bertaud / bouché / paul / valastro

Transcription

bertaud / bouché / paul / valastro
BERTAUD / BOUCHÉ /
PAUL / VALASTRO
nouveau spectacle
CRÉATIONS
CHORÉGRAPHES
DE L’ACADÉMIE
DE L’OPÉRA NATIONAL
DE PARIS
Sébastien Bertaud
Bruno Bouché
Nicolas Paul
Simon Valastro
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• @ PALAIS GARNIER
« La chorégraphie est un terme curieux
et trompeur. Le mot lui-même est, comme
le processus qu’il décrit, insaisissable, agile.
Réduire la chorégraphie à une simple définition,
c’est ne pas comprendre le plus crucial
de ses mécanismes : résister. »
WILLIAM FORSYTHE
Quatre danseurs de l’Opéra national de Paris sont invités à dévoiler leur dernière création sur la scène du Palais Garnier. Suivis et encadrés par Benjamin Millepied, avec la
participation de William Forsythe, artiste associé du Ballet de l’Opéra, ils présentent le
fruit de leur travail élaboré au sein de l’Académie chorégraphique de l’Opéra national
de Paris.
Sébastien
Bertaud
Bruno
Bouché
Nicolas
Paul
Simon
Valastro
1997
Entre à l’École
de danse de
l’Opéra de Paris
2000
Est engagé dans
le Corps de ballet
2005
Coryphée
2014
Sujet
1988
Entre à l’École
de danse de
l’Opéra de Paris
1996
Est engagé dans
le Corps de ballet
1999
Coryphée
2003
Sujet
1989
Entre à l’École
de danse de
l’Opéra de Paris
1996
Est engagé dans
le Corps de ballet
2000
Coryphée. Prix
du Cercle Carpeaux
2003
Sujet
1998
Est diplômé
de l’École de danse
de la Scala de Milan
Est engagé dans
le Corps de ballet
de l’Opéra de Paris
2003
Coryphée
2004
Sujet
2008
Prix Arop
de la Danse
John Baldessari, Throwing Three Balls in the Air to Get a Straight Line (Best of Thirty-Six Attempts) (detail),1973 - Artist Book, 9 3/4 x 12 7/8 in.
COURTESY JOHN BALDESSARI ET MARIAN GOODMAN GALLERY
de l’Opéra national de Paris
le Ballet
1832
CRÉATION
DE LA SYLPHIDE
DE PHILIPPE
TAGLIONI,
QUI MARQUE
LE DÉBUT
DU BALLET
ROMANTIQUE
ET L’APPARITION
DU TUTU BLANC.
C’EST L’UNE
DES ŒUVRES
LES PLUS
SOUVENT
DONNÉES, AVEC
PLUS DE 350 RE/
PRÉSENTATIONS
À L’OPÉRA
DE PARIS.
Le répertoire
Celui de l’Opéra de Paris est
probablement l’un des plus riches
du monde de la danse. Il comprend
aussi bien des pièces classiques
(Petipa) et romantiques (Coralli,
Mazilier) que des œuvres des
Ballets Russes de Serge Diaghilev
ou des chorégraphies modernes
(Martha Graham, José Limón).
Mais il compte également des ballets
néoclassiques (Frederick Ashton,
George Balanchine, Serge Lifar,
Kenneth MacMillan, Roland Petit,
Jerome Robbins, John Neumeier,
John Cranko), des pièces
contemporaines (Pina Bausch,
Maurice Béjart, Carolyn Carlson,
Merce Cunningham, Mats Ek,
William Forsythe, Anne Teresa
De Keersmaeker, Jiří Kylián)
et de nombreuses créations,
commandées à des chorégraphes
invités ou à des danseurs
de la Compagnie.
ÉCOLE FRANÇAISE
Alors que les grands chorégraphes français comme Jean-Georges Noverre,
Charles-Louis Didelot, Jules Perrot, Arthur Saint-Léon ou Marius Petipa
vont dispenser leur art dans toute l’Europe, les influences russes et italiennes,
notamment, se manifestent en France via la présence d’interprètes
et de créateurs comme les Taglioni.
1661
1669
1713
Fondation
de l’Académie
Royale de Danse.
C’est la première
des académies
fondées par Louis XIV,
passionné de danse
et très bon danseur
lui-même. Jusque-là
considérée comme un
simple divertissement,
la danse fait ainsi
son entrée dans
le cercle des arts.
Cette académie va
en codifier les règles
et l’enseignement.
Fondation
de l’Académie
Royale de Musique,
ancêtre de l’Opéra
de Paris. Plus qu’une
simple académie,
elle possède une
troupe de musiciens,
de chanteurs et,
pour la première fois,
de danseurs, les tout
premiers danseurs
professionnels
de l’Histoire.
Louis XIV institue
le Conservatoire,
ancêtre de l’actuelle
École de danse
de l’Opéra.
Afin de maintenir
le niveau élevé des
danseurs de l’Opéra,
une formation leur est
désormais dispensée.
C’est la plus ancienne
école de danse au
monde, aujourd’hui
installée à Nanterre et
dirigée par Élisabeth
Platel, qui a succédé à
Claude Bessy en 2004.
25 ANS
C’EST LA MOYENNE D’ÂGE DES DANSEURS DU BALLET
DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS, L’UNE DES PLUS JEUNES
COMPAGNIES ACTUELLES. LES DANSEURS Y ENTRENT
VERS L’ÂGE DE 18 ANS, ET LE QUITTENT À 42 ANS ET DEMI,
ÂGE DE LEUR RETRAITE OFFICIELLE DU BALLET.
154
+
18
+
14
DANSEURS
ÉTOILES
PREMIERS
DANSEURS
+
LE CORPS
DE BALLET
6SUJETS,
CORYPHÉES
ET QUADRILLES7
CONCOURS
La promotion des danseurs se
fait chaque année sur concours,
classe par classe, devant un
jury composé de membres de
la Direction et de la Compagnie,
et de personnalités du monde
de la danse. Seules les Étoiles
sont nommées par le directeur
de l’Opéra, sur proposition du
directeur de la Danse.
En grec ancien, le terme
CORYPHÉE désigne le chef
du chœur du théâtre antique.
À l’Opéra, il désigne le deuxième
échelon dans la hiérarchie du
Corps de ballet, au moins depuis
1779. Plus d’un siècle plus
tard, le terme QUADRILLE ,
correspondant au premier
échelon, remplace celui de
« figurant » jusque-là employé.
LES MAÎTRES DE BALLET
L’OPÉRA A LONGTEMPS ÉTÉ DIRIGÉ PAR DES MAÎTRES DE BALLET
DONT LA PLUPART ONT MARQUÉ L’HISTOIRE DE LA DANSE : PIERRE
BEAUCHAMP, QUI MIT AU POINT UN SYSTÈME D’ÉCRITURE DE LA
DANSE AU XVIIe SIÈCLE ; GAÉTAN VESTRIS, JEAN/GEORGES NOVERRE
ET LES FRÈRES GARDEL, CÉLÈBRES DANSEURS ET CHORÉGRAPHES
DU XVIIIe SIÈCLE ; ENFIN LÉO STAATS, SERGE LIFAR OU RAYMOND
FRANCHETTI, QUI RÉNOVÈRENT LE BALLET AU XXe SIÈCLE.
STÉPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l’âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d’Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu’en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l’université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l’Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d’art lyrique d’Aix-enProvence. Il y crée l’Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s’associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu’il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d’honneur, officier de l’Ordre National du mérite et de l’Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014 / 2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués
et les plus passionnants de sa génération.
Il prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben
et à 11 ans commence le violon. En 1994,
à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire
de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie
parallèlement avec le compositeur suisse
Hans Ulrich Lehmann et continue ses
études de piano auprès de Karl Engel. Dans
la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner
présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe
Jordan commence sa carrière comme
Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en
1994 -1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il
est Directeur musical de l’Opéra de Graz
et de l’Orchestre Philharmonique de Graz,
puis de 2006 à 2010 principal chef invité
à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l’Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal
de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla
Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de
Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival
de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et
le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l’Orchestre de Chicago,
l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de
Philadelphie, le National Symphony de
Washington, l’Orchestre Philharmonique
de New York, les Wiener Philharmoniker, la
Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg,
le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala,
l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia
de Rome, l’Orchestre Philharmonique de
Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler
des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se
produit régulièrement en tant que pianiste
en récitals et musique de chambre.
Au cours de la saison 2014 / 2015, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral
des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands
oratorios de Bach. À l’Opéra national de
Paris, il dirige les nouvelles productions de
L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la
reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que
l’intégrale des symphonies de Beethoven.
Il sera présent au Bayerische Staatsoper
de Munich avec une nouvelle production
d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD
Werther (Wiener Staatsoper), Doktor
Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent
Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré
l’intégrale des concertos pour piano de
Beethoven avec François-Frédéric Guy
et l’Orchestre Philharmonique de Radio
France ainsi que Pelléas et Mélisande avec
l’Orchestre de l’Opéra national de Paris
(Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits
symphoniques du Ring des Nibelungen
(Erato/Warner Classics). Pour ces trois
derniers enregistrements, il a été nommé
« Artiste de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
AURÉLIE
DUPONT
DIRECTRICE DE LA DANSE
Parcours :
1983 : entre à l’École de danse.
1989 : est engagée à 16 ans dans le Corps
de ballet.
1991 : « Coryphée ».
1992 : « Sujet ». Remporte la Médaille d’or
au Concours de Varna (catégorie junior).
Est l’une des trois Ombres de La Bayadère
(Rudolf Noureev).
1993 : Prix AROP de la Danse. Danse le
Pas de deux des paysans dans Giselle
(d’après Jean Coralli et Jules Perrot),
« Sanguin » dans Les Quatre tempéraments
ainsi que Tchaikovski-pas de deux (George
Balanchine) lors des soirées « Jeunes
danseurs ».
1994 : Prix du Cercle Carpeaux.
Interprète Gamzatti dans le Pas de six
de La Bayadère (Rudolf Noureev) lors des
soirées « Jeunes danseurs ».
1995 : danse le Pas de six de Napoli (August
Bournonville), In the Middle Somewhat Elevated (William Forsythe), Etudes (Harald
Lander), une des deux Amies et La
Demoiselle d’honneur de Don Quichotte
(Rudolf Noureev), le Pas de trois de Paquita
(d’après Marius Petipa).
1996 : elle est Clara dans Casse-Noisette
(Rudolf Noureev), la Jeune Fille dans Le Loup
(Roland Petit), Marie dans Annonciation
(Angelin Preljocaj) et Le Printemps dans
The Four Seasons (Jerome Robbins).
Promue « Première danseuse ».
Elle danse : Les Sylphides (Michel Fokine),
Grand pas classique (Victor Gsovsky), Pas
de deux des Écossais dans La Sylphide
(Pierre Lacotte), Manon dans L’Histoire
de Manon (Kenneth MacMillan), rôle-titre
de Raymonda, Kitri dans Don Quichotte,
Gamzatti dans La Bayadère (Rudolf
Noureev), Soir de fête (Léo Staats), Ancient
Airs and Dances (Richard Tanner), Dark
Elegies (Antony Tudor).
2001 : Benois de la danse.
À l’issue de la représentation
de Don Quichotte (Rudolf Noureev),
le 31 décembre 1998,
est nommée « Étoile ».
Elle a depuis ajouté à son répertoire :
Capriccio / Rubis, Symphonie en ut, Violin
Concerto, Concerto Barocco, Agon, Le Palais
de cristal (George Balanchine), Boléro
(Maurice Béjart), Giselle (d’après Jean
Coralli et Jules Perrot et dans la version
de Mats Ek), Tatiana dans Onéguine (John
Cranko), Woundwork 1 (William Forsythe),
La Sylphide (Pierre Lacotte d’après Philippe
Taglioni), Paquita (Pierre Lacotte d’après
Joseph Mazilier et Marius Petipa), Suite
en blanc, Les Mirages (Serge Lifar), Sylvia,
Le Songe d’une nuit d’été (John Neumeier),
La Belle au bois dormant, Cendrillon, Nikiya
dans La Bayadère, Roméo et Juliette, Le Lac
des cygnes (Rudolf Noureev), Carmen
(Roland Petit), Le Parc (Angelin Preljocaj),
In The Night, En Sol, Dances at a Gathering
(Jerome Robbins).
Principales créations à l’Opéra
Rythme de valses (Roland Petit, 1994),
Musings (James Kudelka, 1997), Casanova
(Angelin Preljocaj, 1998), Le Concours – rôle
de Ada (Maurice Béjart, 1999), Perpetuum
(Ohad Naharin, 2000), Stepping Stones,
Bella Figura (Jiří Kylián, 2001), Liebeslieder
Walzer (George Balanchine, 2003), Il faut
qu’une porte (Jiří Kylián, 2004), O zlozony /
O composite (Trisha Brown, 2004),
La Dame aux camélias (John Neumeier,
2006), Amoveo (Benjamin Millepied, 2006,
2009), Roméo et Juliette (Sasha Waltz,
2007), Siddharta – rôle de l’Éveil (Angelin
Preljocaj, 2010), L’Anatomie de la sensation
(Wayne McGregor, 2011), Psyché – rôletitre (Alexeï Ratmansky, 2011), Boléro (Sidi
Larbi Cherkaoui – Damien Jalet, 2013),
Darkness is Hiding Black Horses (Saburo
Teshigawara, 2013), Mademoielle Julie –
rôle-titre (Birgit Cullberg, 2014), Daphnis et
Chloé – rôle de Chloé (Benjamin Millepied,
2014).
Elle fait ses adieux officiels à la scène le
18 mai 2015 dans L’Histoire de Manon
(MacMillan)
Chevalier des Arts et Lettres et dans l’ordre
national du Mérite.
À compter du 1er août 2016, Aurélie Dupont
succède à Benjamin Millepied comme
Directrice de la Danse à l’Opéra national
de Paris.