourageant à soumettre une proposition de projet. Colette Dufresne-Tassé, Présidente du CECA, affirme que le tarif élevé des cotisations d’adhésion freine la participation des étudiants à l’ICOM. Marie-Claude Morand, Présidente de 21 l’ICOM-Suisse, propose d’introduire des tarifs réduits pour les étudiants et les jeunes professionnels. Alissandra Cummins déclare que la question des cotisations sera examinée, notamment pour voir ce qui peut être fait au mieux pour répondre à la demande générale. D’autre part, elle signale que le Comité de réexamen du Plan stratégique sera chargé d’examiner l’efficacité du Plan stratégique actuel et d’identifier de nouvelles orientations à prendre en compte par le Conseil exécutif sur cette question lors de l’élaboration du prochain plan. 18. Organisations régionales de l’ICOM a) ICOM-EUROPE [Udo Goesswald] Udo Goesswald, Président de l’ICOM-Europe, aborde la question de la diversité culturelle, ainsi que la nécessité que les musées européens reconnaissent la contribution des cultures migrantes au patrimoine culturel et à l’identité d’aujourd’hui. Évoquant la nouvelle déclaration de mission de l’ICOM-Europe – bientôt distribuée –, il y voit l’un des projets majeurs réalisés par son Bureau l’an dernier. Udo Goesswald passe ensuite en revue des actions et programmes en cours. Pour renforcer le rôle de l’ICOM et être à la hauteur des attentes grandissantes, il souligne la nécessité d’améliorer les ressources financières, invitant le Conseil exécutif à se pencher sur ce point. George Abungu remercie le Président de l’ICOM-Europe pour avoir su mettre en lumière le rôle des musées dans la promotion de la diversité culturelle. Notant l’absence à la réunion du Comité consultatif de représentants de centres culturels tels que l’Inde et l’Iran, il regrette que l’ICOM n'ait pas su remédier à ce manque de représentation. Günther Dembski remercie George Abungu de son intervention, regrettant lui aussi qu'une solution reste encore à trouver. Jack Lohman déclare que, à cet égard, il est nécessaire d’imaginer et de mettre en uvre une stratégie. Virgil Nitulescu, d’accord avec George Abungu, estime qu’il faut donner mandat au Conseil exécutif d’étudier des moyens de changer cette situation, le Comité consultatif manquant de temps pour examiner et proposer de possibles solutions. Pascal Makambila, représentant de l’ICOM-Congo, signale que cette question a fait l’objet d’un examen du Comité consultatif l’an dernier. Déçu par l'absence de progrès, M. Makambila insiste pour que le Conseil exécutif s’occupe activement de ce problème. Le représentant algérien souligne, lui aussi, la nécessité d’une action. Günther Dembski, reconnaît la gravité du problème, promettant de le soumettre au Conseil exécutif et d’examiner la question de l’aide financière soulevée par l’ICOM-Europe. Amareswar Galla note que de semblables appels ont déjà été lancés par le passé, mais rapidement oubliés. Estimant qu’il est important d'assumer les responsabilités, il invite le Comité consultatif à donner des conseils stratégiques et à prendre des mesures appropriées. Par ailleurs, il souligne l’importance de la réunion coréenne pour la promotion de l’Asie, suggérant que la tenue d’une réunion en Afrique pourrait être tout aussi bénéfique. Martin Schaerer, Vice-président de l’ICOM, comprend tout à fait les craintes soulevées et adhère entièrement à ce qui a été dit. Udo Goesswald tient, lui aussi, à exprimer son soutien. b) ASPAC [In-Kyung Chang] In-Kyung Chang, Présidente de l’ASPAC, évoque les défis, à la fois culturels et financiers, liés à l’organisation de programmes de coopération régionale, et regrette de ne pouvoir rendre compte de progrès concrets. Le rapport final de la 7e Assemblée générale ICOMASPAC et de l’Atelier sur la lutte contre le pillage, le vol et le trafic illicite est aujourd’hui disponible sous forme imprimée. Enfin, elle réaffirme la nécessité d’une aide à l’Indonésie. 22 c) ICOM-ARABE [Chedlia Annabi] Chedlia Annabi rend compte de la décision de créer l’ICOM-ARABE, en 1995, espérant que le Comité comptera bientôt parmi ses membres tous les pays arabes. Elle passe en revue les procédures de l’Organisation régionale et les progrès réalisés au cours de l’année dernière, ainsi que les multiples actions entreprises avec le soutien de l’ICOM, notamment pour développer des institutions culturelles privées. Après avoir remercié l’ICOM de son aide financière, elle invite tous les partenaires intéressés à participer aux programmes de coopération transfrontalière existants, notamment pour mettre les expériences et les bonnes pratiques en commun. Enfin, Chedlia Annabi souligne la nécessité d’un respect et d’une compréhension réciproques entre toutes les organisations partenaires. Virgil Nitulescu, lui-même ayant participé à une réunion conjointe, estime qu’elle pourrait servir de modèle de coopération entre les Organisations régionales. d) AFRICOM [Chedlia Annabi] Chedlia Annabi, poursuivant son intervention en tant que Présidente par intérim d’AFRICOM, présente un bref rapport sur cette Organisation, précisant qu’elle a été créée en 1999 pour représenter les professionnels de musée africains et pour encourager la participation d'autres parties intéressées par la protection du patrimoine culturel de l’Afrique. Il est clair, souligne-t-elle, que l’ICOM doit adopter une approche spécifique vis-à-vis de l’Afrique afin de prendre en compte la nécessité de protéger le patrimoine matériel et immatériel, mais aussi d’intégrer des objectifs socioculturels au travail des musées. Tout en reconnaissant la nécessité de protéger le patrimoine culturel, elle estime qu’une myriade de problèmes plus urgents se posent sur le continent. Chedlia Annabi souligne les priorités actuelles d’AFRICOM, à savoir : trouver de nouveaux partenaires et sponsors ; intensifier la présence d’AFRICOM dans les conférences et les organisations régionales et internationales ; lutter contre le commerce illicite des objets ; sensibiliser à la valeur du patrimoine et à la nécessité de le garder dans son environnement d’origine ; et, enfin, améliorer la communication. Elle rappelle au Comité consultatif que la seconde Assemblée générale d’AFRICOM se tiendra en octobre 2006 à Cape Town. Enfin, Chedlia Annabi déclare que, bien que les réalisations d’AFRICOM restent jusqu’à présent modestes, l’Organisation nourrit de grandes d’ambitions pour l’avenir. 19. Comités de l’ICOM et célébration du 60e anniversaire Marie-Françoise Delval, Présidente d’AVICOM, présente les résultats du concours du vidéoclip organisé par AVICOM et par le Secrétaire général de l’ICOM pour célébrer le 60e anniversaire de l’Organisation. Elle présente les trois vidéoclips – produits par M. Janos Tari (musée d’Ethnographie, Budapest, Hongrie), Christian Hudon et Jasmin Morin (Idéeclic, Gatineau, Québec) et Gabriel Clark et Thomas Marcusson (University of Technology, Sydney) – sélectionnés vainqueurs ex-aequo du concours. Elle se félicite du grand intérêt suscité par l’appel à photographies et documents visuels et, bien que la date limite officielle de participation soit dépassée, elle enjoint les membres à poursuivre leurs envois. MarieFrançoise Delval signale que ces vidéoclips ont été retenus comme « cartes de visite » électroniques de l’ICOM et peuvent être téléchargés via son site Web. Tous les membres sont encouragés à continuer de produire et de diffuser des vidéoclips, que ce soit pour des événements spécifiques ou, plus généralement, pour promouvoir le travail de l’ICOM. Pour conclure, elle remercie tous ceux qui ont soumis leur participation au concours. Le Président du Comité consultatif, Günther Dembski, remercie Marie-Françoise Delval et AVICOM pour cette merveilleuse initiative, et félicite les gagnants. 23 20. Divers Günther Dembski soumet une proposition : que chaque pays d’ICOM-Europe parraine un collègue d’un pays en développement pour la Conférence de Vienne. John Zvereff remercie le Comité international du CIDOC de l’aide qu’il a offerte pour le site Web et la base de données. Boureima Diamitani, représentant du WAMP, invite les parties intéressées à discuter des progrès réalisés en Afrique occidentale au cours des 25 dernières années, notamment en faveur de la protection du patrimoine menacé ou endommagé par les guerres. Sont mentionnées la création d’un Comité national du Bouclier bleu au Sénégal et la production d’un manuel pratique à l’intention des petits musées. Le Comité national de Lituanie remercie l’ICOM pour les subventions et le soutien administratif reçus, ainsi que pour l’aide aux publications. Des remerciements sont exprimés pour l’excellent travail accompli par les interprètes tout au long de la session. 21. Prochaines réunions du Comité consultatif Les dates des futures réunions du Comité consultatif sont les suivantes : § 69e Comité consultatif : vendredi 17 août 2007, Vienne (Autriche) § 70e Comité consultatif : vendredi 24 août 2007, Vienne (Autriche) § 71e Comité consultatif : 2-4 juin 2008, Paris (France) 24 Annexe 1 RAPPORT DE LA TRÉSORIÈRE (Présentation PowerPoint) COMITÉ CONSULTATIF DE L’ICOM 29-31 MAI 2006 PRÉSENTATION GÉNÉRALE Examen du profil financier de l’ICOM pour la période 1996-2005 Examen des Bilans financiers 2005 et approbation de l’Audit 2005 Présentation du Budget 2006 de l’ICOM et du rapport du premier trimestre Discussion/approbation du Budget 2007 EXAMEN DES BILANS FINANCIERS 2005 APPROBATION DE L’AUDIT BILAN AU 31/12/05 Actif (total net) 2005 1,895,872 2004 2,033,125 Passif (total net) 1,895,872 2,033,125 TOTAL DES RECETTES TOTAL DES DÉPENSES Excédent/déficit d’exploitation Revenus financiers Résultat financier Excédent/déficit Revenus exceptionnels Dépenses exceptionnelles Excédent/déficit exceptionnel Total des recettes Total des dépenses Résultat intermédiaire 2005 1,855,513 1,801,934 53,580 2004 1,863,535 1,971,356 -107,821 443,553 372,267 71,286 140,068 2,726 137,342 40,486 216,235 -175,750 173,432 173,432 2,439,134 2,176,927 262,207 2,077,451 2,187,591 -110,139 25 État des recettes et des dépenses 2005 Exploitation RECETTES Opérations Programmes TOTAL DÉPENSES Opérations Programmes TOTAL DES DÉPENSES OP. POS./NEG. BUDGET AF 2005 1,884,568 460,134 2,344,702 % de CHANGE 1,832,166 -3 % 110,740 -76 % 1,942,905 -17 % 1,946,832 397,870 2,344,702 1,640,278 111,184 1,751,642 0 191,444 -16 % -72 % -25 % État des recettes et des dépenses 2005 Opérations financières OP. POS./NEG. Intérêts et revenus bancaires Réserve pour les pertes liées au taux de change RÉSULTAT FINANCIER POSITIF/NEGATIF BUDGET 0 37,130 AF 2005 191,444 9,523 -38,668 61,241 -1,537 -1,537 70,764 262,207 COMMENTAIRES • • • Résultats excellents : résultat positif de 262,207 euros Les dépenses liées aux programmes ont baissé de 72 % et enregistrent même un excédent La pratique selon laquelle les programmes n’ont pas lieu tant que leur financement n’est pas assuré mériterait d’être examinée. 26 Budget 2006 RECETTES Opérations Chiffres réels % Prévisions % % 2005 budget 2006 budget 05/06 1,823,2378 94 2,005,425 86 1 Programmes TOTAL RECETTES 110,740 6 291,500 1,933,977 14 2,338,654 201 21 DÉPENSES Opérations 1,591,178 93 2,042,412 87 28 111,184 7 296,242 13 166 Programmes TOTAL DÉPENSES 1,702,362 2,338,654 OP. POSITIVE/NEG 191,444 0 37 Budget 2006 Chiffres réels 2005 191,444 Budget 2006 0 Revenus financiers 9,523 20,820 Frais financiers 61,241 -2,000 Résultat financier 70,764 18,820 Positif/négatif 262,207 18,820 Excédent/déficit d’exploitation Objectifs financiers 2006 Budget annuel : recettes et dépenses liées à la mise en l’ICOM, approuvées au moins six (6) mois à l’avance. uvre du Plan stratégique de Fonds de roulement : liquidités et/ou investissements à court terme destinés à couvrir les besoins de trésorerie Fonds de réserve : investissements à plus long terme destinés à protéger et à augmenter le capital de l’ICOM Extra-budgétaire 27 Projet de budget 2007 RECETTES Opérations Programmes TOTAL RECETTES Budget % Projet 2007 % % 2006 budget budget 06/07 2 005,425 86 2 080,446 80 4% 333,229 14 504,280 2 338,654 20 2 584,726 51 % 11 % DÉPENSES Opérations Programmes TOTAL DÉPENSES OP. POSITIVES/NÉGATIV ES 2 042,412 87 2 120,846 82 4% 296,242 13 463,880 18 57 % 2 338,654 2 584,726 0 0 11 % Budget 2007 Op. positives/négatives Budget 2006 Projet de budget 2007 0 0 Revenus financiers 20,820 48,720 Frais financiers -2,000 -2,000 Résultat financier 18,820 46,720 Excédent/déficit 18,820 47,720 28 Annexe 2 24 avril / April 2006 2006/AD.11 Liste provisoire des candidats Tentative list of candidates CONSEIL EXECUTIF 2007-2010 2007-2010 EXECUTIVE COUNCIL Les notices biographiques des candidats seront mises à jour, traduites et publiées dans une brochure annexée aux Nouvelles de l’ICOM N° 1/2007. The biographical notes of all candidates will be updated, translated and will be published in a brochure jointly with ICOM News No. 1/2007. Ci-joint, la liste des candidats proposés pour le Conseil exécutif 2001-2004 qui devra être approuvée lors de la 68e session du Comité consultatif qui se réunira du 29 au 31 mai 2006. Cette liste présente les nominations reçues au Secrétariat de l’ICOM au 15 avril 2006 et proposées par les Comités suivants et Organisations affiliées : **** Herewith is the list of candidates for the 2007-2010 Executive Council that has to be endorsed during the 68th Session of the Advisory Committee held from May 29th to 31st, 2006. This list indicates nominations as received to the ICOM Secretariat by April 15th, 2006 from the following Committees and Affiliated Organisations: ICOM-Allemagne / ICOM-Germany ICOM-Australie / ICOM-Australia ICOM-Barbados / ICOM-Barbade ICOM-Canada ICOM-Chine / ICOM-China ICOM-Congo ICOM-Kenya ICOM-Lettonie / ICOM-Latvia ICOM-Rép. de Corée / ICOM-Rep. of Korea ICOM-Rép. tchèque / ICOM-Czech Rep. ICOM-Serbie &Montenegro / ICOMSerbia & Montenegro ICOM-Suisse / ICOM-Switzerland ICOM-Tunisie / ICOM-Tunisia ICOM-Turquie / ICOM-Turkey CIMUSET ICDAD ICME ICMS ICOFOM ICR 29 PIMA 2006/AD.11 24 avril / April 2006 LISTE DES CANDIDATS / LIST OF CANDIDATES CONSEIL EXECUTIF 2007-2010 / 2007-2010 EXECUTIVE COUNCIL A/ RESPONSABLES / OFFICERS 1. Président / President Alissandra Cummins 2. Vice-Président(e)s / Vice-President(e)s Amareswar Galla Martin Schaerer W. Richard West, Jr. 2. Australie / Australia Suisse / Switzerland États-Unis / United States Trésorier / Treasurer Nancy Hushion B/ Barbade / Barbados Canada MEMBRES / MEMBERS George O. Abungu Ki-Dong Bae Claude Faubert Tahar Ghalia Hans-Martin Hinz Emannuel Kasarherou Hongnam Kim Xiangyi Li Pascal Makambila Hanna Pennock Mila Popovic-Zivancevic Hartmut Prasch Per Bjørn Rekdal Tereza M. Scheiner Michel Van-Praët Kenya Rép. de Corée / Rep. of Korea Canada Tunisie / Tunisia Allemagne / Germany Nouvelle-Calédonie / New-Caledonia Rép. de Corée / Rep. of Korea Chine / China Congo Pays-Bas / Netherlands Serbie & Montenegro / Serbia & Montenegro Autriche / Austria Norvège / Norway Brésil / Brazil France 30 Annexe 3 2006/AD.10 RAPPORT COMPLET DU SERVICE DES MEMBRES Eloïsa Zell présente son rapport en annonçant le nombre des adhérents de l’ICOM : plus de 21 500 membres actifs dans le monde entier. A l’aide de deux diagrammes à secteurs, elle montre la répartition régionale des membres en règle pour 2004 et 2005 (au 18 mai 2006). S’il est très réconfortant de constater une augmentation globale de 3 %, force est de reconnaître que l’Europe continue de détenir le record des adhésions – 80 % du nombre total de membres en 2004 et 81 % en 2005. Toutefois, Eloisa Zell souligne que le Secrétariat poursuit ses efforts pour que l’ICOM continue d’être une Organisation véritablement internationale, en particulier pour avoir des Comités nationaux actifs dans les autres régions du monde (Afrique, États arabes, Asie et Pacifique, Amérique latine et Caraïbes). S’agissant des procédures d’inscription, il est rappelé que les formulaires d'adhésion ne sont pas seulement disponibles auprès des Comités nationaux, mais aussi sur le site Web de l’ICOM. Reste qu’il est de la responsabilité des Comités nationaux de filtrer et d'accepter les candidats à l'adhésion. Le Secrétariat, quant à lui, évalue les candidatures provenant des pays où il n'existe pas de Comité national. Sont également décrites les différentes catégories de membres : individuels, institutionnels, bienfaiteurs et étudiants. Outre le filtrage des candidatures à l’adhésion, les Comités nationaux ont la responsabilité de collecter, efficacement et rapidement, les cotisations annuelles d’adhésion. A ce propos, il est rappelé que les Comités nationaux ont la possibilité de majorer les cotisations annuelles afin de couvrir leurs dépenses administratives et/ou autres activités. Qui plus est, conformément à une décision du Conseil exécutif, l’ancien plafond de 10 % de majoration sur les cotisations n’est plus applicable, les Comités nationaux devant veiller, toutefois, à ce que les majorations exigées des membres soient « raisonnables » et à ce que les cotisations d’adhésion fixées par le Conseil exécutif soient versées intégralement au Secrétariat. Eloisa Zell rappelle que l’ICOM n'envoie pas les cartes de membre aux nouveaux adhérents ; cette responsabilité incombe aux Comités nationaux. En revanche, c’est au Secrétariat d’envoyer un Dossier d’accueil à tous les membres nouvellement inscrits et réintégrés. Ce dossier se compose des documents suivants : Brochure de Bienvenue, Statuts de l’ICOM et Code de déontologie pour les musées, derniers numéros des Nouvelles de l’ICOM et des Cahiers d’étude, logos autocollants de l’ICOM et, principalement pour les membres institutionnels, publications/monographies produites occasionnellement par le Service des activités de programme. La Brochure de Bienvenue décrit les avantages dus aux membres – notamment les tarifs préférentiels auprès des éditeurs. Eloisa Zell est heureuse d’annoncer que, en 2005, le Service des membres a réussi à négocier des tarifs préférentiels avec plusieurs maisons d’édition : AltaMira Press USA, American Association of Museums, Interpol, Oxford University Press, Routledge UK et UNESCO. La brochure décrit également les procédures d’adhésion aux Comités internationaux et aux Organisations affiliées, ainsi que les activités menées par ces organes, permettant ainsi aux nouveaux membres d’orienter plus facilement leur choix vers tel ou tel comité spécialisé où ils jouiront de pleins droits de vote. Eloisa Zell rappelle au Comité consultatif que, si les Comités nationaux ne transmettent pas rapidement les cotisations annuelles d'adhésion au Secrétariat, les droits revenant aux membres appartenant à des Comités internationaux ne seront pas inclus dans les subventions annuelles ordinaires allouées à ces derniers. Il est vivement recommandé que 31 les Comités nationaux remettent les cotisations annuelles, accompagnées des listes correspondantes des membres en règle, à la date réglementaire du 1er avril au plus tard. Le Comité consultatif est informé que la liste actualisée des Présidents et Secrétaires des organes composant l’ICOM ne figure pas seulement dans les Nouvelles de l’ICOM, mais aussi sur le site Web. Par ailleurs, il est noté qu’en 2005, 64 Comités nationaux (sur les 114 présents) ont bénéficié d'une subvention d’adhésion – ce qui ne représente, cependant, que 1751 membres individuels. L’existence du Fonds de l’ICOM est rappelée, les Comités nationaux étant informés qu’ils peuvent solliciter une aide financière provisoire sur ce Fonds afin de régler les cotisations annuelles de leurs membres. Un bref historique du Fonds, avec la liste des donateurs et des bénéficiaires, figure dans les Nouvelles de l’ICOM, n°2, 2005. Eloisa Zell exprime sa reconnaissance aux Comités nationaux français et suisse pour leurs généreuses contributions annuelles. Eloisa Zell rappelle que le logo de l’ICOM est destiné à être exposé à l’extérieur ou à l’entrée des musées participants, non seulement pour montrer aux membres de l’ICOM qu’ils bénéficient de l’admission gratuite et immédiate au musée, mais aussi pour indiquer avec fierté que l’institution fait partie d’une association internationale de musées et de professionnels. A ce propos, elle relate une anecdote encourageante rapportée par un membre de l’ICOM résidant à Bethlehem, à propos du musée des traditions populaires de la ville… Le logo de l’ICOM semble avoir contribué à préserver le musée de toute atteinte, dégât ou pillage, durant les 45 jours du siège, en 2001, de l’église de la Nativité, située à seulement quelques mètres. Par ailleurs, Eloisa Zell signale que des efforts sont déployés pour développer une nouvelle base de données et un système d’adhésion en ligne permettant de répondre aux besoins des principaux utilisateurs (le Secrétariat) et des Comités. Enfin, elle indique que la Fondation ICOM s’efforce de collecter des fonds pour les bourses des conférences triennales, invitant à acheter les cartes produites par la Fondation et disponibles à l’occasion des réunions. Le produit de la vente sera destiné aux bourses de voyage de l’ICOM 2007. 32 Annexe 4 2006/AD.10 Juin / June 2006 68e SESSION DU COMITÉ CONSULTATIF 68th SESSION OF THE ADVISORY COMMITTEE Paris (France) 29-31 mai / May 2006 LISTE DES PARTICIPANTS / LIST OF PARTICIPANTS Président / Chairperson : Günther Dembski Autriche/Austria Vice-Président / Vice-Chair : Virgil Stefan Nitulescu Roumanie/Romania Présidente de l'ICOM / President of ICOM : Alissandra Cummins Barbade/Barbados COMITÉS NATIONAUX / NATIONAL COMMITTEES Algérie/Algeria Sid Ahmed Baghli repr. Aïcha Amamra Allemagne/Germany York Langenstein Andorre/Andorra Mireia Tarrès repr. Marta Planas de la Maza Argentine/Argentina Amelia Arnelli de Rodriguez Autriche/Austria Carl Aigner Azerbaidjan/Azerbaijan Roya Taghiyeva Bangladesh Jahangir Hussain Belarus Aliaksandr M. Kalbaska Brésil/Brazil Carlos Roberto Ferreira Brandão Bulgarie/Bulgaria Simeon Nedkov repr. Alexandre Valtchev Canada Benoît Légaré Chine/China Zhang Wenbin Corée, Rép. de/Korea, Rep. of Chong-pil Choe Costa Rica Zulay Soto Mendez Croatie/Croatia Damodar Frlan Danemark/Denmark Merete Ipsen Espagne/Spain Leticia Azcue 33 Estonie/Estonia Urmas Dresen Etats-Unis d’Amérique/United States of America Nina Archabal Finlande/Finland Ebba Brannback France Dominique Ferriot Grèce/Greece Teti Hadjinicolaou Hongrie/Hungary Miklós Cseri Irlande/Ireland Aidan Walsh Islande/Iceland Lilja Arnadottír Italie/Italy Daniele Lupo Jallà Japon/Japan Koichi Igarashi repr. Masamine Sasaki Lettonie/Latvia Ginta Gerharde-Upeniece Malte/Malta Claude Busuttil Mexique/Mexico Silvia Singer Monaco Frédéric Labarrère Niger André Zodi repr. Mahamane Saley Tim Nigeria Violeta Ekpo Norvège/Norway Eva Mæhre Lauritzen Panama Angeles Ramos Baquero Pays-Bas/The Netherlands Albert A.J. Scheffers Pologne/Poland Dorota Folga-Januszewska Portugal Maria Clara Vaz Pinto repr. João Castel-Branco Pereira Qatar Nasser Al Hammadi repr. Mohammed Said Al Bloushi République tchèque/Czech Republic Gregorova Ruzena repr. Zuzana Strnadova Roumanie/Romania Virgil Stefan Nitulescu Royaume-Uni/United Kingdom Jack Lohman Russie/Russia Vitaly Remizov Serbie & Monténégro/Serbia & Montenegro Nada Seferovic Slovaquie/Slovakia Ivona Kautmanová Slovénie/Slovenia Nina Zdravic Polic Suède/Sweden Hans Manneby Suisse/Switzerland Marie-Claude Morand Tunisie/Tunisia Leila Ladjimi Sebai Uruguay Serrana Prunnell repr. Gabriella Siccardi Pisano 34 COMITÉS INTERNATIONAUX / INTERNATIONAL COMMITTEES AVICOM / Audiovisuel/Audiovisual Marie- Françoise Delval CAMOC / Collections et activités des musées de Galina Vedernikova ville/Collections and Activities of Museums of Cities CECA / Éducation/Education Colette Dufresne-Tassé CIDOC / Documentation Christian-Emil Ore CIMCIM / Instruments de musique/Musical Instruments Patrice Verrier repr. Kenneth J. Moore CIMUSET / Sciences & Techniques/Science & Technology Bernard Blache CIPEG / Égyptologie/Egyptology Regine Schulz COSTUME Joanna Marschner DEMHIST / Demeures historiques / Historical House Daniela U. Ball ICAMT / Architecture Diana Pardue ICDAD/ Art appliqué/Applied Arts Widar Halén ICEE / Échanges d'expositions/Exhibition Exchange François Tremblay ICFA / Beaux-Arts/Fine Arts Stephen Lloyd ICLM / Musées littéraires/Literary Museums Lothar Jordan repr. Erling Dahl, Jr. ICMAH / Archéologie/Archaeology Rosmarie Beier-de Haan repr. Marie-Paule Jungblut ICME / Éthnographie/Ethnography/ICME Daniel Winfree Papuga IC MEMO / Musées commémoratifs/Memorial Museums Wulff E. Brebeck ICMS / Sécurité/Security Pavel Jírasek ICOFOM / Muséologie/Museology Hildegard K. Vieregg ICOMAM / Musées d’armes et d’histoire militaire/Museums of Guy Murray Wilson Arms and Military Museums ICOM-CC / Conservation Marie-Claude Corbeil repr. Jan Wouters ICOMON / Musées bancaires et monétaires/Money & Banking Hortensia von Roten Museums ICR / Musées régionaux/Regional Museums Goranka Horjan ICTOP / Formation/Training Angelika Ruge INTERCOM / Gestion/Management Françoise McClafferty repr. David Fleming MPR / Relations publiques/Public Relations Nina Zdravic Polic repr. Paal Mork NATHIST / Sciences naturelles/Natural History Gerhard Winter UMAC / Musées et collections universitaires/University Cornelia Weber Museums and Collections 35 ORGANISATIONS INTERNATIONALES AFFILIÉES INTERNATIONAL AFFILIATED ORGANISATIONS AEOM / Association des musées de plein air européens / Miklós Cseri Association of European Open-Air Museums AFRICOM / Conseil international des musées africains / Chedlia Annabi International Council of African Museums AIMA / Association internationale des musées d’agriculture / Jan Kisgeci International Association of Agricultural Museums CAM / Association des musées du Commonwealth/Commonwealth Timothy Mason repr. Martin Association of Museums Segger IAMH / Association internationale des musées d’Histoire / Rosmarie Beier-de Haan repr. International Association of Museums of History Marie-Paule Jungblut IATM / Association internationale des musées de transports / Wolfgang Meighörner repr. International Association of Museums of Transport Birgitte Wistoft ICAM / Confédération internationale des musées d’architecture / Corinne Bélier repr. Michael International Confederation of Agricultural Museums Snodin ICMM / Congrès international des musées maritimes / International Harry de Bles repr. Morten HahnCongress of Maritime Museums Pedersen ORGANISATIONS RÉGIONALES / REGIONAL ORGANISATIONS ASPAC In-Kyung Chang ICOM-EUROPE Udo Goesswald ICOM-ARABE Chedlia Annabi repr. Mohammed Said Al Bloushi OBSERVATEURS / OBSERVERS Afrique du Sud/South Africa Henry Jatti Bredekamp Algérie/Algeria Kamel Boughaba Allemagne/Germany Axel Ermert Monika Hagedorn-Saupe Johanna Westphal Australie/Australia Amareswar Galla Bernice Murphy 36 Autriche/Austria Ulrike Dembski Peter Keller Armine Wehdorn Brésil/Brazil Luiz Antônio Bolcato Custodio Tereza C. Moletta Scheiner Bulgarie/Bulgaria Iliza Nedkov Silviya Nedkova Canada Nancy Hushion Sandra Lorimer Alain Massé Chine/China Wang Dan Wang Hongyi Chen Kelun An Laishun Xiangyi Li Yuan Nanzheng Shi Tong Chen Xiejun Cao Xingsui Zhou Yanqun Ma Zishu Congo Pascal Makambila États-Unis/United States Diallo Dielika Gary Edson Erik Ledbetter Lori Waters W. Richard West, Jr. Finlande/Finland Jari Harju France Gaia Jungeblodt Jean-Michel Raingeard Bénédicte Selfslagh Christian Terrière Michel Van-Praët Italie/Italy Alberto Garlandini Isabellle Pallot-Frossard Kazakhstan Amir Jadaibayev 37 Kenya Lorna Abungu George Abungu Lettonnie/Latvia Gundega Dreiblate Agrita Ozola Luxembourg Marie-Claude Béaud Malaisie/Malaysia Ibrahim bin Ismail Nepal Niranjan Man Singh Basnyat Norvège/Norway Per Bjørn Rekdal Knut Wik Oman Yaseen Bin Abdul Redha Portugal Maria de Jesus Monce République de Corée Minho Han Hongnam Kim Jongsok Kim Royaume-Uni/United Kingdom Hassan Arero Patrick Boylan Ian Jones Lina Tahan Lucy Watts Russie Irina Antonova Kirill Batarin Lyudmila Kolesnikova Irina Krylova Yelena Kutsenko Maria Kozmina Vladimir Koptev-Dvornikov Vladimir Maruschenko Irina Merkulova Georgy Muradov Valentin Rodionov Margarita Rodionova Inna Roschina Vladimir Semyonov Galina Skitovitch Andrey Vulf Sénégal Boureima Diamitani 38 Serbie & Montenegro/Serbia & Montenegro Vidosava Nedomacki-Petrescu Vesna Zivkovic Suède/Sweden Cary Karp Helene Larsson Elisabet Olofsson Suisse/Switzerland Laurent Golay Martin Schaerer Margrit Wick Tunisie/Tunisia Mongi Bousnina Zied Bouzouita Latifa Chérif Ali Drine Yémen Mr. Alawadhi Ismail Al-Ganad UNESCO Laurent Lévi-Strauss Gadi Mgomezulu Isabelle Vinson SECRÉTARIAT DE L’ICOM / ICOM SECRETARIAT Margarida Ascenso Employée de bureau/Clerk Carla Bonomi Webmestre/Webmaster Tito Chan Secrétaire du Service des membres/Membership Service Secretary Sylvie Delice Comptable/Accountant Lysa Hochroth Rédactrice trilignue/Trilingual Editor Thomas Jandia Secrétaire/Secretary Elisabeth Jani Documentaliste/Documentalist Marina Larioui Employé de bureau – Service des membres/Clerk – Membership Service Cristina Menegazzi Spécialiste du programme / Programme Specialist 39 Jennifer Thévenot Responsable des activités de programme/Programme Activities Officer Eloisa Zell Responsable du Service des membres/Membership Service Officer John S. Zvereff Secrétaire général/Secretary General 40