Ville de Rouen et de Sotteville-lès- Rouen Le dispositif Isigaz Sous
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Ville de Rouen et de Sotteville-lès- Rouen Le dispositif Isigaz Sous
Ville de Rouen et de Sotteville-lèsRouen Le dispositif Isigaz Sous-thématique principale Habitat Emploi Sous-thématiques connexes Logement Présentation succincte de l’action La mise en place, par la régie de quartier, d’une action d’information, de prévention et de conseil sur la consommation énergétique au domicile des habitants des quartiers prioritaires. Présentation des collectivités Points remarquables Historique et modalités de mise en œuvre Ville de Rouen, 112 000 habitants, 20,3 % de logements sociaux, 2 quartiers prioritaires. Ville de Sotteville-lès-Rouen, 28 622 habitants, 28,5% de logements sociaux, 1 quartier prioritaire. Le dispositif se fonde sur un système de porte-à-porte qui permet de toucher un plus grand nombre de ménages que la simple tenue de permanences. Les médiateurs sont employés par la régie des quartiers dans le cadre de contrats d’avenir. Le dispositif se combine ainsi avec l’action en faveur de l’insertion par l’emploi conduite par la régie. Les problématiques de maîtrise de la consommation énergétique, de lutte contre la précarité énergétique ou de prévention des incidents dus aux installations défectueuses font l’objet d’actions particulières conduites par la ville de Rouen depuis 2004 et la signature d’une convention entre EDF, Gaz de France, le GIP GPV de Rouen et la ville de Rouen. Cette convention portait alors sur divers objectifs et actions dont : - la mise en place de permanences tenues par des médiateurs locaux d’EDF GDF au sein des quartiers politique de la ville ; - l’accompagnement des opérations de renouvellement urbain en développant des solutions visant à la maîtrise de la demande d’énergie et des charges ; - la prévention des incidents grâce à la promotion du Diagnostic Qualité Sécurité des Installations Intérieures à tarif préférentiel. La mise en place du dispositif Isigaz à Rouen et Sotteville-lès-Rouen s’inscrit donc dans la continuité de cette démarche. Le dispositif national Isigaz de GDF Suez a été lancé en 2005 et ciblait à l’origine les quartiers prioritaires des villes de Lille, Lyon et Marseille avant de s’étendre peu à peu, il s’étend aujourd’hui à plus de 120 quartiers et a permis de visiter 250 000 logements sur l’ensemble du territoire national. L’objectif du dispositif est d’assurer une mission de porte-à-porte afin de sensibiliser les habitants aux gestes permettant de faire des économies d’énergie et de prévenir les incidents liés au matériel défectueux. Au niveau local, il est généralement porté par des associations ou régies de quartier. A Rouen, c’est la régie des quartiers qui porte le projet définit par une convention signée le 19 février 2015 par GDF Suez, les villes de Rouen, Sotteville-lès-Rouen, trois bailleurs sociaux (Habitat 76, Logiseine, Le Foyer du toit familial) et la régie des quartiers de Rouen. Dans ce contexte, une convention a été signée le 19 février 2015 par GDF Suez, les villes de Rouen et de Sotteville, les bailleurs sociaux (Le foyer du toit familial, Habitat 76, Logiseine) et les régies de quartier de Rouen. L’objectif visé à travers la mise en œuvre du dispositif Isigaz est de visiter 1230 logements en territoire ZUS. Actions phares Ce dispositif va au-delà de la tenue d’une permanence régulière d’EDF GDF mis en place auparavant puisque deux médiateurs sont chargés d’aller directement à la rencontre des habitants en faisant du porte-à-porte. Ces médiateurs ont suivi une formation dispensée par GDF Suez et d’une phase d’immersion à Roubaix où le dispositif est également en place. Ils ont pour missions de : - conseiller les habitants sur les gestes de la vie quotidienne leur permettant de faire des économies d’énergie ; - renforcer la sécurité des installations au gaz et sensibiliser aux dangers notamment en cas de (changement de flexible si besoin). Dans le cadre de ces missions, ils sont également particulièrement bien placés pour identifier les situations de précarité énergétique ou d’isolement parmi les locataires. En un mois, les médiateurs ont pu visiter une centaine de logements, ils informent également les locataires par des affiches dans les halls d’immeubles et des avis de passage en cas d’absence. Les premiers retours font état une satisfaction des ménages concernés et de leur vif intérêt pour la démarche (rappels nombreux après réception d’un avis de passage). Moyens mobilisés Moyens humains - Deux médiateurs sont employés en contrat d’avenir à temps plein. L’un dispose d’un bagage technique tandis que le second dispose d’une formation axée sur le social. - Un encadrant de la régie de quartier consacre 5 heures par semaine au suivi des médiateurs. - Le directeur de la régie des quartiers pilote le dispositif. - GDF Suez assure ponctuellement la formation et le suivi des médiateurs. Moyens financiers La régie des quartiers a bénéficié d’une subvention de GDF Suez de 21 000€ prenant en charge les frais salariaux et les actions de formation. Facteurs de succès Perspectives de développement Contraintes et risques La méthode du porte-à-porte permet de rencontrer directement les habitants et de lever les freins quant à l’accès à ce dispositif. Les médiateurs disposent de compétences complémentaires (technique et sociale) adaptées aux besoins des locataires. L’extension du dispositif au principal bailleur social de Rouen (Rouen Habitat) et à d’autres communes via la signature d’un partenariat avec la métropole Rouen Normandie. La constitution de nouvelles équipes de médiateurs pour étendre le nombre de ménages touchés. Le développement de multiples actions de sensibilisation aux éco-gestes. Le manque de visibilité du dispositif à la fois chez les bailleurs et les ménages : il est difficile de communiquer sur le dispositif et d’informer les foyers qui vont bénéficier d’une visite. Les financements octroyés par GDF Suez couvrent essentiellement les frais de personnel, les frais de fonctionnement sont donc à la charge de la régie des quartiers qui porte le dispositif. Les ménages dont le logement est dans un état d’insalubrité important sont difficiles à toucher (sentiment de honte). Prise en compte des thématiques transversales Jeunesse Les médiateurs sont des jeunes en contrat d’avenir. Ils bénéficient ainsi d’une formation et d’une expérience professionnelle utiles à leur réinsertion.