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b, 4?4+Yç77 4,îz:o El53 46oL DE M{-TZ UNIVERSITE ETADMINISTRATION ECONOMIE DROIT U.F.R. 2005/2006 ANNEEUNIVERSITAIRE SESSIONDE JANVIER2006 cAPActrE 2m ANNEE DROITPENAL- J.L.HENAFF DUREE: 3 h - Gode Pénalautorisé Voustraiterezau choixI'undesdeuxsuietssuivants: dansI'espace - La portéede la règlecriminelle - L'élément matérielde l'infraction G? 4.4 ?"k4 CAPACITE EN DROIT 2*u année EXA]VIEN DE DROIT DU TRAVAIL 1è* session durée:3 heuræ Codedu travail autorisé Les étudiantstraileront obligarotranent une questîonpargrcupe de qucstiotts lu'groupe : 1è* quætion : La compétencematérielledu Conseilde Prud'hommes 9g unilatérale du droit du travail 2è-'qustion : Les sourc€xr 2è-"groupe: 1è*question: I-s casde recoun$aux contratsdetravail précaires ou 2è* question: Modilication du contrat detravail ou modificationdesconditionsdetravail L 1 Droit Universitéde Metz FacultédeDroit. Economieet Administration 200512006 - l"t Semestre ltt" Session Ll Droit Introductionà l' économie Durée:t heure 1.-Définitionet conditionsd'existence desbienséconomiques (5 points) 2.- Quellessont les trois idéesmaîtresses de la doctrinemercantiliste ? Quelleen a été I'applicationau l7è" siècledanslespayseuropéens ? (5 points) 3.-Le rôle de I'industrie,de I'entrepreneur et la loi desdébouchés chezJ.B.Say(5 points) 4.- Définition du secteurinstitutionneldes Administrationspubliquesdansla comptabilité nationalefrançaise,naturejuridique et décomposition (5 points) en sous-secteurs. Aucundocumentautorisé. PAULVERLAINE IAETZ UNIVER5ITE ETADAAINISTRATTON DEDROIT,ECONOMIE FACULTE L 1 DROIT DROTTCTYIL 1 / ?A06 ANNEEUNIVER5ITAIRE2OO5 CENTRES DEl/tETzETDESARREGUEMINES lERsE,ltEsTRE1è'"sEssroN Durée:3 heures Bernqrd,chef d'uneentreprisef lorissante,et Cécilese sontmqriâ en 1988, rêduiteouxocguâts; Bernard legolde lo communquté, sousfe rëgimemqtrimoniol tenuà ce gu'ilsconcluant o cependant , chezunnotoire,uncontratde morioge de lo communouté dansfeguelest inséréeuneclauseprévoyontunportogeinégal Lesjeunesépouxse sontinstollésdonsunemaisondont en faveurde Cé,cile. ouporovont. Bernordovoit héritë de sonpèreguelguesannêe-s Defeurunionest né,enl99Ounfils, Alexandre. En2000,Bernardet Cécilefurant victimesd'unoccidzntde lo circulotion. Apres 6le-ssêe. moisCécilefut très grièvement Bernqrds'ensortit indemne, fEmiliqle, elleput regagnerls résidence pfusieursmoisd'hospitalisotion, guil'obligèrentà cæse? physigues de lourdességuelles défiguréeet consenront encore,desséonces et guinécassitent, oujourd'hui toute octivitéprofessionnelle régulièresde réêducotionchezunkinésithêropeute. Bernordlo guittoen?@l de sonêpouse, opporence Ne supportontposlo nouvelle donsla moisonde at retournavivre chezss mère,Cêcileet Alexandredemeurant de sonfils et voudrqitmême à s'occuper régulièrement Celui-cicontinuq Bernqrd. de plusenplusà soussontoit, maisAlexandrerëpugne gu'ifvivehabituallement oveclaguelleil ovecsonpèrechezsogrond-mère olferposserlæ f insde semoine ne s'entendposdu tout. s'yest toujoursopposé2. Depuissondéport,Bernordveutdivorcar,moisCé,ctle jours,il luio foit port de sonintentionde demonder le divorce ff y o guelgues pouroltérotiondéfinitivedu lienconjugol. u? de son de succès de lo demonde sontleschonces Cé,cile voudroitsovoirguelles gui s'offrentà elle.Soucieuse mori,et quellessont les diffêrentespossibilités de sesintérêtset de ceuxde sonfils, elleqimerqitconnqîtretousles effets de-s Ellevousprêcisegu'alletient à conserverl'usogedu nom divorcesenvisogeobles. de sonmorisouslegueltout le mondela connaît,gu'elleneveut posse séparerde sonf ifs et souhaitedétenirseulel'outoritéparentole. outorisé. Aucundocument z[z UNIVERSITE PAUL VERLATNE.METZ Facultédedroit. économieet administration Premièreannéede LicenceDroit INTRODUCTION HISTORIQUE AU DROIT Sessiondejanvier 2006 Duréedel'épreuve:lh Aucundocumentn'estautorisé Sujet: Les appuissociauxau renforcement de la souveraineté deI'Etat auxXVIe-XVIIe siècles. Page lll Université Paul Verlaine - MeE UFR Droit Economieet Administration Annéeuniversitaire 2005-2006 - Introduction sënéraleau droit : Le droit obîectil - LicetæeDroit LI Sesslondcjanvier 2006 Cours : StéphanieMélis-Maas Durée de l'éprerne : I hewe. L'u"sagede tout codeou docwnenteststrictementinterdit. L'étudiant traitera I'ensembledesquestionsthéoriqueset pratiques. L Ouestionsthéoriques(10points) z 1. Quelestle rôle de lajurisprudslç6rlansla créationdu droit ? 2. Quelssontles effec de I'appel ? II. Cas pratique (10points) : Vofie arrière grand-pèreconnalt quelquesdéconvenuesavec son jeune voisin qu'il pensaitête son ami. Devenantsourden raison de son grand âge,il lui a vendu son ensemble home cinéma et téléviseurécran plat format extra large. Le prix a été fixé d'un commul accordà 13000€. PageI sur2 Il y a bientôtsix mois qu'il lui a liwé le matériel,maisle voisinn'a pasencorepayéle pri4 ni même rme partie. De plus, ce denrier semble avoir quitté le quartier puisque sa voiture, une 205 GTI avec siègesen cuir et volant en foumre, n'est plus gareesur le trottoir en basde l'immeuble. Sachantque vourifaites de brillanæsétudesde droit, vote arrièregrand-$re vient vous consulterpour quevous puissiezle conseillerau mierurde sesintérêts.I1 estimequ'il a assez attendr1et ne souhaitepasocfroyerà sonvoisin desdélaisde paiemenl De plus, s'il Il voudraitsaisir unjuge étatique,mais ignorela juridictioncompéùente. n'obtient pas gam de cause,il voudrait savoir s'il pourra interjeter appel de la décision rendue. Page2 wr 2 Université Paul Verlaine - Metz UFR Droit, Economieet Arlminisfration Annéeuniversitaire2005-2006 - Introdudion sënéraleau droit : Les droi* subiectifs- Iicence Droit LI Sæsionilejanvl.er 2006 Cours: StéphanieMélis-Maas Drée de l'éprewe : I hewe. L'usagede tout codeou doclflnenteststrictementinterdit. L'étudiant traitera ltensembledesquetions théorique et pratiques. L Ouestionsthéorique (8points) t 1. Quellessontles diftrences entreune chosede genreet un corpscertain? 2. Quefaut-il entendrepar preuvepar présomption? I Cas nratique (12points): Non sansi regreB, vous vous apprêtez à, vendre votre propriéte située dans l'agglomération messine.En effet votre dulcinée rencontréequelquesmois auparavantsur une plage de sableblanc de fîle lvlaurice, refused'habiær la région lorraine, pretextantun climat trop rigoureur(en hiver. Malgré vofre sensde la persuasionaiguisé,vor.lsn'êtes pas paffenu à la convaincredesbienfaitsvivifiants et revigorantsdestempératrneshivernales. Page- 1 -2 C'est donc avec beaucoupde trisæsseque vous passezune ptite annonc€dans le que personnene voudraachetervohe demeureet RépublicainLorrain en espérantsecrète,ment que votre bien-aiméechangsrad'avis. Mais, deux joun plus tard, les appels téléphoniquesse succèdent,et les visites s'enchaînentà un rythme efténé. Finalemen! vous acceptezde contracteravec un jeune couple qui sembleamourerD(de vofie maison. Vous vous résignezà habiter sur les plages mawiciennes... Vous décidez de prendre rendez-vousavec un notaire afin de régler diftrentes formalités pour parFairela vente. Vous vous rappelezalors que vous aviez fréquentésur les bancsde la faculté de Droit une Frsonne qui rêvait d'ête noaire. Vous cherchezalors à la contacteren espérantqu'elle pourravous faire unepetite réductionsur le prix desprestations. Après des recherchesdans les pagesjaunes de I'annuaire, il s'avère que l'éfude de cette personnese situeàParis. Le rendez-vousest fixé et vous vorurrendezà Paris avec vos deux acquéreursafin de signerI'ensembledesdocumentspreparéspar votre amie. + L'acte ainsi signéremplit-il les conditionsd'un acteautheirtigue? + Saforce probanteaurait-elleétedifférentesi le notaireexerçaità MeE ? P a g e- 2 - 2 IINTYERSITE PAT]L VERLAINE .VTETZ FAcuLrÉ nn DRoIT"ÉcoNoMIE ET ADMrI{ISTRATIoN DROIT CONSTITUTIONNEL GENERALET COMPARE 1" A,llNnr DE LTcENCE EN DRoIT, rREMIER sEMEsrRE, sESSIoNDE JANvTER2oo6rN fETZ 9 TPATTEZL'UN OU LAUTPE DESSUTETSSUTVANTS: SUJET 1 : DISSERTATION Qu'est-cequi æpliqae selon vous le bon fonctionnementdes institutionspolitiques en GrandeBretagne? SUJET 2 : COMMENTAIRE Loi du 25 février 1875 relative à I'organisation des pouvoirs publics Article 3. Le président de la République a I'initiative des lois, concruremmentavec les membres des deux chambres.Il promulgue les lois lorsqu'ellesont étévotéespar les deux chambres; il en surveille et en assureI'exécution. Il a le droit de faire grâce ; les arnnistiesne peuventêtre accordéesque par une loi. I1 disposede la force armée. Il nomme à tous les emplois civils et militaires. des puissances Il préside aux solennitésnationales; les envoyéset les ambassadeurs étrangèressont accréditésauprèsde lui. Chacundes actesdu présidentde la République doit être contresignépar un ministre. Article 4. Au fur et à mesuredes vacancesqui se produiront à partir de la promulgation de la présenteloi, le présidentde la République nomme, en conseil desministres, les conseillers d'Etat en service ordinaire. Les conseillersd'État ainsi nommésne pourront être révoquésque par décret rendu en conseildes minisfi'es. Les conseillersdÉtat nommés en vertu de la loi du24 mu 1872ne pourront, jusqu'à I'expiration de leurs pouvoirs, être révoquésque dans la forme déterminéepar cette 1oi. Après la séparationde I'Assembléenationale, la révocationne porura être prononcée que pa.rune résolution du Sénat. Article 5. Le président de la République peut, sur I'avis conforme du Sénat,dissoudrela Charnbredes deputésavant I'expiration légale de son mandat. En ce cas, les collègesélectorauxsont convoquéspow de nouvelles élections dansle délai de trois mois. Loi constitutionnelle du 16 juillet 1875 sur les rapports des pouvoirs publics Article 2. Le président de la République prononcela clôture de la session.Il a le droit de convoquer extraordinairementles charnbres.Il dewa les convoquer si la demandeen est faite, dans I'intervalle des sessions,par la majorité absoluedes membres composant chaquechambre. Le présidentpeut ajourner les chambres.Toutefois, I'ajournementne peut excéderle terme d'un mois ni avoir lieu plus de deux fois dansla même session. Article 6. Le président de la République communiqueavec les chambrespar desmessagesqui sont lus à la tribune par un minishe. Les ministres ont lew entréedans les deux chambreset doivent être entendusquand ils le demandent.Ils peuvent se faire assisterpar des commissairesdésignés,pour la discussiond'un projet de loi déterminé,par décret du présidentde la Republique. Article 7. Le président de la Républiquepromulgue les lois dansle mois qui suit la transmission au Gouvemementde la loi définitivement adoptée.Il doit promulguer dans les trois jours les lois dont la promulgation, par un vote exprèsde I'une et I'autrechambres, awa étédéclaréeurgente. Dans le délai fixé par la promulgation, le président de la Republiquepeut, par un messagemotivé, demanderaux deux chambresune nouvelle délibération qui ne peut être refusée. Article 8. Le président de la Republique négocieet ratifie les traités. Il en donne connaissance aux chambresaussitôtque I'intérêt et la sûretéde I'Etat le permettent. Les traités de paix, de commerce,les traités qui engagentles finances de I'Etat, ceux qui sont relatifs à l'état des personneset au droit de propriété des Françaisà l'étranger, ne sont définitifs qu'aprèsavoir été votés par les deux chambres.Nulle cession,nul échange,nulle adjonction de territoire ne peut avoir lieu qu'envertu d'une loi. Article 9. Le président de la Republiquene peut déclarerla guerresansI'assentimentpréalable des deux chambres. Article 12. Le président de la Republique ne peut être mis en accusationque par la Chambre des députés,et ne peut êtrejugé que par le Sénat. Les ministres peuvent être mis en accusationpar la Chambredes deputéspour crimes commis dans I'exercicede ler:rs fonctions. En ce cas,ils sontjugés par le Sénat. Le Sénatpeut être constituéen cour de justice par un décretdu président de la Republique, rendu en conseil desministres, pour juger toute personneprévenue d'attentatcontre la sûretéde l'État. par la justice ordinaire, le décret de convocation du Si I'instruction est comme,ncée Sénatpeut être rendujusqu'à I'arrêt de renvoi. Une loi déterminerale mode de procéderpour I'accusation,f instruction et le jugement. : 3 HEURES V DUREEDE L'ÉPREUVE N'ESTAUTOtrTSÉ V AUCUNDOCUTI,ENT 2 L 2 Droit T]NTVERSITEDE METZ L2 DROIT ET ECONOMIE INSTITUTIONS EUROPEENNE S Sessionde janvier 2006 I)urée de ltépreuYe: t heure Aucun documentntestautorisé. 1) Quels sont les enjeux du choix de I'unanimité ou dc la mejorité pour loadoptiondesdécisionsau seinde I'Union européenne ? (10 points) 2) La Commission peut-elle être déITnie comme le gouvernement de !'Europc ? (10 points) UniversitéPaulVerlaine l|q{letz Initiation droit privé allemand,L 2 DROIT Duréedel'examen: I heure Les étudiantsrépondront,texte autoriséà I'appui, aux questionssuivantes- le temps suffit en répondantconcisémentaux questions- : 1,)La Culpa in contrahendo,définition et conditions 2) Définition et conditions de I'imprévision en droit allemand, ce mécanismeexiste-t-il en droit français ? 3) Que faut-il entendrepar un acte abstrait ? Conséquenceet utilité de ce mécanismeen droit allemand, comparaisonrapide avec le droit français 4) Quelles sont à votre avis les différencesentre les juridictions allemandeset françaisesles plus frappantes? Il n'est pas interdit de faire un schémapour plus de clarté. '-L (Documentautorisé: polycopiésarticlesBGB) - l Examende droit Administratif - L2Droit - 1u'semestre1è'"session Annéeuniversitaire2005-2006 Aucun documentautorisé Traitez au choix: 1oLes servicespublics à caractèreindustrielet commercial 2oCommentairede CE Sect,5 décembre2005,Mann Singh SECTIONDU CONTENTIEIIX, sur le rapportde la 5èmesous-section Séancedu 2 novembre2005Lecturedu 5 décembre2005 No278133 M. MANN SINGH Vu la requête sommaire et le mémoire complémentaire,enregistés les 28 féwier et 15 mars 2005 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, présentéspour M. Shingara MANN SINGH ; M. MANN SINGH demandeau Conseil d'Etat d'annuler I'ordonnancedu 11 féwier 2005 par laquelle le juge des référés du tribunal administratif de Cergy-Pontoisea rejeté sa demandetendant à ce que soit suspendueI'exécution de la décision du 26 novembre 2004 du préfet du Val-d'Oise refusant de lui déliwer un duplicata de son permis de conduire ; Considérant qu'il ressort des pièces du dossier soumis au juge des réferés du tribunal administratif de Cergy-Pontoiseque M. MANN SINGH a sollicité auprès du préfet du Val d'Oise, à la suite du vol de son permis de conduire, la déliwance d'un duplicata de ce document ; que, par décision du26 septembre2004,1epréfet a subordonnéla déliwance de ce duplicata à la foumiture de photographiesdu demandeur prises tête nue ; que M. MANN SINGH se pourvoit en cassationcontre I'ordonnancedu 11 fewier 2005 par laquelle le juge des référés du tribunal administratif de Cergy-Pontoisea refusé de suspendrecette décision au motif qu'aucundes moyens soulevéspar M. MANN SINGH n'était de nature à créer un doute sérietrxsur sa légalité ; Considérantqu'aux termesde I'articleL.521-L du codedejustice administrative: "Quand une décision administrative, même de rejet, fait I'objet d'une requêteen annulation (...), le juge des référés, saisi d'une demande en ce sens,peut ordonner la suspensionde I'exécution de cette décision (...), lorsque I'urgence le justifie et qu'il est fait état d'un moyen propre à créer un doute sérieuxquant à la légalité de la décision(...)" ; Sansqu'il soit besoin d'examinerles moyens de la requête: Considérantqu'en vertu des dispositionsde I'articleP..22I-9 du code de la route " le ministre chargé des transports détermine les conditions dans lesquelles doit être demandé, établi et déliwé le permis de conduire " ; que, si I'arrêté du ministre de l'équipement,des transports et du logement en date du 8 fewier 1999 relatif aux conditions d'établissement,de déliwance et de validité du permis de conduire pris en application de cet article dispose que le dossier à foundr par le demandeurcomporte : " 2") Deux exemplairesde sa photographie repondant à la nonne NFZ 12010 ou à des nonnes techniques officielles en vigueur dans I'un des Etats membres de lUnion européenneou dansun Etat appartenantà I'Espaceéconomiqueeuropéen ", il ne résulte pas de ces dispositions, dans les terrres où elles sont rédigées et quelles que soient les prévisions de la norTneAITNOR NFZ 12010,que soit obligatoire la production d'une photographieoù I'intéresséapparaîtraittête nue ; Considérantqu'il ressort des pièces du dossier soumis au juge des référésque pour refuser au requérant la déliwance d'un duplicata de son permis de conduire, le préfet du Val-d'Oise s'est fondé sur une circulaire du2l juin 1999 du ministre de I'intérieur relative à I'apposition de photographies d'identité sur les documents d'identité et de voyage, les titres de séjour et les permis de conduire qui prévoit notamment que les photographies doivent représenter le demandeur tête nue i gue, cependant,le minishe de I'intérieur n'était pas compétent pour instaurer une telle obligation en ce qui concerneles permis de conduire ; qu'en ne considérant pas comme sérieux le moyen, invoqué devant lui, tfué de I'illégalité commise par le préfet en faisant application d'une circulaire entachéed'incompétence,le juge des référés a commis une erreur de droit qui doit être relevée d'office par le juge de cassation; que M. MANN SINGH est par suite fondé à demander I'annulation de I'ordonnancedu juge des référés du tribunal administratif de Cergy Pontoise du 11 féwier 2005 ; Considérant qu'il y a lieu, par application de I'article L. 821-2 du code de justice administrative, de régler I'affaire au tifre de la procédure de référê engagéepa.r M. MANN SINGH; Considérant qu'eu égard aux conséquencesrésultant de la décision dont la suspension est demandée sur la vie personnelle et professionnelle de M. MANN SINGH, la condition d'urgence posée par I'article L. 521-l du code de justice administrative doit être regardée cofirme remplie ; Considérant qu'il résulte de ce qui précède qu'il existe un doute sérieux sur la légalité de la décision attaquée; qu'ily a lieu, en conséquence,par application des dispositions précitéesde I'article L. 52I-l du code de justice administative, de suspendrela décision du préfet du Val d'Oise du 26 novembre 2004 refusant au requérant de lui déliwer un duplicata de son permis de conduire ; DECIDE: Article I : L'ordonnance du 11 féwier 2005 du juge des référés du tribunal administratif de Cergy-Pontoiseest annulée. Anicle 2 :La décisiondu préfet du Val d'Oisedu26 novembre2004 est suspendue. Urui."-,*M L w 1,00s ftooâ "F*^yAt D*k , Ewr,+"-io,Al".*;,1"k^k*^ 4'û, &Â.l';- l . Ç fu^ [oo6 4n"*"*,r^V*J DRuir LZDRoiT PâNÊL 4 snÆe ''-41,,t ^'*00 Mr".*,;. FOUî.NîEp. f^;h?! aæ" T"Àtu M-G*k= 4 - R* rt'lh._1,',r-^o wl,'u^ffi Su tr^^* @ \ g,h=k;W A-l*v#f* rr LI",*,rL",ât) -**VÀ A"l*,X,r{+dA Vt"Fæ ^"1,4*h $;t-t L,',Xh*Jr,,r^4,r"1f,rr*à **à A,Lt,Wyf",^y^h^ùiJ 3-L'fi,*A'W* i\l.n ,'r t t W- t+u*r,*,Ànn,*r*E,, ob ^""W, - FACULTE DE DROIT, ECONOMIE A-DNIIIIISTRATIOl\ AnnéeUniversitaae 200512006 EPREIIVE DE DROIT CIYIL L.2 DROIT Session Janvier 2006 CAS PRATIOIIE par la SA CEDURà compterdu 1" mars2004en 1) RoseCESPASa étéembauchée clause de soncontratdetavail précisequetout éventuel qualitéde secrétairecomptable.Une congéde matemitéseralimité à une duréede 3 semainesalorsquele Codedu travail prévoit un délaiimpératifde 8 semaines. 2005. A son en septembre ROSE,enceinte,suspendsonactivitésalariéedurant3 semaines auprès retourdansI'entreprise,elle informele dirigeantde la sociétéqu'elles'estrenseignée contrat. de la clause du entend dénoncer I'inégularité et du travail I'lnspection de L'employeur,menaçantde réduireson salaire,obtientde ROSEqu'ellelui signele 5 octobre 2005un écrit par lequelelle renonceà touteactionconcemantla clauselitigieuse. savoir désomraisde mettrefin à la relationdetravail souhaiterait La SA CEDUR envisageant si ellepeut seprévaloirdu vice qui entachele contrat. sur la possibilitéde dénoncerI'inégularitétout De son côté,ROSEdésireraitêtrerenseignée contrat de travail, sachantqu'ellecraint quelui soit opposé de son en conseryantle bénéfice l'écrit signéaubénéficede I'employeurle 5 octobre2005. 13points. 2) Dansun conhaten datedu 5 janvier 2006,AMEDEE vendà PHILIPPEun meuble convenuentrelespartiesque: por,rle prix de 7.000euros. Toutefois,il estsecrètement - I'opérationconstitueen réalitéune donationet AMEDEE ne réclameradoncja:nais le versementdu prix ; - le véritablebénéficiaireestDAN, PHILIPPEpromeffantdelui remetfe le meuble. Un créancierd'AMEDEEvous consultepour savoirs'il peut exigerde PHILIPPEle paiement du prix devente. de remethele meubleà DA){, un créancier PHILIPPEn'ayantpasrespectéson engagement de ce derniervousdemandes'il peutfahe entrerle bien dansle patimoine de sondébiteur. 7 points n'estautorisé. Aucundocr,tment 1B/81/2BEELE:BB PAGE BaIEa +33-3-87-38-85-78 DE METZ IJNT\ÉR8ITE El ADMINISTR'ATIOH FAC\JLTEDEONOF ECOTqOMIE 512006 2OO I.JTiITVERSTTATRÉ ANNEE, c.@ PRIVE DROTT tt$nU*u,îti 2006 dsJATWIER Se$sisn coun$-Og-MI-BJê,EASA QUEslloNs câs d'owErturedu 1")Gitezles principaux pourvoiencaEsation' lEvisa,les motib de la décision' 2") DéfinirleEFrmes sulvants:le dispositif, d'économiede th annéellroit du mercrdi 14 décernbre2005 Correction de l' 1 dF dBtot Écqsrie etAclrÛffion deMoE h.# nro.tde9l@6? - 3 (ggil5Æb!) : Gomments€ nommeleffet selonleçel me baisse du revenu dsque denEalner tne hawse de la de. mande? c 4 0.625 poin0: ÉconomhûeauûidÉen,I d à torighredu conceptde dé[aw & produûon;de quis agtt-fl? - 5 (9€Sg!E0 : rtui niveaude quelle classe soclale a êté observéle pa&xe de Glfrern? ' 6 (9É38J9ED : Défttlrle conc'eptde @utonârasfque. ' 7 (9É!1519ÈÉ): Définirle conceptd'opfitrmité. - 8 (0.625eoinô: Economhteallemand,il d à loriginede la I o ld u p l f f i t o d ; d e q d s ' a g û t?- B de janvier2006 Session 2005 Éprewedumercredi14décembre Husnmllnlt fifi]És Hurflùro lntmmft$anWmffim ggPNQS{LE FnnnIE DUFtsrl{Itn,S&IESTBE E[ min SujetproposéparGérardBoÀasnnoten MU: l:1'Étûa!Ëlclbbotbtft 2: l'4 l&ffilb3 bt t h FËdt 6 gtthE sr| h crcûn t rEtlr Fhhl ! srltl: Erbt thFthftrrbtrmhElqtffi. 0: Ir[ rEffi rr Éfiffifi Ftril | m EfllL flt!Ë æ [ l: |! :rEb smt lriffilEt rÊfblfiûlfcilùhfidr 6: Id tÉn rtË |tsr I Fû f rÙ r*lFft t f{d f ffi. ËnEmffi nËl l! rrtlû Fr$r r @ F tar |lE E: l'lElafi Ftffi-r r ah h fiir' h :ntlæ, F ï![ É FL h lb rmF, ! md r tt 6 Ë8û | rpqæ t8t tmFl fm. LE CONSOMMATEUR Reflanqus: l'éûrdiant répondra au qæsûiors sudmntæ,en læ taitant lmpéraÛvementdam lordre mentionnéld, et en prenant aste que draçe réporse fauss€ enÛalneraune Pénalltéégale au nonrbrp de Doffi ocûov& en æ & rémnso-cerrlc'ûê afti de en amphithéâûe. Emiterles tenbûore @ : approchelhéodqredæ ûok du conoommateur. &E!@: forme: Solt m ænommateur donth foncûonduûlitéest de h U - [r [2.9] + 2.tn[Ql, où G et Cz représenbntsæ consommatonsau époqueo1 et 2. En 1, il æt asslré dtn revenu& tattafl égal à 25 (80 unftéemonétairæ et en 2, dur revenude 38 (XXlde ces mêmæ mitéo. ll peut en oute prêter(ou empnnteflau tau dintérêti= 12o/od. a enfinla possbllltédlnvestbselonh fonc{on: p=(16.r)-t#1, en 2 et l, le monhnt où F représantela rnleur de Frnresûssement de llrwe*sement en L Vouscalctderez: c I : le montantde lhvesûssement(1r29p80; q 2 :b sommeempruntée(ouprêtée)en 1 (ÆLEEEJ ; c 3 : fæ intér€ÈperWs(ouversés)en2(9ÊlÆpW0; @4 : fes@nsommatlons atx époquæ1 el? (1r4&pfuh ; q 5 : flndce dophéllmitéQ.625ffi. c 6 : Vorls monterez enfu que téæEtédeo receûæ et des dépensesest effecfve en 1 et en 2 (l,!i0-æbr$). LA FIRME Renaruuo: féfudant répondra au quesliorn srimntes, en les ùaihnt impératvemefltdam lordre mentionnélci, et en prenaltr acte que cfiaqueréponsefausseenhlnera me pénalltéégah au afn de en amphiÛtôâte. [miterlestentatonstauddeus€ssi nombreuses  (ntueaqfladlfrpttlté firé à 2,50Foffil '1 (0S!!E-89!Û: Qui est à forigtuiede la H des rende nrutw.tlollproryfururrds? '2(9s35Æ80: Quellescourb€odéEmltedb zqlp-.@ ratsuredes ? opfficlp de podruc{olt tffiqruneû c 3 0.625 ooin0: Définir h cotrtê Éffi selon AJFred nar,lrlen. t 4 (W!9--@0: Donnez deu aubes appdffiorc de fettfop. fr Gà 2Jn.Rnftffi) A.(nlv.mrde.difficuffi. '1 (0é3!i-@!): I'iedretde srffing €at connusor,Fune ? aute appellaûon ; laquelle '2 (gg3ggE0: commentaPPolle-ton rm efiet persl€ilant dunétataprèola @atidondesacaæe? ' 3 (9,gagÆ80: Qd est à lorlgfP du concopt de carle f:frrdfifr&ggce? - 4 (0.825 Fm) : Quele catégofiede blens esû concem6e rrrrlerydoxedeAffiun? B.(niv.*ndp.difficttlÉ flxé.à.600.nalnhl - 1 @s!9Æ80: cwnf,Me. Cfter m $éodden de la cstctstwrce Ir lvfaltre& Cdfér€rm Conestim réalisé€par GéTaTdBOMBARIDER" - 1 (9,9!E-@0: Comment se Jufrfreh îwtmo&Nwe daaWllortÈ? e 2 0.025 ooffi) : Quanddlt-onqdm mtdû ætf,tddc? e 3 (0.826 mffi): Commentappefie-t-onl€B Gl0ts de pv drrcdoaqd sontffiépendantsdesquantltésprodufies? e 4 (0.625ooffi): CitEzdeu démenb de la convergencede IavalewlfmMtéc,utomilqre. - 5 (0.625 poffi): CommentaPpelle.t-onhs coft cons. ârrfa Fr nM Wûln? - 6 (9,8!!!-EgE0: En dtuaûonde monopole'avec quoi colnd&ladqwûeàbtume? e 7 (0.025æffi): Déffiirb concÊptdiso+rattt - 8 (9L9e9.g9&0:Cltezunnwûénlp/ér'dava I : ohaquefois, le nsm et le prénm s€rontcûrest@ett orthogaPhiés êtrevalidés. et Admiaistsatim ds l/fieD Llaiversitairesà la FacuftédeDoit, d'économiedu mercredi14 décembre2005 - 4 (0.626 plm): chok fixé.à.10"0Q*Roffis).l.au .Ç.(nirmnCp.dimeuffi. plusieurccrit$es peuventêûe formuléesà lenconte de @: h thMe du calcd économique; lesque[es? Problèrne: Soit me ffme pr&enùs sn un marcftéoù la concurrencs est ùès vive; t'eterdon des cotto de producûonde celec{ eetfourniepar unefonction& lpe : ^ CT=4.Y-10.Y+25.Y, où la rrarlableY repr6ente les quanttés ofrertes.Sacfiart que le prù<de vente de son produitæt égal à 25 mités monétafæ,votn les quanttéooffertæeurle marchédèolors : calq.derEz q 1 : Qu'elfedrerdre à ma:dmbersonproft(7.8!ÆMô. e 2 : QrJeffesouhalteobtenf un profit unltalre mavâmumU,EIï ep&lg. e" 3 : QrJellefoncfionneselon les règleedu seMce pub[c (1J75 l,oùrfl. c 4 : Qu'eltese fte comme premier objectf le plw grand profit poæiblesur fa demHe urùÉvendue(1Ê!Egû9. q 5 : Vous détermlnerezenfin le profr dobal dans chaone dæ hypoûècesprécédentæQeN ffi\ LA CROISSANCE Remnue: Iéfudant répondra alu quesfiorp $.Ûvantes,en 16 baihnt lmpérativementdarc fordre mentionnékC, et en prenant acte que chaqrc réporisefausse eiltalnera une Péna[téégale au afin de llmlterlestEfltaûons tilé.à2S0.nohte) A.(ntv.*u.ds.dimntrc. e I (0.825 ooffi) : En qrele année a été ptùlé lorurage le plusconnude Ttlnlltrc RM Hallhus ? - 2 (!.&L{i-æ80 : Le démanageéconomiquedu Japon. Glr[ e$ raweur du ( q,ftb t 5 (À925-@!) : Mode de gowemementsynonymede d' mætzde. ændl,d&{efrpone. '7 (0Ê35Æiq0: Quelleeeûla sourcede la richesse chezles ? en$oqates;pourquol ? 8 (0325pom) : Citezunmembredelérr/s cynlq,&. ? Commentezcet aphorbmedun économlsûe hrconnudu Xf ne re,utse cor,cedècfe : eaul entendementdu mercanûilisme voir sqts une bonnecompr&rcnstondesmercantilisrnesn. LESINDICESDESPRIX Rernamue: léfudant réponûa arr questorc stûvantes,en les ûaltant impérativementdaæ lorûe mentonné ld, et en prenant acte que duque réponsefawse entalnera une pénaméégale au afin de en amphithéâÛe. limlterleatenffions fiaudlteùsessl nomb'relæea e 1 (0326 ooffi): Donnezla formulede f&rdco des pûr selottrvtuilgfulw. c 2 (9E!5EED : Donnezla formudede lfnlûæ des Plr sc' bnSaseôed. e 3 (0.G25ooffi): Dorurezla formudede l&rdce d€c vabtas gbÉrdæ. t 4(9û!l9gE0: Donnezh ûonnulede lffice de volwne ser SÂcfmd* etDrotucfl. B (niseaud€ difEcllltÉfir(é à 4@ points) r Quafe blsns A B, C eû D sont venduson un mardÉ; on vor.rgdonneI€s quanût6 consomméeoaitd que les prh de ces produlb à deLx époquesdfférentæ notées0 et'1. Vous elc+ lerez, sur h base des lnfqmatons cofltenuesdafis b tableau suivantet avec ule précbionde deu cfiifres après h vf$tle, les lndlceode volumesobn Fhher (À50 poffi) et Sidgùtick B.hlv.mr de.diffiçutÉ fité.â.[00. Pehtnl - 1 Typologlede la pyamlde des âges' G.(niv.eæ.de.dtff tnttÉ.fi xé.à.10J0.mffi l ? La d6mographie en Angleteneente 1750et 1850: faits et $éories, LA PENSÉCÉCONOMIQUE Rernarqus: l'éfudlant réponùa au queslionssrivantes, en lee ûaltant impéraûvementdans lordre mentonné ld, et en prenant acte que cùaçe réponseîaæse enhlnsa une pénalitéégnle au mmbre de ooffi ocilronéqon æ de réæm,e correé affi de en amphlt]Éâte. [mlterlestenHom frauduler.sæsi nombreuses À.(niv.su-de.dffi fl tÉ. fr téÀ âS0. nahtd ? I (0325 pom): À quelle déf,nitionconæPond le concept ? srfnant; <&cfifle rcpr&anfuil Ia sæondegffiom - 2 (9É!EÆ80 : Cftezderx membrædr æuarrasddg'te- 3 (0.625 poffi) : À guefleépoquesesil dévebppe b phf stæ zde? - 4 (0.826 Eoln0: Dx!frnlssezle concept de @rédotkna. e.lQ-eslqts): Arûdes Quanlitês ao Qr A 3.50 3.51 B 25.3 21.9 c 95.9 æ.5 0.80 0.98 rfl Po Pr 325 3.08 1.79 2.01 0.39 0.37 15.25 16.69 C (ntueau& difictttlÉ fté à f0,@ Poirfsl c À parth des informatoræqrj wfuert, rrors répondrezà la quedon $iyant€: comment ont évolué les gô( des quate produF éùrdléslcl ente 1500et 1550? Sachantquedme part: Ardcleo A B Prû( Pl.g:x Prsæ 325 3.08 1.79 2.01 cuttéfré.à.tr00. F.(nirmr.de.diffi Pehtgl ? 1 (0.025 pohO: À quelle définiton coneePondle concept qû lû du d& le tut ds la vlev ? $-ftrart : a,ffire '2(9.9!l9gE!): Citez deu membresdu corrsrt Mù qzthue. r 3 (0.02t poffi) : A quelle détuiton ænespond le concept gdnant: s,fficsuta cours des clnngæ, surles sfrelFpr.r HIæt? Et quedautsepart: =74,7 i ltsrs,rær - 57,5ihæa,rrzlr= = 147; hæe,rare 124,7; hsoo,rso o 1M,7 iltefc.,rcaza o 134,7; hsao.r6æ 1{,7 ' frglo.ræs Correcteur: GérardBOMBARDIER p<@s<æ3< L 3 Droit UNIVERSITEPAUL VERLAINE -METZ ANNEE LINIVERSITAIRE 2005.2006 FACULTEDE DROIT-ECONOMIE-ADMINISTRATION SUJETDE DROIT DES LIBERTES FOI\IDAMENTALES LICENCE DROIT ORAL.ECRIT EXAMEN DE JAN\4ER CoursdeMme SOLIS-POTVIN Aucun documentautorisé Durée: I heure Les étudiantsrépondront successivementawc questionssuivantes : 1" Indiquez les textesfondateurs de : (4 points) - L'interdiction des détentionsarbitraires(l/2 point) L'interdiction de la torture et des traitementsinhumains ou dégradants(l/2 point) L'interdiction de l'esclavage et du travail forcé 1t/2point) Le principe selon lequel l'autorité judiciaire est gardiennede la liberté individuelle (l/2 poinr) La liberté de la presse(l/2 point) La liberté de la communication audiovisuelle(t/2 point) La liberté d'associationet la liberté syndicale(l/2 point) La liberté de réunion et la liberté de manifestation (l/2 point) 20 Exposezbrièvement z (6 points) - Lessources d'inspiration dela Déclaration desDroitsdeI'Hommeet duCitoyende 1789 (1,5point) Le concept de droits fondamentaur dans la loi fondamentaleallemande(1,5point) Le principe selon lequel I'autorité judiciaire est gardiennede la liberté individuelle (1,5point) La protection de la vie privée face aux atteintessusceptiblesd'émaner de l'autorité publique (1,5point) 40 Présentezle rang des libertés fondamentalesdans la hiérarchie des normes en France (5 points) 50 DéfinissezI'effet du droit européen au sein des sourcesdes droits et des libertés fondamentalesen France (5 points) DE METZ I.]NTVERSITE L3 DROIT DROIT ADMINISTRATIF DES BIENS Sessionde janvier 2006 I)urée de ltépreuye : I heure Aucun document ntest autorisé. 1) I'intégration d'un bien dans Ie domaine public (10 points) 2) le principe d'intangibilité (10 points) UNIVERSITE PAULVERLAINE- METZ FACULTEDE DROIT LICENCE 3 Année2005-2006. semesfre Courcde M.le ProfesseurPascalCOMBEAU EXAMEN- 1è'"session Epreuveanticipée Durée: I heure Répondreaux quatrequestionssuivantes=(5 pointspar question) 1') Quelleest la répartition descompétences entrelejuge administratif et le juge judiciaireen matièrede responsabilité des personnes publiques ? 2") Quelssontlescritèresd'identification de la fautepersonnelle ? 3') Quefest le principede la jurisprudence Cames? 4") Qu'est-cequ'unrégimed'indemnisation automatique ? Commentse différencie-til du systèmede responsabilité ? Donnezuneillustration. AnrÉe universitaire2O0$2Offi Licenceen droit Droit commercial Epreuve anficipéedu 5 janvier2006 Duréede l'épreuve: theure Aucun documentn' est autorisé 1. MonsieunMartin exploiteure libnairiedans I'enceinted'un centrecomnercial.ll clésire étendreson activité à la vente de CD. Que doit-ilfainepqn cela ? Son prop'riétairedécide alss d'augn+entale montantdu loya du bail de 10 96,sachantque le précédentindice du ærlt de la consfuctim était de 1ffi et que le nqrvel indice en vigueur est de 1050. Àilonsieurf\ilantinpeut-il cmtester ætte augnentation ? 2. MadarræDurard vrandsdes maillotsde bain dansun local situÉdans le hallde l'hôtel Excelsiorà Carmes. A-t-elle le droit de benéficierdu statut partio$ier des baux csnrnsciarx ? 3. Qui dispose de la proprietécomrnenciaNe ? Ën quoi peuton apouver l'usage de ce qualificatif? TINIVERSITEPAUL VERLAINE\ITETZ FACTILTEDE DROIT-ECONOMIE.ADMINISTRATION ANNEE UNIVERSITAIRE 2005-2006 SUJETSDE L'EXAMEN ECRIT DE JANVIER2006 DROIT DES LIBERTES FOI\IDAMENTALES LICENCE DROIT CoursdeMme POTVIN-SOLIS T.D. de Melle BONNEMAISON Aucundocumentautorisé Durée: 3 heures Les étudiants traiteront au choix l'un des detn sujets suivants : SUTET NO1 La libertéd'alleret veniret la préservation deI'ordrepublicsurle territofue français. SUTETN" 2 Commentezla décisionde la Cour Administratived'Appel de Paris,du 19juillet 2005, cidessous reproduite. à la n'a pasnonplusportéatteinte liti$euse a Considérantque la décision durequérant dignitêdelapersonne ; publique du7 juillet2005: deI'audience aucours Après avoirentendu européenne de qu'aux 9 de la Convention o Considérant termesde I'article - lerapport rapporteur, de M.Benel, : " LToute et deslibertésfondamentales desdroitsde I'homme sawegarde pourM.X.et cellesdeM" Fallope prooùr a droità ta libettédepensée,deconscience - lesobservations avocat, deM' deBelloy, et de religion;ce droit la deI'Enseignementsupérieuretde nationale, del'Éducation minisûe indMduellement oourle relisionousa convlctlon (...)la libertédemanifætersa implique lespntiRecherche. en publlcouen privé,parle culte,l'ensei$nemenÇ ou collectivement, - etlesconclusions du Gowemement ou commissaire ; sa reliÉion deM.Bachini, dæntæ' 2' La libertédenanifæter quæet fbæomplissement prévues gut', gue Bobigny de LouiseMichel ællæ lycée que du peutfaire restnbûbns discipline d'autres de l'obiet o Considérant leconseil ne sesænvrbtions de la sanction démocnfjque, 2004,prononcê dansunesociété parla loi,constituent (93000) nécessaÏes, du5 novembre desmesures a, lorsdesaséance de RanjitX.,élèvede à la secuntépubllque, à Ia protediondel'ordre,dela santéoude la monle sanssursisde l'établissement dêfinitive I'exclusion première, pourne pasavoirrespecté la loi n' 2004-228du 15 mars2004 publlquæ, des droitset libertésd'autrui';que selon ou à la protectjon port ou de tenues signes principe de le delalcité, du èirapplication 14delamêmecon'Ûention:"Lajoulssanc€dædroitsetlibertésreco encadrant, l'article et lycées nusdansla présenteConvention aucune, sansdistinction danslesécoles,collèges doftêtreassurée, religieuse uneappartenance manifestant prise la après avis de religion' les la 2004, la lan$ue, la couleur, que, par 10 décembre nce, publics du sexe, la décision sur le une fondée notamment ; deCréteil a main' oprnions ou socta/g deI'académie le recteur politiquesou toutesautresopiniongl'orlÊinenationa/e d'appel, académique commission de 0uto{.Ite autre enqualitédereprésentant fortune,lanaissance à uneminoûténationale,la I'appartenance tenucettesanctioni QueM.ChainX;,agissant par principe jugement lequel qui du awil 2005 au respect du 19 D que, s'attache appel du de I'intérêt relève compte tenu RanjitX., sonfilsmineur situation; d'annulation de la de laicitédansles établissements scolairespubliæfrançais,la sanction de Meluna rejetésa demande le tribunaladministratif pasàI'interdiction du légale prononcée d.'unélèvequineseconforme susmentionnée à l'égard décision rectorale ; pasune,atreli$eusen'entraÎne portde signesextérieurs d'appartenance du70 décenbre2004: dela décision Surla tégatfté etdereli$on;queladite deconscience à lalibertédepensée, e Considérant ou'auxtermesde I'articleL' 74t'Û1'du Codede l'éducation teinteexceisive générale' portée ne peut de qui d'une règte o et I'application les æ/lèfes constitue écoles, Dans les sanction, : 2004 mar,s issudela loin' 200Ç228du15 surla fondée de discriminaÙon plus une mesure comme parlesquels manifestent les é/èvæ être regardée non port pubfiæ, ou tenues de sisnes le /eslycéæ deI'acadê lerecteur attaquée, ladécision religion estinterdÎL letlgleuse ; quedèslors,enprenant uneappaftenanæ / Le règlenentintê ostensiblement eure lesarticles9 et 14 de la Convention estprécedée miede Créteiln'a pasméconnu disciplinaire ieur mppetiequela miseenæuvred'uneprocédure fondamentales et des libertés de I'homme ; péenne droits des de sawegarde avecl'élève,; d'un dlalogue pas que à précède fondé qui X. n'est M. Chain qu'il de ce résulte e Considérant 2004 au présenté scolaire la rentrée lors de queRanjitX. c Considérant s'est letribunal adminisÛatif attaqué, quec'està tortque,parlejugement pas soutenir oukeshisikh,dontilneconteste avecunsousturban, lycéeLouiseMichel de la dêcisiondu tendantà I'annulation soitd'une de Meluna rejetésa demande qu'ilprésente religieLx uncaractère ; que,bienquecesousturban a confirmé deCréteil I'académie lerecteurde 2004parlaquelle quele turbanÛaditionnel et qu'ilsoitde couleur 10 décembre plusmodeste dimension de Bobigny, LouiseMichel du lycée RanjitX' de définitive portant d'exclusion qu'en la mesure une dans le designediscret; il ne peutêtrequalifié sombre, par du lycée discipline de prononcée le conseil 2004 ; novembre Ie 5 à appartenance son ostensiblement a manifesté I'intéressé enæinte scolaire DÊCIDE: ; lareligionsikhe,alorsmêmequesonintentionn'étaitpasd'extériorisersafoi \ X.estrejeté1_\ deM.Chain législatlves o Micle 1"' : Larequête qu'il a ainsi adoptéune attitudecontraireaux dispositions jointeaurefus légale, deI'interdiction précitées ; qu'àelleseulecetteviolation passible disciplinaire' sanction d'une son auteur rendait réitéré d'yrenoncer, et en d'aucunactede prosélytisme mêmesi elle ne s'étaitaæompagnée public; qu'il à I'ordre aucunÛouble admettant mêmeou'ellen'aitentraîné le recteurde contestée s'ensuitqu'enconfrmantla sanctiondisciplinaire par de Ia violation conséquences les tlré de Créteila légalement I'aædémie Codedel'éducation L. 141-51du ; deI'article RanjitX. lerespect de queladécision a étéprisepourassurer s Considérant attaquée et quelerecteurn'apasméconnu L. 141-$1duCodedel'éducation I'article législatives decesdisposltions ; quedèslorsles d'application lesconditions de doitsde Déclaration de la 10 I'article de tirés de la violatlon moyens 1958 du4 octobre etdeI'article1"'dela Constitution et ducitoyen I'homme sontinopérants; fa* X. chatn ri' ospnoresi, 200b, *nr, le iuitt. LICENCE DE DROIT I}ROTT DES SURETES PREI\fiER SEMESTRE PREMIERESESSION 2t05t2006 Coors de Saphie Hacquet-Berg TD de Stéphanie Mélis-Maas Dtuée de l'épreuve: 3 bemes L'usagedu Codecivil, du Codede la consommationet du Codede commerceest autorisé Commenter Pamêt rendu parh chanrbre cûEûmereiûlcde [È Courde cassaÉior, pubHéau bnlietin : le 9 juin 1998(n496-12719) Atteodn, sebn I'arrêt attaqué(Dûuâi 16 mars 1995), que h soeiÊtéLead€rTextile Irnport (LTI) a confié, pour le compte de la sociétéAuchaq la confection de jupes à la société Ateliers Èvflvf; $le h liwaison de h comnoandea été rEfirsécpar h sociétéAucban et Ia liquidationjudiciaire de la sociétéLTI a eté prononcée,M. Theenenetant norrnnéliquidatern ; que h société Ateliers MM a déclaré sÊIcréanceau passif de Ia liquidationjtrdiciaire et retenu les marchandisesen sa possession; qu'elle a assignéle liquidateur afin de faire reconnaftreb réguhdté de son droit de retetriûr et demanderPattributionjudieiaire de la marchandise; Srule premiermoyen: Attendu que Ia soeiétéAteliers NAvt reprocheà farrêt de Pavofodeboutéede sâ demande d'attribution en pleine propriété de la marchandiseretenue, alors, selon le pourvoi, que l'attribution judieiaire est offerte ar:ssi bien au Ereansiergagiste qu'au simpb créancier retenteur par I'article 159 de la loi du 25 janvier 1985 qui établit un véritableparallélisme entre lc droit de rétention et Ie gage et que Ia cour d'appel a ainsi violê par refirs d'application,I'articleprécité; IvIaisatÉendu$re le droit de retentionqui n'est pas une sûretéet qtri noestpas assimihbleau gagene permetpas l'attribution ernpleinepropriété de la choseretenue; que la cour d'appela retenq à bon droit, Etre h titnhire éu droit de rétentirrn peut refirser la restitutbn des sur lesquellesil exerceson droit mais n'a nullementvocationà se voir attribuer marchandises et que serrlle liquidateurest habilitéà procéderà h ventedes h proprlétéde eesmffichandises marchandises,le droit de rétention étant reporté sur le prix de vente darrsles limites du montantde I'admissionde la creancedu rétenteu ; que le moyenn'est pasfondé ; Sur le secondmoyeq pris en sesdeur branches: (sansintérêt) ; PAR CESMOTIFS : REJETTEle pourvoi. LICENCE DE DROIT REGIME DES OBLIGATIONS PREMIER SEMESTRE PREMIERESESSION 2005t2006 Cows de Sophie Hacquet-Berg TD de Stéphanie Mélis-Maas Duréede l'épreuve:3 bernes estautorisé L'u*g" du Ôodecivil, du Codede la consonmntionet du Codede comrnerce Commertea Farrêt rendu par la chambre commercialsde h' Cou'r de cassatiort publié au bulletin : le 19juillet 1982(n480-12E77) Sur le moyenunique: 3, du Codecivif Vu I'article 1294,pzragmphe Attendu que si I'obligation solidaireet I'obligation ln soli&tm ont l'une et l'autre pour effet de contraindre le débiteur au payunent du tout, la règle exceptionnellede I'article 1294, paraglapbe3, ne peut être étendue à I'obligaticn irr solidam'qui reste soumiseau droit cofimun; Attelrdu que pour refirser d'admettrela compensationopposeepar Pipart à une demandeen paiernentforméecontre lui par Dame Jouennequi se trouvait elle-mêmedébitricepour partie de Damo Windelscondamnéein solidum par une précédentedécisioadéfinitivo au paiement de la sommeréclamée,I'arrêt attaqué declareque la corryensationne peut être prononcée qu'entre denn personnesayant personnellernentlouno contrE l'autrE des dettes liquides, recevableà former r.me certaineset exigibleset que seuleDame Windelsseraitéventuellement dc paiementau tell6l demande,Damo Joueme ntayant frr1 l'objet draueune'cûndamnation profit de Pipart ; Qu'en statuafit ainsi lÈ Cow d'appel a ftussenrentappliqué et, par suite, violé le texte susvisé; Par ces motift, CASSE et AI.{NIJLE ltarrêt rendu'entrc les partiesle 31 janvier 1980 par Ia Courd'appeldeDouai; Remelt,en conséquence,la catrseet les parties au mêrneet semblableétat où elles étaient avant ledit arrft et, pour être fait droit, les renvoie devant la Cour d'appel d'Amiens, à ce désignéepar délihration spécialeen la chambredu Conseil. UNIVERSITE PAULVERLAINE- METZ FACULTEDE DROIT LICENCE3 Année 2005-2006, premiersemesfre DROITADMINISTRATIF DE LA RESPONSABILITE Coursde M.le ProfesseurPascalCOMBEAU EXAMEN- 1è'"session Epreuveécritede 3 heures Aucundocumentn'estautorisé Traitez,au choix, I'un des deux sujets suivants : Sujet 1 - Que reste-t-il de la faute lourde ? Sujet 2- Commentaired'arrêt Gonseild'État,27 juin 2005,SA Vergersd,Europe Vu la requêtesommaireet le mémoirecomplémentaire, enregistrés les 17 maiet 1T septembre 2004au secrétariat du contentieux du Conseild'Etat,présentés pourla S.A.VERGERSD'EUROPE, dontle siègesocialest situéroutede Saint-Andiol à parson président-directeur Cabannes(13440),représentée généraldomiciliéen cettequalitéauditsiège;la S.A.VERGERS D'EUROPE demande au Conseild'Etat: 1")d'annulerI'arrêten datedu 15 mars2004par lequella couradministrative d'appet de Marseille a rejetésa requêtetendant,d'unepart,à I'annulation jugement du du 7 novembre 2000par lequelle tribunaladministratif de Marseille a rejetésa demande tendantà la condamnation de I'Etatà lui verserunesommede 534448 F en prejudice qu'elle réparation du estimaitavoirsubien raisondes barragesroutiers établisdu 18 au 30 novembre1996et, d'autrepart,à la condamnation de I'Etatau versement de la sommede 534 448F ; 2") statuantau fond,de condamner I'Etatà lui verserla sommede 534 448F ; 3") de mettreà la chargede I'Etatla sommede 4 500eurosau titredesfrais exposésparelleet noncomprisdanslesdépens; Vu lesautrespiècesdu dossier; Vu la loi n" 83-8du 7 janvier1983; Vu le codegénéraldes collectivités territoriales ; Vu le codede justiceadministrative ; Aprèsavoirentenduen séancepublique: - le rapportde M. HerbertMaisl,Conseiller d'Etat, - lesobservations de la SCPThouin-Palat, avocatde la S.A.VERGERS D'EUROPE, - lesconclusions de M. Didierchauvaux,commissaire du gouvernement ; sans qu'ilsoitbesoind'examiner les autresmoyensde rarequête; considérantque pourrejeterles concrusions présentées par la s.A. VERGERSD'EUROPE tendantà êtreindemnisée, sur le fondement de la rupturede l'égalitédevantleschargespubliques, du préjudicerésultant de I'impossibilité dans laquellecettesociétés'esttrouvéed'acheminer à ses clientslesfruitset légumes qu'ellecommercialise en raisondes barragesmisen ptacele 18 novemUre tg96 par leschauffeurs routierssur I'ensemble du territoirenational, I'arrêténonceque les barragesontété partiellement levésdèsle 23 novembreet totalement levésle 28 novembre1996et que,eu égardà la brièvetéde la périodependantlaquelleelles ont laissésubsister ces barrages,lesautoritéscompétentes n'ontpasimposéaux entreprises dontle fonctionnement est liédirectement ou indirectement aux transports routiersun prejudice anormalet spécialdontla sociétéseraitfondéeà demanderréparation ; qu'enomettantde tenircomptede la naturede I'activité de la sociétéet, notamment, périssable du caractère des produitsqu'ellecommercialise, pourapprécierla duréeau-delàde laquelleI'obstacle misà la librecirculation de ces marchandises avaitimposéà cetteentreprise un prejudice anormalet spécialde natureà engagerla responsabilité sansfautede I'Etat,la courn'apaslégalement justifiéson arrêt; qu'ily a lieuparsuited'enprononcerI'annulation ; qu'ily a lieudanslescirconstances Considérant de I'espèce, en apptication de I'articleL.821-2du codede justiceadministrative, de réglerI'affaire au fond; Considérant, en premierlieu,qu'auxtermesde I'articleL.2216-3du codegénéral des collectivités territoriales : L'Etatest civilement responsabte desdégâtset dommagesrésultant des crimeset délitscommis,à forceouverteou pàr.violence, pardes attroupements ou rassemblements armésou nonarmés,soitcontreles personnes, soitcontreles biens; que I'application de cesdispositions est subordonnée à la conditionque lesdommages dontI'indemnisation est demandée résultentde manièredirecteet certainede crimesou de délitsdéterminés commis pardes rassemblements ou desattroupements précisément que identifiés pour ; demanderréparation des dommages qu'elleestimeavoirsubisen raisondes entravesapportées à la circulation pardes barragesde chauffeurs routiers,la S.A. VERGERSD'EUROPE a produitseptattestations de transporteurs indiquantn'avoir pu acheminer ses marchandises entrele 18 et le 30 novembre1996et unetélécopie d'untransporteur signalant, sansautreprécision, que soncamionn'apu accéderà la villedu Havre; que la requérante se borneainsià faireétatde la situationgénérale de blocageayantaffectéle réseauroutieret autoroutier nationalsansétablirde lien avecun barrageprécisément identifié; qu'ellen'estparsuitepasfondéeà soutenir que la responsabilité de I'Etatse trouverait engagéeà sonégardsur le fondement de I'articleL.2216-3du codegénéraldes collectivités territoriales ; considérant, en secondlieu,quela s.A.VERGERSD'EURopE, qui allègue avoirperdula sommede 534 448F (81 476,07euros)à la suitede I'impossibilité danslaquelleelles'esttrouvéede livrerà ses clientsles champignons commandés et qu'ellea dû détruire,n'établitpas,eu égardau montantde cetteperte,à son chiffred'affaires ainsiqu'aucaractère généraldu blocagedu réseauroutierrésultant desmanifestations par leschauffeurs déclenchées routierssur I'ensemble du territoirenationalen novembre1996quia nécessairement grand affectéun nombre d'entreprises ayantpouractivitéIa production de denréespérissabbs êt dontle fonctionnement dépenddirectement ou indirectement du réseauroutier,avoirsubiun prejudiceanormalet spécialdontelleseraitfondéeà demanderréparation sur le fondement de la rupturede l'égalitédevantleschargespubliques ; Considérant, enfin,que lesconclusions tendantà ce que la responsabilité de I'Etat soitengagéeà raisonde la fautequ'auraitcommiselesautorités compétentes en ne pas la circulation, rétablissant sontnouvelles en appelet parsuiteirrecevables ; (. .) DECIDE: Article1er : L'arrêtde la couradministrative d'appelde Marseille en datedu 1Smars 2004est annulé. I.]NTVERSITEDE l]Ù.fETZ L3 DROIT DROIT ADMIMSTRATM DES BIENS Sessionde janvier 2006 Duréede l'épreuye: 3 heures Aucun documentn'est autorisé. Commentezl'arrêtsuivantdu ConseildtEtat : Conseild'État statuant au contentieux No274683 gèmeet 3èmesous-sectioas ffrrnies M. YohannBénard,Rapporter.r l!1.Çsllin, Commissairedu gouvemement M. Genevois,Président LE PRADO ; SCPNICOLAY, DE LANOWELLE Lecturedu 25 mai 2005 RBPT]BLIQT]EFRANCAISE AU NOM DU PET]PLEFRANCAIS Vu 1o), sous le n" 274683, la requête, enregistrê le 29 novembre 2004 au secrétariatdu contentieux du Conseil dEtat, présentée pour la SOCIETE DES CINEMAS IJIJEZ CHAMROUSSE,dont le siègeest à Huez-en-Oisans (383875); la SOCIETEDES CINEMAS llI.jI,Z CIIAMROUSSE demandeau Conseild'Etat : 1") d'annuler I'ordonnancedu 27 octobre 2004 par laquelle le juge des référés du hibunal adminisfratifde Grenoblelui a enjoint de liberer les locaun situésdansle palaisdes sportset des congrès de la corlmune d'Huez-en-Oisansdans un délai de quinze jours à compter de la notification de cettesldennânca; 2o) statuantau titre de la procédurede référé engagée,de faire droit arur conclusionsqu'elle a er présentées devantle juge desréférésdu tribunal administatif de Grenoble; 3") de metEeà la chargede la communed'Huez-en-Oisans unesommede 5 000 eurosau titre des dispositionsde I'articleL.761-l du codedejusticeadminisûative; Vu 2"), sous le n" 274684, la requête, enregishéele 29 novembre 2004 zu secrétariatdu contentieux du Conseil d'Etat, présentee pour la SOCIETE DES CINEMAS IIIIEZ CHAMROUSSE,dont le siègeest à Huez-en-Oisans (383375); la SOCIETEDES CINEMAS IIUEZ CIIAMROUSSE demandeau Conseild'Etat de surseoirà I'executionde l'ordonnancedu2l octobre2004 par laquellele juge desréférésdu hibunat adminisûatif de Grenoblelui a enjoint de libérerles locaur<situésdansle palaisdessportset descongrèsde la communed'Huez-en-Oisans dansun délaide quinzslsursà compterde la notificationde cettesldofnnansg ; Vu les auEespiècesdesdossiers; Vu I'ordonnance du ler juin 1828et le décretdu26 octobre1849reglantles formesdeprocéderau Tribunaldesconflits,modifiéset complétés, notarnment, par le decretn" 60-728du 25juillet 1960 t Vu le décretdu 17juin 1938; Vu le codede commerce; Vu le codedejustice administratve ; Après avoir entenduen séancepublique: - le rapportde M. YohannBéxrard,Auditenr, - les observationsde la SCP Nicola!, de Lanouvelle,avocatde la SOCIETEDES CINEMAS IJJJEZCFIAMROUSSEet de Me Le Prado,avocatde la communed'Huez-en-Oisans, - les conclusionsdeM. PierreCollin, Commissaire du gouvemement; Considérantque les requêtessusviseessontdirigéescontreunemêmeordonnance; qu'il y a lieu de lesjoindrepour stafuerparune seuledécision; Considçrantqu'il ressortdespiecesdu dossiersoumisaujuge desréférésdu tribunal adminisfratif de Grenoble que la commtme d'Huez-e,n-Oisans a conclu avec la SOCIETE DES CINEMAS HIIEZ CIIAMROUSSE, le 3 mai 1994,une conventionautorisantcette sociétéà exploiter deux sallesde cinémaet une sallede régiecinématographique situéesdansI'immeubleabritantle palais dessportset descongrèsmunicipal ; que cetteconventionétantvenueà expirationle 3l décembre 2002,1acommunea demandéà la société,le22 anril 2003, de libererles lieux à compterdu 10 novembre 2003 ; que la SOCIETE DES CINEMAS HUEZ CHAMROUSSE se pourvoit en cassationcontre I'ordonnancedu 27 octobre 2004 par laquelle le juge des référésdu tribunal adminisûatif de Grenoblelui a eqioin! su la demandede la commune,de libérer les locarurqu'elle occupaitdnnsun délai de quinzejours ; Sw les conclusionsà fin denon-lieu : Considérant qu'il ressort des pieces du dossier que la SOCIETE DES CINEMAS ltllBz CIIAMROUSSE a, postérienrementà la date d'introductiondesrequêteso libéré les locarurqu'elle occupait dans I'immeuble abritant le palais des sports et des congrèsde la commune; que, par suite, il n'y a pas lieu de stafuersur les conclusionstendantà ce qu'il soit sr:rsisà l'exécutionde I'ordonnanceattaquée; qu'en revanche,cette circonstancene rend pas sansobjet les conclusions tendantà I'annulationde cetteordonnancei eue, dèslors, la comnune d'Huez-en-Oisans n'estpas fondeeà soutenirqu'il n! aurait paslieu de statuersur cesdernieresconclusions; Sur les conclusionstendantà I'annulationde I'ordonnanceattaquée: En ce qui concernela compétencede la jr:ridiction admiriistrativeet la domanialitépublique des locaur e,ncause: Considérant, en premier liera qu'il appartient au juge adminishatif, en I'absence de toute contestationportant sur les titres de propriété, de se prononcersur I'existence,l'étendueet les limites du domaine public, même e,n I'absenced'acte adminisratif de délimitation ; que la 3 circonstanceque le tibunal de grandeinstancede Grenoblea décidéque le contratconclule 3 mai 1994 ent:e la communeet la SOCIETE DES CINEMAS HUEZ CIIAMROUSSE présentaitle caractèred'un bail commercialrégi par les articlesL. 145-l et suivantsdu codede commercene sar:raiten elle-mêmefaire obstacleà ce que la juridiction adminisrative seprononceen référé sur I'inclusiond\m bien immobilierdansle domainepublic,dèslors qu'il ressortdespiècesdu dossier que le juge,mentrendupar la juidiction judiciaire le ler decembrc2003,frappéd'appel,n'était pas passéen force de chosej,rgé" à la datede la décisionattaquée; que,par suite,la SOCIETEDES CINEMAS IIIJEZ CHAMROUSSEn'est en tout état de cause,pasfondéeà soutenirque le juge des référés du ûibunal adminis6alil de Grenobleaurait entachéson ordonnanced'une erreur de droit fautede s'êtreconforméà l'autoritéde la chosejWée par la juridiction judiciaire ; Considerant,en troisième lierq que le juge des référésdu tribunal administratif de Grenoblea estimé,par une appréciationsouveraineexemptede denatr:ration,que le palais des sportset des congrèsde la communed'Huez-en-Oisansétait un bâtiment unique dont les différentesparties par des escalierset asce,nseurs étaimt desse,nries co[lmuns, et qu'euégardà la configwation des lieux, les locaur à usage de cinéma occupés par la SOCIETE DES CINEMAS WJEZ CIIAMROUSSEne pouvaientêtreregardés,en I'espèce,commedivisiblesdu restede I'immsufls ; qu'endéduisantde cesconstatationsque,dèslors queI'immeublequi les abritait, qui appartenaità la commune, étart dans son ense,mbleaffecte à un service public en vue duquel il avait eté spécialementamén4gé,ces locau:r devaientêtre regardéscomme une dépendancedu domaine public communal,le juge desréférésdu tribunal administratifde Grenoblea exactementqualifié les fais qu'il avait souverainement appreciés,et n'a pasçsmmisd'erreurde droit ; Fn ce qui concemele bien-fondéds I'sldsnnanceattaquée: Considérantque lorsqu'il est saisi, sur le fondement de I'article L. 521-3 du code de justice administratived'une demanded'expulsiond'un occupantdu domainepublic, il appartientau juge desréféresde recherchersi, aujour où il statue,cette demandepresenteun caractèred\rrgenceet ne se heurteà aucunecontestationsérieusei gue, s'agissantde cettesecondeconditioq dansle cas où la demanded'expulsionfait zuite à la décision du gestionnairedu domainede retirer ou de refuserde renouvelerle tite dont benéficiaitI'occupantet où, alors que cette décisionexécutoire n'est pas devenuedéfinitive, celui-ci en contestedevant lui la validité, le juge des référés doit recherchersi, compte tenu tant de la nature que du bien-fondé des moyens oinsi sotrlevésà I'encontrede cette décision,la demanded'expulsiondoit être regardéecomme se hewtant à une contestationserieuse; Considérant,en premier lieq que la SOCIETEDES CINEMAS HUEZ CHAMROUSSEsoutient quela mesured'expulsiondemandeeaujuge desréferésdu tibr:nal administratifde Grenobleétait depourrnred'utilite, dèslors que le tribunat de grandeinstancede Grenobleavai! par un jugement du ler décembre2003, fixé les conditions dans lesquellesla sociétedevait libérer les locaur à usagede cinéma qu'elle occupait I guo, toutefois, des lors qu'il ressort des énonciationsde ce jugement que le ûibunal de grandeinstancede Grenoblea, jusqu'à ce qu'il soit définitivement statué sw I'indemnité d'éviction éventuellementdue, autoriséla sociétéà se maintenir dans les lieux, I'intervention de ce jugement n'a pu en tout étæ de causepriver, à elle seule,d'utilite la mesured'injonctiondemandeeaujuge desréférés; Considerant,en deuxièmelier.r,qu'enjugeant établie I'urge,nceà obtenirla libération deslocaux en cause aux motifs, d'une pa$ que les salles de cinéma avaient été affectées à un nouveau cocontractantpar une convention du 18 décembre 2003 dont les stipulations conféraient à I'exploitation, à compter de cette date, le caractèred'un service public, et d'aute part que le maintiende la SOCIETEDES CINEMAS HIIEZ CHAMROUSSEdansles lieux compromettaitle déroulementd'rmemanifestationrécréativeimFortantepor:r la station"programméedu 18 aa 23 janvier 2005,1ejuge desréférésdu tribunal adminishatif de Grenobles'estlivré à une appréciation souverainedesfaits qui lui étaientsoumis,exemptede denafimtion, et n'a pas commisd'errew de droit ; que, de même,c'estsanscommethed'erreurde droit ni denaturerles piecesdu dossierque + le premierjuge a écartéI'argumentationtirée de ce que la date de signaturedu nouveaucontrat d'occupationdeslierur await étéfixée au 18 décembre2003dansle seulbut de faire obstacleà la decisionpar laquelle le tribunal de grandeinstancede Grenobleavait estiméque les locaun en causerelevaientdu domaineprivé de la commune,et qu'en conséquence, I'urgenceà obtenir la libérationdeslieux était imputableà la commune; Considérant,en toisième lier:, quepour contesterla validité de la décisionde non-renouvellement qui lui avait été opposee,la SOCIETE DES CINEMAS HIJEZ CHAMROUSSE a fait valoir devantle juge desréferés,d\ne part, que le contraten litige avuçainsi quil ressortaitdujugement du ler décembre2003 du çiltrnal de grande instan.cede Grenoble, le caractèred'un bail commercialet ne comportait aucuneclauseexorbitantedu droit commun,et d'autreparÇque les locarurà usagede cinémaen causen'avaientà aucunmomentétéaffectesau servicepublic depuis qu'elleles occupaign'avaieirtfait I'objet de la part de la communed'aucrmamén4gement spécial,et snfin, n'étaientpasindivisibles desautrespartiesdu bâtimentqui les abritait et ne constituaientpas davantageI'accessoiredu palais dessportset descongrèsde la commune; que,toutefois,dèslors quainsi qu'il a été dit precédemmen!le contat liant la cornmuneà la SOCIETEDES CINEMAS lIllEZ CHAMROUSSE portait occupationd'une dépendancedu domainopublic, il s'en déduit qu'il revêtaitle caractered'un contratadministratif,dont il appartientà la juridiction artminisûative de connaître,en applicationdesdispositionsdeI'article ler du décretdu 17juin 1938,5ansqueles circonstancssainsi invoqueespar la société,à les zupposerétablies,soient susceptiblesd'y faire obstaclei {ue, par suite, c'estsanscommetfted'erreurde droit ni dénatnrerles faits qui lui étaient soumisque le juge des référés,aprèsavoir relevé que ce contat portait occupationdu domaine public, était venu à expiration à la fin de l'année2002 et ne comportait aucuneclausede tacite reconduction,a pu estimer que la decision prise par la communede ne pas le renouvelerne se heurtaità aucunecontestationserieuse; Considérantqu'il résulte de l'ensemblede ce qui précèdequela SOCIETEDES CINEMAS HUEZ CIIAMROUSSEn'estpasfondeeà demanderI'annulstiondeI'ordonnance attaquée; Snr les conclusionstendantà l'applicationdesdispositionsde I'article L. 761-l du codedejustice adminisûative: Considerantque ces dispositionsfont obstacleà ce que soit mise à la chargede la commune d'Huez-en-Oisans,qui .lans la présenteinstance n'est pas la partie perdante,la somme qus demandela SOCIETEDES CINEMAS HUEZ CIIAMROUSSE au tite desfrais exposéspar elle et non comprisdansles dépens; quil n'y a paslieu, dansles circonstances de I'espèce,demettreà la charge de cette société la somme que demandela communed'Huez-en4isans au titre des mêmesdispositions; DECIDE : DECIDE: Article ler : Il n'y a pas lieu de statuer sru les conclusionsde la requêtede la SOCIETE DES CINEMAS IIIJEZ CHAMROUSSEtendantà ce qu'il soit sursisà l'executionde I'ordonnancedu 27 octobre2004dujuge desréferésdu tribunal administratifde Grenoble. Article 2 : La requête de la SOCIETE DES CINEMAS HUEZ CIIAMROUSSE tendant à I'annulationde I'ordonnanceattraquée estrejetee. Article 3 : Les conclusionsprésentéespar la communed'Huez'en-Oispnsau titre des dispositions deI'articleL.761-1du codedejustice adminisFativesontrejetées. Article 4 : La présente décision sera notifiée à la SOCIETE DES CINEMAS HflUEZ CHAMROUSSEet à la cornmuned'Huez-en-Oisans. Année universitaire 2tO5-2Affi Licenceen droit Droitcommercial Epreuvede janvier2006 Duréede l'épreuve: 3heures L'usagedu code de commerceest autorisé Gaspratique M. Comptoirexploite une activité de café, bar, restaurationrapide dans un local dont il est locataireet qui est situe à I'entréed'un grand complexesportifà Toulouse.Depuisqu'il s'est marié avec isabelle(les épouxse sont mariéssansavoir conclude contratà mariage),il est aidé de cette demière,par ailleursemployéeà mi-tempsen tant que fonctionnairepublicde l'Etat. lsabellevienttous lesjoursservirlesclientsou tenirla caisse. En janvier 2000, quelques mois après son mariage, M. Comptoir a contracté pour le réaménagementde son commerceet l'acquisitiondun mobilierentièrementneuf, un prêt d'un montant de 75 000 eunos auprès du Crédit du sud-ouest, remboursablespar écfréances mensuellespendant7 ans. Le Gréditdu sudouest a sollicitél'engagement de cautionnement de son épousedonnédansun acte signépar elle. Aujourd'hui,Mme Comptoirs'inquiètecar en raison du défaut de paiementdes deux demières échéancesdu prêt, elle vient d'êfe assignéeen paiementde la totalité de la sommerestant à rembourserpar le Créditdu Sud€uest devantle ffibunal de commerce. Pourles marchandisesntÉcessaires à l'erploitationde I'activitéde restauration,M, Comptoir s'adresseen généralà des grossistes.ll a passécommandeauprèsdun nouveaufoumisseuren gros, M. Bonmarchequi lui a proposédes prix très compétitifs.ll auraitdû êfe liwé hier de 15 kg de saucisses,de la mêmequantitéde merguezet dune importantequantitéde frites surgelées. En effet,une importantemanifestationest organiséece soir sur le complexesportif.La livraisonn a toutefoispas été effectuéeet M. Comptoirne parvientpas à joindreM. Bonmarche. Par ailleurs,M. Gomptoira des ennuis avec son bailleur,propriétairedes locaux,M. Piene. M. Comptoirsouhaite vendre son fonds, or M. Piene soutient qu'en cas de vente du commerce, conformémentà la clause figurant dans le contrat de location,il refuserala cessiondu bail à I'acquéreurcar selon lui, M. Comptoirn'étant pas propriétaired'un fonds de commerce, il ne peut invoquerles dispsitions du statut des bau cornrnerciaux qui permetfaientde paralyserla clause. 1. Vous analyserezen premier lieu la situation d'lsabelle, d'une part en précisant sa qualité au regard de son interyention dans I'activité de son épqux, d'autre part en yous interrogeantsur la compétencede la juridiction devant laquelle elle est assignée et les règles de preuve applicables. 2. Vous indiquelez ensuite à M. Gomptoir quelle attitude adopterface à la défaillance de M. Bonmarche. Vons apprécierez ensuite le bien-fondé de I'andyse et des prétentions de son bailleur, M. Pierre 2 I.]NTYERSITEDE METZ FACULTE DE DROIT LICENCE EN DROIT DROIT SOCIAL LES RELATIONS INDTVIDT]ELLES EXAMEN 1.TSEMESTRE 2005/2006 3 HEURES CODEDU TRAVAIL AUTOzuSE Cas pratiques 1- M. NArvE s'estrendu à un recrutementdansune grandeentreprise.Des questionnaires ont étédistribués.Une desquestionsa particulièrementperturbéle candidat: <<Etes-vousadhérentd'un parti politique? Si oui,lequel? ). M. NAIVE a été d'une totalefranchiseen indiquant dansquel groupementiI militait depuisdesannées. Il vient de recevoirune leftre lui indiquant que sa candidaturen'a pasétéretenuecar iI ne correspondpasau profil du poste. Le malheureuxcandidatvous consulte. 2- Mme PENCIL est embauchéecomme secrétaire par un CDD saisonnier le 8 janvier 2006. Son contrat prendra fin le 7 mai2006. Une période d'essaid'un mois a été prévue. Le 4 février la salariée reçoit une lettre recommandéelui indiquant que I'employeur met immédiatement fin à la relation de travail. La salariéevous consulte. 3-La sociétéGOODSLEEPexploiteun charmanthôtel en plein centreville maisest dépourvude parking. Sonrèglementintérieur contientla clausesuivante: <<Souspeine de sanctionil estinterdit au personnelde segarer sur lesplacesde stationnementdes rues qui bordentI'hôtel >. M. BADBOY, qui a plus d'une fois méconnucette interdictionau couls de cescinq demièresannéesvient d'être licenciéau termednune procéduredont la validitén'est pascontestée. Le salariéyous consulteavecun représentantdu personnelsur les différents aspects juridiques que posecetteaffaire. Licence Droit Franco-Allemand Droit commercial et des sociétésallemand Epreuvesécrites Semestred'hiver 2005106 Admis: Textesde loi, dictionnaire 1. Die Sondervorschriften"Handelsgeschâfte" ( $$ 343 ff HGB) geltenfi.ir I_I Unternehmer IJ Kaufleute U Handelsgesellschaften 2. Handwerker sind Kaufleute, ,wenn 3. V/inzer sind Kaufleute,wenn 4. Worin besteht das Besondere der Prokura gegenûber der Vollmacht bi.irgerlichenRechts? 5. Welche der nachstehendbenanntenrechtlichenGebilde sind HandelsgeselLschaften? Aktiengesellschaft,Gesellschaftmit beschriinkterHaftung, Kommanditgesellschaftauf Aktien, Offene Handelsgesellschaft, Kommanditgesellschaft, Partnerschaft, GesellschaftbûrgerlichenRechts,Stiftung 6. Welche Organehat die Aktiengesellschaft? die Gesellschaftmit beschrËinkter Haftung? 7. Welche Gerichte entscheidenin Deutschlandiiber Streitigkeitenin "Handelssachen"? U Handelsgerichte IJ die allgemeinenZivilgerichtemit derBesonderheit 8. Die A-OHG, ein Bauunternehmen,hat zur Sicherung der Einhaltung des venraglich vereinbarten Fertigstellungstermins ihrem Auftraggeber Z eine Vertragsstrafe(o,2Yoder Auftragssummeje Verspâtungstag,insgesamtfreilich hôchstens SYo der Aufuagssumme) versprochen. Das Bauwerk wurde nicht termingerechtfertiggestellt. An wen karur sichZ halten? Die A-OHG besteht aktuell aus den GesellschafternA und B. Ursprûnglich gehôrtenihr noch die GesellschafterC und D an. C ist zwischenVertragsschluB und nicht eingehaltenemFertigstellungstermin,D bereits vor VertragsschluB ausgeschieden.Das Ausscheiden ist in beiden Fâllen bislang nicht ins Handelsregistereingetragen. Hinweis (Anspruchsgrundlage!): Das Recht der Vertragsstrafeist in den $$ 339 geregelt. ff BGB Licenceen droit mention droit allemand Droit civil allemanddesaffaires Dr. Markus ArlzlProf. Dr. SebastianKrebber Hinweis: Begninden Siejeweils Ihre Antworten! I. Rechtsgeschtiftslehre und Sachenrecht l. VermieterV sendetMieterM eineKiindigungdesMietuerhages nl dieam Vormittag im BriefkastendesM eingeht.Gleichzeitigtrifft bei M ein Telefaxein,in demV die Kiindigungzurticknimmt.Ist die Ktindigungwirksam? 2. V ist EigenttimereinesFahrrades, daser K zum Preisvon 150€ verkauft.DasFahrrad befindetsichnochbei V. a) was erwerbenv undK durchdenAbschlussdesKaufrertrags? b) Wer ist EigentiimerdesFahrrades? 3. EigentiimerE leiht B eineKamera.B bietetdie KamerademC fiir 200€ ntmKauf an. Die beidenwerdensichûberdenKauf und denEigentumsûbergang einig.Geldund KamerawechselndenBesitzer. a) E fragtnachseinenAnsprûchengegenC und B. PrûfenSiealle in Betracht kommendenAnspruchs grundlagen ! b; Àndertsich die Rechtslage, *"* C bekanntist, dassdie KameraE gehôrt? c) V/ie ist dervorstehende Fall zu beurteilen,wennB demE die Kamera gestohlenhat? 4. Der 16-jiihrigeSchûlerS kauft ohneWissenseinerElternim GeschâftdesV einen DVD-Playerzum Preisvon 250e. DasGerâtwird demS sofortzu Eigentum ûbergeben. a) KannV Zahlvngverlangen, wenndie Eltem demGeschâftihremSohn gegentibererfreut zustimmen? b) KannV Zahlungverlangen,wenndie ElternV gegenùber erkliiren,dasssie keinesfallseinverstanden sind. c) Wie ist die Rechtslage, wenn S dasGerâtsofortmit seinemersparten Taschengeld bezatrlt? d) Hat v einenZahlungsanspruch, wennS nochnicht gezahlthat,die Eltern zunâchstihm gegenûber ihr Einversttindnis erklÊiren, auf Nachfragedesv diesemabersofortmitteilen,dasssienicht einverstanden sind? e) Hat v AnsprûchegegenS, wennnochnicht gezahltworden ist, s abernicht im eigenenNamen,sondemim NamenseinesvolljtihrigenFreundes F auftritt?F hatte S gebeten,ftir ihn ein Modell fi.ir hôchstens200 € zu erwerben.Mit dem getâtigtenKauf ist F abernicht einverstanden. II. Inhalt der Schuld und Leistungsstôrungen 1. Welche Formen der Schuld unterscheidetman bezogenauf den Ort der Leistung? DefinierenSie die verschiedenen Formender Schuld! 2. A kauft bei B drei Kisten'Wein, ohne daBsich A und B ùber den Inhalt der Schuld unterhalten.Um welche Schuldform handelt es sich, wenn: a) B Winzer ist und seineneigenenWein verkauft? b) B Weinhiindler ist? c) B nur ùber drei Weinkisten verfiigt, die A sich vorher auch angeschauthatle? 3. Welche Arten von Leistungsstôrungenkennt das BGB? 4. A kauft von B drei Kisten Mouton-Rothschild 1995; B ist Weinhtindler. Seine letzten Kisten gehenbei einem Brand verloren. Wann liegt Unmôglichkeit nach 275 qybs.l BGB $ vor? Liegt Unmôglichkeit (und wenn j4 nach welcher Bestimmung) vor, wenn B in Japandrei Kisten Mouton-Rothschild 1995 mmfiinffachen des Marktp."ises in Deutschlanderwerben kônnte 5. Ordnen Sie die folgenden Sachverhaltsvariantenden verschiedenenLeistungsstôrungenzu! Nennen Sie auch die jeweiligen Anspruchsgrundlagenfiir einen Schadensertuù*rp*.h d", A! A kauftvon B am l5.l .2006einPferd a) B kanndasPferdnicht liefern,weil esin der Nachtvom 14.auf den 15.I.2006gestorben ist. b) B soll dasPferdan 14.1.2006 anliefem,erscheint abererstam 10.2.2006. In der Zvmscherueit hatA ein Pferdbei C gekauft,das40 € teurerist. c) B beschâdigtbeimAnlieferndespferdesden Gartenzaun desA. d) B kanndasPferdnicht liefern,weil esam Tag nachder Vereinbarung mit A gestorbenist. e) B soll dasPferdam 14.1.2006anliefem,erscheintabererstam 10.2.2006. A môchtedasPferdnochhaben,dochhat er in der Zwischerueitftir 100€ bei D ein Pferdgemietet. f) B kann dasPferd nicht liefern, weil es am Tag nach der Vereinbarungmit A gestorbenist. A hatte fiir das Pferd einen Stall gebaut,was ihn 150 € gekostethat. 6. A bestelltbeim GemûseimporteurG l0 t Orangenfiir insgesamt5000€. G stellt l0 t orangen von durchschnittlicherQualitat bereit. Bevor A diese Orangenabholenkann, werden sie durch einen Brand in Gs GeschËiftzerstôrt. a) A verlangt Ûbereignungund ûbergabe von neuen l0 t orangen. b) G erhiilt wegen der Beschâdigungder orangen 7500 € aus einer Pauschalversicherung. Kann A von G diese 7500 € verlangen? L3 LAP non-juristes UMVERSITE DE I\/ETZ FACULTEDE DROIT, ECONOMIE,ADMINI STRATION 200s12006 1è"session ltt semestre L 3 LAP NON JURSITE INSTITUTIONS ADMINISTRATTVES Durée:3 heures AUCI.INDOCUMENT AI.NORISE Les organesdélibérantsdes collectivitésterritoriales. UNIVERSITEDE METZ A nr'rée Lrniversitaire2005-2006 : Janvier2006 Scssion Facultéde Droit Economieet Administratiuri DUREE:3 HEURES A traiter au choix : .i,.:-s i,;i., 1) Le contrôle de coustitr-rtiotrualjt,l 2 ) ) C o m m e n t a i r e c i e l ' a r t i c l e l 2 c l ci . rC L r ; - r : l . i i . , r i-;l:enl 9 5 i ie n l e r e p l a ç a n t d a n s l e d r o i t d e : dissolution dans les constittttiorrsrr.lii ic.):--Lr-c ITRE II. - LE PiiE:'iLrEf'l'lilir L,'\ REPUBLIQUE. I I t i c . tù r f L e P r é s i d e n t d e i a R é p u b l i q r , r e!,- r r r [ , , i 1 ] r . L r i , - - i ) n : i u l f a tdi our rP r e m i e r m i n i s t r e e t d e s présidentsdes assemblées, prolronctr i;,r ; :'s, j,,r: 'r ,ic l'AssembléeNationale. Les électionsgénéralesont lier"rvinst loi-ir:r.iLi rlr.)nrscr r'llralantejours au plus tard après ia dissolution. L'Assemblée Nationale se réuuir de p'rleiLr tit'oi1 l" tlcr,rxièmejeudi qui sttit son élection. Si cette réunion a lieu en dehors ries Frérjor'lesLri'ér'ueSl--rourles sessions ordinaires, une sessionest ouverte de plein droit i.rourunù rlrrlricclc tlrLinzejor-rrs. I l n e p e u t ê t r e p r o c é d é à u n e t t o l t v r ' l ; , , r . l i ' : : , r l L i t i r i t ' ,i f' i li turrn: é - ecluisuitlesélections. N . B. : AU C U N D OC U ME N T N 'E STAU i{ - iiiiSE Année 200512006. LAP Non Juriste Epreuvede méthodoloqie. Durée I heure. A . R é p o n d r ea u x q u e s t i o n ss u i v a n t e s: 1. Quel est I'objectif de la lecture pat êctémzge? 2. Dans une note de synthèse, que signifie "hiétarchiser les documents"? 3. Pat quel type de lecture sélective peut-on compléter un schéma heuristique à la fin de son élaboration? 4. Qu'est-ce que la rézctiva.tion de la mémoire? 5. Décrire I'utilité de la refotmulation. 6' Quel type de lecture sélective applique-t-on à un document dans lequel on recherche une information précise ? 7. Citer deux avantages du schéma heuristique. 8. Définir: QQOQCP 9. Quel type de lectute sélective applique-t-on à un document dont on veut connaître les idées principales ? l0.Comment stocker définitivement une information dans sa mémoire ? ll.Lotsque I'on veut connaîtte Ie coûtenu d'un document, comment s'appelle Ie niveau le plus précis de lectute sélective ? l2.Lotsque I'on veut coûnaîtte le contenu d'un document, comment s,appelle le niveau le moins ptécis de lectute sélective ? 1 3 .A P a t t i r d e q u e l d o c u m e n t p e u r - o n c o m m e n c e r à é t a b l i r l e s c h é m a heuristique d'une note de synthèse ? 14.Quelle est I'utilité de la lecture intégrale ? l5.Pendant combien de temps Ia mémoite à long terme est -elle active ? B. Appliquer Ia méthode "OOoOCp" s v n t h è s es u i v a n t : au suiet de note de "V o u s ê t e s e n p o ste à l a P ré fectur e du dépar tem ent.Une association de c o n t r i b u a b l e sd e l a co mmu n e de Beaulieu- en- Fr ance a saisi le pr éfet d' u n refus de communication de documents administratifs par le maire de cette c o r n m u n e.Il vo u s e st d e ma n d éde r édiger une note fàisant le point sur le s t e x t e s e n vi g u e u r e n l a ma ti è re , avec un éclair agepar ticulier r ui la question q u i l u i e s t po sé e ,e t d e p ro p o se rune m ar cheà suivr e." M1 Droit UniversitéPaul Verlaine Metz DROIT DE LA CONSOMMATION M I DROIT/AES Duréede I'examen: I heure Les étudiantstraiterontle suietsuivant: Monsieur A., représentantde commercerésidant à Morhange,a fait I'acquisition d'un véhiculeneuf. Commeil n'est pas très doué pour la lecturedescartesroutièreset se perd souvent,il veut doncun équipementde systèmede guidagepar satelliteen conséquence. De plus,véliplanchiste passionné, il voudraitun véhiculede grandetaille. A I'achat,le concessionnaire de la marqueZ. Iur conseilleun 4x4 avecun coffre de grande contenanceet doté d'une option coûteuse,le systèmede guidageGPS dont il vante les mérites. MonsieurA. constatetrois mois aprèsla livraisonquele GPSde sonvéhiculelui liwe de plus en plus souventde faussesinformationset qu'il seperd en conséquence. Il se demandes'il a bien étéconseillé.MonsieurA. vient vousvoir pour savoirce qu'il peutfaire. L'épousede MonsieurA. a achetéauprèsd'un représentant qui passaità son domicile un appareilde nettoyageà vapeur.Au boutde 2 semaines, elle réalisequecelui-cine lui convient pas. MonsieurA. vous demandeaussice qu'il peut dire à sa femme.Il a noté que dansle contratde vente,Iequelseprésentecommeun documenttrès bref qui mentionneuniquement le prix et le modèlevendu,le nom du vendeurne semblepaslui apparaîtreclairementet une clausequi prévoit que le tribunal compétentest celui de Nanteneou un arbitre en région parisienne. Enfin, Monsieur A. est inquiet à propos d'un crédit qu'il a souscrit pour I'achat d'un immeuble.Il semblebien quel'achatde I'immeublequ'il souhaitaitne sefassepaset il craint de s'êtreobligévis-à-visdu banquierpour un crédit qui lui sembleêtre devenuinutile. Que pouvez-vouslui dire ? Les étudiantss'efforcerontde répondredemanièrestructuréeet concise. (Aucundocumentautorisé) UMVERSITE DE IVIETZ lh SESSIoNANNEE 2004-2005 Facultéde Droig Economieet Administration EPREI.IVEECRITE Durée: t heure MAITRISE DROIT SUJET DE PROPRIETE INTELLECTTIELLE Les étudiantstaiteront les {g questionszuivantes: 1") Le droit moralaurespectde l'æuwe deI'esprit 2o)Les obligationsdu concédant dansla licencedebrevetd'invention Documentautorisé: Néant UNTYERSITEPAUL VERLAINE DE METZ AI\I\EE 2005-2006 Ml AES et Ml DROIT DROIT SOCIAL Coursde M. NicolasDAMAS EpreuveAnticipée(1 h 00) Samedi14janvier 2006 (I I h 00 à I2 h 00). 2lCaspratique Laurence,Lucienne et Magali sont télé-opératricesdansun centred'appels à Metz (établissementde 80 salariés).Elles travaillent 35 heurespar semaine,et gagnent 1516€ brut. l/Le Sjanvier dernier, Laurenceest arrivée une heure en retard (le temps de trouver un moyen de faire garderson fils dont I'instituteur était en grève). Son employeur vous consulte aujourd'hui, pour savoir ce qu'il peut faire. Il souhaiteraitretenir 50 € brut sur son salaire, pour ( marquer le coup >>,sachantque Laurence a déjà été en retardprécédemmentet avait déjà reçu un avertissement.Qu'en pensez-vous? 2lLucienne (58 ans) souhaiteraitbénéficier d'une formation en informatique, pour mieux s'adapterà son poste de travail (elle avoue < avoir du mal avec I'informatique >). Cela fait maintenanttrois fois de suite que I'employeur refuse de I'intégrer dansle plan de formation, qui prévoit pourtant une formation informatique, chaqueannée,pour 20 Yo del'effectif. A-telle un recours ? 3/ Magali est convoquéepar son supérieurqui lui proposele marchésuivant : soit elle acceptede travailler deux heuresde plus par semaine pour le même salaire, soit son poste de travail seradélocaliséen Tunisie dansles semainesà venir pour raisonséconomiques.Qu'en pensez-vous? Documentsautorisés : Code du *avail Maîtrise de droiÉ'Ml Co*ptanilité et bilans. Année scolaire2t0512006,Lè* session. Date : samedi17 décembre20Û5. général(PCG)' calculatricequelconque. Docurnentsautorisés: Flan comptabtre Durée: 1H00 On vouscommuniqueun extrait de la balancede I'enhepriseT.P.Lorraine S.A Ouestion : Compléterlescomptesde qpthèsejoints en annexe- ENTREPRISE T.P. LORRAINE S.A. AU 30.09.2001 SITUATION C OMP T E S I N T I T U L ES CA P I T AL LEGALE RESERVE RE S E R VD EISV E R S E S A NOUVEAU REPORT R E S U L TD AE TL l E X E R C I C E DE CREDIT ORGANISME EMPRUNT AMENAGE TERRAIN ADMINISTRATI F IMMEUBLE ELT OU T IL L A GE MA T ER I E DETRANSPORT MATERIEL DE BUREAU MATERIEL D EBU R E A U MOB I L I ER CONSTRUCTIONS AMORTISSEMENTS MTERIELET OUTILLAGE MORTISSEMENTS DE TRANSPORT MATERIEL AMORTISSEMENTS MTERIELDEBUREAU AMORTISSEMENTS MOB IL IEDREB U R E A U AM O R T I SS E ME NTS PR E MIE R E S MTIERES ENCOURS TRAVAUX FO U R N I SS E U R S CLI ENTS CL I EN TD SO U T E U X E. S . T V AD E D U C T i BAL. B DUES REMUNERATIONS PERSONNEL SOC ORGANISM E S IA U X I M PO S T U RSO C IE T E S TV AA D EC A I S S E R CN LIENTS PROVISIO CA I SS E BANQUE BILAN COMPTES SOUS.TOTAUX NOCPTES 101000 106100 106880 110000 120000 164000 211200 213150 215000 218200 2 18 3 0 0 218400 2 8 13 15 2 8 15 0 0 281820 281830 281840 310000 335000 40I 000 4 110 0 0 4 16000 445660 421000 430000 444000 445510 491000 5 310 0 0 512000 SOLDES DEETF SO LD ES EREDTTS t.5010-oo.12 5. 0 0 0 -. 8 2 5 . 0 0 0- . 8 6 0 -. A TROUVER 1. 7 2 0 . 0 0 0- . 5 0 0 . 0 0 0- . 2 . 4 0 0 . 0 0 0- . 6 7 0 . 0 0 0- . 1.430.000.6 5 0. 0 0 0. 3 4 8 . 0 0.06 0 0 . 0 0 0- . 2 2 0 . 0 0 0- . 3 6 0 . 0 0 0- . 150.000.'10 8 . 0 0 0-. 4 8 6 . 0 0. -0 1.885.000.3.100.000.- 2 . 6 3 1 . 2 0-0 . 239.200.26.560.- ,ou.ooo.18 8 . 0 0 0-. 14 2 .0 0 0 -. 10 0 . 0 0 0-. 10 0. 0 0 0 -. 3 . 9 0 0-. 1. 6 5 6 . 0 0 0- . 1 1 . 2 6 9 . 8 6 0 . - 10 . 7 8 9. 8 6 0 -. SOUS.TOTAUX COMPTES BILAN 11.269.860.- 10.789.860.PREMIERES MATIERES ACHATS PREMIERES VARIATIONSTOCKMATIERES NONSTOCKES ACHATS O BIL IE R E S L O CA T I O M NS ASSURANCES DE PL A C E M EMNIS T S ION S ET TELECOM. FRAISPOSTAUX T AX EPR O F ES S ION N E L L E ET APPOINTEMENTS SALAIRES SOCIALES CHARGES I NTER E TDSI E M P R U N T S DECOUVERTS INTERETS AMORTISSEMENTS DOTATION I MP O S T U RB E N E F IC E S FACTURES TRAVAUX EN OOURS TRAVAUX VARIATIONSTOCKS T O T A UGXE N E R AAUUX3 0 . 0 9 . 2 0 0 1 . . . 1 0 . 2 0 0A0U3 0 . 0 9 . 2 0 0 1 E X E R C I1C. E 601000 6030 10 606000 613500 6 16 0 0 0 625000 626000 635110 6 4 11 0 0 645000 6 6 11 0 0 661500 6 8 11 2 0 695000 704000 7133s0 4 . 5 2 5 . 0 0 0- . 12 5. 0 0 0 .8 8 4 . 0 0 0-. 6 4 2 . 0 0 0- . 2 4 0 . 0 0 0- . 2 8 0 . 0 0 0-. 113 . 0 0 0 -. 10 8 .0 0 0 .1- 8 3 0 . 0 0 0- . 1. 2 8 1. 0 0 0 .9 0 . 0 0 0-. 14 0 . 0 0 0. 712.000.293.000.11.200.000.2 9 3 , 0 0 0- . 22.407.860.- 22.407.860.- 03 BILAN _ ÂCTIF @N.11e37* Fo6ulalrc obltrarolre (adde 53 A du code génEraldG lmpôts). D . c . I .N ' 2 0 5 j (2001) Désignation de I'entreprise : Durée de I'exerciceexprimée en nombre de mois' Durée de I'exercicepréc&ent' Adresse de I'enueprise Numéro SIP.EIII rrl'rlrrl rrrrl Déclaradon souscrlte en rr'l Code APE ErcrciccNckrsle. I € lTET-l F l77T-l I | | | | I | | G) Frais de recherche et développemenf Concessions, brçvetset droits similaires Fondscommercial(1) lÈ ltr \ F r\l 4 à \ l\ { \ \ .lll k I\ v) lll Particioarions évaluées selorr la métÏode de mise en éouivalence Créancc rauachéesà des participations tr \ \ \ \ x trt En cours de production de biens L t) En cours de oroduction de services Auanc€set acomptes vercés sur commandes Clientset comptesraaachés(3)' Capital souscrit et appelé, non versé a J \ z z à répnùsurpluieunexercicet' Charga Prirnedermboursenrent ds obligatiors \t Ecansde conversion acdF \ É ë (W) TOTAIGÉNÉN&GàVD Renvois:(1)Dontdroitau hil : - rt_t_t_t_L Net 4 cocher obllgatotrement une caae Capital souscrlt non appelé L (J) l)rn à rrlusd'unan: @ED*loe3B*03 BILAN - FmulâlE obllFtoùe (afilde 53 A du code gûiéml ds lmpôts) . .r PASSIFavant réoartition Capital social ou individuel (1)' (Dont versé : .. DA Primesd'émisslon,de fusion,d'apport, DB Ecans de réévaluation (2)'(dont écan d'équivalence ) DC I EK Réserve légale (3) DD Réservesstatutairesou contractuelles DE q Ê. i\ FI \ X sr FT U F v) \ ç sH EJ ) DG Reportà nouveau DH RÉSULTATDE uExERclcE lbénéfice ou portet DI Subventions d'investissement DJ Provisionsréglem'entées' DK DL Produit des émissions de titres paniclpatifs DM û9 Âvances conditionnées DN 5A TOTAL 4 Fl q ) DF é q €g à i.FT llt /Dont réserve relative à I'achat \d'oeuvres originales d'aniste.s vivantsr TOTAL (I) 'lq a pnxhions BI régremenrées Réserves G). g||ff#ispécialedes Autres réserves R o d9! Ë13 Ë (III DO Provisionspour risques DP Provisionspour charges DQ i6Ë TOTAL (III) DR \ Empruntsobligauires convenibles DS E Autres emprunts obligataires NT Empruntset dettes auprèsdes établissemensde crédit (5) nrl ra{ X \ \ ) DV Empruils et deÉesfinancièresdivers (Dont enlprunts panicipatifs I EI s !) h Ii F Avances et acomptes reçus sur commancles en cours D\T Denesfournisseurset comDtesrattachés DX Dettes fiscales s1 sociales DY Denes sur immobilisations et comDtes rattachés DZ Autres dettes EA Produits constatés d'avance (4) E I é ComDte réeû1. TOTAL ilV) e TOTAL GÉNÉRAL (I à VI f t- \ n (2) !J !r = t N z !,È ( 1 ) Écartde réévaluationincorporé au capiu,l z o z EC (vt ED Ecartsde conversionpassiF N J nont { Réservespécialede réévaluation(1959) É,cande réévaluationlibre [-<tntu, 2 (200r) Désignation le I'entreprise Exerdce N e D.c .r N . ' 2051 (3) Dont réservespécialedes plus-valuasà long temre ' EF G) Dettes et produits constatés d'âr'ance à moins d'un an EG (5) Dont concours bancaires cout?nLs, et soldes créditeurs de l:anques et C(.1) .un 'Des expllcJtions conccrnunt (-elr( Rrl)ri(lu(.\(rnr (lonnées drns h n()tice n" 20J2. Exerclce N - @ Fomuhirc du Cqlc N.10167*04 @ obllgatoic (srticle 53 A génÉel ds COMPTE DE RÉSUITATDE I.'EXERCICE(EN IiStC) D . c . I .N " 2 0 5 2 [ ' i ] lnpô!s). (2000) Désignationde I'entreprise: Excre-icc N France ".--I Ventesde marchandises' F z FD I bi"n.' vendue { Production I services' FG F f, Chtffres d'afhlres nets' 5 >a Production stockée' ^ k€ÎdcÊ (N-l) lixnoflrtion ct li\rrisons in tmc<lmmuautairu Total FB TI fn FK FJ Production immobilisée' F Il Subventionsd'exoloitation È \ q { Iro Reprisessur amortissementset provisions,transfen cle charge.s"(9) l" lrq Autresproduits (1) (1i) Ll Total des produits d'cxpkrirrtion (2) (I) ,El l" tEc Achats de marchandises (y compris droits de douane)' l'" FT \i Variation de stock (marchandises)' t (;- corrrprisrlroitsrlc dou:rne)' Achatsde matièrespremièreset autresapprovisionncnrcnt.s RJ Variationde stock (matièrespremièreset approvisionnernent.s)' FV z Auhes achatset chargesexternes(3) (6 bis)' FW F tr Impôts, taxeset versementsassimilés' EX Fr Salaireset tmitements' FY Chargessociales(10) FZ \ tr s E tc v) E X U \ z -g zl 9É El q ka { irÀ xx b H \ Irl - dotations aux antonisserrtcnts' GA - dotations aux provisi(rns' GB Sur actif circulant : dolations aux nrovisions GC Pour risques et charges: dotations aux provisions GD Autrescharge.s(12) X GE T o t a l d e s c h : r r g c st l t ' s p k r i t a t i o n ( 4 ) ( I I ) \ (I - III 1 . RESULTAT D'EXPLOITATION sÉ .TE R I z z .h (III) GH Pertesupportéeou Hnéfice transféré' ov) GI Produitsfinanciersde participations(5) GJ Produits de.sautres valeurs mobilières et créance.srlc l'actif inrrrrol:ilistirit GK Autresintérêtset produits assimilés(5) UL Reprises sur provisions et transferts de charges GM Différencesposidvesde change GN Produitsnets sur cessionsde valeurs mobilièresdc olacemcnt GO F Total des prodrrirs financiers (V) z \ GG Bénéficeanribué ou perte transférée' { \ l- UT a z !t z z E & E û GP Domtiorlsfinancière.saux amortlssementset orovisions' GQ (6) IntérêF er chargesassimilée.s GR Différencesnégativesde change GS q Chargesnenes sur cesslonsde valeurs mobilièresde placenrenr 'Iirtnl rlcs chargcs linrncieres (VI) GT \'U 2 - RÉSULTAT FINANCIERIV - VII GV COURANTAVANT ]MPÔTS(I - tI + III - IV + V - VII 3. RÉSULTAT GV N N z gqAEftS N' 10e47 * 02 - COMPTEDE UftAT DE L'EXER.CICE(Suite) D . G . I .N ' 2 ( (2000) (anlcle 53 A Fomuhire (tltlgrbfe du Cqlc n(nénl dG koPôts) Dêsignationde I'entrePrise Exerclce N - 1 Produits exceptionnels zur opérations de gestion Produitsexceptionnelssur opérationsen capitâl' Reprisessur provisions et transfertsde charges Tot-l des produits exceptlonnels (7) (VID Chargeserceptlonnelles sur opérations de gestion (6 bis) Chargesexceptionnelles sur opérations en caplul ' Dotationsexceptionnellesaux amortissemenBet provisions Total des charges exceptionnelles (7) (vIU) (VII - VIIII EXCEPTIONNEL 4 _ RÉSULTAT PâniciDationdes salariésaux résultasde I'entreplise ' Imoôts sur les bénéfices TOTAI DES PRODUITS (I + III + V + \'II) TOTAL DES CHARGES (U + IV + VI + \'III + IX + X) OU PERTE(Totaldes produits - total des charges) 5 - BÉNÉFICE Dont produits nets panielssur opéraÙonsà long ternre I produits de locatioru immobilières (2) Donr { (i cli't:riller :rtr{s) ( i- dcssous) antérieurs à desexercices I produitsd'exploiutionafférents t5 r utlni [ - creait-Uail mobilier [ - creait-ualt immobilier à des exercicesantcirictrn(i dtltltillcr111ls), i- (l('ss()trs) Dont chargesd'exploitationalTérentes Donr produis concefftant les entreprisesliées Dont intérêts concemant les entreprisesliées Dont dons faits aux organismesd'intérêt général(an. 238 bis tltt C.G.l.l Dont transfert de charges l)ont coti.sâtionspersonnellesde I'exploitant(13) Dont redevances Pour conce.ssionsde brevets, de liccnccs (Pr(xltlits) Dont rederrances pour concæsions de brevets, de licerrccs (chltrycs) Détail des produits et chargesexceptionnels(Si ce cadre est insuffisrnt. ioindrc un t\rl <ltt ntêntemodèle) : Déuil desproduiset chargcsurorercicesantérieuts: Produtb qceDtlomls UNTVERSITEPAUL VERLAINE\reTZ ANNEE UNIVERSITAIRE2005-2006 FACULTEDE DROIT,ECONOMIE, ADMINISTRATION SUJETSDE DROIT COMMTINAUTAIRE MATERIEL EXAMEN ECRIT M1 CoursdeL. SOLIS-POTVIN TD de S.DAP Aucun documentautorisé Durée: 3 heures Les étudiantstraiteront, au choix. I'un des deux sujets suivants : I - SUJET THEORIOAE Quel est le champ d'application des règles communautairesqui gouvernent le libre échange et la libre concurrenceau sein du marché commun ? II - SUJETPRATIOUE Commentezl'arrètde la CJCEdu 18juin 1998,CommissiondesCommunautés européennes contre Républiqueitalienne,Affaire C-35I96, ci-dessous reproduit. Arrêt de la Cour (cinquième chambre) du 18 juin 1998. Commission des Communautés européennescontre République italienne. Recours en manquement - Entente - f ixation de tarifs professionnels- Expéditeurs en douane Législation renforçant les effets de I'entente. Affaire C-35/96. Commission des Communautés ewopéennes, représentéepar M. Enrico Travers4 membre du servicejuridique, en qualité d'agent, ayantélu domicile à Luxembourg auprès de M. Carlos G6mez de la Cruz, membre du même service, Centre Wagner, Kirchberg, partie requérante, contre République italienne, représentéepar M. le professeur Umberto Leanz4 chef du service du contentieux diplomatique du ministère des Afflaires étangères, en qualité d'agent, assistéde M. pier Giorgio Ferri, awocato dello Stato, ayant élu domicile à Luxembourg au siège de I'ambassade d'Italie, 5, rue Marie-Adélaide, partie défenderesse, ayant pour objet de faire constaterpar la Cour que, en adoptantet en maintenant en vigueur une loi qui impose au Consiglio nazionale degli spedizionieri doganali (Conseil national des expéditeursen douane), par I'attribution du pouvoir de décision correspondant, I'adoption d'une décision d'associationd'entreprisescontraire à I'article 85 du traité CE èn qu'elle fixe un tarif obligatoire pour tous les expéditeurs en douane, la République italienne a""manqué aux obligations qui lui incombent en vertu des articles 5 et 85 de ce même ftaité. LA COUR (cinquième chambre), composéede MM. C. Gulmann, président de chambre,M. V/athelet (rapporteur), J. C. Moitinho de Almeid4 P. Jannet L. Sevôn,juges, avocatgénéral:M. G. Cosmas, greffier: M. R. Grass, vu le rapport d'audience, ayant entendules parties en leur plaidoirie à I'audiencedu 4 décembre lgg7, ayant entenduI'avocat généralen ses conclusionsà I'audiencedu 12 févier 1998. rendle présent Atrêt I Par requêtedéposéeau greffe de la Cour le 9 fewier 1996,1aCommissiondes Communautés européennes a introduit,envertude l'article169du traitéCE, un recoursvisantà faire constaterque, en adoptantet en maintenanten vigueur une loi qui impose au Consiglio nazionale dôgfi spedizionieridoganali (Conseil national des expéditeursen douane,ci-aprèsle <CNSD)), par I'attribution du pouvoir de décision correspondant,I'adoption d'une décision d'association d'entreprises contraireà I'article85 du traité CE en ce qu'ellefixe un tarif obligatoirepour tous les expéditeurs en douane,Ia Républiqueitaliennea manquéaux obligationsqui lui incomtenten vertu desarticles5 et 85 de cemêmetraité. 2 En ltalie, I'activitédesexpéditeursen douaneindépendants est réglementée par la loi n_ 1612,du 22 décembre1960,relativeà la reconnaissance juridique dela professiond'expéditeuren douaneet à I'institutiondesregistreset du fondsdeprévoyanceen favew desexpédite*r douane(GURI n_ 4 "n du 5 janvier 1961,ci-aprèsla <loi n- 161211960>>), et par desdispôsitions d'exécution, notamment par desdécretsprésidentiels et ministériels. 3 Cette activitéimplique la prestationde servicesdansle cadrede la procédurede dédouanement (article ler de la loi n- 161211960). Son exerciceest subordonnéà la possessiond'un agrément (patente)et à uneinscriptionau registrenationaldesexpéditeursen douane.Celui-ci secomlosede I'ensembledes registres départementauxtenus par les Consigli compartimentali (ôonseils départementaux desexpéditeursen douane),instituésdanschaquedépartement douanier(articles2 et 4 à 12 delaloi n_ 161211960). 4 La surveillancede I'activitédesexpéditeursen douaneestexercéepar les conseilsdépartementaux desexpéditeursen douane.Lesmembresde ceux-cisontélusà bulletinsecretpar les opédit.*. .n douaneinscritsau registredesdifférentesdirectionsdépartementales po* .-'mandat de deux ans, renouvelable;la présidenceest assuméepar un membreélu par sespairs (article 10 de la loi n 1612/1960). 5 Les conseilsdépartementaux des expéditeursen douanesont chapeautéspar le CNSD, un organismede droit public, composéde neufmembresdésignésà bulletin-secret par les membresdes conseilsdépartementaux desexpéditeursen douaneet présidépar un membreélu parmi sespairs (article 12 de la loi n- 161211960). Jusqu'enl992,le directêurgénéraldes doùnes et impôts indirectsen étaitmembrede droit et occupaitla fonctionde président.Cetterègle a cependanfété suppriméepar I'article 32 du décret-loi n- 331 du 30 aoi1t tggZ (ci-aprèsle <décret-loin_ 33111992>). Les membresdu CNSD sontnomméspour trois anset peuventêhe réélus(article 13, paragraphe 2, delaloi n_ 161211960). 6 Ne peuvent être élus comme membresdes conseilsdépartementaux ou du CNSD que des expéditeurs en douaneinscritssur les regishes(articles8, deuxièmealiné4 et22,deuxièmealiné4 du décretdu ministredesFinancesdu l0 mars1964). 7 Le CNSD estnotammentchargéd'établirle tarif desprestationsprofessionnelles desexpéditeurs en douanesur la basedespropositionsdesconseilsdépartementaur[article 14, sousd;, de la loi n_ 1612119601. Le tarif est obligatoire(article 11, deuxièmealnéa de la loi n_ 1612/1960). Les contrevenants s'exposent à dessanctionsdisciplinairesallantdu blâmeà la suspension temporairedu registreen casde récidive,voire à la radiationdu registreen casde suspension prononcéedeux fois en cinq anspar le conseildépartemental (articles38 à 40 du décretdu ministredesFinances,du 10 mars 1964,portantrèglesd'application de la loi n 1612/1960, GURI, supplemento ordinario,n 102,du 24 avnl1964). 8 Lorsde la séance du 2l mars1988,le CNSDa adoptéle tarif desprestations professionnelles des expéditeurs en douane(ci-aprèsle <<tarif>) danslestennessuivants: <Leprésenttarif prévoit lesmontantsminimauxet mærimauxà payerpour les opérationsen douane et les prestationsfourniesdansles domainesmonétaire,commercialei fiscal, y comprisen matière de contentieuxfiscal. Pour déterminerconcrètementle prix à payer compris l" montant "trt" minimalet le montantmarimal,il convientdeprendreen considération les caràdéristiques, la nature et I'importancede la prestation>(article ler). <Enrelationavecles dispositionsde I'article ler ci-dessus,le présenttarif esttoujogrsobligatoireà l'égarddu mandrntet annuletouteautreconventioncontaire...r lurtict" s;. <Le Conseilnationaldesexpéditeurs en douaneesthabilitéà prononcerdesdérogations particulières etloutemporairesauxmontantsminimauxprévuspar le présenttaxif) (article6). <Le Conseilnationaldesexpéditeursen douaneprocèdeà la mise à jour du présenttarif, selonles indicesfournispar I'Istat(Institutcentralde statistiques) - secteurindustriel- à compterde Ia datede la décisiony relative>(article7). 9 Ce tarif a été approuvépar le ministredesFinancesitalien par décretdu 6 juillet 1988(GURI n 168,du l9 juillet 1988, p. 19). l0 En applicationde I'article7 du tarif, le CNSD a décidé,lors de sa séancedu t5 décembrelggg, demajorerde I Yolesprix fixéspar le tarif à compterdu ler janvier 1990(communiquédu ministère desFinances, publiéau GURI n_299,du 23 décembre 19g9). 11La Commissiona initié trois procédwesdistinctescontrela législationitalienne. 12 Le 24 mats 1992, elle a introduit une requêtedevantla Cour visant à faire constaterque la Républiqueitalienneavait violé les articles9 et 12 du traité CE en approuvantle tarif. Ce recoursa été rejeté par I'arrêt du 9 féwier 1994, CommissionfitalieçC-îîS1SZ,Rec. p. I-393), faute d'obligationpour I'importateurd'avoir recoursen toute hypothèseaux servicesd'un * professionnel (point46). "*pédit 13 Le 30 juin 1993,la Commissiona arêté la décisiong3/438lCEErelativeà une procédure d'applicationde I'article85 du traité cEE (rv 133.407 - CNSD,Jo L 203,p. 27),danslaquelleelle a constatéque le tarif constituaitune infraction à I'article 85, paragraphe-I,du traité. Le CNSD a introduitun recoursen annulationà I'enconhede cettedécision,qui.ri actuâllement pendantdevant le Tribunalde premièreinstancedesCommunautés (affaireT-5l3lg3)ef dont celui-cia européennes décidé de reporter I'examenjusqu'au prononcéde I'arrêt de la Cour dans la présenteaffaire (ordonnance du Tribunalde premièreinstance,du 6 mai l996,non publiéeau Recueii). 14Enfin, considérantque la législationnationaleen causecontrevenaitaux articles5 et 85 du traité la Commissiona engagéla procédureprécontentieuse à I'originedu présentrecows. 4 15 Par lethe du 18 octobre 1993, elle a mis le gouvernementitalien en demeure de présenter ses observationsà cet égard dansun délai de deux mois. 16 En I'absencede réponse, la Commission 4 le 21 juin 1995, émis un avis motivé invitant la République italienne à adopter les mesuresnécessairespour s'y conformer dans les deux mois à compter de sa notification. 17 Les autoritésitaliennes n'ayant pas donné suite à cet avis motivé, la Commission a saisi la Cour du présentrecours. 18 Dans un mémoire déposé le 15 mu 1996, le gouvernement italien a soulevé une exception d'irrecevabilité conformémentà I'article gl,parugraphe 1, du règlementde procédure. 19 La Cour a décidé de joindre son examenà celui du fond de I'affaire. 20 Le gouvemementitalien n'a pas présentéde mémoire en défense. Sur I'exceptiond'irrecevabilité 21 Dans un premier moyen, le gouvernementitalien soutient que la Commission ne pouvait engager une secondeprocédureen constatationde manquementpour des griefs fondés sur les articles 5 et 85 du traité, sansse désisterdu premier recours,relatif à la violation des articles 9 et 12 du traité. 22 La raison en serait tout d'abord que les pratiques incriminées consistent soit dans I'imposition d'une taxeosoit dans la conclusion d'un accord par une associationd'entrepriseset entérinépar l'État membre concerné,mais ne peuvent constituerles deux en même temps. 23 Ensuite, il ressortirait de l'économie généraledes règlesrelatives au recours en manquementque, une fois saisie, la Cour doit inéluctablementrendre un arrêt sur le fond du litige, à moins que le requérantne se désiste de son recours. Dès lors, si la Commission acquiert la conviction que l'État n'a pas manqué aux obligations dont la violation lui a été reprochéedans I'avis motivé émis dans le cadrede la première procédure,mais à d'autresobligations incompatibles avec celles-ci, elle ne peut simultanément continuer à exiger de la Cour qu'elle se prononce sur ledit avis et engager une nouvelle procédureportant sur une contestationdistincte et incompatible avec la première. 24 Enfrn, en procédant de la sorte, la Commission aurait violé les droits de la défense du gouvernementitalien, car elle I'aurait conûaint à se défendresimultanémentdans deux causesavant pour objet les mêmes faits mais fondéessur des dispositionsdifférentes. 25 Dans un second moyen, le gouvernementitalien fait état de lacunes dans la lettre de mise en demeureet dansI'avis motivé. Ainsi, seule la requêtecontiendrait une analysedétaillée des éléments constitutifs de la prétendueinfraction à I'article 85, paragraphe1, du taité. En revanche, tartt dans la lettre de mise en demeureque dans I'avis motivé, la Commission se serait bornée, pour la violation de I'article 85, paragraphe1, à renvoyer à la décision 931438.Or, selon une jurisprudence constante, I'avis motivé devrait contenir un exposé cohérentet détaillé des raisons ayant amené la Commission à la conviction que I'Etat intéresséa manqué à une des obligations qui lui incombent en vertu du traité (arrêtdu I I juillet 1991,commissionÆorrugal,c-247lgg,Rec. p. I-3659). 26 S'agissantdu premier moyen, outre le fait que seule la mise en demeuredans la présente affaire a été effectuée à un moment où la Cour n'avait pas encorerendu son arrêt dans I'affaire C-ll9/92, il convientde rappelerque,conformémentaux articles155 et 169du traité CE, la Commissionest la gardiennede la légalitécommunautaire. En cettequalité,elle a pourmissionde veiller, dansI'intérêt généralcommunâutaire, à la bonneapplicationdu traitépar les Étatsmembreset de faire constater, envue de leur cessation, I'existencede manquements éventuelsauxobligationsqui en dérivent(arrêt du 4 awil 1974,Commission/France, 167/73,Rec.p. 359,point 15). 27 C'estdoncà la Commissionqu'il incombed'apprécierI'opportunitéd'agircontreun Étatmembre, de déterminerles dispositionsqu'il await violéeset de choisirle momentoù elle initiera la procédure en manquementà son encontre,les considérations qui déterminentce choix ne pouvantaffecterla recevabilité de I'action(arrêtdu ler jurn 1994,Commission/Allemagne, C-317192, Rec.p.I-2039, point 4). 28 Par ailleurs,commeI'objet du litige soumisà la Cour est circonscritpar I'avis motivé, dansla mesureoù le recoursdoit êtrefondésur les mêmesmotifs et moyensque celui-ci(arrêtsdu 7 février 1984, Commission/Italie,166/82, Rec. p. 459, point 16; du ler décembre lgg3, Commission/Danemark, C-234197,Rec. p. I-6273, point 16, et du lz janvier lgg4, CommissionJltalie, C-296192, Rec.p. I-1, point 11),la Commission n'ad'autrepossibilité,lorsqu'elle considèreque la législationnationaleincriminée viole d'autresrègles de droit "o--unaùtrir", violations qu'elle souhaiteaussi faire constater,que de diligenter une nouvelle procédureen manquement afin de s'acquitterpleinementdesmissionsqui lui sontassignées par les anicles 155et 169du traité. 29 Desconsidérations qui précèden!il découlequele fait qu'unÉtatmembredoivesedéfendredans deuxcausesdistinctesayarftpour objet les mêmesfaits maisfondéessur desdispositionsdifËrentes ne sauraiten soi constituerune violation des droits de la défense.Par ailleurs,le gouvemement italien n'a fait état d'aucunautre élémentsusceptiblede démontrerque le déroulementdes deux procédures, envisagées séparément ou mêmecumulativement,a donnélieu à une violation de ses droitsde défense. 30 S'agissant du secondmoyen,il suffrtde constaterqueI'avismotivécontientun exposécohérentet précisdesraisonsayantamenéla Commissionà la convictionque l'État intéresséà manquéà une desobligationsqui lui incombentenvertudu traité. 31 En effet, quoiquesuccinctement,la lettre de mise en demeureet I'avis motivé déterminent clairementI'objetdu litige. En outre,ils renvoienttousdeuxexpressément à la décision931438dans laquellela Commissiona décrit en détail le cadrefactuelet juridique danslequels'exerceI'activité des expéditeursen douaneet du CNSD (partie I, <<Lesfaits>,p.27 à 31), puis a donnéson juridique de manièretout aussidétaillée(partieII, <Appréciationjuridique>,p. 3l à appréciation 33). Enfin, la lettre de mise en demeureet I'avis motivé contiennentun exposédétaillésur ia seule questionqui n'a pas été traitée dans la décision 931438,celle de I'imputabilitéà la République italiennede I'infractionau droit communautaire qu'auraitcommisele CNSD. 32Le recoursestdoncrecevable. SurIe fond 33 Afin de statuersurle recoursenmanquement introduitpar la Commission,il convient,enpremier lier:"d'examinersi le tarif constitueunedécisiond'uneassociation d'entreprises au sensde I'article85 du traité. 34 Lors de I'audience,le gouvemement italien a soutenuque,si, exerçantune professionlibérale,à géomètre I'instar d'un avoca! d'un ou d'un interprète,I'expéditeuren douaneest un travailleur indépendant, il ne peut toutefoisêtre considérécommeune entreprise,au sensde I'article 85 du t;rarté,parceque les servicesqu'il fournit sont de natureintellecfuelleet parceque I'exercicede sa professionnécessiteune autorisationet implique le respectde certainesconditions.Le naité ferait d'ailleursune distinctionentreles travailleursindépendants et les entreprises,de sorteque toute activité non salariéene seraitpas nécessairement exercéedansle cadred'uneentreprise.De plus, ferait défautl'élémentorganisationnel indispensable, c'est-à-direla réuniond'élémentspersonnels, matérielset immatérielsdurablement aflectésà la poursuited'unbut économique déterminé. 35 Les expéditeursen douaneindépendantsn'étant pas des entreprises,le CNSD ne saurait constifuer,à plusforte raison,uneassociation d'entreprises au sensdeI'article85 du traité. 36 Il convientde rappelertout d'abordque,selonunejurisprudenceconstante,la notion d'entreprise comprendtoute entité exerçantune activité économique,indépendamment du statutjuridique de cetteentitéet de sonmodedefinancement(arrêtsdu23 awil 1991,Hôfrreret Elser, C-4llg},Rec. p. I-1979,point 21; du 16 novembre1995,Fédérationfrançaisedes sociétésd'assurances e.a., C244194, Rec.p. I-4013,point14,et du ll décembre 1997,Job Centre,C-55196,Rec. p. I-7119,point 2l) et que constitueune activité économiquetoute activité consistantà offrir des biens ou des servicessurun marchédonné(a:rêtdu l6 juin 1987,Commission/Italie, I l8/85, Rec.p. 2599,point 7). 37 Or, I'activité des expéditeursen douaneprésenteun caractèreéconomique.En effe! ceux-ci offrent, conte rémunération,des services consistant à effectuer des formalités douanières, concemantsurtout I'importation,I'exportationet le transit de marchandises, ainsi que d'autres servicescomplémentaires, commedes servicesrelevantdes domainesmonétaire,commercialet fiscal.En outre,ils assumentlesrisquesfinanciersafférentsà I'exercicede cetteactivité(arrêtdu 16 décembre 1975,SuikerUniee.a./Commission, 40173 à 48173,50173,54173 à 56173,llll73,lI3l73 et lI4/73, Rec.p. 1663,point541).En casde déséquilibre entredépenses et recettes, I'expéditeur en douaneestappeléà supporterlui-mêmelesdéficits. 38 Dans ces conditions,la circonstanceque I'activité d'expéditeuren douaneseraitintellectuelle, nécessiteraitune autorisationet pourrait être poursuivie sans la réunion d'élémentsmatériels, immatérielset humainsn'estpasde natureà I'excluredu champd'applicationdesarticles85 et 86 du traitéCE. 39 Il convientensuited'examinerdansquellemesureune organisationprofessionnelle telle que le CNSD se comportecommeune associationd'entreprises, au sensde I'article 85, paragraphe1, du traité,dansle cadrede l'élaborationdu tarif. 40 A cet égard,il y a lieu derappelerquele statutde droit public d'unorganismenationaltel que le CNSD ne fait pas obstacleà I'applicationde I'article 85 du traité. Selonsesproprestermes,cette dispositions'appliqueà desaccordsentreentrepriseset à desdécisionsd'associations d'entreprises. Dèslors, le cadrejuridique danslequels'effectuela conclusionde telsaccordset sontprisesde telles décisions,ainsi que la qualificationjwidique donnéeà ce cadrepar les differentsordresjuridiques nationauxsont sansincidencesur I'applicabilitédes règlescommunautaires de la concurrencé,et notamment deI'article85 du traité(anêtdu 30janvier 1985,Clair,123183, Rec.p. 391,point l7). 41 De plus, les membresdu CNSD sont desreprésentants desexpéditeursprofessionnels que rien dansla réglementation nationaleconcernée n'empêched'agirdansI'intérêtexclusifde la profession. 42 En effet, d'unepart, les membresdu CNSD ne peuventêtre que des expéditeursen douane inscritssurles registrespuisqu'ilssontélusparmiles membresdesconseilsdépartementaux, lesquels ne réunissentquedesexpéditeursen douane(articles13 de la loi n_ 161211960,8, deuxièmealinéa, et22, deuxièmealinéa du décretdu ministredesFinancesdu 10rnars1964).A cet égard,il importe de soulignerque,depuisla modificationintroduitepar le décret-loin_ 33lll992,le directeurgénéral des douanesne participeplus au CNSD en qualité de président.Enfin, le ministre des Finances italien, qui est chargé de la surveillancede I'organisationprofessionnelleconcernée,ne peut intervenirdansla désignationdesmembresdesconseilsdépartementaux et du CNSD. 43 D'autrepart, le CNSDest chargéd'établirle tarif desprestationsprofessionnelles desexpéditeurs en douanesur la basedespropositionsdesconseilsdépartementaux 14, sous d), de la loi n_ [article 161211960l. A cet égard,aucunerègle dans la législationnationaleen causen'obligeni même n'incite les membrestant du CNSD que des conseilsdépartementaux à tenir comptede critères d'intérêtpublic. 44Il en découleque les membresdu CNSD ne sauraientêtrequalifiésd'expertsindépendants (voir encesensles arrêtsdu 17novembre1993,Reiff,C-l85/91,Rec.p. I-5801,points17et 19;du 9 juin 1994,DeltaSchiffatrts-und Speditionsgesellschaft, C-I53193,Rec.p. l-Z5l7,points l6 et 18,et du 17octobre1995,DIP e.a.,C-140/94 àC-142194, Rec.p.I-3257,pointsl8 et 19)et qu'ilsne sontpas tenuspar la loi de fixer les tarifs en prenanten considérationnon pas seulementles intérêtsdes entreprises ou desassociations d'entreprises du secteurqui les a désignés,maisaussiI'intérêtgénéral et les intérêtsdes enfeprisesdes autressecteursou des usagersdes servicesen question(arrêts précitésReiff, points18 et24; DeltaSchiffahrts-und Speditionsgesellschaft, point 17, et DIp e.a., point18). 45 En deuxièmelieu, il convientde constaterqueles décisionspar lesquellesle CNSDa fixé un tarif uniformeet obligatoirepour tous les expéditeursen douanerestreignentla concurrenceau sensde I'article85 du traitéet qu'ellessontsusceptibles d'aflecterleséchanges intracommunautaires. 46 Le tarif fixe, en effet,directementlesprix desservicesdesexpéditeurs en douane.Il prévoit,pour chaquetype distinct d'opérations,les prix maximauxet minimauxqui peuventêtre réclamésaux clients.En outre, le tarif déterminedifférentséchelonsen fonctionde la valeur ou du poids de la marchandiseà dédouanerou du type spécifiquede marchandise,voire du type de prestation professionnelle (article1er). 47 Enfrn,le tarif estimpératif(article5) de sortequ'unexpéditeuren douanene peut s'enécarterde sapropreinitiative.Seulle CNSDesthabilitéà prononcerdesdérogations (article6). 48 Quant à I'affectationdes échangesintracommunautaires, il suffit de rappelerqu'une entente s'étendant à I'ensembledu territoired'unÉtat membre4 par sanaturemême,pôru effef ae consolider descloisonnements de caractèrenational,entravantainsiI'interpénétration économique vouluepar le traité(anêtsdu 17 octobre1972,Yereeniging van Cementhandelaren/Commissiom, B/72,Rèc.p. 977,point29,et du 1l juillet 1985,Remiae.a./commission, 4zl\4, Rec.p. 2s45,pont22). 49 Cetteincidenceestd'autantplus sensibleen I'espèceque diverstypesd'opérationsd'importation ou d'exportationde marchandises à I'intérieurde la Communautéainsi que d'opérationseffectuées enfreopérateurs communautaires exigentI'accomplissement de formalitésdouanières et peuven!par conséquent,rendre nécessaireI'interventiond'un expéditeuren douaneindépendantinscrit au registre. 50 Ainsi en va-t-il des opérationsdites de <<transit interne>>, qui couwentI'envoi de marchandises d'Italie vers un État membre,c'est-à-dired'un point à un autre du territoire douanier de la Communauté, moyennantun transitpar un paystiers (par exemplela Suisse).Ce type d'opérations revêtune importanceparticulièrepour I'Italie,puisqu'unegrandepartiedesmarchandises expédiées desrégionsdu nord-ouestdu paysversI'Allemagneet lesPays-Bastansite par la Suisse. 5l Des considérations qui précèdent,il découleque,en adoptantle tarit le CNSD a enfreintI'article 85,paragraphe l, du traité. 52F;ntroisièmelieu, il y a lieu d'examinerdansquellemesureceffeinfractionpeutêtreimputéeà la Républiqueitalienne. 53 A cet égard,il convientde rappelerque, s'il est wai que, par lui-même,I'article 85 du traité concerneuniquementle comportementdes entrepriseset ne vise pas des mesureslégislativesou réglementaires émanantdesEtatsmembres,il n'enrestepasmoinsquecet article,lu en combinaison avecI'article5 du tratté,imposeaux Étatsmembresde ne pasprendreou mainteniren vigueurdes mesures,mêmede naturelégislativeou réglementaire, susceptibles d'éliminerI'effetutile desrègles de concurrence applicablesaux entreprises(pour I'article85 du Earté,voir arrêtsdu 2l septembre 1988,Van Eycke,267186, Rec.p. 4769,point 16; Reiff,précité,point 14,et DeltaSchiffahrts-und Speditionsgesellschaft, précité,point 14;pourI'article86 du traité,voir arrêtdu 16 novembre1977, GB-Inno-BM,73/77, Rec.p. 2115,point31). 54 Tel est notammentle cas si un État membre impose ou favorise la conclusiond'ententes contrairesà I'article85, s'il renforceles effletsou s'il retireà sa propreréglementation son caractère étatiqueen déléguantà desopérateurs privésla responsabilité de prendredesdécisionsd'intervention en matièreéconomique(arrêtsprécitésVan Eycke,point 16; Reifl point 14, et Delta Schiffahrtsund Speditionsgesellschaft, point l4). 55 Force est de constaterque, en édictantla réglementationnationaleen cause,la République italiennea non seulementprescrit la conclusiond'un accord confiaire à I'anicle 85 du traité er renoncéà influer sur sateneur,maisconcourtaussià en assurerle respect. 56 Premièrement, I'article14,sousd), de la loi n_ 161211960 contraintle CNSD à élaborerun tarif obligatoireet uniformepour lesprestationsdesexpéditeurs en douane. 57 Deuxièmement, ainsi qu'il ressortdespoints 4l à 44 du présentarrêt,la législationnationaleen causea complètement abandonné à desopérateurséconomiques privésla compétence desautorités publiquesenmatièrede déterminationdestarifs. 58 Troisièmement, la législationitalienneinterdit expressément aux expéditewsen douaneinscrits au registrede dérogerau tarif (article 1l de la loi n 161211960), souspeine d'interdiction,de suspension ou de radiationdu regisfe (articles38 à 40 du décretdu ministre desFinancesdu 10 mars1964). 59 Quatrièmement,si aucunedisposition légale ou réglementairene conftre au ministre des Financesle pouvoir d'approuverle tarif, il n'en restepas moins que le décret du ministre des Financesdu 6 juillet 1988a conféréau tarif I'apparence d'uneréglementation publique.Tout d'abord, la publicationdansla <Sériegénérale>de la Garzettauffrcialedella Repubblicaitalianaa entraîné une présomptionde connaissance du tarif par des tiers à laquelle la décisiondu CNSD n'aurait jamais pu prétendre.Ensuite,le caractèreofficiel ainsi conféréau tarif facilite I'applicationpar les expéditeursen douanedes prix qu'il fixe. Enfin, il est de nature à dissuaderles clients qui voudraient contesterles prix pratiquéspar les expéditeursen douane. 60 Compte tenu des considérationsqui précèdent, il y a lieu de constater que, en adoptant et en maintenant en vigueur une loi qui impose au CNSD, par I'attribution d'un pouvoir de décision correspondant,I'adoption d'une décision d'associationd'entreprisescontraire à I'article 85 du traité, consistantà fxer un tarif obligatoire pour tous les expéditeursen douane,la République italienne a manquéaux obligations qui lui incombent en vertu des articles 5 et 85 du traité. Sur les dépens 6l Aux termes de I'article 69, paragraphe2, du règlement de procédure,toute partie qui succombe est condamnéeaux dépens,s'il est conclu en ce sens.La République italienne ayarfisuccombéen ses moyens,il y a lieu de la condamneraux dépens. Par ces motifs, LA COUR (cinquième chambre) déclareet arrête: l) En adoptant et en maintenant en vigueur une loi qui impose au Conseil national des expéditeurs en douane(Consiglio nazionale degli spedidizionieri doganali - CNSD), par I'attribution du pouvoir de décision conespondant,I'adoption d'une décision d'associationd'entreprisescontraire à I'article 85 du traité CE, consistant à fixer un tarif obligatoire pour tous les expéditeurs en douane, la République italienne a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu des articles 5 et 85 du même fraité. 2) La Républiqueitalienne est condamnéeaux dépens. l0 UNIVER5ITEPAULVERLAINEMETZ ET ADMINI5TR,ATTON FACULTE DEDROIT,ECONOMIE ,IA1DROIT 5UCCESSIONSET LIBERÂIJTES ANNEEUNIVER5ITAIRE?OO5 / 2006 1è'" 5E55ION lERsE,I^ESTRE Durée:3 heures 2OO?. fl ovoitépousê Novembre Nicoleen Jonviert96O Morc estdécédé1e29 de biensmoisle coupleétait séparéde fait depuis sousun réryime de sêparation 2Oons. Nicoles'étoitolorsinstolléedonsunepetite moisonhéritêede sesporents,où ellavit toujours. De leur unionsontnésguotreenfonts: Bernord,Chontol,Denisef Evelyne. et Clément. Chontofest mèrede trois enfants: Christophe,Corinne loissontdeuxenfantsDovidet Dorothée. Denisest décédéenâOOO, unfils Antoine,gu'ilovoitunpeuperdude vuemaisguiest Marcovoit également toujoursvivont,né gntérteurgment à sonunionsvecNicole,et gu'ilo reconnudàs so noissonce. depuislongtemps maissonfrèreMichelvit Lesporentsde Mqrcsontdêcêdés toujours. Marcovoitconsentidiverseslibérolitésà sesenfonts d'hoiried'un Bernqrdsbênéficié,en t988,d'unedonotion enqvonc?mant petit opportament d'unevoleur,aujour de lo donotionde 100.0@euros, oudécàsde 280.000euroset d'unevoleuroctuellede 300.000euros. Locfestipuloitguelo voleurropportobleseroit celledu bienaujour de lo donotion. d'hoiried'un Chontofabênêficié,en t991,d'unedonotionen ovoncement d'unevcleur,oujoi.rrde lo donotionde 150.000euros, fondsde commerce qudécèsde 250.000euroset d'unevoleuroctuellede 280.000euros. seroitcelledu bienaujour du Lactestipuloitguela voleurropportable décès. u2 Denisabénéficiêen t993 d'unedonotiond'unportefeuillede voleurs euros,gu'ilo de 140.O00 d'unevoleuraujour de lo donotion mobilières revenduen 1999pour200.O00euros.L'sctene conlensitqucune porticulière. stipulotion ent996 d'unedonotionpréciputoired'unemoisonà Evelyneabénêficiê, vétusted'unevaleuroujour de la donotionde 100.000 usoged'hobitotion euroset d'unevoleuroctuellede euros,oujour du décèsde |7O.OOO 2O0.0O0 euros.Moissonsles importontstrovouxentreprispar Evelyne, cette moisonnouroitvolugue120.000eurosen?@?et vqudroif150.000 eurosoujound'hui. A sondêcèsMorcloisse: Un immeubledonslaguelil vivoit dont lq vqleur en2OO2était de 240.000 euroset guivaut oujourd'hui320.000euros. Diversoutres biensimmeubleset ovoirsboncqiresd'unevoleurtotale de 510.000eurosen 2OO?et d'unevoleurocfuellede 690.000euros. guiont Morcna loisseposde dettes: il étoit ossurépoursesfrois d'obsàques été intêgrclementremboursés. de liguiderlo et vousdemonde 1o)Chontolvientvousconsulteroujourd'hui utiles. succession de Marc,oprèsavoirfourni lesexplicotions chezMoîtreN., notoireà 2o)Morco laisséuntestomentouthentiguedéposé de Notocho Fronçoisnéen1985 Metz,let2 janviert990,donsleguelil reconnoît dqnslequelil vit. à sonfils l'irnmeuble ovecqui il s euuneliqisonet lèryue hypothese et consaillez de Morcdonscette nouvelle Liguidezlo succession Chantolou mieuxde sesintérâts. N.B.: Codecivil outorisé Colculetteoutorisée 2/? LINTVERSIE DE l,tETZ U.F.R.DROIT 1."SEMESTRE -2006 ANNEE IINTVERSITAIRE 2OO5 th sgssloN EXAMEN DE DROIT FISC.ALDES AFFAIRES DROIT - A.E.S. 4... ANNEE MASTER 1 COURS+ T.D. : MonsieurOlivier FIRTION e Christelle ALB ERT Made,moiseil Documents autorisés : Code Général des Impôts ( polycopié) Calculatrice Durée de I'épreuve : 3 heures E X E R C I C E l :(3 p o i n ts) en mars 2001 potu 2005, un local acheJré La S.A.R.L. BILBON revend,Ie 20 septe,mbre 400.000Euros H.T. H.T. Le prix de reventeestde 500.000Euros E ) G R C I C E 2 :(5 p o i n ts) La SociétéSORONaachetéenaoût2004: - Une machined'r:nprix horstaxede 50.000Euros, - Une voituredetourismed'un prix horstaxe de 50.000Euros. Sonproratade deductionétait de 60Yopour l'année2004.Elle revendenjanvier 2006 à un négocianten biens d'occasionla machineet le véhicule,chacunpour un prix hors taxe de à la 25.000Euros.Commela possibilitélui en est donnée,elle opte pour l'aszujettisse,ment TVA de la ventedu véhiculefaite à un négociant. EX E R C I C E 3 :(1 2 p o i n ts) en La SociétéDUBETON a pour activitéprincipalela fabricationet la ventedemarchandises Franceet à l'étanger. Certainesoperationsréaliséesparla SociétéDLIBETONne sontpassoumisesà TVA. Le proratadéfinitif de l'annéeN - I estde 77%o. Au coursdel'annéeN, elle a réaliséles opgrationssuivantes(montantshorsTVA - taux applicable :79,6%o). 1o- Ventesdemarchandises - En France: 1.000.000Euros, - En Espagne: 500.000Euros, - En Guadeloupe : 300.000Euros, à desfilialesfrançaises: 20.000Euros, surbrevetsconcédés 2o- Redevances d'habitation:100.000Euros, 3o- Localnued'immeubles 4o- Montaged'unemachineauxEtats-Unis: 5.000Er:ros, 5" - Travauxd'étudeseffectuésporn l'équipementd'uneusineauMaroc : 25.000Euros, 6" - Produitsde la ventedemétauxusagéssousformedetounrureset rognures( dechets prove,nant desfabrications): 130.000Euros, à la fabrication: 15.000Euros, d'unemachinenécessaire 7" - Livraisonà soi-mê,me zuiteà l'inondationdel'atelier : 10.000Er:ros, 8" - Indemnitéd'assurance 9o- Subventiond'aideà 1'emploidu Conseilgénéral: 3.000Euros. Au mois demarsN, la sociétéDUBETON a fait l'acquisitiond'unemachineindusûielled'uri H.T. : montantde 100.000Euros I'acquisition de la dite machineindustrielleet calculer son montant à cette date ( 3 points) ; régularisationa operée( 3 points ). L]NTVERSITEDE \ETZ FACULTE DE DR,OIT.ECO}{OMIE,ADMINISTRATION DROIT DE I-'URBAMSME 1ù*annéeMASTER DROft Janfier 2t06 Traiter, au choix, l'un des deux sujets: Sujetno 1 : Dissertation L'incidence de la loi SRU du 13 décembre2000 sur le droit de l'urbanismeréglementaire Sujetn"2:Commentaire Commenter cet extrait d'article publié le 6 décembre2005 sur le site Internet du Ministère du budget et de la réforme de l'Etat et intitulé : < La réforme du permis de construire : simplitier le dédale>. ( IÊ I"' architecte .r'appelait Dédole et il consftzrisit le labT,rinthe ùt Mirtoluure. Mais a4jourd'hui, le elëdale,ce sont lesprocédttres administrativespréalahles à la construction- En e.ffet,près de la moitié des dossiersde permis de construire tléposëssont dëclarës inctsmplets' Rien d'étotmant : comment un simple mortel petrt-il s'y reftout;er enlre permis de construire, d.ëclaral.iontle lrm,aux, permis de démolir, cerlificat dlrbanisme, autori,sation.spour le,s inrtallations et travaux divers, clëchration tle clôture, autorisations de cutpe et d'abattage d'arbres, autorisation de lotir, ... .Sczrspailer des formulations alambiquées, des incertitudes juridiques et des dëlais pas btrjours fiables...Llette complexité handicape les opëratiorts d'cmtûtagementet de constructions,nuit à Ia cpalité de l'urbanisme el engertdredes conlentieux parfois rocombolesquessachant, pat'exemple, qte le dÉpwt ùt délfii de recats pmtr le permis de constuztiredépend de la date d'affichage du permis, il snite cpe le juge soit saisi 20 ans après lafin des ftavaux >. Aucundocumentn'est autorisé Duréede l'épreuve: 3 h û0 DE MËTZ UNIVERSITE ET ADMINISTRATION U.F.R.DROITECONOMIE 200512006 ANNEE UNIVERSITAIRE SESSIONDE JANVIER2006 MAITRISEDE DROITPR]VE - J.L.HENAFF DROITCOMMERCIAL DUREE: 3 h - Godede Gommerceautorisé Exercice n"1 Se prétendantfaussementreprésentantlégal de la sociétéARACHIDE,Bemard tire poùr |e comptede cette sociétésur Emest et au bénéficede Gharlesune lettre de changed'un montantde 10.000€ ; à cetteoccasionil apposeune signatureà la griffe. CharlesendosseI'effetà Denisequi, aprèsune miseen scènede personnes_et était parvenueà le convaincrequ'elle du délit d'escroquerie, de chosesconstitutive étajt sa créancière.Puis, Deniseadressel'effet par voie postalau tiré, Emest, afin d,obtenirson acceptation;après avoir adresséà Deniseun counier lui confirmant sans réservecetteâcceptatioh,Emestse raviseet limitesur le titre son acceptationà 5000€. Hervése porteavaliseurd'Emest. Après avoir iniroduitune clausenon à ordre,DeniseendosseI'effetà François qui, par un endossementde procuration,transmetà son tour l'effetà Géraldine; èttedemière est débiûiced'Emestpourun montantde 5000€. Exercice n"2 Alberttire à son bénéficesur Borisqui I'accepteune lettrede changeà 3 mois qui s'avéreradépourvuede provision.Albert mentionneson adresseà coté du nom du tireurmaisometd'indiquerle lieude créationde I'efiet. ll endosseensuiteI'effetà Garolequi, ce faisant,a pleinementconsciencede de se prévaloirdu moyen de défense issu de mettre le tiré dans I'impossibilité I'absencede Provision. Après avôir introduit une clause sans frais, Garole endosse en blanc I'efiet à Oanià qui lui-mêmeintroduitune clause de dispensede protêt. Emilien,désireux d,avalisérDanielomettoutefoisd'indiquerpourle comptede qui il se porteavaliseur. 2 jours aprèsl'échéancemaisavantque ne soit établide protêt,Danielendosse I'effeià Françoisqui ne fera pas dresserprotêtfaute de paiement. Exercice n"3 A la demanded'Anatolequi désirebénéficierd'un créditfictif, Bertrandtire une qu'il lettrede changed'un montantde 5000€ sur carmenqui I'accept"q 1."condition création Bertrandantidatede 8 iours la nélg" té pur dé l'échéance.par inadvertance du titre. qyi Le bénéficiairede I'effet,Damien,est un mineurémancipépour le comptede Femandse porteavaliseur.Puis Damienendossel'effet à Elisequi se fait déroberle titre par Gaspard.Ce demiertransmetI'effetà Henrien imitantla signaturede Elise. tienri qui doit 5000€ à Garmentransmetla lettreà lsabellepar un endossement pignoratif. Lejour de l'échéanceil neige. Exercice no4 qqe Armandtire au bénéficede Cloviset sur Bénédictetrois lettresde change la jour-au de bénéfice cette demière accepte.Peu scrupuleux,il opère le même justifiant la nànquè DESSOUSune cession Dailly portantsur les trois créances créationdes trois effets. que la Sachantque È premièrecessionn'a fait I'objetd'aucunenotificationet secondea été notifiéeavant l'acceptationet que la troisièmea été notifiéeaprès vous apprécierezles droitsdu porteuret du cessionnaire. I'acceptation, que les nomsemployéset les N.8.. ll va sansdire que si certainsconsidéraient ce seraituné nouvelle situationsoecnes'à1|Ëd;dË'fâ unè qùêrconq.ue'iàiité ce logisfut-ilun Ë;Ë;'é,iién ètâitË;'fi;'quë.t'imàginaiionest'lafolledu logis, palais. UNIVERSITE PAULVERLAINE- METZ FACULTEDE DROIT MASTER1 Année 200+2006,premiersemesfre Coursde M.le ProfesseurPascalCOMBEAU EXAMEN- 1è'"session Epreuveécritede 3 heures Aucundocumentn'est autorisé Traitezn au choix,Inundes deuxsujetssuivants: Sujetl-Ladistinction des contentieux a-t-ellenpour vous, encore un sens ? Sujet 2 - Commentaired'arrêt Conseild'État20 avril 2005,SocréféRBH Vu la requête,enregistrée le 4 février2004au secrétariat du contentieux du Conseit par la SOCIETERECKITTBENCKISER d'Etat,présentée HEALTHCARE LTD,dont le siègeest 103-105, BathRoadsloughsL1 3uH à Berkshire, England; la SOCIETERECKITTBENCKISER HEALTHCARE LTDdemandeau Conseild'Etat: pourexcèsde pouvoirla décisionimplicite 1")d'annuler de rejet,néedu silence gardépar le ministrede la santésur la demanded'abrogation, présentéele27 octobre2003,de I'arrêtédu 18 avril2003modifiant la listedesspécialités pharmaceutiques remboursables aux assuréssociaux,en ce qu'ilprocèdeà une baissedu tauxde remboursement desspécialités Gavisconqu'elleproduit; 2') d'enjoindre au ministrede la santéd'abroger danscettemesureleditarrêté; 3') de mettreà la chargede I'Etatle paiementde la sommede 3 000eurosau titre de I'article L.761-1ducodedejusticeadministrative ; Vu lesautrespiècesdu dossier; Vu la convention européenne de sauvegarde des droitsde I'hommeet des libertés fondamentales; Vu le codede la sécuritésociale; Vu fa loi n' 2003-1199 du 18 décembre 2003,notamment sonarticle20: Vu le codede justiceadministrative ; Aprèsavoirentenduen séancepublique: - le rapportde MmeCatherine de Salins,Maîtredes Requêtes, - lesconclusions de M. christopheDevys,commissaire du gouvernement ; que,pararrêtédu 18 avril2003publiéau Journalofficielle 19 avril Considérant 2003,le ministrede la santé,de la familleet des personnes handicapées a modifié I'inscription destroisformesde la spécialité pharmaceutique Gavisconsur la listedes pharmaceutiques spécialités remboursables en élevantle tauxde participation de I'assuré socialde 35 % à65 oÂ;que,parla décision dontla SOCIETERECKITT BENCKISER HEALTHCARE LTD(ci-prèssociétéRBH)demandeI'annulation pour excèsde pouvoir,le ministrea implicitement rejetéla demandedontcelle-cit'avait saisife 27 octobre2003en vue d'obtenirI'abrogation de cetarrêté,en tantqu'ilporte surses spécialités ; que,selonla société,cetarrêtéest illégalen raisonde I'insuffisante motivation desavisémispréalablement à cettemesurepar la commission de la transparence ; que I'autorité Considérant administrative saisied'unedemandetendantà I'abrogation d'unrèglement illégal,esttenued'y déférer,soitque ce règlement ait été illégaldès la datede sa signature, soitque I'illégalité résultede changements dansla situation de droitou les circonstances de fait postérieures à cettedate; qu'auxtermesde l'article20 de la loi du 18 décembre2003relativeau Considérant financement de la sécuritésocialepour2004: Sousréservedes décisions de justice passéesen forcede chosejugée,sontvalidésles actesprisen application des articlesL.162-17etL.162-16-4du codede la sécuritésocialeavantle 1erjuillet 2003,en tantqueleurlégalitéseraitcontestée pourun motiftiréde I'irrégularité des avisrendusparla commission de la transparence ; qu'ilrésultedestermesmêmes que,contrairement de cettedisposition à ce quesoutientla sociétérequérante, sont au nombredesactesainsivalidés,les arrêtésprisavantle 1erjuillet2003qui modifientau regarddes dispositions de I'articleR.322-2du codede la sécurité sociale,pouruneou plusieurs spécialités figurantsur la listedes spécialités remboursables, le tauxde participation de l'assurésocialmentionné sur la listepour la ou lesspécialités intéressées ; Considérant, il estvrai,qu'auxtermesdu 1 de I'article6 de la convention européenne de sauvegarde desdroitsde I'hommeet des libertésfondamentales : Toute personnea droità ce que sa causesoitentendueéquitablement, publiquement et dansun délairaisonnable par un tribunalindépendant qui déciderasoit et impartial descontestations sur ses droitset obligations de caractère civil,soitdu bien-fondé de touteaccusation en matièrepénaledirigéecontreelle ; que le présentlitige,qui a pourobjetle tauxde priseen chargepar I'assurance maladiedu coûtd'un médicament inscritsur la listedes spécialités remboursables et, parvoiede part conséquence, la de ce médicament restantà la chargedu patient,portesur des droitset obligations à caractère civilau sensde ces stipulations qui lui sont,dès lors, applicables; précitées Maisconsidérant, en premierlieu,que lesdispositions 20 de la de I'article pourobjetd'éviterque desdécisions loi du 18 décembre2003ontseulement abaissantle tauxde priseen chargede médicaments puissentêtremisesen cause en raisond'irrégularités affectantI'avisdonnéà leursujet,dansle cadrede la procédure complexede modification des conditions d'inscription d'unespécialité sur par la commission la listedes spécialités remboursables, de la transparence ; qu'ellesne font,en revanche, pasobstacleà la contestation pour de ces décisions d'autresmotifs,notamment de légalitéinterne; Considérant, en deuxième lieu,qu'uneéventuelle annulation desdécisions en questionpourraitêtrede natureà entraînerde gravesdifficultés pratiques, résultant, en particulier de l'éventualité d'unréexamendesdroitsde nombreuxassuréssociaux I Considérant, en troisièmelieu,qu'ilappartient aux autorités de I'Etat,afinde rétablir l'équilibre des comptesde la sécuritésociale,de prendredesmesuresquifontvarier le tauxde remboursement des médicaments en fonction,notamment, de leur efficacité et de leurintérêtrelatifspourla santépublique; quela baissedu tauxde remboursement opéréepar lesdifférents arrêtésantérieurs au 1erjuillet2003est susceptible d'avoirsur lesfinancesde la sécuritésocialeuneincidence substantielle, pasles montantsdontle ministrede la santéa fait alorsmêmequ'ellen'atteindrait état lorsdu votede la loi ; Considérant ainsiqu'euégardà la naturedesvicesquifontI'objetde la validation législative, aux inconvénients d'ordrepratiquequ'ellepermetd'éviteret à son incidence sur l'équilibre des comptesde la sécuritésociale,lesdispositions de l'article20 de la loi du 18 décembre qui 2003, réservent expressément, commeelles devaientle faire,le casdes décisionspasséesen forcede chosejugée,sont justifiéespar d'impérieux motifsd'intérêtgénéral; que,dès lors,ellesne sontpas incompatibles aveclesstipulations de I'article 6 de la convention européenne de sauvegarde desdroitsde I'hommeet des libertésfondamentales ; qu'ilrésultede ce qui précedeque le moyentiréde I'insuffisante Considérant motivation des avisde la commission de la transparence en datedu 22mars2000 relatifaux diversesformesde Gavisconne peutêtreutilement invoquépoursoutenir que I'arrêtédu 18 avril2003seraitillégal; considérant, enfin,que la décisionattaquée,qui refusede modifierun acteà caractèreréglementaire, n'avait,en toutétatde cause,pasà êtremotivée; qu'ilrésultede ce qui précedeque la sociétéRBHn'estpasfondéeà Considérant demander I'annulation par laquelle de la décision le ministre de la santé,de la famille et des personnes handicapées a refuséd'abroger cet arrêté; que,par suite,ses conclusions à fin d'injonction ainsique cellesprésentées surle fondementde I'article L.761-1du codede justiceadministrative peuvent qu'être ne rejetées; DECIDE: Article1er: La requêtedela SOCIETERECKITT BENCKISER HEALTHCARE LTD est rejetée. Article2'. La présente décisionseranotifiéeà la SOCIETERECKITTBENCKTSER HEALTHCARE LTDet au ministredes solidarités, de la santéet de la famille. TINTVERSITEPAUL VERLAINE DE METZ ANNEE 2005-2006 Ml AES et Ml DROIT DROIT SOCIAL CoursdeM. Nicolas DAMAS EpreuveTerminale(3 h 00) Les deuxsujetssuivantssont à traiter : l/ Commentaire d'arrêt: (15points) L'introductionse borneraà énoncerleproblèmejuridique et à annoncerle plan, +B+R+I Cass.soc.1"' décembre2005(no03-47.197)P Sur Ie moyenunique: Vu le principe"A travail égal,salaireégal" ; Attendu que M. X... a étéemployédu I I mars 2002 au 30 juin 2002 en qualitéde chauffeurpar la société Ocecarsseloncontratà duréedéterminéeà tempscomplet; qu'avait été conclule 6 février 2002 un accord d'établissement de réductiondu tempsde travailprévoyantquele personnelemployéà tempscompletet présent à Ia datede signaturede I'accordpercevraitune indemnitédifférentielledestinéeà compenserla réductiondu salairede basepar I'effet de la réductiondu tempsde travail,lesnouveauxembauchés étantexpressément exclus du bénéficede cetteindemnité; que,soutenant avoir perçuunerémunération inférieureà celle d'un autresalarié employé selon contrat à durée indéterminée,ayant la même qualification,occupantla même fonction et percevant laditeindemnitédifférentielle, M. X... a saisila juridictionprud'homale afin d'obtenirle paiementde rappelsde salaires surle fondement de I'articleL. 122-3-3du Codedu travail; Attenduque,pour accueillirsesdemandes, le jugementénoncequ'un accordd'entreprisene sauraitmettreen principe échecle "à travailégal,salaireégal"posépar lesarticlesL.122-3-3,L. 133-5,4",L.136-2,8o et L. 140-2du Codedu travail ; que ne méconnaîtpasle principe"à travail égal,salaireégal",dont s'inspirentles articlesL. Attenducependant 122-3-3,L. 133-5,4", L. 136-2,8" et L. 140-2du Code du havail, I'employeur quijustifie par desraisons objectiveset matériellementvérifiablesla diftrence de rémunérationentre des salariéseffectuantun même travail ou un travailde valeurégale1, postérieurement Et attenduqu'un salarié,engagé à la miseen oeuwed'un accordcollectif de réductiondu temps de travail,ne sehouvepasdansunesituationidentiqueà celledessalariésprésentsdansl'entrepriseà la datede conclusiondudit accordet ayantsubi une diminutionde leur salairede baseconsécutiveà la réductionde la durée du travail, diminution que I'attribution de I'indemnitédifférentielle a pour objet de compenser; D'où il suit qu'enstatuantcommeil I'a fait, le conseilde prud'hommesa violé, par fausseapplication,la règle susvisée ; PAR CESMOTIFS: CASSEETANNULE 2/ Caspratique(5 points) Paulestcadrecommercial,depuisféwier 2002,dansI'entrepriseRLALTO,productricede pizzassurgelées. Il vient d'êtrechoisipar sonemployerpourparticiper,dansle cadredu plan par le < techniquesde convictiondesacheteurs>> assurés de formation,à desséminaires Cesséminaires sedéroulentde 16à l9 Centrede FormationdesCommerciauxConvaincants. heures.En principe,Paulterminesesjournéesà l8 h 00. a/ Il sedemandes'il peutêtrerémunérépource tempsdeformation,et notammentpour entre18et 19h 00. I'heurepassée b/ lors du dernierséminaire,un pot de départétait.prévu.Paulne I'auraitmanquépour rien au monde,maisà 18h 45, alorsqu'il manipulaitsa4"'" bouteilledechampagne, le bouchona sautéet lui a heurtéviolemmentI'ceil. Quelestle régimeapplicableà cetaccident? Documentsautorisés : Code du navail UNIVERSITE DE y-IIETZ UFRDROIT' ECONOMIE ET ADMINISTRATION ANNALES DE,SEXAMENS 200512006 SESSIONl-JANVIER2006 l..SEMESTRE FILIERE A.E.S. L1 AES UNIVERSITEDEMIETZ FACULTEDE DROIT,ECONOMIEETADMINISTRATION ANNEELINIVERSITAIRE 2005-2006 DEUGAES Cours COMPTABILITE GENERALE Durée: 3 heures Docaments autorisés : Plan Comptable Génëral et calcalatrices non programmables sont autortsés Les différents exercices sont indépendants Le détail des calcrulsdoit apparaître sur Ia copie Le numéro des exerciceset le numëro des questionsdoivent apparaître sur la copie Sur chacttne des copies utilisëes, doit être mentionné le N" de la copidnombre total de copies utilisées EXERCICE 1-- Entourezlaou lesafftrmationsexacteset commentezvoû;e réponsesurcopie Placezvotre ficheréponsedansunedescopies. l- La Tva déductiblereprésente : a- un produitpour I'entreprise b- unecréancesur l'Etat c- unedetteenversl'Etat d- estenregistrée au débitdu compte4456Tva déductible e- au créditdu compteTva déductible f- au débitdescomptesachatsou immobilisations 2- L'employeurdoit verserauxorganismes sociaux a- uniquement leschargessocialespatronales b- leschargespatonaleset leschargessocialesincombantaupersonnel justifiés secomptabilisent 3- Lesamortissements économiquement : a- au débitdescomptesd'immobilisationconcernés b- au créditdescomptesd'immobilisation concemés c- au débitdu compte681I Dotationsaruramortissements d- au débitdescomptes28 amortissements desimmobilisations e- au créditdescomptes28 amortissements desimmobilisations 4- Le calculde la premièreannuitéd'amortissement s'effectue a- En moisentier,pour le modelinéaire b- Au jour prèspour le modedégressif c- A partirde la datede facturationdu bien,en modelinéaire d- A partirde la datede miseen servicedu bien,enmodelinéaire e- A partirdu premierjour demoisd'acquisitiondu bien,enmodedégressif. 5- Lescomptesclientset foumisseurssonttenusHT- Vrai ou faux? 6- Lessoldescréditeurs descomptes512Banques: a- sontsoustraits du montantdesdisponibilitésportéau bilan b- sontportésaupassifdu bilan dansle posteinstruments detrésorerie c- sontportésaupassifdu bilan dansle posteempruntset dettesauprèsdes établissements de crédit pasle tiré ? 7- Uneremiseà I'escompte ne concerne 8- En règlegénérale, lessoldesdescomptes: a- d'actifsontdébiteun b- d'actifsontcréditeurs c- depassifsontdébiteurs d- de passifsontcréditeurs e- de chargessontcréditeurs Ê de chargessontdébiteurs g- de produitssontdébiteurs h- de produitssontcréditeurs 9- Le résultatcalculédansle comptede résultatest identiqueà celui déterminédansle bilan : a- Vrai b- Faux l0- Stock: Compte6037inscritau débitdu comptede Résultat: 32 000 euros Stockfinal : 639000 euros Stockinitial ? E)GRCICE 2 i'entrepriseindividuelleHUGOa étécréée1*janvier(n-2). n, la Balance,par soldes,avantinventaireseprésentecommesuit : Au 3l décembre l0l l5l 157 r64 201 211 213 215 2182 2183 275 2801 2813 2815 28182 28183 3lr 326 355 3955 401 403 4096 4tl 413 4t6 4196 44551 491 503 5t2 531 5903 601 6026 606 6091 616 622 623 624 626 635 641 645 661 671 672 701 708 7091 764 Capitalindividuel hovisions pourrisques Provisionspour chargs à répartir EmpruntauprèsEtablissement de crédit Fraisd'établissement Terrains Constructions Installationstechniques Matérieldetansport Matérieldebureauet informatique Dépôtset cautionnements versés Amortissements fraisd'établissement Amortissements desconstructions installationstechniques Amortissements du matérielde transport Amortissements Amortissements du matérielde bureau Stockmatièrespremières Stockemballages Stocksproduitsfu:is produitsfinis Provisionspour dépréciation Fournisseurs FoumisseursEffetsà payer pour emballages Fournisseurs Créances à rendre Clients Clients-Effetsà recevoir Clientsdouteuxou litigieux Clients-Deffespouremballages consigrés EtatTVA à décaisser Provisionpourdépréciation comptesclients Actions Banque Caisse Provisionspourdépréciation action Achatsmatièrespremières Achatsemballages Achatsnon stockésmatièreset fournitures RRRobtenussurachatsmat.premières Primesd'assurances Rémunérations d' intermédiaires Publicité Transportde biens Fraispostaux Autes impôts du personnel Rémunérations ChargesSécuritésocialeet prévoyance Chargesd'intérêts (gestion) Chargesexceptionnelles exercices antérieurs Chargessur Ventesde produitsfinis Produitsdesactivitésannexes RRRaccordéssurventesproduitsfinis RevenusdesVMP 273 000,00 3 000,00 4 000,00 60 000,00 5 200,00 I 570,00 34000,00 232000,00 58600,00 24000,00 3 200,00 2 080,00 6 400,00 49 600,00 29 300,00 7 200,00 37 682,00 4 678,00 62 411,00 1314,00 47 440,00 l5 198,00 l0 259,00 83 394,10 5 800,00 3 767,40 3 719,00 10032,00 1 700,00 4030,00 l8 443,00 2 910,50 582,00 679615,00 31 697,00 25 000,00 lt 627,00 l2 000,00 50220,00 t2 417,00 67 750,00 32 000,00 94352.00 281715,00 l4l 835,00 l4 029,00 5 200,00 I 750,00 1 491532,00 I 185,00 t5 362,00 1091,00 TOTAL 2038443.00 2038 443"00 suivantessontfaitesà inventaireau 3l décembreN : Lesconstations a) Au lo janvier (N-2), le poste(( installationstechniques,matérielet outillageindustriels>>comprenait trois machines: Machines Valeurd'orisine A B c 50000 28000 46000 Le29 jun N, la machineC a été vendueau prix de24200 €. Le comptablen'a passéaucuneécriture.Le règlementesteffectuéau momentde la régularisation (Tva au tauxnormal) Le 30juin N, l'enfeprisea acquisunemachineD pourunevaleurde 108000€ HT. Toutesles machinessontau mêmetauxselonle modelinéaire. Parailleurs,depuisla créationde l'entreprise, lesdébitsdesaufes comptesde valewsimmobilisées n'ont pas été modifiés (toutes les autresimmobilisationsont été acquisesà la créationde Ia société)et toutes les immobilisations sontamortiessuivantle systèmede I'amortissement linéaire.( Ies frais d'établissement sur 5 ans,construction: amortissement sur20 ans,matérielde transport: amortissement sur4 ans,matérielde bureau: autauxde 15%) b) La provisionpour risquesde 3 000 €, crééeà la fin de l'exerciceprécédent, devaitcouwir lesfrais d'un procèsà I'issueincertaine. L'entreprise a étécondamnée à verserla sommede2700€. Lorsdu règlement, ceffe sontmea étéinscriteau débit du compte< Chargesexceptionnelles sur opérationsde gestion>. c) En ce qui concemelescréances douteuses, la situationseprésenteainsi: Nom du client Francis Montantcréance TTC au3l-12-(Nt) | 920,10 800 783,90 Soldeirrécouwable Pierre 2872,40 900 241,20 Porterla provisionà,60Vode la sommedue Provisionau3l-12CN-I) Encaissé enN Observations Créances douteuses De I'exerciceN Nom client Jean Lucie Louis MontantcréanceTTC | 937,52 2344,16 2392,00 Provisionà constituer 25Yo 20% 30% d) On possèdelesrenseignements suivantssur lestitresdeplacement: Naturedestitres Quantités Prix d'achat unitaire ActionsMl ActionsM2 ActionsM3 10 4 t60 285 430 J Coursmoyendécembre N 192 205 276 e) L'enteprise a contractéle 29 mars(N-l) un empruntde 70 000€ remboursable en septanspar fractions de l0 000 € à l'échéancedu lo avril. Le premierremboursement a eu lieu Ie lo awil N. Le montantdesintérêts, au taux de l0%o,se calculechaqueannéesur le capitalrestantdt. Il est verséà la mêmedate que la fraction de I' emprunt. remboursée D On saitd'autrepartque: W, La prime d'assurancedu matérielde tansport, 6 600 € payésle 30 octobreN, concemela périodedu 1 novembreN au 3I octobre(N+ l) K' Lesfrais restantà payercomprennent : -,sb Lesredevances téléphoniques de novembre: 650€ HT -db I-u consommation d'électricitéde décembre: 500€ HT &.i Le 27 décembre N, unefactured'achatsdematières,1 190€ HT a étécomptabilisée. La livraisonn'a pasétéeffectuée au31 décembre. æ L'inventairedu stockcomporte: 'S Des matièrespremières pour une valeurde 49 128€ (l'état d'un lot justifie la constitutionde provisionde 843€) * Desproduitsfurispour 84 613C qL p"r emballages commerciaux appartenant à I'enteprisepow5 372€. ,l :l Travail à faire : Passerlesécrituresde régularisation Passerlesécrituresde déterminationde résultat Facultéde Droit, Economieet Administration Cours de P. MICHEL Année 20O5n006 Les étudiants disposent de lurs support de cows et de TD ainsi que de leur dictionnaire économique et social. Tout autre support (calcalatrice, ordinateur, portable, etc.) sera considéré comme interdit et donc entraînera l'qclusion de la salle d'qomen Cours de Méthodologie Economique et Sociale AES première année Vous traiterezry@[ un destrois sujetssuivants: Sujet 10_: Pourquoiles économistessontils opposesaux reshictionsdu commerceinternational? Sujet 2o_: Pourquoi les économistes préfèrent les taxes arm reglementationsantipollution pour protéger ? I'environnement Source: N. GregoryMANKIW (2002)' Principesde l'Economæ,Economica. Sujet 30_: Résumezle textesuivanten 1000mots(soit4 à 5 pages)selonla règledes10%. < L'essor desaccordsde libre-éclwngeenAsie n in AccomexnoJ9, septembreoctobre2004,ChristianMilelli. Voir pagessuivantes. Le but de cet qercice estd'évaluer la compréhensionet l'qplication desprincipes de métlndologie wut en cows- Il vous est demandëde n'omettre &tsune étape de Ia méthodologiece qui jttstifiæai une nototion i{eriate à I0 ! Le plot doit être appûent. N'oubliez pas de cacheter vos copiesavant de partir de la satle d'examen. Toute tricherie entrainera une exclusion défnitive de cet examen. Welfare Contrast between SamuelsonP.A. (1969a),a >,Review Goods of andfor Public forJointSupply Conditions 51,26'30. and Statistics Economics of Public Expenditure SamuelsonP.A. (1969b),<PureTheory (eds.), > in J.Margolis andH.Guitton Public andTaxation of a Conference heldby the International Economics: Proceedings Macmillan, London. Association, Economic Selected Essays in SandelinB.(ed.)(1997),KnutWicksell: London. Vol.1, Routledge, Economics, in theProvision andEfficienoT SilvestreJ. (1984),< Voluntariness 24,249-256. of PublicGoodsr, Journalof PublicEconomics Prices in theThreeGood SilvestreJ. (1988),< Undominated Review 32,161-178. Economic Mode>, European on Harmony Economics:The SyllL. P.(1993),<Wicksell >, Scandinavian Economic History Lausanne Schoolvs.Wicksell 41,172-188. Review > in J.Eatwell, Wicksell M. Milgateand Uhr C. G. (1987),a of Economics, A Dictionary Ihe NewPalgrave: P.Newman(eds.), London. Macmillan, of Core Weber5. and WiesmethH. (1991),<TheEquivalence witha Public Good>, in an Economy Equilibria andCostShare 87. Theory 54,180-1 lournalof Economic Untersuchungen nebst WickseffK. (1896),Finannheoretische SchwedentGustav undKritikdesSteuerswesens Darstellung pan1 tanslated as< 0n the byT.Chamberlain Fischer, Jena; (1997); r, Ch.5in Sandelin herereferred ofTaxlncidence Theory part2 translated byJ.M. Buchanan asa A to as(1997[18961); (1958); r, in Musgrave andPeacock of JustTaxation NewPrinciple (1958[1896]). to asWicksell herereferred >, EconomiskTtdskrift WicksellK.(1923),< Nâgraerinringar r, Ch.12of as< A FewComments byT.Chamberlain translated (1997[1923]). (1997); to asWicksell herereferred Sandelin on Political WicksellK. (1934[1901,1911,19?81),Lectures & KeganPaul,London; Routledge Vol.7: GeneralTheory, Economy, i Swedish editionof Fôrelàsningar translation of thethird(1928) Stockholm. LundandBerlingska, HâftI Friues, nationalekononi. n, asUtilityMaximizers Wittman D.A. (1973),< Parties Review67, 490-498. Ameri canPoliticalScience Produce Efficient Wittman D.A. (1989),nWhyDemocracies >>, Economy 97,1395-1424. of Political Journal Results 'fhe Failure:Why Mythof Democrate Wittman D.A. (1995), of Chicago Press, University areEfficient, lnstitutions Political Chicago. lJessordes accords de libre-échangeen Asie C h r i s t i aMni l e l l i ,4Ercrtlex .,elË€or'nÊ;(' rr !Jessor. cies accords en Asie l de libreé<hange 2004 N' 59;septembre-octobre et d'industrie de commerce Chambre de'Paris, 27,.av.de Friedland Cedex 75382Pàris 08 . Tél : 01 55 65 70 79, F a x: o i 5 5 6 5 1 0 1 4 , '. [email protected] du libre-échange. desdynamiques à l'écart longtemps, I'Asle estrestée Pendant avec à changer a commencé 1990, la situation Depuis le débutdesannées notamment commerciaux enregistrée, l'augmentation du nombred'accord avaientété notifiésà de libre-échange depuis1995.Ainsi,250accords (OMC) Ia à la fin 2002.Cependant, l'Organisation Mondiale du Commerce à s'interroger plupartde cesaccords cequi conduit bilatéral, ont uncaractère régionales enAsie. zones économiques surI'existence devéritables de recherche auCNR5 Milelli estingenieur Christran Problèmes économiques Lacynarniquedesaccords (ALE) de libre-échange commerciaux prèsde quia succédé auGATT en 1995,comprend L'OMC, oir lesprises de uneinstance : elleestdésormais 150membres aléatoicomplexes avecdesrésultats décisions sontéminemment decompétence principale d'ensemble enAsiedoit res,etquidemandent dutemps, carlesdomaines deladynamique a raison (2) plus négo: il a fallu de dixannées les limites de cycle dans du dernier oTcle se sont élargis à chaque recherchée être (NCM) pourconclure qui,jusque-là, d'âpres l'Uruguay Round. multilatérales négociations ciations commerciales par la deséchancommerciale conduite de la libéralisation Uinflexion de la politique étéle moteurincontesté avaient première puissance l'échec les les États-Unis après fin mondiale, ges.Ainsi, la de la Seconde Guerre droits économique depuis à 1999,en prélude manufacturés danslespays de la conference de Seattle, en novembre surlesproduits moyens dedouanes (1). passés 40 à 3,8 de % % sont industrialisés (1)OMC,Statiliques2003 (2) Parexemple.la libéralisation ont desserviceset la réductiondessubventions été raJoutées au programmede l'UruguayRound economr unfacteur d'explicationdirigeants despays asiatiques maisaussi desEtatsà l'opposition unnouveau rycledeNCM(3),constitue Iimpasse de la réunion ministérielle de Cancûn, Unis à tout rapprochement Asie. économique régional en Et il complémentaire. pour que relancer les négocratrons faut 2003, devant multilatérales a attendre 1989 I'Asia-Pacific Cooperation Economic septembre (APEC), joueront justifié, a posteriori, cetteposition. au seinduquellesEtats-Unis un rôleclé,voit lesaccords Enconséquence, commerciaux bilatéraux sont finalement lejour,alorsquelesrnitiatives du Premier ultérieures (East pour la libéralisation où unealternative deséchanges ministre malaisien Asian Community) et desonhomologue devenus (Asian qurprésentaient flexible Maisilssontaussi estmisenavant. devenus japonais lr/onetary Fund), uneorientation leurcaractère préférentielles, proplus pas(5). dontla économiques régionale marquée, derelations n'aboutiront unvecteur usqu' en de cohérence avec l i eu,i l s' agide n'estpassansposerde problèmes E nsecond t l al i gnepol i ti que sui vij e lifération par pôle principe I'ensemble surlequel repose de 2000 le Japon comme dominant de la zoneasiatique denon-discrimination le commercial multilatéral. dontl'approche multilatérale a étél'aipha et l'oméga desapolil'édifice tiquecommerciale. prises parlaChine ) Définulron ll s'agit, enfin,desinitiatives commerciales quiontnoL:rri, aprèsson enretour, la accession à l'0MC,fin2001, qui dérogent au principe Lesaccords de libre-échange : dynamique asiatique desALE. Ainsipeuvent êtreavancées premier deséchanges sont surla non-discrimination du GATT - laproposition faiteparlaChine auxdirigeants del'Asean, parl'article 4 à 10actualisés XXIV(paragraphes tolérés toutefois fin2000,et acceptée l'année d'unALEpour2011; suivante, quin'est parI'OMC.Dansun passé en 1994)quia étérepris - la signature d'accords limités, mais commercraux, ceftes préférentielle passi lointain, était leurnature paysde l'Asean à I'automne avec chaque (Preferential Trade mentionnée explicitement 2002, Agreements). - la miseen æuvre,fin 2003,d'un récioroques dont Ce sontdesaccords portant du comaccord surla libéralisation r i n c i n a ÉÊ l ) 'L* rl d' )' u" P^P^l g' ^) ) "l u:l ^ ^ 'Ii gLs Il 'vn u lh t riLcL r l rt i f n Pr il rLryor quelques fruitset légumes avecla merce de inclure maisils peuvent barrrères tanfaires, Thaïlande ; la libéralisation des comme d'autres domaines - et uneproposition économique d'aide la protectton modalités de l'investissement, lesmoins développés dans enfaveur despays ouencore intellectuelle desdroitsdeorooriété lr oc Lr zodurrac d rniot do dÂvolnnnomont do lu rur n vr vlg( vq ugvtrrvPPsilrtrr rL us ld de en matière d'offres l'ouverture desappels (6). zoneduMékong publiques étrangères auxfirmes commandes ; ont larqement Cesdémarches condilocal. Etsilechoix derègles decontenu ilssontenoutreassortis tionné, même danslesdocuments officiels sicelaestpeuévoqué desparticipants, les à l'appréciation est laissé desdomaines japonais, à lechangement depolitique del'Archipel économique porter doivent toutefois surunepart et lasignature négociations (7), l'encontre despaysasiatiques qui,danslesfaits,sesitueautour de deséchanges substantielle l e réveide l l ' A si e,au débutdes P l usgénéral ement, gardent la maîtrise de leurpolitique lessignataires 90 To.Enfin, années 2000,a résulté de l'interacion despolitiques commerdel'accord. lespaysnonsignataires avec commerciale parlesgrands pays- Chine, ciales et économiques conduites - alors quel'Asean unenjeu deleur États-Unrs etJapon devenait esiatÊo:i*es ) Les snitlati"r:es pourlesALErépond rivalité. aussi à Lengouement actuel del'Asie en ffiettère d'ALE dans desconsidérations Ceci estmanifeste deoolitioue intérreure. 90,l'Asie estdemeurée à l'écart lecasduJapon lafindeladécennie .Jusqu'à d'intérêts entreles oùsedessine uneconvergence de libre-échange. d'accords À de la signature parnature plusfavorables milieux de la dynamique auxALE,et certains d'affaires, politiques, : raisons hommes celaplusreurs ministre J.Koizumi. dontlePremier d'intégration régionale lieu,il s'agitdeI'absence générale, poiitiques De manière Enpremier lesdirigeants ont une of Southeast Asian préférence pourcetyped'approche en dépitde l'Association institutionnalisée carlesenjeux et lesrésultats Eneffet,il est peuvent nousreviendrons. (Asean) publique. surlaquelle êtremieux Mais Nations valorisés vis-à-vis del'opinion européenne a dyna- cesnégociations d'intégration queleprocessus qu'elles incontestable et le lot deconcessions impliquent, si : pas ellessontutilisées avecdespaysnonmembres pourdesréformes commerciaux misélesaccords commelevier structurelles, 2003parl'Union comportent enoctobre etésignés aussi moinsde25ALEavaient un risque deblocage lorsdelasignature oude (4). ne laratification sa constitution Maisun tel constat devant depuis lesparlements nationaux. Ainsi, dessecteurs européenne de volontépolitique des au manque renvoie oasseulement ( 5 ) D a n s c e s d e u x c a s l ' o p p o s i t i o n d e s É t a t s - U n i sa é t é d é t e r m i n a n t e ( 6 ) l n t è g r e l e s é c o n o m i e s d u C a m b o d g e , L a o s , M y a n m a r , T h a i l a n d e ,V i e t n a m e t (3) ll s'agit du 9. rycledont le lancementa été decidélors d'une conference 2001 qui s'esttenueà Dohaau Qataren novembre ministérieile (4) OMC, Statrstiques 2003 l a p r o v i n c e c h r n o i s ed u Y u n n a n (7) C. Peridon (2003), ( La nouvelle stratégie régionale du Japon en matière d'ALE D, Dree - Mission économique de Tokyo,novembre 43 T ab I e a u 1 L E s A L E E N A s l E - D l s c u s s l o N s P R É L l M l N A l R E SN, É G o c t A T I o N s E N c o u R s , s t G N A T U R E sE T E N T R É E sE N v I G U E U R (MAr 2oo4) Chine/Australie /lnde /Thaliande ^ l I Al tinaren,ari,rlér-rnn.nrngg a c c c r dn r e r é r " n t i er p l çrrpint C o r é ed u S u d / C h i l l /Ja00n /Singapcur  | t r / nr + ^ ^ - , i . + ; - ^ ^ ^ - ; ^ ALI/pdr ielldl'ldi ÈtolOmLqUe IndeiChine /Sinoaoour llhaTlande A: c/n;rpnarirl ô.nn.m;nUe JaponiChili /Ccréedu Sud /Maiarsie I'v4exiq ue ' /Philippines /l-hailande ' /Sjngapour /Vietnam ALT Al F/nariprari,rt érn-orrinug ALi ALT ^ r r ALf Art ALE ALE ^lc hLL ALT A l E / n t r * p n r r ; , r r é r n n e , - n i ng 3 rnvestrsse rnent débutdesnégociations préliminarres discussions en vtgueur envrgueur nÉnnri:lrnnc cn aôrrrç nénnri:tinnç ên .nr rrç . 2003 2003 10/2003 négociations encours débutdesnégociations débutdesnégociations ; Sllné débutdesnégociations débutdesnégociations e nv t q u e u r accordcadre 2001, 2003 7004 03t2004 2A04 2AA4 11il402 04/2003 zACd MalaisidJapon Atb débutdesnégociations ALI débutdesnégociations Thailande/Australie /Bahrein [lhino /.Japon - /[nde it!lle-Zélande lPérou /USA ALI/pa rienariatéconom ique ALE ALUparlenariat économique AtE ALVpartenaiiat économiq ue ^tr - L L en vrgueur . négociations encours negocratrons encours déhutdesnégociations envrgueur e nv r g u e u r 2003 2001 2003 2003 11t2002 01/2001 . 2003 Slgne s i g n (et ) en vtgueur débutdesnégociations (1) signé débutdesnégociations s i g n (é1 ) srgné' debutdesnégociations 05/240+ 12/2002 10/2003 2004 10/2003 2004 10/2003 2003 2004 ALUpartenariat économique ^ l Ê ALE accord resiretnt ^1r HI ALE ALE AtE I'F' 'A' T\ € ? \/ ALE 2004 2003 2003 préliminaires discussions débutdesnégociations s i g n (é1 ) PhilippineVJapon 5ingapou rlAustralie /€anada /Coréedu Sud ' llnde llapon /Ntte-Zélande /U5A 2004 2003 2001 :r ,- (1)Unrquement le cadregénéral(2)TraCe and lnvestment Framework Agreement. 5ource: Institute of Deveicoing Economies, Tokyo, 2003; oMC 2003et presse nationale. protégés, hautement l'agriculture comme enCorée duSud(8)et Laplacede premier planoccupée parSingapour, dansla auJapon, sontlesprincrpaux opposants etobstacies à laconclu- logique delanature extravertie desonéconomie et dupoids des siondetelsaccords. ll n'estpasétonnant qu'en2003lasignature rnvestissements étrangers, souligne aussi soncaractère singulier d' u nAL Ee n tre l e Me x i q ueetl e .J a p d o 'nu nepar1, et l eC hi let i la de centre logistique pourlespaysvoisins. et financier régional part,aitfailliavorter Corée duSud,d'autre surcesquestions Pourla Thai'lande, la politique commerciale basee surla signaLalecture du tableau livreun ceftain nombre d'enseiqne- tured'ALE, amorcée en 2001parle nouveau Premier ministre ments : thallandais S.Thaksin, estdevenue en 2002la priorité de la - Auseindelazoneasiatique, cesontdeuxpays del'Asean politique économique nationale Maisuntelconstat nevautque - Singapour - quisontlesplusavancés et la Thailande dansla pourcesdeuxpaystandis quele reste de l'Asean, notamrnent stgnature d'ALELexamen de ieurspartenaires montrela pré- l'lndonésie, demeure enmarge du mouvement. pays detouslesgrands sence oupôles - Le changement économlques à L'exception japonaise récentde politique aprèsla toutefois cjel'Union Européenne : enAsie(Chine, IndeetJapon), signature del'accord avecSingapour en2001estbienengagé. enAmérique du Nord(Canada, Mexique - [émergence et États-Unis) et dansla récente dela Chine et del'lndeestpercep(Australie zonePacifique et Nouvelle-Zélande) tible - LaCorée duSudapparaît, enrevanche, (8) Les importations coréennesde riz et de thé encourent respectivementdes enretrait, endepit drorls de douanes de 5C0 % et de 400 % del'ouverture deplusieurs négociations bilatérales. A l'image du Problèrnes économi jusqu'en peineà sortirdu 2000,legouvernement Japon coréen de politique de la concurrence publiques, et descommandes commercial cadredu multilatéralisme en raison desavantages notamment par l'obligation faiteauxautorités de Singapour jusque-là parle < paysdumatincalme>. retirés d'instaurer uneloidelaconcurrence ainsiqu'une commission ad - L'intérêt pourla zoneasiatioue desÉtats-Unis seorécise hocpour2005,et l'établissement pourles d'unelistenégative lasignature d'unALEélargi après avecSingapour en2003. publiques commandes quireconnaît explicitement leprincipe de - Enfin, quia faittechoix non-discrimination. l'absence del'Union européenne, (9),est 1996d'unlarge depuis dialogue aveclespaysasiatiques Louverture desservices publifinancjers, descommandes permis icimanifeste ll esttoutefois des'interroger surl'absence quesou encore I'instauration d'unepolitique de laconcurrence d'initiatives commerciales de lapartdel'UE, alorsqu'elle a signé souligne quepeuvent toutl'avantage tirerlesfirmes nord-amériun ALEavecle Mexique en 2000et vient caines delagénéralisation decetyped'accord d'entamer des négociations avecd'autres pourl'ensemble qui de I'Asie. LaThaïlande, paysd'Amérique latine, en dépitd'uncadre a signéun Trade and lnvestment Framework préexistant pluslargesprenant de relatrons Agreement 2002avecles flFA) en octobre politiques notamment en comptelesaspects États-Unis, a déjàfait l'objetd'unedemande et culturels. de la partdesautorités nord-américaines sur Nousnousattarderons surlesinrtiatives deuxpoints à la veilled'entamer desnégopuissances récentes pourl'établissement desdeuxgrandes écociations officielles d'un quesontlesÉtats-Unis nomiques et lelapon ALE: mettrefin auxviolations desdroitsde - à l'exclusion de la Chineet del'lnde- qui propriété intellectuelle et supprimer le seuil en sontencore au stadede l'ouverture de négociations plafond ou de pour de25% lesprises departicipation desfirmes étranparleur gères déclarations d'intention. Ceciestmotivé nonseulement (11). dansledomaine destélécommunications (effet impactpotentiel surlesrelations économiques régionales Enfin, enoctobre 2002,lesÉtats-Unis ont lancél'Enterprise politiques proactives par laquelle maisaussiparlesnouvelles structurel) inifor ASEAN lnitiative ils conditionnent l'ouverture tiéesparcespays. de négociations d'ALEaveclespaysde l'Æeanà l'engagement préalable de réformes économiques et l'ouvefture de leuréconomie. États-iJnis potentiel Enoutre,toutpartenaire ) E-es devraêtremembre de I'OMCet avoirsignéun TIFA aveclesÉtats-Unis à I'image de la pour les États-Unis, Le nouveaumlllénaire constitue, Thaïlande. l'amorce visant d'unepolitique à renforcer seslienscommerciaux aveclespaysasiatiques. Desnégociations ontainsiétéouvertes ) Le Japon quiontdébouché, en décembre 2000avecSingapour deuxans La signature d'un ALEavecSingapour en janvier 2002 et demiplustard,surla signature d'unALEélargi. Selon ses - a constitué accord de ce typesignéparl'Archipel promoteurs, pourlespro- - premier celui-ci estappelé à servir de modèle dansla politique commerciale nippone sanspour chaines initiatives nord-américaines en Asie,d'oùl'intérêt d'en un tournant un revirement carl'a0oroche multilatérale est examiner lesgrandes lignes. Dansle prolongement de l'Accord autantconstituer toujours considérée par comme un first best. (AGCS)(10) Ceci s'explique la Général surle Commerce desServices de I'Uruguay deréguler l'essor dela Chine maisaussi d'éviter, encas Round, lesÉtats-Unis ont mis,ici,I'accent sur la libéralisationvolonté de politiser desrelations nippo-chinoises toujours desservices. nord-américaines Lesentreprises ont déjàobtenu de différents, tendues. Mais parune cette ligne doit désormais être complétée un largeaccès intérieur dansdessecteurs au marché où elles (Asean)et (ALE) approche régionale bilatérale : le dernier rapport détiennent unavantage compétitif substantiel : services financiers politique (12) officiel sur la commerciale de l'Archipel (banque, énonce les gestion d'actifs), télécommunications assurance et et modalités qui et les avantages (architectes, d'une telle approche repose professions sur ptables). libérales experts-com Cetaccord gigognes de niveaux à I'image de tables vamêmeau-delà actuelles deI'OMCenmatière unecomplémentarité desdispositions (multi-layered approach). priorité LesALE,quiconstituent la nouvelle de la politique (9) ll s'agit de I'Asia-Europ Meeting qui regroupepour la partie asiatiqueles commerciale nippone, répondent à desmotivations extérieures et chefsd'Étatdespaysde l'Asean, de la Coréedu Sud,de la Chineet du JaponSon lancementremonteà octobre1994 lorsquele Premier ministrede Singapour, Goh intérieures. le premier Dans cas,elles sontà la foisdetyperéactif Chok Tong,a proposéau Premierministrefrançaisde l'époque,EdouardBalladur, - répondre ou défensif nonseulement à l'influence chinoise mais despaysde l'Unioneuropéenne un forum annuelde discussions entre lesdirigeants aussi nord-américaine en Asie et opportunistes politiques, dans la questions économiques et mesure culturelles. et ceuxd'Asiesur des (10) Lesnégociations liéesaux servicesn'ayantpu être achevéesdansle cadre et desservices de l'lJruguayRoundà l'exceptiondes télécommunications financiers, I'AGCScomporteune obligationmoralepour les membresde I'OMCd'engager des échangesde des négociations en vue d'accroitrela libéralisation commerciales services.Cette contraintecomporte toutefoisun certainnombre de dérogations pour lespay: en développement (11)Lespaysen dêveloppement n'ont pas l'apanagede tellesmesures:par exemple,les Étas-Unislimitentà 25 % I'entréed'investisseurs êtranqers dans le capitaldesfirmesnatronales de transportaérien (12)White Paperon lnternationalTnde 2003, Ministèrede l'Économieet du Commerce,2004,Tokyo. 45 a ouverttroisnouveaux févner 20M, leJapon del'échec delaconférence où ellestirentavantage deCancûn , Enfin,depuis les Philippines pourredynamiser régionals. Dans frontsde négociation avecla Malaisie, et la lesinitiatives lesecond cas,il premier, produits que pression politiPour le certains agricoles ainsi la extérieure une constance de la Tharlande. d'utiliser s'agit (Proton) protection pour de l'automobile queintérieure le rapport de l'industrie malaisienne modifier de force interne, la nippone protectionnistes alorsquepourle difficultés, leslobbies comme I'agri- constituent, a pioi,les principales réduire enl'occunence produits que plan l'owerture du tenitoire au interne. sæond les agricoles ainsi desconcesions culture, etfaireaccepter philippins devraient constituer travailleurs lecasdeSingapour, l'accord dépase leseulcadre de de l'Archipel aux des Dans pourinclure avecla lalibéralisation desdroits dedouanes de pointsde friction.Enfin,l'ouverturede négociations l'abolition récunente vitebutersurla question des le renforcement desrègles deconcunence, la Thaïlande devraitassez l'investissement, pays, qui propriété qu'une produits leaders estun des du groupe garantie intellectuelle ainsi agricols, carce desdroits de coop$ du dessciences etdel'éducation au seinde I'OMC,estun avocatinfatigable ration dansle domaine ; il exclut de Cairns(16) parlesnégociateursdémantèlement ainsiquede tarifaires, non-tarifaires agricoles. ll estprésenté desbanières lesproduits toutefois japonais agricole. Lapérennité decedertoutesubvention danslesecteur modèle. comme unpremier par thailandaises commecruciale 2002,le Japona amorcé desnégociationsnierestconsidérée lesautorités Ennovembre quiontabouti, dansl'activité konoleooidsdel'industrie enmars 2004, après avoirfailli afindecontrebalancer avæle Mexique quecelleciestdeplusenplussoumise produits miquenationale decertains d'autant delalibéralisation trébucher surlaquestion (principalement et desmarchés. Le auxaléasdelaglobalisation dela production viande de porcet jusd'orange). agricoles l'entrée annuelle de6 500tonnes de accepté Japon a finalement jusd'orange demoitié desdroits dedouanes sur et laréduction ? rmpacts quiseraétendu lapremière année, à deviande, 38000tonnes QueBs (13).Dans la mesure année oùcet lacinquième 80000tonnes concernent d'abordlessupLesaccords de libreéchange delalibéralisation desproduits inclutl'épineuse accord Question pressions Cestd'ailleunleur de droitsde douane et de quotas, (avec limites !) il estconsidéré denombreuses agricoles toutefois parl'approCetimpactpeutêtreestimé raison d'êtreà l'origine. japonaises parlesautorités comme undeuxième modèle après quidispose appropriés dontles d'outils cheéconomique standard pourlesnégociations de àvenir. Ila aussi servi deSingapour celui robustes. résultats sontrelativement japonaise pourl'administration aucontact d'apprentissage tenain ne se bornentpas Maislesconséquences de cesqccords plusexpérimentés, en raisonde la mexicains de nfuociateurs prixet volumes dansla mesure deséchanges auxseulsaspecb commerciaux. accords conclusion denombreux vontaudelà,w'ala libéralisation où un nombrecroisant(17) japonais agricoles auxproduiB est llouverture du marché deces et la mesure de nombreux domaines. Lapriseencompte pour nonseulement un enjeuimportant incontestablement dansunecertaine durée. ets'inscrivent effetssontpluscomplexes pourlespaysasiatiques voisins maisaussi : le Japon IeJapon disponibles des évidentes et rapidement À défautde preuves pourun agricoles 60% desproduits consommés importe environ sont bienfaits de leurmiseenæuvre,deuxtypesdejustification de35milliards dedollars. montant auxengagements avancés. ll s'agitd'unepart,de la référence duJapon à laconclusion intérêt d'unALE prispar Maislevéritable payssignataires du dernier cyclede NCM, lesdifférents pieddansl'Alena et demettre étaitdeprendre avecle Mexique desserdela libéralisation notamment enfaveur dela poursuite piedd'égalité sur_un avec leunconcurnippones lesenùeprises économisurlasupériorité vices,et d'autrepart,d'unerhétorique (14),notamment nord-américaihs eteuiopéenn-es dansle que a rentes >,lesdeuxn'étantd'ailleurs pasexclusifs. du toutmarché automobile. Eneffet,dèsl'entrée en delaconstruction domaine à conduisant lesnégociations Maisaudelàdecetargumentaire, prévue 2005, lesdroits dedouane sur début vigueur del'accord lapuissontl'occasion deréintroduire lasignature detelsaccords japonaises puis d'automobiles vontêtreréduits lesimportations qui internationales desrelations économiques dansl'espace sance deseptans. abolis dans undélai desinstances multilatérales vaà l'encontre duprincipe fondateur ontdémarré 2003,desconsultations avecla Endécembre politique uapproche del'économie de la période d'après-guene. estconsidérée duSudenwe d'unALEdontlasignature Corée et est,à cetitre, internationale rendcomptedetelsphénomènes en raisonde la protection dont commeplusproblématique delapremière approche. complémentaire desecteurs manufacturien uncertain nombre coréens bénéficie Enfin,lamultiplication desAl.I auseinde la zoneasiatique - machines produits métalliques et composés chimiélectriques, préexistante. À régionale touteconstruction metà rudeépreuve ques. ontdémané enfévrier 20Met Lesnégociations officielles en construction régionale cetitrelecædel'Æean,seulevéritable estpréwpour2006(15). l'achèvement que Asie,mériteici l'ons'yattarde. en 1994 et avec I'UEen 2000. (15)C. Kim (2004), d South KoreantEde policyand FTAsr, Japan Sr€dlght, (1O Constituéen 1986. ll compte actuellemerTt18 pays exportateursde produits agricols, dont lesmembresæiaùquesen plus de la Thanandesont : l'lndonê' sie, la Malaisiest ls Philippins (w.cirnsgroup.or$. (1A EconomicPartneEhip Æreemenb ou comprehensiveEconomicParherships maijuin 2004. en anglais. (13)lapan SfEdîght,mai-juin2004. (14) Le Mexique a déjà signé desALE avec cesdeu blos: avec les États-Unis Problèmes éconornl I ee que dÊt!'appnoche stai'cdard de ventdansdesnégociations peuvent bilatérales, êtreàlasource de telsphénomènes plusvraipourdesrelations etceciestd'autant mettant puisances faceà facedegrandes économiques et des Lapriseen compte de la suppression ds barrières aux paysendéveloppement, cequiestlecasenAsie.Enoutre,tous commerciaux s'inscrit dansle paradigme échanges del'écono lespays endéveloppement nesontpasicisurunpiedd'égalité, quirepose detypenéo-classique miestandard surunradrede caril estévident quelaChine et l'lnde dufaitdeleurtailledispureet parfaite et unemobilité concurrence totaledu capital. posent decapacités denégociation etdesarguments dontsont quien découlent permettent Lesmodèles économétriques ainsi dépourvus la plupart despaysendéveloppement. Etcecipeut positifs leseffets entermes devolume demesurer d'échanges. Et même déboucher suruneaccentuation desavantages enmatière lapertinence il esttoujounpossible, après coup,devérifier des decommerce parles international retirés, dans unpassé récent, prévisions. passés lesaccords Toutefois enÆiesontencore trop grands papendéveloppement à lasuite delalibéralisation des Dans entreleJapon etSingapour, récents. lecasdeI'ALE misen échanges (22). 2002, et basé surl'élimination æwrele30novembre desdroits Parailleurs, même si lesnégociations s'inscrivent dansle sur98,5% delavaleur deséchangs dedouanes bilatéraux, les cadre général deI'OMC etleprolongement del'Uruguay Round, exportationsjaponaises ontprogressé deprèsi4 %etlesimpor- lesgrands paysdisposent toujours de moyens de pression et singapouriennes de7 % aucoundesdeuxpremiers tations mois mêmede coercition pouramener leunpaitenaires à certaines (18). annuelle) suivant l'accord $urunebase concessions. perrtaussi pointer desgains Cetyped'approche inégaux politique Iapproche entermes d'économie internationale à la libéralisation deséchanges comme celaa étéfaitlorsdela fournitunecléd'analyse particulièrement et d'interprétation (19). préparation del'A[Eentre leJapon et leMexique utilepourmieux comprendre leslogiques enæuvre. lesenjeux lesconséquences del'absence Demanière symétrique, d'ac- et lesrisques delagénéralisation dans l'espace international de peuvent cords commerciaux bilatéraux êtreégalement estimés. telsaccords. japonaises paruemple,cequia étéfait parlesautorités C'est, parla ligne Cetangled'attaque estparfaitement illustré vis-à-vis duMexique, à lalumière delaconstitution del'Alena en politique parlesÉtats-Unis pourI'ouverture avancée et leJapon pourleséchanges et Ia conduite desdroitsdedouane 1994dontlasuppression de négociations enmatière d'ALE aveclespays (20).Surla asiatiqua. local intra-zone étaitassortie derègles de contenu A contraio,l'examen delaposition delaThaïlande à quepourla laveille lescalculs ontainsimontré base decettehypothèse, d'entamer desnégociations officielles surdenombreux postérieure période à l'entrée envigueur del'Alena, 1994-2000,frontspourlasignature - lasituation d'ALE deSingapour n'étant japonaises lapartdesimportations auseindesimportations mexi- pascomparable - estrévélateur desrapporb deforceexistants : continue"6,1% en 1994à 3,6o/o lesnégociateun caines a décru demanière thaiiandais ayantà fairefaceà desconditions pourleJapon d'exportations en2000- soitundéftci! annuel de préalables pardespays miseenavant d'unpoids économique entermes I'ordre de400milliards deyens;I'impact d'emplois supérieur. Pourl'Australie, il s'agissait de contraintes d'ordre japonais étantestimé à 30000. sanitaire, alonquele Japon souhaitait l'exclusion desproduits danstouslescasde lguresretenues, la agricoles, Endéfinitive, et quelesÉtats-Unis défendaient la libéralisation de présence depowoirrelève decirconstances excep- l'ensemble d'asymétries desseMces, decequiavaitétéobtenu à l'instar avec tionnelles. Singapour. pasà luttercontre Cesdemiers neselimitant l'intergénétiquement dictiondesimportations de produiB modifiés ) Ceque dEtfl'appnoche de ['éeomomie jusqu'à mais allant fairepression, afinque,la Thailande revienne (2'[] po[itiquetelternatioma[e sur le moratoire génétiquement de touteculturede plantes sursontenitoire. lJobjectif recherôé étantl'ouverture deoowoiret même dedomination modifiées Celle-ci olaceleseffets (semences) produits grandes du marché intérieur aux des firmes aucceur internationales. ll estdevenu desrelations économique! par (23). nord-américaines exemple, Monsanto et DuPont quelesaccords dèslon qu'ilss'inscriévident delibre-échange, ) UAseanà l'épreuvedesALE (18)Write Paoeron IntemationalTrade2003. (19) R. Figueroa(2004),< Asia Padfico: los flujos econômicosint-aregionales y los prospectosde integcci6n r, Comsrio Sterior, vol. 54. n'Z. (20) ll faut rappeler que l'Alena impose un contenu régional en valeur de japonais 60 oA (62,5 % pour les autonobiles).À partir de 1994 1e5constructeurs d'aulomobiles implant6 au ùexique qui visaient l'accès au marché des Êtatlun'ts n'étaient qemptÉs de droiB de douanes que s'lls r6pectaierït la part de comdnu rSional dans leun produils erçortês. Afin de rester compÉ.titib, ils amient d0 remplacerleurs approvbionnemerTB de composnts et de soE-ensemblesen Provenincedu Japon par des approvisionnemenBiss d'entrepriss imphmés rêgionalemenl (21)Vok par exemple,16 t-aEu de R. Palanet de A. Amin. Contrairement au continentaméricain avæ I'Alenaou l'Asien'a pasde I'espace européen avecl'Unioneuropéenne, à l'uception véritableréalisation en matièred'unionrégionale, attentifcetteuniondedixpays del'Æean.Maisaprèsunexamen (22)A Ghose(2004),d GlobalinequalityandintemationaltradeD,Cambidge 28 (2),pp.229-252. Jouma!of Economî(s, (23)FreeTradeAgreement: Thaispum on tradetalks,FarEastem E@nomk 4,20U. Raie44Marcj]' 'ri.,'!lr.i "iiiÎll.i,i'i iis::i4']., (,"':l[7:,:, ':,:i..j' plutôtcommeungroupedepaystrù hétérogènes. apparaît ll est d'unaccroissement d'uneconcunence des , Larivalitérésulte que pourl'implantation des4,2millions deSingapouriens étrangers. ll faut clair lesintérêts disposant territoires d'investisemenE parhabitant quecettedimension moyen de20 515 dollars, en2002,sont rappeler estIapremière motivation à lacond'unrevenu pour fort éloignés des80,5millions de Vietnamiens avecun revenu clusion d'ALE devant lagarantie d'accès auxgrands marchés (24). moyend'àpeine436dollars lespaysæiatiques en développement. Cetaspecta étéexacerbé regionale lJintfuration a certesétérelancée lorsdu sommet parl'attractivité duterritoirechinoiset le risqueréeld'undétour2003,enfixantl'échéance 2020pourla consti- nementdesfluxaudétriment desautrespaysasiatiques. de Bali,octobre poursapart,résulte maisellevisaitavanttoutà redonner unique, Lacomplexité, du fait quechaque ALE tutiond'unmarché (tableau pour2010 produitsonproprerégimecommercial d'unezonedelibreéchange 1).l-acoexistence un élanà l'établisement avaientétéjusqu'icidécevants. différentes, alorsquelesrésultats Eneffet, dansun mêmepaysde règleset de procédures deséchanges de gpe intra-zone, en notamment lesrègles decontenu local, tendà segénéraliser. Ces avec22 % de l'ensemble (del'or- règles, quiontpourbutd'éviter quelesbiensproduits endehors 2001,cettepartestloinde cellede l'Union européenne drede 60 %) ou mêmede l'AsiedeI'Est(environ 35 %)(25). despayssignataires ne puisentprofiterde droitsde douanes plusbas,peuvent Laprésence de barrières commerciales et d'obstacles à la constituer, in fine,desbarrières à l'échange : ce parfaitement desinvestissemenB et despersonnes souligne lechemin risque estd'ailleurs saisiparla métaphore du < plat mobilité pourla constitution > (spaghetti qui resteencoreà parcourir dun véritable despaghetti bovvl). pourcespays.La lenteurde I'intégration le coûtet le tempspasépourla signature marché commun est Parailleurs, et politique imputable à l'absence de réelleadership et la miseen æwre peuventconstituer un fardeaupourdespays largement économique forte. en développement disposant de resources et de compétences d'interdépendance quiassocie delà,lagénéralisation d'ALE demanière limitées enmatière denégociation. Etcelapeutconduire Partant cespays paysdel'Æeanavecdespartenaires comme l'Asean. O chaque extérieurs, à sedétourner deprojeErégionaux croissante dont un certainnombrede grandspays,estunesourcede fragilitéplutôtquede renforcement de l'espace régional. D'autant que la priseen comptede I'Asean, en tant que telle,par le partenaire comme commercial, vientaprès Japon(26)et laChine, d'ALEavecchaquepays! Parallèlement, despays la signature laThaïlande etSingapouç trèsimpliqués danslasignature comme poussent bilatéraux de libr+éôange, à l'accélération d'accords Ceque rfuionale, alorsquel'lndonésie, lesPhilippines de l'intégration et Froblèmeséconofiatques la Malaisie sontplusréservées. quecesaccords a publiérécemment sur le suiet sontunesource ll estdeplusenplusévident de rivalitéet decomolexité. nouvelle (2004) (24) World Bënk, world Deæbpment lndi@tors 2003. (25) C. Peridon(20M), c Ls accordsrégionau dans la région Asie r, Rwe Asre Actua/itÉs, n" 85, février, Minefi - Dree/Trésoc (26) ll s'agit de l'Asear/êpan ComprehensiveE@nomic Parù16h,p dom ls tavau ont commencéen seotembre2002. N" 2.855 Mondialisation et régionalisation : lescæde p.2 à 13. I'Europe et del'Asiede I'Est(Cepremap, N'2003-13), éconoN" 2.855(2004)- IJOMCfaceau nouveaur$sionalisme - CEIM,juin 2002),p. 28 à 33. mique(Cahrende recherche - fAsie et le commerce N' 2.743(2002) intra-zone: lesliaisôns (CA-Penpectives, 2001),p.5 à i0. dangereuses n" 50,novembre Facr^#de tlolg Érysnbef Âdniniûaûitxr dejanvier2006 Session [,f"$. LlGtil0t Prsmltrs lnmo ONCIMIfl Epreuvedupremiersemestre Sujet proposépar GérardBoNlelnoteR l: [JanEhidrmanrs$inaI cahùr grqranma&ast ûnirtns|rt irùrù; il ssra usimilÉÈ lfirabrûilin dr hads. 2: frsap dùÉrùtbns lon dE h rrduim dEE qror|ilru sat hrùmrd randbnnt:le csrsdin dE ou ds lE Sdin de murstzËs l'srdco inqrimùÉ -nnnrûûùm$t $ûppÉE. sara 3: Toil nhùd nm prfaiEnertjuniliÉnr ssl" pas Eli#. 4: las qdcrissrut hperaivarnert fuÉs arocrmo prffion dEdrurûftEsagrtslevirnula 5: TuCulslænapwùblartrË à p!Ëo ds mainssre @nunt tmtÉfrEmrt rdiÉ au cadidd pusrusnr dEfûtdûddlil couRs[4.00 l'éfi.ldisrt répædm aux qrstioos ruivantes, eo les taitant BeClg: inpérativ€o€ot .1"n" I'ordæ mentiannéici, et en F€nlst acte que ùaqtr" rÉposo husse enuaîrera ure $oalité églle à $éQJgbg afn de limitcles ttabti@s Êauùrleusessi nmbreuses en mphith$cre : les noor d'auteus !ûl ccrr€cttrtnsntorthogmphiésne sero* pasr'alidés. r I (0é0-Bsb0: Qui est à I'origiD€ & la Io, da rafuna* tua pqtùn&'l t 2 (0é0-@) : Comneot sejræÉfrelalonu e@tirye b lsqwt 1 - 3 OJO mht): Cment se noûune I'effet selon leçel une baissedu rorrenurisqræd'mtainer un;ehaussede la delmsnde? ? 4 (0Éo-EgbD : Cmment ap'pelle'to uo oftt persistant d'ur ébt apès la disparitionde sacause? e 5 (0É9-EgbO : Qrand diton ç' w tttodû a lWel e 6 (9é9.Dgh9 : Dé6nir le concerpt e. e pbûodtuûqt - 7 (0É0-Egh!): Économisteautriohiqr, il €st à I'origine du cmcept de de qui s'agit-il ? ù po&ùa; fu - 8 (9é0-DPts0:CitæwnwcWnoll&e. Soit r.u consommateudont la fonctiond\tilité estde Ia forme: U=hla.cil+7.lnlcrl, où Cr et Czr€plés€ûglt:s€sconsormstions aux époquæI et 2. En I, il est assuréd'un rerrenudu Favail egal à 55 000 uoitésmonéhireset en 2, d\ro rerænu de 68 0@ de ocs mêrnes uités. Il p€ut €n oufe prêt€r (ou ernprunbr) au brq d'intérêt i=10% et a en6n la possibilité d'investh selonla fonction: p=(re r)-t.fu] rialeur de I'inwstisseoent en 2 et I, le moartantde où F repésente la I'inræstissmenten l. Vous calculerea: c 1 : Ie montrnt de I'iavestisscnmt(9é!-æb : c 2 :la soomee,mpnmtée (ouprètée)@1 (Irg&ùg|; c 3 : les intérêtsperçr.rs(ourærsés)ea 2 (9êt ffil; c 4 : les conrommationsaru époqrn I uî2 (!r@niù4); c 5 : I'indiced'ophél:miul(lpfgPgt. c 6 : Vorx moûterez eofn que fégllité d€s rÊc€trsset des dépæsesest sftcti\re€n I eta2 (lr@gb PROBLÈMEB 14.00poinrsl Soit rme firme pésecrtesur un marchéoù la conounmceest Ës vive; I'expressiondes cotls do productionde celleci est foumio par une fmotiondutlpe: cr = 2.Y3- 599.Y2+ 450.Y, où la variable Y regésente les quantitésoffertes.Sachantçe le prix de ventede son produit est 6gal à 750 unités mmètaircs, vow oalculer€ules çantiÉs oftrtes sur le mârchédèslors : a I : Qr'elle chercheÀmaxinisër soû yroÊtf7..75wùt\ a 2 : Qu'elle soubaiteobtenirrm pro6t mitairc naximun (LlJgÈû. o 3 : Qu'olle fonctionneselonles êglæ du servicepubhc(QrZJg:Êô. c 4 : Q.r'elle se ûxe comne pnrnier objectif le plus gnnd profit possible sur la deraiùe unitê w&a Q.75 ooint\. ' c 5 : Vous détermineru en6n le pofit global dans cbacme dss hpothêsesgécédeotes(Irgpgæ} PROBLÈME C !4.00poinrsl À Frtir des informations Sui sui"enq vous ré,pondnz à la çestim suivaqte: coûrrnmtont évoluéles prix desquate produit.sétudiés ici €ntrs1500et 1550? Sachantqued'rmepart : Articles A B c D Pnx P' 325 I 3.0E t-79 z.0l 19 | 0.37 Pt.. rE.69 Et qæ d'aulre part : = 1243 ; = 57,5; Irras,rsrr Ir:o,r.to= 147; Iro,rsrs= 74,7: Iurs,ryrr Irorraa= 134,7; I1s,15a= 54,7;l.rellp= 134,7. Deux fttn€s a et lse partagqrtun marchéet produisentun bieEr dout la foncio de dÊnard€ a poure'tqession : de chasr:nede ces deux où P r€irrés€nr€le stb.- [s ffi-#t;oy* 6rn€s ést de la forrË : Ctv{.= 9.Y" + 14 a CN4 = 6.Yt + E. Dérerminezle pnx (9-49J9S0, les qnantités(9,39 Éoint) e les pno6e (0-80goint) 'lan. deuxbvmthès€s: ? I : éilb d\rtr ôrcpol€ dEcounrlot (2.40 aoizlr) ; e 2 : celled\n ôrqole dÊCEAMBEru,n{(2t!9@). xxxxx Durée de ltépreuve : 3 heures L'étudiant (e)traitera, au choix, ur des sujets suivants : Touten dértnissantles notionsque vousserezamenésà utiltser : SUJETno 1 : La distinctionrégimeparlementaire,régimeprésidentielpeutelleencoreêtresoutenueau traversde sonapplication? que les tentativesayant pour but d'imposerun SUJETno 2 : Pensez-vous régime dit démocratique à des nations qui étaient dépourvuesde toute tradition démocratiqueont toutes été de succès. couronnées que les régimesparlementairesmajoritaires (à SUJETno 3 : Pensez-vous fait majoritaire) tendent à ressembler à un régime présidentiel? AUGUN DOGUMENTN'ESÎ AUTORISE UNI VERSITEPAULVERLAINE-METZ Facultédedroit,économie et administration Premièreannéede LicenceAES HISTOIRE CONTEMPORAINE Sessiondejanvier 2A06 Duréede l'épreuve: I h n'estautorisé Aucundocument Sujet: Leseffetsindirectsdu premierconflitmondialdansla sociétéfrançaise. Pagel/l Uî{IVERSITEDE METZ ANNEEI..INIVERSITAIRE 2005/2006 ETADMrNrsrRATtoN u.F.R.DRolr.EcoNoMrE tu'"sEsstoN DUREE I 3 heures LICENCEA.E.S. 1è'EANNEE MATHEMATIQUES N.B. : Il seratenu comptedu p[ et de la rédaction : faitesdesphrasesclaires, encadrezvos résultats DOCIIMENTS AUTORISE S : Calculatricesscientifiquespro granmables. ExerciceI (4,5 points) Linéarisation et méthode des moindres carrés Ona observé, durantlescinqmoissuivantla misesurle marchéd'unproduitinnsyangle chiffie d'affairesy (enmilliersd'euros)d'uneentreprise : Mois nox 1 2 Chifte d'affairesy (enk€) 50 62 a J 72 4 5 80 86 On veut ajustercesdonnéespar une fonction de type exponentiel: y = 6 ax 1. Linéariserl'expressionprécédente en employantleslogarithmesnépériens, puis effectuerdes changements de variablepour vousranenerà uneexpression de la forme : Y = AX + B où X et Y sontles variables,A et B desconstantes. 2. CalculerA et B à I'aide dela méthodedesmoindrescarrés(lescalculsseronteffectuésà 10-4 près,en arondissantà la valeurla plusproche). 3. En déduire,à l0-2 près,la valeurde a et de b, ainsiqueI'ajustementpar la fonction! y = ba* 4. En déduireune estimationdu chifte d'affaires de cetteentreprisepour le sixièmemois suivantle lancementsur le marchéde ce produit innovant. Recopier(ou coller) sw votre copiele tableaustatistiquesuivantcomplété(?) : xi v^ -i - . . . xi yi I 50 I 3,9120 1 3,9120 2 62 2 4,1271 4 8,2542 J 72 a J 4,2767 9 12,8301 4 80 4 4,3820 t6 17,5280 5 86 Xi= X' Y' , Total .l , , sl Movenne , .l , ,l MATHEMATIQUES 'ERESESS'O'I' Exercice2 (4 points) Questions diverses Lestrois questionssontindépendantes. 1. Déterminerl'ensemblede déft.ni1innainsiquela dérivéedesfonctionssuivantes: 2x+5 a) f(x) =-27x" +4x-21 b ) g ( x )= l n ( - 2 x 2 + 7 x + 1 5 ) 2. Soit la fonctionh définiestr R* par : h(x) - *-2.3x a) Calculer,potr x réelnon nul, h'(x) b) En déduirel'éIasticitéponctuelle eh ou ey6 de la fonctionh. 3. Soitla fonctioni définiesurR par : i(x) = x3 - 6x2+7 x+l a) Etudier Ie sensde concavitëde la fonction i. de i en sonpoint d'inflexion. b) Ecrirel'éqaation dela tangenteàlacourbereprésentative Exercice3 (4 points) Optimisation sans contrainte Soitla fonctiondéfinie,pourx et y réels,par : f(x, y) = 3 x2 -2xy +2y2 - 4x-32y + I 88 1. Déterrninerlepoint stationnairede f . 2. Etudiersanature.S'il s'agitd'un&remum,préciser la valetude f en ce point. Exercice4 (3,5 points) Optimisation sous contrainte Soientles fonctionsdesvariablesréellesx et y définiespar : f ( x , y ) = 3 x + 2y +5 e t g (x,Y )= 3 *2 +y2 - 7 On veut détenrrinerlesexEemumsde f(x,y) sousla containte : g(x,y) = Q 1. Ecrirele LagrangienL (x, y, À) . 2. Montrer que le Lagrangienadmetdeuxpoints stationnairesA et B. M (M = A ou : calculer,pow le point stationnaire 3. Etudierla naturede cespointsstationnaires ttril TTT Lxx M = B) Ie déterminanthessiendu LagrangienL : HL(M) = -ry .Lxr! I:y* i'w rrtl. il rix, ilr, lié,préciserla valer.rdef encepoint. Lorsqu'ils'agitd'unexffemum Exercice5 (4 points) Calcul matriciel sontindépendantes. Lesderurquestions . - 5y = -12 .l (méthode r deCramer) l. Déterminerla valeurdey parla méthodedesdéterminants ' 1 - 9 Y= - 2 3 L4* (023\ del'adjointe. la maticeinverseA. A = | 2 0 -f I n* la méthode 2. Déterminer tl (3 -1 MATHEMAT'QUES 0) 'ERESESS'O'V L 2 AES UI\IVERSITE PAT]L.VERLAINE DE METZ FACULTÉDE DROIT Écot'tourc & ADMINISTRATIoN SecondeAnnée de Licence AES - Premier semestre IANVIER 2006 - Durée d,e l'épreuve : 7 heure Question nol Il n'existequjourd'huiquedeuxfonctionspubliquesenFrance.. Vrai - Faur - Rêponseinconnue Quzstinnn2 Questionn"3 Questionn"4 QuestionN"S: SousI'empire de la Constitutionde 1958,c'est le hsident de la Républiquequi disposede I'administration en France. Vrai - Faux - Réponseinconnue En France,il existe trois ordrs dejuridiction: les tribunauxjudiciaires, les tribunaux commerciaux et les tribunaux administratifs. Vrai - Faux - Réponseinconnue L'action administrativeest le phénomènepar lequel se manifestele pouvoir politique dansl'Etat. Vrai - Faux - Réponseinconnue Au sensmatériel,l'administration est une activité d'intérêt public. Vrai - Faux - Réponseinconnae Qucstbnn"6| L'administration publique, entendueau sensorganique,ne désigne pas I'appareil administratif. Vrai - Faux - Réponseinconnue Quzstionn"7 i La constitution de la Cinquième République a restauréle principe dela garantic desfoncrtonnaires . Vrai - Faux - Réponseinconnue QuestionnI) i La Région n'est pas une collectivité tenitoriale. Vrai - Faax - Réponseinconnae Questionn9 i La Cour de cassationest au sommetde l'ordre administratif. Vrai - Faux - Réponseinconnue Questionn"lO Questionn"II Le secrétaire généralà la Défensenationale (SGDi$) est directement rattaché au minisfre de la Défensenatonale. Vrai - Faax - Réponseinconnue Les établissementspublics indusriels et commerciaux(EPIC) ne sont pas morales. despersonnes Vrai - Faux - Réponse inconnue Questionn"I2: et chefde sondépartement Un ministe està la fois membredu gouvernement ministériel. Vrai - Faux - Réponseinconnae Questionn"I3 : L,esministressontnomméspar le Premierministre. Vrai - Faax - Réponseinconnue Qnzstionn"14 : La LoLn du ler août2001constitueunenouvelleconstitutionfinancière de la France. Vrai - Faux - Rêponse inconnue Quzstinnn"l5 : L'autoritéadminstrative est,aujourd'huienFrance,subordonnée au pouvoir exécutif. Vraû - Faux - Rêponseinconnue t6: Qucstionn" Les ministèresdisposentd'une personnalitéjuridique particulière. Vrai - Faax - Réponseinconnue Questionn"IT:Avec la Constitutionde 1958,la compéænceréglementahedevient de droit commun. Vraù- Faux - Réponseinconnae euestionnols,Il y a aujourd'huiplus de 7 500lois applicablesen France. Vrai - Faax - Rêponseinconnue Question n"I9 ; Il existeun gestionprivéedesactivitésadministratives. Vrai - Faux - Réponse inconnue Quzstionn20: Lesétablissements publicssontdespersonnes publiquesspéciales. Vrai - Faux - Réponseinconnue questionssuivantes : 1 - Qael est, selon vous, le rôle des hauts fonctiannaires dnnsle systèmeadrninistratifde In France ? 2 - Commentezle principe établi par I'article 20 alinéa 2 de In Consti,tati.on : <<le gouvernernentdisposede I'administration<<. 3 - Quelle est In plnce du président de ln Républiqae dansles instilutians de In France ? 4 - Selon vous, le règlement peat-il et doir-il padois l'emporter sur In loi ? UniversitéPaul Verlaine- Metz L2 AES Monnaieet financement Duréede l'épreuve: 3 heures ChristelleMougeot et structuréeà trois desquafiequestionssuivantes: Vous proposerez uneréponseargumentée 1 - Powquoidétenirdela monnaie? 2 - Commentet par qui la monnaieest-ellecréê? Ce processusde créationmonétaireest-il illimité ? à une économiede 3 - Comments'est traduit le passaged'une économied'endettement marchéfinancierlibéralisée? 4 - Qu'est-cequele marchédescapitaux? Durée de ltépreuve : 3 heures L'étudiant (e)traitera, au choix, un des sujets suivants : Tout en définissantles notionsque vousserezamenésà utiliser : SUJETno 1 : La distinctionrégimeparlementaire,régimeprésidentielpeutelleencoreêtre soutenueau travers de sonapplicaton ? que les tentativesayant pour but d'imposer un SUJETno 2 : Pensez-vous régime dit démocratique à des nations qui étaient dépourvuesde toute tradition démocratiqueont toutes été couronnéesde succès. SUJETno 3 : Pensez-vousque les régimesparlementaires majoritaires (à fait majoritaire) tendent à ressembler à un régime présidentiel? AUGUN DOGUMENTN'EST AUTORISE Université Paul Verlaine UFR Droit économieadministration Licence AES Sociologie du travail (Bruno Etienne) Durée de l'épreuve : I heure Aucun documentn'est autorisé En vous appuyantsur au moinsun exempleprécis,vousmontrerezque les PCS de I'INSEE sontautantdesoutils intellectuelsde compréhension du mondeprofessionnel quele reflet réel de la structurationsociale. (NB : votrecopieseraévaluéesur les aspectssuivants: - le choixet l'utilisationdesexemples - votreconnaissance de la nomenclature desPCS - votre senscritique) L 3 AES Facultéde Droit, Économieet Administrationde Metz LicenceAES- L3oannée200512006 5ètt semestre uE 2 : Problèmeséconomiques et sociauxcontemporains M. DidierNobile Durée: t heure Avertissements: L'usage de calculatrice, téléphone portable et autre assistantpersonnel est strictement interdit ainsi que tout document écrit. L'étudiant traitera le sujet en veillant particulièrement à la forme (présentation, grammaire...) Premièrepartie : Cours 1) Déflnfulestermescroissance, croissance durableet décroissance. 2) Qu'est-cequeI'inflationsous-jacente ? 3) Qu'est-ceque le chômagenaturel, quel est le type de mesuresqui permet de le combathele plus efficacement? 4) Actuellement,le chômageobservéen Franceest-il lié à un chômagenaturelélevé? Justifiezvotreréponse. 5) Exposezlesélémentsessentiels dela stratégiemonétaireeuropéenne. 6) Qu'est-cequ'une externalité? Citezun exempled'extemalitépositiveet un exemple d' externaliténégative. 7) Qu'est-cequ'unezonemonétaireoptimale? 8) Peut-ondire qu'il existeunepolitiqueconcertéede lutte contrele chômageau niveau européen? Pourquoi? 9) En quoi un euro trop fort peut-il pénaliserla croissanceet la compétitivitédes entreprises européennes ? 10)A quoi correspond la théoriedescoûtsde transaction de R. Coase? Quellien peut-on faire enfrecettenotion et lesthéoriesde la croissance? Deuxièmepartie : Réflexion 1) Aprèsavoirrappeléles indicesactuelspouvantlaissercroireà un retourde I'inflation, vousindiquerezsi ce risqueestréel. 2) L'assouplissement du Pactede Stabilitéet de Croissance décidéen mars2005est-il, selonvous,denatureà redonnerdesmargesde manæuwesaux Étatsmembres? 200512006 Université de Metz Faculté de Droit, Economie et Adminisnation 1è*Session- ltt Semestre L3 AES Analyse démographiqueet démographieappliquée I heure Durée: 1. Commentezle tableauci-dessous Espérancede vie à la naissancepar région année r990 2002 Femmes Hommes Femmes Hommes Alsace 71,8 79,9 75,7 82,4 Aquitaine 73,5 812 76,O 832 Auvergne 722 8l,l 75,2 82,9 Bourgogne 72,9 81,2 75,2 82,9 Bretagne 71,0 80,5 74,5 82,7 73,6 81,7 76,3 83,0 72,2 80,6 74,4 82,4 72,6 80,5 75,7 83,2 Franche'Comté I JrJ 80,8 75,8 82,9 Ile-de-France 73,7 8l,3 77,5 83,5 Languedoc-Roussillon 73,8 81,0 75,9 83,0 Limousin 73,3 81,3 75,4 82,8 71,9 802 74,9 81,7 74,5 81,6 76,8 83,4 69,9 79,0 72,4 80,8 Basse-Normandie 72,5 80,9 75,4 832 Haute-Normandie 77,9 80,8 74,4 82,5 Paysde la Loire 81,6 75,9 83,6 Picardie 73,2 71,3 79,8 74,0 81 , 6 Poitou-Charentes 74,2 81,8 75,9 83,6 d'Azur Frovence-Alpes-Côte 73,3 81,3 76,4 83,2 Rhône-Alpes 73,6 8l,5 76,7 83,5 Francemétropolitaine 7219 81r0 75,8 E219 Champagne-Ardenne ilraiAieyrenees Source: INSEE-FichierEtat-Civil et Estimationslocaliséesdepopulation 2.- Définissezla duréede vie probableà l'âge x et l'âgemodalau décès 3.- Qu'est qu'une pyramidedes âges? Quellessont les dissymétriesnormalesconstatées généralement dansles différentespopulations? 4.-.DéfinissezI'espérancede vie et donnez,en les expliquantdeucmodesde calculde celleci. Aucun docr:mentautorisé. te Mprz UNrveRsnB FRCUlrpoe DRoIt, EcoNoulppr AoiraNlsrRATIoN 2005-2006 ANwrp LINIvERSITAnT LIceNcBAES EcoNonnE DUTnnven 2006 ExavmN DEJANVIER Durée 3 heures,pas de document ni de calculatrice. Les apportsde la théorie du < capital humain > dans la compréhensiondu fonctionnementdu < marché > du travail. L3 AES 200s-2fiK EXAMEN DE DROIT DU TRAVAII, . LES REII\TIONS COLLECTWES 1è*sgsion Durée: 3 heures Codedu travail autorisé Sujet: L'entreprise <<Froid'Est > ( une centainede salariéssw quatresites ) vous demandede l'eclairer sur lesdifficultésç'elle rencontre. 1è* difficulté (noteesur 10points): Saplate-formefrigorifique de MeE comprend30 personnesdont : 15salariésà pleintemps et 2 salariésà mi temps,tous en contat à dureeindéterminee, 2 apprentiset 2 jeunestravailleursde moins de26 ans, 5 cadres: le direcæurde la plate-formeet sonadjoinq un chef comptable,un direct€urcommercialet le chef desentrepôtsfrigorifiques, 2 salariésembauchéssousconûatsà duréedéterminéele 1ojuillet2005 et 2 intérimairesremplaçant dessalariésabsents. Le syndicatautonomedes frigoristes(S.A.F.) demandel'organisationd'électionsprofessionnellessur la plæe-forme messine et fait savoir qu'il entend désigner des représentantssyndicaux dans les meilleursdélais,à tous les nivean:rde I'entreprise. Analysezjuridiquementles élémentsde la situationdécritepar I'enteprise < Froid'Est >. 2h" difficulté (noteesur 5 points): L'annonce d'une restructurationde l'enteprise provoque un mouvementde grève. Les dirigænts adressentimmédiatementarx grfuistesune lethe d'avertissementarr:rûermesstictement identiques: < comptetenu desincidencesde vos absencessur le bon fonctionnementdesentrepôtsfrigorifiques et les risquesencounrsipar les clients- la chainedu froid ne pouvantplus êfregarantie- , vousne pouvez en aucun cas quitter votre poste de travail sansavoir prévenuvofre supérieurhiérarchiqræavec uû délai suffisantsouspeine de sanctionsdisciplinaires>. L'inspecteur du travail prévenuconsidèrequ'il s'4git là d'une adjonctionau règlementinterieur et demandeaux dirigeantsde < retirer immédiatementcettenote >. Qu'en p€nsez-vous? Expliquez etjustifiez jtuidique'mentvote réponse. 3h diffîculté (notéesw 5 pints) : Suite à I'accord intervenu avec I'entre,prise< Grand'Froid; dans le cadre de la restnrctura:tion envisagée,il apparaît une différence du statut conventionnel collectif effie les deux entités: l'entreprise<<Froid'Est > est rége par la convention collective des enteprises frigorifiques, et I'entreprise<<Grand'Froid> par la conventioncollective desproduitssurgelés. La convention collestive des produits surgelés s'avère plus sticte que celle dæ entreprises frigorifiques, relativementaux primes d'anciennetéacquisesau bout de 10 ans de présence,alors que dansla conventioncollective des enteprises frigorifiques les primes d'anciennetesont acquisesau bout de J ansde présence.En revanchele montantde I'inde,mnitéconventionnellede licenciementest plusélevéedansla conventiondesproduib surgelésque danscellesdesentreprisesfrigorifiques. Il vous est demandéd'eclairer les dirigeantssur la questionde l'application zuccessivedesconventions collectives,sacbantque l'entreprise<<Grand'Froid> va absorberpurementet simplemed l'entreprise < Froid'Est > à compterdu l* féwier 2006. ECONOMIE DE LA SAI\TE Duréede l'épreuve: t heure Session : premièresession 05-06. Datede l'épreuve: janvier 2006 Calculatrices autorisées Docurnentsautorisés Dansun hôpital public, un pôle médico-technique s'organisedansle cadrede la < nouvelle gouvemancehospitaliere>>.Pourrépondreaux containtes qui en résulte,lrt,il souhaitemetfe enplaceune approchepar tableaudebord,donton vousconfiela miseen æuwe. (1) Vous devezinformer le personneldu pôle pour qu'il comprenneet adhàe à cette dé,marche. Citez (sansles développer)les idéesprincipalesquevous exposerezpour remetfe ce problàne dans le contextenational de l'évolution de la maîtrise des depenses hospitalieres. (2) Citez (sansles détailleroutremesure)les docr.rments internesou externesà l'hôpital dont vous vousservirezpour intégrerles objectifsque le pôle doit atteindre,et pour en déclinerdesindicateurs. (3) Proposezvne structure(une organisationd'ense,nrble) pour ce tableau de bord. Proposezdes indicateurscorrespondants. Indiquez les avantagesattendusde cette démarche. (a) Sur la based'indicateursde votre choix, panni cerrxque vous proposez,(dont au moinsun indicateurd'efficienceet un indicater:rde qualitéou de bon usage),discutez les qualitéset les défautsde cesindicateurs. M 1 AES Ml AES 2005/2m6 LES CONDITIONS DE TRAVAIL Examen écrit Code du travail et notesde cours autorisés Sujet: L'enfrepriseCG ESlrencontre quelquesdifficulæsjuridiques qu'il vousfaut résoudre 1. MonsieurFusible, électricienhautemeutqualifié, a etémis à la dispositionde l'enteprise CG ESln par la sociétéde ravail te,mporaireSalvaETT pour uneremiseau:(normesdescircuits électriqr:es. La duréede la mission estliée à I'exécutionde tavarx jugésurgents. Un mois aprèssonarrivéedansl'entreprise,monsieurFusiblequi travaille toujours seulestélechocuté lors d'une intervention dans une armoire électriquesoustension comportantdes fils dénudés.Il est gravementblesseà la têæ,au doset aux bras; l'incapacitépermanenteestfixee à70o/oDégagezles responsabilitésen ce @s. 2. MonsieurPassetemps, employédansle sernicecomptable,s'ocfioietrèssowent le temps d'une cigarette,une déænæautour de la machineà café, des ap'pelstéléphoniquesprivés, le tout à I'insu de ses zuSrieurs . N{ais il ne prend pas la pause repas pourtant in*itutionnalisæ dans l'entrepriseCGEST,et il en réclamele paiemeut. Quelle aftitudedoit avoir I'enfreprisedanscettesituation? 3. La rédnctiondu tempsdetravail a étéréaliséegar dfribtrtion dejours de repossur uneperiode de quatresemaines. Hcisez le régime desheuressupplémenbiressi les duréesheMomadairessuivantessont pratiquées: 42h- 39h- 28h-39h. Dans nne programmatio4 39h - 38h - 35h(7 heuresjotu) - 35h dont un jonr de repos(soit 28h de fravail), monsieur Courant a été absentles derx premièressemaines.A-t-il droit à I'attribution de repos? Qu'en sera-t-il s'il estabsentla dernièresemaine? Notæion:question1 sur10points question2 sur 4points question3 sur 6points *rf rf rh srË F9*= sri 83 3 ÉgE i€' rE= -ig E s3Ë ;â+ g9Ë* eid âF*r Bic EeEi gâFg q;F â; FE n-t g.E Es 6 z { c, c o o 7 z-l c t ; 7 v rtI à () ? n â w. g g gg Hâ Ë ËËEiïËËË ulttËiçi *Ë ËË pË {ï1ïË n iîËË *ËË Ë; En=l aËF É{ ËEl g:Fg iiËg =*sF":Éi il'srq Ha.f i â ËEî f e*ne fi 3eËE s:;ti i sgl Ë [îr:Ï=sÈâ âÉt a l;g= ËqtÈ Ë;i Pe'rs s $;ig; e35i o;Ëss geË$*qiË; F B3s $ F il Ë5F ] = FËFËFEËÉFF Ëiâ$ ÊiË$Èi [ à ** i a E Ë Ë d. F Ë s s.: F -a-F F * 6- ù.8 F 9 Ë Éi N o N q EI a''i .Ëi N 'rq gl aÎ ÊË $€ $t$ NÀ ËË iËË5gËgE ËÉ$ FËË E.F3. gt À, ct E ër g, tl FHi ËËË âi i flrE €o ËE EE O i rl o: ÊË o o À) À, o, o Ct GI E E E ilJ E q s I .5 b lr' o Clt @ À ËF gc 53 eâ P Èc: aq.féaf'6.-SÂtr^35q-l s9o, Cr^f E 5 E t E 3ÈH e o F 8o m c v f 3 6 o z ï s8Ë 3$g 5 E rD ;q :o g{ :o 8 c (n o |Dr !l rt o o o E o o J = o t- 'n o Et o o q, o I ro N c tl ! 0 .D 5 *s , Eg 8'8 F ! b t à E Ès s$ $H ËËFËË $ .1 s I 5 q o E 6 t. ! iI Ë E D t U t c aËe tt n p Èr 3_ ÊgF t $F$ËËE $$r n t i:l h q,9 ËFËus t ss F $t i g€s s YJ $ Ë gâ ;i FË û! 5|e YY E F E F' E Ë Ë ,ë i .i. gF ËE BË àt qq a; SËF egF 'Ë';f E E.q B ê P= EE$ È Ë 3 Fg + Ë Ë Èr sÈ' ocl " =Ê i E g? ËE $ +gF F F s F Ë Ë FË Eiil P € Ë É ; Jx Ë ? $''àEËËîs ee ËiqË . 8 ' gÉ .s.Ë. E F *5FË ,Èi gig E ÊL ;ËËr EËÉi FH*-ËË :EFie g-q*Fg gÉËËg F F .T BtB: tÉ[; gËË$Ë-c r) Ë;Ë r $ T g T s F ; ,- r t4 â I ' i!D=:ÉËF q +qFiA ?6 Fi5Ës ee [3i T-ot i i 1tËËrÊÈ s'; ÊgàîËât FHaËËsag ËËËËB$iËH F E