J`aimerais inclure dans mon plan stratégique l`utilisation de
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J`aimerais inclure dans mon plan stratégique l`utilisation de
L’importance du pourquoi Toute organisation qui choisit d’utiliser les médias sociaux doit tout d’abord déterminer pourquoi elle souhaite le faire. Plusieurs responsables au sein d’organisations répondent qu’ils les utilisent pour promouvoir leurs services, pour faciliter l’accès à l’information et pour être là où leurs usagers sont. Bien que ces raisons soient tout à fait sensées, elles ne nous indiquent pas pourquoi ils le font. Facebook, Twitter et les blogues sont des outils de communication. Ils devraient avant tout favoriser l’engagement social et la construction de liens avec les usagers. En ce sens, la Toronto Public Library a bien saisi cette nuance. ● Lorsque les médias sociaux sont utilisés à leur plein potentiel (plutôt que de simplement servir à diffuser de l’information), ils favorisent le dialogue entre les bibliothèques et les personnes qui les aiment. Ce moyen d’échange enrichit à la fois les bibliothèques et leurs usagers. D’un point de vue marketing, cette approche rejoint une niche : celle des usagers qu’une bibliothèque désire retenir parce qu’ils vont utiliser le plein potentiel des services offerts et parce qu’ils vont faire connaître cette bibliothèque à d’autres usagers potentiels. ● Prenons l’exemple des jeunes : cette catégorie d’usagers utilise Facebook, Twitter ou les messages textes plutôt que le courriel. Facebook L’utilisation de Facebook est très répandue dans les bibliothèques. Lorsque vous créez votre groupe, vous pouvez choisir la catégorie « bibliothèque ». Voici les mentions descriptives de quelques bibliothèques qui utilisent Facebook. À noter : la Toronto Public Library, qui favorise l’engagement social et la construction de liens avec ses usagers. Toronto Public Library (Ontario, Canada) : « Facebook favorise les échanges entre la Toronto Public Library et ses usagers. Idées, questions, préoccupations, compliments et photos sont les bienvenus. » Réseau des bibliothèques de Montréal (Québec, Canada): « Réparties sur l’ensemble du territoire, les bibliothèques publiques montréalaises constituent autant de portes d’entrée au savoir, à l’information et au plaisir de lire et d’apprendre. » New York Public Library (New York, États-Unis) : « La New York Public Library comprend quatre bibliothèques de recherche et 87 succursales réparties à Manhattan, dans le Bronx et à Staten Island. » Google+ Si vous désirez créer une page sur Google+ pour votre bibliothèque, vous devez d’abord créer un profil personnel. Contrairement à Facebook, il n’existe pas de catégorie « bibliothèque » dans Google+. Il faut donc choisir la catégorie « autre ». La facture visuelle de Google+ est fort réussie : la construction graphique est invitante, claire et aérée. David Lee King, bibliothécaire à la Topeka & Shawnee County Public Library (Kansas, États-Unis), explique comment créer un compte Google+ pour une bibliothèque dans l’article Setting up a Google Plus Page for your Library is Easy (9 novembre 2011). Voici les mentions descriptives de quelques bibliothèques qui utilisent Google+. À noter : les bibliothèques de Skokie (Maine, États-Unis) et de Garaget (Suède), qui favorisent la communication pour tisser des liens avec leurs usagers. Skokie Public Library (Illinois, États-Unis) : « Nous sommes la pierre angulaire de la communauté de Skokie et des environs en ce qui concerne l’information et le divertissement. Nous adorons échanger avec tous nos visiteurs. Joignez-vous à la conversation! » Lewiston Public Library (Maine, États-Unis): « Le meilleur endroit à Lewiston pour le savoir et le divertissement. » New York Public Library (New York, États-Unis) : même description que sur la page Facebook (voir ci-dessus). Garaget (Malmö, Suède) : « Garaget est une bibliothèque, un écocafé, un atelier de création et un endroit ouvert aux personnes de tous les âges. » Réseau des bibliothèques de Montréal : « Les bibliothèques de Montréal ont pour mission de démocratiser l’accès à l’information, à la connaissance, à la culture et au loisir. Elles s’inscrivent au cœur de Montréal, ville de création, d’innovation et de savoir. » Conclusion Facebook ou Google+? Cela dépend. Puisque votre but est de joindre vos usagers, il est important de savoir ce qu’ils utilisent. Le fascicule du CEFRIO intitulé L’engouement pour les médias sociaux au Québec (2011) pourra certainement vous éclairer au sujet de Facebook. Par exemple, on y apprend qu’au Canada seulement, d’août 2010 à mars 2011, le nombre d’inscriptions à Facebook a progressé de 6 %. Malheureusement, cette étude n’aborde pas Google+. Par ailleurs, une étude de la firme de recherche en marketing ComScore révélait récemment qu’au cours du mois de décembre 2011, les internautes ont passé en moyenne 423 minutes sur Facebook, contre seulement cinq minutes sur Google+. À la lecture de divers blogues, l’avenir de Google+ ne semble pas aussi prometteur qu’on aurait pu le croire. Mais n’est-il pas un peu tôt pour se prononcer? Laissons à Google+ au moins un an d’activité afin de voir si ce média social saura s’ancrer dans les habitudes des usagers. Enfin, si vous disposez des ressources nécessaires, rien ne vous empêche d’être présent sur les deux médias sociaux à la fois. Tous les sites ont été consultés le 22 mars 2012.