RAPPORT GENERAL DU PREMIER CONGRÈS DE L`UDPS
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RAPPORT GENERAL DU PREMIER CONGRÈS DE L`UDPS
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL RAPPORT GENERAL DU PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS Kinshasa, le14 DECEMBRE 2010. AVANT-PROPOS Au terme des travaux du Premier Congrès de l’UDPS, nous tenons à remercier les Congressistes venus nombreux, tant de l’intérieur que de l’Extérieur du pays pour leur contribution à la réussite du tout Premier 1er Congrès de l’histoire de l’UDPS ! Nous témoignons notre gratitude profonde envers nos généreux donateurs dont, nos fédérations de l’extérieur, les membres d’honneur, les membres sympathisants et autres anonymes qui, par leur soutien moral, matériel et financier, ont contribué grandement à l’organisation et à la bonne tenue de ce Premier Congrès de notre cher Parti ! Nous rendons ensuite un vibrant hommage au Père de la Démocratie congolaise, le vaillant combattant Etienne Tshisekedi wa Mulumba, élu Président du Parti, désigné en même temps candidat de l’UDPS à la présidentielle de 2011 et dont le retour triomphal au pays le mercredi 8 Décembre 2010 a redonné courage et espoir à tout un peuple ainsi qu’à tous les fidèles et inconditionnels combattantes et combattants de l’UDPS. Tout comme nous ne pouvons pas passer sous silence la présence remarquable des délégations des Forces sociales et des Partis amis, tant nationaux qu’étrangers, qui ont fait honneur à notre Parti en répondant à son invitation! Pour conclure, nous tenons à adresser une mention spéciale à nos fidèles amis du Parti Socialdémocrate Suédois, lequel nous a fait bénéficier de sa riche et centenaire expérience dans la formation des cadres et l’organisation des Congrès, expérience à l’origine du succès du Premier Congrès de l’UDPS. Puisse son apport s’élargir à l’expérience électorale qui permettra à l’UDPS de remporter la victoire qui transformera son rêve en réalité ! Le Rapport Général du Premier Congrès de l’UDPS proprement dit se présente selon le plan ciaprès : • • • • • Prolégomènes La gestion technique du premier Congrès. La gestion thématique du premier Congrès. Conclusions. Annexes. I. PROLEGOMENES Le Premier Congrès de l’UDPS, convoqué par décision n° 100 / UDPS/PN/ 010 du 14 Décembre 2010, s’est tenu à Kinshasa du 10 au 14 décembre 2010. Les travaux préparatoires de ce Premier Congrès ont été réalisés par la Commission chargée de l’étude de l’organisation et de la tenue du Premier Congrès, « CHOC », en sigle, créée par Décision 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009. Les résultats obtenus ont été consignés, d’abord, dans le Rapport Préliminaire du 31 Mai 2010 ; puis, dans le Rapport Final du 29 Octobre 2010, lequel rapport a servi de trame aux matières ayant trait : • au thème central du Premier Congrès, à savoir : « Modernisation de l’UDPS, conquête démocratique du pouvoir et alternance politique en RDC. • à l’ordre du jour du Premier Congrès, qui comprenait six points, à savoir : 1. 2. 3. 4. 5. 6. Révision et Adoption des Statuts du Parti ; Révision et Adoption du Règlement Intérieur du Parti ; Actualisation et Adoption du Projet de Société de l’UDPS ; Election du Président du Parti ; Désignation et Investiture du Candidat du Parti à l’élection présidentielle de 2011 ; Adoption des Résolutions et Recommandations du Premier Congrès. L’exécution de cet ordre du jour nécessitait le déploiement de moyens matériels et financiers ainsi que de ressources humaines de qualité. D’où l’éclatement de ce Rapport Général en deux volets que sont : • • la gestion technique la gestion thématique. II. LA GESTION TECHNIQUE DU PREMIER CONGRÈS a. L’étude de faisabilité du Premier Congrès sur le plan financier, matériel et organisationnel avait dégagé un Budget équilibré en recettes comme en dépenses évalué à 283.540 USD, pour un format de 550 à 600 délégués. Mais, les réalités sur le terrain ont fortement modifié les données relatives aux éléments ciaprès : 1. au site de la tenue du 1er Congrès, en l’occurrence le Centre Féminin Maman Antoinette (13ème Rue Limete) qu’il fallait réhabiliter et décorer aux couleurs du Parti. 2. au personnel d’appoint d’environ 200 unités comprenant les services de sécurité, de protocole, d’accueil, de santé de transport, d’hébergement et de restauration. 3. au secrétariat technique pourvu en matériels et équipements (saisie, photocopie, sonorisation) au service des membres de la Commission chargée de l’étude de l’organisation et de la tenue du Premier Congrès convertis en experts au service du Bureau du premier Congrès. 4. au format brut de 902 Délégués dont près de 778 accrédités et validés lors de la vérification et de la validation des mandats, sans compter les invités au 1er Congrès. b. Au bout du compte, la réalisation du Budget de financement des travaux de la commission CHOC et du premier congrès au 21 décembre 2010 se ventile de la manière suivante : La section du rapport financier est disponible sur demande. Veuillez adresser vos demandes directement à vos fédérations d’appartenance. III. LA GESTION THEMATIQUE DU PREMIER CONGRÈS Le traitement de l’ordre du jour du Premier Congrès a été réalisé suivant le calendrier préétabli. Ouverts par le Président National, M. Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, les travaux du Premier Congrès se sont déroulés dans un climat serein, un esprit d’unité diversifiée et une ambiance démocratique, parfois houleuse, selon la nature des matières examinées. Ci-après, le film des événements : a. Vendredi 10 Décembre 2010 Les opérations d’enregistrement, d’accréditation et de remise de kit complet de documents du 1er Congrès : au total, près de 700 Délégués et Observateurs ont été servis ; les autres l’ont été le jour suivant. b. Samedi 11 Décembre 2010 Ouverture solennelle du Premier Congrès de l’UDPS dans une atmosphère de fête. Deux temps forts ont marqué ce moment historique, à savoir : 1. Messages des Partis amis, tels : ¾ Parti Social- démocrate Suédois ¾ Parti Social Démocrate Allemand(SPD) ¾ Partis congolais, comme ECIDE-RADER-MPCR qui ont prononcé un message commun. 2. Discours d’ouverture par le Président du Parti, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui a, entre autres : ¾ adressé ses remerciements aux Invités ; ¾ salué les Délégués venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays ; ¾ fixé le sens de la lutte menée par les fondateurs et autres combattants qui ont perdu de leur vie et a fait observer une minute de silence en leur honneur ; ¾ lancé un double appel, d’abord, aux membres du Parti pour qu’ils s’impliquent dans la modernisation du Parti et le financement des activités et des élections ; ensuite, aux partenaires sociaux et politiques acquis au changement pour qu’ils se joignent à l’UDPS afin de remporter les élections et imposer l’alternance politique en RDC. ¾ accordé une amnistie générale aux fils égarés, pour qu’ils renoncent à leur turpitude et rentrent au bercail par la base (cellule-section…) ; ¾ déclaré « ouverts les travaux du Premier Congrès de l’UDPS ». c. Dimanche 12 Décembre et Lundi 13 Décembre 2010 Trois temps forts ont marqué ces deux journées, à savoir : 1. Mise en place du Bureau Provisoire par consensus, lequel Bureau comprenait un Doyen d’âge, Monsieur Mbilia Michel Luis XIV, assisté de trois Benjamins que sont : ¾ Mme Nseya Mulela Patricia ¾ Mr. Nyangi Rodrick Victor ¾ Mr. Ngongo René 2. Vérification et validation des mandats des Délégués au Premier Congrès et constitution d’une commission chargée du Contentieux de validation : au total 778 Délégués ont été validés. 3. Adoption du Règlement Intérieur du Premier Congrès, moyennant intégration d’un amendement relatif à l’article 9 portant composition du Bureau définitif du Premier Congrès comprenant, non pas un Rapporteur Général, mais plutôt un Premier Secrétaire Rapporteur assisté d’un deuxième et d’un troisième Secrétaire Rapporteur ; 4. Election au scrutin secret qui a duré toute la nuit, du Bureau Définitif du Premier Congrès composé de : • • • • • • • • • Président Premier Vice-président Deuxième Vice-président Troisième Vice-président Premier Secrétaire-Rapporteur Deuxième Secrétaire-Rapporteur Troisième Secrétaire-Rapporteur Trésorière : Trésorière Adjointe : : : : : : : : Mr. Mukuasa Ngoyi Joachim Mr. Tabu Kalala Jean Félix Mme Balagizi Nabintu Marie Goretti Mr. Kavundi Muana Mathela Jean Claude Mr. Aselo Okito Wa Koy Daniel Mr. Kashala Raphaël Mr. Pindi Ndontoni Freddy Mme Nseya Mulela Patricia Mme Tubiangane Muteba Rosalie d. Mardi 14 Décembre 2010 La quatrième journée a constitué le clou du forum historique de l’UDPS couronné par l’apothéose d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, élu à l’unanimité Président du Parti et investi Candidat du Parti à l’élection présidentielle. Voici les faits saillants qui ont entouré cette apothéose : 1) 2) 3) 4) 5) Installation du Bureau Définitif élu la veille ; Adoption de l’ordre du jour du 1er Congrès ; Adoption des Résolutions et Recommandations du 1er Congrès ; Election du Président du Parti, élu à l’unanimité des membres du Congrès ; Désignation et Investiture du Candidat du Parti à l’élection présidentielle de 2011 : investi à l’unanimité ; 6) Lecture solennelle de deux Résolutions relatives à l’élection du Président du Parti et à son investiture comme Candidat du Parti à l’élection présidentielle suivi de l’acceptation par l’heureux élu, Etienne Tshisekedi wa Mulumba de tous ces choix portés sur lui ; 7) Messages des Partis amis, notamment G14, MPR, MPCR, etc. 8) Déclarations politiques et motions des Délégués des organes centraux et de base, lesquelles déclarations ont été regroupées en : ‐ 4 langues nationales (Swahili, Ci luba, Kikongo et Lingala), ‐ 2 interventions spéciales de Messieurs Mutanda Alexis, Secrétaire Général sortant et Mubake Valentin, Président du Bureau du Comité National sortant. 9) Lecture du Rapport Final du Premier Congrès ; 10) Discours de clôture par le Président du Parti à travers lequel : ‐ il a réitéré ses vifs remerciements tant aux Invités qu’aux Délégués pour le travail abattu, ‐ il a renouvelé son appel à l’unité, à la tolérance, au financement des activités et des élections, au changement des mentalités et à l’alliance avec les forces politiques et sociales acquises au changement en vue de l’alternative politique en RDC, ‐ il a enfin prononcé la formule rituelle de clôture du 1er Congrès du Parti ; 11) Cocktail en l’honneur des Invités et fête populaire en l’honneur des Délégués au 1er Congrès de l’UDPS. IV. CONCLUSION Le Premier Congrès de l’UDPS tant attendu a tenu toutes ses promesses, notamment : • la modernisation du Parti (Statuts, Règlement Intérieur, Projet de Société, Codes d’Ethique et de Bonne Gouvernance…), • la mobilisation des combattantes et combattants tant de l’intérieur que de l’extérieur du pays, • l’unité, la cohésion et l’harmonie autour de son chef charismatique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le Père de la Démocratie congolaise, • la mobilisation des forces vives du peuple congolais qui avait placé tous son espoir dans la réussite de ce Premier Congrès, • la focalisation de l’attention du monde entier sur le déroulement des travaux de ce Premier Congrès qui a prouvé qu’il faut compter avec l’UDPS comme alternative crédible d’espoir et de changement en RDC. V. ANNEXES 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. Liste des délégués au premier Congrès Discours d’ouverture du 1er Congrès par le Président du Parti Règlement Intérieur du 1er Congrès Statuts du Parti modifiés et complétés Règlement Intérieur du Parti Projet de Société de l’UDPS Charte de solidarité avec le peuple et les forces politiques et sociales pour le renouveau et le changement en RDC Code d’Ethique Code de Bonne Gouvernance Résolutions et Recommandations du 1er Congrès Discours de clôture du 1er Congrès par le Président du Parti. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 1 LISTE DES DELEGUES Kinshasa, le 14 décembre 2010 . 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49. 50. 51. 52. ABELI MUBOTULO RAPHAËL AGUTE AGU Emmanuel AHUKA LUNGUMA AUGUSTIN ALI RISASI KASONGO BERNARD ALUBO JEREMIE APPOLINAIRE ASELE WOOTO EMILE ASELO OKITO WA NKOY DANIEL ATAKABINANGA KENDA AMBROISE BADAWEYA LEON BADIBANGA NGALULA BRUNCH BAGEZI BIKEDI PLACIDE BAGUMA GUY MARIN BAJIKA MUTOMBO Edward BAJIKIJAIE BENJAMIN BAKALUFWA FABRICE BAKAMBANA Clément BAKWA – KANYINGA Félicien BALEKAMA KATE POLOSO Jacques BALOKI NKOLOLO André BALU ELIE BANDOMBELE BOLAU LEONARD BANTU MBAKUALUFU Aimé Pierre BAO EBAMU GUY BAPEKE BOSS BOZO GODE BARUTI LIMBAYA CLEMENT BASANGA CLEMENT BASENGULA TSHOMBA EDMOND BASILUA NSIMBA JEAN BENA TSHIPAMA Louis BEYA MBENGA STEPHANE BEYA MITANGU Clément BEYA TSHILENGE GECKO BIANDA TANSI JUSTIN BILAMBO EBEKA ALPHONSE BILOLO MIENJI VALENTIN BINGO NDJOKU BINSIKA Didier Carlos BITETE Nico BITINI DONATIEN BIZIBU Déogracias BOKORO PITSHOU BOLIA BOKELE LOUIS BOLINGA BEBE BONDO BOVIC BONDO KANDA KANDA B. BONGWALANGA LIFULA HERITIER BONSEY BOMOOMBE GEORGES BOPE BOPE ROBERT BOSANGE IMPONDA Dieudonné BOSONGO EDER BOSONGO Samuel 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67. 68. 69. 70. 71. 72. 73. 74. 75. 76. 77. 78. 79. 80. 81. 82. 83. 84. 85. 86. 87. 88. 89. 90. 91. 92. 93. 94. 95. 96. 97. 98. 99. 100. 101. 102. 103. 104. 105. BOSONGOLI LIFAEFI BOTIKALA LIBO JEAN BOTSHABU SIMON BOZI LEONARD BUKASA MUENA MUSENGE BULOKI PLACIDE BULOWAYI WILLY BURASA GRACIEN CIMANGA Etienne CIRUME BWINDJA DOMINIQUE DIANTESA BANZUZI Me KONDO PANIA Didier DIKASEKA MABA LOIS ANDRE DIMBELE LOBOTO PROSPERE DIONGHE MASONGO HUGUES DIYABANZA MWANA NENE DJAMBA MANYA FIDELE DONGO BANA ISIDORE Dr .BANTAPI MUKUNA Dr .KABONGO MUKUDI Dr TSHIMANGA MUAMBA Dr. MBAYI KABASELA Antoine Claude Dr. MULANGU MULOMBO PATRICE EBAMU MBIEL JEAN FRANÇOIS EBENE MAHELE JOSE EBENGO STEPHANIE EBOMA Michel EKA DOROTHE EKOKO VALERE EKOLO LOBOTA ESTHER EKONDA KONDA KODI EKONDO ISALOKONDA VALENTIN ELAKANO JEAN JACQUES ELMIYA SADO ELUMBU BOFAYA GERTRUDE EMPUNDA NKONGA MPELA ENGAHA NANGILA ENYELINGA DIEUDONNE ESAKO EYONGO BERTHOLD ETOKO MBOYO AMBROISE ETSHIONDO IKALE EWOMO JUSTIN EYANGA AKINA MUAKO JUSTIN FERUZI BWATO FERUZI LUKABA FOLO TAMPLA FUAMBA FELIX FUAMBA NGUBA ALPHONSE FUTU BANZUZI ILIBA LISA WILLY ILOKO BONGELI PATRICK ILUNGA BELEBELE CONSTANTIN ILUNGA DIEUDONNE 106. 107. 108. 109. 110. 111. 112. 113. 114. 115. 116. 117. 118. 119. 120. 121. 122. 123. 124. 125. 126. 127. 128. 129. 130. 131. 132. 133. 134. 135. 136. 137. 138. 139. 140. 141. 142. 143. 144. 145. 146. 147. 148. 149. 150. 151. 152. 153. 154. 155. 156. 157. 158. ILUNGA DJOUNA ILUNGA JEAN CLAUDE ILUNGA MAURICE ILUNGA MBOMBO SYLVAIN ILUNGA MWILA JACK ILUNGA MWINDILE wa KAPUYA ILUNGA NTANGA AIME ILUNGA NTUMBA JEAN PIERRE ILUNGA TSHIBUBA BLAISE IMPATA HOWES MEDARD INGYA NANGAA JEAN CLAUDE INONGA SERGE IWANDJA Médard JUMBO KAMBONGO KABADI CRISPIN KABALA MUIMBA Claude KABALA RAYMOND KABAMBA DIEUDONNE JAMES KABAMBA KASANGA Etienne KABAMBA NGOMBE DONATIEN KABAMBA NZUZI Victor KABAMBEL’BEL KASHA B. KABANDA MARTIN KABANGU SHAMBUYI PASCAL KABATUSUILA Tharcisse KABEYA JOHN KABOKO BWALIA EZECHIEL KABOLAMBI TSHITUMBU NIKITA NESTOR KABOMBO MWADIAMVITA GUY KABONGO EUGENE KABONGO HONORE KABONGO KANYINDA MARIAM KABONGO KIMBA Serge KABONGO MUANA KABONGO PIERRE DELPHIN KABONGO TOURE KABUA YALEY HERVE KABUANSEYA TCHIANDA GILBERT KABUAYI TSHIAKA Edward KABUIKA KAMBATA Willy KABUKANYI JEAN MARIE VIANNEY KABULUE MBAYO GABRIEL KABUNDA KABUYA AMBROISE KABUYA TSHILUMBA AUGUSTIN KADIEBUE KA MUAMBA DIEUDONNE KADIMA CARLOS KADIMA MULEBA AUGUSTIN KAFUNDA BALABALA ODON KAHAMBU VISAGHASA KAHEMBA KENDA REMY KAHUNGU RAYMOND KAJINGU KAKONGE HENRI 159. 160. 161. 162. 163. 164. 165. 166. 167. 168. 169. 170. 171. 172. 173. 174. 175. 176. 177. 178. 179. 180. 181. 182. 183. 184. 185. 186. 187. 188. 189. 190. 191. 192. 193. 194. 195. 196. 197. 198. 199. 200. 201. 202. 203. 204. 205. 206. 207. 208. 209. 210. 211. KAKOZI EDOUARD KAKOZO KAKULE KANIHATA RICHARD KAKULE LWANZO CLAUDE KAKULE MUHIANA EDMOND KALALA BIAYI HARLEM KALALA MAYIBA KALALA Sylvain KALAMBA KA MBUMBA CLEMENT KALAMBA MARCEL KALAMBA MULUMBA Jean Pierre KALAMBAY LUKUSA KALAMBAYI MOLOLA KALEKA JEAN BOSCO KALEMBA GABRIEL KALENGA SIMON KALIONGO PATAULE PIERRE KALOMBO DENIS KALOMBO MPUTU FELICIEN KALOMBO WILLIAM KALOMBOLA JEAN DE DIEU KALONJI BONNY KALONJI CELESTIN KALONJI CHRISTIAN KALONJI TSHIDIMBA KALONZO ANDRE KAMABU CRISPIN KAMANDA NTAMBUE Valérien KAMANDA WA LUSAMBA BERNARD KAMANYI KATALAYI SYLVAIN KAMBA JEAN PIERRE KAMBALE SIWAKU Descartes KAMBAYI KATUMBA CELESTIN KAMOVO KANGOJI ROMAIN KAMUSANJI KAMBAMBA YVON KAMWANGA BRUNO KANANA Claude KANDA BUKASA KANDA MOKE KANDOLO BADIKENGELE PAUL KANKOLONGO TSHIBANGU BELANGANAYI KANKU KALALA Pierre KANKU MUBIAYI Rémy KANYINDA OMER KANZA IRENE KANZA ne KONGO KAPAMBU KATUKONKI Raphaël KAPANDA CELESTIN KAPAY ANATOLE FRANCE KAPENA KALAMBAYI GABIN KAPEND MICK KAPEPA DUNIA ALBERT KAPIKA JOSEPH 212. 213. 214. 215. 216. 217. 218. 219. 220. 221. 222. 223. 224. 225. 226. 227. 228. 229. 230. 231. 232. 233. 234. 235. 236. 237. 238. 239. 240. 241. 242. 243. 244. 245. 246. 247. 248. 249. 250. 251. 252. 253. 254. 255. 256. 257. 258. 259. 260. 261. 262. 263. 264. KAPINGA DODO KAPINGA NTUMBA Innocent KAPONGO MUNYOKA DONATIEN KAPUKU LETA FREDDY KARHEBWA LOIS KASAI DIBWE Isidore KASANDA KADIESA SERKAS KASANDA NKASHAMA Mathieu KASHADI KASHALA Raphaël KASHAMA ANAMAKO KASHAMA FERDINAND KASONGA JACKSON KASONGA SHABANI EVARISTE KASONGA TUMBA ANIBO KASONGO EMMANUEL KASONGO MUDIMBI KASONGO TSHIMBALANGA KASONYA Augustin KASUELENDE VICTOR KATEMA Anny KATEMBO PHILIPPE KATENDA TSHIMPANGA Pascal KATENDE DAVID KATENDE KATENDE KATSHINGU James KATUMBAKA KAVUNDI MUANA MATHELA JEAN CLAUDE KAWALINA KAYEMBE Carly KAYEMBE JEAN JACQUES KAYEMBE KABUE CRISPIN KAYEMBE MBADAKULU ANACLET KAYEMBE MUKAMBA PEDRO KAYEMBE MUKUNA KAYEMBE RENE KAYEYA KELLY KEMBO MABIDI KEN KABONGO KENZA LUKENGU STANISLAS KIAKANUA LUFIAULUSU JEAN Ruppol KIAMABAMBA FRANCOIS KIBAMBE-A-NGONGO ALBERT KIBANZA MWANIA René KIBUNDILA MULINDILUA SYMPHORIEN KIBUNDILA TABU DIEUDONNE KICHINDJA OSAKO DIEUDONNE KIKUKAMA NDJOLOKO LUMBA YAMBA KILADI MAKAMBO HUGUET KILAPI AMMA’O ASSISSA PIERRE KINDUNDU NITU SANS CARTE KIRINGA ILUJU Claude KISONZI FIDELE 265. 266. 267. 268. 269. 270. 271. 272. 273. 274. 275. 276. 277. 278. 279. 280. 281. 282. 283. 284. 285. 286. 287. 288. 289. 290. 291. 292. 293. 294. 295. 296. 297. 298. 299. 300. 301. 302. 303. 304. 305. 306. 307. 308. 309. 310. 311. 312. 313. 314. 315. 316. 317. KOLELA JOHN KOMBO NKISI THIMOTHEE KONGOLO MUSHIKU ANDRE KONGOLO VENANCE KOTE KWETE KUDIA KUBANZA CHARLES KUMUAMBA KUNVUILA BANTU FELIX KUYU KINGWAYA LAURENT KWADI ALBERT KWAKENDA MUDI GIKODJI EMMANUEL LESAMBO Yves LIOLYA LISUMBAYAKA J.EMILE LISAMBYA FREDDY LISSA TEMO ROGER LITANDI MADIKA JEAN-BEDEL LODI OPANGO LEONARD LOKADI PIERRE LOKULI LOKOKAKI JOSEPH LOMATA Jeannot LONGILA BOYENGO TEDDY LOTELE ILEMBU THARCISSE LUABA BATU ARTHUR LUABEYA PIERRE LUAMBO LUAKIESE FRANÇOIS LUBAMBA FABRICE LUBANDA MAURICE LUBOYA CAMILLE LUBOYA KASONGA EMMA LUBOYA NSAKA Maurice-Abou LUBUYI JEAN LUFIMPU LUKOMBO JEAN LUFULUABO TSHITUMBI GUY LUFULUABU MUHANDISHA LUKOMBE NGONZO ZEPHIRIN LUKUSA KABEYA ANANIAS LUKUSA MBOMBO LUKUSA NKASHAMA LULONGA BLANCHARD LUMAMI CONSTANTIN LUMBALA KANYINDA ETIENNE LUNAMA MBALO JOY LUNGONZO MUAMBA LUWA FRANCIS LUZA BONIFACE MABIALA MAKABA VALENTIN MABOSH PONG L. B. MABOSO EBEBE JEAN MABRUKI ALASONO MADIAMBA Ghislain MAHA ROGER ALEXANDRE MAKANGILA KIBUNDILA JEAN PIERRE MAKASH MBUYI ALEXIS 318. 319. 320. 321. 322. 323. 324. 325. 326. 327. 328. 329. 330. 331. 332. 333. 334. 335. 336. 337. 338. 339. 340. 341. 342. 343. 344. 345. 346. 347. 348. 349. 350. 351. 352. 353. 354. 355. 356. 357. 358. 359. 360. 361. 362. 363. 364. 365. 366. 367. 368. 369. 370. MAKAYA Félicien MAKENGO TULUMBETE Anselme MAKIADI NGUFULU JAMES MAKIASA François Xavier MAKUTU MANGWAYA ADALBERT MAKWATI KABAMBA JEAN PIERRE MALANGO TOKOKESE MALEMBA SIANGOLOZAKU Senghor MALEMBE FWAMBA DIASE MALEMBE MPANGU JOSEPH MALONDA MBOMA MALU WA KALUME CONSTANTIN MALUMBA MUKAYA AUGUSTIN MAMBU DAVID MAMBU MALEMBI Théodore MAMPA MISAY SITA ANATHOTH MAMPANA CRISPIN MANGA BOFIA JEAN PIERRE MANGANGI AMANGI Ambroise MANGITUKA MBIANDA MANGOMBO MABANZA MANGU WA MPUKA BERTHE MANI TRA SYLVESTRE MANKESI NZINGULU AUGUSTIN MANZELA AMBENDA ANTOINE MASAMBA-MA-KIESE REMY MASANGILA MABANGA SEBASTIEN MASENGO PATRICE MASIALA-MA-NZUNGU GABRIEL MASOSWA LEON GILBERT MASSAMBA LUTUMBA Théophile MASTAKI ROGER MASUAKU BRACONNIER MASUDI BIN OMARI VINCENT DE PAUL MASUKIDI LUKEBA LUKAU David P. MATABISI GEORGES MATADI TSHIBOLA AUGUSTIN MAVAMBU NSAKALA PARFAIT MAVINGA MABAYA JUSTIN MAVUNGU PUATI BRUNO MAWA SEDI MAWEJA MUTEBA DJOUNESS MAWELE CHRISTOPHE MAYALA Frederick MAYALA MAYAL DJEMS MAYAMBA SERGE MAYANGA LAMBA LAMBA M. MAYIMONA MAKIESE JEAN PIERRE MAYIMONA NGANSIANZUMBA MBALA JEAN CLAUDE MBALA MUANISHA JOHN MBALA NSINGA ANTOINE MBALA NTUMBA BONAVENTURE 371. 372. 373. 374. 375. 376. 377. 378. 379. 380. 381. 382. 383. 384. 385. 386. 387. 388. 389. 390. 391. 392. 393. 394. 395. 396. 397. 398. 399. 400. 401. 402. 403. 404. 405. 406. 407. 408. 409. 410. 411. 412. 413. 414. 415. 416. 417. 418. 419. 420. 421. 422. 423. MBANGU Florimond MBAYA MBAYA MONJI WA DITU Maurice MBAYO TATA MAPASA MARCEL MBEMBO DAVID MBENZA LOMBO JACQUES MBILIA MICHEL « LOUIS XIV » MBIYA KABAMBA BAKISHI MBOMBA NGILA Augustin MBOMBO WA NKUSU MBONGO BOKANGA Jean Claude MBUNDU Etienne MBUNDU JOSEPH MBUNGU Evariste MBUTUYIDI SENGHOR MBUYAMBA ATHANASE MBUYI JOHN MBUYI KABANDA Pierre MBUYI KABEMBA DANIEL MBUYI KABONGO EMILE MBUYI MAMBA KALALA VASCO MBUYI MUKANDI JEAN MARIE MBWEBWE Isidore Me BATUBENGA LEOPOLD Me BONDO RICHARD Me ILUNGA MUANAMBUYI PHILIPPE CLAUDE Me MPUANGA MPINDU Marcel Me NTUMBA BEBI Me OGBODO AYUMBI Jean Claude Me PATY MBO BOLUKA MFURU BOSINGA Eddy MIKABA KIDIADIA MIKINDO Rubens MIKOBE MAHINDA BERNARD MIKOBI wa MIKOBI MINGA LOKAKO Basile Mlle BEYA MBOMBO Mlle LEKABUSIA Bébé Navy MME BALANGIZI MARIE GORETHIE MME BALEKA FLORENCE MME BELANGA CECILE MME BIBI JEANNE MME ELANGOLA CHRISTINE MME FATUMA IBONGE MME FELA PHILOMENE MME ILUNGA SOPHIE MME IPENDELE JOLIE MME ITELA ANNIE MME KABEDI ALICE MME KABUYI LOMBA BIJOUX MME KAHAMBU MUTIMAVISA DENISE MME KANI THETHE MME KANIOKA ASTRID 424. 425. 426. 427. 428. 429. 430. 431. 432. 433. 434. 435. 436. 437. 438. 439. 440. 441. 442. 443. 444. 445. 446. 447. 448. 449. 450. 451. 452. 453. 454. 455. 456. 457. 458. 459. 460. 461. 462. 463. 464. 465. 466. 467. 468. 469. 470. 471. 472. 473. 474. 475. 476. MME KANYEBA MUNANGA CELINE MME KANZA IRENE MME KAPINGA ALPHONSINE MME KAPINGA PATRICIA MME KASSONGO SUZANNE MME KATEMA ANNY MME KATEMBWA ANGELIQUE MME KHADJIDJA MIKABA MARCELLINE MME KIVATA CLAIRE MME KIYOMBE BEATRICE MME KIZONGO PHILOMENE MME KUAMA FRANCISCO MME LIAMBI DIHANJO ASSETU MME LUMONAMO PAULINE MME LUNZALA Charlotte MME LUPETU DENISE MME LUSA ASTRID MME LUSAMBA LAURETTE MME LUZITU Eleuthère MME MABOYA DAMANZO ANNIE MME MADIYA ASTRID MME MAHAMBA MELANIE MME MAKASALU Elysée MME MALAMBA AMI YANDO LIDA MME MASIANGA CELESTINE MME MASSANGA MARTINE MME MAYELE LAURENTINE MME MBAYA TETOMANGAMA BRIGITTE MME MBELA ODILE MME MBENZA BEBELINE MME MBUYA NTUMBA THERESE MME META DIMOGNI MARCELLINE MME META TSHIULA MME MIKABA KHADIDJA MME MISENGABU THERESE MME MPEMBA MVITA VIRGINIE MME MUANDA-MUANDA MIMI MME MUJING TSHIKUT MME MUKUNDJI KASONGA Marcelline MME MULAGO MIMIE MME MUMA ESTHER MME MUNDILU MBAKU MBAKU MARIE JOSEE MME MUSHIYA Marie Thérèse MME NALUTETE LUWAWANU CHRISTINE MME NANGA THETHE MME NDALA VICKY MME NDAYA AGNES MME NDUKU NDOMBE MME NGAMA MIANDA THERESE MME NJIBA ESTHER MME NSANGANIE SIDONIE MME NSEYA MULELA Patricia MME NTANGA TSHIANGA HORTENSE 477. 478. 479. 480. 481. 482. 483. 484. 485. 486. 487. 488. 489. 490. 491. 492. 493. 494. 495. 496. 497. 498. 499. 500. 501. 502. 503. 504. 505. 506. 507. 508. 509. 510. 511. 512. 513. 514. 515. 516. 517. 518. 519. 520. 521. 522. 523. 524. 525. 526. 527. 528. 529. MME NTUMBA CECILE MME PANGU KILEMBE ALBERTINE MME PUMBULULA EUGENIE MME SAMBA Liliane MME SENGWA BOKONDA ISABELLE MME SITA FORENCE MME SUAMBA JEANNETTE MME TAPUNGU OBA MME TSHIABU MARIE JEANNE MME TSHIJIKA MUSENG Marguerite MME TSHIKA KABUYA EUGENIE MME TSHILOMBA PHILOMENE MME TSHIPANGA JOSEE MME TSHISEKEDI KASALU MARTHE MME TSHITA MADELEINE MME TSHIYAMBA TSHIBANGU Brigitte MME TSHOFU MUTOMBO BEATRICE MME TUBIANGANE ROSALIE MME TUMBA ANTOINETTE MME TUMBE FIDELINE MME VEMBA MARTHE MME YANGE ELISABETH MOKE Godé MOKO KIBOY MOKUWA James MOLEKA ALBERT MONDJI BAYEKOA GODEFOID MONGANGA ISIDORE MONSENGWO NZEME MOSANGE MATA MBONGO Léon MPATA PAUL MPIANA ILUNGA MPIANA MUKENGESHAYI SIMON MPINDI FREDDY MPOYI Déo MPOYI MUANA MPOYI NKASHAMA Célestin MPURAMBA HILAIRE MPUTU BESONGO Fidèle MUALA MULUMBA ELIE MUAMBA BEBERT MUAMBA KANYONGA FRANCOIS MUAMPATA JEAN BAPTISTE MUBAKE NOMBI VALENTIN MUBENGA BENGLISH MUBENGAYI Médard MUBEYA EUGENE MUBI ETIENNE MUDIKISI ELETER MUFIA BARAKA François MUGUNGA MUGO FRANÇOIS MUKADI WA KANKONDE (Chef) MUKADI YANGA MARCEL 530. 531. 532. 533. 534. 535. 536. 537. 538. 539. 540. 541. 542. 543. 544. 545. 546. 547. 548. 549. 550. 551. 552. 553. 554. 555. 556. 557. 558. 559. 560. 561. 562. 563. 564. 565. 566. 567. 568. 569. 570. 571. 572. 573. 574. 575. 576. 577. 578. 579. 580. 581. 582. MUKALA TSHINKUNKU MUKAMBALA FILS MUKANAYI MUPAPALA ROBERT MUKAND MULANG JUSTIN MUKANDILA PIUS MUKANYA CHARLES MUKEBA BRUNO MUKEBA TSHAMALA DAVID MUKENDI WA MUKENDI ROGER MUKENGE JEAN LOUIS MUKOKOLO MATANDIKO AUGUSTIN MUKONKOLE NGOYI Clément MUKUASA NGOY Joachim MUKUKU ANDRE MUKUMBI MEDARD MUKUNA Donat MUKUNA MPOYI GREGOIRE MUKUSHA NGANDU MULAMBA MUKOMA ALBERT MULANGU JEAN BAUDOUIN MULEDI ON’OLOLO FRANÇOIS MULONDA TSHUIBOLA RIGOBERT MULOWAYI MUYOYI JEAN PIERRE MULUMBA DIEUDONNE MULUMBA HILAIRE MULUMBA MITANU JEANCY MULUMBA WA MANGOLE MUMBERE NDAMBI PHILEMON MUNZONGO FELICIEN MUSAMPA CHRISTIAN MUSANGU RAYMOND CLAUDE MUSENGA ANACLET MUSONGO NDONGALA David MUSUSU BROOHM MARCEL MUTANDA ALEXIS MUTANGA MPUTU ODILON MUTELA SADILA MUTOMBO BIBAH MUTOMBO GASTON MUTOMBO KANYONGA MUTOMBO NKUTULA BENJAMIN MUTONDO ELUMBA CRISPIN MUVUMBI Thierry MUYA MICHEL MUYEKE KINGALA KING MUYUMBA NZEMBELE P. MVEMBA-MVEMBA Venant MWABALE LUEBA JEAN PIERRE MWAMBA KAZADI MWAMBA NGOYI GODE MWAMI ASSANI KIKUMBI MWANZA BENOIT MWAYILA SHAMBUYI CELESTIN 583. 584. 585. 586. 587. 588. 589. 590. 591. 592. 593. 594. 595. 596. 597. 598. 599. 600. 601. 602. 603. 604. 605. 606. 607. 608. 609. 610. 611. 612. 613. 614. 615. 616. 617. 618. 619. 620. 621. 622. 623. 624. 625. 626. 627. 628. 629. 630. 631. 632. 633. 634. 635. MWEPELE JEAN VASTHY MWIMBI KALONJI TARCE MYATSI MURAHIRI ADELARD N’DAY MUEPU PIERRE NAKWET GUY FLORENTIN NANGA FRANCK NATUMBULA M’TUA MFUMU NDAKAZIEKE BOKO PATRICE NDALA JEAN CLAUDE NDALA MULUME OMER NDELU TSHIBANGU NDINGA ALFRED NDJOVU PENE LUTULA HUBERT NDUME NGAMA Thomas d’Aquin NGALULA KALUMBA NGAMINGUNGU NGANDU JEAN PIERRE NGANDU KATUNDA MALIK Alphonse NGANDU OLOLO GREGOIRE NGANGU MUKALA NGATSHIBA MITTERRAND NGIE M’BU ROGER NGOLO LOKAKAO LAURENT NGOMA HILAIRE NGOMA LOSA NGOMA MAKANTWA THIERRY NGOMBE DI NZAMBA ELIE NGOMBO Théophile NGONGA BOMBATELA ROGER NGONGO RENE NGONZI BRIGITTE NGOY SHABITANDA Roger Clément NGOYI MAJIBA NGOYI Emani NGOYI WA MWANZA NGUFULU KIAKU KIAKU DANIEL NGUMBU MUTSHING DIALLO NGYESI N’LANDU DIEUDONNE NKAKA KAYEMBE NKONGOLO T.M.FRANÇOIS XAVIER NKONKO ROMAIN NKOSI KIEME Donatien NKOSO JEAN ALBERT NKOY ILOMBE JEAN PIERRE NKUMU LOBAKA ROBERT NKWEDI BERNARD NLANDU ANDRE NONO MIENDE JEAN NSADISUA NOEL NSAKU KINDALA DENIS NSALA BELEKO EMMANUEL NSANA KAZADI ALEXIS NSANA TSHILUMBAYI Pierre 636. 637. 638. 639. 640. 641. 642. 643. 644. 645. 646. 647. 648. 649. 650. 651. 652. 653. 654. 655. 656. 657. 658. 659. 660. 661. 662. 663. 664. 665. 666. 667. 668. 669. 670. 671. 672. 673. 674. 675. 676. 677. 678. 679. 680. 681. 682. 683. 684. 685. 686. 687. 688. NSAPU BERTIN NSEKA LAURENT NSENDA MUANA Crispin NSIAMA MAKAYA NSUMBU MVUNDI NTAMBUE SHOYA NTANKU JOSE NTITA MUTAMBAYI CORNEILLE NTITA MUTAMBAYI CORNEILLE JR NTOYA ERIC NTUMBA BIDUAYA Jean Aimé NTUMBA KALENGA Charles NTUMBA LA JOIE NTUMBA MA KAVUNGU NTUMBA-KAYEMBE BRUNO NYAMABO STEPHANE NYANGI TSHIAMA VICTOR NYANGUILE TSHIAMALA PLACIDE NYATI FAUSTIN NYEMBWE MUTOMBO GABRIEL NYOLO Bienvenu NYONGA MPOYI GREGOIRE NZABI MABUMBA JEAN NZAÏ IPFA ONZONIE PAUL FABRICE NZAPALI LIGHIGI LIYAYOU NZAU José NZELELE ALBERT REDDY NZEMBELE MICHEL NZEZA RICHARD NZUKI MESHA NZUZI DIEUDONNE NZUZI JEAN MARIE NZUZI NUNI ODIA TSHITONDOLO PATRICE OKELE DJUNGA OKITANGO DIKONDO Felly OKUNDJI ONAKUKULA OSCAR OMASSO FUNDI YANGALA Philippe OMBA KOFADI ONLE DONZO RUFFIN OSALA MBONGO MAURICE OTAMBA KETOKA Willy OYANGI MATALA PABOLANGI Ange PALUKU KAVULA ANDRE PANZI NORBERT CARAVELLE PANZU MFUMUKULU Apollinaire PHONGI-MAYALA Gabriel POLEPOLE GUDULE RAMAZANI BERTIN SABUNI KAMBALE SADIKI BANAKENYE SAMANDA TSHIKALA PIERRE 689. 690. 691. 692. 693. 694. 695. 696. 697. 698. 699. 700. 701. 702. 703. 704. 705. 706. 707. 708. 709. 710. 711. 712. 713. 714. 715. 716. 717. 718. 719. 720. 721. 722. 723. 724. 725. 726. 727. 728. 729. 730. 731. 732. 733. 734. 735. 736. 737. 738. 739. 740. 741. SANGOLO LELE Richard SANGWA LAURENT SELEMANI BIN SHABANI ANTOINE SEMBE GAWEYA JOÊL SHABANI LUKOO JACQUEMAIN SHABASATU KULELA SHAMANTSHIEY Patrice SHAMUENDE MOLE HONORE SHAMULU ANDRE SINDANI Gratier SIRADJI NYALAMBA SOKI GUELORD SONGI SAPU TABU KALALA MWIN DILEMB JEAN FELIX TAMBWE AMANI TARAKA THEO TASINDA PAGU Jean Louis TEMO SEVERIN TENGETENGE VALENTIN TENTUKUA JACQUES TESU BANE DIEUDONNE TIDUNGAWO SANABOLO Jean Baptiste TOKOLE Emmanuel TOKOTO TATOKOKO Prince TSHALA KATABILONGI TSHALA MANGI TSHAMA KASONGA Anastase TSHANYI TSHIAKULOMBA KAMONI JEAN TSHIAMALA JOSEPH TSHIANG’A-TSHIANG TSHIANZA MARCEL TSHIATA LUABA Jean TSHIBALA NZHENZHE BRUNO TSHIBAMBE BERNARD TSHIBAMBE JUSTIN TSHIBAMBE NTOMBOJI LEONARD TSHIBANGU Alexandre TSHIBANGU MUTOMBO EMMANUEL TSHIBAYI NGADIMBAYIMA PHILOTTE TSHIBENGABU MUKUTA FRANCOIS TSHIBUITA K.CLEOPHAS TSHIBUYI NGENDJA EUGENE TSHIENDA Alain TSHIKAJI MARCEL TSHILOMBO FELIX TSHILUMBA MADI Joseph TSHIMANGA ALI TSHIMANGA EMMA TSHIMANGA GILBERT TSHIMANGA GODEFROID STANISLAS TSHIMANGA John METZEL TSHIMANGA JOSEPH 742. 743. 744. 745. 746. 747. 748. 749. 750. 751. 752. 753. 754. 755. 756. 757. 758. 759. 760. 761. 762. 763. 764. 765. 766. 767. 768. 769. 770. 771. 772. 773. 774. 775. 776. 777. 778. 779. TSHIMANGA Vicky TSHIMANGA WA KASUYI PIERRE TSHIMBALANGA MARIE-CHARLES TSHIMBALANGA SENGHOR TSHINGUTA LEONARD TSHINKOBO MUDINGA PANU CELESTIN TSHISABI TSHIKALA CELESTIN TSHISAMBO MARCEL TSHISEKEDI WA MULUMBA ETIENNE TSHISHIMBI WA MUSINGA ETIENNE TSHISUAKA ANACLET TSHISUAKA THEODORE TSHITENGE TSHIPUKA NICOLAS TSHITUKA TSHIENDA B.OMER TSHIYOYO MUDIAMBI GILBERT TSIASI MAKUNGU Anhatold TUALU MARIE THERESE TUIMANYINE PENI JEAN PATRICK TUTONDELE M.K.ANDRE UWE KABADUNGA DIEUDONNE VANDAME FARRY VANGU MAKUALA André VANGU MBOYO-DI-TAMBA Willy WABENGA MEDARD WAKWENDA BUKASA VICTOR WANDJA KATOTO Victor WINEMBE Magloire WUNGUDI OLEMA JEAN YALA CAROLINE YALA NSINGA KANDA JOSEPH YAMBA YAMBA NORBERT YEMBE JEAN PIERRE YENGENSOLA Alphonse DAUDET YONDO IKWANGONDA Ambroise YOWA YUDHISTHIRA ZABI ZABI FAUSTIN ZIKA ZI KANDA SAMUEL ZOMBA PIERRE I. LISTE DES INVITES , NOTABILITES DU PARTI 1. BEBE KABALA 2. Dr. KALALA KIZITO 3. Dr. LUKUSA( de Béni) 4. Dr. PHONGO KUNDA ADRIEN 5. KABAMBA NGOMBO DONATIEN 6. KABWE HENRI 7. KALALA JOSE 8. KALONDA EHUNGUMO 9. KALONGA BENOÏT 10. KALONGA BONA 11. KANDOLO KAPELA 12. KANINKU MARCEL 13. KIBONGE YAKUMA 14. KOKA MWEPU DIEUDONNE 15. LUABEYA JEAN PIERRE 16. M’ZINGA BIRIHANZE 17. MANDANGI PHILIP 18. MATHONDO MATHIEU 19. MBAV PINTOMFUMU 20. SABATA JOHN 21. MBOMBO ROGER 22. MBUYI MULOMBA 23. Me KONDO PANIA DIDIER 24. Mme BALEJA ANGELE 25. Mme BEYA GENEVIEVE 26. Mme KUBA AMBROISINNE 27. Mme MANGABU JULIENNE 28. Mme NTUMBA MBOMBO MARIE JEANNE 29. Mme NTUMBA NSEYA CECILE 30. MOSAKA LAURENT 31. MUKALA MADIKA PAULIN 32. MUKENDI ALBERT 33. MULUMBA CORNEILLE 34. MUTOMBO DEO 35. MUYAYA TSHIBONA CONSTANTIN 36. MWALIMU SOLO JEAN CLAUDE 37. NGALAMULUME VICTOR 38. NJINGULULA OLOLO 39. NSIALA N’KULA MEDARD 40. NSIALA ZI MINDERI 41. NZADI TSHIPAMBA ANDRE 42. NZUZI GABRIEL 43. OSIBON DIEUDONNE 44. Prof. WOLA MBALE RIGOBERT 45. RAMAZANI MWENYEWE 46. REPRESENTANT FAMILLE BELANGANAYI 47. REPRESENTANT FAMILLE DERIKOYE 48. REPRESENTANT FAMILLE GENERAL BUMBA 49. REPRESENTANT FAMILLE GEORGES BIENGA 50. REPRESENTANT FAMILLE LWAKABWANGA 51. REPRESENTANT FAMILLE MAKOTA EVRARD 52. REPRESENTANT FAMILLE MOLENDE SAMUEL 53. REPRESENTANT FAMILLE MUKENDI MPAYA 54. REPRESENTANT FAMILLE NGUYA LUCIEN 55. REPRESENTANT FAMILLE UGEN CAN 56. SHOTSHA PATRICK 57. TABU EBOMA ANDRE 58. TSHILEMB KOTE JACQUES 59. TSHIPAMBA MPUILA FRANCOIS 60. TSHISEKEDI TSHIMINYI CHRISTIAN 61. VEUVE GENERAL MOLONGYA 62. VEUVE MBWANKIEM 63. VEUVE MUKENGE JOSE 64. VEUVE SERGE KALONJI II. LISTE DES INVITES NON MEMBRES DU PARTI 1. ABBE BOMBA CHRISTOPHE 2. ABBE MBULUKU JEAN VALERE 3. ABBE MPUNDU JOSE 4. ABBE MUKUNA PIERRE 5. BOKA 6. Dr. KAKESE ROBERT 7. Dr. MBAHAYE 8. ILUNGA DIEUDONNE 9. KABAMBI BEYA JOSE ALIDOR 10. KALALA ILUNGA EVARISTE 11. KAZADI TSHISHISHI 12. KIMBONDO MAFU JEAN PIERRE 13. LUKAMB MUBANZ ALBERT 14. LUMBALA YOMBO THEODORE 15. MAMBU BLANCHARD 16. MBOMBO BIANZU ROGER 17. Prof. KANGUDI KAMANA 18. Prof. NZONGOLA NTALAJA GEORGES 19. SUAMI KINGIELA III. INVITES DES PARTIS POLITIQUES DU CONGO 1. ECIDE Dr. LOSEKE NEMBA LEMBA THARCISSE 2. G 14 Dr. KABAMBA (FRONT PATRIOTIQUE RADICAL) Dr. BWASA EZULUWA 3. INDEPENDANT CHALUPA 4. MLC NDJOLI NDOM CONSTANT 5. MLP DIONGO FRANCK 6. MPCR VUEMBA JEAN CLAUDE 7. MPR VUNDWAWE TE PEMAKO 8. PARTI TRAVAILLISTE MBIKAY STEVE 9. RADER Prof. MAMPUYA 10. RCD/GOMA RUBERWA AZARIAS 11. RCD/N LUMBALA ROGER 12. UNC KAMERHE VITAL 13. USC BADIBANGI CHRISTIAN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 2 ER Discours d’ouverture du 1 Congrès par le Président du Parti Kinshasa, le 11 décembre 2010. MOT D’OUVERTURE DU PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS Distingués invités, Avant d’ouvrir solennellement les travaux du Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social « UDPS », notre Parti, je tiens à remercier tous nos distingués invités qui ont bien voulu répondre à notre invitation malgré leurs multiples occupations. Ils nous ont honoré et nous en sommes très reconnaissants. Je salue les combattantes et les combattants de notre Parti venus de tous les horizons, tant de l’intérieur que de l’extérieur du pays pour les sacrifices consentis afin de marquer de leur présence ce forum historique en cette période de conjoncture économique très difficile. Distingués invités, Combattantes et combattants Congrèssistes, Le 15 Février 1982, révoltés par la gestion calamiteuse de notre pays, caractérisée par la confiscation de toutes les libertés, les pillages de nos ressources naturelles, les violations massives de droits humains, la corruption et la misère généralisées, ensemble avec un groupe de compatriotes, nous avons créé le parti politique du nom de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social « UDPS », en vue d’instaurer la démocratie et l’état de droit afin de pourvoir au bien-être social auquel nos compatriotes aspirent. Un long combat venait donc de commencer. Au cours de cette lutte, nos membres ainsi que tous les autres combattants de la liberté ont souffert dans leur chair. Ils ont connus toutes sortes de tortures, de relégations, d’emprisonnements. Nous avons enregistré dans nos rangs des blessés, des mutilés, voire des morts. En mémoire de toutes ces personnes : hommes et femmes, jeunes et vieux qui ont payé de leur vie pour qu’un jour notre peuple retrouve sa dignité, je vous prie d’observer une minute de silence. L’adhésion massive de notre Peuple à ce combat nous a toujours motivé davantage pour réaliser ses aspirations profondes à savoir la dignité d’être homme et la joie de jouir équitablement de nos ressources. Nous avions cru qu’avec la tenue de la Conférence Nationale Souveraine « CNS », notre pays allait enfin retrouver sa place dans le concert des nations civilisées, mais hélas, nous avons connu des guerres qui ont détruit ce qui restait des infrastructures de base, jeté sur le chemin de l’exil ou tout simplement dans la forêt des milliers de nos compatriotes et fauché d’innombrables vies humaines. Les objectifs du dialogue inter-Congolais à savoir la Réconciliation Nationale, la Pacification du Pays, l’Organisation des élections réellement inclusives, libres, démocratiques et transparentes n’ont pas été atteints. Le régime actuel qui n’est que le prolongement de ceux de 1965 et de 1997 n’a fait qu’empirer la situation. Tous les fléaux que nous avions décrié en 1982 subsistent avec une ampleur encore inquiétante. Le Congo notre pays a raté son virage vers le changement. Face à cette situation, nous avons maintenu le cap en poursuivant notre combat. Nous remercions toutes les organisations et toutes les personnes qui ont soutenu notre lutte. Notre Peuple a tenu bon et nous en sommes fiers. Distingués invités, Combattantes et combattants Congrèssistes, Comme dans tous les combats, il faut s’arrêter pour évaluer le passé et projeter l’avenir. C’est l’exercice auquel nous allons nous livrer tout au long des travaux du tout premier Congrès de l’histoire de notre Parti. Nous devons, au regard de l’expérience du passé, doter le Parti des textes et des hommes capables d’assurer son fonctionnement harmonieux, de le moderniser, de le préparer à la conquête et à l’exercice du pouvoir lors des prochaines élections que nous devons absolument remporter afin que notre pays retrouve sa place dans le concert des nations en cette ère de la mondialisation. C’est pour cette raison que l’UDPS a levé l’option de participer aux prochaines élections en 2011 et lance un vibrant appel au regroupement des forces du changement. Pour ma part, j’ai décidé de répondre aux cris de détresse de notre Peuple, et pour ne pas être reproché un jour de non assistance au peuple Congolais en danger, c’est pourquoi j’ai décidé de briguer la Magistrature suprême. Je suis déterminé et j’irai jusqu’au bout. Je souhaite plein succès à nos travaux et que Dieu bénisse nos assises. Je déclare ouverts les travaux du Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social. Je vous remercie. Etienne Tshisekedi wa Mulumba Président National REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 3 Règlement intérieur du 1er Congrès Kinshasa, le 13 décembre 2010 TITRE I : NATURE - COMPOSITION- BUTS - SIEGE Article 1er : Le présent Règlement Intérieur organise le déroulement des travaux du 1er Congrès du Parti conformément aux dispositions statutaires et réglementaires de l’UDPS. Article 2 : Le 1er Congrès de l’UDPS est une assemblée historique constituée des : • • • • Délégués (es) des organes centraux ; Délégués (es) des organes de base tant de l’intérieur que de l’extérieur. Membres de la Commission chargée de l’étude de l’organisation et de la tenue du Premier Congrès conformément aux décisions n° 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 et 100/UDPS/PN/010/du 14 août 2010 portant convocation du Premier Congrès de l’UDPS. Invités ayant le statut d’observateurs. Article 3 : Tous les délégués au Premier Congrès de l’UDPS bénéficient d’un statut identique et jouissent d’un même traitement. Article 4 : Le Premier Congrès de l’UDPS délibère sur le rapport général des activités présenté par le Président National de l’UDPS. Les décisions du Premier Congrès sont impératives, exécutoires et opposables à tous les membres de l’UDPS. A ce titre, il est souverain. Il procède notamment, à : • • • • • • Faire l’examen critique de la situation générale du Parti ; Elaborer de nouvelles orientations politiques pour l’action future du Parti ; Déterminer les grandes orientations du Projet de Société de l’UDPS ; Définir les grandes lignes du programme de gouvernement de l’UDPS ; Déterminer les orientations de politique extérieure de l’UDPS et de ses relations avec les partis amis ; Organiser la période de transition devant faciliter le passage des anciennes structures aux nouvelles. Article 5 : Le siège du Premier Congrès du Parti est situé à Kinshasa. TITRE II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PREMIER CONGRÈS DU PARTI Article 6 : Les structures du Premier Congrès sont : • • L’Assemblée Plénière ; Le Bureau Le Premier Congrès peut créer en son sein des commissions qui peuvent se subdiviser en sous-commissions. Le Premier Congrès dispose de services techniques dirigés par la Commission chargée de l’étude de l’organisation et de la tenue du Premier Congrès conformément à l’article 12 de la décision 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 la créant. Article 7 : L’Assemblée plénière comprend l’ensemble des délégués (es) tels que désignés (es) à l’article 2 du présent Règlement Intérieur. Article 8 : L’Assemblée plénière; est compétente pour délibérer sur toutes les matières relevant du 1er Congrès, notamment : • • La validation des mandats de ses membres ; L’adoption du Règlement Intérieur ; • • • • • • • • • L’élection de son Bureau; La désignation et l’investiture du candidat du Parti à l’élection présidentielle ; L’adoption de l’ordre du jour ; La répartition des membres en commissions et sous-commissions ; L’interpellation de son Bureau ; L’actualisation du projet de société ; L’adoption du calendrier des travaux ; Les modifications aux statuts et au Règlement Intérieur du Parti ; L’élection du Président du Parti. Article 9 : Le Bureau du Premier Congrès du Parti est composé de 9 membres dont : • • • • • • • • • Un(e) Président(e) ; Un(e) 1er(e) Vice-président(e) ; Un(e) 2ème Vice-président(e) ; Un(e) 3ème Vice-président(e) ; Un(e) 1er Secrétaire-Rapporteur(e) Un(e) 2ème Secrétaire-Rapporteur(e) Un(e) 3ème Secrétaire-Rapporteur Un(e) Trésorier(e) ; Un(e) Trésorier(e) adjoint(e). Article 10 : Après la validation des mandats de ses membres et l’adoption du Intérieur, le Premier Congrès procède à l’élection de son Bureau définitif. Règlement L’élection des membres du Bureau est acquise par consensus ou, à défaut, au scrutin secret. Dans ce dernier cas, les membres du Bureau sont élus à la majorité des suffrages exprimés parmi les membres ayant fait acte de candidature. Les différents postes sont pourvus selon l’ordre établi à l’article 9. Article 11 : Le Bureau du Premier Congrès du Parti est l’instance de direction et de coordination des travaux du Premier Congrès. Le Bureau organise en son sein les services techniques du Premier Congrès du Parti. Article 12 : Le (la) Président (e) est le porte-parole du Premier Congrès du Parti : Il (elle) a entre autres attributions, celles de : • • • • • • • • • Convoquer les séances du Premier Congrès; Prononcer l’ouverture, la suspension, la reprise et la clôture des séances ; Assurer la police des débats ; Accorder ou retirer la parole aux intervenants ; Mettre aux voix les questions en discussion ; Faire adopter par l’Assemblée plénière les procès verbaux des séances ; Faire au Premier Congrès les communications le concernant ; Veiller à la bonne application du Règlement Intérieur ; Gérer le budget du Premier Congrès. Article 13 : Les Vice-présidents (es) assistent le Président du Premier Congrès. Ils (elles) le remplacent en cas d’absence ou d’empêchement par ordre de préséance. Article 14 : Le 1er Secrétaire- Rapporteur élabore et présente le rapport général des travaux du Premier Congrès. Il rédige les procès-verbaux des séances ; Il est assisté de deux autres Secrétaires- Rapporteurs qui le remplacent en cas d’absence ou d’empêchement par ordre de préséance. Article 15 : Le 1er Secrétaire- Rapporteur est le coordonnateur du Secrétariat du Premier Congrès. Il veille à son bon fonctionnement et a en outre dans ses attributions, l’authentification des actes du Premier Congrès. Article 16 : En cas de vacance au sein du Bureau du Premier Congrès du Parti, il y est pourvu conformément aux dispositions de l’article 9 du présent Règlement Intérieur. Article 17 : Le Secrétariat du Premier Congrès du Parti est dirigé par le 1er Secrétaire Rapporteur assisté de deux autres. Article 18 : Le Secrétariat du Premier Congrès du Parti est chargé notamment de : • • • l’établissement des procès-verbaux et des comptes-rendus ; la réception, l’impression, la distribution et la traduction des documents, la rédaction des rapports, des déclarations, des décisions et des recommandations ; la bonne conservation des documents, des actes et archives pendant les travaux du Premier Congrès du Parti. Article 19 : Les commissions et les sous-commissions sont composées des membres du Premier Congrès du Parti. Le Premier Congrès peut adjoindre des experts à toute commission ou sous-commission. Ceuxci participent aux débats sans voix délibérative. Article 20 : Les commissions permanentes sont instituées par le Premier Congrès pour examiner un ou plusieurs points de l’ordre du jour. Les conclusions de leurs délibérations sont présentées à l’Assemblée plénière sous forme de rapport. Les commissions permanentes suivantes sont créées : • • • • • Politique, Administrative et Juridique ; Economique et Financière ; Sociale et Culturelle ; Défense et Sécurité ; Ethique et bonne gouvernance. Article 21 : Les Bureaux des Commissions sont composés de : • • • • • Un(e) Président(e) ; Un(e) 1er Vice-président(e) ; Un(e) 2ème vice-président(e) ; Un(e) Rapporteur(e) ; Un(e) Rapporteur(e) Adjoint(e). Les membres des bureaux des commissions sont élus par la commission suivant la procédure prévue à l’article 10 du présent Règlement Intérieur. Les attributions des membres des bureaux des commissions sont mutatis mutandis celles définies aux articles 12, 13, 14, 15, 16, 17 et 18 du présent règlement. Dans leur fonctionnement, les commissions sont assistées des services techniques mis à leur disposition par le Bureau du Premier Congrès du Parti. Article 22 : Les Bureaux des sous-commissions sont composés de : • • • • Un(e) Président(e) ; Un(e) vice-président(e) ; Un(e) Secrétaire Rapporteur (e); Un(e) Secrétaire Rapporteur(e) Adjoint(e). Les dispositions relatives aux attributions et au fonctionnement des Bureaux des commissions s’appliquent mutatis mutandis aux bureaux des sous-commissions. TITRE III : DEROULEMENT DES TRAVAUX DU 1er CONGRÈS. BUREAU PROVISOIRE Article 23 : Le Bureau Provisoire du Premier Congrès est composé d’un(e) Doyen(ne) assisté(e) de 3 benjamins dont au moins une femme. Article 24 : Le Bureau Provisoire a pour mission de : • • • faire valider les mandats des membres, faire adopter le Règlement Intérieur ; faire élire le Bureau définitif. A cette fin, il procède à la constitution des commissions ad hoc notamment : • • Celle de la vérification et de la validation des mandats ; Celle de l’organisation de l’élection du Bureau définitif du Premier Congrès de l’UDPS. Il cède la place au Bureau définitif élu. ACCES AUX SALLES Article 25 : Sont autorisés à accéder aux salles des séances du Premier Congrès du Parti : • • • Les membres dont les pouvoirs ont été validés ; Les personnes invitées ou admises par le Premier Congrès ; Les agents des services techniques ; Leur accès est subordonné à la présentation d’un macaron qu’ils doivent exhiber à toute réquisition. FONCTIONNEMENT DE L’ASSEMBLEE PLENIERE Article 26 : L’Assemblée plénière est convoquée par le (la) Président (e) du Premier Congrès du Parti ; Elle siège sous la direction du (de la) Président (e) du Premier Congrès du Parti ; Les séances sont publiques sauf si le huis clos est prononcé ; L’assistance aux séances est obligatoire. Article 27 : L’Assemblée plénière siège valablement à la majorité absolue des membres qui composent le 1er Congrès du Parti. Article 28 : L’Assemblée plénière du Premier Congrès détermine et arrête les questions de fond et de procédure à la majorité simple ; Les questions de fond portent sur les matières relatives aux Statuts, au Règlement Intérieur et au Projet de Société. Les questions de procédure portent sur toute intervention visant l’ordre de traitement des matières ; Les décisions du Premier Congrès sont prises par consensus ou par vote ; En cas de vote, la décision est acquise pour les questions de fond à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés au premier tour, à la majorité absolue au second tour ; Elle est acquise à la majorité simple pour les questions de procédure ; Le vote est obligatoire. Il est fait à main levée, debout, assis ou par scrutin secret. Article 29 : Les délibérations de l’Assemblée plénière sont consignées dans les procès-verbaux signés par le Président et Le 1er Secrétaire- Rapporteur. Article 30 : Nul ne peut prendre la parole sans l’avoir demandée au (à la) Président (e) de séance et l’avoir obtenue ; • • • • • • • • • • • La parole est accordée suivant l’ordre des demandes ; L’orateur s’adresse au Président et à l’Assemblée ; Tout dialogue avec l’Assemblée est interdit ; Aucun membre ne peut parler plus d’une fois sur un même sujet, sauf autorisation expresse du Président de séance ; Le Président a le droit de retirer la parole si l’orateur s’écarte du sujet en discussion ou s’il excède le temps de la parole ; Aucune intervention ne peut excéder cinq minutes ou 800 mots. Les interventions n’appellent pas le débat. Toutefois, le Président de séance peut, selon les circonstances, réduire le temps de parole ou l’augmenter ; Toute intervention ne peut être interrompue que par le Président de séance dans les conditions spécifiées par le présent Règlement Intérieur ; Les interruptions, les conversations à haute voix, la participation aux travaux en état d’ébriété et autres manifestations bruyantes, les attaques personnelles, les invectives et les propos discourtois sont interdits. Le Président de séance peut, s’il le juge nécessaire, accorder un droit de réponse notamment lorsqu’une adresse prononcée après clôture de la liste des orateurs le justifie. Il accorde ce droit de réponse d’office à toute personne ou groupe de personnes citées dans une déclaration antérieure ; Il peut faire la synthèse sur une question en discussion avant l’épuisement de la liste des inscrits si besoin se fait sentir. Article 31 : Les délégués visés à l’article 2 s’expriment à travers leur porte -parole par des déclarations de politique sectorielle et des motions relatives à l’élection du Président du Parti ainsi qu’à la désignation et à l’investiture du candidat à l’élection présidentielle. Les délégués ayant le statut d’observateurs livrent leurs messages au Premier Congrès de l’UDPS à travers leur porte- Les délégués parole. Article 32 : Tout membre du Premier Congrès du Parti peut, avant ou au cours d’un débat, demander la parole par motion d’ordre, motion de procédure, motion d’information, motion préjudicielle ou incidentielle. Le Président de séance clôt les débats sur la motion d’ordre et la motion de procédure après deux interventions en faveur et deux interventions contre la motion, dégage le consensus et reprend la poursuite des travaux. La motion d’ordre est celle qui concerne l’ordre à établir dans la série des questions à discuter, la clôture des débats sur un point en discussion, la suspension ou la levée de la séance ; La motion de procédure concerne un point du Règlement Intérieur ou la manière dont la réunion est conduite ; La motion d’information concerne un complément d’information essentiel pour l’orientation des débats ; La motion préjudicielle est celle qui est soulevée à l’occasion de l’examen d’une matière et dont la solution dépend d’un organe extérieur au Premier Congrès du Parti ; La motion incidentielle est celle qui intervient au début ou au cours des débats et sur laquelle le Premier Congrès du Parti doit se prononcer avant de commencer ou de poursuivre les débats sur une question principale. L’orateur qui a obtenu la parole, ne peut pas être interrompu jusqu'à la fin de son exposé par une motion autre qu’une motion d’ordre. Celui qui intervient par motion d’ordre ne peut aborder le fond de la question en discussion. Article 33 : Aucune intervention même par motion ne sera reçue lorsque le Président de la séance fait avec l’accord de l’Assemblée la synthèse pour clore les débats ou lorsqu’une procédure de vote est déjà engagée. Article 34 : À la demande d’un groupe de membres et après avis de l’Assemblée plénière, le Président de séance peut suspendre les débats en vue de permettre aux requérants de se concerter pour le bon déroulement des travaux. Article 35 : Tout membre du Premier Congrès peut présenter un amendement à une motion de procédure. L’amendement est une proposition qui ajoute à la proposition initiale, en retranche ou en modifie quelques parties. Est déclaré non recevable par le Premier Congrès du Parti, tout amendement relatif aux Projets des Statuts du Parti, du Règlement Intérieur du Parti et à l’actualisation du Projet de Société du Parti et non conforme aux articles 10 et 11 de la décision 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission Chargée de l’Etude de l’Organisation et de la tenue du Premier Congrès de l’UDPS. TITRE IV : REGIME DISCIPLINAIRE Article 36 : Tout comportement contraire au présent Règlement Intérieur peut entraîner une sanction selon le barème suivant : • • • • Le rappel à l’ordre Le refus ou le retrait de la parole ; L’exclusion de la séance au cours de laquelle le Règlement Intérieur a été violé ; L’exclusion définitive des travaux du Premier Congrès du Parti ; Les trois premières sanctions sont décidées par le Président de séance ; L’exclusion définitive des travaux est décidée par le Président après consultation avec les autres membres du Bureau. TITRE V : DISPOSITIONS FINALES Article 37 : Le Président National ouvre et clôture les travaux du Premier Congrès de l’UDPS. Article 38 : Les membres du Premier Congrès du Parti conviennent de s’en remettre aux principes généraux de droit pour toutes dispositions non prévues par le présent Règlement Intérieur. Article 39 : Le présent Règlement Intérieur entre en vigueur à la date de son adoption par l’Assemblée plénière du Premier Congrès du Parti. Fait à Kinshasa le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel MUKUASA NGOY Joachim REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 4 Statuts modifiés et complétés Kinshasa, le 14 décembre 2010 Exposé des motifs L’évolution de l’UDPS depuis sa création le 15 février 1982 à ce jour, est caractérisée par deux étapes importantes : Dans la première étape de la lutte sous la conduite de l’UDPS et grâce à la conscientisation, la tolérance, l’apprentissage et la pratique assidus de la démocratie dans les structures délibérantes du Parti tant à la base qu’au sommet, le peuple avait démystifié la dictature et vaincu la peur ; Le peuple étant désormais en mesure de revendiquer et défendre ses droits, la deuxième étape de la lutte du Parti pouvait enfin s’enclencher et avait pour objectif prioritaire la conquête, l’exercice et la conservation démocratiques du pouvoir en vue de la réalisation de son projet de société. Avec l’évolution de l’environnement politique, diverses mutations liées au contexte de sa lutte sont intervenues sans omettre que les stratégies héritées de la clandestinité devenaient obsolètes et désuètes C’est ainsi que, par la réforme, il devenait impérieux de moderniser le Parti en présentant de nouvelles propositions, de doter l’UDPS des moyens adéquats et souples afin d’appliquer efficacement son projet de société. Pour ce faire, il fallait, à travers une réforme profonde, des structures du Parti, donner à l’UDPS une nouvelle ambition et de nouveaux moyens d’action pour mettre un terme au dysfonctionnement du Parti entretenu par : 1. Une conflictualité permanente et dangereuse au sommet du Parti depuis le 24 Avril 1990 au niveau des organes centraux ( Collège des Fondateurs-Directoire National, Collège des Fondateurs-Présidence Nationale, entre le Comité National et le Secrétariat National) qui a entraîné la lourdeur et même l’inefficacité dans la gestion des activités du Parti en même temps que l’inexécution des décisions conduisant aux blocages. 2. La cohabitation difficile entre les organes délibérants et exécutifs du Parti due au clientélisme ambiant et à la démission générale des organes délibérants à tous les niveaux de leurs missions traditionnelles de contrôle des organes exécutifs pourtant prévues à l’article 29 alinéa 10 des statuts qui a favorisé notamment le laxisme, l’irresponsabilité, l’indiscipline de ces derniers et des dédoublements des organes de base essentiellement, sur fond de dysfonctionnement des organes centraux. 3. L’émiettement structurel par des dédoublements des organes Comité National-Secrétariat National, deux organes importants du Parti qui a parachevé la déconfiture du Parti avec la passivité, le rôle ambigu teinté de conflictualité des animateurs de ces organes et leur incompétence doublée de la mauvaise foi, à juguler des crises dans leurs domaines et ressorts respectifs qui ont eu à leur tour une part non négligeable dans la responsabilité de la paralysie des activités du Parti. 4. Le choc des ambitions et des divergences d’opinions mal gérées, les luttes de positionnement teintées de tribalisme, les coups fourrés, les dénigrements, les diffamations, les préjugés, l’intolérance, le recours aux violences et intimidations manipulées et préméditées, l’atteinte à la dignité des personnes et à leur intégrité physique qui ont, non seulement exacerbé la problématique du quorum du Comité National mais aussi ont porté atteinte à sa crédibilité et terni la légitimité de son organe de direction ; Ces faits relevés dans le discours inaugural de la session extraordinaire du Comité National montrent à suffisance à quel point cet organe, creuset de la démocratie au sein du Parti était affaibli. L’avenir de notre Parti résidait dans le fonctionnement harmonieux des organes réellement forts et non dans les conflits perpétuels d’hommes. Ceci justifia l’engagement et la résolution au sommet du Parti de poursuivre l’assainissement ainsi que la redynamisation des organes centraux et leur fonctionnement ; ce qui démontre de toute évidence que les insuffisances humaines des animateurs et les textes font un tout indivisible, un tout difficile à pallier par une réformette qui serait incapable de répondre aux besoins fondamentaux de fonctionnement du Parti dans le contexte décrit ci-dessus. Dans une telle conjoncture, seule, une réforme profonde et radicale devenait impérieuse et indispensable pour le salut du Parti. Elle seule, était à même de répondre à cette exigence et à relever ces défis imposés au Parti. Pour ce faire, il a été créé par décision N° 086/UDPS/P N/09 du 25 octobre 2009, la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS ayant parmi les missions lui assignées par le Président National, celle de présenter au Premier Congrès du Parti pour adoption le projet des Statuts modifiés et complétés qui doivent traduire, en faits, cette volonté du Parti de concrétiser les changements structurels. D’où l’impérieuse nécessité d’adapter les structures du Parti à l’évolution de l’environnement politique pour le transformer en une véritable machine de conquête du pouvoir. Telles sont les raisons des modifications essentielles apportées aux présents Statuts et qui ont pour finalité: • • • • La modernisation de la démocratie interne notamment par une meilleure répartition des compétences entre organes, l’assouplissement des règles de collaboration par la création des cadres statutaires de concertation, et une plus grande implication des structures de la Base dans le processus de prise des décisions pour favoriser une gestion équilibrée et harmonieuse du Parti; La modernisation des structures du Parti notamment par la consolidation de l’unité de commandement ; Le renforcement du régime disciplinaire. Ainsi, les innovations suivantes ont été apportées aux Statuts : I. Au plan de la forme Pour simplifier et faciliter la lecture des textes des Statuts, les chapitres et les sections ont été supprimés tandis que seuls les titres et les articles ont été conservés. II. Au plan du fond 1.- L’objectif spécifique du Parti, à savoir la conquête, l’exercice et la conservation démocratiques du pouvoir a été mis en exergue. A cet effet, il a été créé une Commission Electorale Permanente du Parti[CEP] chargée d’organiser la campagne électorale nationale du Parti et de superviser les élections au plan interne. 2.- La catégorisation des membres a été supprimée par la consécration d’une des valeurs fondamentales de la social-démocratie à savoir le principe de l’égalité en droits et devoirs de tous les membres de l’UDPS dans le but de renforcer la solidarité et la justice pour tous 3.- La restructuration des organes du Parti a abouti à leur fusion ou à leur renforcement. Ainsi, au plan national : les cinq organes centraux des statuts de 1994 ont été ramenés à trois dénommés « organes nationaux » : le Congrès, la Présidence du Parti et la Convention Démocratique du Parti. Le Congrès demeure l’organe suprême du Parti et toutes ses attributions ont été maintenues ; La Présidence du Parti. Les attributions du Secrétariat National sont incorporées dans la Présidence du Parti pour renforcer l’exécutif national et mettre un terme au bicéphalisme. La Présidence Nationale est donc maintenue sous la dénomination de « Présidence du Parti » dont le président est appelé « Président du Parti » ; La Convention Démocratique du Parti est un nouvel organe de concertation des responsables des organes du Parti. Elle a absorbé l’essentiel des attributions du Collège des Fondateurs et celles du Comité National. Les membres du Collège des Fondateurs, qui ont joué le rôle de « Haute Autorité morale » du Parti, sont désormais appelés à un rôle actif au sein du Parti et partager leur expérience historique avec les autres membres du Parti. La Convention Démocratique du Parti « CDP » participe activement au processus de prise de décisions et au renforcement de la démocratie interne. Cette restructuration a ainsi conduit à la suppression des organes Collège des Fondateurs, Comité National en tant qu’organe de contrôle, délibérant. Au plan des organes de base : la suppression de tous les organes délibérants : Seule la Fédération à ce niveau a une assemblée appelée « Convention Démocratique Fédérale »en tant qu’organe de concertation dépouillé de l’aspect délibérant à l’instar de la Convention Démocratique du Parti au niveau national ; Dans les structures de base de l’Extérieur du pays, pour mettre fin à la dualité de gestion entre la Représentation et la Fédération, Le Représentant est désormais Président Fédéral. L’ordre hiérarchique au niveau national est le suivant: • • • Congrès Présidence du Parti Convention Démocratique du Parti. 4.- Le processus de prise de décision se fait désormais dans un cadre de concertation plus large. 5.- L’adhésion du membre au Parti se fait désormais formellement par affiliation individuelle à la section ou à la cellule locale du Parti. 6.- Les terminologies « idéologie et doctrine » ont été abandonnées au profit des notions plus modernes de « valeurs fondamentales de la social-démocratie. » 7.- Les Ligues des Femmes et des Jeunes sont créées pour permettre aux femmes et aux jeunes de regrouper en leur sein des organisations, associations et mutualités de leurs membres respectifs. 8.- Le régime disciplinaire a été renforcé avec possibilité de déchoir un membre de sa fonction, de l’interdire de présenter sa candidature à un mandat ou à une fonction interne et de figurer sur une liste électorale du Parti.; 9.- La création de l’Ecole du Parti pour s’occuper de la formation des membres du Parti et les préparer à mieux - assumer les responsabilités que le Parti leur confie tant au plan interne qu’externe ; 10.- L’assiette des ressources du Parti a été étendue d’une manière explicite aux contributions des élus et des mandataires du Parti qui assument avec rémunération un mandat reçu du Parti ; 11.- La création de la Commission pour l’égalité entre femme et homme est la consécration du principe de l’égalité entre homme et femme ; 12.- La période transitoire Pour la mise en œuvre de la réforme des structures du Parti approuvés par le Premier Congrès de l’UDPS, une période de transition de trois ans non renouvelable est instaurée par dérogation des articles 32 alinéa 1, 33, 34 et 36 des statuts modifiés. En résumé, les principaux objectifs de la reforme de nos statuts sont : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Redéfinir les objectifs du Parti ; Moderniser les structures de l’UDPS ; Assouplir le fonctionnement des organes du Parti ; Améliorer la participation au processus de prise des décisions ; Renforcer les exécutifs tant au niveau national qu’à la base ; Renforcer l’unité de commandement ; Participer activement à la vie politique du pays ; Porter haut l’étendard de l’UDPS au plan national et international. Telle est la substance de la présente réforme des statuts. Préambule Attendu : Que la Constitution Congolaise du 24 juin 1967, adoptée par référendum, avait institué, en son article 4, le bipartisme en application du MANIFESTE DE LA NSELE. Que les révisions successives du texte constitutionnel, par le pouvoir en place dans l’objectif d’installer, d’asseoir et d’affermir la dictature, ont violé cette option démocratique qui pourtant, traduisait la volonté politique et les aspirations profondes de peuple ; Attendu : Par ailleurs, qu’en dépit de la proclamation solennelle, dans les dites révisions constitutionnelles, de l’attachement du Régime aux différentes Chartes internationales garantissant le plein exercice des libertés et des Droits fondamentaux de l’Homme et du Citoyen, le peuple est demeuré soumis à un régime autoritaire au service d’un pouvoir personnel, homicide et liberticide. Que la négation des Droits de l’homme par la dictature a réduit les citoyens de ce pays à une forme d’esclavage et de servitude, pourtant condamnés par l’article 14 alinéa 2, de la Constitution révisée du 15 Novembre 1980 et a permis au pouvoir en place de commettre des actes de barbarie qui révoltent la conscience collective de l’Humanité : tels que les pillages et mises à sac planifiés du Patrimoine national, les assassinats, les enlèvements, tortures physiques et morales, les massacres, épurations ethniques, vols et viols…, la liste n’étant pas exhaustive ; Que ces contradictions justifient les multiples grèves et prises de position des milieux ouvriers, intellectuels et ecclésiastiques ; Que les manifestations pacifiques du Peuples en quête de dignité humaine et de bonheur se heurtent à l’insensibilité, à l’incurie, à l’égoïsme et à la répression dans le chef des dirigeants ; Attendu : Que l’intérêt supérieur du pays commande l’instauration effective et la promotion du pluralisme politique et syndical, pour permettre la libre expression de la voix du peuple étouffée ; aveu du Président de la République dans son discours du 1er juillet1977. Que la timide libération du régime monopartite par le discours précité a été rendue inopérante par celui du 4 févier 1980. Attendu : Que la déclaration universelle des Droits de l’Homme reconnaît à toute personne humaine ou à tout groupe : le droit à la vie, le droit à la liberté de parole, de conscience, de religion, d’expression et d’option, y compris « les libertés de changer de conviction et de manifester seul ou en commun, tant en public qu’en privé…mais le droit de résister à l’arbitraire ». Attendu : Qu’au terme de l’article 30 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, « aucune disposition ne peut être interprétée » comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu, un droit quelconque de le livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et des libertés qui y sont énoncés ; Qu’au nom du respect des droits fondamentaux du citoyen, il convient de dénoncer et de combattre, haut et fort, la politique d’exclusion, apparente à l’apartheid de triste réputation, d’achat de conscience, de clochardisation poussée à l’extrême de notre peuple et de la paupérisation délibérément entretenue par la dictature et ses multiples relais interne et externe. Que les potentialités économiques du pays honnêtement gérées par un gouvernement ayant la confiance du peuple, peuvent transformer l’enfer national en oasis de bonheur et de paix durable ; Considérant Que l’expression de toutes ces libertés, reconnues même par la Constitution de la 1ère République, implique, aux termes de l’article 19 de la Déclaration des Droits de l’Homme « le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit » ; Décidés : A utiliser les moyens de pression pacifique que nous autorisent les dispositions de la Déclarations Universelle des Droits de l’Homme afin d’éradiquer la dictature et son cortège de misère en recourant à la non-violence, méthode de non-collaboration avec le régime d’oppression en vue d’instaurer et de promouvoir un Etat de droit qui cultive des relations d’amitié sincère avec les pays, organisations et associations qui prônent également la poursuite des idéaux de Paix, de Liberté, de Justice, de Démocratie, de Développement et de Progrès ; Devant l’absence totale de dialogue constructif, pourtant préconisé par le MANIFESTE DE N’SELE, Charte fondamentale du régime ; Nous référant à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui : • • • • • Proclame « la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables…, fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde », Constate que la croyance en l’avènement d’un monde où « les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère », a été proclamée comme « la plus haute aspiration de l’homme » Considère « qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression ; Considère que « dans la Charte, les Peuples des Nations-Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans la dignité et la valeur de la personne humaine…et qu’ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social, et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande » ; Constate que « les Etats membres se sont engagés à assurer en coopération avec l’Organisation des Nations-Unies, le respect universel et effectif des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales » ; Vu : Que le régime du 24 Novembre 1965, en dépit du fait que la République est Membre de l’Organisation des Nations-Unies, viole consciemment la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, pourtant invoquée dans la Constitution, et dont il ne respecte que les seules dispositions favorables à assurer sa pérennité : Vu tout ce qui précède : Nous avons, en ce jour du 15 Février 1982, créé, avec des millions de Compatriotes que nous représentons, un parti politique dénommé « Union pour la Démocratie et le Progrès Social », en sigle « UDPS » dont ci-joints les Statuts tels qu’amendés en 1994 lors du Conclave de Bondeko et tels que modifiés et complétés lors du Premier Congrès de l’UDPS du 10 au 14 Décembre 2010 : TITRE I : DENOMINATION, SIEGE ET MEMBRES DENOMINATION Article 1 : Il est créé en date du 15 Février 1982 à Kinshasa un Parti Politique dénommé « Union pour la Démocratie et le Progrès Social », « UDPS », en sigle. SIEGE Article 2 : Le siège de l’UDPS est situé à Kinshasa. Il peut être transféré en tout autre lieu sur décision de la Convention Démocratique du Parti, ou, en cas de force majeure, de la Présidence du Parti. MEMBRES Article 3 : L’UDPS est un Parti national, démocratique, social et laïc. L’UDPS regroupe les citoyens des deux sexes qui adhèrent à son projet de société et à ses statuts, quelles que soient leurs origines ethniques et leurs convictions religieuses. Article 4 : L’adhésion à l’UDPS est libre. On devient membre de l’UDPS par affiliation individuelle à la cellule ou à la section. Tout citoyen congolais âgé d’au moins 18 ans peut devenir Membre du Parti. Article 5 : L’appartenance à l’UDPS est une et exclusive. L’UDPS ne peut être engagée vis-àvis des tiers que conformément aux présentes dispositions. Tout individu définitivement exclu ne peut se prévaloir de la qualité de membre du Parti. Il est frappé de l’interdiction de représenter et d’engager le Parti, d’écrire ou de parler en son nom. Article 6 : Les membres de l’UDPS sont égaux en droits et devoirs. Les droits : • Aux libertés d’expression, d’opinion et de conscience; • À l’information et à la formation; • D’être électeur et éligible; • De participer à la direction du Parti; • De protection politique et de garantie en matière discipline; • Etc. Les devoirs: • La disponibilité; • L’achat de la carte de membre; • Le paiement des cotisations mensuelles et ponctuelles; • La participation aux activités et manifestations du Parti; • Le respect et la protection, du patrimoine du Parti; • Seuls les members en règle de cotisations peuvent prendre part aux votes et postuler aux mandates électifs ou représentatifs. Article 7 : Seuls les membres en règle de cotisations prennent part aux votes et peuvent postuler des mandats représentatifs du Parti. Tout vote concernant une ou plusieurs personnes est organisé au scrutin secret. Article 8 : La qualité de membre se perd par : • • • • Décès ; Démission volontaire Adhésion à un autre Parti politique Exclusion. TITRE II : VALEURS FONDAMENTALES ET OBJECTIFS VALEURS FONDAMENTALES Article 9 : Les valeurs fondamentales qui sous-tendent l’action de l’UDPS s’inspirent de la Social-démocratie. OBJECTIFS Article 10 : L’UDPS se fixe comme objectifs la conquête, l’exercice et la conservation démocratiques du pouvoir en vue de réaliser son projet de société qui entend, notamment : 1. Concourir à l’expression du suffrage, à la formation de la conscience nationale et à l’éducation civique des membres ; 2. Instaurer et promouvoir une démocratie pluraliste sur le plan politique, en vue d’assurer le progrès social ; 3. Instaurer la bonne gouvernance, lutter contre la corruption et autres antivaleurs ; 4. Faire épanouir un climat de tolérance et de morale politique propice au développement harmonieux de la Nation ; 5. Faire respecter les libertés publiques et les droits fondamentaux de la personne humaine ; 6. Promouvoir la justice sociale et distributive ; 7. Elever le niveau de vie de la population en général et des masses ouvrières et paysannes ainsi que des fonctionnaires en particulier; 8. Assainir la monnaie et les finances publiques ; 9. Redresser et développer l’économie nationale par la réhabilitation des infrastructures et la reconstruction du pays ; 10. Doter l’Etat d’une organisation politique fédérale ; 11. Lutter pour l’instauration d’une justice juste et transparente ; 12. Inculquer à la jeunesse la foi et l’espérance dans un avenir meilleur; 13. Lutter pour la défense des droits des travailleurs et pour l’instauration du pluralisme syndical ; 14. Militer pour faire du pays une terre d’accueil pour les victimes de l’intolérance politique ; 15. Favoriser la coopération avec les Etats et les associations ou organisations qui prônent la Paix, la Démocratie, la Justice, la Liberté et le Progrès. TITRE III : DEVISE, EMBLEME ET HYMNE DEVISE Article 11 : La devise de l’UDPS est Liberté, Egalité, Solidarité. EMBLEME Article 12 : L’emblème de l’UDPS est dessiné sur fond blanc et composé : • • • • • De la carte géographique du pays en rose, qui repose sur la houe, la scie et la plume, en bleu ciel, et lié par une corde jaune. Du sigle UDPS, inscrit en bleu ciel, au milieu de la carte géographique, traversée en diagonale d’une bande rouge et liserée de deux lignes jaunes. Une étoile jaune est placée dans le coin supérieur gauche de la lettre « U »du sigle ; De la dénomination « Union pour la Démocratie et le Progrès Social »au dessus de la carte géographique du pays ; Des bandes rouge, jaune et bleu, enjolivées d’une étoile jaune au coin supérieur gauche ; D’un rectangle bleu, encadrant l’ensemble de l’emblème. HYMNE Article 13 : L’hymne de l’UDPS est « La victoire » TITRE IV : ORGANISATION Article 14 : L’UDPS comprend : A l’intérieur : 1. Les organes nationaux 2. Les organes de base A l’extérieur : Les organes de base. ORGANES NATIONAUX Article 15 : Les organes nationaux de l’UDPS sont : 1. 2. 3. Le Congrès ; La Présidence du Parti (PP) La Convention Démocratique du Parti (CDP) LE CONGRÈS NATURE ET COMPOSITION Article 16 : Le Congrès est l’organe suprême du Parti. Il est composé de : 1. Membres des organes nationaux. Il s’agit des membres de : • la Présidence du Parti • la Convention Démocratique du Parti 2. Membres des organes de base. Il s’agit des membres de : • Comités Fédéraux ; • Conventions Démocratiques Fédérales. Le Bureau du Congrès est composé de : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Un(e) Président(e) Un(e) 1èr Vice-président(e) Un(e) 2ème Vice- Président(e) Un(e) 3ème Vice-président(e) Un(e) 1er(e)Secrétaire Rapporteur(se) Un(e) 2ème Secrétaire Rapporteur(se) Un(e) 3ème Secrétaire Rapporteur(se) Un(e) Trésorier(e) Un(e) Trésorier(e) adjoint(e). ATTRIBUTIONS DU CONGRÈS Article 17 : Les attributions du Congrès sont : 1. Délibérer et statuer sur toutes les questions importantes relatives aux valeurs fondamentales du parti ; 2. Délibérer et statuer sur toutes les questions relatives aux structures, à l’organisation et à l’action du Parti ; 3. Se prononcer sur toutes les grandes questions qui se posent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays ; 4. Approuver les modifications statutaires et règlementaires du Parti; 5. Sanctionner le rapport de politique générale présenté par le Président du Parti 6. Elire, et le cas échéant, démettre le Président du Parti ; 7. Désigner et investir le candidat du Parti à l’élection présidentielle. 8. Désigner les candidats du parti aux élections à tous les niveaux sur proposition de la Commission Electorale Permanente du Parti (CEP). Article 18 : Le Congrès se réunit en session ordinaire sur convocation du (de la) Président(e) du Parti tous les 5 ans, le 1er lundi du mois de Décembre. Le Congrès se réunit à Kinshasa ou, en cas de force majeure, en tout autre lieu, sur décision de la Présidence du Parti. Le Congrès est convoqué en session extraordinaire sur un ordre du jour précis à l’initiative de la Présidence du Parti, de la Convention Démocratique du Parti ou à la demande d’au moins d’un tiers des fédérations après consultation de la Présidence du Parti. La Convention Démocratique du Parti fixe l’ordre du jour du Congrès et le communique aux participants au moins deux mois avant la date de l’ouverture de ladite session. PRESIDENCE DU PARTI NATURE ET COMPOSITION. Article 19 : la Présidence du Parti, Exécutif National du Parti est l’organe de représentation, de décision, d’orientation de l’action du Parti, de supervision, et de coordination générale de toutes les activités du Parti. La Présidence est composée de : • • • • • Un (une) Président(e) du Parti ; Des Secrétaires du Parti, Chefs de mission; Un Secrétaire Général du Parti; Des Secrétaires du Parti, Chefs de Départements ; Un Trésorier Général Les Secrétaires du Parti, Chefs de mission sont chargés des missions spécifiques déterminées par un acte du Président du Parti. Leur nombre est fixé par le Président du Parti et assure la représentativité nationale en fonction de la subdivision administrative du pays en provinces.. Le Secrétaire Général du Parti coordonne toutes les activités de gestion courante du Parti et organise les services administratifs et techniques du Parti. Les Secrétaires du Parti, Chefs de Départements sont respectivement chargés des domaines ciaprès : • • • Organisation ; Relations extérieures et Partis amis ; Relations avec les forces politiques et sociales ; Le Président du Parti détermine dans les actes de nomination la nature, l’étendue et les conditions de l’exercice des attributions des fonctions dévolues à chacun des Secrétaires du Parti. ATTRIBUTIONS DE LA PRESIDENCE DU PARTI Article 20 : Les attributions de la Présidence du Parti sont : 1. Appliquer les décisions, les recommandations et les résolutions du Congrès ; 2. Examiner les avis et les propositions de la Convention Démocratique du Parti, et le cas échéant assurer leur mise en œuvre ; 3. Organiser l’Administration générale du Parti ; 4. Assurer la gestion du fichier des ressources humaines du Parti ; 5. Délibérer et statuer sur toutes les questions de gestion courante du Parti en se conformant aux dispositions statutaires et réglementaires et aux décisions et résolutions du Congrès. 6. Transmettre à chaque organe exécutif de base tant à l’intérieur qu’à l’extérieur les décisions, les directives et instructions de la Présidence du Parti. 7. Déposer au Bureau de la Convention Démocratique du Parti au plus tard le 1er Octobre de chaque année le rapport d’activité et le projet de Budget du Parti pour l’exercice prochain. REUNIONS DE LA PRESIDENCE DU PARTI Article 21 : La Présidence du Parti se réunit en : • • réunions mensuelles, présidées par le Président du Parti en tant que superviseur des activités du Parti ; en cas d’empêchement ou d’absence, par le Secrétaire General du Parti. réunions hebdomadaires de gestion quotidienne du Parti sous la direction du Secrétaire Général du Parti. A ce titre, il tient le Président du Parti pleinement et régulièrement informé des délibérations de ces réunions et de la marche générale des activités courantes du Parti. PRESIDENT DU PARTI ATTRIBUTIONS DU PRESIDENT DU PARTI. Article 22 : Le (a) Président(e) du Parti est le symbole de l’unité du Parti : 1. Il (elle) représente et engage le Parti conformément aux dispositions statutaires et réglementaires ; 2. Il (elle) supervise et coordonne le fonctionnement des activités du Parti. A ce titre, il est tenu pleinement et régulièrement informé sur les activités de chaque organe et structures du Parti 3. Il (elle) nomme, et le cas échéant, relève de leurs fonctions les membres de la Présidence. 4. II (elle) présente les Secrétaires du Parti, chefs des missions, le Secrétaire Général du Parti ainsi que les Secrétaires du Parti, Chefs de départements à la Convention Démocratique du Parti dès l’ouverture de la session suivante ; 5. Il (elle) s’investit et s’implique dans le processus électoral national conformément à l’article 10 des présents Statuts. 6. Il (elle) nomme les délégués du Parti à la structure électorale nationale et y transmet la liste des candidats investis par le Congrès ou la Convention Démocratique du Parti. 7. Il (elle) négocie et signe les alliances politiques. 8. Il (elle) désigne les ministres du gouvernement et les mandataires du Parti. 9. Il rend publiques les résolutions et les recommandations du Congrès. 10. Il signe et rend publics : a. Les actes relatifs à l’organisation et au fonctionnement du Parti et aux décisions de la Présidence du Parti ; b. Le Budget et le Règlement Financier du Parti approuvés par la Convention Démocratique du Parti; c. Les actes de nominations et, le cas échéant, les actes de révocations des cadres administratifs et techniques du Parti, sur proposition du Secrétaire Général du Parti. d. Les actes d’investiture des candidats du Parti à tous les niveaux sur proposition de la Commission Electorale Permanente du Parti ; e. Les actes d’investiture des comités fédéraux. CRITERES DE NOMINATION DES CADRES Article 23 : La nomination des cadres du Parti doit prendre en compte les critères d’expertise, d’engagement politique, de crédibilité, de disponibilité, de probité morale et ce, dans le respect de l’équilibre national. Elle est décidée en réunion de la Présidence du Parti. Article 24 : Le Règlement Intérieur de la Présidence du Parti détermine les modalités de convocation des réunions de cet organe. CONVENTION DEMOCRATIQUE DU PARTI (CDP) NATURE ET COMPOSITION Article 25 : La Convention Démocratique du Parti est un organe de concertation du Parti Elle est composée de : 1. 2. 3. 4. 5. Députés nationaux et Sénateurs élus sur la liste du Parti ; Ministres et mandataires du Parti ; La Présidence du Parti ; Présidents des Comités Fédéraux ; Présidents des Conventions Démocratiques Fédérales. ATTRIBUTIONS Article 26 : Les attributions de la Convention Démocratique du Parti sont : 1. Examiner le rapport de la situation générale du Parti et de son fonctionnement présenté par la Présidence du Parti; 2. Veiller à l’application des résolutions du Congrès; 3. Veiller au bon fonctionnement des organes du Parti et se prononcer sur les matières non réglementées par les Statuts ; 4. Elaborer son Règlement intérieur ; 5. Elaborer son Budget; 6. Elire, et le cas échéant, démettre les membres de son Bureau composé de : a. un Président ; b. un Vice- Président ; c. un Secrétaire Rapporteur ; d. un Secrétaire Rapporteur adjoint. Le Bureau de la Convention Démocratique du Parti est élu et se renouvelle à chaque session de la Convention. La Présidence du Bureau est assumée de façon rotative par chaque Province. Le Règlement Intérieur de la Convention Démocratique du Parti « CDP » détermine les modalités de l’application de la présente disposition. 7. Organiser en son sein des commissions notamment la Commission Nationale de discipline et la Commission de Médiation et d’Arbitrage des Conflits dont elle fixe la composition et le fonctionnement ; 8. Prendre acte de la liste des membres de la Présidence présentée par le Président du Parti ; 9. Adopter le budget et le règlement financier du Parti présentés par le Secrétaire Général du Parti ; 10. Veiller à la conformité des décisions et actes pris par les organes de l’UDPS au regard des dispositions Statutaires et Réglementaires du Parti ; 11. Approuver les comptes annuels du Parti présentés par le Secrétaire Général du Parti; Investir les candidats du Parti aux élections législatives, provinciales et locales sur proposition de la Commission Electorale Permanente du Parti. INTERIM DU PRESIDENT DU PARTI Article 27 : En cas de décès, de démission, d’empêchement définitif du Président du Parti, le Président de la Convention Démocratique du Parti assume son intérim pour un délai ne dépassant pas 30 jours au cours desquels il est tenu de convoquer une session extraordinaire du Congrès en vue d’élire un nouveau Président du Parti ; élection à laquelle il ne peut faire acte de candidature. REUNIONS DE LA CONVENTION DEMOCRATIQUE DU PARTI Article 28 : La Convention Démocratique du Parti se réunit en session ordinaire deux fois l’an, sur convocation de son Président pour une durée ne dépassant pas chacune quinze jours, le premier lundi du mois d’Avril et le premier lundi du mois d’Octobre. Elle se réunit en session extraordinaire à l’initiative soit du Président du Parti, soit du Bureau de la Convention Démocratique du Parti, soit de 1/3 de ses membres, sur un ordre du jour précis ; Article 29 : Les membres de la Convention Démocratique du Parti « CDP » y siègent en considération de leur qualité. ORGANES DE BASE DE L’INTERIEUR Article 30 : Dans les entités territoriales actuelles, les membres de l’UDPS sont regroupés en : 1. 2. 3. 4. 5. Fédérations correspondant au District, à la Ville et au pays hôte à l’extérieur ; Section correspondant à la commune en milieu urbain et au territoire en milieu rural, Sous section correspondant au Secteur ou à la Chefferie en milieu rural ; Cellule correspondant au quartier en milieu urbain et au groupement en milieu rural. La Ville-Province de Kinshasa est subdivisée en quatre fédérations. Article 31 : Les sections, sous- sections et les cellules sont chargées du recrutement et du recensement des membres, de l’information et de l’éducation des masses sous la supervision de la Fédération ; chaque échelon rendant compte à l’échelon immédiatement supérieur. FEDERATION Article 32 : La Fédération comprend deux organes : 1. le Comité Fédéral. 2. la Convention Démocratique Fédérale. COMITE FEDERAL Article 33 : Le Comité Fédéral est composé de : 1. un(e) Président(e) du Comité Fédéral ; 2. des Secrétaires Fédéraux, chefs de mission dont le nombre correspond aux sections dans la configuration actuelle des territoires que compose la province. 3. deux Secrétaires Fédéraux, Chefs de Département chargés respectivement de l’Organisation et du Budget et des Finances, désignés par le Président du Comité Fédéral. 4. un Trésorier Fédéral. Article 34 : Les membres du Comité Fédéral sont présentés par le Président du Comité Fédéral à la Convention Démocratique Fédérale pour approbation au cours de la même session. Le Comité Fédéral désigne les membres de tous les autres comités de base, de la Section à la cellule. ATTRIBUTIONS. Article35 : Le Comité Fédéral outre les compétences que lui confère, mutatis mutandis, l’article 20 des présents statuts, est l’organe permanent chargé de la gestion courante du Parti dans la Fédération et de l’exécution des décisions de la Présidence du Parti et de la Convention Démocratique Fédérale. Le Comité fédéral est tenu de transmettre à la Présidence du Parti la liste complète des membres du Parti de son ressort en ordre de cotisation un mois avant la tenue de chaque session de la Convention Démocratique du Parti. LA CONVENTION DEMOCRATIQUE FEDERALE NATURE ET COMPOSITION. Article 36 : La Convention Démocratique Fédérale est un organe de concertation du Parti qui fonctionne au niveau fédéral. Elle est composée de : • • • • • Députés provinciaux élus sur la liste du Parti ; Gouverneurs de Province Ministres et mandataires provinciaux ; Membres du Comité Fédéral 5 délégués par Section. ATTRIBUTIONS. Article 37: La Convention Démocratique Fédérale, outre les compétences que lui confèrent, mutatis mutandis, les dispositions des articles 26 et 28 des présents Statuts examine toutes les questions spécifiques de son ressort. La Convention Démocratique Fédérale se réunit en session ordinaire deux fois l’an, sur convocation de son Président pour une durée ne dépassant pas chacune quinze jours, le premier lundi du mois de Mars et le premier lundi du mois de Septembre. SECTION, SOUS-SECTION, CELLULE Article 38 : La Section, la Sous Section et la Cellule comprennent chacune un organe exécutif unique appelé comité sectionnaire, comité sous sectionnaire, et comité cellulaire. Article 39 : Les Comités sectionnaire, sous-sectionnaire et cellulaire sont composés chacun de : • • • • Un(e) Président(e) ; Des Secrétaires, Chefs de missions, dont le nombre est fonction du nombre des organes immédiatement inferieurs ; Deux Secrétaires Chefs de départements, chargés respectivement de l’Organisation et du Budget et des Finances. Un Trésorier Sectionnaire, sous-Sectionnaire ou cellulaire. ATTRIBUTIONS. Article 40 : Les Comités sectionnaire, sous sectionnaire et cellulaire, outre les compétences que leur confèrent mutatis mutandis l’article 20 des présents Statuts, sont des organes permanents chargés d’assurer la gestion courante du Parti dans leurs entités respectives et d’exécuter les décisions du Comité Fédéral et de la Convention Démocratique Fédérale. Article 41 : Les Comités sectionnaires doivent transmettre à leur fédération les listes complètes des membres du Parti de leurs ressorts respectifs en ordre de cotisation deux mois avant la tenue de chaque session de la Convention Démocratique Fédérale. SECTIONS D’ENTREPRISE Article 42 : Dans toutes les entreprises publiques ou privées, il peut être créé une Section d’entreprise à l’initiative de la Fédération ou avec l’accord de cette dernière. La Section d’entreprise regroupe les travailleurs occupés dans l’entreprise. La Section d’entreprise a pour but de : • • • • informer la Fédération sur l’opinion des travailleurs et les problèmes propres à l’entreprise ; diffuser le programme de l’UDPS ; définir et défendre les objectifs économiques de l’entreprise ; recruter de nouveaux membres. La Section d’entreprise ne peut se substituer ni à l’organisation syndicale ni aux sections locales du Parti. Elle s’organise librement. ORGANES DE BASE DE L’EXTERIEUR REPRESENTATIONS Article 43 : À l’Extérieur du pays, les Membres sont regroupés en Fédérations correspondant aux pays hôtes et éventuellement en Section selon que les conditions du pays hôte le permettent. Le Représentant est de droit Président du Comité Fédéral. Il est nommé par le Président du Parti. TITRE V : FEMMES ET JEUNES LIGUE DES FEMMES Article 44 : Il est créé la Ligue des Femmes de l’UDPS. Elle regroupe en son sein les organisations, associations et mutualités de leurs membres respectifs. Elle est rattachée à la Présidence du Parti au niveau national et aux exécutifs de base au niveau local. Elle s’organise librement. Elle a pour mission de : • • • Recruter, encadrer, former et mobiliser ses Membres ; Défendre et faire progresser les droits de la femme contre toutes les formes de discrimination et de violence ; S’assurer que la femme joue un rôle effectif dans la vie du Parti. Le Président du Parti détermine les conditions d’agrément des organisations, associations et mutualités ainsi que les modalités de nomination du ou de la Présidente de la Ligue des Femmes. Le règlement intérieur de la ligue des femmes est approuvé par la Convention Démocratique du Parti (CDP) COMMISSION POUR L’EGALITE ENTRE FEMME ET HOMME Article 45 : Une Commission Permanente pour l’Egalité entre la Femme et l’Homme est créée au sein du Parti. Elle émet, sur demande du Président du Parti ou d’initiative, des avis en toute matière ayant trait à l’égalité entre l’homme et la femme. Elle analyse les effets sur l’égalité entre hommes et femmes, des politiques envisagées ou déjà mises en place et adresse ses avis au Président du Parti. Elle est rattachée au niveau national à la Présidence du Parti qui en détermine la composition et le fonctionnement LIGUE DES JEUNES Article 46 : Il est créé la Ligue des Jeunes de l’UDPS. Elle regroupe en son sein les organisations, associations et mutualités de leurs membres des deux sexes dont l’âge est compris entre 18 et 35 ans. Elle est rattachée au niveau national à la Présidence du Parti et des exécutifs de base au niveau local. Elle s’organise librement. Elle a pour mission de recruter, d’encadrer, de former et de mobiliser ses membres. Le Président du Parti détermine les conditions d’agrément des organisations, associations et mutualités ainsi que les modalités de nomination du ou de la Présidente de la Ligue des Jeunes Le règlement intérieur de la ligue des jeunes est approuvé par la Convention Démocratique du Parti. TITRE VI : ECOLE DU PARTI Article 47: Il est créé une Ecole du Parti dénommée Centre d’Etudes du Parti, Institut Anaclet MAKANDA MPINGA SHAMBUYI; Article 48 : Le Centre est administré par le Conseil d’Administration composé de : • • • la Présidence du Parti; les Présidents des Ligues des Femmes et des Jeunes ; le Président de la Commission Electorale du Parti Article 49 : Le Comité de gestion est nommé par le Président du Parti sur proposition du Conseil d’administration. Le Centre d’Etudes du Parti se consacre à l’étude des problèmes économiques, sociaux, financiers, administratifs, politiques et juridiques qui se posent au Parti et au Pays. Il organise la formation des Membres du Parti. Les Statuts du Centre sont approuvés par le Président du Parti, Président du Conseil d’Administration du CENTRE. Le Centre est à la disposition du Président du Parti, de la Présidence et des Membres du Parti. TITRE VII : COMMISSION ELECTORALE PERMANENTE DU PARTI Article 50 : Il est créé au sein du Parti une commission électorale dénommée Commission Electorale Permanente du Parti, CEP en sigle. Article 51 : La Commission Electorale Permanente du Parti est composée de 35 Membres désignés par le Président du Parti, en tenant compte de l’équilibre national. Article 52 : La Commission élit son Bureau composé de : • • • • Un(e) Président(e) Un(e) Vice-Président(e) Un(e) Secrétaire Rapporteur(e) Un(e) Secrétaire Rapporteur(e) Adjoint(e). Article 53 : Les attributions de la Commission Electorale Permanente du Parti sont : 1. Organiser, superviser les élections au plan interne et en communiquer les résultats; 2. Veiller à l’application de la loi électorale ; 3. Sélectionner les candidats du Parti à tous les niveaux en concertation avec les commissions locales. Les listes des candidats retenus sont transmises à la Présidence du Parti. 4. Former les agents électoraux du Parti 5. Elaborer le budget électoral à soumettre à la Présidence du Parti 6. Organiser la campagne électorale 7. Assurer le suivi et gérer le contentieux électoral Article 54: Sans préjudice des dispositions des articles 51 à 54 ci-dessus, la composition et les attributions de la Commission Electorale Permanente du Parti s’appliquent mutatis mutandis aux commissions électorales locales du Parti. Article 55 : Le Règlement Intérieur de la Commission Electorale Permanente du Parti détermine son organisation et son fonctionnement qui s’appliquent mutatis mutandis aux commissions électorales locales. TITRE VIII : RESSOURCES Article 56 : Les ressources de l’UDPS sont constituées par : 1. La vente des cartes, les cotisations des Membres et les revenus provenant de ses propres activités ; 2. Les contributions des élus et mandataires du Parti versées à concurrence de 10% de leur rémunération ; 3. Les dons et legs; 4. Les dotations accordées en vertu de la loi sur le financement des partis politiques. COMMISSION DE CONTROLE DES FINANCES Article 57 : La Convention Démocratique du Parti désigne une Commission de Contrôle des Finances et des Comptes du Parti à raison d’un membre par Fédération. La Commission veille à la régularité des opérations financières des organes du Parti. Elle présente son rapport semestriel à l’approbation de la Convention Démocratique du Parti. TITRE IX : MANDAT Article 58 : Le mandat à l’UDPS est de cinq ans renouvelable. Article 59 : Le cumul des mandats est interdit au sein de l’UDPS, sauf dérogation expresse du Président du Parti. Article 60 : Tout mandat ou toute fonction exercé au sein de l’UDPS, prend fin par : 1. 2. 3. 4. 5. 6. Décès ; Démission ; Incapacité permanente ; Empêchement définitif ; Expiration du mandat Interdiction d’exercer. TITRE X : REGIME DISCIPLINAIRE Article 61 : Le Règlement Intérieur du Parti détermine le régime disciplinaire. TITRE XI : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES DISPOSITIONS TRANSITOIRES Article 62: Par dérogation des articles 32 alinéa 1, 33, 34 et 36 des présents statuts, il est institué une période transitoire de trois ans non renouvelable, période durant laquelle le Président du Parti nomme et, le cas échéant, révoque les membres des comités fédéraux. Cette dérogation, nécessitée par la mise en œuvre de la réforme des structures du Parti approuvées au Premier Congrès de l’UDPS, prend impérativement fin au mois de Décembre de la troisième année de la transition, date à laquelle la Commission Electorale Permanente du Parti devra organiser l’élection des présidents fédéraux et ce, conformément aux présents statuts. La présente disposition s’applique mutatis mutandis à la nomination des Présidents de deux Ligues et de la Commission pour l’égalité Homme et Femme prévue aux articles 44, 45 et 46 des présents statuts. Le Règlement Intérieur du Parti arrête, dans ses dispositions transitoires, les modalités de l’exécution des présentes dispositions. Article 63 : Conformément à l’article 28, alinéa 2 des présents Statuts, le Président élu du Parti convoque endéans 4 jours de la fin des travaux du 1er Congrès du Parti la session extraordinaire constitutive de la Convention Démocratique du Parti. Par dérogation de l’article 25 points 4 et 5 des présents statuts, les Présidents des Assemblées Fédérales, des Comités Fédéraux ainsi que les Représentants, prennent part à la dite session. Article 64 : Toutes les modifications ainsi apportées aux Statuts de l’UDPS remplacent les dispositions statutaires contraires, et entrent en vigueur à la date de leur publication par le Président du Parti. Ainsi modifiés et complétés à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Etienne Tshisekedi wa Mulumba Président du Parti 1er Secrétaire Rapporteur Président REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 5 Règlement Intérieur de l’UDPS Kinshasa, le 14 décembre 2010 TITRE I : DENOMINATION, SIEGE ET MEMBRES. Dénomination Article 1. Le logo « UDPS » est une marque déposée, propriété exclusive du Parti. Nul ne peut, sans titre ni mandat préalable, modifier ou faire usage de l’appellation « Union pour la Démocratie et le Progrès Social » et ce, à quelle que fin que ce soit. Article 2. En dehors du Congrès et de la Convention Démocratique du Parti, nul n’est autorisé à modifier les objectifs que le Parti s’est assignés. Siège Article 3. A l’exception des organes visés à l’article 2 des statuts, nul n’a le droit de déplacer le siège du Parti. Membres Article 4. Sans préjudice des dispositions de l’article 3 des statuts de l’UDPS, personne n’a le droit, sauf limitation expresse de la loi sur les partis politiques, de bonnes mœurs et de l’ordre public, d’instaurer une quelconque discrimination quant à l’adhésion des membres au Parti. Article 5. L’adhésion à l’UDPS est libre et individuelle. Tout citoyen âgé d’au moins 18 ans peut devenir membre du Parti (conformément à l’article 4 des statuts). Article 6. La qualité de membre est constatée par la signature d’une fiche d’adhésion, l’achat et la détention de manière régulière de la carte de membre. Article 7. Tout membre suspendu est frappé de l’interdiction de représenter, d’engager le Parti, d’écrire ou de parler en son nom. Tout individu définitivement exclu, ne peut se prévaloir de la qualité de membre de l’UDPS, sous peine de poursuites judiciaires. Article 8. Il est institué à l’UDPS une seule et unique catégorie de membres. Les membres de l’UDPS sont égaux en droits et devoirs. Article 9. La carte de membre est à modèle unique. La Présidence du Parti en détermine le montant. Cette carte renseigne également l’état des cotisations du membre. Article 10. Les obligations des membres du Parti sont, notamment : • • • • • • la disponibilité ; l’achat de la carte de membre ; le paiement des cotisations mensuelles et ponctuelles ; la participation aux activités et manifestations du Parti ; le respect et la protection du patrimoine du Parti. Seuls les membres en règle des cotisations peuvent prendre part aux votes et postuler des mandats électifs ou représentatifs. Article 11. La qualité de membre de l’UDPS se perd par : • décès ; • • • adhésion à un autre Parti politique ; démission volontaire ; déchéance ou exclusion. Tout membre sous le coup d’une sanction disciplinaire jouit de voies de recours auprès de l’organe ayant pris la décision ou à défaut, auprès de l’organe immédiatement supérieur. TITRE II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES ORGANES DE l’UDPS Organisation et fonctionnement des organes nationaux Dispositions générales Article 12 : Le Parti compte en son sein trois organes nationaux : 1. Le Congrès ; 2. La Présidence du Parti ; 3. La Convention Démocratique du Parti. Cette énumération établit en même temps l’ordre de préséance des organes du Parti. Article 13 : A l’exception de la Présidence du Parti, chaque organe du Parti est présidé par un bureau. Le Bureau de la Convention Démocratique du Parti est élu et se renouvelle à chaque session de la Convention. La présidence du Bureau de la Convention est assumée de façon rotative par chaque Province. En outre, au sein de chaque bureau fonctionne un service de conservation des archives et documents du Parti. La gestion journalière du bureau requiert la présence d’un préposé au bureau œuvrant pendant les heures du travail. La mise à jour du fichier général des membres du Parti est assurée par le Secrétariat du Parti en charge de l’Organisation. Fonctionnement. Article 14 : Les réunions des organes nationaux sont prévues par les statuts et le règlement intérieur du Parti. Le calendrier des réunions statutaire et réglementaire doit être strictement respecté. Article 15. Le Congrès et la Convention Démocratique du Parti tiennent des sessions ordinaires ou extraordinaires. Les sessions ordinaires sont celles qui se tiennent aux périodes ou dates déterminées par les articles 18 et 28 des statuts du Parti. Article 16. Elles sont convoquées pour : • le Congrès par le (la) Président(e) du Parti ; • la Convention Démocratique du Parti par son (sa) Président(e) ; • en cas de leur absence ou empêchement, les sessions sont convoquées par les personnes qui les remplacent selon l’ordre de préséance. Les sessions extraordinaires se tiennent conformément aux articles 18 et 28 des statuts du Parti. Sur demande de 1/3 des membres de chaque organe, le (la) président(e) de l’organe concerné est tenu de convoquer la réunion extraordinaire dans les 15 jours. Article 17 : Conformément à l’article 20 des Statuts, La Présidence du Parti organise l’Administration Générale du Parti, notamment le Secrétariat administratif, le service des relations publiques, le service de sécurité et de renseignement, le service technique et de maintenance. Il assure la gestion du fichier général des ressources humaines, notamment : • • • Etablir le fichier général des membres actifs sur base de listes établies par les échelons inférieurs (cellule/section/ fédération) ; Etablir le registre général des cotisations sur base des listes établies par le Trésorier Général ; Valider les cartes de membre à modèle unique. Les Secrétaires du Parti, chefs de mission, , le Secrétaire Général du Parti, les Secrétaires du Parti, chefs de Département et le Trésorier Général exercent leurs fonctions conformément à l’article 19 al.3 et 4 des Statuts. La Présidence du Parti tient ses réunions conformément au calendrier fixé par son règlement intérieur. Article 18. Le Congrès et la Convention Démocratique du Parti siègent en Assemblée plénière ou en commissions. L’assemblée plénière réunit tous les membres de l’organe concerné. Elle est souveraine et ses décisions engagent tous ses membres. Article 19. L’Assemblée plénière de chaque organe siège valablement si elle réunit la moitié des membres qui la composent. Si le quorum n’est pas atteint, la réunion est reportée à une date ultérieure qui est portée à la connaissance des membres par un communiqué. A cette date, l’assemblée siège valablement même si le quorum n’est pas atteint pourvu que le 1/3 au moins des membres soit présent. Article 20. Il est requis une majorité de 2/3 pour toute décision portant sur les questions importantes, tandis que pour toutes les autres questions, la décision est prise à la majorité absolue des membres présents. Article 21 : Par question importante, il faut entendre : • • • • • • les modifications aux statuts et au règlement intérieur ; l’élection des membres des bureaux. Pour ce cas, la majorité de 2/3 est requise au premier tour, et, au deuxième tour, la majorité simple suffit; la destitution des membres des bureaux ; la fusion avec un autre Parti ; l’adhésion à une plate-forme ; toute question d’intérêt national ou international. Article 22. Les séances sont dirigées par le (la) président(e) de chaque organe, ou par celui (celle) qui le remplace par ordre de préséance en cas d’absence ou d’empêchement, ou à défaut, par le (la) doyen(ne) d’âge. Article 23. Le projet de l’ordre du jour est élaboré par le Bureau et soumis à l’approbation de la plénière. Article 24. Le (la) président(e) assure la police des débats. Tout membre peut, avant ou pendant le débat, demander la parole par motion d’ordre, motion de procédure, motion d’information, motion préjudicielle ou incidentielle. La motion d’ordre est celle qui concerne l’ordre à établir dans la série de questions à discuter, la suspension ou la levée de la séance. La motion de procédure concerne un point du règlement intérieur ou la manière dont la réunion est conduite. La motion d’information concerne un complément d’information essentielle pour l’orientation des débats. La motion préjudicielle est celle qui est soulevée à l’occasion de l’examen d’une matière et dont la solution relève d’un organe extérieur à la Commission. La motion incidentielle est celle qui intervient au début ou au cours des débats et sur laquelle l’organe concerné doit se prononcer avant de commencer ou de poursuivre les débats sur une question principale. Nul ne peut prendre la parole sans l’avoir demandée et obtenue. La parole doit être accordée à tout membre qui la demande par motion ayant pour but de rétablir l’ordre dans les discussions. L’orateur qui a obtenu la parole ne peut être interrompu jusqu’à la fin de son exposé que par une motion d’ordre. Celui qui intervient par motion d’ordre ne peut aborder le fond de la matière débattue. Aucune intervention, même par motion ne sera reçue lorsque le (la) Président(e) de séance fait, avec l’accord de l’assemblée, la synthèse pour clore les débats ou lorsque la procédure de vote est déjà engagée. Toutes les décisions sont prises en séance plénière. Elles sont consignées dans un procèsverbal qui est signé par le (la) président(e) et le (la) secrétaire de séance. Article 25. Les membres peuvent se réunir en commissions permanentes ou « ad hoc » en vue de débattre des matières spécifiques. Les conclusions sont déposées au Bureau pour approbation à la plénière. Article 26. Les conclusions approuvées par la Convention Démocratique du Parti, signées et rendues publiques par le Président du Parti deviennent exécutoires et opposables à tous. Article 27. Les réunions de la Ligue des femmes et de la Ligue des jeunes se tiennent conformément à leurs règlements intérieurs respectifs approuvés par la Convention Démocratique du Parti Rapports de collaboration entre les organes Article 28. L’ordre hiérarchique des organes est déterminé par l’article 15 des Statuts. Article 29. La Présidence du Parti transmet ses directives, observations et recommandations à chaque échelon des organes exécutifs du Parti. Les organes de base communiquent par voie hiérarchique les listes des membres du Parti ainsi que l’état de vente des cartes des membres et des cotisations au plus tard le 15 Septembre de chaque année. Les fédérations, à leur tour, transmettent, sans délai, ces données à la Présidence du Parti. Article 30 : Le (la) Président(e) du Parti signe et rend publics : • les décisions statutaires des organes nationaux ; • le budget du Parti approuvé par la Convention Démocratique du Parti ; • les actes de nominations et, le cas échéant, les actes de révocations ; Il (elle) nomme les délégués du Parti à la structure électorale nationale et y transmet la liste des candidats investis par le Congrès ou la Convention Démocratique du Parti ; Il (elle) investit les comités fédéraux approuvés par leurs Conventions Démocratiques Fédérales respectives. CRITERES D’ACCESSION AUX POSTES DE RESPONSABILITE Article 31. Les voies pour accéder à un poste de responsabilité au sein du Parti sont l’élection et la nomination qui doivent répondre aux critères d’expertise, d’engagement politique, de crédibilité, de disponibilité et de probité morale. Outre ces critères, le candidat à un poste de responsabilité doit avoir : • un domicile, une résidence connue ; • être en règle de cotisations ; • avoir une bonne connaissance des Statuts, du Règlement Intérieur et autres instruments du Parti. COMMISSION ELECTORALE PERMANENTE DU PARTI Article 32. La composition, les attributions et le fonctionnement de la Commission Electorale Permanente du Parti sont prévus aux articles 51, 52, 53 et 54 des statuts et s’appliquent mutatis mutandis aux commissions électorales locales du Parti. Article 33. Le dépôt des candidatures aux postes électifs au sein du Parti se fait par écrit conformément à la procédure prévue dans le règlement intérieur de l’organe concerné. Article 34. La liste des candidats retenus est publiée 48 heures avant la tenue du scrutin. DEROULEMENT DU VOTE ET CONTESTATIONS ELECTORALES. DEROULEMENT DU VOTE Article 35. Le principe est celui d’un homme, d’une femme, une voix. Article 36. Le vote se fait au scrutin secret. Il peut être procédé avec l’assentiment de l’assemblée plénière, par main levée, débout, assis ou par acclamation Article 37. Il est requis la majorité absolue des voix exprimées au 1er tour pour être déclaré élu. Article 38. En cas de ballottage, il est procédé au second tour auquel ne participent que les deux candidats les mieux classés au 1er tour. Article 39. En cas d’égalité, le plus âgé parmi les deux sera proclamé élu. Article 40. Le dépouillement et la proclamation des résultats ont lieu immédiatement et publiquement après le vote. Article 41. Les résultats des votes sont consignés dans un procès –verbal signé par le (la) Président(e) et le (la) Secrétaire du bureau de dépouillement. CONTESTATIONS ELECTORALES Article 42 : Tout candidat qui se sent lésé, a le droit d’introduire un recours dans le délai de huit jours qui prend son cours à la date de la publication des résultats. Article 43 : Le recours est introduit pour les organes nationaux à la Commission Electorale Permanente du Parti et pour les organes de base au Bureau local de la Commission Electorale du Parti. Article 44 : L’organe saisi du recours statue dans quinze jours, en premier et dernier ressort. MANDAT Article 45 : La durée du mandat des animateurs des structures du Parti est déterminée par l’article 58 des statuts. Article 46 : Tout mandat électif ne peut être renouvelé que par élection. En cas d’impossibilité d’organiser le scrutin, pour les fédérations, la présidence du Parti désigne à titre provisoire l’animateur au poste vacant pour un délai ne dépassant pas 90 jours à l’expiration duquel, la Commission Electorale Permanente du Parti est tenue d’organiser les élections. Les bureaux locaux de la Commission Electorale Permanente du Parti feront de même pour les organes de base. Article 47 : Sans préjudice des dispositions de l’article 59 des statuts, nul n’est autorisé à assumer plus d’un mandat au sein du Parti. Article 48 : Tout mandat ou toute fonction prend fin conformément aux dispositions de l’article 60 des statuts. ECOLE DU PARTI. Article 49 : L’Ecole du Parti fonctionne conformément aux articles 48 et 49 des Statuts. • Le Comité de gestion est composé de : • Un Président • Un Directeur des études • Un Directeur financier. Article 50 : L’Ecole du Parti regroupe en son sein « les cercles d’études et de réflexion ». Par ces derniers, il faut entendre des groupes qui se créent librement et qui sont agrées par le Parti au niveau aussi bien national, fédéral que sectionnaire du ressort. Ils font rapport à l’école du Parti. Article 51 : La section d’Entreprise fonctionne conformément à l’article 42 des Statuts. Elle s’organise en assemblée plénière de tous les membres pour élire son bureau composé de : • Un Président • Un Vice-Président • Un Rapporteur. TITRE III : ADMINISTRATION ET CABINETS POLITIQUES Administration Article 52 : Le personnel administratif de l’UDPS relève de la Présidence du Parti. Article 53 : La Convention Démocratique du Parti approuve les statuts du personnel administratif présenté par la Présidence du Parti. Cabinets politiques Article 54 : Le (la) Président(e) du Parti et le (la) Président(e) du Bureau de la Convention Démocratique du Parti disposent chacun d’un cabinet politique qui les assistent dans l’exercice de leurs fonctions. Le Règlement Intérieur des organes précités détermine la composition et l’organisation desdits cabinets. Article 55 : Les cabinets politiques se composent des membres du Parti nommés par le (la) Président(e) du Parti et le (la) Président(e) du Bureau de la Convention Démocratique du Parti. Le personnel politique, administratif et technique permanent à droit à une rétribution fixée par la Présidence du Parti. TITRE IV : ASSOCIATIONS ET MUTUELLES Article 56 : Le Parti encourage et soutient la création des associations et mutuelles à condition qu’elles répondent aux valeurs fondamentales qui sous-tendent l’action de l’UDPS. La Présidence du Parti fixe les conditions de leur agrément. TITRE V : RELATIONS AVEC LES FORCES POLITIQUES ET SOCIALES Relations avec les forces politiques et sociales de l’Intérieur Article 57 : Le (la) Président(e) du Parti gère les relations de l’UDPS avec les forces politiques et sociales nationales, assisté du Secrétaire du Parti en charge de cette matière. Il transmet à la Convention Démocratique du Parti tout projet d’accord conclu avec des tiers pour ratification. Relations extérieures de l’UDPS Article 58 : Le (la) Président(e) du Parti gère les relations internationales et avec les Partis amis assisté du Secrétaire du Parti en charge de cette matière. Article 59 : L’UDPS adhère aux organisations internationales et regroupements des partis politiques qui partagent avec elle les valeurs fondamentales de la social-démocratie. Coopération bilatérale et multilatérale Article 60 : L’UDPS s’engage dans une politique de coopération bilatérale et multilatérale mutuellement avantageuse. TITRE VI : AFFECTATIONS DES RESSOURCES. Affectations Article 61 : Les dépenses du Parti concernent notamment : • • • • • • les subventions ; les frais du personnel et de fonctionnement ; les frais d’information et de communication; les investissements ; les dépenses électorales ; les dépenses d’activités spécifiques. Article 62 : Le (la) Trésorier(e) Général(e) du Parti et les sont chargés du recouvrement des cotisations. Trésoriers(es) des comités de base Le taux annuel de cotisation est unique pour tous les membres. Il est proposé par la Présidence du Parti et approuvé par la Convention Démocratique du Parti. Article 63 : Les fonds du Parti sont logés dans un ou des comptes bancaires ouverts au nom du Parti par le (la) Président(e) du Parti ou par son Délégué. Le retrait des fonds doit comporter au moins deux signatures dûment autorisées. Toute cotisation ou contribution versée ne peut faire l’objet de remboursement. Les organes de base ont droit à une rétrocession de 40% de leur versement. BUDGET Article 64 : Chaque année, la Présidence du Parti prépare l’état prévisionnel des recettes et des dépenses de l’UDPS, qui constitue le budget du Parti qu’elle soumet lors de la session ordinaire à l’examen et au vote de la Convention Démocratique du Parti conformément aux points 9 et 11 de l’article 26 des Statuts. Règlement financier Article 65 : Le Règlement Financier de l’UDPS est le code financier ou la législation financière du Parti. Il est adopté par la Convention Démocratique du Parti. Contrôle financier Article 66 : Chaque année (article 26 alinéa 11 des Statuts), la Convention Démocratique du Parti approuve la reddition des comptes du Parti présentée par la Présidence du Parti. (Article 20 alinéa 7 des Statuts) La commission de contrôle financier et des comptes prévue à l’article 59 des Statuts du Parti opère en se référant auxdits comptes et règlement financier. Elle présente chaque année un rapport à la Convention Démocratique du Parti. TITRE VII : REGIME DISCIPLINAIRE Manquements Article 67 : Est considéré comme manquement disciplinaire, tout comportement contraire à l’idéal du Parti notamment : • la divulgation des secrets de délibérations ou l’indiscrétion • les absences répétées et non justifiées aux réunions du Parti ; • le non respect de la hiérarchie et des instructions du Parti ; • le refus ou la négligence caractérisée dans l’exécution des tâches assignées ; • les injures, les voies de faits, le manque caractérisé de courtoisie envers d’autres membres ; • la malversation ou le détournement des fonds ou d’autres biens du Parti ; • les dénonciations calomnieuses et imputations dommageables à l’égard des membres du Parti ; • l’incitation à la haine tribale, régionale ou raciale ; • le vagabondage politique ; • l’abus ou l’usurpation des pouvoirs. • la violation des statuts et règlement intérieur Article 68 : Selon la gravité des manquements commis, les sanctions à infliger sont : • le rappel à l’ordre motivé; • le blâme ; • la suspension pour une durée ne dépassant pas trois mois ; • la déchéance du mandat ou de la fonction en cause; • l’interdiction de présenter sa candidature à un mandat ou à une fonction interne ; • l’interdiction de figurer sur une liste électorale du Parti ou d’être investi par le Parti d’un mandat non électif ; • l’exclusion de la qualité de membre. Procédure disciplinaire Article 69 : Pour assurer la meilleure application des Statuts, Règlement Intérieur, Décisions, Instructions et Procédures en vigueur au sein du Parti, la Commission Nationale de Discipline est instituée à la Convention Démocratique du Parti. La Commission a pour mission principale d’inviter et d’auditionner à charge et /ou à décharge chaque membre et cadre du Parti sur dénonciation, plainte écrite ou soit par la saisine d’office de la Commission : • • • Lorsqu’elle instruit à charge, les sanctions applicables le sont en vertu de l’article 63 cidessus. Elle instruit à décharge lorsque l’examen des faits aboutit à l’innocence du membre incriminé; La Commission nationale, connaît en premier et dernier ressort tout manquement grave conformément à l’article 68 du présent règlement intérieur. Aucun membre de l’UDPS ne peut être sanctionné sans que le motif lui en soit notifié et qu’il ait eu la possibilité de présenter ses moyens de défense. Le pouvoir disciplinaire est exercé à chaque échelon par l’organe dont le membre incriminé fait partie. A cet effet, il est créé une commission de discipline au sein de chaque organe. Article 70 : L’organe compétent est saisi par écrit ou verbalement par toute personne intéressé Article 71 : Le Bureau de l’organe dont dépend le membre incriminé charge la Commission de discipline prévue à l’article 69 ci-dessus évoqué de l’instruction de ce cas. La commission siège toutes affaires cessantes. Article 72 : Le Bureau de chaque organe concerné exécute les décisions de la commission de discipline. Article 73 : La Convention Démocratique du Parti élabore le Règlement Intérieur qui fixe le fonctionnement de la Commission de Discipline. TITRE VIII : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES Dispositions transitoires Article 74 : Le (la) Président(e) du Parti est tenu de convoquer une session extraordinaire de la Convention Démocratique du Parti le 4ème jour qui suit la fin des travaux du Premier Congrès. Cette disposition cesse ses effets dès la clôture des travaux de la dite session. Article 75 : En exécution de l’article 62 des Statuts relatif à la période de transition en ce qui concerne la nomination des membres des Comités Fédéraux de l’Intérieur, sur proposition des Délégués de leurs entités respectives au Premier Congrès du Parti, réunis en concertation sous la supervision du Secrétaire à l’Organisation , le Procès-Verbal faisant foi, le(a) Président(e) du Parti nomme pour une durée de trois ans non renouvelable les membres des Comités Fédéraux de l’Intérieur ainsi que les Présidents des deux Ligues et le Président de la Commission Egalité Homme/Femme. Article 76 : Le Comité Fédéral nommé soumet la liste complète des membres des Comités sectionnaires, sous-Sectionnaires et Cellulaires de leurs ressorts respectifs à l’approbation et à la signature du (de la) Président(e) du Parti endéans 15 jours à partir de la date de sa nomination. Article 77 : A l’issue de la période transitoire de trois ans, la Commission Electorale Permanente du Parti organise et supervise les opérations d’élections au niveau des Conventions Démocratiques Fédérales Dispositions finales Article 78 : Le (la) Président(e) du Parti signe et rend publics les Actes de la Convention Démocratique du Parti. Article 79. Toutes les modifications ainsi apportées au Règlement Intérieur de l’UDPS remplacent les dispositions contraires, et entrent en vigueur à la date de leur publication par le Président du Parti. Fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010. Etienne Tshisekedi wa Mulumba Président National REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 6 Projet de Société de l’UDPS “Le Peuple d’abord” Projet de société de l’UDPS Avant-propos A la différence de l’ancien Projet de Société “la Nouvelle Société” (Février 1982) inspiré du Manifeste de la N’Sele (MPR, Mai 1967) qui confondait Projet de Société et Programme de Gouvernement, sans vision globale ni orientation directrice, le présent projet de société de l’UDPS pour le Congo ci-dénommé « LE PEUPLE D’ABORD » est conçu et présenté comme un ensemble de « vingt » propositions concrètes faites au peuple congolais dans la perspective de la prise et l’exercice démocratique du pouvoir par l’UDPS afin de construire et de garantir le bonheur commun… Pour y parvenir, l’UDPS propose au peuple: Un faisceau de valeurs fondamentales principalement celles de la social-démocratie que sont la liberté, l’égalité, la solidarité ; Un éventail de principes qui régissent le Parti et que celui-ci veut répercuter sur l’organisation politique, administrative et judiciaire de l’Etat ; Une série de principes qui président à l’économie sociale de marché et à la répartition équitable du revenu national en vue du bien-être social, spirituel, intellectuel et moral de la population. L’UDPS invite donc le peuple congolais à adhérer à ces valeurs et à appuyer le présent projet de société afin que tous ensemble, nous puissions « oser une autre société » ! CHAPITRE I : NOTRE VISION : LE PEUPLE D’ABORD ! 1.- Conduire le peuple au bonheur dans un grand pays, uni, fort et prospère, où il fait beau vivre : • une véritable paix de cœur et d’esprit ; • une véritable démocratie pluraliste et participative ; • un véritable Etat de droit ; • une véritable justice sociale distributive et rétributive; • un véritable mieux-être spirituel, moral, intellectuel et matériel CHAPITRE.II : NOS STRATEGIES : ETHIQUE ET BONNE GOUVERNANCE. 1. Ethique a. Valeurs fondamentales 2.- Promouvoir, faire intérioriser et traduire en actes les valeurs fondamentales spirituelles, éthiques, républicaines et principalement celles de la social-démocratie que sont : 1° La liberté sous toutes ses formes : liberté individuelle et collective de pensée, de conscience, de religion ; liberté d’expression, d’information, d’association de réunion, de manifestation, ce qui est un droit inséparable de la dignité humaine à exercer dans les limites de l’intérêt général et de l’ordre public ; 2° L’égalité de tous en dignité, en droits et devoirs ainsi que la parité du genre garantissant l’égalité entre l’homme et la femme dans les domaines civil, politique, économique, social et culturel, égalité du reste, étendue aux personnes vivant avec handicap qui ont droit comme les autres à la jouissance du bien commun qu’est la République qui doit procurer à tous et à chacun protection, défense, sécurité, amour, vérité, justice, paix, travail, etc.… 3° La solidarité de destin, d’amour, de partage du fruit du travail, d’assistance mutuelle entre les hommes et d’interdépendance entre les hommes et les peuples ; ce qui implique un devoir d’amour solidaire pour le bien commun, qui se traduit par l’amour patriotique, la solidarité nationale et internationale. Pour l’UDPS, toutes ces valeurs seront consacrées dans la Constitution et traduites dans des lois particulières à faire appliquer sans faille. b. Antivaleurs 3.- Lutter contre les injustices, la corruption, l’impunité, les violences faites à la femme, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et autres antivaleurs qui rongent la société congolaise. Il s’agira, pour les combattre, d’actualiser les lois y afférentes, éduquer la population, recourir à la répression judiciaire, etc. 2. Bonne gouvernance 4.- Instaurer la bonne gouvernance dont les principaux indicateurs à imprimer dans tous les secteurs et que sont : 1° La gestion par objectifs (planification et programmation des actions) de la RES publica (Etat – Entreprises), ce qui implique l’efficacité de décisions et obligation des résultats qui supposent compétence, qualification et sélection rationnelle des responsables dont la bonne gouvernance doit viser à favoriser une croissance économique qui augmente le revenu individuel pour tous et non pour une minorité de privilégiés. 2° La transparence dans la gestion, garantie par une libre circulation de l’information politique, législative, judiciaire, économique, financière, socioculturelle ; 3° La responsabilisation et l’obligation de rendre compte au mandant qu’est le peuple : rendre compte de leurs méthodes et de leurs résultats et en assumer les responsabilités. 4° L’audit (éthique, opérationnel, financier, administratif) des décisions et actions prises par l’Etat (pouvoir exécutif – législatif – judiciaire), et les mandataires publics. 5°La participation au processus de prise de décisions, par tous les acteurs sociaux du développement, les ordres professionnels y compris les groupes de contre pouvoir, les ONG, la presse, les syndicats et les groupes d’intérêt qui composent une société civile dynamique et responsable c’est-à-dire non instrumentalisée. 6° L’évaluation, le contrôle et la sanction ; 7° L’assainissement du climat des affaires et la régulation de la passation des marchés publics. Il s’agit de créer un environnement politique, juridique et macro-économique propice au libre exercice des activités économiques de tous les acteurs, en accord avec les principes de subsidiarité. De même, l’action des pouvoirs publics doit être fondée sur les principes de solidarité en établissant des limites à l’autonomie des parties pour défendre les plus faibles. 5. Garantir la bonne gouvernance : en se fondant sur sept piliers que sont : 1° L’éducation civique et politique des jeunes (Ligue des jeunes, autres associations, écoles et universités), et des citoyens adultes pour qu’ils constituent un électorat éclairé, capable d’opérer un choix judicieux des dirigeants et de les sanctionner par un vote alternatif ; 2° La représentation nationale, provinciale et locale (élus du peuple), à condition qu’elle soit respectable, formée et pourvue de moyens d’action de contrôle sur l’exécutif et le judiciaire ; 3° La création d’une institution indépendante d’appui à la démocratie, à la bonne gouvernance et à l’unité nationale, ex. L’Observatoire National d’éthique et de Démocratie (ONED) ; 4° La culture de textes, le respect de la Constitution, des lois et des normes ou standards ; 5° L’appareil judiciaire indépendant, capable de dire le droit et de distribuer la justice, une justice juste, équitable, susceptible de garantir la paix sociale ; 6° La reconstruction mentale des congolais, un impératif pour la nouvelle République, car pour sauver, reconstruire et développer le Congo, il faut s’attaquer à la racine du mal, en élisant et en nommant des hommes et des femmes compétents, intègres, patriotes, travailleurs, animés d’une réelle volonté politique de réussir, sans voler ni trahir ; 7° La parité du genre « gender » consacrant l’égalité entre l’homme et la femme, souligne le rôle éminent et spécifique que la femme, comme base de la famille et matrice de la société congolaise, est appelée à jouer dans la bonne gouvernance de la RES publica (Ligue des femmes et autres associations). Pour amener les individus au changement de mentalité, recourra aux techniques ou procédés : • • • dissuasifs (notamment : combattre la pauvreté, le chômage, l’impunité, l’immoralité, l’impudicité) répressifs (notamment : application sans faille de la loi dans toute sa rigueur corrective) alternatifs (notamment : changement d’hommes et des institutions : mutations, révocations, restructurations…) CHAPITRE III : LES ORIENTATIONS ET LIGNES DIRECTRICES FONDAMENTALES. Il se dégage de différents états des lieux de la République (CNS – DIC – 1 + 4 …) et des états généraux sectoriels, un diagnostic objectif qui relève qu’aucun secteur de la vie nationale n’a été épargné par l’effondrement général du pays dont la cause réside, entre autre, dans la crise d’homme ou crise d’éthique, la mégestion ou mal gouvernance (mal agir éthique, incompétence), les conflits armés et non armés, la convoitise des richesses naturelles, etc. Une fois le diagnostic posé, l’UDPS va matérialiser ses objectifs spécifiques statutaires, en appliquant les principes de la bonne gouvernance aux secteurs jugés prioritaires ou stratégiques, notamment les 3 (trois) secteurs classiques qui sont : • • • Politique – Administration - Justice Economie – Finances Sociale – Culture – Arts III.1. LA BONNE GOUVERNANCE POLITIQUE, ADMINISTRATIVE ET JUDICIAIRE Organisation politique 6. Doter l’Etat d’une organisation politique fédérale. L’UDPS considère en effet que le fédéralisme est un mode de gestion de l’Etat qui : • • • • préserve mieux les particularités et spécificités tant provinciales que locales ; rapproche le peuple du gouvernant ; rend effectif l’exercice de la démocratie en faisant participer la population ou la base à la prise de décisions ; réduit les risques de centralisation à outrance, de dictature et de personnalisation du pouvoir, de sécession ou séparation, par la répartition équilibrée des compétences et des ressources (caisse de péréquation) etc. La souveraineté et l’indépendance du Congo étant sacrées, l’UDPS prend l’engagement de s’opposer et d’appeler, à tout moment, le peuple congolais à s’opposer et à combattre toute décision ou toute action susceptible de mettre en cause ou d’hypothéquer : • • • • l’indépendance et la souveraineté du Congo l’intégrité de son territoire et l’intangibilité de ses frontières héritées de la colonisation ; l’unité nationale les intérêts supérieurs de la nation et du peuple congolais L’UDPS ayant opté pour la forme fédérale de l’Etat, fera élaborer et adopter une Constitution de type fédéral qui veillera, notamment, aux : • • • • • mécanismes de garantie de l’unité nationale ; verrous de stabilité et d’alternance démocratique ; dispositions de répartition des compétences et des charges entre entités ; principes de retenue à la source de certaines recettes à caractère national modalités pratiques d’une caisse de péréquation Quant au Régime politique, l’UDPS opte pour le régime semi-présidentiel dans lequel : • • • • un Président de la République, élu au suffrage universel direct est protégé, et non responsable devant un Parlement bicaméral (Sénat et Assemblée Nationale), susceptible de faire basculer la majorité ; un Gouvernement issu de la majorité et dirigé par un Premier Ministre, responsable devant le Parlement. des Cours et Tribunaux. La Constitution fédérale fixe les règles d’exercice du pouvoir des institutions de la République que l’UDPS veut : • • • fédérale : pouvoir central et provinces autonomes démocratique : accès au pouvoir par les élections sociale : prééminence du social sur le politique et l’économique, l’accent étant mis sur l’intérêt public, le bien-être collectif et la solidarité. Le pouvoir judiciaire 7. Le pouvoir judiciaire étant le garant des libertés et des droits fondamentaux des citoyens, l’UDPS mettra tout en œuvre pour faire instaurer une justice juste, transparente, indépendante, équitable, en vue de : • • prévenir l’impunité, la criminalité, l’anarchie et des antivaleurs telle que la corruption sous toutes ses formes ; garantir la paix sociale, une paix de cœur et d’esprit propice à l’épanouissement humain et au développement du pays. Pour y parvenir, l’UDPS va recourir à la stratégie de : 1° Préserver l’indépendance du pouvoir judiciaire par une triple action consistant à : • rendre opérationnelle l’autonomie administrative et financière grâce aux lignes de crédit propres ; • préserver la liberté de conscience du juge contre toute forme de pression ou d’injonction ; • garantir l’autorégulation de fonctionnement et de la discipline conforme à l’éthique et à la déontologie professionnelles ; 2° Essaimer les tribunaux de paix pour rapprocher les justiciables de l’administration judiciaire ; 3° Mettre les magistrats et leurs auxiliaires : • dans des conditions humaines de travail • à l’abri du besoin (salaire décent et autres avantages), de la corruption et de la concussion 4° Protéger les justiciables par : • l’égalité de tous devant la loi ; • l’exécution des jugements rendus selon la loi ; • le respect de normes dans les maisons d’arrêt et prisons qui doivent être propices à la correction et à la réinsertion des détenus ; 5° Se conformer aux instruments juridiques internationaux (droit de l’homme – protection des enfants – violences contre la femme – prisonniers de guerre – détenus politiques…) 6° Restituer les biens mal acquis à l’Etat ou aux tiers ; 7° Poursuivre en justice les auteurs des crimes imprescriptibles. c. L’administration publique 8. Réformer et restructurer l’Administration publique pour en faire un instrument efficace de gestion humaine de proximité et de développement du pays. L’UDPS arrêtera des stratégies pour : 1° Recenser et maîtriser les effectifs ; 2° Simplifier les organigrammes depuis le quartier jusqu’au Secrétariat Général 3° Redéployer, essaimer les effectifs sur l’ensemble du territoire national, y compris les entités post-conflits ; 4° Requalifier, débureautiser et dépolitiser les effectifs pour en faire des cadres et agents compétents, disciplinés, intègres, crédibles, bien équipés, bien rémunérés et mis à l’abri du besoin, de la corruption et de la concussion ; 5° Instaurer un statut unique et un barème salarial décent unique pour tous les fonctionnaires de l’Etat, barème assorti de primes (prime de diplôme, d’ancienneté, de rendement) et d’avantages sociaux, notamment crédit/logement, crédit/véhicule privé. d. Défense et sécurité 9. Pour garantir, de manière irréversible, la paix, l’unité, la sécurité et la réconciliation nationale, l’UDPS devra, une fois au pouvoir, recourir à des instruments et mécanismes relevant de la souveraineté de l’Etat, à savoir : Des instruments et mécanismes diplomatiques de dialogue, négociation, médiation, réconciliation… aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays avec les parties en présence, en désaccord, en conflit ou en guerre, aux fins d’extirper les causes et réinstaurer la confiance, la paix, l’unité, facteur de développement ; Des instruments et mécanismes de défense et de sécurité dont dispose un Etat souverain, notamment : 1° Une armée nationale républicaine apolitique, une véritable force de dissuasion et au service du développement, une armée constituée de nationaux patriotes bien identifiés, bien formés, bien entraînés, bien équipés, bien traités (tenue, ration, solde, casernement, munitions, soins de santé), bien disciplinés, bien encadrés par une élite militaire professionnelle. La tâche la plus urgente sera de monter une nouvelle armée à partir de la composite actuelle, après sélection, formation, réinsertion sociale des éléments démobilisés. 2° Une police nationale citoyenne de proximité essaimée à travers tout le territoire national. IL faudra entreprendre la réforme de la police, en élaguant et en remplaçant des éléments sans profil requis (âge – études – aptitude), quitte à procéder à la réinsertion sociale des démobilisés. 3° Des services secrets intérieurs et extérieurs de sécurité et de renseignements qu’il faudra réformer pour leur extirper l’image de polices ou milices politiques hétéroclites, spécialisées en violations massives de droits humains. Il s’agira de créer un véritable corps d’élite, par exemple, Centre d’Intelligence Vive ou en Veille (CIV) : Rendre ce corps capable de fournir, en un temps record, des renseignements, des informations ou éclairages nécessaires à la bonne gouvernance militaire, civile, scientifique, technologique, économique, politique ou stratégique ; Le doter d’un personnel professionnel c’est-à-dire bien formé, bien équipé, suffisamment patriote, discipliné, codifié, bien rétribué, incorruptible, discret… 4° Des services mixtes de frontière (SMF) notamment : DGM, DOUANES, OCC, HYGIENE… que l’on devra réorganiser, rééquiper, professionnaliser et mettre en synergie par un guichet unique informatisé. 5° Mais, face à la porosité des frontières, à la persistance de trafics illicites (armes, drogues, argent sale, marchandises en contre bande) et de conflits armés, il faudra arrêter des mesures spéciales, notamment, installer : • • Une police militaire spéciale de frontière formée à la mobilité, à la guérilla, à l’antifraude Une agence du CIV capable de surveiller (filature) les autres services frontaliers e. Communication et presse En même temps que les libertés d’expression sont garanties, l’on devra faciliter l’accès aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) en faveur des médias d’Etat, pour lui permettre de bien communiquer et de bien écouter par les medias d’Etat ouverts aux autres courants, sans pour autant, tracasser ni étouffer les médias privés nationaux ou étrangers. La stratégie dans ce domaine consistera à : 1° Monter, moderniser, équiper les médias officiels écrits et audio-visuels pour leur permettre d’arroser, en temps réel, les coins et recoins de l’espace national ; 2° Requalifier la politique de gestion du personnel des médias officiels en vue d’améliorer son rendement et promouvoir sa spécialisation ; 3° Parmi les éléments des cahiers de charge souscrits par les médias privés, l’on devra encourager et obtenir la diffusion des programmes éducatifs conformes aux bonnes mœurs, des informations de l’Etat (central, provincial, local) en contre partie des avantages accordés, notamment la facilitation à l’accès aux sources d’information, aux allègements fiscaux et douaniers… 4° L’obligation de se conformer aux normes en matière de contrat de travail, de barème salarial décent, de professionnalisme (respect de l’éthique déontologique), etc. f. Diplomatie et coopération 11. Redorer l’image de marque du Congo et coopérer pour garantir le droit au développement : • • une diplomatie offensive rationalisée et crédible une coopération avantageuse pour la promotion développement des peuples. authentique et efficace du Pour atteindre cet objectif, l’on devra arrêter des mesures géopolitiques et géostratégiques consistant à : 1° Exercer efficacement la souveraineté de l’Etat sur l’ensemble du territoire national à l’intérieur de ses frontières héritées de la colonisation et auquel territoire nul ne peut ni porter atteinte ni déplacer une borne ; 2° Par la bonne gouvernance, protéger les droits et les intérêts légitimes des citoyens tant de l’intérieur que de l’extérieur du pays (not. Intérêts politiques, économiques, socioculturels) aux fins d’ôter toute velléité aux mouvements migratoires désordonnés, à la fuite de cerveaux et aux trafics illicites ; 3° Ouvrir rationnellement des Représentations Diplomatiques et/ou Consulaires dotées d’infrastructures et équipements modernes et animées par un personnel professionnel (qualifié et de carrière) patriote, mis à l’abri du besoin et ce, uniquement auprès des Etats et Organisations réciproquement avantageux et respectueux de la dignité et de la souveraineté du pays .Placer des nationaux dans les structures des organismes internationaux dont le pays est membre effectif. 4° Encourager des formes de coopération capables de favoriser l’accès au marché international et de rendre compétitives les entreprises nationales. 5° Coopérer fructueusement avec les Etats et Organismes qui luttent contre toute forme de terrorisme et contre les réseaux maffieux des capitaux, des stupéfiants, de blanchiment d’argent, des minerais de sang, des armes et autres criminalités transnationales organisées, notamment la traite des femmes et des enfants, les filières de passeurs, la piraterie aérienne, maritime ou de produits culturels. Il s’agit en fait de nouer une forme de coopération policière, judiciaire et informationnelle avec lesdits Etats. III.2. LA BONNE GOUVERNANCE ECONOMICO – FINANCIERE Organisation économique 12.a) Favoriser un environnement macro-économique qui permet des synergies constructives entre les principaux acteurs sociaux : • • • l’Etat, comme garant d’un environnement politique, juridique et macro-économique propice aux activités des autres acteurs ; le secteur privé, comme créateur d’emplois et générateur de revenus ; la société civile, comme animatrice des groupes qui participent aux activités économiques, politiques et sociales. Quant au Régime économique, l’UDPS adhère aux valeurs de la social-démocratie qui prône l’économie sociale de marché c’est-à-dire un système économique où l’entreprise, le marché, la libre créativité humaine, ou libre entreprise, la propriété privée et la responsabilité qu’elle implique dans les moyens de production des richesses, selon les normes et standards nationaux et internationaux, jouent un rôle déterminant et positif, tandis que l’Etat, outre ses rôles d’harmonisation et d’orientation du développement, veille à la répartition équitable des revenus, en d’autres termes, la répartition équitable du bien-être ou progrès social. Pour le bon exercice de l’autorité économique, il faudra recourir à la stratégie de : 1° Pousser les agents économiques et les experts en économie à l’effort pour concevoir et réaliser des projets économiques et sociaux capables de générer une société plus juste et plus humaine ; 2° Assainir le climat général des affaires, grâce à : • • • • l’extirpation des principaux obstacles administratifs et réglementaires ; l’amélioration des textes législatifs et réglementaires relatifs à l’environnement des affaires et de l’emploi ; l’élaboration d’un code d’investissement incitatif et l’octroi de facilités aux initiatives promotrices d’emplois et de richesses ; la mise sur pied des mécanismes transparents de passation des marchés publics ; etc. 3° Définir un programme agricole national pour assurer l’autosuffisance alimentaire en faisant de l’agriculture, l’élevage, la pêche et forêts, des secteurs prioritaires capables de développer l’industrie locale du domaine agro-pastoral sur toute l’étendue du territoire national. Politique financière 12.b) Planifier et programmer des actions prioritaires visant à influer sur la croissance et à améliorer la gestion des finances et des entreprises publiques ou mixtes. Il s’agit des actions suivantes : 1° Assainir la gestion budgétaire par : • • • la gestion sur base de caisse et le non-recours au financement monétaire l’informatisation de la chaîne des dépenses, avec priorité aux salaires et aux dépenses de développement ; l’obligation de procéder à la reddition des comptes ; 2° Exiger la rentabilité des régies financières et des entreprises publiques ou mixtes par : • • • des audits réguliers de gestion le respect des dépenses d’investissement la rigueur dans la présentation des bilans, le paiement des impôts & dividendes à l’Etat et l’informatisation de la chaîne de collecte et de versement des recettes par la voie bancaire ; 3° Définir une politique fiscale de développement visant l’élargissement de l’assiette fiscale sans pression fiscale accrue ; 4° Assainir le système bancaire, de la micro-finance et des assurances 5° Exiger une gestion saine de la monnaie, du crédit et de change 6° Veiller à la mobilisation et à la gestion des aides au développement 12.c) Dans l’élaboration des plans et programmes de développement, l’on devra tenir compte des exigences de la mondialisation, principalement dans le domaine de la coopération avec les partenaires traditionnels et les institutions financières internationales, lesquelles proposent des instruments stratégiques tels que : a) OMD : Objectifs (8) du Millénaire pour le Développement dont le 8è préconise la mise en place d’un système commercial et financier multilatéral ouvert non discriminatoire. L’UDPS s’emploiera à la réalisation des OMD en favorisant, par un dialogue permanent, la synergie effective entre le gouvernement, les donateurs et les citoyens aux prises avec leurs besoins réels. b). DHD : Développement humain durable, mieux, développement humain intégral, global, solidaire et durable. Ce concept, une version des OMD, vise trois importants domaines liés entre eux à savoir : les domaines politico-économiques, sociaux et environnementaux qui, conjugués entre eux, conduisent à une société humaine plus prospère, et plus juste, garantissant des bénéfices à long terme. c) DSCRP : Document de Stratégie de la Croissance et la Réduction de la Pauvreté. C’est une nouvelle version de l’ancien P.A.S (Programme d’Ajustement Structurel). d). PPTE : Contrat visant le point d’achèvement de l’initiative des Pays Pauvres Très Endettés, ayant pour finalité de bénéficier de l’annulation d’une partie ou de toute la dette. Selon cette stratégie, on tend à passer du piège de l’endettement au piège de l’annulation de la dette. L’UDPS n’entend pas tomber dans ce piège. Elle joint sa voix à celle du mouvement de solidarité internationale en exigeant l’effacement inconditionnel de cette dette qui n’a profité en rien au peuple ! e). OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires. La stratégie vise à harmoniser les paramètres d’assainissement du climat des affaires, une des composantes de la bonne gouvernance. Face à ces exigences multinationales, l’UDPS, une fois au pouvoir, aura à relever deux défis, à savoir : • • Comment faire sortir le pays du cycle de rupture du financement extérieur, sans renoncer à celui-ci ? Comment renforcer la capacité interne du pays pour se prendre financièrement en charge ? Fidèle aux valeurs de la Social-démocratie, l’UDPS, pour relever le 1er défi, s’emploiera à œuvrer avec rigueur et transparence face aux partenaires multinationaux, tout en souscrivant au plaidoyer de l’Internationale Socialiste qui, par solidarité internationale, ne cesse de négocier pour que les politiques d’ajustement structurel puissent laisser la place aux politiques d’ajustement du surplus des plus riches en faveur des plus pauvres. Quant au 2è défi, l’UDPS poussera le Gouvernement à faire preuve de beaucoup d’ingéniosité, de rigueur et de transparence pour : 1° maximiser les recettes traditionnelles (régies financières – entreprises – sociétés minières et pétrolières…) sans pour autant augmenter la pression fiscale ; 2° élargir l’assiette fiscale en l’étendant vers d’autres sources, notamment la CPM, la TVA, l’impôt foncier, l’impôt locatif, les sports, le commerce informel etc. 3° envisager la possibilité de vente sur pied c’est-à-dire encaisse anticipée des recettes provenant de l’exploitation forestière ou de certains minerais stratégiques qui font courir le monde… 13. Mettre à contribution la Banque Centrale et les principaux Ministères concernés (Plan – Finances – Budget – Economie – Industrie – Mines – Commerce – Portefeuille) pour élaborer les Plans, Programmes et Stratégies de Développement et de Croissance en vue de démentir les 5 paradoxes qui caractérisent notre pays, à savoir : 1° Un pays scandaleusement riche en ressources naturelles (forêts – eau – terres fertiles – pluviométrie suffisante) et minières et pétrolières, mais dont la plus grande majorité de la population croupit dans une misère indescriptible et dont les dirigeants, sans honte, se battent, bec et ongle, pour faire élire le Congo parmi les PPTE (pays pauvres très endettés) ! 2° Un pays dont l’Etat est et se proclame très pauvre et très endetté, pauvre pendant que des individus (une minorité certes) s’affichent scandaleusement très riches et prêts à prêter à l’Etat ! 3° Un pays qui, malgré une croissance économique (PIB) affichée ou déclarée ces dernières années par les gouvernants, sa population gît au bas de l’échelle des indicateurs du DHD (Développement Humain Durable), lequel pour son évaluation prend en compte aussi bien la croissance du PIB que des avancées en matière d’éducation, de santé, d’emploi, de logement, de l’environnement, de l’organisation du pouvoir, des mécanismes de participation à la gestion des affaires publiques, y compris la garantie des libertés fondamentales d’association, d’opinion et d’expression… 4° Un pays dont les nationaux (en majorité) croupissent dans la misère la plus noire, alors que des étrangers de tout acabit (en minorité) étalent des richesses (avions – bateaux – banques – immeubles…) et se livrent, impunément, à l’exploitation honteuse des nationaux (logement – commerce – gardiennage – industrie…) jusqu’à l’esclavagisme sexuel ! 5° Un pays scandaleusement riche en ressources naturelles, minières et pétrolières, mais dont les frontières poreuses sont ouvertes aux aventuriers de tout bord qui viennent régulièrement piller les ressources, semer la désolation et la mort, violer, déplacer ou exterminer les habitants, les autochtones ! L’UDPS dit non à ces paradoxes ! Non à la prétendue malédiction ou fatalité qui frapperait le pays ! Une fois au pouvoir, son Gouvernement va refonder l’Etat, bâtir et reconstruire le pays selon les Plans, Programmes et Stratégies de Développement et de Croissance à élaborer ou à redéfinir, à financer et à exécuter. 14 Concevoir et élaborer un plan de restructuration et de réforme de la Banque Centrale du Congo (BCC) ainsi que du secteur des institutions bancaires et de micro-finance, aux fins de : 1° Recapitalisation de la BCC (capital social, réserves d’or, matelas de devises..) ; 2° Financement de la production et de la consommation ; 3° Dé dollarisation de l’économie nationale ; 4° Stabilisation de la monnaie (autonome ou encrée et convertible) ; 5° Stabilisation du niveau général des prix. 15. Dans un système d’économie de marché socialement réglée, l’UDPS devra faire charger le Ministère de l’économie d’une mission spécifique de : 1° Réglementer la libre entreprise en vue du respect de l’éthique des affaires dans tous les secteurs de : • • • • Production, extraction Industrie, artisanat Distribution, transport, commercialisation Consommation 2° Constituer des réserves physiques stratégiques (économies) à stocker dans des entrepôts, silos, tanks, citernes, banques etc. 3° Attirer l’informel vers le formel 4° Recycler les déchets industriels, nucléaires, agricoles, monétaires… 5° Réglementer les poids et mesures par la métrologie légale et mettre fin aux unités de mesure usuelle (meka, sakombi, ekolo.) 16. Placer le Congo sur l’orbite de la mondialisation et de la normalisation par la création, la promotion et l’application des normes ou standards nationaux et internationaux dans les domaines: 1° de la production industrielle 2° des exportations 3° des importations 4° de la navigation aérienne, maritime et lacustre 5° des assurances et risques des opérateurs économiques et des consommateurs. en vue de la protection de l’Etat, Dans cette optique, une fois au pouvoir, l’UDPS devra établir un programme d’urgence de renforcement des capacités de contrôles de qualité, de quantité, de conformité en dotant l’Office Congolais de Contrôle (OCC) de : 1° fondement juridique assorti de mesures d’application coercitives à l’encontre des opérateurs économiques réfractaires à l’obligation de contrôle ; 2° tarifs rémunérateurs de ses prestations, au lieu d’une tarification arbitraire qui s’apparente à la parafiscalité ; 3° équipements informatiques et télématiques performants ; 4° laboratoires d’analyses et d’essais de référence sur les principaux sites économiques du pays ; 5° autorité morale en matière de normalisation, de certification et d’accréditation pour le développement industriel et commercial du pays, en harmonie avec l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) et l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation). En matière de contrôle de qualité des minerais et des matières précieuses, l’OCC et les autres intervenants devront certifier la traçabilité de ces produits en recourant par exemple au processus de Kimberley. En matière de contrôle de qualité des médicaments et autres produits assimilés, instruire le Ministère de la Santé de renforcer les capacités opérationnelles de la Direction des pharmacies, médicaments et laboratoires. III.3. LA GOUVERNANCE SOCIOCULTURELLE Selon les valeurs fondamentales de la Social-démocratie, l’Etat de droit produit et/ou aide à produire des richesses selon les principes de l’économie sociale de marché et veille au progrès social et culturel de la population, par une répartition équitable des richesses produites ; c’est la dimension socioculturelle de la bonne gouvernance. 17. Une fois au pouvoir, L’UDPS associera cette vision aux sept (7) premiers Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) que sont : OMD1 : Réduire l’extrême pauvreté et la faim OMD2 : Assurer l’éducation primaire pour tous OMD3 : Promouvoir l’égalité entre l’homme et la femme ainsi que l’autonomisation de celle-ci OMD4 : Réduire la mortalité infantile OMD5 : Améliorer la santé maternelle OMD6 : Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et autres maladies endémiques OMD7 : Assurer un environnement durable, inverser la tendance actuelle de la déperdition de ressources environnementales et de l’approvisionnement en eau potable et améliorer la vie des habitants de taudis. Il tombe sur les sens que les 7 OMD correspondent presqu’aux 7 Droits Sociaux (DS) inaliénables ou 7 Besoins sociaux (BS) de Base, qui entrent en ligne de compte dans les critères d’évaluation du DHD (Développement Humain Durable). Il s’agit de : DS/BS1 : La sécurité d’emploi et la sécurité sociale DS/BS2 : La sécurité alimentaire DS/BS3 : L’accès à l’eau potable et à l‘énergie DS/BS4 : L’habitat et le logement DS/BS5 : La santé et l’hygiène DS/BS6 : L’éducation et la formation DS/BS7 : L’environnement sain, Auxquels on peut ajouter l’accès aux transports et communications. 18. Pour donner satisfaction aux droits ou besoins sociaux de base, l’UDPS devra, au préalable, faire : Elaborer et financer des plans et programmes de (ré) construction ou réhabilitation des infrastructures (de base), sans lesquelles aucun développement n’est possible. Il s’agit des infrastructures : • • • • • • routières et ferroviaires portuaires et aéroportuaires sanitaires et pharmaceutiques scolaires, universitaires et de recherches communicationnelles et télé communicationnelles etc. b. Elaborer et/ou revisiter les codes et contrats agricoles, fonciers, forestiers, miniers, pétroliers… en vue de protéger les intérêts de l’Etat et d’y intégrer la dimension sociale (habitat – santé – éducation…) et environnementale en faveur des populations/communautés c. Réguler les actions des ONG et inciter celles-ci à rationaliser et à socialiser leurs activités en vue de contribuer à la satisfaction des besoins sociaux en faveur des populations/communautés. 19. Eradiquer l’extrême pauvreté par : • • • • • • • l’emploi la protection sociale le système sanitaire le système éducationnel la sécurité alimentaire le système vital de l’énergie l’habitat et le logement. a. Mettre le peuple debout au travail : quelques stratégies 1° Recourir aux banques, aux institutions de la micro-finance et à d’autres structures pour financer directement ou indirectement la production des biens et services convertibles, par une monnaie forte, en richesse : production, transformation, commercialisation agricole, industrielle, artisanale. 2° Contribuer à la création et à la protection d’emplois par une juste réglementation du secteur économique : • recenser les demandeurs d’emplois ; • diversifier la formation pratique des demandeurs d’emploi ; • orienter et affecter les demandeurs d’emploi selon les offres publiques et privées ; • assurer le suivi des affectations (signature de contrat de travail – salaire minimum garanti – conflits éventuels de travail – assurances, pensions, retraites) ; • se conformer aux standards de l’OIT (Organisation Internationale du Travail). 3° Arrêter une stratégie de protection à la fois des entreprises et des travailleurs par une concertation permanente entre l’Etat et les partenaires économiques et sociaux (c’est-à-dire organisations patronales et syndicales) de façon que : d’une part, les impôts et autres taxes et de l’autre, les salaires et les avantages sociaux ne puissent asphyxier ni les entreprises ni les travailleurs 4° Examiner la possibilité de réhabiliter et de requalifier le Service National (SN), une sorte de pépinière ou d’école pilote destinée à contribuer de manière significative à l’absorption du chômage des jeunes, leur préparation professionnelle et à leur formation tant civique que politique. b. Assurer la protection sociale c’est-à-dire mettre en place le système de protection sociale (retraite – assurance maladie – allocation chômage/logement/famille…) qui puisse assurer une couverture nationale, provinciale, locale, en réglementant les prestations sociales de l’Etat et des privés. c. Instaurer un système de contrôle d’hygiène et un système sanitaire national, provincial, local, à planifier, à financer et à rendre accessible à tous : • Soins de santé conformes aux standards de l’OMS ; • Produits pharmaceutiques conformes aux normes de qualité. d. Repenser le système éducationnel préscolaire, primaire, secondaire, supérieur et universitaire, en cherchant à concilier la qualité, la quantité et l’utilité de l’enseignement à tous les niveaux tant qu’ont démontré leurs limites les systèmes d’enseignement élitiste (sélectif et minoritaire), démocratique (populaire et majoritaire) ou utilitaire (artisanal et professionnel) et tant que les filières classiques sont désertées (lettres – psychopédagogie – scientifique) et que les filières les plus modernes (finances – informatique – communication – commerciales…) sont vite saturées sur le maigre marché d’emplois statistiquement mal défini ! Ce qui revient à repenser la loi-cadre, les filières, les programmes, la corrélation formation/emploi, les infrastructures, les équipements et l’épineuse question de la valorisation de la profession enseignante : telle sera la lourde tâche de l’UDPS de pouvoir concrétiser l’obligation et la gratuité de l’enseignement fondamental étalé sur huit ans, tout en veillant à l’alphabétisation des adultes et à la récupération ciblée des jeunes au passé éducatif accidenté pour une réorientation vers le système formel et les écoles de métier. e. Assurer la sécurité alimentaire c’est-à-dire veiller à la qualité et à la quantité des produits alimentaires et dérivés, ce qui revient à : 1° Aider à financer la production (agriculture, élevage, pêche), la transformation (industrie alimentaire), le transport (voies et moyens de communication), la commercialisation (prix) pour qu’elle soit à la portée de toutes les catégories sociales. 2° Aider à constituer des stocks stratégiques alimentaires (réserves alimentaires) 3° Harmoniser le contrôle de la qualité entre l’OCC, les Ministères concernés et les organismes privés, à condition que les deux derniers cités soient dotés de laboratoires et d’équipements conformes aux normes et standards. f. Repenser les plans et programmes en cours dans le système vital de l’énergie (eau, électricité), notamment, aider à financer la chaîne de production – transport – commercialisation de l’énergie, de façon que toutes les catégories sociales aient accès facile, au moindre coût et en permanence à : • • • • l’eau potable l’électricité au carburant/pétrole d’autres sources d’énergie… g. Revisiter le code foncier et la loi sur le bail à loyer, réorganiser l’administration foncière, faire créer des banques de crédits/logement et faire monter des usines de fabrication de matériaux de construction, telle est la stratégie globale de l’UDPS pour faire accéder à l’habitat et au le logement décent toutes les couches sociales de la population. 20. En matière de Culture et Arts, veiller au bien-être spirituel et intellectuel du peuple, ce qui revient à faire comprendre, promouvoir et vivre l’âme du peuple qu’est la culture c’est-à-dire un ensemble de valeurs et de mentalités véhiculées ou manifestées par les langues, les lettres, les sciences, les arts, les sports, les loisirs… dont : ¾ il faut faire financer et/ou autofinancer : • les infrastructures artistiques, muséologiques, linguistiques, scientifiques, sportives, touristiques, etc. • la créativité, libérale, certes, mais plus professionnelle ¾ il faut protéger : • la propriété intellectuelle • les droits d’auteur • le patrimoine physique et immatériel. CHAPITRE IV : NOTRE ESPOIR: OSER UNE SOCIETE PLUS HUMAINE. Avec nos 20 propositions, mettons-nous ensemble pour changer notre Grand, Beau et Accueillant… Pays. Et pour chanter ensemble ce poème merveilleux : « Ouvrir la porte de son cœur à ceux qui souffrent et qui peinent, et que la haine a repoussés » ; « Tendre l’oreille à la clameur de ceux que l’injustice enchaîne, et qui crient leur soif de liberté ». « Savoir ouvrir les poings fermés par le mépris et la rancune, apprendre à se réconcilier. Envoyer un bouquet de fleurs à ceux qui t’ont volé la lune, choisir d’apprendre à pardonner » ; « Donner le travail quotidien à ceux qui traînent dans la rue avec le visage fermé. Rendre à chacun la dignité d’offrir le pain à sa famille, oser une autre société !» Oui, il faut oser une autre société ! Fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Etienne Tshisekedi wa Mulumba Le Président du Parti REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 7 Charte de Solidarité avec le peuple et les forces politiques et sociales en vue du changement et du renouveau en RDC Kinshasa, le 14 décembre 2010 Nous, Peuple congolais, organisé en forces vives de la nation autour de nobles valeurs qui sous-tendent notre combat pour l’émancipation à savoir la liberté, l’égalité, la solidarité, la justice et le travail ; Mûs par la volonté commune d’instaurer un Etat de droit basé sur une réelle et véritable démocratie politique économique, sociale et culturelle ; Attendu que la Constitution du 18 Février 2006 proclame solennellement toutes ces valeurs précitées ; que les violations incessantes de la constitution et des lois du pays, maintes fois dénoncées par divers organismes non gouvernementaux des droits de l’homme aussi bien nationaux qu’internationaux, ne sont pas de nature à garantir leur émergence; Attendu que la méconnaissance des droits de l’homme par le pouvoir s’illustre par des actes d’irresponsabilité qui interpellent notre conscience collective tels que les pillages systématiques et planifiés du patrimoine national engendrant la crise économique persistante, l’accroissement du chômage et la paupérisation de la population sans omettre les répressions sauvages des manifestations pacifiques, les assassinats politiques, les massacres, les épurations ethniques, les viols, les détournements des deniers publics, les exécutions sommaires dans l’armée,…la liste de tous ces crimes n’étant pas exhaustive ; Attendu que ces tares ont ramené la lutte à la case de départ avec comme conséquences fâcheuses, la résurgence et la perpétuation des antivaleurs qui expliquent le bien fondé de notre combat. Que la dilapidation des finances et l’incurie accentuent la misère sociale ; Attendu que le recours aux armes a été institutionnalisé comme mode d’accession au pouvoir récompensant honteusement les belligérants et autres criminels au détriment du peuple. Que depuis lors la perméabilité permanente de nos frontières et l’hypothèque dangereuse des attributs de notre souveraineté nationale deviennent angoissantes ; Attendu qu’avec ses énormes potentialités économiques rationnellement et honnêtement gérées par un gouvernement ayant la confiance du peuple, notre pays est capable d’intervenir dans les besoins sociaux pour le bien-être de la population. Que la raison d’être de tout Etat, c’est l’épanouissement et le bien-être de ses citoyens. Que, de ce fait, l’Etat, dans ses prérogatives traditionnelles, doit respecter, protéger, promouvoir et réaliser aussi bien les droits civils et politiques que les droits économiques et sociaux de ses citoyens notamment la santé, le logement, l’éducation et la sécurité sociale ; Considérant que l’Etat doit générer les ressources nécessaires afin de pourvoir non seulement à ces besoins sociaux mais parvenir à une répartition équitable du revenu national pour le bienêtre social de la population ; Considérant qu’une démocratie authentique n’est pas seulement le résultat d’un respect formel des règles, mais surtout le fait de l’acceptation convaincue des valeurs y relatives que sont la dignité de chaque personne humaine, le respect des droits de l’homme, le bien commun comme fin et critère de régulation de la vie politique Considérant que la SOCIAL-DÉMOCRATIE traduit et répond à toutes les valeurs humanistes universelles, concourt au mieux à l’érection d’une société respectueuse des libertés et droits fondamentaux de l’homme, au respect de la vie et de la dignité humaine, à l’émancipation politique, économique et sociale du peuple, à la juste rémunération du travail, à la transparence dans la gestion de la RES publica et à la répartition équitable des revenus et des ressources nationales dans le cadre de l’économie sociale du marché ; Conscient que, plus d’une fois, la versatilité dans l’action et la vision des acteurs politiques congolais a trompé la confiance du peuple. Que l’amateurisme et l’opportunisme politiques ont pollué le climat politique et entamé sérieusement ce qui restait de la morale politique. Que l’élan et l’espoir du changement et du renouveau pour une Nouvelle Société suscités depuis trois décennies par des dignes fils du pays dont le point culminant a été atteint par la tenue de la Conférence Nationale Souveraine, ont été brisés par des rébellions factices et des guerres d’intérêts nous imposées de l’extérieur ; Qu’il sied maintenant de redonner l’espoir au peuple martyrisé et clochardisé à outrance et de mettre un terme à cette tragédie humaine ; Conscients de nos responsabilités devant Dieu, les hommes et l’humanité toute entière ; Vu tout ce qui précède : Proclamons notre foi et notre fidélité en la naissance d’une Nouvelle Société basée sur les valeurs de la démocratie et nous engageons à les défendre pour leur meilleure application dans tous les domaines de la vie politique, économique, sociale et culturelle ; En appelons à la mobilisation générale dans l’union et la cohésion de toutes les forces politiques et sociales en vue de l’instauration d’un Etat de droit et la réalisation du Progrès social ; Prenons l’engagement solennel d’adopter cette charte que nous signons en âme et conscience avec les responsables de la Société Civile, des partis politiques, des organisations tant socioprofessionnelles que non gouvernementales y ayant adhéré et dont la teneur suit : AU PLAN POLITIQUE Article 1 : Nous engageons fermement à soutenir, à instaurer et à défendre la démocratie dans notre pays, gage indéniable de la promotion des structures favorables à l’épanouissement de l’homme et à sa participation effective à la gestion de la Cité ; Article 2 : Nous engageons résolument à lutter pour la promotion et la défense des libertés fondamentales et du pluralisme politique et syndical, valeurs qui garantissent une gestion saine de la chose publique et un contrôle rigoureux de l’exercice du pouvoir ; Article 3 : Condamnons énergiquement toute prise de pouvoir, son exercice et sa conservation par la force, tout recours aux armes pour y accéder, toute confiscation ou concentration du pouvoir entre les mains d’un seul individu ou d’une oligarchie, et par voie de conséquence, toute tentative d’instauration d’un pouvoir arbitraire, dictatorial ou totalitaire ; AU PLAN SOCIO-ECONOMIQUE Article 4 : Nous engageons à œuvrer pour la réalisation du bien-être social de l’homme par une redistribution équitable du revenu national et une réorganisation efficace de la solidarité ; Article 5 : Nous engageons à militer en faveur de l’autosuffisance alimentaire ; AU PLAN FINANCIER Article 6 : Nous engageons à redonner à la Banque Nationale toutes les attributions et tous les pouvoirs nécessaires pouvant lui permettre de jouer son rôle dans la régulation de l’économie ; Article 7 : Nous engageons, pour ce faire, à reformer profondément notre système monétaire et financier afin de permettre au pays d’honorer ses engagements financiers multiples internes, bilatéraux et multilatéraux ; AU PLAN DE LA JUSTICE Article 8 : Nous engageons à garantir l’indépendance de la magistrature, à combattre la corruption et toutes les antivaleurs, sous toutes leurs formes ; AU PLAN EDUCATIONNEL Article 9 : Nous engageons à promouvoir l’éducation pour tous, relever le niveau de l’enseignement et l’adapter aux besoins réels de notre société AU PLAN DE SANTE Article 10 : Considérons la santé comme un des facteurs principaux d’une meilleure productivité économique et nous engageons à promouvoir la médecine préventive et à améliorer la qualité des soins pour tous; AU PLAN DE L’HABITAT Article 11 : Nous engageons à réorganiser le système de crédit à l’habitat décent aussi bien dans les milieux ruraux que dans les milieux urbains ; AU PLAN CULTUREL Article 12 : Nous engageons à ouvrer en faveur de la renaissance culturelle, de la promotion de nos valeurs artistiques et de l’affirmation de notre identité; AU PLAN DE LA PROMOTION DE LA JEUNESSE ET DE LA FEMME Article 13 : Nous engageons à redonner à la jeunesse le goût de vivre, la foi dans l’avenir, et à aiguiser l’esprit patriotique et à forger le sens du devoir, de la justice et de l’honneur ; Article 14 : Nous engageons à lutter pour le respect de la dignité humaine de la femme et de faire de cette dernière une partenaire indispensable dans le processus du développement national ; AU PLAN INTERNATIONAL Article 15 : Proclamons notre attachement à la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, à la Charte des Nations Unies, de l’Union Africaine et aux autres instruments juridiques internationaux ratifiés par l’Etat congolais ; Article 16 : Nous engageons à entretenir la politique de bon voisinage avec les pays limitrophes ainsi qu’à favoriser et à valoriser la coopération bilatérale et multilatérale mutuellement avantageuse dans le respect de la souveraineté, la complémentarité et la réciprocité. Fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010. Etienne Tshisekedi wa Mulumba Président du Parti REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 8 Code d’Ethique Kinshasa, le 14 décembre 2010. Code d’Ethique du membre de l’UDPS Le membre de l’UDPS s’engage à : 1. Adhérer aux principes et aux valeurs fondamentales, de la social-démocratie que sont la liberté, l’égalité, la solidarité qu’il faut traduire en actes quotidiennement ; 2. Adopter un comportement intègre, probe, fraternel et respectueux des autres membres du Parti dans un dialogue franc ; 3. Manifester une volonté de recherche constante de la vérité, de la connaissance et de l’information afin d’agir en membre conscient, libre, solidaire et responsable de ses décisions et de ses actes ; 4. Participer activement, tant par sa présence que par son investissement personnel, aux initiatives, activités et manifestations du Parti ; 5. Respecter les Statuts et Règlements du Parti. Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Etienne Tshisekedi wa Mulumba Président du Parti REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 9 Code de Bonne Gouvernance Kinshasa, le 14 décembre 2010. Code de Bonne Gouvernance Les dirigeant de l’UDPS s’engage à instaurer la bonne gouvernance dont il doit appliquer les principes suivants : 1. La gestion du Parti par objectifs (planification et programmation des actions), ce qui implique l’efficacité des décisions et l’obligation des résultats ; 2. La transparence dans la gestion garantie par une libre circulation de l’information politique, juridique, administrative, économique et financière ; 3. La responsabilisation et l’obligation de rendre compte aux mandants que sont le Peuple : rendre compte de ses méthodes, de ses décisions qui privilégieront toujours l’intérêt supérieur du Parti, de ses actions et des résultats, pour en assumer la responsabilité ; 4. L’acceptation de l’évaluation, du contrôle, de l’audit et de la sanction de ses décisions et de ses actions par les organes compétents ; 5. La participation au processus de prise de décisions par tous les membres de son ressort (organe national ou de base). Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Etienne Tshisekedi wa Mulumba Président du Parti REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 10 Résolutions et Recommandations du Premier Congrès de l’UDPS Kinshasa, le 14 décembre 2010. Résolution n° 001/UDPS/1er Congrès/010 du 13 décembre 2010 relative à l’adoption du Règlement Intérieur, de l’Ordre du Jour et du Calendrier des Travaux du 1er Congrès ; Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; Vu les Statuts de 1994 du Parti, spécialement en leurs articles 19 ; 20 et 83 ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement en ses articles 45 et 115 ; Vu la décision no 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Attendu les avis et considérations émis par les organes centraux et de base sur le Rapport Préliminaire de la Commission « CHOC » notamment son annexe relative au projet du RI du 1er Congrès ; Vu la décision no 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » ; Considérant que la composition, l’organisation et le fonctionnement du 1er Congrès du Parti doivent refléter le fondement de notre longue lutte et être régis par des règles et des procédures objectives et dans un climat de sérénité, de solidarité, de respect mutuel, d’unité, d’ordre et de discipline ; Vu l’urgence et la nécessité ; DECIDE : Article 1 : Sont adoptés, le Règlement Intérieur, l’Ordre du Jour et le Calendrier des Travaux du 1er Congrès de l’UDPS ; Article 2 : Le Règlement Intérieur, l’Ordre du Jour et le Calendrier des Travaux entrent en vigueur à la date de leur adoption par l’Assemblée Plénière du 1er Congrès du Parti ; Ainsi fait à Kinshasa, le 13 Décembre 2010, Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Résolution n° 002/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à L’Election du Président du Parti Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; VU les Statuts de 1994 du Parti, spécialement les articles 19 :6° ; 77 et 82 ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement les articles 45 ; 73 à 75 ; 84 à 87 ; 115 ; Vu le RI du 1er Congrès spécialement les articles 2 ; 4 ; 8 ; 31 ; Vu la décision no 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du 1er Congrès, Vu la décision no 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » ; Attendu les motions unanimes et concordantes des Délégués au 1er Congrès relatives à l’élection du Président du Parti et qu’aucune autre candidature n’a été ni enregistrée ni proposée ; Attendu qu’il y a lieu de pourvoir au poste de Président du Parti ; Considérant le rôle historique joué par le vaillant combattant Etienne Tshisekedi wa Mulumba depuis la création du Parti jusqu’à ce jour ; Vu qu’il remplit toutes les conditions et répond à tous les critères prévus aux articles 33 des Statuts de 1994 et 73 à 75 du RI de 1996 du Parti ; Vu l’urgence et la nécessité ; DECIDE : Article 1er : Est élu à l’unanimité Président du Parti, Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba ; Article 2 : Le 1er Congrès invite, par conséquent, tous les membres du Parti à le soutenir moralement, matériellement et financièrement dans ses efforts inlassables de modernisation et de redynamisation du Parti ; Article 3 : La présente résolution sort ses effets à la date de son adoption par le Premier Congrès de l’UDPS. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Résolution n° 003/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à la Désignation et à l’Investiture du Candidat du Parti a l’Election Présidentielle Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; VU les Statuts de 1994 du Parti, spécialement les articles 19 :7° ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement les articles 45 ; 73 à 75 et 115 ; Vu le RI du 1er Congrès spécialement les articles 2 ; 4 ; 8 et 31 ; Vu la décision no 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation de la Tenue du 1er Congrès de l’UDPS, CHOC ; Vu la décision no 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » ; Attendu les motions unanimes et concordantes des Délégués au 1er Congrès relatives à l’élection du Président du Parti, à la désignation et à l’investiture du candidat du Parti à l’élection présidentielle en République « Démocratique » du Congo ; Vu la Résolution no 002 du 1er Congrès du Parti relative à l’élection du vaillant combattant Etienne Tshisekedi wa Mulumba comme Président du Parti ; Considérant son leadership plébiscité par notre Peuple depuis le début du processus de démocratisation de notre pays jusqu’à ce jour ; Vu la nécessité d’imposer une alternance politique en République « Démocratique du Congo » en vue d’opérer un changement dans la gouvernance du pays et la répartition équitable du revenu national pour le progrès social du Peuple ; Vu l’urgence et la nécessité ; DECIDE : Article 1er : Est désigné et investi Candidat du Parti à l’élection présidentielle en République « Démocratique du Congo », Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président du Parti ; Article 2 : Le 1er congrès de l’UDPS invite tous les membres de l’UDPS et tout le Peuple Congolais à soutenir la campagne électorale de M. Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA et à voter massivement pour lui ; Article 3 : La présente résolution entre en vigueur à la date de son adoption par le Premier Congrès de l’UDPS. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Résolution n° 004/UDPS/1er congrès/010 du 14Décembre 2010 relative à la Consécration du Père de la Démocratie Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; VU les Statuts de 1994 du Parti, spécialement son Préambule et les articles 11 et 19 :1°et 3° ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement les articles 45 ; 115 ; Vu le RI du 1er Congrès spécialement les articles 2 ; 4 ; 8 ; 31 ; Attendu les motions unanimes et concordantes des délégués au 1er Congrès ; Considérant la justesse du combat héroïque, hardi et élogieux mené par Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba trois décennies durant pour la libération totale et effective de notre pays de toute forme de dictature ; Considérant son attachement irréductible aux valeurs de liberté, de justice, d’égalité et de solidarité ainsi que son dévouement et sa bravoure dans la lutte pour la sauvegarde de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale dans l’harmonie, la paix et la concorde nationales ; Considérant le soutien unanime de notre Peuple à sa lutte pour instaurer un Etat de droit et faire accéder le Peuple au bonheur et au progrès social ; Considérant que ni les emprisonnements, ni les tortures, les privations, les interpellations, les relégations, les indexations à l’issue de diverses négociations politiques, les traitrises de tous genres n’ont pas eu raison de sa détermination à défendre les valeurs de la démocratie dans notre pays ; Attendu que le 24 Avril 1990, notre Peuple tout entier a salué dans la liesse sa libération et en même temps la libération du multipartisme et du pluralisme syndical, consacrant ainsi l’écroulement de tout l’édifice basé sur le monolithisme dégradant ; Considérant que la Conférence Nationale souveraine ayant réuni toutes les forces vives de la Nation avait incontestablement et clairement entériné le plébiscite de notre Peuple souverain en l’élisant Premier Ministre du gouvernement de Transition ; Attendu que le 1er Congrès de l’UDPS, moment historique particulier, est une opportunité propice de reconnaitre solennellement la bravoure, les mérites et le courage politique exceptionnels de ce vaillant combattant pour le changement et les valeurs de la démocratie ; Attendu qu’il sied de lui reconnaitre solennellement tous ces hauts faits et mérites ; Vu ce qui précède ; DECIDE : Article Unique : Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba est consacré Père de la Démocratie Congolaise ». Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Résolution n° 005/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à l’adoption des modifications des Statuts de 1994 Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; VU les Statuts de 1994 du Parti, spécialement les articles 19 :4° ; 84 ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement les articles 28 : 1° ; 45 et 115 ; Vu le RI du 1er Congrès spécialement les articles 2 ; 4 ; 8 ; 35 ; Vu la décision no 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Attendu les avis et considérations émis par les organes centraux et de base sur le Rapport Préliminaire de la Commission « CHOC » notamment son annexe relative à au projet des modifications des Statuts 1994 ; Vu la décision no 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » notamment en ce qu’elle a intégré les amendements jugés judicieux en rapport avec les modifications des Statuts 1994; Considérant que certains articles ou dispositions des Statuts de 1994 et RI de 1996 s’avèrent « démocraticides » en ce qu’ils subdivisent les membres en cinq (5) catégories (article 6 Statuts 1994 ; articles 6 à11 R.I. 1996) dont la 5ème constitue la majorité silencieuse, face à une minorité agissante qui représente les quatre catégories (Collège des Fondateurs, Co- Fondateurs, AvantGardistes, Honneur et soutien) érigée en une espèce d’oligarchie aristocratique qui détient tous les pouvoirs, jouit de tous les droits et privilèges ou avantages et régissant tout en interférant sur tous les organes centraux et de base : - Statuts de 1994 : articles 19, 21 à 23, 28 : 2°, 29 : 5°, 6°, 7°, 35 :5°,72, 79 : 2°, 80 à 84 ; R.I. de 1996 : articles 9 à 11 ; 13 et 14 ; 34 ; 37 à 39 ; 41 ; 46 à 48 ; 52 : 2° ; 69 : 2° ; 114 ; Attendu que suite à des convulsions internes, le Collège des fondateurs a implosé, d’abord en deux, puis en trois ailes, avant de voler en éclats ; Considérant que les articles 24 et 82 des Statuts de 1994 et les articles 49 et 114 du R.I. de 1996 ont décomposé la Présidence Nationale en quatre (4) têtes auxquelles s’ajoutaient les autres quatre (4) têtes qui commandaient le Secrétariat National tel que prévu par les articles 32 :1°et 2° des Statuts et l’article 57 du R.I. ; Attendu que cette Direction n’a jamais fonctionné, à cause des luttes de leadership ; Considérant la guerre de succession sans merci qui a amené le Parti à ’implosion révélant ainsi un déficit organisationnel en ce qui concerne la hiérarchisation des structures et les délégations automatiques des pouvoirs; Considérant la nécessité de réorganiser le Parti pour assurer sa pérennité pour des générations ; Considérant que le Comité National, un organe délibérant « sui generis », s’est avéré une machine éléphantesque lourde à gérer (840 membres + additionnels non élus, mais nommés sur base de combinaisons interfédérales ethnico-tribalo-régionales), s’est sclérosé (fictifs+ absentéistes) et s’est éteint de lui-même, incapable de réunir le quorum exigé par les articles 26 à 28 et 33 du R.I. de 1996 pour rendre ses décisions et recommandations opposables à tous et ce, jusqu’à l’expiration de son mandat de Décembre 2009 ; Considérant que le Secrétariat National, conçu à l’origine comme un seul organe Exécutif National (Statuts de 1982) s’est mué en un Exécutif National bicéphale éléphantesque. Attendu que la survivance de l’actuelle équipe réduite du Secrétariat National ne tire sa légitimité que de la Présidence du Parti dans laquelle le Secrétariat National doit être absorbé pour des raisons d’efficacité et d’unité de commandement ; Considérant que le non respect du principe démocratique de séparation des pouvoirs au niveau des organes de base a abouti au paradoxe selon lequel les Comités Exécutifs de base ont en même temps le pouvoir délibérant sur l’Exécutif immédiatement supérieur : - Statuts 1994 : articles 37-39 ; 40-70 ; 73 ; RI 1996 : articles 59, 62, 66, 69 ; Attendu qu’il en a résulté une fragilité et une instabilité des Comités Exécutifs (fédéraux, sectionnaires, cellulaires) dans presque tous les organes de base, l’une des causes du phénomène de « dédoublement » ; Considérant l’inapplicabilité des dispositions statutaires (article 7 des Statuts de 1994) et règlementaires (articles 17 à 18 RI de 1996) relatives aux conditions exigées pour être électeur et éligible, à savoir, être membre effectif, détenir la carte de membre modèle unique, et en règle de cotisations mensuelles ; Attendu que l’absence d’un fichier général fiable des membres effectifs détenteur d’une carte modèle unique et en règle de cotisations mensuelles et que ce déficit constituait une source de suspicion, de fraude, de contestation et de dédoublement ; Considérant que les articles 72 à 73 des Statuts de 1994 et les articles 69 à 71 du RI de 1996 sont conflictogènes entre le Bureau de la Représentation et le Comité Fédéral, entre le Représentant et le Président Fédéral ; Attendu qu’il y a lieu de mettre fin à la dualité entre le Président Fédéral et le Représentant dont les critères de nomination relèvent du pouvoir discrétionnaire du Président du Parti ; Considérant que les articles 10 à 11 des Statuts de 1994 sont muets sur les objectifs primordiaux de tout Parti politique, à savoir, la conquête, l’exercice, la conservation du pouvoir ainsi que concourir à l’expression du suffrage, à l’éducation politique et civique des membres et à la formation de la conscience nationale ; Considérant que l’article 12 des Statuts de 1994 fait allusion à la méthode de lutte dite « la nonviolence », laquelle s’apparente à première vue, à la passivité, à la résignation, au fatalisme, à la fuite et à l’impuissance, face à une force brutale aveugle d’une dictature surannée ; Attendu que la non-violence rétrécit le champ des stratégies plus englobantes appelées « voies démocratiques » ; Considérant que les articles 9 à 10 des Statuts de 1994 relatifs à la doctrine et à l’idéologie sont anachroniques puisqu’évoquant deux terminologies surannées dans un contexte de mondialisation et de normalisation, où des luttes et divisions entre systèmes ont fait place à des valeurs universelles plus intégratives qui unissent plus qu’elles ne divisent le monde et les hommes ; entre autres valeurs, celles d’éthique, de la bonne gouvernance et de la socialdémocratie ; Attendu qu’il y a nécessité d’instaurer une période de transition de trois ans pour assurer la mise en œuvre du processus de modernisation en trois phases, à savoir, • • • la constitution du corps électoral du Parti sur base d’un fichier général des membres actifs, inscrits détenant une carte de membre modèle unique et en règle de cotisations ; la sensibilisation, la mobilisation et la formation des membres, des cadres et des candidats éligibles à tous les niveaux ; l’organisation des élections internes à tous les niveaux et la participation de l’UDPS à toutes les élections au national ; Vu tout ce qui précède ; DECIDE : Article 1er : Sont adoptées, les modifications portées aux Statuts de l’UDPS du 18 Octobre 1994 ; Article 2 : Les présentes modifications aux Statuts de 1994 remplacent les dispositions statutaires qui leur sont contraires ; Article 3 : La présente résolution du 1er congrès entre en vigueur à la date de sa publication par le Président du Parti. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Annexe à la Résolution n° 005/UDPS/1er Congrès/010 du 14 décembre 2010 relative à l’adoption des modifications des Statuts de 1994 . ACTE D’ENGAGEMENT DE L’UDPS ENVERS L’ETAT CONGOLAIS Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; Vu La Constitution de la République Démocratique du Congo , spécialement en son article 6 alinéas 3 et 4 ; Vu les Statuts de 1994 du Parti, spécialement en leurs articles 19 ; 20 et 83 ; Vu la loi n° 004/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, spécialement en ses articles 5, 13 littera c, et art. 17 alinéas 1 et 2 ; Vu la Résolution n° 005/UDPS/1er Congrès/010 du 14 décembre 2010 relative à l’adoption des modifications des Statuts de 1994; Vu l’urgence et la nécessité ; L’UDPS s’engage à respecter les textes constitutionnels et réglementaires, l’ordre public, lez bonnes mœurs ainsi que les principes fondamentaux énoncés à l’article 5 de la loi n° 004/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010, Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA Président Résolution n° 006/UDPS/1er congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à l’adoption des modifications du Règlement Intérieur 1996 du Parti Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; VU les Statuts de 1994 du Parti, spécialement les articles 19 :1°, 2°,4° ; 29 : 2° ; 82-84 ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement les articles 28 : 1° ; 45 ; 115 ; Vu le RI du 1er Congrès spécialement les articles 2 ; 4 ; 8 ; 35 ; Vu la décision no 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Vu la décision no 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » notamment en ce qu’elle a intégré les amendements jugés judicieux en rapport avec les modifications du RI de 1996 ; Attendu que le Règlement Intérieur est corollaire et adaptable aux Statuts dont certains articles ou dispositions ont été jugés « modifiables », puis adoptés par le 1er Congrès et qu’il n’y a pas lieu de les reproduire, le cas notamment des articles relatifs à la catégorisation des membres (articles 20,21 ;34 ;37-39 ; 46 à 49 et 57 à 70) et aux dispositions transitoires(article 114) ; Vu ce qui précède ; DECIDE : Article 1er : Sont adoptées les modifications apportées au Règlement Intérieur de l’UDPS du 19 Juillet 1996 ; Article 2 : Les présentes modifications au Règlement Intérieur de 1996 remplacent les dispositions règlementaires qui leur sont contraires ; Article 3 : La présente résolution du 1er Congrès entre en vigueur à la date de sa publication par le Président du Parti. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Résolution n° 007/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à l’adoption de l’actualisation du Projet de Société du Parti Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; Vu le Projet de Société de l’UDPS, intitulé Nouvelle Société de 1982 ; VU les Statuts de 1994 du Parti, spécialement les articles 11; 18 et 19 :1°, 2°,5° ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement les articles 45 ; 99 ; 100 ; 115 ; Vu le RI du 1er Congrès spécialement les articles 2 ; 4 ; 8 ; 35 ; Vu la décision no 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Vu la décision no 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » ; Considérant que l’ancien Projet de Société UDPS de 1982 inspiré du Manifeste de la N’Sele (MPR), n’avait nettement défini, ni la vision globale (idées, idéal) de la société, ni les orientations fondamentales pour la façonner ; Attendu que l’ancien Projet de Société de l’UDPS de 1982 avait par inadvertance confondu le contenu du Projet de société et celui d’un Programme de gouvernement, lequel, du reste, diffère d’un programme électoral même si les trois projets sont corollaires entre eux et découlent d’un même syntagme organique du Parti, en l’occurrence les « Statuts ». Attendu que les Statuts de 1994 sont appelés à être modifiés pour les adapter à la modernisation du Parti souhaitée par la majorité des membres dans le sens d’instaurer une démocratie interne et d’impulser la dynamique de conquête du pouvoir et d’alternance politique en République Démocratique du Congo. Vu ce qui précède ; DECIDE : Article 1er : Est adopté le Projet de Société actualisé de l’UDPS dénommé « Le Peuple d’abord » ; Article 2 : Le présent Projet de Société actualisé de l’UDPS remplace l’ancien projet intitulé « La Nouvelle Société» ; Article 3 : La présente résolution entre en vigueur à la date de sa publication par le Président du Parti. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Résolution n° 008/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à l’adoption de la charte de solidarité avec le peuple et les forces politiques et sociales en vue du changement et du renouveau en R.D.C. Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; Vu la résolution007/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à l’adoption du Projet de Société du Parti ; VU les Statuts de 1994 du Parti, spécialement les articles 10 et 11 ; 19 : 3°,5° ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement les articles 41 ; 45 et 98 ; Vu le RI du Congrès spécialement les articles 2 ; 4 et 8 ; Vu la décision n° 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Vu la décision n° 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » notamment en ce qu’elle a intégré les amendements jugés judicieux en rapport avec le projet de la Charte de solidarité ; Considérant que la poursuite et la réussite du processus de démocratisation, des élections et du changement dans la gouvernance du pays et la répartition du revenu national pour le progrès social du Peuple implique la participation et la solidarité de toutes les forces politiques et sociales acquises au changement ; Vu ce qui précède ; DECIDE : Article 1er : Est adoptée la Charte de Solidarité avec le Peuple et les Forces politiques et sociales en vue du changement et du renouveau en R.D.C. Article 2 : La mise en œuvre de la présente résolution devra tenir compte des rapports de forces en présence et de l’environnement politique et social tant national qu’international ; Article 3 : La présente résolution entre en vigueur à la date de sa publication par le Président du Parti. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Résolution n° 009/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à la dissolution des Organes, Bureaux et Comités du Parti non conformes aux Statuts et Règlement Intérieur tels que modifiés et complétés par le 1er Congrès de l’UDPS Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; VU les Statuts de 1994 du Parti, spécialement les articles 19 : 2°, 4° et 84 ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement en ses article ; 41 ; 45 et 115 ; Vu le RI du 1er Congrès spécialement les articles 2 ; 4 ; 8 ; 35 ; Vu les résolutions 005 et 006/UDPS/1er Congrès /010 du 14 Décembre 2010 ; Vu la décision n° 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Vu la décision no 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » notamment en ce qu’elle a intégré les amendements jugés judicieux en rapport avec le projet des modifications portées aux Statuts de 1994 et RI de 1996 du Parti; Attendu que la Présidence du Parti et la Convention Démocratique du Parti sont chargées de la mise en œuvre de la réforme des structures du Parti selon l’esprit et la lettre des articles 64 à 65 des Statuts modifiés et complétés par les résolutions 005 et 006 du 1er Congrès du 14 Décembre 2010 ; Attendu qu’au terme des résolutions 005 et 006 sus-évoquées, sont abrogées toutes les dispositions statutaires et règlementaires contraires aux modifications adoptées ; Vu ce qui précède ; DECIDE : Article 1er : Sont dissous de plein droit, tous les organes et structures, centraux et de base du Parti, non conformes aux Statuts et au RI tel que adoptés par le 1er Congrès dans ses résolutions n° 005 et 006 du 14 Décembre 2010 ; Article 2 : Les anciens animateurs visés à l’article 1er alinéa 2 sont tenus de procéder à la remise et reprise avec les nouveaux animateurs aussitôt nommés et investis par le Président du Parti. Article 3 : La présente résolution est de stricte application à dater de la nomination des nouveaux Animateurs par le Président du Parti. Fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Résolution n° 010/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à l’adoption des Codes d’Ethique et de bonne Gouvernance Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; VU les Statuts de 1994 du Parti, spécialement les articles 9 ; 10 ; 11 : 2°, 4°, 9°, 10°; 12 ; 119 :1°, 2°, 4°,5° ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement les articles 18 ; 19 ; 74 :3° ; 108-113 ; 115 ; Vu le RI du 1er Congrès spécialement les articles 2 ; 4 ; 8 ; 36 ; Vu la décision n° 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Vu la décision n° 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » notamment en ce qu’elle a intégré les amendements jugés judicieux en rapport avec le Code de bonne Conduite du membre de l’UDPS; Attendu que bon nombre d’avis et considérations émis par les organes centraux et de base ont mis en exergue la crise d’éthique ou crise d’hommes dont certains se sont illustrés dans le mal agir éthique, la mal gouvernance, la malversation financière, la trahison, le vagabondage politique, le non respect des textes et de la parole donnée, le non respect de la vie privée du compagnon de lutte, l’impunité, etc.…qui sont, en fait, des anti- valeurs à extirper ; Considérant que la modernisation du Parti vise à la fois la rénovation des textes qui le régissent et la reconstruction mentale des animateurs des nouvelles structures ; Attendu que le choix judicieux des futurs dirigeants et candidats est le gage de réussite de la réforme du Parti ; Vu la nécessité et l’urgence ; DECIDE : Article 1er : Les codes d’Ethique et de bonne gouvernance annexés à la présente résolution sont adoptés. Article 2 : La présente résolution entre en vigueur à la date de sa publication par le Président du Parti. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Annexe à la Gouvernance Résolution 010 du 14 Décembre 2010 Codes d’Ethique et de Bonne I. Code d’Ethique du membre de l’UDPS Le membre de l’UDPS s’engage à : 1. 2. 3. 4. 5. Adhérer aux principes et aux valeurs fondamentales, de la social-démocratie que sont la liberté, l’égalité, la solidarité qu’il faut traduire en actes quotidiennement ; Adopter un comportement intègre, probe, fraternel et respectueux des autres membres du Parti dans un dialogue franc ; Manifester une volonté de recherche constante de la vérité, de la connaissance et de l’information afin d’agir en membre conscient, libre, solidaire et responsable de ses décisions et de ses actes ; Participer activement, tant par sa présence que par son investissement personnel, aux initiatives, activités et manifestations du Parti ; Respecter les Statuts et Règlements du Parti. II. Code de Bonne Gouvernance Les dirigeant de l’UDPS s’engage à instaurer la bonne gouvernance dont il doit appliquer les principes suivants : 1. La gestion du Parti par objectifs (planification et programmation des actions), ce qui implique l’efficacité des décisions et l’obligation des résultats ; 2. La transparence dans la gestion garantie par une libre circulation de l’information politique, juridique, administrative, économique et financière ; 3. La responsabilisation et l’obligation de rendre compte aux mandants que sont le Peuple : rendre compte de ses méthodes, de ses décisions qui privilégieront toujours l’intérêt supérieur du Parti, de ses actions et des résultats, pour en assumer la responsabilité ; 4. L’acceptation de l’évaluation, du contrôle, de l’audit et de la sanction de ses décisions et de ses actions par les organes compétents ; 5. La participation au processus de prise de décisions par tous les membres de son ressort (organe national ou de base). Recommandation n° 011/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à la Planification des activités de l’UDPS Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; Vu le Projet de Société de l’UDPS actualisé par la Résolution 007/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 ; Vu la décision no 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Vu la décision no 100/UDPS/PN/010 du 14 Août 2010 portant convocation du 1er Congrès de l’UDPS ; Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » notamment en ce qu’elle a intégré les amendements jugés judicieux ; Considérant que le Programme d’action et le Budget de l’UDPS ont toujours constitué des matières à vives controverses ; Considérant que pendant deux décennies, le Parti a navigué à vue, chaque fois que s’effaçaient des enjeux politiques majeurs qui servaient de phare ; Attendu que le management moderne de gestion par objectifs nécessite la maitrise des instruments de gestion que sont le Programme d’action et le Budget qui sont le fruit de la Planification ; Attendu que le Département du Plan n’a pas été retenu dans le projet de statuts modifiés et que, pourtant, c’est un Département cybernétique du Parti en ce qu’il constitue le centre de conception des processus de management, de communication et d’élections au sein de toute organisation; Vu la nécessité et l’urgence ; RECOMMANDE : • L’institution d’un Département du Plan au sein de l’Exécutif du Parti ; • Le Département du Plan est chargé d concevoir et de centraliser au niveau de l’Exécutif du Parti, des réflexions, informations et données relatives au management par objectif sous forme de : ‐ ‐ ‐ • Plans et Programmes d’action du Parti ; Plans et Programmes d’élections ; Plans et Programmes du gouvernement alternatif ; Le Département du Plan doit, dans sa mission, collaborer avec les Départements et Structures en charge des secteurs de budget, organisation, communication, élections et de formation. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Recommandation n° 012/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative au Fichier Général des Ressources Humaines de l’UDPS Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; Vu le RI du 1er Congrès, spécialement les articles 2 ; 4 et 8 ; Vu la décision no 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Vu la décision no 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » notamment en ce qu’elle a intégré les amendements jugés judicieux ayant trait à l’adhésion et au registre national des membres ; Considérant que la modernisation du Parti vise à la fois la rénovation des textes qui le régissent et la reconstruction mentale des animateurs des nouvelles structures ; Attendu que le choix judicieux des futurs dirigeants et candidats du Parti à des postes électifs est le gage de la réussite de la réforme attendue et que ce choix suppose une banque de données sur les ressources humaines compétentes, intègres, crédibles et disponibles ; Attendu que le processus de restructuration et de démocratisation interne du Parti doit reposer sur des critères objectifs d’authentification, de traçabilité et de transparence, surtout dans la phase de mise en place des dirigeants et de choix des candidats à toutes les échéances électorales ; Attendu qu’il est impératif de constituer un fichier général des ressources humaines pour le Parti ; Vu l’urgence et la nécessité ; RECOMMANDE : 1. L’établissement par la présidence du Parti, d’un fichier général informatisé des membres du Parti conçu comme une banque de données sur les ressources humaines disponibles ; 2. La qualité de membre effectif de l’UDPS se constate par : - l’inscription au registre du Parti ouvert à la cellule ou à la section de résidence du membre, sur base d’un formulaire de demande d’adhésion ; la détention de la carte de membre modèle unique ; les cotisations renseignées à la carte de membre ; la participation aux activités du Parti renseignée par la liste de présences détenue par l’organe qui organise les activités ; 3. Les données d’identité, d’inscription, du no de la carte, de l’état des cotisations et de participation aux activités sont périodiquement transmises à la Présidence du Parti pour le compte du Secrétaire du Parti ayant l’organisation dans ses attributions ; 4. Toutes les sections et les cellules surtout urbaines et semi-urbaines doivent être équipées d’ordinateurs ; 5. Le fichier général informatisé des membres est géré par la Présidence du Parti et accessible pour consultation à tout membre requérant, sous réserve du droit des membres à la protection et à la confidentialité des renseignements personnels recueillis par le requérant ; Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Recommandation n° 013/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative aux Finances et au Patrimoine du Parti Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; VU les Statuts de 1994 du Parti, spécialement les articles 7; 19 : 2°,5° ; 29 :9°,13° ; 34 :1°,2°,3° ; 78 et79 ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement les articles 12 ; 17 ; 18 ; 40 ; 41 ; 45 ; 101-107 et 115 ; Vu la décision n° 004/2006/UDPS/CN du 29 décembre 2006 portant le Règlement Financier ainsi que le Plan Comptable de l’UDPS ; Vu le RI du 1er Congrès, spécialement les articles 2 ; 4 et 8 ; Vu la décision n° 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Vu la décision no°100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » notamment en ce qu’elle a integré les amendements jugés judicieux, particulièrement ceux des Etats généraux de l’UDPS extérieure ; Considérant qu’aucun parti politique ne peut être compétitif, crédible et éventuellement victorieux s’il manque de ressources financières et logistiques ; Attendu qu’aucun audit sérieux financier ou de patrimoine n’a jamais été ordonné à charge de certains cadres ou anciens dirigeants qui ont, soit détourné les fonds, soit détiennent par devers eux des biens meubles, des équipements ou des archives du Parti ; Attendu que certains cadres exclus du Parti n’ont pas été traduits en justice pour dilapidation de fonds perçus destinés à l’organisation du 1er Congrès du Parti ; Vu l’urgence et la nécessité ; RECOMMANDE : 1. Le rétablissement et l’assainissement de la gestion des finances du Parti conformément au règlement financier et au plan comptable de l’UDPS ; 2. La constitution d’un fonds spécial de démarrage du processus électoral et de modernisation du Parti ; 3. L’instauration par la Présidence du Parti d un audit interne et externe destiné à vérifier la gestion des finances et patrimoine du Parti. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Recommandation n° 014/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à la Communication, à l’information et à la mobilisation au sein du Parti. Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; Vu le RI du 1er Congrès, spécialement les articles 2 ; 4 et 8 ; Vu la Résolution 007/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 du Projet de Société de l’UDPS actualisé du 14 Décembre 2010 ; Vu la décision no 086/UDPS/PN/09 du 25 Octobre 2009 portant création de la Commission chargée de l’Etude de l’Organisation et de la Tenue du Premier Congrès de l’UDPS, CHOC ; Vu la décision no 100/UDPS/PN/010 du 14 Août l’UDPS ; 2010 portant convocation du 1er Congrès de Vu le Rapport Final de la Commission « CHOC » ; Vu le foisonnement de sites WEB pirates au logo UDPS qui font déferler sur internet des contre-vérités et des polémiques stériles ternissant l’image de marque du Parti et de son Chef ; Considérant que parmi les indices de dysfonctionnement du Parti figurait un déficit criant de communication ; Attendu que suite à l’insuffisance de moyens financiers, les différents Bulletins d’Information et de liaison interne n’ont pas réussi à canaliser toutes les informations relatives à la vie du Parti à travers le pays et le monde ; Etant donné les tarifs publicitaires prohibitifs pratiqués par les médias privés et le blackout imposé à la vraie opposition par les médias officiels ; Attendu que le management moderne de gestion par objectifs nécessite la maitrise de la planification et des stratégies de communication, d’information et de mobilisation des membres d’une organisation ou d’une entreprise ; Attendu que le code de bonne gouvernance impose, entre autres, la transparence, l’obligation de compétence et de résultat ainsi que l’obligation de rendre compte ; Vu l’urgence et la nécessité, RECOMMANDE : 1. la Création par la Présidence du Parti d’un Département de Communication, d’Information et de Mobilisation (DCIM) ; 2. La nomination d’un Porte-parole unique du Parti chargé de publier les compte-rendus des réunions des organes nationaux ; 3. la modernisation des outils de communication : doter le Parti d’équipements informatiques, assainir le site Web UDPS en supprimant les sites pirates, créer ses propres médias (RadioTV-Journal, Magazine) ou, à défaut, signer des contrats avec les médias des partenaires locaux et internationaux, tout en rentabilisant les bulletins d’information et de liaison interne entre le sommet et la base. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Résolution n° 015/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à la participation de l’UDPS aux élections en R.D.C. Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; Vu les Statuts de 1994 du Parti, spécialement le Préambule et son article 19 :7° ; Vu le RI de 1996 du Parti spécialement les articles 34 ; 45 et 115 ; Vu le RI du 1er Congrès spécialement les articles 2 ; 4 ; 8 et 31 ; Vu la Résolution 007/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 du Projet de Société de l’UDPS actualisé du 14 Décembre 2010 ; Vu les Résolutions 002 et 003 adoptées par le 1er Congrès le 14 décembre 2010 relatives à l’élection du Président du Parti et à son investiture comme candidat à l’élection présidentielle ; Attendu que pour appliquer le Projet de Société et le Programme de Gouvernement de l’UDPS, le Président élu devra disposer à tous les niveaux d’une majorité au Parlement, aux Assemblées provinciales, municipales et locales ; Attendu que cette majorité ne peut être acquise que par la participation massive des membres de l’UDPS et de toute la population en âge de voter aux opérations de recensement, d’identification des nationaux, d’enrôlement et d’élections à tous les niveaux ; Considérant que l’organisation des élections crédibles, libres et transparentes constitue l’un des fondements de la démocratie ; Attendu que les élections de 2006 au lieu d’apporter la paix et le développement aux Congolais, ont plutôt débouché sur la mise sur pied d’une nouvelle dictature plus subtile, déguisée en une oligarchie kleptomane, paranoïaque inexperte qui a fait du Congo un non-Etat caractérisé notamment par la mal gouvernance, la prédation, le pillage des ressources naturelles nationales et par les violations massives des droits humains ; Attendu que l’UDPS se présente comme la seule alternative d’espoir de changement pour le peuple Congolais qui aspire à la véritable démocratie et à l’instauration d’un véritable Etat de droit à même d’apporter des solutions durables aux questions fondamentales qui se posent au pays ; Vu ce qui précède ; DECIDE : Article 1 : La participation de l’UDPS à toutes les élections tant présidentielles, législatives, urbaines, municipales que locales, aux fins d’obtenir le changement de régime par les urnes, d’instaurer un Etat de Droit et d’ériger une nouvelle société éprise de paix, gage de tout développement ; Article 2 : Invite tous les membres de l’UDPS et tous les Congolais en âge de voter, de s’approprier le processus électoral et de participer massivement à toutes les opérations de recensement, d’identification des nationaux, d’enrôlement et d’élections à tous les niveaux ; Article 3 : Recommande à la Présidence du Parti d’activer la mise en œuvre de la Commission Electorale Permanente du Parti aussitôt terminée la session constitutive de la Convention Démocratique du Parti ; Article 4 : Recommande à tous les organes nationaux et de base issus de la modernisation du Parti à mettre les membres de l’UDPS et le Peuple Congolais en ordre de bataille électorale pour la victoire finale selon le programme d’action de la Présidence du Parti et de la Commission Electorale Permanente du Parti. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel MUKUASA NGOY Joachim 1er Secrétaire Rapporteur Président Recommandation n° 016/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à l’Organisation des Elections en R.D.C. Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; Vu le RI du 1er Congrès spécialement les articles 2 ; 4 ; 8 et 31 ; Vu la Résolution 007/UDPS/1er Congrès/010 du 13 Décembre 2010 à l’adoption de l’actualisation du Projet de Société de l’UDPS ; Vu les résolutions 002 et 003 adoptées par le 1er Congrès le 13 Décembre 2010 relatives à l’élection du Président du Parti et à son investiture comme candidat à l’élection présidentielle ; Vu la résolution 015/UDPS/1er Congrès/010 du 13 Décembre 2010 relative à la participation de l’UDPS à toutes les élections ; Attendu que l’un des principaux objectifs d’un parti politique est précisément de concourir au suffrage universel en vue de conquérir le pouvoir ; Attendu que la participation aux échéances électorales est un des droits reconnu à tous les citoyens d’un pays à l’âge de voter et d’exprimer ainsi leur choix dans la désignation des dirigeants et de politiques à mettre en œuvre, lesquelles engagent leur existence et celle de leur Nation ; Attendu qu’il revient au Gouvernement, au Parlement et à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), d’organiser des élections libres, crédibles, démocratiques et transparentes, par des lois justes, des mesures objectives d’exécution des dites lois et de sécurité avant, pendant et après les scrutins électoraux dans la sérénité, l’impartialité et la paix ; Considérant que le gouvernement en place n ;a pas imposé ni la paix, ni l’Etat en maints endroits du pays ou des groupes et des bandes armées continuent à jouer au chat et à la souris et que l’insécurité généralisée qui en découle a jeté sur les routes des millions de déplacés et d’exilés en butte à des conditions de vie infrahumaines ; Considérant que les agents de l’ordre et de sécurité censés assurer la protection des personnes et de leurs biens, se comportent plutôt en milices politiques de répression contre les libertés et les manifestations politiques et, de peur que ces milices ne ne sèment la terreur durant le processus électoral ; Considérant que les medias publics censés être des espaces d’expression libre et équitable, sont plutôt interdits d’accès aux opposants dont les prestations sur d’autres chaines sont systématiquement censurés, voire même le signal de certaines chaines simplement coupé ; Considérant que le Parlement tergiverse à voter les lois de mise en œuvre de la CENI, de la Cour Constitutionnelle, de l’Armée, de la Police Nationale, du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, lesquels instruments sont de nature à garantir des élections justes, crédibles, équitables, et apaisées ; Considérant que la Constitution proclame que la nationalité Congolaise est une exclusive (article 10) et qu’elle est une des conditions sine qua non d’éligibilité, des droits civiques et politiques ; Attendu que les mascarades électorales de 2006 ont porté dans certaines institutions de la République des personnalités à nationalité douteuses ou à double nationalité, à la faveur d ;une décision parlementaire anticonstitutionnelle appelée le « moratoire », du reste largement dépassé ; Considérant qu’à l’Est et au Nord-est du pays et des groupes et bandes armées favorisent l’infiltration de populations étrangères dont la plupart détiennent ou s’apprêtent à détenir des cartes d’électeurs et constituent ipso facto un danger permanent de fraude électorale à large échelle ; Attendu que, suite au laxisme du Parlement dans la mise en œuvre de la CENI, la défunte CEI, dont la légèreté et la partialité ont été maintes fois stigmatisées, s’évertue à manipuler à sa guise, le fichier électoral national, et à établir un calendrier électoral fantaisiste et anticonstitutionnel, dans l’intention manifeste de provoquer une grave crise politique quant on sait qu’à dater du 7 Décembre 2011, l’actuel Président de la République et autres institutions issues de 2006 perdront toute légitimité, conformément à l’article 73 de la Constitution ; Vu que les commanditaires des mascarades électorales de 2006 ont violé le point 11.3 de l’Accord Global et Inclusif concernant la formation d’une Armée Nationale intégrée ainsi que la résolution no DIC/CPR/o3 du Dialogue InterCongolais concernant le recensement de la Population et l’identification des nationaux comme préalables à l’organisation des élections, d’abord municipales et locales, puis urbaines, provinciales, législatives et enfin, présidentielles ; Considérant que la législature actuelle expire le 06 Décembre 2011 ; Vu ce qui précède ; RECOMMANDE : Primo, au Gouvernement en place de : 1.1 1.2 1.3 Garantir la nationalité des électeurs et des candidats : procéder sans délai, à un recensement (ne fut-ce qu’administratif) exhaustif de la population et à l’identification des nationaux, avant l’enrôlement électoral, afin d’empêcher des populations étrangères de participer au processus électoral à travers de tout le pays ; garantir la sécurité du scrutin : procéder, sans délai, au nettoyage des poches de résistance des forces négatives ; à la formation des agents de police, de sécurité et de justice chargés de sécuriser les opérations électorales à travers le pays; à l’essaimage des tribunaux de pais et à la mise en place de la Cour constitutionnelle indispensables au contentieux électoral ; garantir l’impartialité des médias publics et privés : réguler, par qui de droit, l’accès équitable aux médias, par les partis politiques, les candidats et autres personnalités, ce qui implique la neutralité du Ministère de Tutelle, la formation des agents de médias et la mise en place du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication ; Secundo, au Parlement en fonction, de : 2.1 Garantir la sécurité politique et juridique du scrutin : a) Revisiter la loi électorale qui avait mis en place un système électoral « parallèle » dans le sens ou il combinait plusieurs modes de scrutin, notamment le majoritaire absolu uninominal deux tours ; le scrutin majoritaire relatif ; le scrutin proportionnel des listes ouvertes à une seule voix préférentielle, avec application de la règle du « plus fort reste »etc, lesquels modes de scrutin ont donné lieu à des calculs déroutants dans les bureaux dits de « compilation », autrement dit de « fraude mathématique » ; b) Mettre sur pied la CENI et veiller à sa « neutralité » et à son « indépendance », dans le choix des membres de son Bureau et la mise à disposition d’une dotation conséquente ; c) Apurer les arriérés législatifs en rapport avec le processus et les contentieux électoraux, notamment les institutions judiciaires et militaires, indispensables à la paix et à la sécurité du scrutin ; d) Déclarer nul et de nul effet le moratoire anticonstitutionnel sur la double nationalité, le délai accordé étant largement dépassé ; Tertio, à la Commission Electorale Nationale Indépendante « CENI », de : 3.1 3.2 Organiser des élections inclusives, libres, transparentes, crédibles et démocratiques dans les délais constitutionnels ; Garantir l’équité, la neutralité et la transparence à toutes les étapes du processus électoral, allant de l’identification des électeurs jusqu’au contentieux électoral : a) Publier, dans la Presse et sur Internet, le fichier général des nationaux et le fichier général des électeurs pour permettre la vérification par tous ; b) Retirer de la circulation toute ancienne carte d’électeur non conforme à l’actuelle dont le spécimen doit être vulgarisé aux fins de prévenir la fraude par vote multiple ; c) A la réception des candidatures à toutes les élections, dénoncer publiquement et invalider les candidats à double nationalité ; d) Décentraliser les bureaux de traitement des opérations de vote et supprimer tous les bureaux de compilation des résultats qui doivent être transmis aussi bien électroniquement que manuellement au Centre National de Centralisation des Résultats, préalablement affichés dans chaque bureau de vote transformé en bureau de dépouillement dont les procès-verbaux dûment signés doivent être remis en copie aux témoins des candidats ou des partis politiques ; Quarto, à la Communauté Internationale, de : 4.1. 4.2. S’impliquer dans le financement, l’organisation et la sécurisation des élections inclusives, libres, transparentes, crédibles et démocratiques en République Démocratique du Congo, grâce aux institutions du système des Nations-Unies, de l’Union Européenne, de la Francophonie, de l’Union Africaine, de la SADC etc… ; Accéder à la demande du Peuple Congolais adressée au Secrétaire Général de l’ONU et au Secrétaire Général de la Francophonie pour nommer un Haut Commissaire chargé des Elections en RDC avec mission de veiller à la régularité, à l’inclusivité, à l’impartialité et à la sécurisation des élections générales ; Quinto, au Peuple Congolais tout entier, de : S’unir à l’UDPS pour s’approprier le processus électoral et participer massivement à toutes les opérations de recensement, d’identification, d’enrôlement et de sécurisation avant, pendant et après les élections, pour la victoire finale sur les forces du mal qui ont détruit le Congo. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel MUKUASA NGOY Joachim 1er Secrétaire Rapporteur Président Recommandation n° 017/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à la Bonne Gouvernance Economique et financière, cheval de bataille de l’UDPS pour le Progrès Social Le Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS ; Vu la Résolution 007/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à l’actualisation du Projet de Société UDPS; Attendu que, par l’amateurisme et l’inexpertise de leurs leaderships, les régimes politiques qui se sont succédés au Congo n’ont réussi, ni à concevoir, ni à appliquer les politiques économiques soit de type libéral, soit de type économie sociale de marché et qu’ils se sont plutôt fourvoyés dans l’échafaudage de plans et programmes aux diverses dénominations, sous la guidance intéressée des institutions financières internationales qui les ont enfermées et englouties dans les cercles vicieux d’aides et de conditionnalités selon des stratégies drastiques consistant à faire passer du piège de l’endettement au piège de l’annulation de la dette ; Attendu que ces échafaudages de plans et programmes économiques n’ont pas sorti le Congo du marasme agricole, industriel et financier, et que, par contre, ils ont exploité, asservi et chosifié le gros de la population, condamné à vivoter en dessous du seuil de pauvreté, sans espoir de lorgner l’horizon 2015fixé pour l’atteinte de ne fut-ce que 7 OMD(Objectifs du Millénaire pour le Développement) correspondant aux 7 DS/BS (Droits sociaux inaliénables et Besoins sociaux de base) qui entrent en ligne de compte dans l’évaluation du DHD (Développement Humain Durable) ; Vu que suite aux sacrifices humains imposés aux entreprises publiques ou d’économie mixte, aux fonctionnaires et à tout le peuple contribuable, le pouvoir en place et ses entremetteurs ont atteint au 30 Juin 2010, le point d’achèvement tant convoité du programme P.PT.E. (Pays Pauvres Très Endettés) avec comme bonus l’effacement de près de 10 milliards sur environ 13,5 milliards de dollars USA représentant la dette et le service de la dette publique du Congo ; Attendu que l’oligarchie kleptomane, paranoïaque et inexperte installée au Congo par les puissances de feu et d’argent, pour récompenser ses parrains et préparer des beaux jours après la chute inévitable qui sera provoquée par la grogne d’un peuple affamé et clochardisé, s’est impunément et sans scrupules, livrée à la prédation et au pillage des ressources naturelles nationales sous forme de contrats maffieux ou léonins au travers de sociétés écrans installées dans les paradis fiscaux ; et qu’elle s’est, en outre, investie dans le bradage et la saignée des entreprises publiques et d’économie mixte au travers de mandataires vautours et de programmes de réforme financés par les mêmes puissances d’argent avec lesquelles elle maquille des ponctions colossales dans les caisses des entreprises, des détournements monstres, des commissions retour dans la passation des marchés publics, des évasion s fiscales, des fraudes douanières et d’autres crimes économiques liés au braconnage et au blanchiment d’argent, au détriment de l’Etat, des cadres et agents des Entreprises et du Peuple tout entier terrorisé et exsangue ; Vu la nécessité et l’urgence ; RECOMMANDONS AU POUVOIR PUBLIC, AU POUVOIR JUDICIAIRE ET AUX BAILLEURS DE FONDS, DE : 1. Obtenir l’effacement inconditionnel de la dette publique du Congo qui n’a profité en rien au Peuple ; 2. Affecter les économies engendrées par l’effacement de la dette publique extérieure, prioritairement, à payer la dette publique intérieure totale et non rabattue à 70% aux Entreprises, Etablissements ou Services Publics, aux PME et aux particuliers fournisseurs de biens et de services à l’Etat ; secondairement, à payer les décomptes finals de décès , de retraite et de licenciement ou assainissement en faveur des fonctionnaires, des travailleurs, agents et cadres des Entreprises, militaires, policiers et agents de sécurité ; troisièmement, à investir dans la production intérieure agricole, industrielle et artisanale, en vue d’augmenter la croissance, source de richesse et d’emplois ; 3. Mettre sur pied un audit externe international pour déceler les auteurs de la faillite du Service National et des Entreprises publiques ou d’économie mixte, notamment GECAMINES, ONATRA, OCPT, LAC, MIBA, SNCC, SNEL, OCC, etc… ; traduire les suspects en justice et remettre l’Etat dans ses droits ; 4. Protéger les quelques emplois créés par les opérateurs économiques asiatiques, libanais, ouest africains et autres nationaux, en exigeant la signature de contrats conformes à la loi ainsi que le respect du Smig en faveur des travailleurs surexploités et quasi asservis par le patronat qui se comporte comme un négrier dans un pays conquis. Invitons, en conséquence, tous les travailleurs du Congo, les agents et cadres d ;entreprises, fonctionnaires et chômeurs de la République, à se lever, comme un seul homme, pour s’unir à l’UDPS, en vue de la victoire finale sur les forces d’oppression et de servitude. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Recommandation n° 018/UDPS/1er Congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à l’Education Nationale Le Premier Congrès de l’UDPS ; Vu la résolution du 1er congrès no 007/UDPS/1er congrès/010 du 14 Décembre 2010 relative à l’actualisation du Projet de Société du Parti ; Considérant que la reconstruction mentale des Congolais demeure un impératif pour la nouvelle République, ce qui implique la nécessité d’une éducation physique intellectuelle, morale, civile et politique des jeunes et des citoyens adultes ; Attendu que l’Education Nationale, à l’instar de tous les autres secteurs de la vie, traverse une crise tant de quantité que de qualité, due entre autres à la pauvreté généralisée des parents et à la démission caractérisée de l’Etat ; Attendu que le régime en place viole systématiquement la Constitution, notamment l’article 43 alinéa 5 qui dispose que l’enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements publics ; Considérant les mesures discriminatoires annoncées par le gouvernement relatives à la gratuité de l’enseignement primaire ; Attendu les économies réalisées par l’effacement de la dette publique extérieure consécutif à l’atteinte du point d’achèvement PPTE au 30 Juin 2010 ; Vu la nécessité et l’urgence ; RECOMMANDONS AU POUVOIR PUBLIC, DE : 1. Décréter et appliquer, sans délai, la gratuité de l’enseignement primaire, du premier au degré terminal, dans tous les établissements publics et dans toutes les Provinces du Pays, y compris la ville-province de Kinshasa et la ville cuprifère de Lubumbashi ; 2. Procéder, sans délai, au remboursement des frais déjà payés par les parents et couvrant toute la structure des frais : minerval, Sonas, interventions ponctuelles, frais de prise en charge des enseignants par les parents, etc; 3. Revaloriser les salaires mensuels des enseignants et verser mensuellement les frais de fonctionnement aux Ecoles afin de compenser les frais de prise en charge des Enseignants par les parents ; 4. Répartir équitablement les effectifs scolaires entre les Ecoles de fortes capacités d’accueil et celles qui seraient débordées par de nouvelles unités motivées par l’allègement des charges des parents ; Invitons en conséquence, les parents et les tuteurs, enseignants et opérateurs sociaux du pays, à s’unir à l’UDPS pour opérer un changement radical dans la reconstruction mentale des Congolais’ Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel 1er Secrétaire Rapporteur MUKUASA NGOY Joachim Président Résolution n° 019/UDPS/1er Congrès du 14 Décembre 2010 relative à la promotion du genre et à l’égalité des chances entre l’homme et la femme Le Premier Congrès de l’UDPS, vu les Statuts tels que modifiés et complétés, spécialement en leurs articles 17 ; 45 et 46 ; Vu le Règlement Intérieur du Premier Congrès de l’UDPS en son article 4, alinéa 2, et en son article 28 ; Considérant que la Charte des Nations réaffirme la foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine et dans l’égalité des droits de l’homme et de la femme ; Que la Déclaration Universelle des droits de l’homme affirme le principe de la non-discrimination et proclame que tous les être humains naissent libres et égaux en dignité et en droit que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans distinction aucune, notamment de sexe, Que les Etats parties aux Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme, dont la RDC, ont l’obligation d’assurer l’égalité entre l’homme et la femme dans l’exercice de tous les droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques, Préoccupés, toutefois de constater qu’en dépit de ces divers instruments les femmes continuent de faire l’objet d’importantes discriminations, Fidèles aux valeurs fondamentales de la social-démocratie qui sous-tendent l’action de l’UDPS, à savoir, Liberté, Egalité et Solidarité, Mus par le souci de la modernisation de notre Parti, Prenant l’engagement de rendre effective l’égalité entre l’homme et la femme au sein du Parti par la résolution dont la teneur suit : Article premier : Le gouvernement de l’UDPS s’engage à rendre effectives les dispositions constitutionnelles relatives à la suppression de toute forme de discrimination à l’égard de la femme dans ses structures dirigeantes selon le principe « à compétences égales, traitement égal ». Article 2 : L’UDPS s’engage, de ce fait, à atteindre le maximum de la moitié des femmes, et le cas échéant, le minimum du tiers des femmes aussi bien dans ses structures dirigeantes que sur ses listes électorales, en amont et, en aval, sur ses listes des mandataires politiques ou publics. Article 3 : L’UDPS s’engage à promouvoir le respect du rôle et de la place de la femme dans la société et dans la gestion de la chose publique. Article 4 : L’Exécutif du Parti à tous les niveaux est chargé de la mise en œuvre de la présente résolution. Ainsi adoptée à Kinshasa, le 14 Décembre 2010. Me ASELO OKITO wa KOY Daniel MUKUASA NGOY Joachim 1er Secrétaire Rapporteur Président Résolution n° 020/UDPS/1ER Congrès/010 du 14 décembre 2010 portant condamnation des violations des droits de l’homme en République Démocratique du Congo Le Premier Congrès de l’Union Pour la Démocratie et le Progrès Social ; Vu les Statuts du Parti ; Vu le Règlement Intérieur du Parti ; Vu le Règlement Intérieur du Premier Congrès ; Considérant que la Constitution de la République Démocratique du Congo consacre en son article 16 le caractère sacré de la vie humaine et la Déclaration universelle des droits de l’homme le confirme en son article 10 ; Réaffirmant l’adhésion et l’attachement de la République Démocratique du Congo à la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, aux Conventions des Nations-Unies sur les Droits de l’enfant et sur les droits de la femme ; Considérant que la fréquence des plusieurs cas d’assassinats, des arrestations arbitraires, des détentions illégales, des viols, des disparitions des activistes des droits de l’homme, des journalistes, des personnalités politiques et des condamnations en violation d’un procès équitable ; Reconnaissant le rôle salutaire que ne cessent de jouer les activistes de défense de droits de l’homme dans le combat interminable pour la sauvegarde et la promotion de droits de l’homme dans notre cher et beau pays ; Considérant que les filles et les femmes congolaises sont victimes d’actes de violences généralisées et ont payé un tribut particulièrement lourd au cours de la décennie 1993-2003 comme l’atteste le Rapport Mapping du 1 Octobre 2010, au travail, par l’impossibilité des parents à honorer leurs obligations envers les filles mineures, par leur appartenance ethnique, politique, syndicale etc. Considérant que dans sa résolution 61/143 du 19 Décembre 2006, complétée par la résolution 1820 du 19 Janvier 2008 du Conseil de Sécurité, l’Assemblée Générale de l’ONU souligne que les Etats doivent éliminer la violence basée sur le genre notamment afin d’assurer la protection des droits humains des filles et des femmes en période de conflit ou d’après conflit ainsi que dans les situations caractérisées par la présence des réfugiés ou des déplacés, situations dans lesquelles elles sont les cibles privilégiées de la violence ; Considérant que les guerres de 1993-2003 et de 2003-2007 dans notre pays ont mis en exergue une nouvelle forme de criminalité constituée essentiellement des violences sexuelles, utilisées comme arme de guerre, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des génocides ; Affirmant que les crimes les plus graves dont ont été victimes nos populations notamment à l’Est de notre pays, à Kinshasa et dans le Bas-Congo ne sauraient rester impunis et que leur répression doit être effectivement assurée par les juridictions judiciaires nationales et à défaut par celles internationales ; Déplorant l’impunité dont bénéficient les auteurs des crimes de tous genres qui se commettent en RDC ; Attendu que la justice élève les nations en cela qu’elle est la meilleure garantie de protection des droits de l’homme et des libertés individuelles dans un Etat qui se veut de droit ; Convaincu que la Démocratie ne peut se concevoir et se concrétiser sas une justice indépendante, dernier rempart contre les violations de droits de l’homme et des peuples ; Constatant malheureusement que, depuis la 2ème République, tous les régimes politiques successifs ne se sont jamais accommodés d’un pouvoir judiciaire réellement indépendant et garant des libertés individuelles ; Déplorant l’inféodation outrancière et permanente du pouvoir judiciaire au politique, mettant dangereusement en cause l’impartialité des magistrats dans leur mission de droit ; Constatant que notre pays refuse de se démarquer de sa pitoyable image de bastion de violations massives et récurrentes de droits de l’homme ; Dénonçant leurs répétitions dans l’impunité totale ; Attendu que les enquêtes diligentées soit à l’initiative de l’autorité gouvernementale congolaise, soit à celle des autorités judiciaires congolaises compétentes, n’ont jamais abouti à des résultats attendus mettant à l’abri les familles victimes et le peuple congolais; Attendu que tous les procès organisés pour obtenir la condamnation des auteurs sont soit suspendus pour des motifs inavoués soit par un jugement définitif en violation de la défense et de l’équité ; Considérant les conclusions du séminaire des organisations non gouvernementales de droits de l’homme dénonçant l’incurie et l’incapacité des autorités gouvernementales à mener à bien les enquêtes qu’elles-mêmes initient sur tous les cas ; Qu’en conséquence, ces ONG réclament, fort de leur bon droit des enquêtes internationales Vu ce qui précède ; 1. Exige que les enquêtes crédibles et indépendantes contre les assassinats, les viols, détentions illégales, les disparitions des activistes de droits de l’homme, des journalistes et d’autres personnalités politiques survenus en République Démocratique du Congo soient menées ; 2. Exige l’ouverture et la réouverture des procès réellement équitables de tous les cas d’assassinats, des viols, des disparitions, des détentions illégales soit pendant ou non dans les cours et tribunaux du pays en général et en particulier les cas de Franck Ngykye, de Maheshe, de Bapuwa Muamba, de Floribert Chebeya Bahizire et son chauffeur Fidèle Bazana et d’Armand Tungulu. 3. Demande à L’Organisation des Nations-Unies la mise sur pied d’un Tribunal Pénal International pour la RDC en vue de la répression de tous les crimes de guerre et contre l’humanité commis sur le territoire congolais de 1993 à ce jour ; 4. Exige le renforcement des capacités des cours et tribunaux à traiter ces graves violations des droits de la femme commis sur le sol congolais ; 5. Décide la consécration de la journée du 2 juin de chaque année comme étant celle des droits de l’homme en République Démocratique du Congo. Ainsi fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 Me ASELO OKITO wa KOY Daniel MUKUASA NGOY Joachim 1er Secrétaire Rapporteur Président Résolution n° 021/UDPS/1ER Congrès/010 du 14 décembre 2010 relative aux violences faites aux filles et aux femmes en République Démocratique du Congo. Le Premier Congrès de l’Union Pour la Démocratie et le Progrès Social ; Vu les Statuts de 1994 du Parti en leurs articles 17 et 18 ; Vu le Règlement Intérieur de 1996 du Parti en son article 12 ; Vu le Règlement Intérieur du Premier Congrès en son article 8 ; Attendu qu’en République Démocratique du Congo, écolières, mères de familles, fiancées, mariées, veuves, simples paysannes, épouses des dirigeants politiques, fonctionnaires, militantes des Partis politiques, travailleuses humanitaires ou membres d’associations non gouvernementales, ont subi sans discrimination de classe sociale ou d’âge des violences sexuelles sous leurs formes les plus diverses ; Attendu que les viols publics, viols collectifs, viols systématiques, incestes forcées, mutilations sexuelles, éventrations des femmes enceintes ont été utilisées comme des techniques de guerre dans le cadre de véritables campagnes de terreur pour torturer des femmes et des hommes à cause de leurs liens avec les Partis politiques d’opposition, leurs liens supposés ou avérés avec l’ennemi, leur activisme syndical, politique ou association ou leur origine ethnique ; Considérant que les guerres successives et concurrentes en République Démocratique du Congo ont contribué à la généralisation des violences sexuelles pendant les combats, lors des replis des combattants, après les combats, près des cantonnements dans les zones occupées, dans les patrouilles, lors des représailles contre la population civile commis par les troupes armées isolées ou institutionnelles sur le terrain ; Considérant que les filles et les femmes congolaises ont été la cible d’actes de violences généralisées et ont payé un tribut particulièrement lourd au cours de la décennie 1993- 2003 comme l’atteste le Rapport Mapping du 1er Octobre 2010 ; Considérant le fort taux de prévalence des violences sexuelles du fait de l’impunité criante et quasi- totale qui a régné ces dernières années amenant des personnes en position de pouvoir telles que des instituteurs, les policiers, les fonctionnaires, les forces de sécurité et de l’ordre, les forces armées institutionnelles ou non à profiter de la déliquescence des institutions et de cette impunité généralisée pour commettre des viols ; Considérant que l’ampleur et la gravité des violences sexuelles sont directement proportionnelles au manque d’accès des victimes à la justice où bien de plaintes déposées conduisent à des jugements et encore à moins à des condamnations exécutoires, ce qui rend les victimes encore plus vulnérables qu’elles ne l’étaient déjà ; Considérant que les filles et les femmes qui ont survécu aux viols, au lieu d’être soutenues par leurs communautés, ont été rejetées par leurs maris et leurs familles ; Considérant qu’elles ont été l’objet des viols massifs et fréquents, des traitements cruels, inhumains et dégradants qui sont des graves violations de l’article 3 commun aux quatre Conventions de Genève dans ce sens qu’elles ne participent pas directement aux hostilités ; Considérant que dans sa résolution 61/143 du 19 Décembre 2006, complétée par la résolution 1820 du 19 Janvier 2008 du Conseil de Sécurité, l’Assemblée Générale de l’ONU souligne que les Etats doivent éliminer la violence basée sur le genre notamment afin d’assurer la protection des droits humains des filles et des femmes en période de conflit ou d’après conflit ainsi que dans les situations caractérisées par la présence des réfugiés ou déplacés, situations dans lesquelles sont elles sont les cibles privilégiées de la violence ; Considérant la persistance de la violence, une criminalité en hausse en matière de violence et que ces crimes mettent en danger les personnes en enfreignant des valeurs humaines importantes par des atteintes à leur honneur et dignité ; Considérant que toutes ces pratiques occasionnent la propagation de la pandémie du VIH/SIDA ; Considérant qu’il sied de valoriser l’éthique de vie publique au niveau des forces de sécurité, des forces de l’ordre, des fonctionnaires et dans toute la société congolaise et que cette éthique doit être exalté et amener le peuple à se réconcilier avec lui- même et avec ses traditions nobles ; Considérant qu’il y a lieu de mettre un terme à toute impunité au regard du caractère récurrent, généralisé et systématique de ce phénomène ; Vu ce qui précède : Article 1er : Exige au gouvernement congolais la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard de la femme, « CEDEF », en sigle ; Article 02 : A l’Exécutif du Parti : - D’exiger des poursuites judiciaires contre les auteurs de violences sexuelles commises pendant toutes les guerres au Congo ; - De faire pression pour que le gouvernement veille à l’indépendance, à l’impunité et au fonctionnement efficace des tribunaux suivant les normes et les garanties d’un procès équitable ; - D’obtenir la révision de la légalisation pénale congolaise actuelle afin qu’elle s’applique à la période 1993 à 2003 ; - De faire de l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes une priorité par la promotion des droits humains des femmes et de l’égalité entre les sexes ; - D’obtenir la réforme de la justice et de la sécurité ; - D’obtenir la mise en place des mécanismes de justice prenant en compte des besoins des victimes, ceux de la communauté ainsi que la nécessité de reconstruire un avenir à travers une société congolaise dans laquelle les femmes seraient partie prenantes, les injustices socio- culturelles ainsi que les inégalités traditionnelles, politiques et structurelles seront corrigées ; Article 03 : au Parlement congolais d’avoir une réelle volonté d’adopter la reforme de la justice, de la police et de l’armée ; Article 04 : d’exiger l’émergence d’un pouvoir judiciaire légitime, fort et indépendant, doté de réels pouvoirs, des ressources financières, du matériel et des compétences nécessaires ; Article 05 : d’exiger le renforcement des capacités des cours et tribunaux à traiter ces graves violations des droits de la femme commis sur le territoire congolais ; Article 06 : l’UDPS prend l’engagement politique ferme de lutter contre l’impunité dans notre pays. Fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 ASELO OKITO wa KOY Daniel MUKUASA NGOYI Joachim 1er Secrétaire Rapporteur Président Résolution n° 022/UDPS/1er Congrès/010 du 14 décembre 2010 sur la justice en République Démocratique du Congo. Le Premier Congrès de l’Union Pour la Démocratie et le Progrès Social ; Vu les Statuts de 1994 du Parti en leurs articles 17 et 18 ; Vu le Règlement Intérieur de 1996 du Parti en son article 12 ; Vu le Règlement Intérieur du Premier Congrès en son article 8 ; Considérant que les préoccupations majeures du Constituant dans l’élaboration de notre Constitution sont notamment celles d’assurer le fonctionnement harmonieux des institutions de l’Etat, l’instauration d’un Etat de droit, le refus de toute tentative de directive dictatoriale, la garantie de la bonne gouvernance, l’alternance démocratique et la lutte contre l’impunité ; Considérant la ferme volonté d’engager la République Démocratique du Congo, dans le principe de la séparation nette de trois pouvoirs classique de l’Etat, mettant en exergue l’indépendance de la justice, garantie par la Constitution et les lois organiques régissant l’exercice de la profession des Magistrats en République Démocratique du Congo ; Attendu que la justice élève les nations en cela qu’elle est la meilleure garantie de protection de droit de l’homme et des libertés individuelles dans un Etat qui se veut de droit ; Convaincu que la démocratie ne peut se concevoir, se concrétiser sans une justice indépendante, dernier rempart contre les violations de droit de l’homme et de peuple ; Constant malheureusement que depuis la 2ème République tous les régimes politiques successifs ne se sont jamais accommodés d’un pouvoir judiciaire réellement indépendant de garant des libertés des citoyens ; Déplorant l’inféodation outrancière et permanente du pouvoir judiciaire au politique, mettant dangereusement en cause l’impartialité des magistrats dans leur mission de dire le droit ; Constatant que les magistrats et les agents de l’ordre judiciaire placés sous leur commandement sont paupérisés à souhait par le pouvoir politique, les contraignant ainsi à la corruption, ce qui affecte le bon essaim administration de la justice ; Considérant les grands fléaux qui minent le fonctionnement de la justice dans notre pays notamment le clientélisme, la corruption, l’impunité, le monnayage des nominations et des promotions en grades, au détriment de la compétence et du mérite ; Constatant une politique népotique de gestion, de pouvoir judiciaire consistant à en confier le commandement au sommet aux seuls ressortissants des tenants du pouvoir et à opérer régulièrement des purges massives contre les autres par des mesures intempestives et arbitraires des résolutions et de mise à la retraite ; Réaffirmant les principes contenus dans les Statuts de notre Parti ; Vu l’impérieuse nécessité et l’urgence de mettre un terme à toutes ces anti- valeurs nuisibles à l’Etat de droit que notre peuple a toujours appelé de tous ses vœux ; RECOMMANDE : 1. le respect strict de la Constitution de la République Démocratique du Congo dans ses dispositions pertinentes relatives à la séparation nette des pouvoirs et à l’indépendance de la Magistrature ; 2. le respect rigoureux des lois organiques relatives à l’exercice de la profession des magistrats, en l’occurrence la Loi n° 006/020 du 10 Octobre 2006 de la Loi n° 008/013 du 05 Octobre 2008 portant respectivement statut des magistrats, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur ; 3. la méritocratie comme seul critère de nomination et de promotion par dans la magistrature ; 4. la confirmation du Conseil Supérieur de la Magistrature comme l’unique organe de proposition de nomination et de révocation des magistrats de la base au sommet, le président de la République n’ayant qu’une compétence liée ; 5. l’amélioration notable des conditions de vie et de travail des magistrats et des agents de l’ordre judiciaire ; 6. les radications des interférences intempestives du pouvoir politique dans l’administration de la justice ; 7. le rejet de la proposition du Projet des lois portant injonction du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire ; 8. l’application rigoureuse et non discriminatoire du régime disciplinaire des magistrats et des agents de l’ordre judiciaire par la tenue régulière des Chambres disciplinaires du Conseil Supérieur de la Magistrature et le fonctionnement normal de la Commission de discipline de la Fonction Publique ; 9. le respect absolu par le président de la République des résolutions du Conseil Supérieur de la Magistrature et de la Commission de discipline de la Fonction Publique. Fait à Kinshasa, le 14 Décembre 2010 ASELO OKITO wa KOY Daniel MUKUASA NGOYI Joachim 1er Secrétaire Rapporteur Président REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS ANNEXE 11 Discours de clôture du 1er Congrès par le Président du Parti Kinshasa, le 14 décembre 2010. MOT DE CLOTURE DES TRAVAUX DU PREMIER CONGRÈS DE L’UDPS, DECEMBRE 2010. LE 14 Monsieur le Président du Bureau du Premier Congrès de l’UDPS, Distingués invités, Combattantes et Combattants, A l’occasion de cette cérémonie de clôture des travaux du Premier Congrès de notre Parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social « UDPS », grande est ma joie de pouvoir remercier le Très-Haut pour le travail extraordinaire accompli par les Congrèssistes et, surtout, pour les résultats positifs qu.il produira certainement pour le succès de notre lutte engagée depuis bientôt trente ans. Il vous appartient de vulgariser le produit de ces travaux à travers tout le pays et spécialement dans les structures de base de notre Parti. Je saisis cette opportunité pour remercier une nouvelle fois encore particulièrement tous nos invités pour leur disponibilité. Qu’ils trouvent ici la marque de notre sincère gratitude et le souhait clairement exprimé d’œuvrer ensemble pour le changement des pratiques de gouvernance dans notre pays et la transformation profonde de la société congolaise. C’est toujours possible. Nos remerciements aux multitudes de combattants et sympathisants qui nous ont toujours apporté leur soutien appréciable dans cette implacable lutte pour la démocratie, certains au péril de leur vie. La tenue de ce tout premier Congrès de notre Parti démontre que ce qui ne nous tue pas nous rend encore plus fort. Tenons bon, nous vaincrons. C’est toujours possible. Nos remerciements profonds au Peuple Congolais dont les frustrations et les souffrances persistantes continuent de forger notre engagement politique et notre attachement indéfectible à son destin. Votre soutien massif sans autre motivation que la foi en la justesse de notre cause et en l’espoir de jours meilleurs constituent le socle de notre persévérance depuis trois décennies. Nous déclarons encore une fois que le Congo que nous bâtirons ensemble sera plus beau qu’avant et dans la paix. C’est toujours possible. Monsieur le Président du Bureau du Premier Congrès de l’UDPS, Très chers Combattantes et Combattants Congrèssistes, J’accepte officiellement, avec joie et humilité, votre choix en ma personne en tant que Président du Parti et candidat de l’UDPS à la Magistrature suprême. J’irai jusqu’au bout. Je déclare clos les travaux du Premier Congrès de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social « UDPS ». Que Dieu vous bénisse et que Dieu continue à bénir le Congo et tout le Peuple Congolais. Je vous remercie, Etienne Tshisekedi wa Mulumba Président du Parti.