commission retail/distribution - SEPM

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commission retail/distribution - SEPM
COMMISSION RETAIL/DISTRIBUTION
09.04.2013
1. Point d'actualité
1. Les mesures en faveur du niveau 3 votées par le CSMP et en attente de validation par l'ARDP
sont évoquées :
 Maintien de la rémunération sur prix fort en cas de baise promotionnelle du prix
de vente. Les couplages ne sont pas concernés. La décision sera exécutoire dès
l'avis de l'ARDP. La date de mise en place du dispositif dans les SI n'est pas connue.
Il est convenu que Pascale Maurin pose la question aux équipes de Presstalis. JL
Filegon exprime le souhait que le dispositif soit reporté après l'été pour tenir
compte des opérations promotionnelles programmées et budgétées.
 Mesures d'annulation du décalage de trésorerie (nouvelles conditions de
règlement des fournitures). La décision du CSMP institue un règlement différé
d’une durée de deux semaines sur les mensuels et allonge la durée du règlement
différé appliqué aux trimestriels (porté de 8 à 11 semaines). Ces dispositions,
décidées rapidement constituent une excellente nouvelle pour le réseau. L'effet
d'affichage en a été maximisé. Il est observé que cette mesure est loin d'être
indolore pour les petits éditeurs de mensuels qui déplorent qu'elle s'ajoute au
coût de la recapitalisation des messageries. Certains plannings de sortie seront
modifiés. Il est convenu que Pascale Marie contacte le CSMP pour info sur
l'applicabilité de la mesure aux hors série. (info transmise par mail aux membres le
11/04 : la durée de mise en vente des HS étant de 56 jours et non 90 comme les
trimestriels, le règlement différé de 8 semaines n'instaure pas de problème
particulier de trésorerie pour les diffuseurs. Cette durée de 8 semaines est donc
maintenue pour les HS).
 Critères d’accès aux conditions de distribution « presse » et règles de
présentation. La mesure prévoit que le CSMP puisse être saisi pour avis sur la
« qualification » des titres et produits distribués (problème de la présentation
"fantaisiste" de certains HS par ex). Par ailleurs, elle réserve le bénéfice des
conditions tarifaires particulières des nouveautés aux titres qui pourront justifier
de la régularité de leur périodicité (avantage décalé). Cette mesure se substitue au
"droit d'utilisation du réseau" évoqué aux Etats Généraux de la presse et difficile à
mettre en place.
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2. Actions judiciaires en cours
 La cour d'appel de Paris a jugé irrecevable la QPC déposée par les MLP sur la
question de la péréquation.
 Dans le cadre de sa saisine par les MLP, l'Autorité de la concurrence procède à des
auditions.
3. Situation sociale
 Le volet industriel régional a été signé (création de 5 centres d'éclatement en
région : Le Mans, Toulouse, Marseille, Nantes, Bonneuil). Les déclinaisons
organisationnelle et sociale sont encore en discussion, de même que le volet Ile de
France.
 Le recours à la médiation entraîne intrinsèquement une hypothèse de
renchérissement du coût prévu et une variation dans le phasing du plan.
L'alternative (conflit dur) aurait en tout état de cause des répercussions sur le
compte l'exploitation.
 Le point d'ancrage reste l'invariabilité du schéma-cible (logique industrielle).
 Les négociations entre messageries sur le N2 sont sans effet sur le plan industriel
de N 1.
4. Kiosques
 La Ville de Paris a voté une seconde subvention pour les kiosquiers (200 K€, soit
600€/kiosquier).
 Le SEPM doit être auditionné par le groupe de travail "kiosques" mis en place à la
DGMIC à la demande du cabinet Culture. Il lui est demandé d'instaurer un "code
de bonne conduite" sur la présence des encarts d'abonnement dans les
magazines destinées à la VAN, ainsi que de s'engager sur une limitation des
remises abonnement. L'hypothèse d'une loi "Lang" sur le prix unique des
journaux et magazines est soulevée par la DGMIC. L'argumentaire économique et
juridique du SEPM en appui de cette audition sera transmis aux membres de la
Commission.
 L'examen des situations étrangères doit aider à démontrer que le marché
français, en comparaison, est largement autorégulé (règles CPPAP et OJD). Il est
précisé qu'en Allemagne, pays d'abonnement à durée libre, la valeur des primes
est beaucoup plus élevée, le calcul se faisant en référence à la durée moyenne du
contrat.
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 Pascale Maurin évoque le souhait exprimé par les syndicats de kiosquiers de
siéger à la CDR.
2. Plafonnement
 le CSMP a décidé de renvoyer le dossier pour instruction à la Commission des
bonnes pratiques.
 Pascale Maurin précise que la contribution de la Commission commerciale a pu
être jugée excessivement technique. Cette contribution propose de partir du
plafonnement national pour redescendre au point de vente. L'attention de la
Commission des bonnes pratiques doit être attirée sur la lourdeur et l'importance du
volet technique.
 La coexistence des dispositifs d'assortiment, mise à zéro, plafonnement national et
plafonnement au point de vente amène une extrême complexité, et un risque
d'antagonisme.
 4 réunions de la Commission des bonnes pratiques sont prévues. Le SEPM y est très
largement représenté (E. de Montlivault, V. Faujour, E. Matton, A. Gerson, G. Payen,
L. Guilloux - ce dernier à remplacer).
 La Commission commerciale doit travailler à un questionnaire d'évaluation.
 Le SNDP souhaite que la gestion du système soit confiée aux dépositaires.
 Loïc Guilloux et Bruno Lesouëf ont été auditionnés par le CSMP. Loïc Guilloux précise
que leur position a pu être exprimée de façon plus radicale que celle de la
commission commerciale (notamment sur la question des dérogations, actuellement
au nombre de 12).
 Le CSMP étant en demande d'une contribution du SEPM sur le sujet et la
Commission Retail/Distribution n'ayant pas été saisie du sujet, Pascale Marie a
envoyé un courrier à JP Roger, en rappelant la position "historique" du syndicat sur
le sujet (travaux de 2010) et en faisant référence aux auditions et contributions
évoquées ci-dessus.
 Pascale Maurin observe que les PVC demandent des titres qu'ils n'obtiennent pas.
Elle s'interroge sur le sens de cette situation, synonyme de perte de CA. Les tests en
"drive shopping" ont été abandonnés.
 La Commission Retail a le regret de constater que les contraintes l'emportent sur les
projets de développement.
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3. Vision SEPM " réseau du futur"
 Les contributions reçues se rejoignent sur la nécessité de disposer, en préalable,
d'un socle informationnel partagé sur la structuration du réseau.
 Autre point d'accord : le nombre souhaité de points de vente (25 000 max,
idéalement 22 000). Evidence partagée : il vaut mieux un PV qu'un PVC, mais mieux
un PVC que rien du tout.
 Comment organiser la présence de la presse ? Beaucoup de points de vue sont
exprimés sous forme de question.
 Autres suggestions remarquées : résurrection du projet Asterop (géomarketing),
présence (même occasionnelle) de la presse dans les lieux de vie : spots touristiques,
Cité de la Musique...
 Structuration du réseau : les PVC constituent un point de divergence (pour certains
doivent redevenir des points de vente assortis ou disparaître, pour d'autres à
conserver avec une rémunération adaptée). Désaccord identique sur les PVT.
 Enseignes. Pour certains, trop nombreuses. D'autres souhaitent en voir émerger de
nouvelles. Importance de la signalétique/du mobilier. Nécessité de les inscrire dans
"l'air du temps". La plume est à re-styliser.
 Accord général sur les "piliers" de la formation.
 Mesures techniques : accord sur les mises à zéro. Le plafonnement en revanche
nécessite un travail complémentaire pour élaboration éventuelle d'une position
commune.
 Rémunération : positions très alignées. Recommandation d'un cahier des charges
très strict pour encadrer une sur-rémunération éventuelle des GMS. Consensus pour
encourager les enseignes (malgré le désaccord exprimé par G. Proust sur le sujet), en
contrepartie d'un renforcement des contrats d'enseigne. Une contribution propose
de verser une sur-rémunération en cas de modernisation (objectif de pay-back par le
CA).
 En conclusion le SEPM devrait être en capacité de faire émerger une prise de
position sur ce sujet avant l'été. La question du financement reste entière (la simple
remise à plat des sur-rémunérations ne dégagera pas de marge de manœuvre
suffisante).
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