caniche cherche maître - PS Longages

Transcription

caniche cherche maître - PS Longages
PS Longages
caniche cherche maître
Soumis par Julien Traviesas
10-11-2008
Sarkozy, le caniche de Bush, cherche un nouveau maître Il fallait le voir remuer la queue et tirer la langue devant Bush,
au temps où celui-ci avait encore une importance politique.
D'ailleurs, l'une des premières choses faites par le créateur des monologues du rectum, c'est d'avoir été manger des
hamburgers avec le roi des cons (pour tenter de lui piquer son trône ?).
Sarkozy nous a vanté le modèle américain jusqu'à plus soif, allant jusqu'à porter une serpillère sur le dos pour aller courrir
comme un canard devant les caméras, façon : "je fais du sport pour rester en bonne santé et montrer à tout le monde que
j'ai beau être petit, quand je mets un pied devant l'autre, j'avance quand même".
Maintenant que Bush fait ses cartons, sous les huées et les crachats d'américains à la mémoire courte (ils l'ont réélu
non ?), Sarkozy est bien embêté. Avec qui il va aller faire des photos pour essayer de remonter sa côte de popularité et
faire l'intéressant inutile ?
La réponse est toute trouvée. Il s'agit d'un grand noir, nouveau locataire de la maison blanche. Il s'appelle Barack
Obama pour ceux qui ne le sauraient pas (faut au moins revenir du pôle nord pour être dans ce cas).
Pourtant, celui qui n'hésite pas à recycler certaines recettes qui ont fait gagner le candidat démocrate, est l'antithèse du
candidat nouvellement élu.
Comme le dit si bien Juan (quel talent !) sur Marianne2 :
"En France, Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse que de chercher des boucs-émissaires aux difficultés du pays : les
fraudeurs en tous genres, les chômeurs qui ne trouvent pas assez vite un boulot, les seniors en pré-retraite, les traders,
les malades qui coûtent trop cher, les criminels et la petite «racaille.» Cliver la société française en permanence est la
quintessence du Sarkozysme politique. Le malentendu sarkozyste est là. Il défend le clivage contre le rassemblement"
"Sarkozy rêve de Reagan et Bush; l'Amérique vote Obama. A peine élu, Sarkozy est allé faire acte d'allégeance chez
Bush, barbecue inclus. A peine élu, il rappelait qu'il voulait que le crédit hypothécaire se développe en France comme
aux Etats-Unis. Pas encore élu, il excusait l'arrogance française vis-à-vis de la guerre en Irak. Sarkozy revendiquait le
modèle américain: le faible chômage, les subprimes, ou Tom Cruise, tout est bon de l'autre côté de l'Atlantique. Pendant
la campagne, il se montrait même en jean, à cheval en camargue, comme un Georges W. Bush de pacotille. Obama élu
fera de l'ombre à Sarkozy. Président du conseil européen pour encore quelques semaines, ce dernier espère encore
briller, sa Carla à ses côtés."
"Puisque le monde s'amuse à des comparaisons hasardeuses, poursuivons l'exercice. En France, Nicolas Sarkozy
s'agace, menace, s'agite. Il porte plainte contre une poupée, une pancarte, un texto. Il cherche à asphyxier et
déstabiliser ses opposants. Tous les coups sont permis. Barack Obama lui conserve un style détendu. Son flegme et
son humour participent à son charisme. Et pourtant, la pression fut autrement plus forte: au plus fort de la campagne, il
s'est fait traiter de communiste, de castriste, de fondamentaliste musulman. A chaque fois, il a affiché son calme et son
sourire. En France, il suffit qu'un opposant tienne une pancarte «Casse-toi pov'con» sur le passage du cortège
présidentiel pour qu'il soit poursuivi ... et condamné ! Bref, Barack est poli, tranquille et drôle. Nicolas est agité, parfois
grossier, toujours rancunier."
"En bref, l'État vu par Obama doit réinvestir la sphère sociale et économique. L'État version Sarkozy renforce son pouvoir
de répression (Edvide, la nouvelle Direction du Renseignement intérieur, présidentialisme du régime) et se dégage de
ses filets sociaux historiques."
Sarkozy, le sauveur de l'Univers (quand il est en forme) et du monde (le reste du temps), est juste en retard sur son
temps. Il l'a toujours été d'ailleurs. Sous des prétentions de modernisme, il vit avec une époque de décalage, et
s'amuse à proposer une politique périmée d'avance. C'est ça la rupture !
http://ps.longages.free.fr
Propulsé par Joomla!
Généré: 11 February, 2017, 07:02