Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches La

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Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches La
26« Annoe
— N° 10.810. -
Ste Suzanne.
Jeudi 11 Août 1910.
LE NUMÉRO O CENTIMES
LELITTORAL
ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES
Journal Politique, Littéraire et Mondain de Cannes et de l'Arrondissement de Grasse
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Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr.
Autres Départements
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Fortuné HOIIAU0Y, Fondateur
A N N O N C E S
Rédacteur en Chef • Edouard PEGCILHAN
idministration et Bedaotion : a u » Hoch», »«, CANNES -
TÉLÉPHONE 6.35
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Chronique locale
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Echos
Avis de Décès, de Messe et de Remerciements..
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Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches
Nous commençons aujourd'hui, la
publication d'un nouveau feuilleton :
PRISONNIERS DELA MER
TAU LE
COMMANDANT DRIANT
(Capitaine Danrit)
Se souvient-on de l'intense émotion
qui remua la France entière, lorsqu'on
y apprit la catastrophe du Farfadet,
celle du Lutin et plus récemment celle
du Pluviôse ?
On se représentait les malheureux
enfermés dans le cercueil d'acier
qu'est un sous-marin naufragé, attendant des secours, espérant quand même, asphyxiés peu a peu et mourant
de la plus affreuse des morts.
C'est ce double drame qui a inspiré
au Capitaine DANRIT l'œuvre saisissante qu'est
PRISONNIERS DE LA MER
A l'arrière d'un sous-marin de nouveau modèle, deux hommes, — deux
survivants, — sont enfermés dans un
compartiment au moment où s'ouvre à
l'avant une large voie d'eau. La
Libellule, — c'est le nom du sous-marin, — s'abîme par 55 mètres de fond,
dans le golfe de Tunis, et, dans leur
cercueil d'acier, les deux Hobinsons
vivent six jours, — plusieurs siècles !
on verra comment.
Ce que sont leurs angoisses, leurs
tortures, surtout quand la lumière s'éteint, ce que leur tenace effort pour
chasser l'eau de compartiment en compartiment à l'aide de l'air comprimé, le
Capitaine DANRIT le raconte avec un
réalisme de détail et une exactitude
scientifique qui tient le lecteur à la
gorge.
Nous n'avons plus à faire l'éloge du
brillant officier que fut le Commandant
DRIAN'T, que de l'écrivain distingué,
au talent si populaire qu'est le Capitaine DANRIT.
Le public lui rendra l'hommage que
mérite son œuvre patriotique, et nos
lectrices ne seront pas les dernières à
être profondément émues, car c'est un
geste de jeune fille, aperçu dû rivage
avant la suprême plongée qui sauvera
les
PRISONNIERS DE LA MER
Régina Hôtel Bernascon
de tout premier ordre. — Ouvert toute l'aoact
AIX-LES-BAINS
La Politique
De notre correspondant particulier de Paxis
La presse conservatrice et dite libérale triomphe bruyamment de la réélection du Dr Monprofit à Angers, et
transforme cette victoire en catastrophe républicaine. Que tout cela est exagéré !
Cette Chambre qui a eu — et il faut
l'en louer — le parti pris de la validation, tandis que les précédentes avaient
souvent invalidé par système, avait été
obligée, par les insolences et l'attitude
louche de M. Monprofit, de l'exclure.
J'ai conservé le souvenir très précis
de cette séance et des reculades successives et des moyens pitoyables de
M. Monprofit : « Donnez-nous donc le
nom du journaliste qui vous avait offert, au nom de M. Combes, la Légion
d'honneur au prix de 50.000 fr. ? »
Et M. Monprofit, après avoir promis
de divulguer le nom du maître-chanteur au juge d'instruction, puis à la
Chambre, puis au bureau seul de la
Chambre, s'en allait, pitoyable, de défaite en défaite, de mensonge à mensonge. C'est lui-même qui obligeait la
Chambre à l'invalider.
Le voici réélu : cela prouve que les
électeurs d'Angers, comme les élec-
teurs de presque toute les circonscriptions, sont jaloux de leur indépendance, qu'ils ne veulent pas accepter de
leçons, même lorsqu'elles viennent du
Parlement, qu'ils sont restés fidèles à
M. Monprofit et aussi à la politique modérée, puisque le prédécesseur de M.
Monprofit siégeait au centre de la
Chambre.
En d'autres termes, un républicain
progressiste remplace un autre républicain progressiste.
Nous ne voyons pas pourquoi les progressistes et les conservateurs chantent
si haut victoire. En admettant, ce qui
est vrai en partie, que le Combisme ait
été atteint par cette élection, le Combisme n'est pas toute la République.
Et la preuve c'est que M. Combes est
actuellement furieux contre M. Briand
et que ses amis prédisent la chute du
Président du Conseil pour les ides de
novembre.
Ils la prédisent et ils la préparent.
M. Monprofit ne les aidera-t-il pas dans
cette besogne ?
XX.
août. M. Pichon, ministre des Affaires étrangères, a accepté de présider la cérémonie.
ChàIons-sur-Marne. — L'aviateur Wynmalen a fait une chute dans les environs de
Châlons-sur-Marne. Il est sain et sauf.
Arras.— L'évèque d'Arras, condamné il y
a quelques mois par le Tribunalcivild'Arras,
à payer 500 fr. de dommages-intérêts à la
Fédération des instituteurs et institutrices
de France et des colonies et envers l'Amicale du Pas-dé-Calais, a interjeté appel.
Etranger.
Turin.— Hier a eu lieu à Turin la fête
du centenaire de la naissance de Cavour.
Le roi a présidé la cérémonie, où le députe
Daneo a fait l'histoire des actes de Cavour.
Saint-Sébastien.— Les catholiques s'occupent d'organiser des manifestations sur tous
les points de l'Espagne pour septembre.
Quatre manifestations monstres auront
lieu à Vittoria, Pampelune, Tortosa et dans
une ville de Castille. Les carlistes font une
active propagande politique.
Madrid.— On annonce que deux trains
se sont tamponnés près de Ségovie et qu'il
y aurait plusieurs blessés. Les détails manquent,
Metz, — Pendant des exercices de téléHOTEL DES PALMIERS
phone en rase campagne effectués par un
ET DES PRINCES détachement du 9e dragons dans la vallée
Va. u l q a t •ai lei lira et l'E •térel. — Potltioo
de la Muselle, en aval de Metz, un fil con<*rt d- i" Qctthrt
ducteur est entré en contact avec un câble
. . i" Jmê». -- E. GEORGES pt.ipriét»îre.
électrique à haute tension des usines de
Rombas ; un cavalier a été foudroyé.
Berlin. — Le fondé de pouvoirs d'une
importante maison de Bracwede (H'esphalie) a pris la fuite, après avoir commis des
détournements et des faux s'élevant à pluParia.
sieurs centaines de milliers de marks.
— Un rédacteur d'un journal de GnesL'amiral Bou6 de Lapeyrère a continué
sen, M. Karpientsky, vient d'être arrêté
son inspection des divers services de la,
pour avoir publié un article mettant en
Marine, à Brest.
cause l'Empereur. Il est inculpé de crime
— M. de NéUdoff, ambassadenr de Rusde
lèse-majesté.
sie, est rentré a Paris, venant de Munich,
où il a éprouvé une grave crise d'entérite.
Londres. — Le jockey Plaud s'est grièvement blessé, hier, aux courses de Kenp— M. Clemenceau a donné son avantton-Park. Il a eu une fracture de la base
dernière Conférence à Buenos-Ayres. L'andu crâne et de la mâchoire. Son état est
cien président du Conseil a remporté un
désespéré.
gros succès.
—• On signale de Lahore (Indes) que
— L'abbé Trochu, qui fit condamner M.
l'épidémie de choléra qui a éclaté à KacheMonniot, a reçu les 12.000 francs au bout
mire s'aggrave de j our en jour. On compte
d'une pincette ; il n'a pas osé les garder ;
300 morts en deux jours;
ce sont les pauvres qui y gagneront.
Prague. — Le représentant a Rakonitz
— La Chambre criminelle de la Cour de j du ministère des Finances, M. Antoine Moncassation vient de rejeter les pourvois de ! fried, a été arrêté. Il est accusé de détonrdeux condamnés à mort. Il s'agissait : r ! nements s'élevant à la somme de 100.000
De Ben Saad Mohammed Ben Larbi, qui
marks.
fut jugé le 23 juin par la cour de Blidah,
New-York.— L'aviateur Walter Broopour avoir assassiné son frère ; 2- du soldat
hins évoluait à Arbury Park. En descenBellal, jugé le 18 juillet dernier par le condant, il voulut éviter la foule et changea
seil de guerre de Constantine, pour avoir
trop brusquement de direction ; l'aéroplaassassiné des colons français.
ne capota et tomba, blessant beaucoup de
— Le numéro 152.636 de la Ville de
spectateurs. Brookins fut relevé sans conParis 1876 gagne cent mille francs.
naissance. Il est blessé grièvement, mais on
espère le sauver.
— Renard, l'apache anarchiste, regrette
d'avoir tué l'agent Pelleter.
Grand Hôtel du Pavillon
— La baronne de Vaughan se marie avec
de 1" Ordre »vec tout Ici couvrit
son sous-intendant, M. Durieux. qui est
GRAND JARDIN —o— PRIX MUUbREb
âgé de 48 ans. Elle en a 27.
P. BOKGO, Propriétaire
ï««
NOUVELLES DE PARTOUT
Départements.
Marseille.— M. Antoine Fusco, 28 ans, et
son beau-père, Vincent Aniciello, ne vivaient pas en bonne intelligence. A la suite
d'une discussion, Antoine Fusco tira un
coup de revolver sur son beau-père qui fut
atteint très gravement.
Perpignan.— De très violents orages de
grêle ont éclaté dans l'arrondissement de
Pradcs, dévastant les récoltes. Dans le
canton d'Olette, les cultivateurs sont particulièrement éprouvés,
Castres.— M. Vieu, sénateur, conseiller
général, a donné sa démission de maire à
la suite do démêlés avec le préfet. Les deux
adjoints ont également démissionné.
Moulauban.— Une réunion de cheminots
a voté cette nuit le principe de la grève
générale.
Bordeaux.— La pluie a persisté toute la
journée et vers 7 h. 30 une formidable averse
a transformé les rues en véritables lacs. Lo
temps reste toujours menaçant.
Autun.— Les Autunois ont décidé d'élever une statue à leur compatriote, le maréchal de Mac-Mahon.
Mâcon. — L'inauguration du monument
élevé par souscription publique à Chalon,
au docteur Mauchamp, assassiné à Marrakech (Maroc), est fixée au dimanche 21
L'élection d'Angers
Lu Cliumbro doit rogrrllcT aujourd'hui
le mouvement de mauvaise humeur qui
l'a conduite à invalider l'élection de M.
Munprolit, réélu dimanche député d'Angers.
Cette mesure était d'autant moins opportune ijue la régularité des opérations
électorales ayant assuré à M. Monprofit
une majorité d'un millier de voix n'était
pas contestée. L'invalidation de celui-ci,
qui, du reste, s'était assez mal défendu à
la tribune, visait plutôt les procédés employés par le candidat pour se faire élire
que l'élection même. Certains de ces procédés ne sauraient, en effet, tHrc recommandés et il serait à désirer que, dans les
campagnes électorales comme dans les
autres, la balle dum-dum fut interdite.
Mais on pouvait prévoir que le suffrage
universel n'accepterait pas la leçon (pie
prétendait lui infliger la Chambre et ratilierait sa première décision. C'est ce qu'il
a fait et les journaux les moins suspects en
la matière, notamment l'aris-Journal et
le lladical, ne s'en montrent nullement
surpris.
Le Radical discerne très justement les
causes du /succès de M. Monprofit, élu
comme candidat d'opposition à la politique des faveurs et d'arbitraire dont a
souffert trop longtemps le suffrage universel. Les abus et les excès finissent, observe-t-il, par se retourner contre leurs bénéficiaires et la pression administrative
aboutit en définitive à favoriser l'opposition. Le président du Conseil a compris
cette vérité quand il a proclamé que la
République devait à ses adversaires euxmêmes la justice et la liberté.
11 est permis, sans exagérer la portée
de la réélection de M. Monprofit, de considérer ce fait comme un acte d'indépendance de la part du suffrage universel.
La Chambre, qui est encore jeune, fera,
espérons-le, son profit — sans jeu do
mots — de cet avertissement.
HOTEL DES ANGLAIS
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central, grai
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ÉCHOS
ARRIVÉES.
M. et Mme Paul Thiébault, sont arrivés hier, à Cannes, pour la saison
des bains de mer.
DÉPLACEMENTS.
Mme P. Bertin, à Lausanne.
* **
Mme des Buffards, au château de la
Ronde.
* *»
Mme A. Lucas, à Carnac-Plage.
***
M. Gignoux, au château de Tireboulie.
* **
M. Georges Menier, à Houlgate.
* **
Le baron E. Seillière, à Villers-surMer.
* **
Le vicomte de Thoisy, au château de
Douzon.
* **
Lady Lambton, à Deauville.
* * •
M. et Mme Hutchinson, à Trouville.
***
M. lia Cunlia, à Thonon.
* **
M. G. Desurmont, à Mielaret.
***
Mme Edouard de Traz, à Prégny,
près Genève.
* **
Le comte Kostia de Louvencourt, à
Paris.
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au port de Cannes, sont mouillés en ce
moment dans le bassin de Deauville.
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sous la direction de M. Louis Vialet.
** •
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à midi et de 3 heures à 7 heures du
soir.
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Echo de plage.
— Comment, mon cher, vous allez
vous baigner en sortant de table ? Quelle imprudence I Vous vous noierei / . . .
— Allons donc, il n'y a rien à craindre... je n'ai mangé que du poisson.
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m*
LA SURFACE BOISÉE EN FRANCE
II n'y a pus quinze jours, la Seine et divers autres fleuves ou rivières nous menaçaient de nouvelles inondations, que
le» pluies anormales de cet été donnaient
lieu de craindre. Ce ne fut qu'une alerte;
mais les hommes compétents s'accordent
à nous annoncer que si les mois d'août et
de septembre ne dessèchent point par la
chaleur solaire les plaines saturées d'eau,
il nous faut envisager, pour l'hiver prochain, la possibilité de nouveaux désastres.
Nos ingénieurs y pensent et préparent
contre le mal des palliatifs locaux. Mais
n'oublions pas que le grand remède c'est
le reboisement. À cet égard, voici des
chiffres, qu'il n'est pas inutile de connaître.
A. la fin du XIX. siècle, la surface du
terrain forestier se présentait ainsi, pour
les principaux pays du monde :
Etals-Unis, 200.000.000 d'hectares; Canada, 333.ooo.ooo; Australie, 3a.000.000;
Indes anglaises, 4 u. 000.000; Japon, sa
millions 1)07.000; Russie, 201.598.000;
Suède, NJ.5QI .000; Norvège, f>.818.000;
Allemagne, 13.726.000; Autriche, 9 millions 710.000; Hongrie, 7.007.000; Suisse, 8/12.000; Italie, î\.og3.ooo; Belgique,
5a 1.000; Espagne, 7.500.000; Grande-Bretagne, I.23O.OOO.
Enlin, la France vient avec o,.55o.ooo
hectares, sur lesquels i.iilo.ooo appartiennent à l'Etat, 1.930.000 aux communes et
établissements publies et sont soumis au
régime forestier, et 6./j8o.ooo sont propriétés particulières ou communales, non
soumises au régime forestier.
La surface boisée française représente
1 "7,8 °/o de la surface du territoire, taux
inférieur à celui de la plupart des autres
pays européens.
Les pouvoirs publics, depuis quelques
années déjà se «ont préoccupés de la question et ont prévu 120 périmètres de restauration, répartis dans les Alpes, les Cévennes, le Plateau Central et 1rs Pyrénées.
A l'heure actuelle, les 3/.j environ sont
achevés et l'on peut évaluer à 7.000 hectares environ l'étendue annuellement reboisée, grâce aux travaux facultatifs effectués par les propriétaires.
Comme on le voit, par les chiffres précédents, si la situation n'est pas des meilleures, elle est loin d'être désespérée; avec
de la vlonté et de la persévérance, nous
pourrons rendre à noire pays les dons
qu'il avait reçus de la nature généreuse
et auxquels H devait peut-élre le surnom
de « Gaule-Chevelue ».
-*©•«>*-
REVUE DE LA PRESSE
La République Française : Contre les apaches :
Des députés d'une orthodoxie démocratique aussi incontestable que M. Réveillaud
ou M. Gérault-Richard, l'un dans ParisJournal, l'autre dans le Siècle, acceptent
l'hypothèse de voir inscrite, dans nos codes
la peine du fouet. Le Temps n'y contredit
dit pas : il rappelle que nos voisins les Anglais nous ont déjà précédés dans cette voie,
qu'ils connaissent l'efficacité de ce moyen
de répression et qu'ils ont d'ailleurs rarement à. en user tant est grande la terreur qu'il
inspire. A l'Angleterre, pays qui passera malaisément pour un foyer de réaction, \cTemps
aurait pu ajouter le Danemark qui ne semble
pas non plus une nation réputée pour la brutalité rétrograde de ses mœurs. L'expérience
favorable faite à l'étranger pourrait donc
sans inconvénient être tentée chez nous.
Le Radical : La flotte aérienne allemande :
Nous, Français, nous avons tout lieu de
nous féliciter de n'avoir jamais considéré les
u Zeppelin » comme l'idéal dos navires militaires aériens. Nos ministres de la Guerre