La Couronne Sud de Lille - Métropole Européenne de Lille

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La Couronne Sud de Lille - Métropole Européenne de Lille
8 octobre 2004
modifié le 25 septembre 2008
COURONNE SUD DE LILLE
Le territoire de la Couronne sud est limitrophe, au nord, de la ville de Lille. Il est délimité, à l’ouest, par la
Deûle et à l’est, par l’autoroute A 23.
Il regroupe 102 800 habitants, et 12 communes : Emmerin, Fâches-Thumesnil, Fretin, Houplin-Ancoisne,
Lesquin, Loos, Noyelles-lez-Seclin, Ronchin, Seclin, Templemars, Vendeville et Wattignies. Ces 12
communes présentent des profils diversifiés :
- Fâches-Thumesnil, Loos, Ronchin et Wattignies se situent dans la continuité urbaine
de Lille ;
- Lesquin, Templemars et Vendeville, communes périurbaines, subissent une forte
pression de l’urbanisation ;
- Emmerin, Fretin, Houplin-Ancoisne et Noyelles-lez-Seclin ont conservé leur
caractère rural ;
- Enfin, Seclin présente, par sa structure, ses activités, ses commerces et ses
équipements, un caractère de ville-centre.
Les infrastructures routières et ferroviaires, convergeant vers Lille, assurent une desserte efficace du
territoire, tout en créant des coupures qui nuisent à son fonctionnement.
La Couronne Sud se caractérise donc par sa grande hétérogénéité et par une forte attractivité économique
et résidentielle.
Le principal enjeu pour la Couronne Sud est de trouver un équilibre entre d’une part, le développement
urbain et d’autre part, l’amélioration du cadre de vie, la valorisation des espaces naturels et la
protection de l’environnement.
1. Les principes
Les trois grands principes moteurs pour l’aménagement de ce territoire sont les suivants :
•
•
•
la recherche de l’Equilibre ;
le développement de l’Excellence ;
la préservation de la Qualité.
2. Les objectifs
UNE VOLONTE D’EQUILIBRE :
• renouveler la ville ;
• maîtriser le développement périurbain ;
• offrir un habitat diversifié et équilibré ;
• offrir des capacités d’accueil adaptées à la demande économique ;
• constituer une armature commerciale équilibrée.
UNE VOLONTE D’EXCELLENCE :
• promouvoir une agriculture performante ;
• renforcer l’offre en équipement de haut niveau ;
• améliorer l’accessibilité et le développement de l’intermodalité et la multimodalité des
déplacements.
UNE VOLONTE DE QUALITE :
• développer la qualité urbaine ;
• valoriser les espaces naturels et les paysages ;
• prévenir les risques naturels et technologiques.
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I – UNE VOLONTÉ D’ÉQUILIBRE
Renouveler la ville
Le concept de renouvellement urbain, consacré par la loi S.R.U., propose un nouveau modèle de
gestion de la ville.
Renouveler la ville est un des principes généraux du parti d’aménagement du S.D.D.U. ; en outre,
bien avant que la loi S.R.U. ait consacré ce principe, le renouvellement urbain était déjà une politique
prioritaire de L.M.C.U.
Cette politique, soutenue par les dispositifs nationaux et locaux de la politique de la ville (Contrat de
ville et ex-Grand Projet de Ville, repris dans le cadre de la politique nationale de rénovation urbaine),
se décline sur l’ensemble de la métropole lilloise mais concerne tout particulièrement une
géographie prioritaire.
Les actions de cette géographie prioritaire de la ville renouvelée portent sur 21 communes avec un
cœur de cible : l’ex-Grand Projet de Ville, repris dans le cadre de la politique nationale de rénovation
urbaine, qui inclut les cinq communes de Lille, Roubaix, Tourcoing, Wattrelos et Hem.
Il est nécessaire de bien saisir la nuance dans la déclinaison du concept de renouvellement urbain selon
deux modes opératoires : le renouvellement urbain peut être mis en œuvre sur l’ensemble du territoire
communautaire, « la politique de la ville renouvelée » est ciblée et organisée selon une géographie
prioritaire qui répond à des critères urbains, sociaux, démographiques et économiques.
Les modalités d’intervention au titre de la « politique de la ville renouvelée » se déclinent à partir d’objectifs
génériques dont l’objet est d’inverser la spirale de déqualification qui touche certains quartiers de
l’agglomération.
Ces objectifs se déclinent de la même manière quand on aborde la thématique renouveler la ville, ainsi :
- la redéfinition des fonctions économiques et urbaines ;
- la requalification et le traitement des friches industrielles ;
- le renouvellement du parc de logements ;
- la valorisation des voies et coupures urbaines ;
- la mise en valeur de l’espace public et du patrimoine ;
- l’action sociale participative.
1. le traitement des friches
Les communes situées dans la continuité urbaine de Lille, en particulier Loos, sont en raison de leur histoire
urbaine et industrielle, les plus concernées par la présence de sites qui se sont dégradés du fait de la
disparition ou la délocalisation d’activités.
La requalification progressive des friches comme Dusano, Vignerons (DSM), Gaz de France… situées
dans le centre de Loos, est un objectif partagé par la commune et la communauté urbaine.
La requalification de ces sites n’a pas pour objectif le renforcement de l’activité sur place. Elle permettra,
outre la revalorisation de l’image urbaine, de répondre aux besoins en matière de logements et, dans
certains cas, de restructurer des liaisons inter-quartiers, notamment grâce à la réalisation de franchissement
de la voie ferrée (friche Vignerons à Loos).
Cette problématique se retrouve également à Seclin. Ville ancienne située sur l’axe Lille-Paris, Seclin a
connu un développement industriel précoce, à proximité immédiate de son centre. Certaines entreprises,
aujourd’hui enclavées dans le tissu urbain, ont été amenées à disparaître ou à se réorganiser sur des sites
moins contraignants. Les terrains ainsi libérés n’ont plus de vocation industrielle : ils peuvent accueillir, dès
lors qu’existe toute garantie en terme de dépollution, du logement ou des programmes mixtes
activités / habitat / commerce. C’est en particulier le cas de la friche Lincrusta, à proximité immédiate de la
gare, ou encore de l’îlot Mayolande, dans le secteur commerçant de la place Stalingrad et de la rue
S. Carnot (opération en cours).
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2. l’intervention sur les grands ensembles
Plusieurs communes de la Couronne Sud accueillent des grands ensembles collectifs. Des projets de
réaménagement de ces espaces, dont l’urbanisme d’origine ne correspond plus aux pratiques et aspirations
de leurs habitants, ont été engagés, notamment dans le quartier de la Mouchonnière à Seclin, des Oliveaux
à Loos, du Blanc Riez à Wattignies. Ces actions, qui visent à renforcer l’insertion urbaine de ces quartiers,
doivent être poursuivies.
3. le traitement des voies et des coupures urbaines
Le territoire des communes de la Couronne Sud est très fortement marqué par la présence d’infrastructures
routières et ferroviaires, facteurs de développement, mais aussi créatrices de nuisances et de coupures
urbaines. A Loos, la réduction de l’effet de coupure créé par la voie ferrée Lille-Lens, nécessite le
réaménagement de ses abords.
Maîtriser le développement périurbain
La stratégie d’aménagement et de développement de la métropole lilloise est axée sur le
renouvellement urbain. Afin d’atteindre les objectifs du Schéma Directeur, cette stratégie doit
nécessairement s’accompagner d’une maîtrise de la péri-urbanisation en limitant les possibilités d’extension
urbaine. Cette maîtrise est aussi nécessaire pour limiter les coûts d’aménagement et de fonctionnement
pour la collectivité. Elle doit permettre de limiter les nuisances induites par l’étalement urbain et, dans les
secteurs de vulnérabilité des champs captants, préserver la ressource en eau.
Le Schéma directeur impose la prise en compte de la notion de progressivité sur les modules
d’extension (à vocation économique ou mixte habitat) à l’horizon 2015. Sur la base d’une surface maximale
prévue pour l’extension urbaine à l’horizon 2015, le Schéma Directeur stipule que l’urbanisation d’un tiers de
cette surface est reportée au delà de la phase intermédiaire de réalisation de ce schéma, après 2008-2010.
Le respect de cette progressivité à l’échelle du territoire est donc une garantie de maîtrise du développement
urbain et de respect des surfaces réservées à l’agriculture.
La carte « équilibre » ci-après montre cette notion de progressivité, en repérant les zones différées (c’est
à dire maintenues en zone A).
La Couronne Sud de la Métropole a connu un développement urbain très important au cours des trente
dernières années. Sa proximité avec Lille, sa situation sur l’axe Paris / Lille, la qualité de son accessibilité,
sont autant de facteurs d’attractivité économique et résidentielle à l’échelle métropolitaine.
Cependant, si ce développement a participé au dynamisme et à la richesse économique de ce secteur, il a
également généré des nuisances, la disparition d’espaces agricoles et naturels, et l’apparition de
déséquilibres liés au rythme accéléré de croissance de certaines communes (déficit d’équipements publics
et saturation des axes de circulation, difficulté pour assurer l’accueil des populations nouvelles, apparition de
paysages hétéroclites de « frange urbaine » …).
L’attractivité de la Couronne Sud demeure un atout pour le territoire et la Métropole. C’est pourquoi ce
territoire doit poursuivre un développement mesuré, tout en préservant les équilibres environnementaux et
sociaux.
En matière économique, l’offre foncière sera concentrée sur plusieurs grands sites : à l’est et à l’ouest
de Lesquin, entre l’aéroport et l’autoroute à Vendeville (et à plus long terme entre Seclin et Templemars),
et, à l’est de l’autoroute A 1, sur le territoire de la commune de Seclin.
Le développement résidentiel se fera de préférence par le biais du renouvellement urbain, dans les
communes les plus urbaines situées dans la continuité de Lille. La plupart de ces zones font l’objet d’un
phasage dans le temps, pour un même souci de respect de la progressivité affichée dans le Schéma
Directeur.
Certaines communes pourront, de par leur poids et leur structure,accueillir un développement résidentiel
conséquent : ce sera ainsi le cas pour Wattignies, Lesquin et Seclin. Ces deux dernières sont traversées
par une voie ferrée, et leur extension urbaine à l’est de celle-ci permettra un rééquilibrage, en terme de
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population et d’équipements, entre les quartiers situés de part et d’autre de la voie. A Lesquin, la future
zone d’habitat de la Voyette sera reliée au centre ancien, à terme, par un franchissement de la voie ferrée.
Sur les communes de Fretin, Templemars, Noyelles-lez-Seclin et Emmerin, le développement résidentiel
sera modéré et localisé dans de petites zones d’extension résidentielle, garantissant le dynamisme de leur
commune, tout en préservant leur cadre de vie et en assurant l’accueil progressif de leurs nouveaux
habitants.
La commune de Vendeville a connu une évolution rapide au cours des dernières années, grâce à la
réalisation de plusieurs opérations d’ensemble (Z.A.C. ou lotissement). Elle souhaite désormais axer son
développement sur la réalisation d’équipements publics de proximité favorisant l’accueil des populations
récemment accueillies, le territoire communal ne permettant plus d’accueillir de nouvelles zones d’extension
résidentielles.
Le développement de la commune d’Houplin-Ancoisne, concernée par la protection des champs captants
d’eau potable, sera mesuré. Cette préservation des espaces naturels lui permettra de renforcer sa vocation
de poumon vert de la Couronne Sud.
Offrir un habitat diversifié et équilibré
La Couronne Sud de Lille, de part son hétérogénéité, offre une bonne diversité des types d’habitat. Celle-ci
doit être maintenue et renforcée au travers de programmes favorisant la mixité sociale. Conformément aux
orientations de la loi S.R.U., des logements sociaux seront construits dans les communes de FâchesThumesnil et Lesquin.
Dans les communes proches de Lille, l’accent sera particulièrement mis sur le renouvellement du parc des
logements, par l’incitation à la réhabilitation privée et la réalisation de constructions neuves dans le tissu
urbain existant.
Dans les communes périurbaines, l’enjeu est de permettre la réalisation d’extensions mesurées,
maintenant le dynamisme des communes, tout en assurant un bonne insertion, à la fois urbaine et sociale,
des nouveaux quartiers. Il s’agit également de garantir la mixité sociale et la diversité de tailles des
ménages, les extensions résidentielles récentes ayant essentiellement pris la forme d’un habitat individuel
en accession à la propriété, au détriment de la gamme des petits logements locatifs adaptés aux besoins
des ménages, pour les familles mono-parentales ou pour les personnes agées.
Enfin, de nombreux nouveaux logements seront réalisés à Lesquin et Seclin.
Plusieurs communes de la Couronne Sud sont également soumises à l’obligation de réaliser des aires
d’accueil pour les gens du voyage. Wattignies et Templemars remplissent d’ores et déjà leurs
obligations. Les communes de Lesquin et de Fâches-Thumesnil s’associent dans une proposition d’aire
commune à réaliser sur Lesquin, et les communes de Seclin et de Ronchin ont chacune inscrit un
emplacement réservé de superstructure dans leurs plans, en vue de réaliser prochainement une aire
d’accueil. La commune de Loos souhaite se tourner vers des formes d’habitat adaptées.
Offrir des capacités d’accueil adaptées à la demande économique
La Couronne Sud est un territoire particulièrement attractif pour les activités économiques, notamment pour
les entreprises de logistique. Ces activités participent au dynamisme économique de la Couronne Sud, en
générant emplois, recettes fiscales et retombées économiques indirectes. Néanmoins, elles peuvent
également être génératrices de nuisances. C’est pourquoi la Couronne Sud doit conserver son dynamisme
économique, sans concurrencer les autres territoires métropolitains, en préservant son propre équilibre
environnemental et urbain.
Pour cela, il sera créé plusieurs zones économiques, de taille équilibrée, favorisant un aménagement
global qualitatif avec des équipements propres (accessibilité, protections visuelles…). Ces zones
permettront à la fois la relocalisation d’activités situées aujourd’hui dans le tissu urbain, le développement
d’entreprises déjà implantées dans le secteur, et l’accueil de nouvelles activités. Il s’agit principalement des
zones suivantes :
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la zone d’activité de Seclin-Templemars, entre l’actuelle zone de l’Epinette-Unexpo, et
la zone industrielle de la rue de Lille à Seclin. Elle sera desservie, à terme, par le nouvel
échangeur de Templemars sur l’autoroute A1, associé à celui de Seclin ;
-
la zone d’activité du Pic-au-Vent, à l’entrée ouest de Lesquin au nord de l’aéroport,
réservée à des activités légères et de services ;
-
une zone d’activité sur Lesquin et Sainghin-en-Mélantois, entre le Centre Régional
des Transports et la ligne T.G.V. ;
-
la zone d’activité de Vendeville, à l’est de l’autoroute A 1, qui pourra fonctionner en
étroite synergie avec l’aéroport ;
-
la zone d’extension de l’aéroport, au sud-est de celui-ci, sur Fretin et Vendeville qui
doit servir prioritairement au renforcement de cet équipement ;
-
le site de Wattignies, entre le centre commercial Cora et la voie ferrée, qui aura
vocation à accueillir services et activités tertiaires. Il sera desservi par un nouvel arrêt
sur la ligne ferroviaire classique Paris / Lille, et une ligne de bus à haut niveau de
service, reliant le site au métro du C.H.R. en passant par la rue Charles Guillain et le
pôle d’Eurasanté ;
-
le site d’Avelin - Seclin, à l’est de l’autoroute A 1, qui pourra éventuellement être
desservi par le contournement sud-est et par une branche est de l’échangeur de
Templemars sur l’autoroute A 1 ; l’accès direct à la zone d’activité de Seclin (Epinette
Unexpo) par l’échangeur existant sera conservé ;
-
une partie des activités tertiaires pourra être accueillie dans le tissu urbain existant, ou
à proximité d’espaces naturels préservés. Ainsi, l’implantation d’activités tertiaires
dans la continuité du centre commercial d’Auchan-Fâches-Thumesnil, permettra de
traiter qualitativement cet espace à proximité immédiate de l’espace naturel des
Périseaux ;
-
le pôle Eurasanté, sur Lille et Loos, poursuivra son développement, pour l’accueil de
nouvelles activités économiques et de recherche, en lien avec la santé et la biologie.
De même, certaines zones industrielles anciennes devront connaître un renouvellement et un
réaménagement progressif, de manière à maintenir leur attractivité par rapport aux nouvelles zones
d’activités :
- la zone industrielle de Seclin-Noyelles-Wattignies, l’une des plus anciennes zones
industrielle de la région, qui bénéficiera d’une accessiblité renforcée après la réalisation
de l’échangeur de Templemars. Les voies de cette zone feront l’objet d’un traitement
paysager qualitatif ;
-
le C.R.T. de Lesquin / Fretin, dont les infrastructures, très sollicitées, devront être
requalifiées. De même, il sera nécessaire de compléter certains équipements
d’accompagnement du site, aujourd’hui sous-dimensionnés (parc de stationnement poids
lourds…).
Constituer une armature commerciale équilibrée
Afin de rechercher un équilibre entre toutes les formes de commerce, la métropole lilloise a décidé, au
travers d’un Schéma Directeur d’Urbanisme Commercial, de conforter le développement des centralités et
des linéaires urbains, tout en limitant la croissance des pôles commerciaux de périphérie.
1. la confortation des linéaires commerciaux urbains
L'activité commerciale est un élément essentiel de l'animation des villes et des quartiers. En ce sens, les
centralités commerciales des villes, des villages ou des quartiers méritent d'être préservées ou confortées.
C’est en particulier le cas des sites suivants :
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l’axe traversant le centre-ville de Loos ;
le centre-ville de Ronchin ;
les quartiers du Village, du Blanc Riez et de l’Arbrisseau à Wattignies ;
le centre-ville de Seclin.
Sur ces linéaires, les efforts des collectivités en terme de requalification des espaces publics contribueront à
leur dynamisation commerciale. Des actions plus lourdes sont envisagées dans le centre de Seclin (îlot
Mayolande, place Stalingrad), dont l’attractivité commerciale rayonne au delà de la commune.
D’autres démarches complémentaires peuvent également être mises en œuvre : chartes locales (en cours
sur Seclin et Wattignies) et mobilisation des financements du Fond d’Intervention et de Sauvegarde de
l’Artisanat et du Commerce (F.I.S.A.C.).
Les linéaires commerciaux du centre de Ronchin et de Seclin seront concernés par des mesures
réglementaires particulières, visant à faciliter l’implantation et le développement des commerces de proximité
dans le tissu urbain.
2. la gestion des pôles commerciaux périurbains
La Couronne Sud compte deux pôles commerciaux généralistes à caractère périurbain :
- le centre commercial d’Auchan Fâches-Thumesnil (sur les communes de FâchesThumesnil et de Lesquin) ;
- le centre commercial de Cora Wattignies, qui constitue toutefois quasiment le centre-ville de
Wattignies en raison de sa localisation centrale, à proximité immédiate de la Mairie.
Leur développement est limité à leur périmètre actuel, afin d’encourager leur renouvellement qualitatif et
de limiter l’augmentation du nombre de commerces périphériques concurrençant directement les centralités
urbaines. Les évolutions de ces espaces commerciaux devront s'accompagner d'efforts conséquents en
termes de qualité architecturale, paysagère et environnementale, dans une approche globale de leur
insertion dans le site et dans la ville et de gestion de leurs impacts (par exemple, tamponnement des eaux
pluviales). L'ensemble des modes de déplacements devra également être mieux pris en compte (création de
cheminements piétonniers cohérents et continus, intégration paysagère du stationnement…).
3. la création de polarités commerciales thématiques
Certaines activités commerciales nécessitent toutefois des besoins en surfaces de vente, qui ne sont pas
toujours compatibles avec une implantation en milieu urbain dense.
Ainsi la création d’une nouvelle polarité commerciale à caractère thématique est envisagée sur la zone
d’activités d’Unexpo à Seclin, pour constituer une polarité forte à l’échelle métropolitaine en matière
d’équipement de la maison, principalement pour répondre au déficit d’offre sur la métropole, face à la
concurrence belge.
Comme pour la modernisation et le réaménagement des zones commerciales existantes, de telles
opérations devront être exemplaires en terme de qualité environnementale, architecturale et
paysagère.
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II – UNE VOLONTÉ D’EXCELLENCE
Développer en priorité les pôles d’excellence
Le parc d’activités Eurasanté, dédié à la biologie et la santé, constitue un des pôles majeur de
développement économique et urbain de la Couronne Sud, et participe à l’émergence d’une nouvelle
génération de grands projets. Ce site, en favorisant le décloisonnement entre la formation, la recherche, les
activités de soin et le monde économique, doit permettre à la région lilloise de maintenir son leadership en
matière de haute technologie de la santé. La poursuite du développement de ce pôle nécessite l’ouverture à
l’urbanisation de nouveaux terrains et l’amélioration de son accessibilité. Dans l’immédiat, deux secteurs
opérationnels à Loos seront ouverts à l’urbanisation : l’Epi de Soil (lotissement) et la Z.A.C. Est.
Un pôle d’excellence économique est également constitué par l’aéroport de Lille-Lesquin, grâce à la
qualité de ses équipements et à la concentration d’activités périphériques. Ce pôle sera renforcé par la
réalisation des zones d’activités de Vendeville, du Pic-au-Vent, de Lesquin-Est et plus tard de son extension
sur Fretin. La vocation de ces zones sera d’accueillir des entreprises performantes, à haute valeur ajoutée,
travaillant en synergie, et propres à tirer partie de la proximité de l’attractivité aéroportuaire.
Promouvoir une agriculture performante
Dans la Couronne Sud, l’agriculture est en concurrence forte et permanente avec d’autres modes
d’occupation de l’espace. Outre la qualité des terrains qui la rendent très performante, elle représente une
garantie efficace pour la protection des paysages.
La proximité et l’imbrication étroite des terrains agricoles au cœur des zones urbanisées est à la fois
une contrainte (accessibilité pour les engins agricoles…) et un atout. Le maintien d’une agriculture
performante passe notamment par sa capacité à se diversifier dans des activités complémentaires sur le lieu
de production (vente à la ferme, développement de filières biologiques, accueil du public…). L’ouverture au
public progressive des espaces naturels métropolitains (Parc de la Deûle, plaine intercommunale des
Périseaux, Secteur de la Marque…) favorise ces démarches de diversification.
L’ouverture à l’urbanisation dans les zones d’extension fait l’objet d’un phasage dans le temps, pour des
obligations de respect des objectifs de progressivité annoncés dans le Schéma Directeur.
Par ailleurs, la présence des champs captants d’eau potable doit inciter au développement d’une agriculture
exemplaire en terme de protection de l’environnement.
Renforcer l’offre en équipements de haut niveau
La Couronne Sud accueille plusieurs équipements de haut niveau, allant de l’échelle intercommunale à
l’échelle nationale.
1. conforter la structure sanitaire
La confortation de la structure sanitaire passe d’une part, par la poursuite du développement du parc
Eurasanté à Loos, en lien avec le C.H.R., et d’autre part, par le maillage par des équipements de santé de
proximité ou spécialisés.
Parmi ceux-ci, la clinique de Lille-Sud, à Lesquin, pour laquelle une extension est envisageable.
A Seclin, le Centre Hospitalier dessert une partie de la Couronne Sud de Lille et des communes
extérieures au territoire communautaire. Celui-ci joue un rôle important dans le maillage du territoire par les
équipements sanitaires, permettant d’assurer la proximité des services de santé. Pour développer de
nouveaux services et améliorer ceux existants, le centre hospitalier a établi un schéma de restructuration,
qui implique la requalification et l’extension de bâtiments. Cette extension est maintenue selon les
aménagements éventuellement nécessaires à sa réalisation.
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2. améliorer la gestion urbaine et la protection de l’environnement
Pour compléter le réseau de déchetteries communautaires, une implantation est recherchée sur le territoire
sud.
Enfin, le traitement des problèmes d’inondation ponctuels touchant le territoire de la Couronne Sud,
nécessitera la création de nouveaux bassins de rétention des eaux pluviales, sur des terrains déterminés
par la géométrie du réseau.
3. renforcer l’attractivité touristique et développer de nouveaux lieux de diffusion de la culture
Ce renforcement passe principalement par l’aménagement des grands espaces naturels métropolitains,
mais aussi par la mise en valeur constante du patrimoine bâti, et l’encouragement aux initiatives publiques et
privées en faveur de la culture. C’est notamment le cas à Seclin, qui développe une politique volontariste
de développement du tourisme : projet de création d’un musée hospitalier dans les bâtiments historiques
de l’Hôpital Marguerite de Flandres, réaménagement du centre-ville historique, développement du site de la
Mandarine Napoléon…
Améliorer l’accessibilité et développer l’intermodalité et la multimodalité des
déplacements
1. les infrastructures ferroviaires et les transports en commun
Il s’agit d’améliorer les sites intermodaux ainsi que l’offre de transports collectifs : T.E.R., bus à haut niveau
de service ou transports en sites propres, notamment en s’appuyant sur les infrastructures existantes.
La gare de Seclin est inscrite comme site à enjeu fort de valorisation des axes lourds de transports en
commun. Cette valorisation passera par la mise en place d’un pôle d’échange, qui prendra en compte la
totalité des modes de transport, avec l’objectif de favoriser l’usage et l’accès à la station.
Dans l’optique d’aménagements de circulations douces, la commune de Vendeville envisage l’aménagement
piétonnier et cyclable de la passerelle au-dessus de l’A 1.
L’aménagement ou l’extension de plusieurs parcs de stationnement aux abords des gares de Fretin,
Lesquin, Loos, Ronchin, Seclin et Wattignies / Templemars, contribuera au renforcement de l’utilisation
de ces axes lourds de transport en commun.
Trois lignes de bus à haut niveau de service sont également en projet, entre Wattignies, Loos et Lille,
entre Loos et Lille et entre Fâches-Thumesnil, Ronchin et Lille.
Il est prévu de créer une ligne de transport collectif en site propre (bus à haut niveau de service) entre la
station de métro C.H.R. - Calmette et la gare de Wattignies, empruntant la rue Charles Guillain. Un pôle
d’échange est projeté et favorisera l’aménagement et l’accès à la future zone d’activité entre le centre
commercial Cora et la gare de Wattiginies.
Un projet tram / train (tramway pouvant emprunter des voies ferrées puis des rails installés sur voirie
urbaine) est envisagé sur le territoire sur le trajet Santes / Haubourdin / Loos / Lille.
La ligne TER Lille / Seclin / Douai / Arras sera développée avec le cadencement des trafics, ce qui
nécessitera la réalisation de travaux, pour la mise à quatre voies du tronçon entre Douai et Ostricourt.
2. les circulations douces
Des aménagements réservés aux circulations douces seront créés afin d’offrir davantage de continuité et
de sécurité aux piétons et cyclistes :
- dans l’emprise de l’ancienne voie intercommunale, reliant Eurasanté à Ronchin, via
Wattignies et Fâches-Thumesnil ;
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à Lesquin, en contournement du hameau de Merchin, puis à terme le long de la voie
T.G.V.
-
entre le Parc des Jeux à Ronchin et Villeneuve d’Ascq, via le golf intercommunal, le
long de la voie de contournement de Lezennes ;
-
sur l’emprise des voies ferrées ceinturant le centre de Seclin. Le maillage de réseaux
de chemins piétonniers et passages urbains, appelé « voyettes », devra être préservé et
renforcé à l’occasion de tout projet d’aménagement. A Seclin, la R.D. 8 sera
réaménagée (pistes cyclables…) sans pour autant être élargie ;
-
à Emmerin, la R.D. 341 et la R.D. 952 feront l’objet d’aménagement cyclables ;
-
à Noyelles-lez-Seclin, la R.D. 952 fera l’objet d’aménagements cyclables du centre de la
commune jusqu’au rond-point de l’intersection avec la R.D. 147, pour établir des
itinéraires continus. La R.D. 147 elle-même fera l’objet de tels aménagements et d’une
mise aux normes.
En outre, à Faches-Thumesnil, Fretin et à Lesquin, la R.D. 145 fera l’objet de travaux de mise hors-gel,
avec élargissement d’accotements et, le cas échéant, mise aux normes de la largeur de voirie. Il en sera de
même à Houplin-Ancoisne et à Wattignies pour la R.D. 147 et la R.D. 145d (les travaux de mise hors-gel
s’accompagnant sur certains tronçons d’élargissements des accotements et d’aménagements cyclables).
3. les infrastructures routières
L’accessibilité représente un enjeu majeur pour le territoire sud. L’objectif est de maintenir la qualité de la
desserte, aujourd’hui ponctuellement menacée de saturation, et de renforcer les liaisons
transversales, indispensables à la pérennité et au développement des atouts économiques et résidentiels
du secteur.
Cependant, les tracés des projets devront être compatibles avec la protection des champs captants, prenant
en compte les contraintes de la D.U.P. « champs captants » du 25 juin 2007, les contraintes du P.I.G. du 25
juin 2007 qui remplace le P.I.G. de 1992 et les servitudes d’urbanisme. Leur mise en œuvre technique devra
tenir compte de cette problématique, et les projets intégreront les modes doux de transports, assurant ainsi
le partage de la voie, en lien avec la mise en œuvre de la politique communautaire en matière de
déplacements.
Différents projets majeurs d’infrastructures concernent le territoire de la Couronne Sud :
-
le contournement sud-est de Lille (ancienne branche est du projet de
contournement sud), permettra d’alléger le trafic de transit sur l’autoroute A 1 à l’entrée
sud de Lille et vers le Centre Régional des Transports. Il constituera également une
desserte pour la future zone économique d’Avelin / Seclin et l’aéroport. Ce contournement
desservira l’actuel échangeur de Seclin, en maintenant l’accès aux activités existantes ;
-
l’échangeur de Templemars sur l’autoroute A 1, qui viendra alléger le trafic sur les
échangeurs de Seclin et Fâches-Thumesnil, et permettra la desserte directe des zones
d’activités existantes et futures de Seclin et Templemars ;
-
le nouvel échangeur sur l’autoroute A 25, à Loos, et la liaison A 25 / Eurasanté :
raccordé à la voie intercommunale nord ouest (V.I.N.O.), l’échangeur permettra la
desserte d’Eurasanté, d’Euratechnologies, et du secteur du Centre de Valorisation
Organique à Sequedin. La réalisation de la liaison A 25 / Eurasanté intègrera la contrainte
de préservation des champs captants, et prendra en compte les modes doux de
déplacement, pour ainsi assurer un partage de la voie ;
-
le prolongement de la V.I.N.O. vers le sud depuis le futur échangeur sur l’autoroute
A 25, permettra le franchissement de la voie ferrée Lille-Lens et de la rue Potié
(R.D. 941), à Loos. Cette infrastructure s’inscrit dans le maillage global de l’ouest de
l’agglomération, et offrira une alternative de desserte au pôle Eurasanté par l’ouest ;
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-
la déviation de la R.D. 48, qui représente des fonctions de maillage transversal du
territoire sud notamment entre Wattignies et Fâches-Thumesnil, se prolongera à terme
vers Eurasanté ;
-
le projet de contournement d’Ancoisne par la déviation de la R.D. 145 au sud
d’Ancoisne. Ce projet avait pour objet d’éviter la traversée du hameau et de se brancher
sur le contournement de Noyelles-les-Seclin. La vulnérabilité de la nappe dans ce secteur
de type 1 a conduit le Conseil Général à abandonner le projet de réalisation de cette
déviation. L’emplacement réservé est donc supprimé. Toutefois, ce projet reste inscrit sur
le long terme dans le PADD mais sous réserve de réunir les conditions de préservation
des champs captants d’eau potable.
4. renforcer les équipements métropolitains et améliorer leur accessibilité
Un développement maîtrisé permettra l’augmentation de sa capacité d’accueil en terme de passager et de
fret, en contrôlant les nuisances et son impact sur la qualité de l’environnement.
Les liaisons entre les gares, le centre de Lille et l’aéroport de Lille-Lesquin devront être développées.
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III – UNE VOLONTÉ DE QUALITÉ
Développer la qualité urbaine
La Couronne Sud est composée d’un patrimoine urbain hétéroclite : ville industrielle du XIXème siècle
agglomérée à Lille au nord, banlieue pavillonnaire des années 60 plus au sud, grands ensembles, anciens
villages ruraux, zones d’activités et zones commerciales le long de l’autoroute…
C’est un secteur sur lequel s’exerce une forte pression urbaine, notamment pour l’implantation d’activités
économiques. L’attractivité résidentielle, liée à la qualité de la desserte, sera renforcée par les
aménagements de parcs et d’espaces naturels. Dans le parc privé, des incitations directes seront
entreprises par des actions d’amélioration de l’environnement urbain afin d’encourager des requalifications
de l’habitat.
1. qualité des zones d’extension urbaine
Les zones d’extension résidentielles devront assurer la continuité du tissu urbain et participer au maillage
des voies et cheminements piétons de la commune, notamment en évitant le développement d’opérations
en impasse.
2. qualité des zones d’extension économiques
Les nouvelles zones d’extension économique devront, de par leur importance et leur situation, faire l’objet
d’un aménagement exemplaire en terme d’insertion paysagère et de qualité architecturale et
environnementale. Les cheminements de loisirs existants devront être conservés et pris en compte dans le
cadre de l’aménagement global. Ainsi, l’urbanisation du secteur compris entre la zone industrielle et la zone
de l’Epinette - Unexpo à Seclin, devra valoriser un cheminement entre le centre-ville et le Fort de Seclin,
élément majeur du patrimoine historique et architectural local. L’aménagement de la zone d’activités de
Vendeville devra prendre en compte le cheminement piétonnier existant dans la continuité de la passerelle
sur l’autoroute A 1. De même la zone d’activité est de Lesquin sera séparée des secteurs d’habitat par
une coulée verte bordant un chemin de randonnée.
Sur le territoire de la Couronne Sud, les futures zones économiques de Vendeville – Avelin et de Seclin
sont soumises aux dispositions de l’article L.111-1-4 du code de l’urbanisme (urbanisation aux abords
des grands itinéraires). A ce titre, elles devront faire l’objet d’un aménagement global, prenant en compte les
contraintes de sécurité, de paysage et de nuisances générées par les infrastructures concernées.
3. mise en valeur du patrimoine
Plusieurs éléments du patrimoine architectural, urbain et paysager ont été identifiées à ce jour sur les
communes d’Emmerin, Fâches-Thumesnil, Houplin-Ancoisne, Loos, Noyelles-les-Seclin, Templemars
et Seclin. Les éléments du patrimoine seront protégés et mis en valeur.
4. valorisation des espaces publics
Le réaménagement qualitatif et progressif des espaces publics des communes, permettra de renforcer
l’attractivité de leur centre, et aura un effet d’entraînement sur la réhabilitation privée.
C’est ainsi qu’est envisagé un réaménagement global des espaces publics du centre-ville de Seclin, autour
de la Collégiale et à Fâches-Thumesnil, aux abords de l’église Sainte Marguerite.
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Valoriser les espaces naturels et les paysages
La protection et la valorisation des espaces naturels de ce territoire ont pour triple objectif de :
- protéger l’environnement : notamment en préservant la zone des champs
captants et grâce à la création de corridors biologiques ;
- permettre le maintien de l’activité agricole : en préservant l’équilibre entre les
zones cultivées et les zones urbanisées ;
- développer les activités de tourisme et de loisirs : en rendant ces espaces plus
accessibles et plus attractifs.
Ce territoire est concerné par plusieurs projets d’espaces de nature et de loisirs d’intérêt métropolitain :
-
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Le parc de la Deûle, dont l’aménagement se poursuit sur les communes de Seclin,
Houplin-Ancoisne, Emmerin. Véritable projet de territoire, il concerne un espace
agricole de plus de mille hectares et un aménagement public se matérialisant sur
350 hectares, pour l’essentiel constitués d’anciens marais et dépôts de boues de
dragage.
Les enjeux de ce projet sont la reconquête des paysages, le développement d’une
économie tournée vers l’environnement et d’une agriculture périurbaine incluant des
services de proximité, la création de zones de loisirs et d’éducation axées sur la
nature et ses rapports à l’homme. La première tranche opérationnelle de 240
hectares a été aménagée sur les communes de Wavrin-Santes et
d’Houplin-Ancoisne.
Le thème développé sur le territoire d’Houplin-Ancoisne est la « nature magnifiée ».
Sur l’ancienne propriété des Nénuphars, en bordure de la Deûle, un projet
consistant à créer des jardins symbolisant les différentes régions du Monde dont
sont issus les habitants de la Métropole, le Jardin des Communautés, a été
inauguré à l’occasion de Lille 2004, Capitale européenne de la Culture.
-
le canal de Seclin, dont les berges sont déjà aménagées pour la promenade, relie la
première phase du Parc de la Deûle au centre de Seclin. Une stratégie de
développement et de remise en état du parc de la Ramie, amené à remplir les fonctions
d’accueil d’événements de plein air, reste à définir ;
-
le site des marais d’Emmerin-Haubourdin a déjà fait l’objet d’études. Sa préservation
est essentielle pour la protection des champs captants ;
-
le site des carrières de Loos-Haubourdin constituera à terme un poumon vert au sud
de l’agglomération Lilloise. Des accords avec l’entreprise exploitant actuellement le site
permettent d’ores et déjà de préfigurer le modelage du paysage ;
-
la plaine des Périseaux, sur le territoire des communes de Vendeville,
Templemars, Wattignies, Fâches-Thumesnil. Cette plaine d’environ 300 hectares,
enclavée dans un secteur urbanisé, conservera sa vocation agricole tout en devenant un
espace de promenade. Pour cela le P.L.U. indique les chemins à préserver ou à
aménager (emplacements réservés), les vues des zones urbanisées vers le paysage
ouvert de la plaine à protéger ainsi que les pôles tournés vers les loisirs et l’accueil du
public, qui seront aménagés à la périphérie des zones urbanisées. Le parc des
Aubépines de Fâches-Thumesnil et la zone de l’étang de pêche seront reliés à la
plaine. Point d’ancrage des activités de loisirs et de découverte de l’environnement, ce
site pourra proposer un espace d’accueil du public ;
-
A Templemars, le site du jardin « Petit » actuellement à l’abandon, pourrait constituer le
point d’attraction de la partie sud de la plaine, grâce à sa masse boisée ;
-
Le parc des Jeux, sur Ronchin. Ce site, en entrée d’agglomération, prolonge un
espace regroupant déjà plusieurs activités sportives (Golf, poney-club régional,
complexe motocycliste). Le projet d’aménagement comprend un espace vert et des
équipements sportifs, qui seront accessibles à partir des zones urbaines denses ;
-
le projet « Val de Marque » vise à renforcer l’image et l’identité de la vallée en
s’appuyant sur les aménagements réalisés sur chaque commune. La restauration et la
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mise en valeur des marais Fretin, permettra à la fois la préservation de son rôle de
tampon des débordements de la Marque, et son ouverture au public ;
-
la mise en valeur de la Haute Deûle, à partir de la Citadelle de Lille, devrait permettre
de dessiner un nouveau paysage et d’assurer la continuité des cheminements
piétonniers et cyclistes sur les berges de la Deûle, afin que le canal devienne une liaison
privilégiée entre le cœur de l’agglomération et le Parc de la Deûle.
Prévenir les risques naturels et technologiques
La volonté de préserver les habitants, et en particulier les riverains des sites dont les activités sont sources
de risques technologiques ou naturels est affirmée.
1. le risque technologique
Le risque technologique concerne cinq communes, au titre d’une part des installations classées en activité et
d’autre part au titre des sols pollués.
Sur la commune de Loos, concernant la protection autour des installations classées, des restrictions
en matière d’urbanisme sont appliquées autour de l’établissement Produits Chimiques de Loos,
conformément au Projet d’intérêt général en date du 18 décembre 2003 ayant entraîné la modification du
PLU afin d’y intégrer le nouveau périmètre et les règles afférentes.
Sur la commune de Fretin, le site BASF fera également l’objet de restrictions d’usage grâce à l’instauration
d’un périmètre de protection, tel qu’il existait dans le P.O.S.
Sur la commune de Templemars, le secteur situé à l’intérieur d’un périmètre de protection déterminé à partir
des limites parcellaires (100 mètres) des sites Qualistock (établissement Seveso) et Air Product feront
également l’objet de restrictions d’usage.
Concernant les sols pollués, cinq sites ont été repérés dans le P.L.U. sur quatre communes, afin de les
garder en mémoire : leur dépollution sera déterminée en fonction de l’usage du site. Il s’agit des sites
suivants :
- Air Total à Fretin ;
- Lincrusta à Seclin ;
- P.C. Loos à Loos ;
- Selnor et Ouvrie P.C. à Lesquin.
2. le risque d’inondation
Sur la commune de Fretin, afin de préserver les habitants des risques d’inondation, les secteurs d’expansion
des crues de la Marque seront repérés au P.L.U., et feront l’objet d’une constructibilité limitée.
Protéger et valoriser les ressources
La limitation et l'interdiction de certains usages du sol dans les périmètres de champs captants ont permis de
protéger la ressource en eau potable, conformément au Projet d’intérêt général (P.I.G.) de 1992.
Deux éléments ont conduit à modifier les dispositions retenues :
- des motifs d'ordre technique et scientifique liés à l'évolution du temps de transfert des pollutions pris en
compte pour la délimitation des zones à protéger,
- des motifs d'ordre réglementaire qui soumettent la dérivation des eaux issues des eaux souterraines et
destinées à la consommation humaine à un acte déclarant d'utilité publique ces travaux et déterminant
les périmètres de protection.
Ces éléments sont traduits par une Déclaration d'Utilité Publique (D.U.P.) en date du 25 juin 2007 délimitant
des périmètres de protection immédiate et rapprochée et par un nouveau P.I.G. en date du 25 juin 2007 qui
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se substituent dans le P.L.U. aux mesures antérieures définies par le P.I.G. de 1992 ( cf. Partie V du rapport
de présentation ).
Concernant les infrastructures, si un remaillage du territoire est nécessaire par la mise en œuvre d’une
trame hiérarchisée, la compatibilité avec la protection des champs captants doit être garantie.
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