D2 - IFSI
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Les différents systèmes de circulation des fluides Système sanguin veineux et artériel (sang) – Globules rouges – Globules blancs Système immunitaire (lymphe) – Globules blancs Ces deux systèmes communiquent entre eux. Ganglions Organes amygdales ganglion thymus coeur rate réseau lymphatique moelle osseuse Schéma d’une cellule MEMBRANE NOYAU RECEPTEURS PROGRAMME ADN CHROMOSOMES VIRUS CYTOPLASME Les Cellules du Système Immunitaire Les macrophages et les cellules dendritiques Les cellules (ou lymphocytes) T – T4 (ou CD4) – T8 (ou CD8) Les cellules (ou lymphocytes) B Antigène (bactérie, parasite, virus…) cellule dendritique macrophage Cellule infectée CD8 Réponse cellulaire immédiate CD4 Réponse humorale différée B Anticorps spécifique Antigène = VIH VIH cellule dendritique macrophage Cellule infectée CD8 CD4 B Anticorps spécifique du VIH cellule dendritique macrophage Cellule infectée CD8 Récepteur CD4 Co-récepteur CD4 B Mort des CD4 spécifiques du VIH Anticorps Histoire naturelle de l’infection à VIH Contamination Primo-infection 3 à 8 semaines Contrôle par le système immunitaire Perte progressive des lymphocytes CD4 Phase asymptomatique Jusqu’à 12 ans Débordement du système immunitaire Phase SIDA 2 à 4 ans La réplication virale est intense 10 Milliards de virus fabriqués par jour 10 Milliards de virus que le système immunitaire devrait éliminer par jour Un cycle viral = 24h LE VIRUS NE DORT PAS! Pourquoi y a-t-il progression vers la maladie? VIRUS IMMUNITE VIRUS IMMUNITE le virus se réplique et devient de plus en plus pathogène le système immunitaire perd sa capacité à réagir contre le VIH perte des CD4 anti-VIH désorganisation du système immunitaire Quand modifier l’histoire naturelle de l’infection à VIH avec un traitement ? Charge virale CD4 Primo-infection Contamination Phase asymptomatique Phase SIDA Ex : modifier l’histoire naturelle de l’infection au stade SIDA Charge virale CD4 Primo-infection Contamination Phase asymptomatique Phase SIDA Organisation de la particule virale Le cycle de réplication du VIH 1ère étape : l’entrée du VIH dans la cellule 1 Inhibiteur de co-récepteur Inhibiteur de fusion Inhibiteurs de la 1ère étape Inhibiteur de la fixation au co-récepteur – Maraviroc (AMM européenne) Inhibiteur de la fusion – Fuzeon (T20) 2ème étape : la transcription inverse 2 RT Inhibiteurs de la 2ème étape : Inhibiteurs de la Reverse Transcriptase (RT) inhibiteurs nucléosidiques INRT ou « nucs » – Formes simples Rétrovir (AZT, 1987) Epivir Emtriva Videx Zérit Ziagen – Formes combinées Kivexa (Ziagen+Epivir) Combivir (Rétrovir+Epivir) Trizivir (Rétrovir+Epivir+Ziagen) Truvada (Emtriva+Viread) inhibiteurs non nucléosidiques INNRT« nonnucs» Viramune Sustiva En cours d’autorisation Atripla (Truvada + sustiva) inhibiteurs nucléotidiques INtRT Viread 3ème étape : l’intégration du virus dans l’ADN cellulaire 3 Inhibiteurs de la 3ème étape : intégration Inhibiteurs de l’intégrase – Isenstress (disponible en ATU) 4ème étape : la synthèse de nouveaux virus 4 5ème étape : la sortie des nouveaux virus 5 Protease Inhibiteurs de la 5ème étape : maturation de la particule virale Inhibiteurs de la protéase (depuis 1996) Norvir Crixivan Invirase/Fortovase Kalétra Reyataz Aptivus Prezista Telzir (Viracept : interrompu en juin 2007) Contexte thérapeutique Avant 1996: vivre avec le VIH et avec le SIDA Depuis l’arrivée des trithérapies : vivre avec le VIH et avec les traitements bénéfice thérapeutique l’espérance de vie est comparable à celle de la population générale si les lymphocytes CD4 sont maintenus au dessus de 500/mm3 impact très variable sur le quotidien des personnes Les personnes traitées en France 80 % des patients suivis sont sous traitement 65 % des patients traités sont en succès virologique et immunologique prolongé 35 % des patients traités ont une charge virale détectable CD4 > 200 / mm3 CV < 500 copies/ml Adhésion insuffisante au traitement Résistance Problèmes pharmacologiques 4 % des patients sont en échec thérapeutique sévère La moitié des patients ayant une indication de traitement ne sont vus qu’à un stade avancé (CD4 < 200/mm3 ou SIDA). Souvent des migrants et des personnes en situation de précarité. Recommandations pour l’initiation d’un traitement Recommandations établies tous les deux ans par un collectif d’experts. A côté des différentes spécialités médicales, présence des associations de patients dans le groupe d’experts et dans les groupes de travail. Dernier en date : rapport Yéni 2006 Quand le patient est prêt!!! Quand proposer un traitement anti-rétroviral ? Recommandé dans tous les cas quand lymphocytes CD4 < 200/mm3 ou patients symptomatiques. Traitement des maladies opportunistes. Envisager la mise au traitement dès que la valeur plancher de 350 CD4/mm3 est atteinte. La valeur de la charge virale plasmatique doit être prise en compte quand elle est > 100.000 copies/ml quand les CD4 sont entre 200 et 350/mm3. L’évolution des valeurs de la CV et des CD4 doit être prise en compte. Une décision ne doit être prise que sur 2 examens successifs. Lymphocytes CD4 > 350/ mm3 Non recommandé sauf cas particuliers. Les antirétroviraux 4 familles de molécules – Les inhibiteurs d’entrée et de fusion – Les inhibiteurs de la Reverse Transcriptase – Les inhibiteurs de l’Intégrase – Les inhibiteurs de la Protéase La mise sur le marché des médicaments Découverte dans le tube à essai Administration à l’animal Phase I, premières administrations chez l’homme (quelques dizaines de patients) Phase II, on cherche la dose la plus efficace et la mieux tolérée (une centaine de patients) Phase III, on compare le nouveau médicament au traitement de référence (un millier de patients) Plan de développement Production industrielle Phase I Préclinique Phase II Phase III AMM Médicaments: quelle disponibilité? AMM – Autorisation de Mise sur le Marché (EMEA et Afssaps) ATU – Autorisation Temporaire d’Utilisation, accordée par l’Afssaps ATU nominative fin des phases II ATU de cohorte en cours des phases III Plan de développement Production industrielle Phase I Préclinique Phase III Phase II ATU nominative ATU de cohorte AMM De la conception à la commercialisation des molécules – nos revendications Essais in vitro Essais chez l’animal Phase I/II chez l’homme Phase III / Phase IIIb Autorisation temporaire d’utilisation (ATU) nominative ou de cohorte Autorisation de mise sur le marché (AMM) Phase IV ou études de cohorte Quel traitement proposer? OBJECTIF PRINCIPAL: Obtenir et maintenir, une charge virale plasmatique indétectable et des lymphocytes T CD4 au dessus de 500/mm3. Au moins une TRIthérapie: 2INRT et un IP, 2INRT et un INNRT, 3 INRT – UN TRAITEMENT SIMPLE! Pour les patients avec des CD4< 200, IP recommandé, voir 2IP Pas de bithérapie! LE CHOIX DU PREMIER TRAITEMENT EST ESSENTIEL! Les limites des traitements actuels Les traitements ne fonctionnent pas pour tous – L’échappement / non réponse 65% de patients bien contrôlés 35% « intermédiaires » 4% en échec sévère La toxicité des traitements L’absence de guérison Le virus mute...... le virus mute à chaque cycle de réplication les mutants ne sont sélectionnés que si ils trouvent un avantage réplicatif par rapport à un virus non mutant virus sauvage mutant 2 mutant 1 mutant 3 Que deviennent les virus mutants? mutant 1 Mutant 1 apparait naturellement pas viables donc disparaissent au profit du virus sauvage mutant 2 Mutant 2 apparait naturellement viables permettent au virus de rentrer dans de plus en plus de lymphocytes CD4 sera retenu à terme Que deviennent les virus mutants? mutant 3 Mutant 3 peut survenir si persistance de la réplication virale présence d’une pression de sélection due à un traitement non optimal Il s’agit d’un mutant de résistance à un traitement Deviendra majoritaire PAS DE MUTATION SI PAS DE REPLICATION! L’échappement viral est lié à un traitement Probabilité de résistance sub-optimal Pas de traitement Pas de résistance Traitement sub-optimal Risque élevé de résistance Efficacité du traitement Risque individuel Risque de santé publique Traitement optimal Pas de résistance L’échec virologique corrèle à la non -observance % ECHEC D’après Paterson et al., 1999 94 75 50 19 >95% 36 90-95 80-90 % OBSERVANCE 70-80 <70% Que sait-on de l’observance ? La majorité des patients ne sont pas toujours observants à 100% : l’observance évolue avec le temps L’observance n’est pas prédictible avant un traitement Le vécu des traitements est le principal facteur explicatif de l’observance L’intervention peut améliorer l’observance Facteurs associés à l’efficacité des multithérapies Bonne observance +++ Ne pas avoir déjà été traité par des ARV Absence d ’interactions médicamenteuses défavorables – Ex : personnes en substitution… CD4 élevés à l’initiation du traitement (>350) CV basse à l’initiation du traitement (<100 000) Autres (bio-disponibilité des médicaments) TOUJOURS VERIFIER OBSERVANCE ET PARFOIS DOSAGE APRES INITIATION (bio-disponibilité) Concentration des ARV dans le sang Interactions des médicaments dans le sang Anti-rétroviraux + médicament Z Niveau minimum de toxicité du médicament Prise des anti-rétroviraux seuls Niveau minimum d’efficacité du médicament Anti-rétroviraux + médicament Y Temps Les besoins Des molécules de sauvetage pour les patients en échec sévère nouvelles molécules nouvelles classes nouvelles cibles Des stratégies thérapeutiques nouvelles pour les autres moins de toxicité guérison arrêt des traitements Le futur de la prise en charge Souci de stratégies à long terme en tenant compte de l’absence d’éradication virale, des problèmes d’observance et de tolérance Immunothérapies non spécifiques (augmenter tous les CD4) spécifiques (restaurer les CD4 spécifiques du VIH) Interruptions thérapeutiques – sauvetage Et la vaccination? Les limites des traitements actuels Les traitements ne fonctionnent pas pour tous La toxicité des traitements Avant les multithérapies: vivre avec le VIH/SIDA au temps des multithérapies : vivre avec le VIH et le traitement L’absence de guérison Difficultés des traitements Pour les personnes en succès Effets indésirables Qualité de vie (affective et sociale) Contraintes des prises Absence de guérison Pour les personnes en échappement Maladie Risque de décès, surtout si échec sévère Effets indésirables Effets indésirables tangibles à court terme et à long terme Symptômes ressentis par les patients Effets indésirables négligés (fatigue, troubles osseux, sexuels, accidents cardio-vasculaires) Peu de solutions thérapeutiques actuelles Peu de prise en compte médicale. Rôle des associations de soutien. Fréquence et évolution des symptômes ressentis 94% des patients montrent au moins un symptôme à un mois fatigue : 63% diarrhées : 51% nausées : 46% ballonnements : 43% Le nombre d’effets déclarés baisse significativement entre 1 et 4 mois. 40 modification aspect physique Amaigrissement jambes Amaigrissement joues Amaigrissement fesses Amaigrissement bras % 30 Augmentation ventre 20 Augmentation veines 10 Augmentation poitrine Bosse nuque 60 50 0 n=277 76% des patients déclarent au moins un symptôme lié aux lipodystrophies au bout de 20 mois de traitement Contraintes des prises schémas horaires complexes - Tendance à la simplification routinisation impact sur la vie quotidienne approvisionnement en médicaments renvoi permanent à la maladie Raisons associées à une médiocre qualité de vie Vie affective, vie sexuelle impact des effets indésirables absence de prise en compte par le corps médical impact sur les prises de risque Vie quotidienne – impact sur la vie sociale – Impact sur la vie professionnelle Les revendications sur la qualité de vie (1) Au niveau de la recherche des essais après mise sur le marché (phase IV) qui prennent en compte la QDV dans leurs objectifs la bonne qualité de vie ne se résume pas à des traitements en 1 prise par jour ! de vraies études observationnelles pour étudier les effets indésirables (pas des pubs déguisées) des recherches pour comprendre et traiter les effets indésirables Les revendications sur la QDV (2) Au niveau des prescripteurs – Prise en compte des effets perçus et négligés Au niveau de l’acceptation par la société prise en charge de la lipoatrophie, des lipodystrophies (stigmates) prise en charge des médicaments pour la prévention et le soin des effets indésirables de l’écoute active de la solidarité Les revendications sur la QDV (3) Ne pas oublier les patients en échappement ou en échec sévère Développement coordonné de plusieurs nouvelles molécules Mise à disposition accélérée pour les patients qui en ont le plus besoin Les limites des traitements actuels Les traitements ne fonctionnent pas pour tous – L’échappement / non réponse 65% de patients bien contrôlés 35% « intermédiaires » 4% en échec sévère La toxicité des traitements L’absence de guérison Pourquoi les multithérapies ne guérissent pas ? Le virus peut subsister et se répliquer faiblement dans des sanctuaires. L’échec thérapeutique Réservoirs / Sanctuaires Une charge virale plasmatique indétectable ne signifie pas la non présence du virus dans l’organisme. Le virus persiste dans l’organisme même en présence d’un traitement optimal. On parle alors de réplication virale persistante résiduelle. Le virus est localisé dans des réservoirs (ou sanctuaires) – Ex : ganglions du système immunitaire, sperme… La présence de cette réplication résiduelle dans les réservoirs, contrôlée par les ARV, n’est pas prédictive du succès ou de l’échec des traitements. Les médicaments pénétrant ces sanctuaires ne sont pas d’actualité Pourquoi les multithérapies ne guérissent pas ? Le virus peut subsister et se répliquer faiblement dans des sanctuaires. L’échec thérapeutique – – – – Echec virologique Echec immunologique Echec immuno-virologique Echec clinique Echec virologique Evaluer la durée et l’intensité Evaluer l’observance Evaluer l’histoire thérapeutique Evaluer la résistance Evaluer les concentrations plasmatiques Echec immunologique L’immunité spécifique contre le VIH n’est pas rétablie malgré une réponse immunitaire efficace : vaccin thérapeutique? Des nouvelles stratégies Interruptions thérapeutiques – En échec virologique • perte des mutations pour initialiser un autre traitement efficace – En succès virologique • sur un désir ou une demande de la personne, négocié avec le prescripteur • pour réduire l’exposition aux molécules – Les interruptions « sauvages » (du fait du patient) Dépistage : le contexte français Un dépistage institutionnel par les collectivités locales (CIDAG), l’hôpital et les laboratoires de ville (avec une prescription du médecin) Une grande proportion de personnes dépistées trop tardivement, en particulier chez les migrants Le système de dépistage actuel n’entraîne pas une obligation de soins – Contre-exemple : dépistage de la syphillis qui entraîne une obligation de soins Le dépistage est volontaire et éclairé, à l’initiative des personnes ou sur propositions « systématiques » Caractéristiques actuelles du dépistage Acte médical (il s’agit d’un diagnostic) Dépistage ni systématique, ni obligatoire sauf dons de sang, organes etc… Légalement, consentement et information avant et après le test Dépistage systématiquement proposé: Examen prénatal Incarcération Autres : interventions chirurgicales La démarche de dépistage en fonction de l’évolution de l’infection Contamination Primo-infection Risque 1/20 à 1/50 Diagnostic précoce Phase asymptomatique Risque 1/1000 à 1/10000 Phase SIDA Risque 1/200 Diagnostic de routine Diagnostic tardif Les marqueurs du diagnostic de l’infection à VIH Ag p24 AC CV 7 jours = fenêtre virologique 21 jours = fenêtre sérologique7 jours fenêtre virologique Les tests de dépistage actuels Les tests directs : tests de 1ère intention devant une suspicion de primo-infection Mesure de la charge virale (CV) Mesure de l’antigénémie p24 (Ag p24) Ce ne sont pas des tests de routine ni de dépistage Fenêtre virologique Les tests indirects : tests de 1ère intention pour des risques antérieurs Détection des anticorps (AC) = test ELISA C’est le test de routine et de dépistage : - très sensible, fiable, très facile à faire, peu onéreux - doit être effectué par 2 ELISAs de marques différentes - tout ELISA positif doit être confirmé par Western Blot - fenêtre sérologique Les symptômes d’une primo-infection Plus de la moitié des personnes contaminées par le VIH ont des symptômes qui apparaissent 1 à 8 semaines après la contamination : – Syndrome grippal : fièvre, ganglions au cou, sous les bras, fatigue, courbatures, douleurs musculaires, maux de tête… – Boutons ou plaques rouges sur le torse, le cou – Petites plaies ou irritations sur le sexe, l’anus, la bouche Ces symptômes diminuent puis disparaissent Mais on peut aussi n’avoir aucun symptôme du tout, ou ne pas les percevoir, après une contamination. Indication devant une suspicion de primo-infection Tests sérologiques : pas les mieux adaptés – Elisa douteux ou négatif – Western blot incomplet Tests virologiques : les plus adaptés – Antigénémie p24 positive (de 16 à 26j) – Charge virale positive (à partir de 7-12j) Récapitulatif après un risque 0-48h maximum: traitement d’urgence! COREVIH (ex CISIH) ou Urgences 48h à 1 mois : tests sérologiques et virologiques (CIDAG, hôpital, laboratoire de ville) Après 2 mois : tests sérologiques de routine Le diagnostic de non-infection ne se pose que par la sérologie à deux mois Discordance entre tests sérologiques et virologiques Virus + - + Personne Infectée par le VIH Nouveau-né non infecté né de mère séro+ - Primo-infection Personne non-infectée Anticorps Les limites de l’offre de dépistage L’offre n’a pas évolué depuis 1985. Elle ne répond plus forcément aux demandes et besoins des personnes les plus concernées (Gays, Migrants). Les freins au dépistage – À la fois d’ordre technique • horaires d’ouverture des CIDAG et des services hospitaliers, éloignement géographique… – À la fois dans le vécu du dépistage • Incohérence du discours face au délai pour le dépistage • Attitude des équipes lors des démarches de dépistage à répétition • Délai du rendu des résultats trop long et donc anxiogène • … Elargissements envisagés de l’offre de dépistage Améliorer l’existant – Assouplir le dispositif • Dépistage hors les murs des CIDAG et des hôpitaux • Adaptation des horaires d’ouverture (soirée, week end…) • Améliorer les délais de rendu des résultats • Partenariat avec les associations (démarche communautaire) Elargissements envisagés de l’offre de dépistage Innover – Expérimenter les tests de dépistage rapides – A l’initiative des associations : promouvoir une démarche communautaire – Modalités : • En partenariat au sein des CIDAG • Dans nos locaux ou dans des lieux communautaires