LES INFLUENCES ARTISTIQUES ENTRE L`ART EGYPTIEN ET L
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LES INFLUENCES ARTISTIQUES ENTRE L`ART EGYPTIEN ET L
Abir KASSEM LES INFLUENCES ARTISTIQUES ENTRE L'ART EGYPTIEN ET L'ART HELLENISTIQUE : TETES DES REINES PTOLEMEES AU MUSEE NATIONAL D'ALEXANDRIE On présente au Musée National d'Alexandrie plusieurs têtes féminines découvertes dans de différentes fouilles. On suppose qu'elles appartiennent à des reines Ptolémées. Ces têtes n'ont pas fait l'objet d'attention particulière, ni d'études approfondies jusqu'à présent ; on les a mis au musée pour les exposer, et les classifier comme des têtes de reines Ptolémées sans savoir exactement qui sont ces reines. J'ai choisi une de ces têtes, plus une statuette avec une tête très remarquable. L'intérêt majeur de ces têtes c'est qu'elles témoignent de différentes influences , parfois des influences égyptiennes sur l'art hellénistique ( grec ) , d'autres fois des influences grecques sur des exemples exécutés selon le type égyptien. L'Egypte le don du Nil, selon l'expression consacrée de Hérodote. Avec sa fertilité, sa religion, ses textes sacrés, ses rites funéraires, ses monuments, son peuple, elle est la terre de magie et du mystère1. Il faut bien savoir que les relations entre les égyptiens et les grecques montent au-delà de l'an 2500 av.J.C, selon les fouilles exécutées à l'île de Samos 2. Puis en 332 av. J.C., Alexandre le Grand entra l'Egypte. Le peuple égyptien qui s'était si souvent révolte' contre les Perses, l'accueillit en Libérateur3. En Egypte, il fonda une Alexandrie promise à un brillant avenir. Alexandrie fut la plus durable des quelques treize villes ou plus, portant ce nom. Sous les Ptolémées souverains hellénistiques, elle était la plus grande ville hellénophone du monde4. Pour amadouer les Egyptiens, les Ptolémées, surtout Ptolémée I inventa le dieu Sérapis , forme hellénisée du dieu Osiris qui symbolise l'union des deux cultures , en plus , lui et ses successeurs après lui, adoptèrent aussi la mise des Pharaons et présidèrent aux cultes traditionnels. C'est pour cela qu'ils adoptèrent les costumes et les fonctions traditionnels des souverains égyptiens, de même qu'ils ne négligent pas les traditions grecques et macédoniennes5. Ce qui nous intéresse, ce n'est pas seulement les rois Ptolémées, mais aussi leurs épouses, les reines Ptoléméennes. Cela ne veut pas dire que toutes les reines ont été présentées comme des reines pharaoniques ; car on a pu voir encore des reines adoptant l'aspect hellénistique ou présentant parfois un mixage de l'aspect grec avec l'aspect pharaonique. En conséquence, cette question peut aboutir a des résultats qui renouvelleront notre connaissance de la période, et permettront de mieux comprendre la part, sans doute importante, que les reines Ptoléméennes ont prise dans la vie politique et sociale au temps des lagides, et de montrer en même temps qu'elles sont une preuve tangible des influences artistiques entre l'art égyptien et l'art grec6. En prenant compte aussi, que pas tous les artistes ont été intéressé aux statues formelles des rois et des reines, mais il y avait aussi des artistes qui ont donné leurs intérêts aux sujets de la vie quotidienne comme un œuvre d'un homme dans la rue, ou des enfants qui jouent, ou d'une personne couche' sur son lit. Il faut dire encore que la différence entre les traits soit des rois les uns les autres ou des reines Ptoléméennes les unes et les autres n'étaient pas du tout facile, car ils se ressemblaient beaucoup – peut-être c'est normal puisque nous savons que le mariage entre frère et sœur était une coutume pharaonique que les Ptolémées ont poursuivie7. Un mot à dire, que la dynastie ptolémaïque, surtout les figures de femmes, épouses de roi, qui en réalité- du point de vue de Mme. Hélène Virenque - sont des rois au féminin. Ces reines prennent les attributs royaux, accomplissent des exploits jusqu’alors réservés aux souverains, prennent dans l’iconographie des temples égyptiens, par toutes les statues retrouvées sous l’eau ou sur terre, une place qui n’avait jamais été occupée auparavant. C'était des reines environs, à la forte personnalité, qui ont marqué leur époque et qui étaient absolument sur un pied d’égalité avec leur époux, même Diodore de Sicile qui a visite' l'Egypte vers 60-56 av. J.C. a constate' leur supériorité' par rapport aux rois, alors on doit leur bien donner de notre attention.8 Un dernier mot il faut le dire, l'important ce n'est pas de savoir exactement a qui appartient cette tête ou l'autre, car tout cela reste comme des inventions ou des idées accompagnées par des preuves mais qui ne sont pas certains 100 %, mais l'important c'est l'idée de connaître les points de mixage entre les arts, entre les civilisations, enfin entre les êtres humains autour de la Méditerranée. 1er exemple: Tête en marbre d'une femme, fameuse au Musée National d'Alexandrie nomme' là-bas la reine Bérénice, l'épouse de Ptolémée I nommé Soter9? {Photo no":1} On remarque les traits grecs originaux - du point de vue du Musée comme son énorme cou, son gros visage, sa bouche avec des lèvres épaisses. Ses yeux entourés avec un ombre noir pour paraître plus amples. Et enfin ses cheveux divisés en deux et coiffés derrière le cou10. Si on regarde ce portait féminin avec un œil plus attentif, on sent tout de suite l'aspect d'une femme royale des lagides, au deuxième coup d'œil, on essaie de savoir a qui appartient ce portait. Est-elle Bérénice I comme dit le Musée? Ou peut-être t-elle Arsinoé II ou Bérénice II, ou enfin est-elle Cléopâtre I ou II ou V? Où c'est simplement une reine des lagides qu'on n'a même pas pu imaginer qui est-ce? Beaucoup de questions qu'on essaie de leur trouver des réponses! Tout d'abord, les traits physionomies de son visage indiquent qu'elle n'est pas du tout la reine Bérénice I. Si on compare son visage avec les différentiels monnaies de cette première reine des lagides, on remarquera d'une façon certaine qu'il n'y a pas de ressemblances entre elles. Une emblema en or gravée le montre définitivement11. {Photo no":2}. On aperçoit la façon traditionnelle de Bérénice I dans l'art ; comme une femme âgée, aux traits alourdis, à la coiffure soignée mais stricte. La coiffure en cotes de melon est caractéristique de son temps. Malgré que la reine Arsinoé II et Bérénice II ont été représentées de la même façon de coiffure, mais par comparaison avec certaines monnaies de Cyrène frappées par Magas et qui représentaient Bérénice I, on aurait ici la même femme12. Et puis, les uns croient qu'elle ressemble à la tête, aussi en Marbre de la reine Arsinoé II exposée au Musée de Mariemont.{Photo no":3}. Il faut bien apercevoir que les Grecs avaient l’habitude de travailler sur le marbre. Lorsqu’ils sont arrivés en Egypte, ils n’ont pas hésité à travailler à partir de matériaux indigènes. Contrairement à la Grèce où l’unique matériau est le marbre, les artisans ptolémaïques utilisent des matériaux égyptiens. Le marbre est réservé à la tête. On peut parler d’art alexandrin qui s’est diffusé dans tout le bassin méditerranéen et dont beaucoup d’œuvres ont été trouvées à Rome .13. C'est pour cela que cette dernière tête de Mariemont , son portrait se connaissait comme une effigie divine dotée' peut-être à la déesse Déméter. Elle révèle les traits d'Arsinoé II, avec l'expression de sa bouche, son menton avancée. Mais quand même, il y a des traits en commun avec celle de Bérénice II" Epouse du roi Ptolémée III " comme le visage plein, et la tête plus ronde que les images d'Arsinoé II 14. Le rappel de certains traits de Bérénice II peut recevoir deux explications -comme le croit M. François Queyrel – Premièrement, cette tête de Mariemont pourrait être un portrait posthume d'Arsinoé II, sculpte' du vivant de Bérénice II. La deuxième explication c'est qu'elle représente Bérénice II assimilée à Arsinoé II, une assimilation qu'attestent des profils monétaires frappés à Berytos. Malgré la ressemblance avec notre exemple du Musée Nationale d'Alexandrie, mais quand même, on remarque les traits différentiels vues même par l'œil comme la différence de l'aspect des lèvres, les pommettes et la coiffure15. Dans tous les cas, le traitement de la physionomie que souligne la bouche entrouverte et les yeux noyés de la tête d'Arsinoé II , contraste avec le dessin plus sec des profils monétaires, surtout si on la compare avec une autre tête de format colossal , aussi en marbre de Bérénice II provenant d'Alexandrie et conservée maintenant au Musée de Cassel. {Photo no":4}. Cette tête comme le dit F. Queyrel, appartenait a une effigie voilée, en plus elle portait un diadème métallique qui a disparu et qui représente cette reine d'une façon certaine comme l'assure la comparaison avec ses profils monétaires ; comme la rondeur des joues, le dessin de la paupière supérieure qui se prolonge vers la tempe a l'angle externe de l'œil, la forme massive de la tête. Tout cela caractérise ses portraits monétaires frappés du vivant de la reine, entre 246 et 222221 avants J.C. Il faut bien remarquer que le nez endommage' a laissé beaucoup d'effets sur cette tête16. Il faut dire aussi qu'il y a d'autres têtes de Bérénice II comme celle qui était trouvée par Edgar pendant ses fouilles exécutée à l'an 1908 à Timai El Amdid (Thmuis). Cette tête appartenait à Bérénice II en imitant la fameuse déesse égyptienne Isis. Mme. M. Hagag a étudie cette tête et l'a compare' avec des autres similaires à Londres, Vatican et Alexandrie. Elle a présenté dans son étude –non publiéeles différentes opinions concernant cette tête. Avec ses cheveux- la parole à M. Hagag- Kyrieleis croit qu'elle est Arsinoé III, tandis que Queyrel refuse cette idée et préjuge qu'elle pourrait être Cléopâtre I. A la fin, Hagag admit qu'elle est de l'opinion de Ashton qui assure que cette tête n'appartient qu'à Bérénice II17.Le même avis le présume S. Walker et P. Higgs 18. En conséquence ce portrait du Musée National d'Alexandrie ne peut pas être ni Arsinoé II ni même Bérénice II et bien sur comme déjà prévu ni Bérénice I avec son portrait très remarquable. D'autre part, avec sa douceur, cette tête du Musée National d'Alexandrie, nous fait réfléchir aux caractéristiques de certains portraits des souverains lagides indiquées par Mme. Ines Jucker – spécialiste de l'époque ptolémaïque- surtout la reine Cléopâtre V. 19 {Photo no":5}. Parmi ces déterminants, les deux plans d'attente grossièrement travaillés au sommet du crâne et sur la nuque sur lesquels ça doit être appliquée une autre matière ( probablement du stuc ) dans laquelle le sculpteur avait achevé la représentation de la chevelure. Ces cheveux étaient divisés par une raie médiane. La jonction entre les deux matériaux était dissimulée par le diadème royal dont un creusement dans le marbre garde sans doute la trace. La rareté du marbre blanc en Egypte justifie qu'on l'ait réserve' a la réalisation des visages importants de statues de l'Egypte hellénistique20. On remarque que cette tête, plus grande que nature, nous a fait posée beaucoup de questions. Retournant à M. François Queyrel qui constate qu'elle appartient à la reine Cléopâtre I ou même Cléopâtre II. Avec son diadème, et l'expression individuelle de ses traits, elle faisait partie d'un groupe qui était expose' dans le sanctuaire de Sérapis d'Alexandrie. H. Kyrieleis présume que cette tête identifie Arsinoé III, mais en la comparant avec les portraits de la dernière, on rejette facilement cette hypothèse, car Arsinoé III a une mèche avec des lèvres minces et des joues peu pleines , ce qui contraste notre tête du Musée National d'Alexandrie. Alors après avoir présenter l'idée de H. Kyrieleis, je trouve que je suis de l'avis de F. Queyrel qui refuse l'opinion qu'elle peut être Arsinoé III. En retournant au portrait de notre reine du Musée National d'Alexandrie, on verra qu'elle a les joues lisses et saillantes, le visage a des traits expressifs d'un certain point, et qui révèle une certaine beauté douce. Le nez, aux narines bien marquées, il parait qu'il était long et droit malgré qu'il est un peu endommage', il forme un angle assez marque' avec le front. Même M. F. Queyrel distingua sa bouche avec ses lèvres charnues, ses sourcils gonflés, ses pommettes saillantes, et son visage ovale, tous ses traits la, le conduit à constater qu'avec ses traits ressemblant beaucoup aux traits royales présentés sur les monnaies de Ptolémée VI, donc elle ne peut pas être que sa sœur épouse Cléopâtre II (174/116-115 avant J.-C.) ou sa mère Cléopâtre I (196-173 avant J.C.) 21. Même le catalogue du Musée Grecque et romaine est de l'avis que cette tête est Cléopâtre I 22. En tout cas, à mon avis, ce qui nous intéresse le plus, ce n'est pas seulement qui est cette reine ptolémaïque, mais ce qu'elle révèle des influences et des entretiens entre l'art égyptien et l'art grec. En fin de compte, je crois qu'elle représente vraiment la reine Cléopâtre II, malgré le peu des ses photos mais quand même, elle ressemble décidément aux portraits de Ptolémée VI , en plus elle nous donne bien l'impression que cette femme est jeune, elle ne dépassera pas la fin de ses trentaines. 2e exemple : C'est une statuette qui a l'aspect complètement de reine pharaonique qu'on la croit vraiment une d'elles23. Seulement les spécialistes peuvent savoir la différence entre elles. {Photo no":6} En regardant la statuette du Musée National d'Alexandrie, tout de suite, on se souvient des autres centaines de statuettes qui avaient le même aspect pharaonique, et qui faisaient parties d'effigies royales retrouvées dans la Cachette de Karnak. Prenant une d'elles comme exemple, celle qui est gardée au Musée du Caire de la même époque ptolémaïque. Cet exemple revient au troisième siècle avant J.-C. selon M. Jean-Pierre Corteggiani24. Cette tête d'une femme qui a l'aspect pharaonique avec sa chevelure, on remarque son visage légèrement ovale, ses yeux demi-fermés, son nez gros et plat, ses pommettes hautes et ses lèvres parallèles. Les cheveux sont coiffés d'une couronne d'origine égyptienne {Photo no":7} On remarque les traits communs entre ces deux statuettes qui représentent les influences égyptiennes (Pharaoniques) sur l'art des lagides : Premièrement les deux statuettes représentent une jeune femme debout, avec la jambe gauche en avant dans l'attitude de la marche. Et malgré que notre exemple d'Alexandrie a les pieds cassés et non pas complète, mais on puisse facilement remarquer que la femme avait vraiment son pied gauche en avant, ce qui était certainement un caractère des statues pharaoniques. Deuxièmement; la main gauche qui tient le sceptre floral des reines, ramené sous le sein droit. Ce geste était normal dans les statues pharaoniques soi des rois ou des reines 25. Troisièmement, la perruque pharaonique. Dans les deux statues, on voit que la femme est coiffée d'une perruque tripartie dont les mèches – à la statuette du Caire – sont encore assez nettement tentées de noir. Mais celle d'Alexandrie diffère un peu à cause peut-être du niveau économique qui n'est plus le même après la période des quatre premier roi lagides. Ce qui donne la conclusion que cette femme d'Alexandrie ne peut pas être l'épouse d'un des quatre premiers ou même exécutées pendant le règne de l'un d'eux. Il est très visible ici un changement d'art qui exprime un manque d'argent et d'intérêt à l'exemple d'Alexandrie. Alors peut-être que c'est une statuette d'Arsinoé II qui aimait se présenter avec ce style égyptien mais cette statue a été exécutée pour elle après la période des quatre premiers lagides. Ce qui le confirme encore ; ce sont les traits des trois uraei. Vraiment ils ne sont plus la, mais leurs places le confirment bien. Quatrièmement, la parure de bijoux totalement pharaonique. Malgré la pauvreté remarquant de la statuette d'Alexandrie en comparaison avec celle du Caire, quand même l'influence pharaonique est la à travers le collier qu'elle porte. Quant à la statuette du Caire, on remarque qu'elle porte une riche parure de bijoux (collier, bracelets, bagues et boucles d'oreilles) toujours recouverts d'une feuille d'or. Cinquièmement, le regard au devant. Cela est un des traits très connus dans les statues pharaoniques et on le voit totalement la dans les deux exemples. Les nouveaux traits grecs qu'on remarque ici sur les deux exemples sont: Tout d'abord la main qui peut-être libre et cela on le voit clairement dans la main tendue à cote' de la cuisse de la statuette d'Alexandrie ; au contraire de la statuette du Musée du Caire ou on voit le poing droit fermé contre la cuisse. Cela était un bon trait pharaonique. On peut conclure donc ici que la statuette du Musée d'Alexandrie est d'une période plus récente que celle du Caire, car voila que les artistes ne s'intéressent plus a très bien exécute' les traits pharaoniques. Ensuite, la deuxième influence de la civilisation grecque c'est l'exécution de cette femme complètement nue, ce qui était commun dans l'art grec, tandis que la statuette du Caire, son corps est moule' dans une longue robe plissée, ce qui indique encore une fois l'importance des traits pharaoniques au moment de la statuette du Caire. Mais ici on sent l'âme de l'artiste grec avec sa main habituée à exécuter Aphrodite, Héra, et Artémis ce qui se voit à travers les courbes féminines de la statuette d'Alexandrie surtout la partie du ventre. On peut même dire que le sculpteur s'est contente' de dessiner les formes d'un corps féminin idéale. Enfin, le manque de la ceinture dont les pans retombe jusqu'aux genoux. Dans l'exemple d'Alexandrie on ne le trouve plus, une fois en plus pour affirmer que cette statuette n'est pas pharaonique totalement mais influencée par l'art pharaonique26. On peut aussi comparer la statuette du Musée d'Alexandrie avec d'autres exemples différentiels, et qui viennent de la même époque ptolémaïque, comme la fameuse statuette d'Arsinoé II au Musée de Metropolitan27. {Photo no":8} Cette statuette pilier en calcaire local s'inscrit dans la tradition égyptienne: La reine ici est coiffée de la lourde perruque isiaque, et puis elle est drapée dans le vêtement d'lsis retenu sur le cote' droit de la poitrine par le nœud d'lsis. Le pilier porte sur la face postérieure une inscription en hiéroglyphes qui désigne le personnage comme " Arsinoé, divine, aimant son frère " traduction de l'expression grecque " Arsinoé Thea Philadelphos ". Il s'agit évidement d'Arsinoé II Philadelphe, dont le surnom signifie " aimant son frère ". La mention de la divinisation de la reine donne une indication sur la date de cette représentation, postérieure à sa mort en 270 avant J.C. Cette identification est confirmée par le port de la double corne d'abondance, motif qui orne beaucoup de monnaies d'Arsinoé II28. Les fameuses caractéristiques physionomiques des portraits monétaires se retrouvent sur cette effigie de style indigène: On remarque la bouche projetée en avant d'Arsinoé II et son menton qui pointe et qu'on a l'habitude de le voir sur ses monnaies et même les reliefs. Avec cet exemple, on voit comment une sculpture locale est influencée par l'iconographie grecque de la reine 29. Hagag a précise' que " Ashton " croit que les traits des sousvêtements expriment un caractère hellénistique du deuxième siècle avant J.C. et que son gros visage révèle le style des portraits de Ptolémée VIII connus par Physkon et que ce mot avec le temps a été donnée au portraits et statues des grands rois ((Gros de tailles)) 30 . Ce qui indique que cette statuette était exécutée au deuxième siècle avant J.C. et cela est naturel puisque nous savons qu'Arsinoé II était comme déesse après sa mort et quand même ils ont continuée à lui faire des statues avec la même inscription. En fin de compte, si les auteurs ont toujours aimaient décrire les reines ptolémaïques comme des manipulatrices et des ambitieuses, même des égales de leurs maris, Il reste un mot à dire, ces reines avaient de la forte personnalité qu'elles ont données leurs ordres pour leur faire des statues et des portraits, pas seulement dans leurs vies mais aussi après leurs morts. Leurs têtes pas seulement celles qui étaient présentées dans cette étude mais il y a d'autres aussi, et que les fouilles sur terre et sous-marines nous révèleront toujours de plus en plus de leur statues, leurs âmes, leurs portraits, leurs pouvoirs, leurs personnalités … enfin ces exemples n'étaient qu'une des preuves des influences artistiques entre l'art égyptien et grec. Les Photos : Photo 1. Photo 2. Photo 3. Photo 4. Photo 5. Photo 6. Photo 7. Photo 8. Listes des livres utilisées 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Abdel Wahab , Loutfy., Etudes de la période ptolémaïque , ( Alexandrie, 2001 ) Abu Bakr, Fadia., L'Histoire de la politique et de la civilisation de l'Egypte pendant la période ptolémaïque, (Alexandrie, 2005) Bieber , M., The sculpture of the Hellenistic Age , ( New York, 1961 ). Bothmer , B.V., Egyptian Sculpture of the late period 700 B.C. to A.D. 100, ( New York, 1960 ). Cazes, Daniel, Périple Méditerranéen, (Musée Saint Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, 2003) Delaporte, Sandrine, Les nécropoles d'Alexandrie (Egypte) : Espace et traditions funéraires a l'époque Gréco-romaine, (Thèse de Doctorat, Uni. Lumière, Lyon2, 2005). El Cheikh , Hussein., La Période Hellénistique en Egypte " ( Alexandrie , 2003 ) El Kamri, Salah El-Din., La transmission civilisé de l'art de la sculpture hellénistique entre les anciens peuples de la Méditerrané', ( Journal de la Faculté de Lettres , Alexandrie , 2000 ). Hagag, Mona., Nouvelles tendances dans l'étude de la sculpture en Egypte dans la période Grecque et romaine, ( Expose' non publie' , Alexandrie , 2002 ). 10. Hamada , Moustafa , Les relations culturelles entre l'Egypte et la Grèce , étude anthropologie des anciens peuples , ( Journal de la Faculté de Lettres , Alexandrie , 2000 ) 11. Haywood , John , Les sources de la civilisation occidentale , ( Larousse – Bordas , 1999 ) 12. Paris-Musees , La gloire d'Alexandrie, (Paris, 1998). 13. Walker, Susan & Higgs, Peter., Cleopatra of Egypt, from history to myth , ( The British Museum Press, London , 2001 ). 14. Mina , Patrizia, Faraoni Come Dei Tolemei Come Faraoni , ( Torino –Palermo 2003 ). 15. Burnet , Regis , L'Egypte ancienne à travers les papyrus , ( Paris , 2003 ). 16. Legras , Bernard , L'Egypte Grecque et Romaine , ( Paris , 2004 ) . 17. Breccia , Ev., Alexandrea Ad Aegyptum , ( Bergamo, 1922 ). 18. Richter , Gisela , A Handbook of Greek Art , ( Phaidon , 1987 ). 19. Holbl, Gunther , A history of the Ptolemaic Empire , translated by Tina Saavedra ,(Routledge , London , 2001 ) . 20. Warrington , John , Everyman's Classical Dictionary , ( London , 1970 ). 21. Bowman , Alain, Egypt after the Pharaohs , ( London , 1986 ). 22. Woodford , Susan , The art of Greece and Rome , ( Cambridge , 1982 ). 23. Hassan , Fekry , Alexandrie , le Musée Grecque et Romain , ( Cultnat , Alexandria , 2003 ). 24. Pollitt , J.J. , Art in the Hellenistic Age , ( Cambridge University Press , 1986 ). 25. Jacob , C., & De Polignac , F., Alexandria , Third Century BC, ( Egypt , 2000 ) . 26. Hammond , N.G.L. , The Genius of Alexander the Great , ( United States , 1997 ) . 27. Roberts , J.M. Eastern Asia and Classical Greece , ( New York , 1998 ). 28. Hornblower , S. & Spawforth , A., The Oxford Companion to Classical Civilization , ( Oxford University Press , 1998 ). 29. Bevan , Edwyn , A History of Egypt under the Ptolemaic Dynasty, ( London , 1927 ). 30. Virenque, Hélène, Les reines Ptolémaïques, de Bérénice a Cléopâtre : les reines au pouvoir, (Saint Estève, 2003) étude publiée. Listes des photos 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Tête en marbre, nommée Bérénice II, supposée d'être : Cléopâtre II, provenant du Serapeum, et réservée au musée Nationale d'Alexandrie no": 504. Emblema de Bérénice I. en or grave', provenant de Corfou et réserve' maintenant au Ashmolean Muséum sous nombre FR.36 Tête en Marbre de la reine Arsinoé II, provenant de Memphis, et exposée au Musée de Mariemont, inv. 161. Tête en Marbre de la reine Bérénice II , provenant d'Alexandrie et exposée au Musée de Cassel, inv. 115. Tête de Cléopâtre V. provenant de Basse-Egypte, puis rapportée en France et maintenant réservée au Musée des Antiques de Toulouse, inv. Ra 80-30137 Statuette qui venait du Musée du Caire sous le no": CGC, et réservée maintenant au Musée National d'Alexandrie sous le no:503. Statuette provenant du Cachette de Karnak, mis maintenant au Musée du Caire avec le numéro JE 38582. Statuette provenant de l'Egypte et réservée au Musée de Metropolitan New York, (Fonds Rogers 1920 (20.2.21). 1 Cazes, Daniel, Périple Méditerranéen, (Musée Saint Raymond, Musée des Antiques de Toulouse, 2003), p. 83 2 Hamada , Moustafa , Les relations culturelles entre l'Egypte et la Grèce , étude anthropologie des anciens peuples , ( Journal de la Faculté de Lettres , Alexandrie , 2000 ) , Vol. I, p. 436-7" En arabe "; Abdel Wahab , Loutfy., Etudes de la période ptolémaïque , ( Alexandrie, 2001 ) , p. 8-10, " En arabe " ; El Cheikh , Hussein., La Période Hellénistique en Egypte , ( Alexandrie , 2003 ) , p.11 ff. " En arabe " ; Abu Bakr, Fadia., L'Histoire de la politique et de la civilisation de l'Egypte pendant la période ptolémaïque, (Alexandrie, 2005) , p.59 ff. " En arabe ". 3 El Kamri, Salah El-Din., La transmission civilisé de l'art de la sculpture hellénistique entre les anciens peuples de la Méditerrané', ( Journal de la Faculté de Lettres , Alexandrie , 2000 ) , Vol.II, p. 295-7," En arabe ". 4 Bevan , Edwyn , A History of Egypt under the Ptolemaic Dynasty, ( London , 1927 ) ; Bowman , Alain, Egypt after the Pharaohs , ( London , 1986 ) , p. 22 ff.; Hammond , N.G.L. , The Genius of Alexander the Great , ( United States , 1997 ) , p. 96; Paris-Musees , La gloire d'Alexandrie, (Paris, 1998) , pp.25ff., Roberts , J.M. Eastern Asia and Classical Greece , ( New York , 1998 ) p. 160; Hornblower , S. & Spawforth , A., The Oxford Companion to Classical Civilization , ( Oxford University Press , 1998 ) , p. 27 ff; Haywood , John , Les sources de la civilisation occidentale , ( Larousse – Bordas , 1999 ) , p. 180; Empereur , Jean-Yves , in Jacob , C., & De Polignac , F., Alexandria , Third Century BC, ( Egypt , 2000 ) , p. 188 ff; Burnet , Regis , L'Egypte ancienne à travers les papyrus , ( Paris , 2003 ) , pp. 30-33; Legras , Bernard , L'Egypte Grecque et Romaine , ( Paris , 2004 ) , pp. 11-21. 5 Les rois ptoléméens ont préfère' le mixage des deux arts égyptiens et grecques, n'oubliant pas qu'ils étaient des Macédoniens et qu'ils avaient un grand intérêt pour la mer Eger' et ses îles, on a bien sentit dans leurs statues les influences de Praxiteles et Lysippos, en plus ils voudraient convaincre les Egyptiens qu'ils sont les successeurs des Pharaons. Ibid, p. 186; Hagag, Mona., Nouvelles tendances dans l'étude de la sculpture en Egypte dans la période Grecque et romaine, ( Expose' non publie' , Alexandrie , 2002 ) , p. 2.; P. Calabria - P. Finocchi in Mina , Patrizia, Faraoni Come Dei Tolemei Come Faraoni , ( Torino –Palermo 2003 ) , pp. 183-189; Delaporte, Sandrine, Les nécropoles d'Alexandrie (Egypte) : Espace et traditions funéraires a l'époque Gréco-romaine, (Thèse de Doctorat, Uni. Lumière, Lyon2, 2005), Vol. I, p.10. 6 Plusieurs statues submerge' ont été découvertes dans le port Est d'Alexandrie pendant les fouilles du Centre Européen d'Archéologie submerge' l'an 1996/1997, et ils étaient publiées par Z. Kiss et autres. Ces statues font la preuve de l'influence égyptien sur les statues et l'art grecque exécute' en Egypte pendant le règne des rois lagides, car on a bien trouve' l'esprit et les traits égyptiens a travers des exemples des rois ptoléméens. Goddio, F., Alexandria , the submerged royal quarters , Z. Kiss. ( Periplus , London , 1998 ) , p. 169 ff; Hagag, Mona., op.cit., p.4. 7 Cazes , Daniel , op.cit. , p. 84 8 Virenque, Hélène, Les reines Ptolémaïques, de Bérénice a Cléopâtre : les reines au pouvoir, (Saint Estève, 2003) étude publiée, p. 1. 9 Cette tête porte le numéro 504 au Musée National d'Alexandrie, elle est pris du Musée Grecque & Romaine ou elle portait numéro 3908 après être découverte au Serapeum d'Alexandrie, Elle retourne à la moitie du II siècle av.J.C., hauteur totale 46 cm. , Breccia , Ev., Alexandrea Ad Aegyptum , ( Bergamo, 1922 ) , p. 115; Paris-Musee, op.cit. p. 96. 10 C'est la simple description écrite au Musée Nationale d'Alexandrie concernant cette tête. 11 Paris-Musee, op.cit. p. 163. 12 C'est une hypothèse constatée par E.La Rocca, L'eta d'oro di Cleopatra, 1984, p. 31-34, cette emblema retourne au debut du III siecle avant J.C., elle est en or grave', serti dans une bague en bronze, haut 2.1cm , large.2.5 cm , provenant de Corfou et reserve' maintenant au Ashmolean Museum sous nombre FR.36; ParisMusee, op.cit., p. 163. 13 Virenque, Hélène, op.cit., p. 4. 14 Cette tête en marbre revient du troisième quart du III siècle avant J.C. hauteur 28 cm. Elle provient de Memphis, Egypte. Elle est réservée au Musée de Mariemont inv. 161. {Photo no":3} Paris-Musee, op.cit., p. 79. Concernant la reine Arsinoé II, a revoir : Warrington , John , Everyman's Classical Dictionary , ( London , 1970 ), p.73. 15 A comparer le visage surtout le menton avec celui de la Decadrachme d'Arsinoé II (Sous Ptolémée II), aussi que le fragment de relief représentant la même reine ptolémaïque et venant probablement de Memphis. Ce fragment est conserve' maintenant au Harvard University Art Muséums, inv. 1983. 96. Il est en calcaire de 42,5 cm d'hauteur et 57,7 cm de largeur , Paris-Musee, op.cit., p. 79. 16 Tête en marbre revient du troisième quart du III siècle avant J.C. hauteur 38 cm. Elle provient d'Alexandrie, Egypte. Elle est au Musée de Cassel, inv. 115. {Photo no":4} Paris-Musee, op.cit., p. 81. 17 A revoir la tête présente' par Edgar et étudie' par M. Hagag, C.C. Edgar , Greek Sculpture from Tell Timai , in: Hagag, Mona., op.cit., p.9. 18 Walker, Susan & Higgs, Peter., Cleopatra of Egypt, from history to myth , ( The British Museum Press, London , 2001 ), p. 75. 19 Malheureusement, il y a peu de photo qui révèle le portrait de la reine Cléopâtre V. 20 A réviser la description d'un portrait d'une femme de la famille royale des lagides que Mme. Ines Jucker a constate' qu'il concernait Cléopâtre V Tryphene, mère de Cléopâtre VII la fameuse. Cette tête en marbre blanc, provient de BasseEgypte, puis rapportée en France et maintenant réservée au Musée des Antiques de Toulouse, inv.Ra 80-30137. Elle est de 32 cm. D'hauteur et de 21 cm. De largeur. Revue: Cazes, Daniel, op.cit. , p. 88, Cat. No"169. {Photo no":5}. 21 Pollitt , J.J. , Art in the Hellenistic Age , ( Cambridge University Press , 1986 ) , p. 259-262.; Holbl, Gunther , A history of the Ptolemaic Empire , translated by Tina Saavedra , ( Routledge , London , 2001 ) , pp. 257 ff. ; A revoir aussi le portrait de Ptolémée VI, Paris-Musee, op.cit. p. 96-7. aussi : F. Queyrel in Mina , Patrizia , op.cit., pp. 479-485. 22 Hassan , Fekry , Alexandrie , le Musée Grecque et Romain , ( Cultnat , Alexandria , 2003 ) p. 90. " En arabe ". 23 Cette statuette est réservée au Musée National d'Alexandrie sous le no:503 et elle venait du Musée du Caire sous le no": CGC {Photo no":6}. 24 La statuette du Musée du Caire porte le numéro JE 38582, provenance du Cachette de Karnak. Elle est en Calcaire, pigments colores, or. Hauteur 47,5cm. Troisième siècle avant J;-C.; Paris-Musee, op.cit., p. 42. {Photo no":7} 25 Le sceptre floral avec le temps est devenu un simple chasse-mouches qui se montre avec des souveraines ou des dames de haut rang. Paris-Musee, op.cit., p. 42. 26 A revoir les traits essentiels de l'Art Grec : Woodford , Susan , The art of Greece and Rome , ( Cambridge , 1982 ) , p. 55-58; Richter , Gisela , A Handbook of Greek Art , ( Phaidon , 1987 ) , pp.166 ff. 27 Cette statuette provenant de l'Egypte est réservée au Metropolitan Muséum, New York, (Fonds Rogers 1920 (20.2.21) La statuette est en Calcaire, sa hauteur sans la base 36,2 cm. III siècle, après 270. Paris-Musee, op.cit., p. 78 { Photo no":8}. 28 La présence de cette double corne d'Abondance était la cause que Bieber a cru que cette statuette appartient à Cléopâtre VII, mais d'après Bothmer, Hagag a précis qu'elle appartient à Arsinoé II qui préférait ce genre de corne d'abondance avec elle. Revue : Bothmer , B.V., Egyptian Sculpture of the late period 700 B.C. to A.D. 100, ( New York, 1960 ) , pp.159; Bieber , M., The sculpture of the Hellenistic Age , ( New York, 1961 ), p.92; Hagag, M. op.cit, p. 19. 29 Paris-Musee, op.cit., p. 78. 30 Hagag, M., op.cit., pp.12, 19-20.