Guide Guide du professeur

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Guide Guide du professeur
Un guide pour les écoles secondaires
pour un avenir plus durable
Réalisé avec le généreux soutien de la
Staples Foundation for Learning
Guide du professeur
GUIDE DU PROFESSEUR
Version 1.5 (février 2010)
Préparé par TakingITGlobal
Avec l’aimable concours de la Staples Foundation for Learning
En collaboration avec Peace Child International
DREAM
Behold
L’équipe principale de la rédaction
Katherine Walraven, TakingITGlobal
Liam O’Doherty, TakingITGlobal
Katherine Assad, TakingITGlobal
Les collaborateurs (à ce guide du professeur et à la conception générale du programme)
Jennifer Corriero, TakingITGlobal
Katy Dobbs, Staples®
Suzie Vesper, TakingITGlobal
Tanya Mowbray, Peace Child International
Sarah Toumi, DREAM
Yannick van Balen, Behold
L’équipe de la conception et de la technologie (pour ce guide du professeur et pour les ressources
en ligne l’accompagnant)
Nigel Ayow, TakingITGlobal
Francisco Pereira, TakingITGlobal
Robert Meyer, TakingITGlobal
Maciej Jasiobedzki, TakingITGlobal
Michael Furdyk, TakingITGlobal
Ce guide du professeur est autorisé sous une licence Paternité-Pas
d'utilisation commerciale-Partage des conditions initiales à l'identique 3.0 de
Creative Commons. Pour en savoir plus sur les licences Creative Commons,
veuillez consulter le site http://creativecommons.org/licenses/by-ncsa/2.0/fr/.
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION..................................................................................................................................... 1
L’INITIATIVE TREAD LIGHTLY ............................................................................................................ 3
Objectif ............................................................................................................................................... 3
Contexte ............................................................................................................................................. 3
Partenaires ......................................................................................................................................... 4
LE GUIDE DU PROFESSEUR TREAD LIGHTLY .................................................................................... 6
Calendrier .......................................................................................................................................... 6
Structure ............................................................................................................................................ 7
Remarques ......................................................................................................................................... 8
POUR ASSURER LA RÉUSSITE DU PROJET TREAD LIGHTLY ............................................................ 8
Utilisation de TIG et de TIGed .......................................................................................................... 9
MODULE 1 : DÉMARRAGE................................................................................................................... 11
Leçon 1.1 : Apprendre des erreurs du passé pour définir notre avenir ..................................... 11
Leçon 1.2 : Le changement climatique ........................................................................................... 12
Leçon 1.3 : Chacun son empreinte ................................................................................................. 14
MODULE 2 : APPROFONDISSEMENT ................................................................................................. 16
Leçon 2.1 : Visualisation de notre empreinte................................................................................ 16
Leçon 2.2 : Mise au point ................................................................................................................ 17
MODULE 3 : CLÔTURE ........................................................................................................................ 19
Leçon 3.1 : Débat mondial sur le changement climatique ........................................................... 19
Leçon 3.2 : Retour sur le passé, regard vers l’avenir .................................................................... 21
DOCUMENTS DE COURS ..................................................................................................................... 23
Document de cours 1.1 A : Des sociétés anciennes ...................................................................... 23
Document de cours 1.1 B : Des sociétés déchues .......................................................................... 26
Document de cours 1.2 A : L'effet de serre .................................................................................... 29
Document de cours 1.2 B : Les conséquences du changement climatique ................................. 30
Document de cours 1.2 C : Arbres conceptuels vierges................................................................ 32
Document de cours 1.2 D : Idées d'actions .................................................................................... 34
Document de cours 1.2 E : Fiche de suivi du Défi de 40 jours ..................................................... 36
Document de cours 1.3 A : Questionnaire sur l'empreinte écologique ....................................... 37
Document de cours 1.3 B : Les empreintes écologiques dans le monde..................................... 39
Document de cours 3.1 A : Différents rôles dans le débat sur le changement climatique
mondial ............................................................................................................................................ 40
Document de cours 3.1 B : Le coût réel de la consommation ...................................................... 44
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................. 45
NOTES .................................................................................................................................................. 47
INTRODUCTION
« Y a-t-il quelque chose de plus important que l’avenir de notre planète ? Parce que
nous sommes jeunes, nous avons tout à perdre ; en tant que principale partie
concernée, nous devons nous montrer à la hauteur et nous battre pour l’avenir dont
nous rêvons. »
~ PauPau, membre de TakingITGlobal, Philippines
Où serions-nous sans la Terre, notre maison à tous ? La réponse est, bien sûr, nulle part. Sans la
planète et sans les services qu’elle nous rend, l’humanité entière serait sans abris.
Pourtant, bien qu’il soit indéniable que notre survie dépend de notre capacité à vivre avec ce que
nous offre la planète, nous continuons à repousser les limites des ressources que celle-ci nous
apporte. Alors que l’année 2009 se termine, la population mondiale avoisine les 7 milliards
d’habitants, et l’Organisation des Nations Unies (ONU) prévoit un chiffre de près de 9 milliards
d’habitants d’ici l’année 2050, soit une augmentation de pratiquement 30 %.1
La croissance
démographique pèse sur la
Indice Planète vivante (1970=1)
Nombre de planètes
planète. Les récentes
tendances à la hausse du
Empreinte écologique de l’humanité
Indice Planète vivante
consumérisme et de la
consommation, à la fois
dans les pays développés et
dans les pays en voie de
développement, s’ajoutent
à cette pression. D’après le
Worldwatch Institute, les
dépenses en termes de
consommation privée (le
montant dépensé par les
ménages pour acheter des
biens et des services)
Année
Source : WWF
dépassait les 20 billions de
dollars américains en 2000, soit une hausse de plus de 400 % par rapport au montant de 4,8 billions
relevé en 1960.2 Si tout le monde consommait des biens et produisait des déchets de la même
manière que la catégorie des grands consommateurs, nous aurions besoin de plusieurs planètes
supplémentaires pour subvenir aux besoins de la population mondiale. Notre empreinte commune
est actuellement plus grande que la planète qui nous accueille, et nous mettons notre propre survie
en jeu3.
L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DE L’HUMANITÉ ET LA SANTÉ DE LA PLANÈTE
Le changement climatique illustre mieux que toute autre question environnementale la relation
malsaine que nous entretenons avec la Terre et les risques que nous courons tous. Bien qu’une
certaine concentration de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère, comme le dioxyde de
1
Département des affaires économiques et sociales de l’ONU (division de la population). World Population to 2300 (New
York, É.-U. : ONU, 2004).
2
Worldwatch Institute. « State of the World 2004: Consumption by the Numbers » (2004),
www.worldwatch.org/node/1783.
3
D’après le Global Footprint Network, l’humanité utilise actuellement l’équivalent de 1,3 planète en termes de ressources
que nous utilisons et de déchets que nous produisons.
1
carbone (CO2), soit à la fois naturelle et nécessaire à la vie sur terre, les niveaux ont progressivement
augmenté depuis la révolution industrielle. Pendant ce temps, la température mondiale a augmenté
de 0,7 °C au cours du siècle passé, l’Arctique est en train de fondre, les changements dans
l'environnement mettent la biodiversité en danger, la mer, dont le niveau augmente, menace de
gagner du terrain sur les états côtiers à faible altitude et les catastrophes causées par les
phénomènes météorologiques exceptionnels deviennent de plus en plus fréquentes et graves.
Il est maintenant évident et largement reconnu que l’humanité contribue à des changements
climatiques mondiaux qui vont au-delà de la variabilité naturelle. Le premier organisme mondial en
la matière, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a établi que
« le réchauffement du système climatique est sans équivoque » et que les activités de l’homme ont
engendré « l’essentiel de l’accroissement observé sur la température moyenne globale depuis le
milieu du 20ème siècle. »4 Ce sont les émissions de CO2 provenant de l’emploi des combustibles
fossiles qui ont le plus contribué aux changements climatiques auxquels nous assistons aujourd’hui.
Les pays les plus riches sont largement responsables du changement climatique, les États-Unis et
l’Europe de l’Ouest représentant environ deux tiers des émissions mondiales de CO2. Par
comparaison, l’Afrique, un continent comptant plus de 840 millions de personnes, représente
seulement 3 % des émissions totales de CO25. À mesure que les effets du changement climatique
continueront de se faire sentir, ce sont les pays en voie de développement qui seront les plus
durement touchés par ses impacts négatifs. Le changement climatique n’est donc pas uniquement
un enjeu environnemental, il s’agit également d’une question de justice sociale.
Si nous n’arrivons pas à maîtriser notre
empreinte écologique, nous risquons
d’atteindre un point de non-retour qui
accélérera les changements des systèmes
climatiques et entraînera l’extinction de
masse des espèces qui ne peuvent pas
s’adapter à ces changements, ainsi que des
souffrances humaines significatives.
L’éducation environnementale est l’outil le
plus efficace dans la lutte contre le
changement climatique, car elle facilite à
grande échelle la gérance de
l’environnement. Baba Dioum, poète et
Auteur : John Ditchburn
naturaliste sénégalais, a dit : « En fin de
compte, nous protègerons uniquement ce que nous aimons. Nous aimerons seulement ce que nous
comprenons. Nous comprendrons uniquement ce qui nous aura été enseigné. »
4
GIEC. Changements climatiques 2007 : rapport de synthèse (Valence, Espagne : ONU, 2007).
Kavalam Mayer. « Cutting CO2 emissions … what future for Africa ? » (4ecotips, 2007),
www.4ecotips.com/eco/article_show.php ?aid=1224&id=287.
5
2
L’INITIATIVE TREAD LIGHTLY
Objectif
L’initiative Tread Lightly a été mise au point dans le but d’aider les jeunes du monde entier à :
 Comprendre les éléments scientifiques de base expliquant le changement climatique et la
façon dont l’activité humaine contribue au problème.
 Réaliser le risque posé par le fait de vivre au-delà des capacités de charge de la Terre.
 Comprendre la relation entre le changement climatique et les autres questions
environnementales.
 Développer un sens de la responsabilité personnelle et commune envers la Terre.
 Déterminer et adopter des compétences, des comportements et un état d’esprit
écologiques.
 S’intéresser aux politiques relatives aux changements climatiques à l’échelle locale,
nationale et internationale.
Contexte
En juin 1992, les représentants de 172 gouvernements ont pris part à la Conférence des Nations
Unies sur l’environnement et le développement qui s’est tenue à Rio de Janeiro, au Brésil.
Autrement connue sous le nom de Sommet de la Terre, cette conférence a débouché sur un certain
nombre de documents et d’accords importants, notamment la Convention-Cadre des Nations Unies
sur les changements climatiques (CCNUCC) qui est entrée en vigueur en 1994 et qui a pour objectif
de stabiliser les concentrations atmosphériques des GES afin « d’empêcher toute perturbation
anthropique dangereuse du système climatique. »6
Les gouvernements qui se sont engagés à se conformer à la CCNUCC se réunissent tous les ans
depuis 1995 pour faire le point sur les progrès réalisés et pour établir des obligations à respecter en
vue de réduire les émissions de GES. Face à la complexité de la question du changement climatique
et au fait que les engagements de la CCNUCC n’ont pas force obligatoire, les émissions de GES n’ont
pas diminué et ont même augmenté. Cela pose problème étant donné que ces émissions resteront
dans l’atmosphère pendant de nombreuses années, ce qui nécessitera des réductions plus radicales
afin de garantir des niveaux stables.
Du 7 au 18 décembre 2009, les leaders mondiaux se sont réunis à Copenhague au Danemark lors de
la 15ème conférence des parties prenantes (COP15) de la CCNUCC pour déterminer les futures
politiques relatives aux changements climatiques. Il est essentiel pour notre avenir commun que la
politique relative aux changements climatiques résultant des négociations internationales est mise
au point efficacement et de façon à refléter les dernières données scientifiques sur le changement
climatique qui indiquent que la concentration de CO2 dans l’atmosphère doit passer de 387 à
350 parties par million (ppm).
La période précédant la COP15 a été l’occasion de sensibiliser le public au changement climatique et
à l’importance de la mise en œuvre d’un accord international en la matière qui soit solide et qui ait
force exécutoire. L’initiative Tread Lightly a été lancée pour s’associer aux campagnes mondiales de
sensibilisation, comme La Journée d’action internationale autour du climat organisée par 350.org,
afin de montrer aux décideurs prenant part à la COP15 l’étendue, la beauté et l’unité du mouvement
mondial de la lutte pour le climat.
6
ONU. Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Genève, Suisse : ONU, 1992).
3
Partenaires
TakingITGlobal (TIG)7 est un organisme international
mené par des jeunes et doté des capacités qu’offrent les
nouvelles technologies. TIG se situe au croisement de
trois tendances mondiales majeures : la mondialisation et la portée internationale des enjeux
principaux, la révolution des technologies de l’information et de la communication, et le poids
démographique que représentent les jeunes.
TIG vise à permettre aux jeunes de développer leur potentiel en termes de créativité et d’aptitudes à
utiliser les technologies, ainsi que de devenir des citoyens tournés vers le monde en :
 Encourageant les jeunes à tenir des rôles de leaders et de parties prenantes.
 Favorisant le dialogue et la compréhension entre les cultures.
 Sensibilisant les jeunes aux enjeux mondiaux en les encourageant à se mobiliser.
Souvent décrit comme un « réseau social tourné vers le bien commun », www.tigweb.org est un site
Web primé disponible en douze langues qui propose des ressources et des outils variés, notamment
des blogues, des wikis, des forums de discussion, des podcasts, une galerie en ligne, un magazine
électronique rédigé par les membres, des guides pour passer à l’action et bien plus.
Face à l’évolution de la communauté mondiale active de TIG, les éducateurs,
inspirés par ses jeunes membres, ont cherché à intégrer ses ressources et son
mode d’apprentissage centré sur l’action dans leurs méthodes pédagogiques. La
tâche leur a été facilitée en 2006 avec le lancement du programme TakingITGlobal for Educators
(TIGed).8 TIGed rend possible des expériences d’apprentissage globales intenses et interactives en
permettant aux éducateurs de tirer profit des ressources de la communauté en ligne la plus
populaire au monde pour les jeunes qui veulent agir pour un monde meilleur, tout en répondant aux
besoins de leur environnement d’apprentissage. Il donne un accès à une communauté d’éducateurs
et d’élèves tournés vers le monde et situés dans plus de 80 pays qui souhaitent collaborer, partager
et apprendre ensemble, à une base de données de ressources et à des communautés de classes
virtuelles créées et animées par des enseignants de façon à répondre aux besoins de leurs élèves et
aux objectifs de leur programme scolaire.
Staples®9 est la plus grande société mondiale de fournitures de bureau ;
elle propose ses produits aux entreprises de toutes tailles et aux
consommateurs de 27 pays en Amériques du Nord et du Sud, en Europe,
en Asie et en Australie. Auparavant, Staples se concentrait uniquement
sur la vente au détail, mais la société continue d’étendre ses activités
afin de satisfaire aux besoins du marché mondial de fournitures de
bureau en évolution constante. La société propose maintenant à ses clients des contrats, un
catalogue de vente par correspondance et des services de commerce électronique dans le monde
entier.
7
http://www.tigweb.org/
http://www.tigweb.org/tiged/
9
www.staples.com
8
4
The Staples Foundation for Learning (SFFL)10 représente la pierre
angulaire des efforts de Staples envers la communauté ; sa
mission consiste à soutenir les organismes offrant des possibilités
d’acquérir une instruction et des aptitudes professionnelles.
Depuis sa création en 2002, la SFFL a accordé des bourses dans
près de 350 communautés pour un total de plus de 14 millions de
dollars américains. La SFFL se réjouit d’apporter un soutien
financier à TIG dans le but de mettre en œuvre le programme éducatif relatif au changement
climatique, Tread Lightly, qui a donné lieu à la création de cette boîte à outils.
Fondée en 1982, Peace Child International (PCI)11 est une association caritative
britannique. Dirigée par des jeunes, elle œuvre dans plus de 130 pays et
bénéficie du statut de Conseil économique et social (CES) aux Nations Unies. Sa
mission consiste à « donner le pouvoir aux jeunes pour qu’ils initient les
changements qu’ils veulent observer dans le monde ». PCI a soutenu des
productions de livres et de comédies musicales réalisés par les jeunes et portant
sur les défis principaux rencontrés par leur génération, a financé des projets
menés par des jeunes et axés sur la communauté, et a créé le Congrès mondial
des jeunes. L’association se penche actuellement sur les questions du changement climatique, non
seulement par le biais du programme Tread Lightly, mais également en publiant Post-Carbon Futures
et en produisant la comédie musicale Kids on Strike.
DREAM Réseau Mondial d’Echange et d’Action pour le Développement12 est une
organisation non-gouvernementale basée à Paris en France. Son but consiste à
promouvoir une meilleure compréhension des questions essentielles de
durabilité ; elle collabore avec les jeunes, avec la société civile et avec les réseaux
sociaux en ligne afin de promouvoir des habitudes durables pour l’entreprenariat
social, la diversité culturelle et un meilleur environnement. Agissant à la fois en
France et à l’étranger, ses projets incluent la promotion de la représentation des jeunes lors des
sommets internationaux et dans les gouvernements, la création de vidéos sur l’engagement des
jeunes, des expositions, des concerts, des campagnes de sensibilisation, des actions internationales
de solidarité, des projets liés à l’environnement et bien plus. DREAM fait partie du Réseau français
des étudiants pour le développement durable (REFEDD),13 et collabore avec les écoles et les
universités françaises, ainsi qu’avec des institutions telles que l’Organisation des Nations Unies pour
l’éducation, la science et la culture (UNESCO), et avec la municipalité de Paris.
Behold14 œuvre pour la promotion et l’habilitation de l’esprit
d’entreprise social, pour soutenir la responsabilité sociale
d’entreprise, lier le secteur privé aux efforts de
développement international et développer des concepts et projets sociaux. En association avec
l’organisation EsteamWork aux Pays-Bas, Behold possède une expérience considérable dans l’offre
de conseil sur la responsabilité sociale aux entreprises, gouvernements et organisations de
développement, ainsi que dans la mise en place d’une coopération entre ces organismes. Apres
avoir dirigé des projets et des séjours d’apprentissages en Afrique, Asie et en Europe, Behold élargit
actuellement ses horizons avec l’ouverture de son premier bureau international à Cape Town, en
Afrique.
10
www.staplesfoundation.org
www.peacechild.org
12
www.dream-asso.org ; Réseau Mondial d’Echange et d’Action pour le Développement
13
Réseau français des étudiants pour le développement durable
14
www.behold.nl
11
5
LE GUIDE DU PROFESSEUR TREAD LIGHTLY
Le guide du professeur Tread Lightly est une ressource éducative interdisciplinaire mise au point
dans le but d’aider les élèves des lycées du monde entier à comprendre le changement climatique
par l’entremise de l’empreinte écologique, c’est-à-dire le calcul des besoins des êtres humains en
ressources planétaires.
Étant donné que le guide du professeur à été conçu en vue de s’inscrire dans les objectifs des
programmes d’étude dans plusieurs sujets et diverses compétences du 21ème siècle, les enseignants
de différentes matières peuvent se servir de ce guide pour incorporer les questions de
développement durable dans leurs méthodes d’apprentissage. La nature interdisciplinaire du guide
permet également aux éducateurs d’utiliser le programme de façon indépendante ou en
collaboration avec leurs collègues.
Compétences du 21ème siècle connexes
Matières connexes







Art
Éducation civique
Communication
Etude de l’environnement
Géographie
Enjeux mondiaux
Histoire






Langues
Mathématiques
Étude des médias
Sciences
Sciences humaines
Technologie








Collaboration
Pensée critique
Responsabilité sociale
Représentations graphiques
Recherche
Résolution de problèmes
Pensée systémique
Aptitudes de communication écrite et orale
Calendrier
Bien que cette boîte à outils puisse être utilisée efficacement pour enseigner le changement
climatique et l’empreinte écologique à tout moment, cette première version a spécialement été
conçue pour être proposée en même temps que les étapes clés de la politique mondiale relative
au changement climatique jusqu’à la CP15 qui se déroulera au mois de décembre 2009.La
chronologie ci-dessous illustre la façon dont les modules ont été conçus pour être livrés en
association avec les dates clés qui ont mené à la COP15.
Module
Dates clés (2009)
22 octobre
1
Démarrage
23 ou 24 octobre
2
Approfondissement
24 octobre
2 décembre
Explication
Le premier module doit être terminé au plus tard le 22 octobre
2009 de façon à ce que le module 2, qui coïncide avec le Défi de
40 Jours, commence lors de la Journée d’action internationale
autour du climat.
Dans la mesure du possible, le module 2 doit commencer avec
un événement ou une activité à l’échelle de l’école organisé
dans le cadre de la Journée d’action internationale autour du
15
climat.
La Journée d’action internationale autour du climat lance :
16
 Le concours artistique « Empreintes »
17
 Le Défi de 40 Jours
Fin du Défi de 40 Jours
15
Pour en savoir plus sur la Journée d’action autour du climat, veuillez consulter www.350.org ou le document de cours
1.2 D.
16
Pour en savoir plus sur le concours artistique, consultez www.treadlightly.me/.
17
Le Défi de 40 jours est l’un des principaux composants de Tread Lightly, et permet aux élèves de réduire leur empreinte
écologique en même temps que leurs camarades du monde entier ! Pour en savoir plus, veuillez consulter
www.treadlightly.me/ ou le document de cours 1.2D.
6
3 décembre
7 décembre
Du 7 au 18 décembre
3
Clôture
Du 14 au
18 décembre
Date limite de participation au concours artistique
« Empreintes »
Début du module 3
CP15 à Copenhague au Danemark (où les représentants de TIG
présenteront l’initiative Tread Lightly)
Les écoles participantes organisent des événements en
l’honneur de Tread Lightly.
Pour les éducateurs souhaitant faire coïncider le projet Tread Lightly de leur école aux éléments
clés du changement climatique décrits ci-dessus, mais qui commencent tardivement ou n’ont pas le
temps de s’engager pour l’ensemble des sept leçons du guide, certaines leçons peuvent être omises
dans le but de gagner du temps. Les leçons accompagnées d’un * sont considérées essentielles au
programme Tread Lightly et doivent être incluses dans la mesure du possible.
Structure
Le guide du professeur contient sept plans de leçons répartis dans trois modules qui doivent
idéalement être enseignés dans l‘ordre :
Module 1 : Démarrage
Ce module est conçu pour aider les élèves à effectuer leurs « premiers pas » dans le concept
d’empreinte écologique. À travers les leçons de ce module, les élèves seront confrontés aux
véritables dangers qui nous attendent si nous n’apprenons pas à vivre en respectant la capacité de
charge de la planète, et à la capacité des hommes à assurer la durabilité de l’environnement.
 Leçon 1.1 : apprendre des erreurs du passé pour définir notre avenir ; montre ce qui peut
arriver aux civilisations qui dépassent les limites de l’environnement.
 Leçon 1.2 : le changement climatique* ; aide les élèves à comprendre les raisons du
changement climatique et les solutions permettant de l’inverser.
 Leçon 1.3 : chacun son empreinte* ; offre aux élèves les outils permettant de calculer leur
empreinte écologique personnelle afin de déterminer leur propre contribution au problème
du changement climatique.
Module 2 : Approfondissement
Il vise à aider les élèves à relever le défi consistant à adopter un mode de vie écologique ; ce module
incite les élèves à représenter de façon créative la charge qu’ils imposent sur la planète (ces
créations peuvent former une collection spéciale dans la galerie d’art en ligne de TIG), et à s’engager
à agir de façon plus respectueuse de l’environnement au cours d’un défi de 40 jours sur le thème de
l’empreinte écologique.
 Leçon 2.1 : visualisation de notre empreinte* ; permet aux élèves de prendre la mesure de
leur empreinte écologique en s’exprimant de façon créative.
 Leçon 2.2 : mise au point ; aide les élèves à prendre un virage écologique dans leurs
décisions et dans leurs comportements à la maison.
Module 3 : Clôture
Ce module est conçu pour aider les élèves à prendre du recul et à avoir une vue d’ensemble sur les
politiques relatives au changement climatique, ainsi qu’à réfléchir à leur expérience Tread Lightly.
 Leçon 3.1 : débat mondial sur le changement climatique ; permet aux élèves de comprendre
certaines des raisons pour lesquelles les négociations internationales en matière de
changement climatique sont à ce jour en grande partie inefficaces.
7

Leçon 3.2 : retour sur le passé, regard vers l’avenir* ; incite les élèves à réfléchir aux
connaissances acquises, aux défis rencontrés et aux leçons apprises grâce à leur
participation à Tread Lightly.
Les icônes suivantes sont utilisées dans les plans de cours pour indiquer les ressources et les points
importants :
Le nombre de cours (d’environ 60 minutes) requis pour terminer la leçon.
Sujets connexes.
Documents de cours associés (inclus dans l’annexe à la fin du guide).
Sites Web pouvant être utilisés pour donner la leçon.
Suggestions d’utilisation et d’intégration de TIGed dans la leçon.
Suggestions d’utilisation du réseau social en ligne de TIG pour accompagner la leçon.
Idées permettant d’associer les conclusions de la leçon à d’autres sujets.
Remarques
Veuillez noter qu’il s’agit de la première édition du guide du professeur Tread Lightly. Toutes vos
remarques et vos suggestions pour nous permettre de l’améliorer sont les bienvenues. Veuillez
envoyer vos commentaires à l’adresse [email protected]. Merci !
POUR ASSURER LA RÉUSSITE DU PROJET TREAD LIGHTLY
Il existe de nombreuses façons d’augmenter l’impact du projet Tread Lightly dans votre école. La
liste suivante présente certaines suggestions permettant à votre projet d’avoir le plus d’impact
possible.
 Faites connaître le guide du professeur à vos collègues pour que le plus grand nombre
d’enseignants utilisent le guide dans leurs classes et sensibilisent les élèves aux enjeux du
développement durable.
 Faites la promotion du projet dans la communauté afin d’obtenir plus de soutien et
d’encourager la participation, particulièrement lors de la Journée d’action internationale autour
du climat ou au cours du Défi de 40 Jours.
 Profitez des occasions de publicité déjà en place dans votre école, par exemple, les annonces
du matin, les bulletins d’informations, le journal de l’école, les panneaux d’affichage, les
calendriers d’événements, les listes de diffusion et le site Web de l’école, pour susciter de
l’intérêt et la participation de tous lors du Défi de 40 Jours et du concours artistique
« Empreintes ».
 Créez une équipe d’ambassadeurs Tread Lightly pour favoriser la promotion du Défi de 40 Jours
ou du concours artistique « Empreintes ». Vous pouvez créer l’équipe en demandant aux
groupes environnementaux déjà établis dans l’école, aux élèves et aux enseignants sensibles à la
cause environnementale ou à des bénévoles de participer au projet. Encouragez ce groupe
8





d’ambassadeurs à mettre en place des projets et des événements liés à l’environnement en
dehors du Défi de 40 Jours.
Encouragez les élèves s’intéressant à la vidéo, à la photographie et à l’écriture à collaborer pour
documenter le projet en filmant, en prenant des photos et en écrivant un blogue à propos de
celui-ci.
Affichez de façon proéminente le travail artistique mis au point dans le cadre du concours
artistique « Empreintes » à la fois dans l’école et dans la communauté.
Donnez une dimension mondiale à votre projet en vous mettant en rapport avec d’autres
écoles Tread Lightly enregistrées sur TIGed et en utilisant la vaste collection de ressources et
d’outils gratuits disponibles sur le site Web de TIG !
Organisez une réunion à l’échelle de l’école à la fin du projet afin de vous réjouir des tâches
accomplies et d’analyser les leçons apprises. C’est également l’occasion de montrer les vidéos et
les photos recueillies pendant le projet et de communiquer avec les autres écoles du monde
entier impliquées dans l’initiative Tread Lightly par le biais de cyberconférences.
Avant, tout, amusez-vous !
Utilisation de TIG et de TIGed
Le site Web de TIG, www.tigweb.org, propose un certain nombre d’outils gratuits que vous pouvez
utiliser dans le cadre du projet Tread Lightly de votre école. Voici un aperçu des ressources incluses
dans les six rubriques :
Communauté : comprend des forums de discussion et des histoires de membres pouvant être
utilisés pour susciter la réflexion et discuter de sujets importants avec les jeunes leaders du
monde entier.
Boîte à outils : facilite la mobilisation en fournissant aux jeunes des outils en ligne leur
permettant de gérer des projets et des groupes, de créer et de signer des pétitions et des
engagements, ainsi que de télécharger des guides à l’action.
Ressources : propose une base de données mondiale d’organisations qui s’adressent aux
jeunes ou qui sont dirigées par des jeunes, ainsi que des listes d’événements et de possibilités
permettant aux jeunes de s’engager dans des initiatives environnementales et sociales, que ce
soit en ligne ou dans leurs communautés.
Médias des jeunes : inclut des blogues, des jeux éducatifs, la galerie globale et le magazine
Panorama.
Enjeux internationaux : propose des informations et des ressources pour en savoir plus sur
plus de 50 questions internationales.
Régions : comprend des informations et des pages relatives aux communautés pour chaque
pays et chaque territoire du monde.
L’introduction des élèves au réseau social des jeunes leaders du monde entier en ligne de TIG leur
apporte un espace positif et sûr leur permettant de trouver de l’inspiration, de s’informer et de
s’engager une fois que le projet Tread Lightly aura pris fin.
9
Rejoignez la communauté en ligne de TIGed à l’adresse www.tiged.org qui vous donne accès à :
Une communauté de plus de 3 800 éducateurs et 17 500 élèves répartis dans 102 pays du
monde qui souhaitent collaborer, partager et apprendre ensemble.
Un centre de ressources doté de plans de leçons, d’activités, de jeux et de classes
thématiques associés aux données de référence du programme d’études MCREL18 et aux
compétences du 21ème siècle.
Des communautés de classes virtuelles créées et animées par les enseignants de façon à
répondre aux besoins de leurs élèves et aux objectifs de leur programme scolaire. Les outils
de classe incluent des blogues, des podcasts, des cartes, des galeries d’images, des
discussions vidéos en direct, des forums de discussion, et la possibilité de stocker des
fichiers en ligne, ce qui permet aux élèves de montrer ce qu’ils ont appris, de s’exprimer,
de participer à des conversations constructives sur des sujets importants et d’élaborer un
portefeuille de leur travail, tout cela dans le cadre d’un espace en ligne privé, sûr et
dépourvu de publicité, à tout moment et de partout dans le monde !
Profitez de la communauté de classes virtuelles gratuite offerte à tous les enseignants participant à
Tread Lightly pour leur permettre de collaborer avec les autres écoles et avec les autres classes
prenant part au projet Tread Lightly. La fonction « Créer une collaboration » de la plateforme des
classes virtuelles de TIGed facilite non seulement l’apprentissage du monde, mais également la
collaboration avec ceux qui l’habitent. Des suggestions d’utilisation de vos classes virtuelles de TIGed
sont incluses dans chaque leçon Tread Lightly.
18
www.mcrel.org/
10
MODULE 1 : DÉMARRAGE
Leçon 1.1 : Apprendre des erreurs du passé pour définir notre avenir
« Ceux qui ne connaissent pas l’histoire sont voués à la répéter. »
~ Edmund Burke
1 cours
Étude de l’environnement
Géographie
Enjeux mondiaux
Histoire
Sciences
Sciences humaines
Il n’est pas possible d’étudier le changement climatique sans aborder ce qui pourrait se produire si
nous n’adoptons pas un comportement plus respectueux de l’environnement. Pourtant, malgré les
prévisions alarmantes des meilleurs spécialistes du changement climatique au monde, les
conséquences du changement climatique peuvent sembler vagues et inimaginables. En comprenant
les erreurs faites par les Vikings au Groenland, les habitants de l’île de Pâques et les Anasazis du
Sud-Ouest de l’Amérique du Nord, les élèves :
 Seront confrontés aux véritables dangers auxquels nous devrons faire face si nous ne prenons
pas des mesures de taille rapidement pour contrer le changement climatique.
 Comprendront que pour survivre à long terme, les sociétés doivent vivre en harmonie avec la
nature.
Processus
1. Divisez les élèves en trois groupes et attribuez à chaque groupe l’une des trois sociétés disparues
décrites dans le document de cours 1.1 A. Distribuez à chaque groupe son document de cours
respectif.
2. Après avoir lu les documents de cours, demandez aux élèves de tirer des conclusions sur ce qui a
pu arriver aux sociétés en question. Ils doivent essayer de deviner le sort de la société à partir
des indices contenus dans le texte du document de cours.
3. Demandez aux groupes de faire une présentation à la classe en décrivant la société qui leur a été
attribuée et ce qui a pu lui arriver.
4. Distribuez le document de cours 1.1 B qui explique en détail la chute de chacune des
trois sociétés, et demandez aux élèves de travailler en groupes pour déterminer ce qui aurait pu
être fait dans chaque cas pour éviter ce déclin.
5. Faites participer la classe à une grande discussion de groupe. Voici quelques suggestions :
 Quelles tendances dégagez-vous dans ces études de cas ?
 Retrouvez-vous des erreurs que nous reproduisons encore de nos jours ?
 Pensez-vous que notre société est aujourd’hui en passe de s’effondrer ?


Document de cours 1.1 A : des sociétés anciennes
Document de cours 1.1 B : des sociétés déchues

Demandez aux élèves de faire des recherches sur l’état actuel d’un enjeu
environnemental soulevé pendant cette leçon et de communiquer leurs conclusions au
moyen d’une présentation ou d’une rédaction.
Lancez un thème de discussion dans votre classe virtuelle afin que les élèves
réfléchissent à la citation ci-dessus, ou demandez-leur d’en parler dans un blogue.



Dirigez les élèves vers l’édition Culture, identité et changement climatique du magazine
TIG (www.tigweb.org/express/magazine/cultureidentitycchange.pdf).
Renvoyez-les à la page de TIG sur l’environnement (http://issues.tigweb.org/environment).
11
Leçon 1.2 : Le changement climatique
« L'urgence climatique n'est pas une fiction. C'est déjà une réalité, comme le prouvent la fonte de
la calotte glacière, les récifs de corail en voie de disparition, la hausse du niveau de la mer, la
modification des écosystèmes et les périodes de sècheresse plus longues et plus intenses. D’après
[l’Organisation mondiale de la santé], 150 000 personnes meurent chaque année en raison du
changement climatique. C’est pour cette raison que le monde entier doit passer à l’action dès
maintenant avant que la planète ne soit irrémédiablement détruite. » ~ Greenpeace International
2 cours
Art
Éducation civique
Communication
Étude de l’environnement
Enjeux mondiaux
Langues
Étude des médias
Sciences
Sciences humaines
Technologie
La première étape du passage à l’action pour contrer le changement climatique consiste à
comprendre les données scientifiques expliquant ce phénomène, la façon dont les activités
humaines y contribuent, et les répercussions qu’il aura sur les hommes et sur les autres espèces
vivantes. Cette leçon vise à aider les élèves à :
 Comprendre les données scientifiques expliquant le changement climatique.
 Comprendre les facteurs qui y contribuent.
 Analyser les impacts du changement climatique sur la vie humaine et sur la biodiversité, ainsi
que l’interdépendance des écosystèmes.
 Réaliser l’urgence de la situation et l’importance de prendre des mesures immédiates et
permanentes.
Processus: 1er cours
19
1. Montrez la vidéo, « Réveille-toi, révolte-toi » , et distribuez le document de cours 1.2 A afin
d’aider les élèves à comprendre les données scientifiques expliquant le changement climatique.
2. Faites travailler les élèves en groupes pour leur permettre d’utiliser leurs connaissances sur le
changement climatique et de tirer des conclusions sur les conséquences de celui-ci, par
exemple :
 Fonte des glaces
 Phénomènes
 Pénurie d’eau
dans l’Arctique
météorologiques extrêmes
 Hausse du niveau
 Menace des espèces et des
 Réfugiés
de la mer
habitats
environnementaux
 Propagation des
 Dégradation des sols et
 Acidification des
maladies
désertification
océans
Vous pouvez soit attribuer une conséquence à un groupe d’élèves, soit attribuer plusieurs
conséquences à chaque groupe, en fonction du nombre d’élèves dans votre classe.
3. Demandez aux groups de présenter leurs idées et leurs explications à la classe.
4. Distribuez le document de cours 1.2 B qui décrit la façon dont le changement climatique
entraîne les conséquences indiquées ci-dessus, et demandez aux groupes de comparer les
explications présentées dans le document avec celles qu’ils ont établies.
5. Organisez une grande discussion en classe portant sur ce que les élèves ressentent face au
changement climatique.
19
La vidéo dure 11 minutes et 35 secondes.
12
Processus : 2ème cours
20
1. Demandez aux élèves de former de nouveaux groupes et de réfléchir à la relation entre les
différentes répercussions du changement climatique en se rapportant au document de cours 1.2
B.
2. Les groupes doivent créer des arbres conceptuels illustrant les liens identifiés entre les
différentes conséquences du changement climatique, en utilisant soit un arbre conceptuel vierge
fourni dans le document de cours 1.2 C, soit une version en ligne. Ils doivent commencer par
écrire le concept ou l’enjeu clé au centre de l’arbre puis créer des branches représentant les
questions et les conséquences associées.
3. Lancez une grande discussion en classe à propos de la nature urgente du changement
climatique, de la nécessité de passer à l’action et des différentes manières d’agir pour changer
les choses.
4. Distribuez le document de cours 1.2 D qui donne un aperçu de la Journée d’action internationale
autour du climat et du Défi de 40 Jours de Tread Lightly, ainsi que le document 1.2 E.
5. Lancez une grande discussion en classe portant sur les mesures spécifiques que les élèves et les
enseignants peuvent prendre lors de la Journée d’action internationale autour du climat et tout
au long du Défi de 40 Jours (module 2), ainsi qu’en dehors de ces deux initiatives.










Document de cours 1.2 A : l’effet de serre
Document de cours 1.2 B : les conséquences du changement climatique
Document de cours 1.2 C : arbres conceptuels vierges
Document de cours 1.2 D : idées d’actions
Document de cours 1.2 E : fiche de suivi du Défi de 40 Jours.
Demandez à l’ensemble de la classe de collaborer pour créer un arbre conceptuel
intégrant les idées et les liens établis par tous les groupes. Cet arbre peut être
affiché dans un endroit bien visible de l’école afin de faire connaître le projet
Tread Lightly.
Travaillez avec les élèves afin d’organiser une activité à l’échelle de l’école lors de
la Journée d’action internationale autour du climat qui se tiendra le 24 octobre, et
prenez des photos lors de l’événement afin de les télécharger sur www.350.org.
Réveille-toi, révolte-toi : www.cinerebelde.org/reveilletoi-revoltetoi-p-83.html
?language=fr
Lancez un thème de discussion dans votre classe virtuelle pour que les élèves
réfléchissent à la citation ci-dessus, ou demandez-leur d’en parler dans un blogue.
Présentez aux élèves le guide à l’action pour la jeunesse de TIG sur le changement
climatique
(http://tig.phpwebhosting.com/guidetoaction/Climate_Guide_to_Action_fr.pdf).
20
En vous assurant, dans la mesure du possible, que chaque groupe compte un élève de chaque répercussion abordée
dans le cours précédent.
13
Leçon 1.3 : Chacun son empreinte
« L’empreinte écologique n’est pas seulement un état des lieux de ce qui ne va pas. Il s’agit
de la dépendance permanente de l’humanité à la nature et des solutions que nous
pouvons apporter pour garantir la capacité de la Terre à subvenir aux besoins de tous les
hommes à l’avenir. »
~ Mathis Wackernagel et William E. Rees
(auteurs de Our Ecological Footprint)
1 ou 2 cours
Éducation civique
Communication
Étude de
l’environnement
Géographie
Enjeux mondiaux
Langues
Mathématiques
Sciences
Sciences humaines
Technologie
Pour réduire efficacement notre impact sur l’environnement, il est important de commencer par
comprendre ce que l’on entend par « impact ». En donnant les moyens aux élèves de calculer, de
comparer et de discuter de leurs empreintes écologiques, cette leçon les aidera à :
 Évaluer l’importance de leur empreinte écologique personnelle et faire face à leur contribution
au changement climatique.
 Mieux comprendre de quelle manière et pour quelle raison l’empreinte écologique varie d’un
pays à l’autre.
 Se motiver afin de réduire leur empreinte écologique grâce au Défi de 40 Jours de Tread Lightly.
Processus : 1er cours
1. Présentez le concept d’empreinte écologique en écrivant le terme sur le tableau et en
demandant aux élèves de dire ce qu’ils pensent qu’il signifie. En cas de besoin, expliquez-le, mais
essayez de faire en sorte que les élèves le définissent eux-mêmes.
2. Demandez aux élèves de mesurer leur empreinte écologique à l’aide du calculateur en ligne
fourni sur la page du projet Tread Lightly ou de sa version hors ligne incluse dans le document de
cours 1.3 A.21
3. Une fois que les élèves ont calculé leur empreinte écologique et noté leur score, lancez une
grande discussion de groupe sur leurs résultats. Voici quelques suggestions :
 Êtes-vous surpris de la taille de votre empreinte écologique ?
 De quelle manière votre mode de vie affecte-t-il le changement climatique ?
 Quels seraient les avantages pour votre famille et vous-même d’une réduction de votre
empreinte écologique ?
 Comment pouvons-nous modifier nos habitudes pour réduire nos émissions de gaz à effet
de serre (GES) ?
 Que pouvons-nous faire en tant que particuliers, qu’école et que communauté pour réduire
notre empreinte écologique ?
Processus : 2ème cours
1. Demandez aux élèves de parcourir la rubrique Pays en un coup d’œil du site Web des Nations
Unies, Le cyberschoolbus, soit de façon individuelle, soit en groupe, et d’examiner les statistiques
environnementales des différents pays et de les comparer aux moyennes mondiales. Attirez
21
Il peut être utile de mesurer votre propre empreinte écologique avant le cours.
14
particulièrement leur attention sur les données relatives à la consommation énergétique, à
l’utilisation de l’eau et aux émissions de dioxyde de carbone par habitant.
Si vous n’avez pas accès à Internet, distribuez le document de cours 1.3 B et demandez aux
élèves de comparer l’empreinte écologique des différents pays du monde.
2. Lancez une grande discussion de groupe sur les variations des empreintes écologiques d’un pays
l’autre. Voici quelques suggestions de questions :
 En quoi l’empreinte écologique de notre pays est-elle différente de celle des autres pays
?
 À quoi attribuez-vous la taille de l’empreinte écologique de notre pays ?
 Tous les pays contribuent-ils de la même manière au changement climatique ?
 Tous les pays disposent-ils des mêmes ressources pour lutter contre le changement
climatique ?
 Qui doit être tenu responsable de la durabilité de l’environnement ?
 Que pouvons-nous faire pour réduire notre empreinte écologique nationale ?
 Pourquoi est-il important de prendre part au Défi de 40 Jours ?


Document de cours 1.3 A : questionnaire sur l’empreinte écologique
Document de cours 1.3 B : les empreintes écologiques dans le monde

Demandez aux élèves de mesurer l’empreinte écologique de l’ensemble de l’école
en multipliant l’empreinte écologique moyenne de chaque élève de la classe par le
nombre total d’enseignants et d’élèves dans l’école.
Pays en un coup d’œil : http://cyberschoolbus.un.org/infonation/index.asp
Calculateur en ligne : www.treadlightly.me






Lancez un thème de discussion dans votre classe virtuelle pour que les élèves
réfléchissent à la citation ci-dessus, ou demandez-leur d’en parler dans un blogue.
Demandez aux élèves de parler de leur empreinte écologique dans un blogue.
Présentez aux élèves le guide à l’action pour la jeunesse de TIG sur le changement
climatique
(http://tig.phpwebhosting.com/guidetoaction/Climate_Guide_to_Action_en.pdf).
Faites-leur lire l’article « Youth and Climate Change » du magazine Panorama de
TIG (http://www.tigweb.org/express/panorama/article.html ?ContentID=21087).
15
MODULE 2 : APPROFONDISSEMENT
Leçon 2.1 : Visualisation de notre empreinte
« L’environnement devient une source d’inspiration. J’en dégage une idée.
Mon idée devient un objectif et une action par le biais de l’interprétation
(...). »
~ Gerald Bromer
1 cours
Art
Éducation civique
Communication
Étude de l’environnement
Étude des médias
Technologie
Chaque année, les jeunes du monde entier sont encouragés à soumettre leurs créations sur le thème
de l’empreinte écologique et du changement climatique à l’occasion du concours artistique annuel
« Empreintes » de Tread Lightly. Les soumissions peuvent inclure les formats suivants, sans s’y
limiter :
 Bandes dessinées
 Collages
 Infographie
 Dessins
 Animations Flash
 Techniques mixes
 Peintures
 Photographies
 Sculpture
 Vidéos
En gardant à l’esprit l’importance d’avoir une empreinte écologique légère, les élèves doivent tenter
de produire des travaux artistiques ayant des répercussions minimes sur l’environnement et
s’efforcer d’incorporer des matériaux réutilisés ou recyclés lorsqu’ils en ont l’occasion.
Processus
 Distribuez les instructions du concours artistique « Empreintes » (disponibles sur la page du
projet Tread Lightly), ou demandez aux élèves de les consulter en ligne.
 Laissez les élèves travailler en équipes ou de façon individuelle pour réfléchir à leurs projets
créatifs. Il est possible de soumettre à la fois des projets individuels et des projets de groupe
pour le concours.
 Si le temps le permet, les élèves peuvent commencer leur travail.

Les élèves qui souhaitent participer au concours doivent continuer à travailler sur
leur projet artistique pendant leur temps libre et soumettre le produit fini avant la
date limite du concours.

Instructions du concours : www.treadlightly.me

Lancez un thème de discussion dans votre classe virtuelle pour que les élèves
réfléchissent à la citation ci-dessus, ou demandez-leur d’en parler dans un blogue.
Proposez aux élèves d’ajouter une version numérique de leurs travaux à la galerie
de la classe.
Faites-leur lire le document « Young Artists Respond to Climate Change and Cultural
Conflict » (www.takingitglobal.org/images/resources/tool/docs/2113.pdf).
Incitez-les à parcourir le travail artistique sur le changement climatique de la galerie
globale de TIG (http://www.tigweb.org/express/gallery/search/search.html
?keyword=climate+change&cat=&media).



16
Leçon 2.2 : Mise au point
« Et l’Homme créa le sac en plastique, les boîtes de conserve, l’aluminium, le cellophane et les
assiettes en papier ; l’Homme fut ensuite heureux parce qu’il pouvait prendre sa voiture et
acheter toute sa nourriture dans un seul endroit, et il pouvait conserver ce qu’il aimait
manger au réfrigérateur et jeter ce qui ne lui servait plus. Rapidement, la Terre fut couverte
de sacs en plastique, de boîtes de conserve en aluminium, d’assiettes en papier et de
bouteilles jetables, et il n’y eut plus d’espace pour s’asseoir ou pour marcher, et l’Homme
secoua la tête et s’écria : Mais quelle pagaille ! »
~ Art Buchwald
1 ou 2 cours
Éducation civique
Communication
Étude de l’environnement
Langues
Sciences
Sciences humaines
Lorsqu’il s’agit de lutter contre le changement climatique, pourquoi ne pas commencer chez soi ? Les
maisons sont non seulement responsables d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre,
mais la plupart des gens ont tendance à passer la majeure partie de leur temps chez eux. Il est donc
logique de rendre sa maison écologique.
Cette leçon consiste à parcourir et à analyser l’impact environnemental des tendances
comportementales et des choix de consommation chez les ménages afin d’aider les élèves à :
 Mieux comprendre la façon dont les décisions quotidiennes affectent l’environnement.
 Trouver des solutions écologiques aux actions et aux décisions néfastes pour
l’environnement.
Processus :
1. Divisez les élèves en quatre ou cinq groupes et attribuez à chaque groupe l’une des pièces
suivantes :
 Cuisine
 Salon ou bureau
 Chambre
 Salle de bain
 Garage
Demandez aux élèves de réfléchir à leurs comportements et à leurs achats relatifs à chaque
pièce et susceptibles d’avoir des répercussions négatives sur l’environnement, et de déterminer
d’autres solutions et de meilleures pratiques respectueuses de l’environnement.
Pour les guider dans ce processus, les questions suivantes pourront se révéler utiles :
 Cuisine : où votre famille se procure-t-elle sa nourriture ? La plupart de vos aliments
sont-ils présentés dans de grandes quantités d’emballage ? Comment vos aliments sontils préparés ? Quelle quantité de nourriture est jetée chez vous ? Combien d’appareils
électroménagers y a-t-il chez vous ? À quelle fréquence sont-ils utilisés ? Recyclez-vous ?
Compostez-vous ? Achetez-vous de l’eau en bouteille ? À quelle fréquence votre famille
consomme-t-elle de la viande ?
 Salon ou bureau : quels types d’appareils électroniques y a-t-il dans la pièce ? Quelle
quantité d’énergie est-elle gaspillée ? La lumière reste-t-elle allumée ? À quelle
fréquence votre famille regarde-t-elle la télévision ? À quelle fréquence utilisez-vous
plusieurs appareils électroniques en même temps ? Votre famille jette-t-elle du papier ?
 Chambre : d’où proviennent vos vêtements ? S’il fait froid, avez-vous tendance à allumer
le chauffage ou à utiliser plus de couvertures ? Qu’y a-t-il dans cette pièce ? D’où
proviennent ces affaires ? Comment ont-elles été fabriquées ?
17



2.
Salle de bain : les membres de votre famille prennent-ils des douches ou des bains ?
Quels types de produits de toilette votre famille utilise-t-elle ? Comment l’eau est-elle
éliminée ? Quels types de produits chimiques utilisez-vous pour le nettoyage ?
Garage : quel type de véhicule votre famille possède-t-elle ? Combien de véhicules votre
famille possède-t-elle ? Avez-vous recours au covoiturage ? À quelle fréquence vérifiezvous la pression de gonflage de vos pneus ? Votre véhicule est-il entretenu
régulièrement ? En été, votre famille préfère-t-elle ouvrir les fenêtres ou allumer la
climatisation ?
L’ensemble de la maison : quelle est la taille de votre maison ? Quel type d’éclairage est
utilisé ? Quel produit de nettoyage votre famille utilise-t-elle ? En dehors du recyclage,
de quelle autre manière pouvez-vous réduire vos déchets ?
Demandez aux groupes de présenter leurs listes à la classe à tour de rôle, en prévoyant du
temps pour que les élèves des autres groupes apportent des idées complémentaires.





Demandez aux élèves de parcourir leur maison à la recherche d’idées qui n’ont
peut-être pas été déterminées pendant la leçon.
Proposez-leur de chercher des conseils pour une maison écologique et de créer
des documents de sensibilisation à distribuer ou à afficher à l’école.
Les 3 R : demandez aux élèves de déterminer ce qu’ils ont l’habitude de jeter et
d’indiquer ce qui pourrait être recyclé, réutilisé ou, encore mieux, ce qu’ils
pourraient refuser d’utiliser en premier lieu (réduire).
Lancez un thème de discussion dans votre classe virtuelle pour que les élèves
réfléchissent à la citation ci-dessus, ou demandez-leur d’en parler dans un
blogue.
Demandez aux élèves de participer à la discussion de TIG sur les voitures
hybrides (http://discuss.tigweb.org/thread/39837).
18
MODULE 3 : CLÔTURE
Leçon 3.1 : Débat mondial sur le changement climatique
« Nous sommes dans une énorme voiture qui fonce droit dans le mur et
tout le monde se dispute la meilleure place. »
~ David Suzuki
2 cours
Éducation civique
Communication
Étude de l’environnement
Enjeux mondiaux
Géographie
Sciences
Sciences humaines
La politique mondiale relative au changement climatique, déterminée par le biais de la CCNUCC,
s’est révélée en grande partie inefficace pour enrayer la libération croissante des GES dans
l’atmosphère. Les leaders mondiaux se sont réunis plusieurs fois dans le cadre de la CCNUCC sans
réussir à mettre au point des politiques et des stratégies efficaces pour stabiliser la concentration
des GES dans l’atmosphère à un niveau qui empêcherait toute interférence humaine néfaste avec le
système climatique. Pour reprendre les mots de l’ancien premier ministre britannique, Tony Blair,
« la vérité au sujet de la politique relative au changement climatique, c’est qu’aucun pays ne voudra
sacrifier son économie dans le but de relever ce défi, mais toutes les économies sont conscientes
que la seule manière intelligente de se développer à long terme est de le faire de façon durable. »22
Dans cette leçon, les élèves tiendront le rôle de certaines des parties prenantes principales dans les
négociations mondiales relatives au changement climatique afin de prendre la mesure des enjeux
des différents groupes de la COP.
Cette leçon est conçue pour aider les élèves à comprendre :
 Les nombreux obstacles et défis qui freinent tout consensus international sur un enjeu complexe
à plusieurs facettes comme le changement climatique.
 Les motifs expliquant les positions et les programmes des différents pays par rapport au
changement climatique.
 La façon dont le changement climatique aura des répercussions disproportionnées dans
certaines régions et selon les contextes socio-économiques.
 L’ampleur des réunions de la COP et le besoin urgent de mettre au point une législation solide
relative au changement climatique.
 La manière dont le projet Tread Lightly s’inscrit dans un contexte mondial plus vaste.
Processus :
1. Divisez les élèves en quatre équipes et attribuez à chaque groupe l’un des quatre groupes de
parties prenantes décrits dans le document de cours 3.1 A. Distribuez à chaque groupe la partie
du document de cours qui le concerne.
2. Fournissez aux élèves une liste de questions leur permettant de se préparer aux négociations.
Voici quelques suggestions :
 Que souhaitez-vous retirer des négociations ?
 Quels pays sont vos alliés ?
22
Pour lire le discours complet du Premier ministre britannique Tony Blair au sommet du G8 à propos du
changement climatique à Londres (2005), allez à www.number10.gov.uk/Page8439.
19


3.
4.
5.
6.
7.
Qu’est-ce qui est en jeu si vous n’atteignez pas vos objectifs ?
Quels pays vous empêchent d’obtenir ce que vous voulez ?
Demandez aux élèves de dresser une liste des sujets de discussion, ainsi qu’un discours
d’ouverture.
Lorsque les groupes ont eu le temps de se préparer, lancez les négociations en lisant la
déclaration suivante :
« Nous nous réunissons aujourd’hui pour parvenir à une entente mondiale face à la crise
climatique. Les scientifiques des Nations Unies spécialisés dans le changement climatique
recommandent que nous réduisions la concentration atmosphérique mondiale en dioxyde de
carbone à 350 ppm. Toutefois, c’est à vous, leaders des pays du monde entier, de décider de la
marche à suivre. Écoutons maintenant vos discours d’ouverture. »
Demandez aux élèves de lire leurs discours d’ouverture et animez ensuite les négociations.
Lancez une discussion de classe pour faire le point sur cette expérience. Voice quelques
suggestions :

Pourquoi certaines régions de la planète sont-elles plus touchées par le changement
climatique que d’autres ? Pour quelles raisons ?
 Quels changements auront-ils lieu dans les différentes régions de la planète si le
changement climatique persiste ?
 Qu’est-ce que la COP et la CCNUCC et pourquoi sont-elles importantes ?
 Quelles sont les difficultés rencontrées dans l’élaboration d’une entente internationale
sur le climat ?
 Quelles sont les sources éventuelles de conflit autour de la prochaine COP et de
l’établissement de cibles difficiles en termes de réduction des émissions ?
 Est-ce juste de demander à un pays de sacrifier sa croissance économique pour assurer
la survie d’un autre pays ?
Distribuez le document de cours 3.1 B à la fin du cours pour que les élèves réfléchissent à ces
questions pendant leur temps libre.






Document de cours 3.1A : différents rôles dans le débat sur le changement
climatique mondial
Document de cours 3.1 B : le coût réel de la consommation
Demandez aux élèves d’écrire ce qu’ils pensent du véritable coût de la
consommation.
Lancez un thème de discussion dans votre classe virtuelle pour que les élèves
réfléchissent à la citation ci-dessus, ou demandez-leur d’en parler dans un blogue.
Faites lire aux élèves les articles « We, Indians, Have to Wake Up to Climate Change
! » et « Global Climate Change: The imminent disaster in my country » dans le
magazine Panorama de TIG
(http://www.tigweb.org/express/panorama/article.html ?ContentID=17775 et
http://www.tigweb.org/express/panorama/article.html ?ContentID=6501).
Demandez aux élèves de participer au forum de discussion de TIG, « Climate
Change and Youth: What would YOU tell the UN ? »
(http://discuss.tigweb.org/thread/28511).
20
Leçon 3.2 : Retour sur le passé, regard vers l’avenir
« Ce que je vois dans le monde entier, ce sont des gens ordinaires qui sont prêts à
lutter contre le désespoir et le pouvoir et à prendre des risques incalculables afin de
ramener un semblant de grâce, de justice et de beauté dans ce monde. »
~ Paul Hawken
1 cours
Éducation civique
Communication
Étude de l’environnement
Langues
Mathématiques
Sciences humaines
À la fin du Défi de 40 Jours, les élèves doivent recalculer leur empreinte écologique pour déterminer
dans quelle mesure ils ont réussi à rendre leurs habitudes et leurs comportements écologiques en
seulement quelques semaines. Il est important de prendre le temps de réfléchir aux connaissances
acquises, aux défis rencontrés et aux leçons apprises à la suite de la participation à Tread Lightly.
Cette leçon est conçue pour aider les élèves à :
 Se rendre compte du pouvoir qu’ils ont en tant que personnes capables de contribuer à un
monde plus respectueux de l’environnement.
 Déterminer dans quelle mesure ils ont réussi à réduire leur impact sur l’environnement au cours
du Défi de 40 Jours.
 Prendre davantage conscience de la multitude d’initiatives écologiques et de leaders œuvrant
pour le développement durable qui existent afin d’en tirer une source d’espoir et d’inspiration
au-delà du projet.
Processus
1. Demandez aux élèves de recalculer leur empreinte écologique (à l’aide des outils fournis dans la
leçon 1.3) et de comparer leur résultat initial au calcul final.
2. Lancez une discussion avec les élèves pour qu’ils parlent de leur expérience, soit en groupe, soit
en petits groupes. Voici quelques suggestions :
 Votre empreinte écologique a-t-elle changé depuis le début du Défi de 40 Jours ? Pourquoi
ou pourquoi pas ?
 Quelles valeurs et quels comportements font obstacle à un avenir plus respectueux de
l’environnement ?
 À quels obstacles avez-vous fait face et comment les avez-vous surmontés ?
 Avez-vous encouragé les autres à modifier leurs habitudes et leurs comportements ? De
quelle façon ?
 Qu’est-ce qui définit un champion du climat ?
 Pourquoi est-il important de protéger l’environnement ?
3. À titre de devoirs à faire à la maison, demandez aux élèves d’effectuer des recherches afin de
partager avec la classe une histoire positive sur une initiative écologique ou des renseignements
sur un champion du climat, soit par le biais d’une courte présentation ou d’une rédaction.

Demandez aux élèves de rédiger une déclaration de principes écologiques
personnelle ou collective.


Tree Hugger : www.treehugger.com
WorldChanging : www.worldchanging.com

Lancez un thème de discussion dans votre classe virtuelle pour que les élèves
réfléchissent à la citation ci-dessus, ou demandez-leur d’en parler dans un
blogue.
21



Demandez aux élèves d’ajouter des sites Web intéressants aux dossiers de la
classe.
Proposez aux élèves de rédiger un contrat de modes de vie durables
(www.takingitglobal.org/images/tiged/TIGeddocs/activities/283.pdf).
Incitez les élèves à consulter le dossier relatif au changement climatique de TIG
(http://issues.tigweb.org/climate) pour en apprendre davantage.
22
DOCUMENTS DE COURS
23
Document de cours 1.1 A : Des sociétés anciennes
Les Vikings au Groenland
Venus de Scandinavie, les Vikings ont commencé
à s'installer au Groenland en 984 apr. J.-C. Les
fouilles archéologiques ont révélé qu'à leur
arrivée, ils y ont trouvé de grandes étendues
boisées, avec des bouleaux pouvant atteindre 4 à
6 m de haut, et des collines recouvertes d'herbe
et de saules.
Les premiers temps ont été prospères pour les
Vikings, et ils ont fondé deux villages principaux
sur la pointe sud de l'île. D'après les 400 fermes
dont les ruines sont encore visibles aujourd'hui,
les archéologues estiment que la population
viking au Groenland pourrait avoir atteint les
5 000 habitants.
Groenland
Source : Google maps
Les Vikings élevaient différents types de bêtes, la région leur offrant des pâturages et des champs où
ils pouvaient récolter suffisamment de foin pendant l'été pour nourrir les animaux en hiver. Ils ont
également établi des fermes laitières. Ils abattaient de petits arbres pour faire du feu et produire du
charbon.
Les navires marchands venus d'Islande et de Norvège se rendaient au Groenland une ou deux fois
par an pour faire du commerce. Les Vikings dépendaient beaucoup de leurs partenaires
commerciaux européens pour le fer (qu'ils forgeaient au feu de bois pour fabriquer des outils et des
armes), le bois (pour construire des navires), les suppléments alimentaires et les contacts sociaux. En
échange, ils chassaient le morse, le narval et l'ours polaire pour faire du troc avec l'Europe.
Ils faisaient également des échanges commerciaux avec les Inuits. Ceux-ci, après avoir atteint le nord
de l'île vers l'an 1000, ont eu leur premier contact avec les Vikings au 12e siècle. Les relations entre
ces deux civilisations semblent avoir été tantôt cordiales, tantôt franchement hostiles. Avant
l'arrivée des Inuit, les Vikings profitaient seuls de l'île, de son eau et de ses ressources. Après leur
arrivée, ils se sont trouvés en concurrence avec eux pour les territoires de chasse et les autres
ressources.
D'après vous, qu'est-il arrivé aux Vikings au Groenland ?
23
Les informations présentées dans les documents 1.1 A et 1.1 B sont tirées de Kirsten Garret, Why Societies
Collapse: Jared Diamond at Princeton University, (Australian Broadcasting Corporation, 2003),
www.abc.net.au/rn/talks/bbing/stories/s743310.htm.
23
Les habitants de l'île de Pâques
L'île de Pâques, que l'on appelle aussi
Source : Google maps
Rapa Nui, est une île minuscule de
l'océan Pacifique Sud qui s'est
formée à la suite de fortes éruptions
volcaniques. Elle est située à
3 200 km à l'ouest de la côte
chilienne et à près de 2 100 km de
Île de Pâques
l'île polynésienne la plus proche. Elle
est tellement isolée qu'après son
peuplement par des marins
polynésiens vers l'an 800, personne
ne s'y est rendu jusqu'à l'arrivée des
Européens, le dimanche de Pâques 1722.
Lorsque les Polynésiens sont arrivés sur l'île de Pâques, elle était recouverte d'une forêt tropicale
luxuriante, où l'on trouvait les palmiers les plus grands du monde et des pissenlits aussi hauts qu'un
arbre, malgré le climat sec et les faibles précipitations (100 cm par an). Les colons polynésiens
utilisaient les arbres de l'île pour se chauffer, créer des jardins, construire des canoës et des abris, et
faire des rondins qui servaient de roulements et de leviers afin d'ériger des statues géantes appelées
moai. Sculptés dans la roche volcanique, les moai étaient créés pour rendre hommage aux ancêtres
décédés, et peut-être aussi pour honorer les chefs puissants. On a retrouvé en tout 887 moai sur
l'île. D'un poids pouvant atteindre 80 000 kg, ces statues étaient transportées, puis placées à la
verticale sur des plateformes sans l'aide d'animaux ni de poulies. Les seuls outils employés étaient
des troncs d'arbres et la force humaine.
L'île accueillait également au moins six espèces d'oiseaux terrestres et 37 espèces d'oiseaux marins
reproducteurs, la plus grande variété d'oiseaux marins reproducteurs de tout le Pacifique. Les
Polynésiens chassaient les oiseaux terrestres comme les marins, et ils utilisaient leurs canoës pour
aller pêcher le marsouin et le thon. Ils récoltaient aussi les plantes et les fruits de l'île.
Les ressources abondantes de l'île ont permis à la population de s'accroître. On estime qu'elle
atteignait 10 000 habitants en 1550, avec des clans distincts et des centres de population qui se
formaient sur toute l'île à mesure que le nombre d'habitants augmentait.
D'après vous, qu'est-il arrivé aux habitants de l'île de Pâques ?
24
Les Anasazis
Dans le sud-ouest des États-Unis
actuels, les Anasazis (un mot navajo
qui signifie « les anciens », ou peutêtre « les anciens ennemis ») ont
construit d'impressionnantes
habitations en adobe, qu'on appelle
aussi pueblos. Les vestiges de ces
habitations, qui possédaient jusqu'à
six étages et 600 pièces, sont encore
visibles dans la région des « Four
Corners », au carrefour de l'Arizona,
du Nouveau-Mexique, du Colorado et
de l'Utah, au cœur de ce qui fut le
territoire des Anasazis. Le Chaco
Canyon était le noyau de cette
civilisation, avec ses nombreux
pueblos de grande taille qui servaient
de centres administratifs et
cérémonials pour une population très
étendue.
L'expansion de la civilisation des
Anasazis a commencé autour de l'an
600 avec l'introduction de la culture du
maïs, de la courge et du haricot, venus
du Mexique. C'est à cette époque que
Auteur : Urban (utilisateur Wikimedia
les Anasazis établis dans le Chaco
Commons)
Canyon et d'autres régions ont abandonné la chasse et la cueillette pour ces nouvelles cultures.
Les Anasazis ont fait preuve d'une grande ingéniosité pour survivre à l'aride Sud-Ouest américain,
avec ses averses imprévisibles et ses terres pauvres en nutriments. Pour leurs récoltes, ils
recueillaient l'eau de pluie et l'utilisaient à la fois avec parcimonie et efficacement. Les traces de
barrages, de canaux et d'autres structures de contrôle hydraulique qu'ont retrouvées les
archéologues montrent à quel point l'eau était importante pour ce peuple. À certains endroits, ils
pratiquaient l'agriculture par irrigation en canalisant soigneusement l'eau pour inonder les champs.
Si la population anasazi a pu s'accroître, c'est grâce à sa capacité à répondre à ses propres besoins
alimentaires à l'aide de l'agriculture. Ils abattaient aussi des arbres pour la construction et le bois de
chauffe.
Les traces retrouvées par les archéologues montrent que les Anasazis avaient tendance à
abandonner leurs sites après quelques décennies pour s'installer ailleurs. Cela signifie que la
population s'est dispersée sur une zone très étendue.
D'après vous, qu'est-il arrivé aux Anasazis ?
25
Document de cours 1.1 B : Des sociétés déchues
Les Vikings au Groenland
La population viking a commencé à décliner au 14e siècle, et en 1440, les Vikings avaient
complètement disparu du Groenland. Qu'est-ce qui a bien pu causer l'effondrement de cette
population jadis prospère ?
La détérioration de l'environnement
 Les Vikings exploitaient leurs terres cultivables au maximum, ce qui a appauvri le sol.
 L'abattage de saules nains et d'aulnes pour en faire des combustibles et du charbon destinés à la
fonte de la limonite a privé le sol des racines nécessaires pour empêcher l'érosion des terres.
 Le surpâturage, le piétinement et le broutage des broussailles régénératrices par les moutons,
les chèvres et les bœufs des Vikings ont endommagé une grande partie de la flore de l'île.
Le changement climatique
 Les étés se sont mis à raccourcir au Groenland et à se rafraîchir progressivement. À cause de
cela, il n'était plus possible de garder le bétail à l'extérieur aussi longtemps et le besoin en
fourrage pour l'hiver a augmenté.
 L'augmentation des précipitations et le raccourcissement de la période de pousse en été ont
entraîné une diminution de la récolte de foin, il était donc plus difficile de nourrir les bêtes
pendant l'hiver.
 La baisse de la température a causé une quantité croissante de glace de mer qui a rendu plus
difficile la navigation vers le Groenland. Les navires marchands norvégiens qui arrivaient aux
ports une à deux fois l'an ont fini par ne plus venir du tout. Cela signifie que les habitants de l'île
se sont trouvés coupés de leur source principale de fer et d'outils nécessaires au bon
fonctionnement de leurs fermes et à la construction et l'entretien de leurs bateaux.
Des voisins hostiles
 Les Vikings ont eu des conflits avec leurs voisins, les Inuits, qui ont tué plusieurs d’entre eux lors
de raids, mais aussi capturé des hommes et des femmes pour en faire des esclaves. Ayant une
faible population, chaque perte avait des conséquences importantes pour les Vikings. Avec le
déclin des échanges commerciaux, ceux-ci n'avaient plus accès au fer pour fabriquer des armes.
Ils n'avaient donc pas d'avantage tactique sur les Inuits.
 Les Vikings ont refusé d'apprendre des Inuits. Ils n'ont pas adopté leurs techniques utiles,
comme celle du harpon. Ils ne pêchaient pas, n'utilisaient pas les chiens de traîneau et n'ont pas
appris comment chasser le phoque en hiver comme les Inuits, près des trous de respiration.
26
Les habitants de l'île de Pâques
Lorsque les Européens sont arrivés sur l'île de Pâques en 1722, la société qui y vivait était en plein
effondrement. Les habitants avaient commencé à démolir leurs moai, et on a trouvé des signes de
conflits et de cannibalisme. La population a chuté de 10 000 à environ 2 000, sans possibilité de
rebâtir la société d'origine en raison du manque de ressources naturelles sur l'île. Que s'est-il passé ?
La détérioration de l'environnement et des sources d'aliments
 Après leur installation sur l'île de Pâques, les Polynésiens ont commencé à abattre les forêts
pour créer des jardins. Ils ont utilisé les arbres pour le bois de chauffe et pour fabriquer des
roulements et des leviers afin d'ériger leurs statues géantes. Les Polynésiens utilisaient aussi les
arbres pour construire des canoës qui leur permettaient d'aller en mer pêcher le marsouin et le
thon. Ils mangeaient également les fruits des palmiers. Dès 1600, tous les arbres avaient disparu.
L'île était devenue une prairie où il ne restait plus aucun arbre indigène.
 Les Polynésiens mangeaient également les oiseaux terrestres et marins. En 1600, tous les
oiseaux terrestres et presque tous les oiseaux marins, sauf un, étaient éteints sur l'île de Pâques.
Certains animaux marins étaient confinés à des espaces de reproduction situés au large sur des
îlots.
 Sans arbres, les habitants ne pouvaient plus transporter ni ériger leurs statues, et ils n'avaient
plus de bois de chauffe. Leurs terres souffraient de l'érosion, ce qui a entraîné une diminution
des récoltes agricoles. Ils ne pouvaient plus construire de canoës et ne pouvaient donc plus aller
en mer pour pêcher le marsouin et le thon. Il ne restait également que très peu d'oiseaux
marins.
Le changement culturel
 Ayant perdu un grand nombre de leurs sources d'alimentation, les habitants de l'île de Pâques
ont connu une épidémie de cannibalisme. Le sol de l'île est d'ailleurs encore jonché de pointes
de lance datant de cette phase finale.
27
Les Anasazis
Aux 12e et 13e siècle, les Anasazis sont partis en masse pour rejoindre d'autres peuples Pueblo au
sud et à l'est, abandonnant d'abord leurs pueblos de Chaco Canyon, puis les petites communautés
avoisinantes. Les vestiges que l'on trouve encore dans le Sud-Ouest des États-Unis, dans la région
des Four Corners (au carrefour de l'Arizona, du Nouveau-Mexique, du Colorado et de l'Utah), sont
autant de traces d'une civilisation qui a disparu de la région dès le 14e siècle. Que s'est-il passé ?
La détérioration de l'environnement
 Les Anasazis ont abattu les forêts autour de leurs villages, au point de devoir aller de plus en plus
loin afin de trouver le bois nécessaire au chauffage et à la construction. Dans les derniers temps,
ils devaient aller chercher leur bois au sommet de montagnes situées à 120 km de distance de
leurs villages, à une altitude de 1 220 m au-dessus de leur niveau. Il leur fallait ramener ces
rondins à pied, sans moyens de transport ni bêtes de somme.
 Quand on canalise un cours d'eau, par exemple dans des fossés d'irrigation, le débit de l'eau se
met à creuser le sol au fond du canal. Le fossé devient de plus en plus profond avec le temps. Les
Anasazis ne disposaient pas de pompes pour récupérer l'eau au fond des fossés trop profonds,
par conséquent lorsque le niveau de l'eau dans le fossé devenait inférieur au niveau du champ,
ils ne pouvaient plus irriguer leurs cultures.
 Lorsqu'il devenait impossible de cultiver une zone, les Anasazis s'en allaient ailleurs, mais au
bout d'un certain temps, il n'est plus resté aucun endroit non exploité.
Le changement climatique
 Certaines données climatologiques, fondées sur l'étude des cernes des arbres et des pollens,
suggèrent que les agriculteurs anasazis n'auraient pas pu partir vers des terres plus hautes et
plus humides en raison d'un refroidissement mondial que l'on appelle le « petit âge glaciaire ».
Selon cette théorie, les Anasazis se sont retrouvés bloqués de deux côtés : à basse altitude, les
terres sont devenues trop arides pour l'agriculture, et plus haut, elles étaient trop froides.
 La région a subi une série de sécheresses d'une durée allant de quatre à 50 ans. Au début de ce
cycle de sécheresse, les communautés étaient très peuplées. Même lorsque les pluies étaient
abondantes, les Anasazis exploitaient leurs terres jusqu’à la limite. Sans précipitations, il était
impossible d'obtenir des récoltes suffisantes pour nourrir la population.
 Une famine généralisée s'est alors déclarée. Les gens ont quitté la région en nombre pour
rejoindre d'autres peuples Pueblo au sud et à l'est, abandonnant d'abord leurs pueblos de Chaco
Canyon, puis les petites communautés avoisinantes. Après des années de sécheresse et de
famine, la civilisation des Anasazis a commencé une longue période d'exode et de déclin.
Certains archéologues pensent désormais que d'autres facteurs (soulèvement religieux, conflit
politique interne, guerre) ont pu exacerber les conséquences de la sécheresse. Quelles que soient les
causes de la famine, les preuves archéologiques indiquent clairement qu'elle fut catastrophique
pour les Anasazis.
28
Document de cours 1.2 A : L'effet de serre
Source : Commission européenne
29
Document de cours 1.2 B : Les conséquences du changement
24
climatique
Fonte des glaces en Arctique
 La détérioration de la glace de mer s'est accélérée en Arctique ces 30 dernières années.
L'atmosphère se réchauffe deux fois plus vite dans cette région que partout ailleurs sur Terre. Ce
réchauffement est amplifié par la réduction de la réflectivité de la surface terrestre à mesure
que la glace et la neige fondent. En effet, celles-ci réfléchissent l'énergie solaire dans l'espace,
alors que les surfaces plus sombres comme la toundra nue et la haute mer absorbent davantage
l'énergie solaire, qu'elles renvoient dans l'air, ce qui le réchauffe. À mesure que les surfaces
réfléchissantes disparaissent, les surfaces sombres libèrent de la chaleur dans l'environnement
immédiat, ce qui accélère la fonte.
Montée du niveau de la mer
 D'après les dernières prévisions du GIEC, le niveau de la mer va augmenter sur l'ensemble de la
planète de 18 à 59 cm au cours du siècle prochain en raison de l'expansion thermique des
océans chauds et de la fonte des glaciers de montagne.
 Le niveau de la mer a augmenté de 2 cm au 18e siècle, de 6 cm au 19e siècle et de 19 cm au
20e siècle. La montée prévue pour le 21e siècle atteindrait l'équivalent de 30 cm, selon les
observations des premières années de ce nouveau siècle.
 Une montée de 1 m du niveau mondial pourrait délogerer près de 100 millions de personnes en
Asie, principalement dans l'est de la Chine, au Bangladesh et au Vietnam, 14 millions de
personnes en Europe et 8 millions en Afrique comme en Amérique du Sud.
Propagation de maladies
 L'élévation de la température élargit la zone d’activité des moustiques qui transmettent des
maladies comme le paludisme et accroît leur taux de piqûres ainsi que leur capacité à infecter
les êtres humains. Les zones qui n'étaient pas exposées auparavant, mais qui ont subi une
augmentation de la température, sont maintenant susceptibles de connaître des épidémies de
maladies transmises par les moustiques. Le paludisme et la fièvre de dengue, deux des infections
les plus graves transmises par les moustiques, sont accélérés de façon extrême par le
changement climatique.
Phénomènes météorologiques extrêmes
 Les modèles climatiques prévoient que le réchauffement du climat va entraîner une
augmentation des précipitations dans le monde entier, surtout en hiver et dans les latitudes
moyennes à élevées.
 Près de 200 millions de personnes habitent actuellement dans des zones côtières inondables qui
sont soumises à des risques permanents de tempêtes et d'inondations; l'Asie du Sud et du SudEst compte à elle seule 60 millions de personnes vivant dans les régions à risque des mégadeltas.
 On prévoit que le réchauffement du climat entraîne des sécheresses plus fréquentes et plus
intenses. Cela augmente les risques d'incendie et la vulnérabilité des cultures et des arbres aux
parasites et aux maladies.
24
Les informations présentées dans ce document sont tirées des sources suivantes : PNUE (2005, 2009), GIEC
(2001, 2007), ONU (2007), Schreiner, Green Learning, Climate Hot Map et Science Daily.
30
Espèces et habitats menacés
 Le changement climatique a des conséquences sur les conditions de vie des animaux et des
plantes, autant les espèces individuelles que les écosystèmes entiers. De nombreuses espèces ne
se développeront pas si leur habitat devient plus sec, plus froid, plus humide ou plus chaud.
 Les espèces et les écosystèmes marins sont menacés par le changement climatique mondial. Les
océans recouvrent 70 % de la surface de la Terre et ils constituent le siège principal de la
photosynthèse et de la productivité biologique.
Réfugiés environnementaux
 La perte de terre émergée dans les zones côtières en raison de la montée du niveau de la mer
aggravera probablement l'exode permanent ou semi-permanent des populations, ce qui pourrait
avoir des répercussions économiques et politiques considérables.
 Les zones les plus sensibles à la montée du niveau de la mer sont situées dans les régions
tropicales : la côte occidentale de l'Afrique, les côtes nord et est de l'Amérique du Sud, l'Asie du
Sud et du Sud-Est, ainsi que les petits états insulaires dans les Caraïbes, le Pacifique et l'océan
Indien.
 Sur les 19 mégavilles qui existent dans le monde (celles qui comptent plus de 10 millions
d'habitants), 16 sont situées en zone côtière, et toutes sauf quatre appartiennent à des pays en
voie de développement. Les pauvres qui vivent dans les mégavilles asiatiques sont
particulièrement à risque, car la montée du niveau de la mer accroît les conflits dus à la
surexploitation des nappes souterraines à Manille, Bangkok, Shanghai, Dhaka et Djakarta.
Pénurie d'eau
 La pénurie d'eau correspond à un déséquilibre de longue durée entre les ressources d'eau
disponibles et les besoins. On pense que le changement climatique va aggraver la pénurie d'eau
dans beaucoup de régions où elle se fait déjà rare, en particulier dans les régions subtropicales,
en raison de sécheresses plus fréquentes, d'une évaporation plus importante et de changements
touchant les précipitations et le ruissellement.
 La pénurie d'eau est en passe de s'aggraver en termes d'ampleur et de portée. La population
mondiale ayant dépassé les six milliards d'habitants, certains pays ont déjà atteint la limite de
leurs ressources en eau.
Détérioration du sol et désertification
 La désertification désigne une détérioration qui rend les sols arides. Elle peut être causée par
divers facteurs, comme les variations climatiques et les activités humaines.
 Les sols de la planète contiennent plus de carbone sous forme organique que la végétation et
l'atmosphère.
 Le sol a la capacité de piéger et « d'aspirer », littéralement, la nappe excessive de CO2 pour
contribuer au refroidissement de la planète. Chaque fois qu'un sol est appauvri, la séquestration
du carbone ne s'effectue pas.
Acidification des océans
 La majorité du CO2 libéré dans l'atmosphère provient de la combustion de carburants fossiles qui
finissent par être absorbés par les océans, ce qui a des conséquences parfois nocives pour le
biote marin.
 Lorsque le CO2 atmosphérique se dissout dans l'eau, il forme de l'acide carbonique, ce qui
augmente l'acidité des océans.
 Les résultats expérimentaux suggèrent que si cette tendance se poursuit, des organismes marins
importants, comme le corail et certains planctons, auront du mal à conserver leur exosquelette
en carbonate de calcium, car l'acidité entraîne leur dissolution.
31
Document de cours 1.2 C : Arbres conceptuels vierges
Source : www.mymindmap.net
Auteur : Paul Foreman
Source : www.mindmapinspiration.com
Document de cours 1.2 D : Idées d'actions
Le lancement du Défi de 40 Jours de Tread Lightly aura lieu le
même jour que la Journée d'action internationale autour du climat
(le 24 octobre). À cette occasion, des participants du monde entier
vont organiser des actions qui intègreront le nombre 350 dans un
lieu emblématique de leur localité, puis ils publieront une photo de
leur événement sur le site www.350.org.
Pourquoi 350 ? Parce que les scientifiques, les climatologues et les gouvernements nationaux
progressistes se sont entendus sur ce chiffre comme étant la quantité de CO2, en parties par million, que
peut contenir l'atmosphère sans risque. Les actions menées le 24 octobre signifieront aux dirigeants du
monde que le nouveau traité international sur les émissions de gaz à effet de serre doit cautionner les
dernières données scientifiques sur le changement climatique.
Le site 350.org présente de nombreuses suggestions sur la manière d'organiser des actions efficaces à
l'occasion de la Journée d'action internationale autour du climat, ainsi qu'une carte interactive des
événements tout autour du monde, des documents promotionnels à télécharger et un plan en neuf
étapes pour s'assurer que vos actions se déroulent comme prévu ! Consulte ce site pour participer à un
événement organisé près de chez toi ou pour en organiser un à l’école.
Tu trouveras ci-dessous une liste de moyens d'agir en faveur de l'environnement, que ce soit pour la
Journée d'action internationale autour du climat, dans le cadre du Défi de 40 jours ou simplement parce
que tu veux te mobiliser !
 Organise une semaine « on vient tous en vélo ou à pied » dans ton école. Tu peux utiliser des fiches
de promesse de dons pour lever des fonds en faveur d'initiatives écologiques, dans ta localité ou à
l’école par exemple ;
 Organise un programme de covoiturage dans ton école pour les parents, les enseignants et les
élèves ;
 Sensibilise les gens à leur capacité à réduire leur empreinte écologique à l'aide d'annonces, de vidéos
et d'affiches à l'école ou dans ta localité ;
25
 Organise une campagne « éclairée » pour vendre des ampoules basse consommation (DEL ou
26
CFL ) ;
 Incite les élèves à arrêter de boire de l'eau en bouteille et à commencer à utiliser des bouteilles
réutilisables ;
 Organise un programme de jardinage ou de compost pour cultiver des fruits et légumes pour l'école ;
 Aide ton école à faire des économies d'argent et d'énergie en réalisant un audit énergétique de
l'établissement et en trouvant des moyens de réduire la consommation d'énergie ;
 Organise une soirée sur l'énergie pour les élèves et les parents afin de discuter ensemble de moyens
de faire des économies d'argent et d'énergie, et de réduire la quantité de déchets à la maison et dans
la collectivité ;
 Crée un annuaire écologique local en localisant sur un plan les établissements de recyclage, les
entreprises de développement durable, les marchés de producteurs et les initiatives écologiques.
 Écris à ton représentant gouvernemental pour lui communiquer tes inquiétudes et ce que tu aimerais
qu’il se passe dans ta collectivité et lors de la conférence COP pour assurer un avenir plus respectueux
de l'environnement.
25
26
Diode électroluminescente
Lampe fluocompacte
34
Avec la Journée d'action internationale autour du climat, tu seras gonflé
à bloc pour te dépasser lors du Défi de 40 Jours. Du 24 octobre au
2 décembre, essaie d'adopter et de respecter autant d'engagements que
possible sur les 40. Tu peux utiliser la fiche de suivi du Défi de 40 Jours
pour noter ta progression au fur et à mesure, ou publier tes
engagements en ligne sur la page consacrée au projet Tread Lightly27.
Les 40 engagements sont classés en huit grandes catégories :
Informe tes amis
Citoyen du
monde
Électricité et
énergie
Déchets et
ressources
Fais du bénévolat dans un organisme
environnemental à but non lucratif
Reste au frais tout en respectant
l'environnement
Consomme moins d'électricité
Fais sécher le linge en l'étendant
Pense à éteindre la lumière
Éteins ton ordinateur et ton écran
quand tu as fini
Lave le linge à l'eau froide
Remplace tes vieilles ampoules par des
lampes basse consommation
Consomme moins de papier
Mets un pull
Jette les appareils électroniques de façon
adaptée
Refuse de recevoir des prospectus
Utilise des piles rechargeables
Évite les emballages excessifs
Choisis écolo pour le nettoyage
Apporte un sac réutilisable
Habitudes de
consommation Ne pollue pas ton corps
Fais des cadeaux respectueux de
l'environnement
Mange moins de viande
Alimentation Consomme local
Eau
Contacte ton représentant
gouvernemental
Répare au lieu de racheter
Recycle tes vêtements
Prête tes livres
Consomme davantage d'aliments bio
Installe un réservoir d'eau
Prends des douches plus rapides
Réduis le volume de ta chasse d'eau
Ferme le robinet quand tu te brosses les
dents
Utilise des bouteilles d'eau réutilisables
Transports
La Terre, notre
maison à tous
27
Fais du covoiturage
Utilise les transports en commun
Dissuade les gens de laisser tourner le
moteur à vide
Prends ton vélo
Déplace-toi à pied plutôt qu'en voiture
Nettoie ta collectivité
Profite du plein air
Plante un arbre
Favorise la croissance d'êtres vivants
www.treadlightly.me
35
Document de cours 1.2 E : Fiche de suivi du Défi de 40 jours
Chaque fois que vous faites un geste pour respecter l'environnement durant le Défi, cochez la case du jour dans la catégorie d'engagement correspondante.
Pour connaître la liste des 40 engagements ou pour publier vos engagements en ligne, consultez la page consacrée au projet Tread Lightly : http://www.treadlightly.me/.
Catégorie
d'engagement
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0
Document de cours 1.3 A : Questionnaire sur l'empreinte écologique
28
Quelle est l’ampleur de ton empreinte écologique ? Découvre-le en répondant à ce questionnaire ! Entoure les chiffres correspondant
aux réponses qui représentent le mieux le mode de vie de ta famille, ajoute ces chiffres et inscris le total au bas de la page.
Alimentation
Est-ce que tu manges souvent de la
viande ?
Est-ce qu’il arrive de devoir jeter des
aliments chez toi ?
D'où viennent les aliments que tu
consommes, en général ?
Jamais (végétarien) 1
1 à 4 fois par
semaine
2
2
Très rarement
1
De temps en temps
Du jardin ou d'un
marché local
(pas d'emballage)
1
De ton pays, achetés
au supermarché
2
(emballés)
Moins de 100 km
1 Entre 100 et 300 km 2
Presque tous les
jours
Presque tous les
jours
De l'étranger,
achetés au
supermarché
(emballés)
3
3
3
Transports
Quelle distance parcourt ta famille
chaque semaine ?
Où allez-vous généralement quand vous
partez en vacances en famille ?
Comment viens-tu à l'école chaque jour ?
Ta famille a-t-elle une voiture ?
Dans la région
1
Dans le pays
2
À pied ou à vélo
1
En transports en
commun
2
Non
1
Oui, une petite
2
Petite (4 à 5 pièces)
1
Plus de 300 km
3
À l'étranger
3
En véhicule
personnel
Oui, une grande
(ou plus d'une)
3
3
Habitation
De quelle taille est ta maison ?
Moyenne (6 à
7 pièces)
2
Quel type d'énergie est-ce que vous
utilisez chez toi ?
Énergie solaire ou
éolienne, en partie
ou entièrement
Que fait ta famille à la maison pour
consommer moins d'énergie ?
Nous avons quelques
Nous avons des
appareils
appareils
électroménagers et
électroménagers et
ampoules basse
des ampoules basse
1 consommation, mais 2
consommation, et
nous les laissons
nous les éteignons
parfois allumés
quand ils ne servent
quand ils ne servent
plus.
plus.
Quelle quantité d'eau utilise ta famille
par jour ? (Regarde sur la facture d'eau
ou sur le compteur.)
Est-ce que vous triez le papier, les boîtes
de conserve, le plastique, le verre et le
compost à la maison ?
1
Électricité
uniquement
2
2
Grande (plus de
7 pièces)
3
Bois, charbon ou
huile/fioul
3
Nous n'avons pas
d'appareils
électroménagers ni
d'ampoules basse
consommation, et
nous les laissons
souvent allumés
même quand ils ne
servent plus.
3
Plus de 1 200 l
3
700 l ou moins
1
Entre 700 et 1 200 l
nous faisons les 5
1
nous en faisons 3 ou
nous en faisons entre
2
3
4
0 et 2
Aucun
1
Population
Combien as-tu de frères et sœurs ?
1
Total
2
2 ou plus
3
28
Les documents 1.3 A et 1.3 B ont été adaptés de la source suivante : UNESCO. “Teaching and Learning for a Sustainable
Future: A Multimedia Teacher Education Program,” www.unesco.org/education/tlsf/.
37
Quel est ton score ? Regarde ce que signifie ton score en lisant la description correspondante cidessous pour connaître l’impact du mode de vie de ta famille sur notre planète.
16 ou moins
Tu avances d'un pas léger sur la Terre et ton empreinte écologique est petite
par rapport à beaucoup de gens. Il faudrait que davantage de personnes
prennent soin de la planète comme toi !
Entre 17 et 30
Ton empreinte écologique est de taille moyenne, et ta présence sur la planète
se fait sentir. L'environnement naturel ne peut pas assurer la subsistance de
beaucoup de personnes comme toi. Il faut vraiment que tu apprennes à
marcher d’un pas plus léger sur la Terre.
30 ou plus
Lève le pied ! Si tout le monde avait la même empreinte que toi, il nous
faudrait plusieurs planètes pour survivre !
38
Document de cours 1.3 B : Les empreintes écologiques dans le
29
monde
Pays
Afrique du Sud
Allemagne
Argentine
Australie
Autriche
Bangladesh
Belgique
Brésil
Canada
Chili
Chine
Colombie
Costa Rica
Danemark
Égypte
Espagne
États-Unis
Éthiopie
Finlande
France
Grèce
Hongrie
Inde
Indonésie
Irlande
Islande
Israël
Italie
Japon
Jordanie
Malaisie
Mexique
Nigéria
Norvège
Nouvelle-Zélande
Pakistan
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
Portugal
République
tchèque
Royaume-Uni
Russie
Suède
Suisse
Thaïlande
Turquie
Vénézuela
29
Population
(1995)
Empreinte écologique
(hectares/personne)
Capacité disponible
(hectares/personne)
Déficit écologique
(hectares/personne)
41 465 000
81 594 000
34 768 000
17 862 000
8 045 000
118 229 000
10 535 000
159 015 000
29 402 000
14 210 000
1 220 224 000
35 814 000
3 424 000
5 223 000
62 096 000
39 627 000
267 115 000
56 404 000
5 107 000
58 104 000
10 454 000
10 454 000
929 005 000
197 460 000
3 546 000
269 000
5 525 000
57 204 000
125 068 000
4 215 000
20 140 000
91 145 000
111 721 000
4 332 000
3 561 000
136 257 000
15 482 000
23 532 000
67 839 000
38 557 000
9 815 000
10 263 000
3
4,6
3
9,4
4,6
0,6
5,1
3,6
7,2
2,3
1,4
2,3
2,8
5,9
1,4
3,8
9,6
0,7
5,8
5,3
4,2
3,1
1
1,3
5,6
5
3,5
4,2
4,2
1,6
3,2
2,5
1
5,5
6,5
0,9
5,6
1,4
1,4
3,9
3,7
3,9
1
1,9
4,4
12,9
4,1
0,2
1,7
9,1
12,3
2,6
0,6
4,9
2
4,2
0,5
1,4
5,5
0,5
9,9
3,7
1,6
2,6
0,5
2,6
6
6,8
0,3
1,5
0,7
0,2
4,3
1,3
0,6
5,4
15,9
0,4
1,5
7,5
0,8
2
1,8
2,6
-2
-2,8
1,4
3,5
-0,5
-0,3
-3,4
5,6
5,1
0,3
-0,8
2,6
-0,8
-1,7
-1
-2,5
-4,1
-0,2
4,1
-1,6
-2,6
-0,5
-0,5
1,4
0,4
1,9
-3,1
-2,8
-3,5
-1,4
1,1
-1,3
-0,4
-0,1
9,4
-0,5
-4,1
6,1
-0,7
-1,9
-2
-1,4
58 301 000
148 460 000
8 788 000
7 166 000
58 242 000
60 838 000
21 844 000
4,6
4,6
6,1
4,7
1,9
2,1
4
1,5
4,3
7,9
1,8
1,3
1,2
4,7
-3,1
-0,4
1,8
-2,9
-0,7
-0,8
0,7
Adapté de : www.unesco.org/education/tlsf/
39
Document de cours 3.1 A : Différents rôles dans le débat sur le
changement climatique mondial
L'AOSIS (Alliance of Small Island States)30
L'AOSIS (Alliance of Small Island States) est une coalition de 43 états insulaires et pays côtiers de
faible altitude qui partagent de nombreuses préoccupations et difficultés en matière de
développement. L'AOSIS défend les intérêts de ses membres et de ses observateurs31 et elle se
charge de négocier pour eux au sein du système des Nations-Unies.
Bien que les pays de l'AOSIS fassent partie de ceux qui contribuent le moins au changement
climatique, ils sont extrêmement vulnérables à ses effets, en particulier à la montée du niveau de la
mer, et certains pourraient devenir inhabitables. Le niveau de la mer monte actuellement à une
vitesse de 2 mm par an, et le GIEC estime qu'au cours des 100 prochaines années, le niveau pourrait
s'élever jusqu'à 880 mm32. Dans les pays de l'AOSIS, la montée du niveau de la mer peut avoir un
effet sur :
 L'érosion du sol et la disparition des terres
 La migration des peuples
 L'augmentation du nombre de phénomènes météorologiques extrêmes
 La diminution de la résilience des écosystèmes côtiers
 L'intrusion de l'eau de mer dans l'eau douce
 La décoloration et la réduction de la calcification des récifs coralliens
 La disparition des forêts de mangroves
 La détérioration des écosystèmes côtiers, ce qui réduit la biodiversité.
« Nous n'avons pas les moyens de changer le cours des événements dans
La plupart des petits états insulaires ne
le monde. En revanche, ce que vous allez faire ou ne pas faire ici aura
une grande influence sur le sort de mon peuple. Cela peut aussi changer
sont pas en position de s'adapter ni de
le cours de l'histoire du monde. »
faire face aux conséquences du
~ Représentant des Maldives à la CCNUCC
changement climatique, en raison de
la taille réduite de leur territoire, de
leurs ressources limitées, de leurs faibles revenus, de la croissance rapide de leur population et du
risque élevé de catastrophes naturelles. Et ce n'est pas tout : malgré le travail de coalition accompli
par l'AOSIS, ils n'ont qu'une influence relativement faible dans les négociations internationales. Ils
ont une force économique réduite, ils ne peuvent se permettre d'envoyer que quelques délégués, et
il leur est difficile de rivaliser dans les négociations avec les équipes bien rémunérées des pays
riches.
Pour l'AOSIS, les pays développés doivent prendre l'initiative en matière de réduction des émissions
de GES et fournir rapidement des aides financières à ses membres, pas seulement pour favoriser la
viabilité environnementale, mais aussi pour les aider à s'adapter aux répercussions du changement
climatique qui commencent déjà à se faire sentir dans ces pays situés en basse altitude.
30
Pour en savoir plus sur les pays membres de l'AOSIS, veuillez consulter le site www.sidsnet.org/aosis/.
Membres de l'AOSIS : Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Bélize, Cap-Vert, Comores, Îles Cook, Cuba, Chypre,
Dominique, République dominicaine, Fidji, Micronésie, Grenade, Guinée-Bissau, Guyane, Haïti, Jamaïque, Kiribati,
Maldives, Îles Marshall, Maurice, Nauru, Nioué, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Singapour, Seychelles, Sao
Tomé-et-Principe, Îles Salomon, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Suriname, Tonga,
Trinité-et-Tobago, Tuvalu et Vanuatu. Observateurs de l'AOSIS : Samoa américaines, Guam, Antilles néerlandaises et Îles
Vierges américaines des États-Unis.
32
GIEC. Bilan 2001 des changements climatiques : Rapport de synthèse (Cambridge, R.-U. : Cambridge University Press,
2001).
31
40
L'Inde et la Chine
L'Inde et la Chine font partie des pays qui connaissent la croissance économique la plus rapide du
monde. Dotés de populations et de territoires considérables33, ces pays prennent de plus en plus de
pouvoir dans les échanges internationaux et les systèmes politiques, et leurs populations croissantes
aspirent à la même aisance (et le même niveau de consommation des ménages) que dans les pays
développés.
Le rapide développement économique qui s'est produit en Inde et en Chine a eu l'avantage de sortir
de la pauvreté un grand nombre de personnes. Toutefois, cela a eu de graves conséquences sur
l'environnement, ces deux pays produisant une grande partie de leur énergie en brûlant du charbon,
ce qui libère une quantité considérable de GES dans l'atmosphère.
Les usines de charbon étant des investissements capitalistiques à long terme, il est probable que la
Chine et l'Inde continuent de brûler du charbon pour répondre à leurs besoins croissants en énergie.
Le Pew Centre on Global Climate Change estime que 86 % de la demande différentielle mondiale en
charbon d'ici l'an 2030 viendra de Chine et d'Inde34.
Malgré la forte proportion d'énergie issue du charbon, l'Inde comme la Chine font certains efforts
pour réduire leurs émissions de GES. L'Inde s'efforce de créer des programmes d'énergie
renouvelable, tandis que la Chine cherche à réduire ses taux d'émissions par la stabilisation
démographique, en passant du charbon au gaz naturel et en plantant des arbres.
Par le simple fait de l'immensité de leur territoire, les efforts de ces pays pour adopter des sources
d'énergie plus respectueuses de l'environnement pourraient transformer le marché mondial de
l'énergie que nous connaissons et faire baisser le prix des sources d'énergie non conventionnelles
au-dessous de celui des combustibles fossiles comme le charbon. En outre, les efforts de ces pays
pour endiguer les émissions de GES pourraient avoir une grande influence sur l'intensité du
changement climatique que connaîtra la planète entière.
Bien que l'Inde et la Chine souhaitent abandonner complètement les combustibles fossiles, ils n'y
parviendront pas sans un investissement financier important. Malgré la croissance économique
qu'ont connue ces pays, une grande partie de leur population vit encore en dessous du seuil de
pauvreté, et ils conservent le droit de se développer et de répondre aux besoins de leurs habitants
comme ils l'entendent.
« Les États-Unis n'arriveront jamais à persuader la Chine et l'Inde
d'adopter des stratégies de croissance plus respectueuses de
l'environnement sans reconnaître d'abord leurs propres
responsabilités, et agir en conséquence. »
~ Kenneth Rogoth, économiste
33
Inde : près de 1,1 milliard ; Chine : plus de 1,3 milliard
Pew Center on Global Climate Change. “Coal and Climate Change Facts,” www.pewclimate.org/global-warmingbasics/coalfacts.cfm.
34
41
Les États-Unis
Les États-Unis ont longtemps détenu le titre de pays produisant le plus d'émissions de GES au
monde. Bien que ce titre revienne aujourd'hui à la Chine, les États-Unis restent parmi les pays qui
contribuent le plus au problème du changement climatique. Les voitures américaines, au nombre de
130 millions environ, représentent près de 25 % du nombre total de véhicules dans le monde. Elles
produisent approximativement autant d'émissions que l'économie du Japon tout entier (qui fait
aussi partie des pays qui émettent le plus de GEH).35
Bien qu'il ne fasse aucun doute que les États-Unis aient joué le rôle le plus important dans la crise du
changement climatique à laquelle fait face la communauté mondiale, ils ont été les moins
coopératifs dans les négociations internationales sur le sujet. Ils ont choisi de ne pas s'engager à
respecter le Protocole de Kyoto, un ajout juridiquement contraignant à la CCNUCC créée en 2005.
Toutefois, les États-Unis sont désormais dirigés par le président Barack Obama, un changement qui
porte beaucoup de personnes à croire, ou à espérer, qu’il mettra en place une meilleure gérance et
un meilleur engagement en matière de changement climatique. Le nouveau président semble
vouloir s'engager à créer des emplois tout en investissant dans une énergie propre et renouvelable,
et à réduire les émissions de GES à grande échelle. Pour que les États-Unis signent un document
juridiquement contraignant sur le changement climatique, il faudra qu'il soit hautement compatible
avec les politiques intérieures axées sur la création d'emplois et l'indépendance du secteur de
l'énergie, mais aussi qu'il maintienne l'équilibre entre les objectifs environnementaux et les objectifs
économiques.
Étant l'un des pays les plus riches du
monde, les États-Unis sont également
l'un des moins vulnérables aux
répercussions du changement
climatique, car ils disposent
d'abondantes ressources pour financer
des mesures d'adaptation.
On ne sait toujours pas si les États-Unis
vont accepter les lois juridiquement
contraignantes proposées lors de la
prochaine CCNUCC. Qu'en pensezvous ?
« Nous ne pouvons ignorer le problème du changement
climatique, au risque de nous mettre en péril. Il reste peut-être
encore des débats sur notre contribution exacte au
réchauffement de l'atmosphère terrestre et sur la quantité de
réchauffement qui se produit naturellement, mais la science
nous permet d'être certains d'une chose, c'est que notre
utilisation continue de combustibles fossiles nous pousse
jusqu'à un point de non-retour. C'est pourquoi nous devons
nous affranchir de notre dépendance à ces combustibles
fossiles et prendre une nouvelle direction en matière d'énergie
dans ce pays, sinon nous condamnons les générations futures à
une catastrophe mondiale. »
~ Barack Obama, président des États-Unis
35
Worldwatch Institute. “Questions and Answers about Global Warming and Abrupt Climate Change,” (2008).
www.worldwatch.org/node/3949#d3
42
Les pays les moins avancés
36
Les pays les moins avancés (PMA) sont ceux qui, selon l'indice du développement humain des Nations
Unies, possèdent les plus faibles indicateurs de développement socioéconomique du monde entier. La
liste actuelle des pays classés parmi les PMA comprend 49 pays : 33 en Afrique,37 15 dans la région de
l'Asie-Pacifique38 et un en Amérique latine39. Représentant le segment le plus pauvre et le plus faible de
la population mondiale, les PMA ont pour caractéristiques : 40






Pauvreté extrême : près de 50 % de la population des PMA vit avec moins de 1 dollar US par jour,
dans des bidonvilles.
Économie faible : en 2004, les exportations des PMA représentaient à peine 0,6 % des exportations
mondiales de marchandises.
Dettes importantes : les dettes des PMA ont augmenté en 2003, arrivant à 158,9 milliards de dollars
US.
Manque d'infrastructure et de services sociaux élémentaires : moins de 60 % de la population des
PMA ont accès à une eau propre et sans danger.
Faibles indicateurs de santé : c'est dans les PMA que la durée de vie moyenne est la plus faible au
monde, soit 51 ans.
Croissance démographique rapide : c'est dans les PMA que la croissance démographique annuelle
moyenne est la plus élevée au monde, soit 5 %41.
Les PMA doivent aussi lutter contre
« La justice face au climat signifie que la pollution a un coût, et que
ce coût doit être assumé par celui qui pollue. Les 15 pays les moins
des maladies comme le paludisme
avancés sont responsables de moins de 1 % des émissions mondiales
et le SIDA, améliorer leur faible
de carbone, et pourtant ce sont eux qui en souffrent le plus. »
niveau d'éducation et faire face à
~ Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU
des problèmes environnementaux
comme la désertification, l'érosion du sol et la perte de biodiversité. Le nombre de difficultés auxquelles
font face les PMA les rend plus sensibles au changement climatique et réduit leur capacité à s'y adapter.
Ironie du sort, les PMA n'ont que très peu contribué au problème du changement climatique. À moins
que les tendances mondiales en émissions de GES soient renversées, ces pays en difficulté paieront le
prix du développement et de la prospérité dont bénéficient les nations industrialisées.
De nombreux dirigeants de PMA commencent à considérer le changement climatique comme un
problème prioritaire du même ordre que les questions urgentes de développement. Il devient de plus en
plus évident pour les PMA que le changement climatique est un problème de développement et pas
seulement une question préoccupante pour les pays industrialisés. Toutefois, contrairement aux nations
développées, les PMA s'inquiètent davantage de savoir ce que l'on peut faire pour s'adapter aux
répercussions du changement qu'ils commencent déjà à ressentir que de réduire leurs émissions de GES,
étant donné que leurs émissions sont déjà minimes.
Comme les pays de l'AOSIS, les PMA considèrent que les pays développés doivent prendre des mesures
de grande envergure pour réduire les émissions de GES tout en apportant aux pays pauvres les aides
financières nécessaires, car ils ne sont pas prêts à gérer le changement climatique qui se produit déjà.
Cela étant dit, même en s'alliant, les PMA n'ont qu'une très faible influence dans les négociations entre
gouvernements internationaux.
36
Pour en savoir plus sur les pays les moins avancés, veuillez consulter le site www.unohrlls.org/fr/home/.
Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, République centrafricaine, Tchad, Comores, République démocratique du Congo,
Djibouti, Guinée équatoriale, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Lesotho, Libéria, Madagascar, Malawi,
Mali, Mauritanie, Mozambique, Niger, Rwanda, São Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Togo,
Ouganda, Tanzanie et Zambie.
38
Afghanistan, Bangladesh, Bhoutan, Cambodge, Kiribati, République démocratique populaire lao, Maldives, Myanmar,
Népal, Samoa, Îles Salomon, Timor-Oriental, Tuvalu et Yémen.
39
Haïti
40
Les statistiques ci-dessous sont tirées de l'UN-OHRLLS.
41
La croissance démographique annuelle moyenne dans les autres pays en voie de développement est de 1,2 %.
37
43
Document de cours 3.1 B : Le coût réel de la consommation
42
Dépenses courantes et population par région (2000)
Région
% de la population
% des dépenses courantes
mondiale
mondiales des ménages
États-Unis et Canada
Europe de l'Ouest
Asie de l'Est et Pacifique
Amérique latine et Caraïbes
Europe de l'Est et Asie centrale
Asie du Sud
Australie et Nouvelle-Zélande
Moyen-Orient et Afrique du Nord
Afrique subsaharienne
5,2
6,4
32,9
8,5
7,9
22,4
0,4
4,1
10,9
31,5
28,7
21,4
6,7
3,3
2,0
1,5
1,4
1,2
Dépenses en articles de luxe
comparées
aux fonds nécessaires pour répondre à certains besoins élémentaires
Produit
Dépenses annuelles
(USD)
Besoin élémentaire
Investissement annuel
supplémentaire pour
atteindre l'objectif
(USD)
Maquillage
18 milliards
12 milliards
Aliments pour animaux
domestiques en Europe
et aux États-Unis
Parfum
17 milliards
Soins en matière de
procréation pour
l'ensemble des femmes
Éradication de la faim et
de la malnutrition
5 milliards
Croisières
14 milliards
Crème glacée en
Europe
11 milliards
Alphabétisation
universelle
Eau potable et propre
pour tous
Vaccination de tous les
enfants
15 milliards
19 milliards
10 milliards
1,3 milliard
L'argent fait-il le bonheur ?
... peut-être, jusqu'à un certain point. L'étude World Values Survey43, qui évalue la satisfaction de
vivre dans plus de 65 pays, montre que le bonheur a tendance à augmenter avec les revenus jusqu'à
environ 13 000 dollars US de revenus annuels par an par personne (en parité de pouvoir d'achat de
1995). 44 Au-dessus de ce montant, l'augmentation des revenus ne semble apporter qu'une
amélioration très faible du bonheur exprimé par les participants.
Pour reprendre les termes du psychologue évolutionnaire Geoffrey Miller, « une centaine de dollars
que nous dépensons pour nous-mêmes ne nous rendra pas visiblement plus heureux ; en revanche,
si l'on donne cette même somme d'argent à une personne affamée, malade et opprimée d'un pays
en voie de développement, elle s'en verra beaucoup plus heureuse. »45
42
Ces deux tableaux sont tirés du Worldwatch Institute (2004).
www.worldvaluessurvey.org/
44
Cité par le Worldwatch Institute (2004).
45
Pour l’article complet, allez à www.edge.org/3rd_culture/story/86.html.
43
44
BIBLIOGRAPHIE
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World Wildlife Fund (WWF). Living Planet Report 2006. Cambridge, R.-U. : WWF, 2006.
46
NOTES
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